« Certains penseurs philanthropes et raisonnables ont imaginé qu’il fallait que l’homme se restreigne dans ses mouvements naturels, afin de protéger les futures générations du mal qui ronge notre planète, et qui finira par nous engloutir ensuite. Mais si cette idée est fortement teintée d’humanisme, et qu’elle semble parée des meilleures intentions du monde ».
Erreur camarade ! ce sont des phobothropes et a-humanistes. L’homme est un mal absolu pour eux. Les « amis de la terre » ne sont pas ceux de l’Homme !
L’idée de surconsommation n’est pas du tout celle que l’on croit entendre. Si vous analysez bien, elle est entièrement détournée de la consommation technologique et ne décrit que la consommation de liberté. Liberté de déplacement représentée par l’automobile. Liberté de logement décriée par l’habitat individuel. Quant à l’espace fini que serait note planète, c’est une conception limitée de l’environnement qui d’une part sous-estime les capacités d’innovation humaines, mais surtout nie les capacités énergétiques possibles par le travail des scientifiques et techniciens. C’est ainsi que ces malthusiens partisans effacent et passent sous silence les notions de densité énergétiques. La bio masse (qui est souvent l’accumulation agricole d’énergie solaire) ne représente que 9.6 à 14.6 kJ/kg (kilo Joule / kilogramme poids), alors que le méthane est déjà de 55 kJ/kg, mais l’Uranium de déjà lui seul 7700MJ/kg. Hors cette énergie nucléaire disponible demande des sociétés technologiques évoluée, sûres, démocratiques et stables. Voilà donc l’ennemi !
La terre n’est donc plus un monde fini, il reste ouvert à l’intelligence et au travail humain qui peuvent savoir comment résoudre les problèmes avec de plus en plus de technique. Au même titre que la conquête et la domestication du feu a permit à l’homme de se libérer peu à peu de son état de nature pour arriver à une humanité constructive capable de se soustraire au défaut de la nature ; la conquête de savoir technique par la science permet à l’homme moderne une puissance à modeler son environnement. La science fiction de 1970 est dépassée dans les faits.
Voilà donc le recours de ces malthusiens que les pauvres restent pauvres et que l’on maîtrisent leur développement ; le reste c’est de la littérature !