Le fait est que l’on ne connait jamais totalement le poids du malheur lorsqu’on sait que l’on peut y échapper à tout moment, et qu’il y a des expériences impossibles à partager ou à raconter pour ne pas les avoir vécues. Je ne connais pas ces camps mais j’en ai connu d’autres, abritant les mêmes souffrances et toujours des victimes innocentes. On n’en revient jamais totalement intact et c’est bien ainsi. C’est aussi bien qu’il y ait une relève.