Cette édition 2010 fut ma première et le chineur flâneur que je suis y a, tout de même, pris bien du plaisir. Du plaisir au travers des quelques échanges avec les habitués, échanges sur l’histoire de la braderie et ses origines, avérées ou non. Du plaisir à dénicher une mine de vieux documents vendus ici à 8 euros pièces, quand plus loin dans un sombre recoin on repart avec la même somme avec une brouette de fascicules identiques au précédent . De l’amusement aussi, à comparer les prix des objets récurrents (ah le pichet Ricard) pour arriver à la conclusion qu’ici aussi les prix s’alignent.
Néophyte je n’ai, vous l’aurez compris, point connu la braderie comme elle était ; néanmoins j’oserais le parallèle avec une manifestation que je connais mieux, la féria de Nîmes, qui elle aussi est devenue au fil des ans cette messe gargantuesque où d’autres thuriféraires (des succédanées de paëlla et de gardianne dans ce cas précis) se gargarisent du croissant succès de leurs dyonisies.