On entend beaucoup parler des atteintes à la liberté des plus aisés
quand leurs revenus sont diminués par les impôts, mais on n’entend
jamais parler de l’extraordinaire augmentation de la liberté des
pauvres quand ils ont un peu d’argent à dépenser. Les limitations
qu’impose la fiscalité à la liberté des riches sont néanmoins bien peu
de chose en regard du surcroît de liberté apporté aux pauvres quand on
leur fournit un revenu.
...
Admirable conclusion !
Qui corrobore assez bien les arguments de « l’impôt à taux fixe ... en coordonnées logarithmique » que j’avais présenté ici ...
De même, la pertinence de viser à un revenu maximum est confirmée par cette phrase :
« 75.000 dollars est un seuil au-delà duquel des
hausses de revenus n’améliorent plus la capacité des individus à faire
ce qui compte le plus pour leur bien-être émotionnel, comme de passer
du temps avec ceux qui leur sont chers, éviter la douleur et la
maladie, et profiter de leurs loisirs »
Toutefois, cette conclusion risque de faire perdre de vue la priorité essentielle : que chacun reste en vie !
En dessous d’un seuil minimun, il n’est en effet plus pertinent de
raisonner globalement en termes relatifs concernant l’augmentation ou
la diminution de revenus !
Si je suggère maintenant
une autre approche pour pallier à «
la plus fatale des maladies des républiques » ... plutôt que de chercher absolument à l’éviter , c’est justement pour prendre en compte cette priorité ...