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armand armand 16 septembre 2010 19:14

Apparemment, aucun des intervenants ne connaît les quartiers en question.
Pratiquement tous les logements sociaux du XIIIe, XIVe et même XVe arrondissements sont, depuis plusieurs années, attribués en priorité aux familles polygames maliennes pour la plupart. Souvent dans un souci louable de décohabitation des épouses. Résultat, dès qu’ils savent marcher, des fratries nombreuses sont laissées à elles-mêmes, dans les squares ou en bas des immeubles. Contrairement à la situation en Afrique ou n’importe qui peut interpeler et engueuler des enfants turbulents, ici toute intervention venue d’en dehors de la famille est rejetée brutalement comme une attitude raciste.
Déjà à 10-12 ans il y a des bandes qui rackettent d’autres gamins (généralement les Arabes se faisant racketter par les Africains, d’ailleurs, en supériorité numérique, car les fratries arabes se rapprochent davantage de la moyenne française) avec interdiction faite aux gardiens (pourtant des mecs jeunes et balaises) d’intervenir. Ils doivent s’enfermer dans leurs guérites et appeler la police. Car, si on corrige les petits, ce sont les « grands » qui déboulent.
Cette composition se retrouve forcément au collège puis dans les lycées techniques. Evidemment, la plupart des enfants et des familles sont loin de participer à ce climat (je connais des mères seules élevant six mômes qui sont la politesse incarnée, travaillent dur, font de bonnes études) mais quand on laisse des gosses à eux-mêmes, et quand l’institution éducative est incapable de les encadrer (même le collège Duhamel de la rue des Volontaires, en plein XVe, est un véritable souk à la sortie des cours, avec attroupements, hurlements, échanges d’injures et bagarres, sans que le moindre surveillant n’intervienne) pas surprenant qu’ils se retrouvent en bandes violentes.
Un de mes copains et sparring-partners préférés, proviseur d’un lycée technique à Malakoff, allure à la Bruce Willis, m’a dit : « comment peut-on impressionner avec des sanctions scolaires quand, entre eux, pour une dette non payée, on peut se faire crever un oeil ». Lui parvenait à faire régner l’ordre, car en échange de la discipline les gamins savaient qu’ils pouvaient compter sur lui en cas de problème.

Alors oui, il y a l’air du temps, de consumérisme, de satisfaction des pulsions immédiate, d’une sous-culture importée des ghettos U.S., de dénigrement systématique de l’autorité, où l’on voit des gosses de six ans tenir tête à leurs parents leur disant « si tu me tapes, tu vas en prison », mais il y a aussi l’importation massive et irresponsable d’une population allogène, dont le mode de vie, ne serait-ce que la taille des familles, n’est plus gérable (effectivement, il y a cent ans, mon arrière- g.mère, veuve d’imprimeur, vivait avec sept enfants dans un 55m2 de la rue Didot, et il n’y avait pas de problème, tous ont fait de bonnes études ou de bons mariages - et sans un centime d’allocs).


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