Ce qu’il y a de bien avec M. Santi, c’est qu’il est relativement fiable, il suffit de prendre le contre-pied de ses assertions pour avoir une image de la réalité. Un peu comme un A. Minc, mais qui aurait moins bien « réussi ».
Souvenez-vous de ses prédictions catastrophiques d’il y a environ 2 ans à propos de l’économie de la Suisse. Ce pays allait pratiquement s’effondrer à cours terme sous la masse des problèmes qui allaient lui tomber dessus (amis lecteurs, vous pouvez retrouver ces « prédictions » en utilisant la fonction recherche, c’est ennuyeur, Santi, internet a de la mémoire).
Or, que constate-t-on ? La Suisse, deux ans après les sombre prédictions de Santi, a une économie prospère qui se permet d’afficher un taux de croissance de 3,4 % en variation annuelle, spécialement en matière de biens d’équipement (donc, strictement rien à voir avec les banques qui ne représentent que le 10 % de l’économie helvétique) ; malgré un franc qui s’est évalué de plus de 15 % en quelques mois par rapport au dollar et à l’euro, les exportations se portent bien ; les comptes publics (tant fédéraux que cantonaux) affichent des bonis pratiquement partout (une des rares exceptions du monde entier en ce moment) ; etc.
Alors, en conclusion, M. Santi, tout à fait crédible, à condition de prendre le contraire de ce qu’il affirme !