« Mais cela fait peut-être partie d’une stratégie de l’internationale capitaliste : Mettre un candidat de droite sur une liste de gauche, pour empêcher le peuple de gauche de s’exprimer. » (Antoine Veermersch)
On peut le dire comme ça en effet, mais il faudrait définir ce que sont la droite et la gauche.
Je crois que l’internationale capitaliste comme vous dites (admettons), n’a que faire de ces notions de droiyte et gauche : j’ai toujours en tête ces paroles de Tixier Vignancourt qui se demandait publiquement ce que François Mitterrand, l’« un des leurs » disait-il, était allé faire dans un parti de gauiche. En ce temps-là, droite et gauche avaient encore un sens.
Ceux qui mènent les affaires du monde ont toujours une longueur d’avance, par définition. Et il est évident qu’ils occupent les places stratégiques, à tous les niveaux : à eux les réseaux, à nous les communautés. Il est plus facile d’opposer les communautés qui sont congénitalement aussi matérialisées qu’ennemies que les réseaux, lesquels sont, au contraire et par nature, aussi invisibles que coopérants contre l’ennemi de classe commun, le peuple.