Un titre bien ambitieux pour un si modeste ouvrage.
Soral n’est pas un penseur, sa vision politique et historique est étriquée , toujours obsédée par de vieilles lunes d’extrême-droite.
C’est un écrivain à la limite, il a le sens des titres.
Dire que l’histoire du monde se réduit depuis 1789 ( comme si la France était le centre de monde !!!) au pouvoir des banques est bien hasardeux.
Ecrire cela juste après la crise de 2008 relève de l’opportunisme le plus grossier. Si la crise avait été causée par les pays producteurs de pétrole, il nous aurait expliqué que l’histoire du monde se réduit au pouvoir des compagnies pétrolières depuis la fin du XIXème siècle...
Un lecteur de l’ouvrage affirme que Soral navigue entre Proudhon ( le père de l’anarchisme) et Maurras ( le père de l’Action Française, le mouvement catholique réactionnaire de l’entre-deux-guerre). ce mariage entre la carpe et le lapin peut à la limite séduire un supporter du PSG comme l’est l’auteur de cet article béat d’admiration.
Les lecteurs soucieux d’exactitude et de sérieux passeront leur chemin.