Le gouvernement japonais, comme le notre, est prisonnier de sa logique néolibérale. Alors que Tepco devrait être expropriée de sa centrale pour que celle-ci soit placée sur une autorité de contrôle (et de sauvetage) nationale ou internationale, Naoto Kan s’en tient à la doxa ultra-capitaliste des cinglés de la bourse. Aveuglément il protège le principe de propriété privée - d’un groupe industriel défaillant, incompétent et cynique - au détriment de l’intérêt collectif. Jusqu’à l’absurde, jusqu’à la mort de son peuple.
C’est ça aussi le néolibéralisme. Et il se passe la même chose à Bruxelles, Paris et Londres.