C’est malhonnête TALLEYRAT. La chance des collèges et lycées, et parfois des cantines, c’est le self. Voici ce que j’ai pratiqué : Quand il y avait du porc, ou un plat au porc , automatiquement il y avait dans les entrées du poisson, un oeuf accompagné de crudités., un manche de poulet avec un peu de riz ! Le menu affichait le contenu du plat principal. Un convive qui ne voulait pas de ce plat, musulman ou pas, avait droit à deux entrées, ce qui pouvait être deux fois la même. ça fontionnait à merveille, tout le monde était content, les enfants déjeunaient côte à côte sans s’occuper de la chapelle du voisin.
A LYON, peut être deux ans avec les intervensions de Tarik RAMADAN, des musulmans nombreux ont refusé ce système de choix. Ils exigeaient l’absence de porc pour tous, ils insultaient ceux qui en mangeaient. Au lieu de les exclure définitivement du restaurant scolaire, ce qui est parfaitement permis sans conseil de discipline, on s’est installé dans des palabres, et on a fait des repas sans porc et même sans viande. Révolte cette fois des familles qui souhaitaient la liberté de manger de la viande (de porc éventuellement).
Les dialogues n’ont pas toujours échoué. Ce cléricalisme affiché musulman a cependant provoqué de l’anticléricalisme, ce qui est automatique. Il y a eu comme un affichage concerté d’exigences nouvelles, on a vu apparaître le voile, puis la burka. Chacun connait la suite, maintenant le mal est fait.
Halal ou cascher, musulmans et juifs ont continué d’exiger une taxe religieuse sur ces produits, alors que personne d’autre ne demande une taxe « philosohique »sur ce qui sera vendu dans les cantines. Il n’est pas question de canaliser des fonds pour une religion quelle qu’elle soit. Donc, là ce sont les acheteurs qui n’ont pas « marché ». Il était facile avec l’informatique de neutraliser une taxe pour une liste prévue de clients.
Voilà les échecs lyonnais pour ce que j’en connais.