Ce saisir de cette histoire aussi rocambolesque que scabreuse, afin de stigmatiser une fois de plus Marine Le Pen, en usant et abusant d’une analyse sémantique douteuse, voulant démonter toutes les précautions de langage nécessaires utilisées par Marine, afin de leur faire dire le contraire, et déterminer ainsi par de multiples grands écarts jouant sur les mots, que Marine Le Pen ment, est d’une mauvaise foi et d’une médiocrité intellectuelle sans nom, et l’ on peut considérer que c’est en fait l’auteur de cet article qui est le menteur.

Marine Le Pen en effet, n’a jamais jugé sur le fond, et ni de près ni de loin tiré des conclusions définitives péremptoires, ainsi ses déclarations ont été celle parmi les plus modérées, les plus mesurées, d’autant plus qu’elle ne s’est jamais servi de cette histoire pour salir d’avantage DSK avec des attaques personnelles en le traitant comme le plus vulgaire des gougeas, mais plutôt en spécifiant une dérive peut-être pathologique du comportement.

Bien au contraire, Marine Le Pen à travers cela, dénonce plutôt ce qui est aujourd’hui une évidence, c’est à dire tout un système politico-médiatique qui représente une sorte d’élite se croyant au dessus de tout, vivant dans un vase clôt, et qui fait bloc en se protégeant vis à vis de l’opinion populaire et démocratique de ses différentes frasques, et comme on peut le constater dès lors que quelqu’un est pris les doigts dans la confiture, rivalisent de touts les euphémismes avec un relativisme douteux et mal sain.

C’est d’autant plus sordide, lorsque l’on sait que ce sont exactement les mêmes, politiciens et journalistes, qui nous donnent des leçons de morale, tellement ils se sentent d’une blancheur immaculée, lorsqu’ils s’agit de défendre et de s’accaparer du thème de la condition féminine, et demander la pénalisation du moindre comportement moralement douteux sans toute fois aller dans les actes les plus graves, et cela dès qu’il s’agit de la populace.

Même Jean François Khan dans un moment d’égarement, s’est vu lâcher ce lapsus honteux de « troussage domestique » dont il a lui-même reconnu que c’était une connerie, mais qui néanmoins est révélateur d’une forme de conditionnement mental dès qu’il s’agit des élites, et dont même JFK lui même par un réflexe conditionné inconscient s’est lui-même fait piéger.

Le comportement de DSK outrageusement libidineux à l’extrême, est bien entendu très largement connu, de même qu’on peut également considérer que pour beaucoup de ses libertés qu’il s’accorde avec excès, sont en rapport avec la toute puissance dont il s’estime, c’est dire ni plus ni moins que l’abus d’ascendant et de pouvoir.