La thèse du complot ne résiste pas longtemps à un examen approfondi. Délirons tout de même un peu et plongeons donc dans cette hypothèse conspirationniste (Oh ! le vilain mot).
Les éventuels commanditaires d’un scandale sexuel contre DSK auraient certainement choisi un profil plus « clean » que celui de Nafissatou Diallo. Une immigré en situation « irrégulièrement » régulière, liée à des activités criminelles et probablement mariée à un dealer de drogue : du choux gras voire une aubaine pour les avocats de défense.
Par ailleurs, le mandat de DSK à la tête du FMI aurait de toute façon pris fin dès l’annonce de sa candidature à la présidence française à l’été/automne 2011. Obama aurait donc très bien pu patienter. Par ailleurs, je doute fort que la Maison Blanche prenne ses décisions sur la seule base de la présence d’un DSK à x ou y sommet.
Les médias français décrivent trop souvent DSK comme une « héros bienveillant et marginal » (plus que ses prédécesseurs). Ce qui est complètement faux. Le FMI suit à la lettre les directives écrites par la Banque Mondiale (= monopole américain), DSK leur a juste modifié leur cosmétique et avait l’unique mérite, en tant qu’européen, de mieux connaître le dossier grec en particulier, et celui européen en général, qu’un directeur issu d’un autre continent.
Ne nous leurrons pas : les institutions financières a fortiori internationales font très rarement dans le sentimental. Pour autant, il ne leur est guère interdit de jouer de temps à autre au « bon samaritain »...