Comme à son habitude, Elisabeth Badinter fait preuve de sagesse et d’honneteté intellectuelle, qualités qui, à la lecture de certains commentaires se perdent de plus en plus. Comment peut-on en effet réfuter une tel discours empreint de bon sens ?
La culture actuelle de l’émotion (véritable machine à décerveler), au détriment de l’analyse et de la réflexion, semble faire des ravages et les rangs des apprentis procureurs grossissent de façon inquiétante.
« Dans ce genre d’affaires, les fausses accusations reposent sur l’émotion...plus c’est gros, plus ça passe » Effectivement et pas seulement dans ce genre d’affaires ! Et combien de « vies démolies », combien d’erreurs judiciaires auraient pu etre évitées si les diverses institutions avaient correctement fonctionné ?
à Personne : Vous écrivez « Je me suis retrouvé face à des cas similaires. Ce sont des situations atroces. Au-delà d’une femme ( ou d’un homme), c’est un etre humain brisé que vous avez face à vous ». Effectivement ! N’oublions jamais qu’il existe également des femmes victimes de manipulations ! Combien de « Florence Cassez » dans nos prétendues « démocraties » ?