Tout d’abord, il faut féliciter l’équipe d’AV pour sa réactivité à l’événement.
Et Ariane, bien sûr, pour son article si prompt.
Ceci dit, cet article mérite mieux que le premier commentaire que je fais ici et qui concerne cceci : ’« Mais comment était-elle cette île ? Et le tireur ? C’était un homme à quatre bras et à quatre jambes ? Il n’y avait pas un parpaing à lui lancer, un tronc à lui fracasser sur le crâne ? »
Je crois que dans ce cas là, chacun a cherché à sauver sa peau. Un exemple de ce que, en situation de grand péril, c’est la rêgle du « sauve qui peut » qui agit les êtres : la peur.
A l’opposée, en période d’abondance, c’est la loi du « chacun pour soi » : l’instinct prédateur à l’oeuvre.
Entre les deux, il y a des embellies solidaires. C’est pourquoi, le capitalisme de catastrophe est un non-système qui s’auto-alimente par le fait qu’il interdit la solidarité et en revanche, induit à chaque extrémité des inégalités qu’il génère, un comportement rédhibitoirement individualiste.