Article intéressant, mais :
Cet argent qu’on leur prête vient naturellement de ceux qui ont plus d’argent que de besoins à satisfaire. Les « Gagnants » du jeu… Comment convaincre les Gagnants de prêter leur argent ? En leur offrant un intérêt ; en leur disant qu’on leur donnera plus dans un an ou dans dix ans. Le Gagnant inscrit sa créance dans ses livres et il est heureux : il a gagné plus !
L’argent prêté par les banques n’est pas pris sur l’épargne. Quand vous allez à la banque retirer de l’argent, on ne vous dis jamais ’désolé, on a prêté votre argent à quelqu’un d’autre’. La dette est avant tout une privatisation de la création monétaire. Une sorte de droit féodale laissé à quelques grandes familles de lever une taxe à chaque fois qu’un Euro est créé.
D’ailleurs, vous-même le concédez :
Du papier qui atteste la propriété d’une richesse fantôme et qui concède le POUVOIR, mais seulement si on maintient la foi du charbonnier qu’ont les débiteurs en ce que disent les médias et la crainte révérentielle envers les riches qui subsiste, d’une époque préindustrielle où il y avait pénurie plutôt qu’abondance.
Il s’agit d’un rapport de force : cela s’appelle la lutte des classes. Ce qui en jeux, c’est en effet le pouvoir de certains.
On peut faire les calculs exacts sur Internet, mais on n’en est pas à un milliard près. Si on réclame de chacun 25% de ses actifs, on peut rembourser intégralement la dette. Et ce n’est pas une coïncidence si ceux qui rembourseront seront largement les même que ceux qu’on remboursera.
Cela consiste précisément à confisquer le pouvoir à cette même classe. Croyez-vous qu’ils accepterons gentiment sans rien dire qu’on leur confisque leur pouvoir ? C’est une plaisanterie....
Et ils jouiront tous d’une paix sociale qui, autrement, risquerait de devenir une illusion.[...]Tout se fera en douceur, car la dette est une série d’échéances à rencontrer.
Vous même vous vous contredisez : Vous savez parfaitement bien que la bourgeoisie n’accepteras de céder son pouvoir (d’effacer la soit-disante dette ) tant que la paix sociale n’est pas mis en jeu : c’est à dire tant que le contexte n’est pas révolutionnaire.
Bref, comme vous le sous-entendez vous-même, pour appliquer votre solution, pour faire payer la dette aux créanciers ; tout ne se fera pas en douceur, mais tout se fera au contraire dans un contexte révolutionnaire.