En tant qu’homme, j’ai tendance à laisser la femme prendre les devants, après avoir tout fait pour m’en aprocher, et lui faire comprendre qu’elle m’intéresse. Mais passer à l’acte comme un geste de conquête, j’ai jamais réussi. Je préfère laisser monter la pression de son côté ! C’est tellement plus rigolo. Et pis au moins je suis sûr que si je ne lui plais pas vraiment, rien ne se passe. Certaines m’ont traîté de pédé à cause de ça (celles qui attendaient le chimpanzé en rut, une seule en fait, j’étais très jeune).
Je tiens tout de suite à préciser que cela n’exclue en rien des rapports sexuels passionés, dans lesquels on ressentira beaucoup de puissance, mais cette dernière ne viendra PAS DU FAIT D’IMPOSER UNE CHOSE QUI N’EST PAS DESIREE.
Et puis, de cette façon, je suis certain de ne pas prendre la place ’psychologique’ du violeur, si tant est qu’il y en ait eu dans sa vie auparavant.
Il faut ici que je rajoute qu’une femme violée, même si l’on utilise cette méthode, finira de toute façon par identifier son conjoint au violeur un jour ou l’autre, si elle ne fait pas le chemin jusqu’au bout, de porter plainte et considérer l’ampleur des dégâts. C’est mon avis, et c’est du vécu.
C’est une méthode de base, qui correspond à l’idée que l’on se fait d’un courtisan,
Fallait que je le dise, quand j’observe ces imbéciles (moins que des animaux donc) cherchant à massacrer tout ce qu’ils trouvent. Qu’il s’agisse d’enfants ou de femmes.
Tout empire s’écroule un jour, comment pourrions nous donner des leçons au monde si nous ne prenons pas soin de nos femmes (et de nos enfants, et de nos animaux). En continuant de la sorte, nous mijotons dans notre orgueil qui fait des bulles, et nous mettons de l’huile sur le feu de ceux qui ne rêvent que de notre destruction.
DEBOUT, AU TRAVAIL LES ’HOMMES’