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Bertrand de Kermel

56 ans, marié, 4 enfants. Juriste de formation, je suis actuellement directeur d’une fédération professionnelle du secteur de la coopération agricole. Je suis également président du Comité Pauvreté et Politique, association créée en 1994 par Jacques Froget, dont le slogan est "pour une politique juste et efficace, mise délibérément au service de l’Homme, à commencer par le plus démuni".
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Tableau de bord

  • Premier article le 19/11/2005
  • Modérateur depuis le 07/10/2016
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Ses articles classés par : ordre chronologique







Derniers commentaires



  • Bertrand de Kermel 7 octobre 2016 22:34

    @Spartacus

    Vous savez, cette séparation visant à classer les andouilles (qui ne sont pas béats devant toutes les anomalies de la mondialisation) et les intelligents qui, eux sont modernes, vivent avec leur temps, ne sont pas des nostalgiques du passé et bla bla bla et bla bla bla  (mais qui, en réalité, avalent tout, sans le plus petit soupçon d’esprit critique), n’est pas vraiment pertinente.

    Cela évite de répondre rationnellement. Il suffit d’écrire que l’autre est un imbécile,et le tour est joué. Supprimez tous les anathèmes et la démonstration devient peau de chagrin.

    Au fait, outre les questions que je vous ai posées, avez-vous lu la chronique de Klaus Schwab, le Président fondateur du Forum économique Mondial de Davos, que je me suis permis de vous inviter à  lire ? A vous écouter, ce type est un crétin frileux qui a peur des changements. Perso, je ne suis pas vraiment de cet avis.  http://www.lesechos.fr/20/01/2014/LesEchos/21608-044-ECH_votre-mission-sera-de-reorganiser-le-monde.htm

    Par ailleurs, ce n’est pas à Paris que l’on compte le plus de lobbyistes, c’est à Washington. La deuxième ville est Bruxelles.

    Enfin, je ne confonds pas dumping fiscal et concurrence fiscale. Mais quand Apple paye 0,3% d’IS, nous sommes devant du dumping quoique vous affirmiez gratuitement.

    Bon, j’arrête là.

    Bonne nuit !

    Bertrand de Kermel



  • Bertrand de Kermel 7 octobre 2016 17:51

    @Hervé Hum

    Sur le dumping, vous me laissez sans voix.  Non, le dumping n’est pas normal dans une économie capitaliste. C’est aussi l’opinion des américains. L’Anti-dumping Act (Loi antidumping) remonte à 1916.

    Plus globalement, ma réponse se trouve là : https://www.wto.org/french/tratop_f/adp_f/adp_info_f.htm

    Actuellement c’est la seule règle que l’on puisse mettre en œuvre.

    Sur l’impossibilité de disserter sur le capitalisme, je crois que Lénine disait la même chose en URSS. Et puis un jour…toutes les conditions économiques et sociales étant réunies, un dénommé Gorbatchev .. vous savez la suite.

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  • Bertrand de Kermel 7 octobre 2016 15:59

    @ddacoudre

    Bonjour.

    Comme vous, je pense que les échanges commerciaux ont toujours apporté la prospérité. Néanmoins, le système d’aujourd’hui est totalement déséquilibré.

    Puis-je me permettre vous renvoyer à la réponse ci-dessus que je viens d’adresser à Spartacus ? L’article que je lui suggère de lire est signé de …. Klaus Schwab, le Président Fondateur du Forum Economique Mondial de Davos. Il dresse un bilan très négatif de la mondialisation qu’il qualifie d’échec collectif. Chose inouïe, il va jusqu’à écrire : « au fond le message des militants anti mondialisation du siècle dernier était juste » !

    Je laisse à Spartacus le soin de le traiter de Nord Coréen

    A Davos (que j’ai interrogé) on refuse de proposer de solutions, au motif qu’ils sont une simple plate-forme de réflexion. Du côté politique tout le monde s’en fout (Pas un  candidat à la primaire n’aborde ce sujet).

    Pour moi, le fait que Schwab ait fait référence aux militants anti mondialisation (dont le slogan était : « le monde n’est pas une marchandise ») montre qu’il faut aller chercher la réponse dans le développement durable, c’est à dire dans la mise à égalité du droit commercial, du droit social et du droit environnemental.

    C’est également la position défendue par Ban-ki-moon en 2011 à Beyrouth, par Sarkozy trois fois sur la scène internationale, par le Parlement européen dans sa résolution du 8 juillet 2015, par Matthias Fekl, secrétaire d’Etat au commerce extérieur de la France,  dans son rapport de décembre 2015. Vous pouvez voir tout cela sur : http://media.wix.com/ugd/146df5_fc37841e79c544e78fd23033ac860f52.pdf



  • Bertrand de Kermel 7 octobre 2016 15:03

    @Spartacus

    On va dire que vous avez raison sur tout, …. à condition que vous répondiez de manière rationnelle et argumentée à ce qui suit :

    Première question : oui ou on les normes sociales et environnementales sont-elles contraignantes dans les pays développés ?

    Deuxième question : si oui, pourquoi ?

    Troisième question : pourquoi les américains ont-ils fait la bêtise (à vos yeux) de rendre les normes sociales et environnementales contraignantes dans le TTP et dans l’accord Etats Unis / Corée du Nord (KORUS) de 2012 ?

    Quatrième question : quelles mesures faut-il prendre pour stopper les dumpings sociaux, fiscaux et environnementaux dans la mondialisation, car ces dumpings faussent la concurrence ?

    Dernière question mais ouverte cette fois-ci : que pensez-vous de l’article ci-après ? (il est court et limpide). http://www.lesechos.fr/20/01/2014/LesEchos/21608-044-ECH_votre-mission-sera-de-reorganiser-le-monde.htm

     



  • Bertrand de Kermel 3 août 2016 08:50

    A propos de la fameuse Cour d’arbitrage 

    Quelle est la procédure pénale applicable en cas de corruption d’un juge de la future Cour de Justice ?

     Ce sujet ne peut pas être bâclé avec un simple guide de bonnes pratiques, comme s’en vante la Commission au sujet du CETA, parce qu’il s’agit de « standards internationaux ».

     Si les américains (ou les Canadiens) et les européens refusent d’appliquer des règles très strictes dans le domaine de la corruption pour les juges de la Cour de justice à créer, il faudra qu’ils s’en expliquent de manière convaincante devant les peuples, car cela ne posera absolument aucun problème à des juges honnêtes.

     Ces fameux standards internationaux ont été mis au point dans les années 60, puis revus et modifiés à la marge. Depuis, la corruption planétaire a augmenté de manière exponentielle, si bien que les standards internationaux présentent aujourd’hui d’énormes failles. Les ALE (accords de libre échange) signés par l’UE doivent les corriger. C’est la mission des élus, charge à eux de créer préalablement une commission d’enquête pour y voir très clair sur ce sujet.

     En matière de corruption, les règles doivent être dissuasives. Elles doivent strictes, les sanctions très sévères, et surtout être les mêmes ou comparables pour tous les magistrats, nationaux ou internationaux, notamment les procédures d’enquête.

     Rappelons-nous l’affaire Tapie. Si un juge n’avait pas pu investiguer de façon approfondie suite à des soupçons, nul n’aurait été au courant de la corruption qui a eu lieu.

     Or, les litiges que devra traiter la Cour de Justice porteront sur des sommes de plusieurs centaines de millions d’euros payés par les contribuables nationaux. Le minimum est de leur fournir des garanties sur la probité des juges. Qui peut le faire, sinon les élus ?

     Un simple guide de bonnes pratiques, comme celui prévu pour le CETA, est une « machine à inciter à la corruption », puisque la seule sanction prévue est le changement de juge. Rien de plus. Ce n’est pas du tout dissuasif.


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