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NonPossumus

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  • Premier article le 04/08/2011
  • Modérateur depuis le 03/04/2012
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Derniers commentaires



  • NonPossumus NonPossumus 22 août 2012 11:00

    « Je suis au contraire convaincu qu’ils sont dans une logique de sécession territoriale »
    Voile une belle prise de conscience. Nous sommes face à une logique voulue par l’’Empire« et l’Europe vassale qui conduit à la balkanisation de l’Europe. L’avenir c’est le Kosovo ou la Bosnie ! Pour le moment nous en sommes au stade de la peau de léopard. Les chose sérieuse commenceront dans quelques années ou décennies quand le »printemps arabe" aura atteint son objectif de reconstruire une grande puissance arabo-musulmane.



  • NonPossumus NonPossumus 22 août 2011 00:05

    Je suis, comme vous, sans cesse agressé par le pitoyable langage de nos contemporains, qui n’est plus du français mais une sorte pidgin de franço-globich (1). Ayant reçu l’instruction qui était dispensée dans les lycées de l’ancien temps, je maîtrise correctement ma langue, comme la plupart des personnes de ma génération. Ce n’est pas une question de classe sociale, les gens les plus simples mettaient un point d’honneur à ce qu’eux-mêmes et leurs enfants fussent raisonnablement maîtres de leur orthographe et de leur grammaire et l’on jugeait quelqu’un, dans tous les milieux, d’abord à la façon dont il s’exprimait. L’école et le lycée développés par la Troisième République n’étaient que la continuation du lycée napoléonien — une caserne, il faut l’avouer— mais qui justement formait des “soldats” quant à la langue (et au reste). Je suis frappé par le fait que le rapport au langage établi par l’enseignement était un rapport conscient construit sur la connaissance et l’assimilation des règles comme sur la fréquentation des auteurs classiques.
    Ce n’est plus du tout le cas depuis deux ou trois générations, le rapport est totalement inconscient, on est passé d’un usage civilisé à un usage primitif de la langue. Mais le plus grave n’est pas dans la dégradation esthétique, (il n’y a pas que la syntaxe et le lexique qui soient atteints, il faudrait évoquer aussi l’altération de la prononciation et de l’intonation justes) mais dans le fait que la langue étant le support de la pensée, l’être social est dépossédé de la pensé dés lors qu’il est dépossédé de sa langue : le soldat dont je parlais n’a plus d’arme pour se défendre. Comme il est aisé alors de façonner, au moyen de la langue, la pensée des masses en voie d’analphabétisme !

    (1) Un pidgin est une langue extrêmement simple, au vocabulaire assez restreint et à la grammaire rudimentaire, qui se crée spontanément pour faciliter la communication entre individus ou peuples ayant des langues différentes.
    Le “globish” (mot-valise combinant global et English) est une version simplifiée de l’anglais n’utilisant que les mots et les expressions les plus communs de cette langue. C’est le jargon utilisé par des locuteurs de diverses autres langues quand ils veulent communiquer en anglais.



  • NonPossumus NonPossumus 20 août 2011 18:51

    Justement, peut être que lorsqu’on est un « papa » ( dans un truc à papa) c’est qu’on a cessé d’être un « père » ! Au moment de l’indépendance de l’Algérie on parlait de l’Algérie de papa, pour signifier la fin du paternalisme colonial.



  • NonPossumus NonPossumus 20 août 2011 18:44

    Dans notre civilisation, le nom de famille était, jusqu’à il y a peu, essentiellement le nom du père.
    La perte de cette marque symbolique a des conséquences dramatiques dans l’ordre des sociétés occidentales. « Anthony Wilden[1], […] rappelle que le Nom du Père est aussi, et en même temps, le Non du Père , soit, ce qui ordonne et interdit, simultanément. Il est bien démontré que, dans les sociétés patriarcales et patrilinéaires, le père est chargé de la détention et transmission du pouvoir, du savoir ainsi que du statut du sujet. Par contre, dans les sociétés matriarcales dites primitives, cette fonction paternelle sera assurée par le frère de la mère de l’enfant. A la suite de S. Freud, l’école lacanienne de psychanalyse, mais aussi l’anthropologie (C. Levy Strauss), ont étudié cette question
    On mesure les bouleversement de société que révèle de simple faits de langage comme celui que vous relevez. Il n’y a pas qu’en matière d’art que le primitivisme (1) envahit l’espace social.
    (1) Colin Rhodes : Le primitivisme et l’art moderne.



  • NonPossumus NonPossumus 13 août 2011 11:24

    Le « déclinisme » n’est pas une idéologie : le déclin de l’Europe est une réalité mesurable et objective : disparition de l’appareil industriel, effondrement démographique, effondrement du niveau scolaire,
    disparition progressive des états et de leur missions régaliennes (sécurité, protection sociale, santé), disparition progressive de la vie démocratique au profit de la bureaucratie « hors sol » de Bruxelle et de la gouvernance mondiale (OMC, FMI, Commission Européenne) des minorités agissante et de la finance. L’onirisme de la pensée unique ne peut pas faire autre chose que de nier la réalité. Pendant ce temps la Chine place méthodiquement ses pions comme au jeu de Go.
    Comme l’a écrit Pierre Manent : « Je suis très surpris de la léthargie des Européens qui semblent consentir à leur propre disparition. Pis : ils interprètent cette disparition comme la preuve de leur supériorité morale. »
    « la dénationalisation des nations européennes sous la férule d’une idéologie intolérante qui nous interdit de reconnaître ce que nous fûmes et de défendre ce que nous sommes encore... La religion du semblable, de la contagion démocratique et de l’unification de l’humanité, est propre et exclusive à l’Europe. Nous sommes les seuls à croire de toute notre âme à la mondialisation. Nous sommes les seuls à vouloir disparaître... »

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