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Accueil du site > Tribune Libre > 2012 l’année du choix de la dictature

2012 l’année du choix de la dictature

2012 cela promet de royales empoignades sur la sécurité, déjà certains marquent leur territoire.

Rien de bien nouveau d’y retrouver ceux qui travaillent sur la peur des français qu’il s’agisse du FN ou de l’UMP, et j’ai bien peur que dans l’escalade du verbe et de la joute verbale le PS n’y soit entrainé.

La nouveauté dans notre pays est que sous l’effet d’une augmentation des crimes et délits, je rappelle quelques chiffres :

 Les crimes et délit sont passés de 1.136 millions en 1970 à 3.579 millions en 1985 soit une évolution de 310%. Ensuite le nombre se stabilise autour de 3.600 millions, avec un pic en 2000, à 3.772millions, et une inflexion en1990 à 3.494 millions.

Maintenant regardons l’évolution du chômage.

Le nombre de chômeurs, 502 milliers en 1970 à 2.500 millions, soit une évolution de 100.4%. Ensuite leur nombre oscille autour de 2.600 millions plus ou moins avec deux pics à 3.000 millions en 1993 et 2004, et deux inflexions en 2001, 2.110 millions et 2008, 2.200 millions. 

Il saute au regard sans être un grand analyste la corrélation qu’il y a entre les deux.

S’il n’est pas anormal que ce soit un sujet de préoccupation pour les gouvernants, l’on ne peut pas dire que son traitement fut empreint de sagesse et de clarté.

Bien au contraire ce fut le sujet d’une escalade de mesures liberticides qui ne se justifient pas à la vue des chiffres, mais qui correspondent à un sentiment d’insécurité amplifié par deux phénomènes, le traitement médiatique et la perception des actes d’incivilités propre à la couleur ou l’identité marquée de leur auteurs.

De ce phénomène en a surgi un amalgame dû au 11 septembre 2001, qui fut un accélérateur, du genre, Ben Laden est un terroriste barbu et musulman, tous les barbus et les musulmans sont des terroristes. De cet excès il en est ressorti une crispation qui a enlevé toute sérénité au traitement social et judiciaire des comportements asociaux, car c’est comme cela qu’il faut les appeler, car ce que nous condamnons aujourd’hui demain ne peuvent plus l’être, tel l’IVG qui n’est plus punissable.

Si ces comportement asociaux donnent lieu à ce que nous appelons des organisations mafieuses ou criminelles structurées pour assurer leur pérennité, elles représentent une permanence dans toute société, qui en se réglementant, construit des interdits qui seront inévitablement transgressés, volontairement ou non à tort ou à raison. Déterminant des seuils qui vont de l’incivilité, à la délinquance et au crime.

Jusqu’aux années 2000 n’était pas apparue une notion qui a fait son chemin grâce à la peur, qui est la dangerosité. Difficile dans notre droit de séparer la dangerosité du fait, mais petit à petit par une action concerté des pouvoirs publics, et de la presse volontaire ou non, notre vie c’est vu rythmé par le fait divers.

Produit d’une réalité socio économique, comme l’indique la comparaison de l’évolution des crimes et délits et du chômage, qui en se répétant quotidiennement constitue une véritable manipulation et un conditionnement collectif de la population, et a assis la notion de dangerosité

Dire ceci ne signifie pas vouloir laisser les actes asociaux se pérenniser, mais observer que cette pratique vise au traitement émotionnel de ces actes qui ne sont plus de nature à offrir l’équité nécessaire à l’application du droit et à l’acceptation des punitions, et engendre des rancœurs et des désirs de vengeance.

Alors nous nous définissons des ennemies de l’intérieur, nous ne cherchons plus une justice mais leur élimination, et compte tenu de la composition sociologique de notre pays se développe la recherche de boucs émissaires représentant la dangerosité dont il faut s’absoudre.

Ainsi notre droit a évolué en faisant entrer la notion de dangerosité détaché du fait. Il y a là un délire incommensurable. La vie sur notre planète est une chaîne de prédation et quand nous naissons nous naissons avec cette capacité d’aller prendre ce dont l’on a besoin pour vivre, c’est seulement notre éducation qui fait de nous un être qui refoule ses pulsions pour développer la sociabilité, et construit le citoyen honnête.

Naturellement suivant les conditions dans lesquelles il vit et comment il s’insère au groupe par l’activité sociale qui offre une indépendance économique, et utilise ses pulsions pour le bien être de la collectivité, ses atavismes ne ressurgiront pas plus que ce que l’on peut attendre d’une perfection qui n’existe pas.

Nous pouvons donc comprendre que soumettre en permanence les citoyens à une pression médiatique par stratégie politique posera à cour terme de graves problèmes puisque la perception dépasse la réalité.

Alors se posent deux approches du traitement des actes asociaux la prévention et la sanction, les deux ne peuvent être séparées, mais le plus important demeure de comprendre la source des actes asociaux faute de ne pouvoir les tarir.

Et là les approches divergent d’une manière générale, les politiques de « droite » ont tendance à pratiquer la politique de l’ennemie public et pratiquer l’élimination par la dissuasion en augmentant les peines. Nous sommes assuré de la réalité dissuasive de la peine, mais également qu’elle ne peut être une assurance d’efficacité, les chiffres que je donne le démontre. Sans faire appel à eux notre histoire démontre que ce n’est pas seulement l’organisation punitive qui fut la source de la diminution des crimes et délits, mais la capacité d’individuation pour s’incérer dans le groupe sans disparaître sous un communautarisme.

Or cette individuation est devenue individualisme et le ciment de liaison qu’est la république c’est vu supplanté par le besoin de consommation autour duquel s’organise notre vie et qui nous donne un but.

Nous ne pouvons donc être surpris de voir la délinquance croitre entre 1970 et 1985, car ce fut en ces années que c’est développé la société de consommation construite sur l’individualisme.

Les citoyens ne sont pas subitement devenus asociaux, et les immigrés que nous avions été chercher devenus fous, et tous ceux qui immigrent depuis, ne viennent pas pour commettre des crimes et délits, mais pour fuir la misère comme nous l’avons fait en son temps en immigrant aux Amériques.

Alors quid de tous ceux qui vous présentent tous ces humains qui tombent dans l’illégalité comme de dangereux ennemis dont il faut se défaire.

Si la réalité nous dit qu’il y en a plus de violence, le discours pour y apporter une solution est suicidaire.

Je m'en explique.

Nos impulsions sont présentes et ne sont pas toutes criminelles puisque ce sont elles qui définissent ce qui l’est ou non en motivant nos désirs définis comme convenables. Ainsi nos compulsions d’achatqui reposent sur le développement de l’individualisme privent ceux qui n’en auront pas les moyens d’y accéder, alors qu’en permanence pour nous assurer des emplois et les ressources qui vont avec, nous incistons sur la place sociale que donne la capacité de consommer, et corrélativement, elle développe des frustrations chez ceux qui ne le pourront pas.

Nous savons aussi que les frustrations sont fondatrices, mais aussi que tous n’y résistent pas, d’autant plus, s’ils ont reçu une éducation ou une absence d'éducation qui n’en font pas des individus soumis.

Nous savons que 70 à 80% des citoyens permettent par leur acceptation de la contrainte volontaire de stabiliser la société.

Mais nous savons aussi que la capacité de transgression en assure son évolution.

Aussi cette capacité de transgression nous la retrouvons sous deux aspects.

Celle organisée en droit d’opposition, les partis, les organisations syndicales, après qu’elles fussent criminalisés, et celles des francs tireurs qui se démerdent dans des organisations mafieuses, individuelles ou structurées comme le commerce de la drogue.

Nous pouvons donc comprendre qu’il nous sera impossible même avec les pires peines avec les pires supplices, qui souvenons-nous ont existé, d’empêcher la Nature, ou Dieu (par provocation) de générer des hommes ayant la capacité de transgression, puis qu’elle est une condition essentielle, dans tous les domaines, à l’évolution.

Ceci ne signifie pas qu’il faut laisser faire les actes qui nuisent à autrui, qui lui cause du tort ou le tue. Cela signifie qui ne faut pas croire que la pratique de l’élimination est Là solution, elle n’est qu’un moyen transitoire qui doit être suivit d’un traitement des sources qui l’ont engendré.

Or c’est seulement sur la pratique de l’élimination que se situe le pouvoir actuel en ayant accru les mesures prisent à partir de 2000, sans avoir fait reculer les actes asociaux développés depuis 1985.

Sauf en ayant fait essentiellement de la communication, tant pour ceux qui se ventent de l’avoir faite reculer, souvent d’une année sur l’autre de quelques milliers ou centaine de milliers sans que pour autant la population ne le perçoive, car la permanence de la litanie journalière des faits divers leur rappelle le contraire et développe un sentiment d’inefficacité des services de police et de la justice.

Que ceux qui le fustigent se recul sur l’accroissement des actes asociaux autour du même moyen par d’identiques pourcentages de variations. Dans les fait nous sommes installer dans une permanence d’actes asociaux que j’ai situé autour de 3600000 qui indiquent la conséquence de deux fractures une sociale une aggravation de la pauvreté, (pas de la misère, même si certains y sont), l’autre intellectuelle.

Naturellement les deux se cumulent et multiplie les effets.

L’immigration et ceux qui dégringolent dans l’échelle sociale par la perte de leurs emplois de manière durable se retrouvent rejetés dans les banlieues des villes dans les quelles s’assemblent déjà les derniers arrivant en quête de prendre une place libre qu’ils trouveront, pour peu, qu’ils ne soient pas trop exigeant, et se glissent dans tout les activités précaires qui ne les sortiront pas des ghettos où ils se trouvent. Nous avons vu ce problème se développer, tous entendu tous nos dirigeants dire s’y attaquer par des politiques d’investissements sans aucun résultat que le maintient du statu quo, qui ont donnés lieu comme pour les actes asociaux à des débats sur les variations de quelques pourcents.

Durant toute cette période dans ces ghettos des enfants sont nés et aujourd’hui ils sont les acteurs de nombreux actes asociaux qui vont des incivilités aux délits et aux crimes.

Naturellement dans ces millions d’actes asociaux nous y trouvons aussi ceux commis par des cols blancs. La litanie de ceux-ci ne fait que rarement la une s’ils ne touchent pas des hommes politiques, mais ils développent le sentiment d’être toujours blousé, et dans nos achats pour nous protéger nous avons élaboré une quantité incroyable de règlementations.

Politiquement ceci s’est traduit par une abondante suspicion permanente de connivences, de collusions d’intérêt entre des groupes et des hommes politiques minant la confiance nécessaire, nous l’avons vu avec le H1N1.

Le choix du pouvoir de construire son action politique sur l’efficacité de la lutte contre l’insécurité, leur a fait ressortir régulièrement une affaire émotionnelle et donner parfois à la loi le nom de la victime, ce choix a créé une focalisation dangereuse en ne permettant jamais un débat d’information sur le fond, si ce n’est régulièrement de ressortir au cours de certains débats des spécialistes toujours partisans de l’élimination, manière de rendre illégitimes ou angéliques toutes autres approches.

Pourtant toutes les analyses démontreraient l’échec de la méthode éliminatoire, voire même son danger dont l’eugénisme et les camps de la mort furent deux applications incidentes, et n’écarte pas qu’à notre tour nous y refaisions appel.

L’impact politique que nous pouvons mettre au crédit de ce pouvoir, c’est que le PS souvent enclin à une approche sociologique du traitement des méfaits, semble se rapprocher du principe de l’élimination pour ne pas à coup sûr être éliminé, sans combat, du jeu politique.

Ou peut-être la lucidité qu’ils n’arriveront pas eux aussi à faire reculer les crimes et délits car ils n’ont plus d’actions sur les conditions qui ont prévalu à leurs développements, un ne pas pouvoir faire reculer le chômage, deux ne pas pouvoir arrêter l’appel de l’immigration, trois ne pas pouvoir relacer la croissance.

Effectivement toutes les actions en ce domaine sont vouées à l’échec.

L’espérance que portait l’UE est parti en fumé, la capacité de production des pays du Bric détruit des emplois chez nous, et dans le même temps la population croit, avec elle la capacité de consommation des ces états, (mêmes si elle est heureusement limité), alors que la pauvreté et là la misère des états d’Afrique sont nos pourvoyeurs de l’immigration et font grossir le nombre de personnes qui se pressent à nos frontières. Il est illusoire de pouvoir arrêter ces phénomènes engendrant la compétition pour la rareté, qui fera donc exploser la recherche de solutions illégales, ou accroitre les états policiers, en risquant le glissement vers la dictature qui en découle toujours.

Souvent le Canada est donné en exemple de contrôle du flux migratoire, avec les mêmes frontières tout le monde en ferait autant, traverser la mer et l’océan sont deux choses différentes et c’est dans ce se genre de comparaison que nous pouvons mesurer la fracture intellectuelle qui sépare les citoyens en bonne partie par une information émotionnelle qui limite leur capacité à s’informer et disposer de discernement, non pour choisir forcément le candidat du parti opposé à leur conviction, mais pour ne pas élire dans leurs partis des hommes qui surfent sur la manipulation des informations.

Les conséquences de l’évolution de la situation économique et intellectuelle, que j’ai essayé de résumer par grand trait, à eu l’incidence de créer la troisième fracture celle des citoyens envers les politiques et les élites. Ce fut le constat des élections régionales.

Loin d’en retirer une leçon le gouvernement renforce sa ligne de conduite, et continue de développer le terrain se l’insécurité en chassant sur les terre du FN seul moyen de pouvoir se refaire réélire en reconduisant la situation qui a battu Jospin.

Nous n’aurons donc d’ici 2012 qu’un accroissement des débats et événements sécuritaires qui feront oublier les déconvenues sociales, car aucun parti n’a les moyens de l’imposer.

Biologiquement mous éliminons par une molécule les souvenirs qui s’ancrent le moins pour laisser la place à d’autres.

Les souvenirs s’ancrent par l’émotion ou la répétitivité, nous lisons cent fois un texte nous le saurons par cœur.

Donc cela fait des années que tous les jours la télé nous répètent que les faits divers sont synonymes d’insécurités, et de temps en temps nous avons un débat politique et une information importante, tous les jours nous avons la météo, le zodiaque.

Il ne faut donc pas être surpris de voir l’intérêt que nous portons à une chute de neige, nous rebondissons instantanément et suivons avec intérêt le conte que l’on nous élabore.

Par contre une intervention comme celle de Brice Hortefeux dernièrement n’a aucun rebondissement chez beaucoup de citoyens que celui correspondant à la récurrence d’information des faits divers.

C’est ainsi que ce qui est le plus grave, la remise en cause de l’indépendance de notre justice, passe inaperçu.

Essayer donc d’imaginer ce qu’il peu advenir d’un pays qui n’a plus confiance en ses élites, qui n’a plus confiance en ces hommes politiques qui n’a plus confiance en sa justice.

Je ne vais pas définir des responsabilités, nous sommes tous des acteurs de cette dérive, par le maintient d’une capacité d’ignorance qui n’est plus compatible avec l’évolution d’un monde ouvert, plus compatible avec les technologies de tous les dangers et de tous les « miracles », plus compatible avec les exigences de la res publique, avec les difficultés à venir.

Cela peut paraître anodin mais l’abandon de la notion d’imputabilité de notre droit qui est passé à la notion de dangerosité qui a envahi tous les domaines, nous conduira sur la voie de la fascisation et du totalitarisme par les plus honnêtes des citoyens.

Nous avons des barrières morales à franchir pour apporter des solution à l’insécurité, la lutte contre les réseaux de drogue sera toujours un coup d’épée dans l’eau car ils ne feront que se reconstituer.

L’on peut se faire de la pub sur des prises pour flatter l’action et l’efficacité de la police comme Solution, j’ai essayé d’expliquer  qu’au-delà de sa nécessite l’on ne peu attendre d’elle là Solution. Donc c’est en faisant cesser ce trafic que l’on peut y parvenir.

C’est donc de lever l’interdit, mais en réalité nous n’aurons fait que déplacer le problème ce trafic génère des ressources de consommation pour ceux qui s’y abandonnent.

S’ils sont privés de ressources et qu’ils n’en reçoivent pas par le travail, ils n’en conserveront pas moins leurs capacités de transgression et trouveront d’autres sources.

Si nous voulons résorber les crimes et les morts qui en découlent, il faut lever l’interdit au risque de créer d’autres dépendances.

Mais la solution ne peut pas, ne pas tenir compte de la réalité sociale.

Ainsi si nous faisons de ce sujet un choix politique, nous nous serons lamentablement plantés, puisque sa solution ne se trouve pas dans la répression policière, mais dans l’indépendance économique. Et tous ceux qui nous aurons expliqué que cette orientation est une vue angélique nous conduiront dans l’impasse et une frustration permanente, dont j’ai dit qu’elle était fondatrice et en l’espèce elle tuera la démocratie pour la dictature.

Elle tuera la démocratie avec l’aide de ceux qui sont chargés de nous protéger, la police ou les force de police à qui l’on confit la mission d’éradiquer la violence et qui constate qu’elle ne fait que se renouveler, pas de quoi être motivé alors l’on peut comprendre qu’elle s’en prend à la justice qui en appliquant le droit, libère des flagrants délits ou incarcère préventivement devant chaque situation tandis, que la population réclame une anticipation du jugement au nom de la dangerosité.

Elle fait fi des lois qui préservent notre liberté et la situation anormale, est que ceux qui sont chargéss de sa garantie, le pouvoir, pour assurer leurs réélections sont prêts à perdre la république.

Je conclurai avec ce que disait le professeur Giudicelli-Delage lors d’un colloque au collège de France.

« Le droit pénal est rongé de l’intérieur comme à ses confins dans une identité incertaine qui le délimite mal d’autres branches. Le droit pénal de l’ennemi vise tous les individus perçus comme dangereux. La contrainte porte sur une dépersonnalisation plus ou moins forte car la culpabilité est réservée aux citoyens susceptibles de s’amender. La dangerosité quant à elle interdit toute attente de rétribution. Le droit pénal de l’ennemi est un droit d’exception, le procès équitable étant un droit du citoyen, pas de l’ennemi. Les arguments en faveur de tels procédés sont connus : l’Etat qui veut assurer sa protection ne peut se priver de tels moyens ! Vouloir protéger ainsi l’Etat de droit en vient à autoriser des actes contraires à l’Etat de droit. La notion d’ennemi appelle celles de lutte, de guerre, impropres à un processus judiciaire et perturbatrices des garanties judiciaires. Ce droit pénal de l’ennemi à été présenté parfois comme une ligne Maginot et le Professeur Giudicelli-Delage remarque fort à propos que c’est sans doute bien le cas : on se protège derrière un leurre semblant de manière trompeuse offrir une sécurité absolue alors que les atteintes aux libertés fondamentales sont bien réelles. Il y a une contradiction permanente, fondamentale, entre l’Etat de droit et l’Etat policier et ce dernier tend à une dérive totalitaire. »

Une année pour gommer les fractures c’est trop court.


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25 réactions à cet article    


  • Yvance77 22 décembre 2010 10:40

    Bonjour,

    Attention concernant votre chiffre de 100.4% sur l’évolution du chômage. Celui-ci est faux !

    De plus, ici il ne s’agit que de chiffres truandés, ou ne reprenant pas toutes les catégories. Du reste, un salut à Pat49 qui toutes les fins de mois afine cela très bien.

    On est plutôt du côté des 4 millions.

    Après on atteint les 7.5 millions de personnes dans la pauvreté...

    Ensuite c’est plus crédible


    • ddacoudre ddacoudre 22 décembre 2010 13:35

      bonjour yance

      d’accord avec les chiffres, mais pour qu’il n’y ai pas de contestation j’ai utilisé ceux de l’ensse. cela ne change guère la valeur de l’image que je donne, puisqu’il ne s’agit pas d’entrer dans le détail de chaque courbe mais d’observer l’évolution parallèle.
      souvent j’ai voulu y adjoindre celle de l’évolution de la consommation qui suit le développement du crédit à partir de 1973, avec l’obligation des dépôts salariaux, mais je ne suis pas arrivé à trouver de courbe sur la même durée, car les trois sont interdépendantes, et l’on peut même y rajouter l’évolution de l’immigration. mais là l’on prend le risque de tomber dans l’imbécilité qui stigmatise cette population comme étant la source de nos problèmes, ce qui entraine vers ladétermination de l’ennemie voie particulièrement fascisante, car ce n’est pas en traitant seulement ce problème que nous nous en sortirons.

      parfois j’ai envie de me lancer dans des grandes comparaisons ou en trouver qui doivent exister ;

      mais je pense au filin seulement (car il y a des constances comportementales même avec des cultures différentes) qui varient peu au regard de quelques données que j’ai survolées, notre pays proportionnellement au USA et d’autres s’en sont mieux sorti dans l’évolution de la délinquance rapporté à l’augmentation de la population territoriale (français plus immigration).
      et je pense que nous le devons plus au modèle social qu’aux forces de l’ordre, car leur accroissement depuis 1970 est sans précédent en y ajoutant les polices de sécurité privé. mais bon cela demande un énorme boulot que je n’ai pas envie de faire. cela ne signifie pas qu’elles soient inefficaces, elles apportent leur contribution, comme de tous les temps, mais ne sont pas la Solution.

      cordialement


    • DANIEL 22 décembre 2010 11:01

      peut être que les citoyens n’ont pas peur mais constatent seulement que devant les faits divers, devenus faits de société, le politicien n’est pas crédible contrairement au politique qui répondra au probléme sur le fond.
      formation, réindustrialisation, emploi, salaire, sécu, retraite, services publics...mais aussi sécurité, identité culturelle...découlent d’une volonté politique.
      Nous voyons bien que nous allons droit dans le mur avec cette Europe, cet euro, cette fuite en avant mondialiste.
      un autre chemin est toujours d’actualité : la nation.
      la nation, dans le cadre d’une Europe confédérale qui coopére librement avec d’autres et se protége, le cas échéant...de la LOI POMPIDOU, par exemple ou du dumping fiscal et social de ses voisins plus ou moins lointains.
      Les citoyens ne veulent, peut être, que reprendre leur destin en main pour ne plus avoir à en subir un autre, imposé par d’autres, ailleurs. 
      Ce n’est en rien LA PEUR qui motive le citoyen mais le bon sens et l’espoir !


      • ddacoudre ddacoudre 22 décembre 2010 14:35

        bonjour daniel
        il y a des siècles que des hommes ont du bon sens et de l’espoir, il n’ont pu ni éviter les massacres ni les guerres, si avoir l’espoir est important il ne s’agit pas non plus de l’échanger contre de l’illusion.

        dans la situation actuelle, il n’y aura pas d’embelli durable, la population va passer d’ici 20 ou 30 ans à 73 millions d’habitants sans compter les résidents étrangers, et 38% d’entre eux iront grossir les centres urbains où l’on sait que la concentration humaine favorise la violence.
        dans le même temps les productions de biens se raréfierons ou se renchérirons, dans tous les cas elles serons source de conflits.
        le différentiel entre ressource et population s’accroitra, il ne faut donc pas espérer une diminution de la violence. or en 2012 nous nourons pas les moyens d’orienter les débats vers une réforme de notre mode de vie et d’économie.
        l’on va nous proposer le choix de plus de police et plus de répression, bref l’illusion d’une solution.
        « la délinquance est culturellement transmissible »

         

        C’est le constat que dans la Nature il n’y a pas de notions de délinquance et encore moins de crime. Un animal qui va essayer d’avoir un morceau de la proie que son congénère a chassé, par exemple, n’est en rien un voleur, il essaye simplement de se nourrir dans les conditions du moindre effort (coût/avantage), plutôt que de se chercher une proie et l’abattre ; Mais surtout, il ne tuera pas son congénère pour l’obtenir.

        L’humain, en accédant à la conscience, a défini petit à petit qu’un individu n’avait pas le droit d’aller prendre une part de la chasse d’autrui sans son autorisation, sans sa volonté de partager. Et il a convié l’autre à faire l’effort d’aller chasser.

        Sauf que ceci exige qu’il y ait une quantité de nourriture disponible pour chaque chasseur. Or, dans notre organisation socio-économique, la « proie » est devenue la monnaie, et quand elle peut être abondante, nous la raréfions pour qu’elle soit désirée. Partant de là, les chasseurs se livrent à une concurrence, et ceux qui ne sont pas assez vaillants ou adroits, peu enclins à l’effort, attardés, malades, handicapés ou d’un tempérament génétique moins adapté à la compétition, seront écartés.

        Ce n’est pas pour autant qu’ils n’auront pas faim, et de ce fait, leur instinct de préservation les poussera à rechercher des moyens pour s’approprier la « proie » d’autrui. Mais dans le même temps les autres chercherons des mesures pour les en dissuader.

        Partant de là, chacun élèvera sa famille dans des conditions différentes plus ou moins difficiles qui se répercuteront sur leur progéniture. Quelques milliers d’années plus tard, pour réguler tout cela, l’humain a défini une notion de bien et de mal qui condamnait les actes de celui qui volait par exemple, mais aussi invitait l’autre à partager. Ceci sans résultat. De telle manière que ceux qui possédaient des « proies » ont établi une liste de délits et de crimes, ont construit des prisons pour ceux qui enviaient les proies dont ils estimaient être les propriétaires. Les mêmes prisons également pour ceux qui, conscients de ces inégalités, prônent des solutions de modification de ce scénario pour que l’on puisse nourrir ceux qui sont écartés par la concurrence ou en organisant pour eux des actions de solidarité sociales pour les nourrir et leur apprendre à chasser « des proies ». Et nous sommes dans ce schéma réducteur depuis des millénaires. ddacoudre.over-blog.com .

        cordialement.
         


      • fredo74 22 décembre 2010 13:10

        Bonjour,

        « Ce n’est en rien la peur qui motive le citoyen mais le bon sens et l’espoir »

        Que rajouter de plus.....tout est dit  !


        • 2102kcnarF 22 décembre 2010 14:31

          En période de crise c’est le système démerde. L’émergence d’une économie souterraine, dont le crime plus ou moins organisé fait partie. Il suffit de se référer à la période de la prohibition aux USA. Rien que de trés normal donc dans vos chiffres de la délinquance, la courbe doit-encore montée ...


          • ddacoudre ddacoudre 22 décembre 2010 14:40

            bonjour kcnarF

            à croire que tu lisais ma réponse à daniel plus haut. oui c’est effectivement cela.
            une solution momentané est celle que je préconise dans mon article Stiegler un autre monde.http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=86006.ddacoudre.over-blog.com

            cordialement.


          • vinvin 22 décembre 2010 14:39

            (@L’ auteur).


            j’ ai bien bien lu votre article, mais je ne suis pas d’ accord avec certaines choses :

            2012 LE CHOIX DE LA DICTATURE ?

            Cela veut dire quoi en définitive ? Par-ce que oui il y a l’ insécurité que personne ne peut nier, et puis il y a tout le reste .....

            Vous parles aussi dans votre article de Démocratie. Alors là c’ est le bouquet ! Car que l’ on vienne pas me « péter » le cou*lles avec des histoires de Démocratie qui n’ existe plus depuis longtemps, et de Liberté, car la vraie Liberté n’ existe pas.

            Et puis la première de démocratie et des liberté serait déjà de pouvoir se promener librement dans les rues de nos ville en toute sécurité et sans être agressé.

            De plus la VRAIE liberté serait qu’ il y ait moins de lois « liberticides et punitives ». Vous parlez de Dictature, or la dictature est déjà en place pour les honnettes citoyens, alors que parallèlement les voyous font leur « bisnèss » dans les zones de non droit. ( Je le sais car j’ ai vécu pendant 11 ans dans un quartier de merde de la ville d’ Avignon ).

            J’ ai été obligé de quitté mon appartement de cet HLM en urgence après avoir reçu des menaces de raquet par les « mahométans » de la citée.

            Pour ce qui est de la liberté, la VRAIE liberté serait de pouvoir rouler a 250 sur l’ autoroute, de conduire « bourré », d’ écouter de la musique a 3 heure du matin, etc, etc... mais vous savez comme moi que cela n’ est pas possible. Rouler a 250 et/ou/ bourré est dangereux pour les autres automobilistes, (donc ce qui serait une liberté pour moi ne le serait pas pour les gens que je croiseraient en voiture, et jouer du TAM-TAM a 3 heure du matin serait une liberté pour moi, ( mais pas mes voisins ) !

            C’ est pour toutes ses raisons que effectivement la liberté et la démocratie n’ existe pas, et tout cela n’ est une utopie.

            Pour ce qui concerne l’ insécurité, en plus de ce qui m’ était arrivé dans la zone de non droit où j’ habitais, j’ ai été dépouillé 4 fois de mon argent au cours de ma vie dans la rue ou les transport public.

            A présent lorsque je me déplace en ville je ne prend plus les transports en commun pour raison de sécurité, ( je n’ ai plus de permis de conduire depuis que j’ avais dit a la police que je conduisais mieux lorsque j’ étais « pété »,) donc j’ effectue TOUS mes déplacement en TAXI, et CELA NE M’ EST PAS REMBOURSE, NI PAR LA SÉCU, (NI PAR SOS RACISME OU LE MRAP,) Raison pour laquelle, oui je suis révolté, et raison pour laquelle je compte voter pour MARINE en 2012 au premier tour, et meme au second tour si elle y est .


            Pensez-en ce que vous voulez !...



            VINVIN. 

            • ddacoudre ddacoudre 22 décembre 2010 15:35

              bonjour vinvin
              j’ai bien aimé ton commentaire, généralement je n’écrit pas pour faire changer d’opinion ceux qui me lisent, mais seulement pour apporter mon point de vu qui n’est pas plus impartial que le tien.
              tu dis t’être fait agressé, un parmi les milliers qui ton précédé et les milliers qui te suivrons, c’est un tonneau de danaïde. je connais les ghettos et si ce que j’y ai vu me laissais indifférent je me serais posé des questions car parfois il y en a que l’on pendrait sur le champs, mais nous ne sommes plus au moyen âge, même si les victimes y reviendraient bien.
              le seul moyen d’éviter cela est de disposer d’assez de ressources pour allez vivre à Neully sur seine.
              tu comprend dés lors que disposer d’argent et un élément essentiel.
              or ils y a 1milliards de gens riches dont certains son dans l’opulence, et 6 milliards qui vivent comme il le peuvent.
              alors si Marine le Pen peut assurer qu’elle arrivera a maintenir ces six milliards qui vont devenir dans 20 ou 30 ans 8 ou 9, vote pour elle. mais essaie de comprendre que tu ne pourras jamais vivre dans un zoo grillagé et que même si tu transformes ce miliard d’individus en policiers, ils ne pôurrons contenir les 6 milliards d’autres.
              les raisons qui fesaient qu’ils restaient chez eux sont sociologiquement complexes.
              pour rester riche nous avons vendu notre mirage, et il est naturelle qu’il plaise, d’autant plus que le notreest à la portede l’afrique.
              alors que faire l’on s’enferme dans un zoo, l’on balance une bombe atomique, ou l’on change d’espérence.
              la liberté n’existe pas c’est un mythe fondateur, qui permet à tout individu de dire ce à quoi il ne veut pas se soumettre.
              la démocratie idem, elle permet de choisir son tyran.

              tu vois que l’on se rejoindsauf sur le choixdu tyran, le tent compte tenu des technologie disponible représente un trop grand risque.

              le caractère culturellement transmissible de la délinquance.

               

              Qu’est ce que signifie « culturellement transmissible ?

               

              C’est le constat que dans la Nature il n’y a pas de notions de délinquance et encore moins de crime. Un animal qui va essayer d’avoir un morceau de la proie que son congénère a chassé, par exemple, n’est en rien un voleur, il essaye simplement de se nourrir dans les conditions du moindre effort (coût/avantage), plutôt que de se chercher une proie et l’abattre ; Mais surtout, il ne tuera pas son congénère pour l’obtenir.

              L’humain, en accédant à la conscience, a défini petit à petit qu’un individu n’avait pas le droit d’aller prendre une part de la chasse d’autrui sans son autorisation, sans sa volonté de partager. Et il a convié l’autre à faire l’effort d’aller chasser.

              Sauf que ceci exige qu’il y ait une quantité de nourriture disponible pour chaque chasseur. Or, dans notre organisation socio-économique, la « proie » est devenue la monnaie, et quand elle peut être abondante, nous la raréfions pour qu’elle soit désirée. Partant de là, les chasseurs se livrent à une concurrence, et ceux qui ne sont pas assez vaillants ou adroits, peu enclins à l’effort, attardés, malades, handicapés ou d’un tempérament génétique moins adapté à la compétition, seront écartés.

              Ce n’est pas pour autant qu’ils n’auront pas faim, et de ce fait, leur instinct de préservation les poussera à rechercher des moyens pour s’approprier la « proie » d’autrui. Mais dans le même temps les autres chercherons des mesures pour les en dissuader.

              Partant de là, chacun élèvera sa famille dans des conditions différentes plus ou moins difficiles qui se répercuteront sur leur progéniture. Quelques milliers d’années plus tard, pour réguler tout cela, l’humain a défini une notion de bien et de mal qui condamnait les actes de celui qui volait par exemple, mais aussi invitait l’autre à partager. Ceci sans résultat. De telle manière que ceux qui possédaient des « proies » ont établi une liste de délits et de crimes, ont construit des prisons pour ceux qui enviaient les proies dont ils estimaient être les propriétaires. Les mêmes prisons également pour ceux qui, conscients de ces inégalités, prônent des solutions de modification de ce scénario pour que l’on puisse nourrir ceux qui sont écartés par la concurrence ou en organisant pour eux des actions de solidarité sociales pour les nourrir et leur apprendre à chasser « des proies ». Et nous sommes dans ce schéma réducteur depuis des millénaires. ddacoudre.over-blog.com.

              cordialement.


            • ddacoudre ddacoudre 22 décembre 2010 15:38

              vinvin désolé je l’ai balancé avant d’avoir pu le corriger.


            • vinvin 23 décembre 2010 16:31

              (@L’ auteur).


              D’ abord merci d’ avoir répondu a mon « post » précédent.

              Effectivement tout ce vous m’ expliquez en réponse, votre théorie tiens la route.

              En effet, un milliard de policiers ne pourrons pas faire face a 6 milliards de délinquants. Mais ceci dit, il bien un jour trouver une ou des solutions de manière a ce les gens puissent se déplacer librement dans nos grandes villes et avec un minimum de sécurité, et qu’ ils ne se fassent pas agressés a tout bout de champs.

              Bien sur il ’ y a pas que les immigrés qui nous agressent, et certains sont des citoyens tout a fait honorables. Mais il faut voir les choses en face c’ est que pour la plupart de ses gens, ce sont les nouvelles générations ( les jeunes,) qui posent problèmes.

              Donc je pense, qu’ il faut abrogé la loi dite : ( la loi du droit du sol,) de manière a pouvoir raccompagné a Roissy toute cette catégorie de délinquants.

              Et j’ admet que si ce qui m’ est arrivé dans la zone de non droit où j’ ai vécu pendant 11 ans, ainsi que les agressions donc j’ ai été victime au cous de mes voyages, dans le métro ou dans les rues, où on m’ avait dépouillé de mon argent, ces actes ont étés fait par de « mahométans », en revanche le soir du 31 Décembre 2009 des jeunes ce sont mis a lancer des pierres sur ma toiture de la petite habitation que j’ ai construite, et ou je vis actuellement, et ses jeunes-là a parts 2, les autres étaient bien des européens. (Pourtant cela aussi je ne les connaissaient pas, et n’ avait jamais eu de problèmes avec eux ! ) Mais bon, lorsqu’ ils fument « la moquette », après ses jeunes font n’ importe quoi !...

              Donc, renvoyer chez eux les jeunes issus de l’ immigration qui font des conneries, et adopter des peines de Prison FERME et plus lourdes pour les délinquant Français pourrait me semble t’ il f(faute de le stopper,) faire au moins diminuer les actes de délinquances gratuites.

              Et puis je ne sais plus quel gouvernement a supprimé le service National, et cela aussi a été un tors, car le service National apprenait quand-meme aux jeunes la discipline, et la vie en communauté.


              Bien cordialement, et bonne fêtes de fin d’ année, si nous n’ avons pas de contact d’ ici-là.



              VINVIN.  

            • Maître Yoda Castel 22 décembre 2010 15:37

              Rien de bien nouveau d’y retrouver ceux qui travaillent sur la peur des français qu’il s’agisse du FN ou de l’UMP

              la gauche, au sens large, joue encore beaucoup sur la peur de la droite et de « l’extrême » droite !! smiley Quelles différences ?
              C’est bizarre ces pays où les socialistes ne font confiance qu’en une partie des problèmes de la population !


              • Maître Yoda Castel 22 décembre 2010 18:33

                Plus on aura peur, plus on fera appelle à la police et au gouvernement.
                Et plus on fera appelle à la police, plus on sera dans une dictature. Quelque part, l’auteur a raison.
                C’est l’équation évidente de nos politiques actuellement.

                Le problème, c’est le FN. Nos politiques feront tout pour que « l’extrême droite » ne passe pas en 2012, parce qu’elle est l’expression actuelle du peuple.


              • ddacoudre ddacoudre 22 décembre 2010 22:12

                bonjour bantil

                pour avoir combattu tous les totalitarismes, je ne sais quelles raisons me dispenserait de reconnaitre ceux qui sont issus du développement du socialisme historique qui n’est pas le communisme. mais cela ne me dispense pas de regarder celui qui se construit avec des hommes qui comme ceux d’alors croient qu’ils sont exempt d’y conduire le peuple. nous avons assez d’histoire derrière nous, pour connaitre les fils qui y conduisent même s’ils sont, comme ceux qui par le passé nous y ont conduit pavés de bonnes intention.

                la vie c’est la diversité tous ceux d’un bord comme d’un autre qui nient cette réalité tôt ou tard y succombent en ayant au passage amoncelé des cadavres. si tu comprends que le cancer est la transformation de toutes les cellules a l’image d’une seule et qui détruit toutes les fonctions qui organise la vie, tu peux comprendre aussi le risque que représente la pensé unique qui est entrain d’envahir le monde.

                cordialement.


              • ddacoudre ddacoudre 22 décembre 2010 16:02

                bonjour castel

                il existe de nombreuses études sur le développement des états totalitaires autocratiques despotiques et fascistes il ne s’agit pas pour l’être de développer un élément mais plusieurs , et quand c’est tous c’est trop tard. a cela il n’y a ni droite ni gauche, seulement des hommes qui s’élèvent contre souvent au péril de leur propre existence.
                de plus il est rare que ceux qui prônent ou développent de tels états aient la pleine conscience de le faire, c’est toujours généralement pour le bien du peuple qu’ils asservissent. pour arriver à cela il n’y a pas une équation mathématique ou une théorie économique, il y a deux éléments essentiels la peur et l’ignorance.
                or ce sont deux éléments qui se développent dans nos pays occidentaux. ce n’est pas un problème de droite ou de gauche, l’histoire choisira le « fou » qui aura à occuper ce poste, et elle nous à démontré qu’il y en avait de tout côté, mais surtout que les populations n’avaient pas conscience qu’ils n’étaient que le reflet d’une partie d’entre-elle, toujours appliqués que nous sommes à refiler nos responsabilités aux autres, c’est lui monsieur, il porte un bouc et des cornes.ddacoudre.over-blog.com .

                cordialement.

                cordialement.


                • zelectron zelectron 22 décembre 2010 16:58

                  Un conseil avisé, pour voter c’est très simple le choix est facile : c’est entre Charybde et Scylla qu’il faut choisir ; moi je préfère la plage de sable fin avec juste ce qu’il faut de rochers, un soleil pas trop fort, une brise légère, l’odeur des algues, un verre d’une eau simple et pure et la compagnie de celle qui...mais je suis hors sujet, je rêvais un peu...


                  • ddacoudre ddacoudre 22 décembre 2010 20:21

                    bonjour zelectron

                    depuis quelques vote l’on sait que même l’abstention et une expression des citoyens, certes ces votes ne se distingues pas des je-m’en-foutiste, mais nous avons assez de résultats électoraux pour ne pas les confondre, moi j’ai eu trop l’habitude de militer, je me suis fait violence pour voter blanc au deuxième tour. ce qui m’avais décidé c’est que les vainqueurs s’approprient mon vote par d’élimination comme si j’étais d’accord avec lui. si c’était le cas je l’aurai choisit au premier tour. au moins avec le vote à la proportionnelle chacun garde ses voix, cela n’empêche pas d’élire un président, mais lève toute ambiguïté.

                    cordialement.


                  • ELCHETORIX 22 décembre 2010 17:30

                    comme c’est curieux , dans un monde ou la surpopulation qui crée des tensions pour le moindre point d« eau et le manque de ressources naturelles va attiser les rivalités , il y auraient 75 millions de personnes en l’Hexagone , impensable , déjà qu’avec 65 millions , la vie tout court commence a être dure pour ne pas dire insupportable avec le coût de l’immobilier , des loyers , des denrées de premières nécessités , ce sera un monde à la MAD MAX  !
                    Mais je crains que cela soit voulu par les »élites « pour mieux nous contrôler , donc nous asservir !
                    Non , 2012 sera une année de changement de système , avec un arrêt net de l’immigration , ou bien il faudra partager les richesses pour tout le monde et les » nouveaux entrants " , sinon , je crains que de graves dysfonctionnements de la société vont se produire  !
                    Ainsi , mon souhait est donc pour une société apaisée , où l’on partage le produit du PIB , ou bien on place un système nationaliste protégeant les citoyens actuels , mais le système politique et économique actuel , c’est une certitude , nous mène droit au mur !
                    RA .


                    • ddacoudre ddacoudre 22 décembre 2010 20:34

                      bonjour elchetorix

                      pour lire tes commentaires, l’on y devine tes espérances, mais j’ai bien peur que le partage du PIB, ne soit pas suffisant, il ne peut être que le pis allé en attendant ???, la mise en place de biens durables des nouvelles technologies, des nouvelles recherches qui porterons leurs fruits dans 10, 20, 30 , voire 45 ans. et il faudrait qu’elles soient en mesure, de redistribuer de la ressource a chacun et en plus a tous les nouveaux qui naissent ; en l’état c’est impensable,si l’on restent sur notre mode de croissance, il est aussi impossible de le faire disparaitre, il faut donc trouver une solution transitoire sorte de tampon pour absorber les tensions qui naissent, sinon nous nous entre tuerons.
                      c’est l’idée que je défends dans un article « Stiegler un autre monde ».
                      http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=86006.ddacoudre.over-blog.com.

                      cordialement.


                    • cmoy patou 22 décembre 2010 19:43

                      Allez pour nous remonter le moral..........- et d’ailleurs ce seront eux qui provoqueront les changements s’il doit y en avoir car notre société est devenue une société de couill** molles, individualistes a tous crins.


                      • ddacoudre ddacoudre 22 décembre 2010 21:54

                        bonjour patou

                        toutes les société sont des « couilles molles » sans cela il n’y aurait jamais eu de dictature. toutes les sociétés développent leurs agents « transgréssifs ». il ne faut pas oublier qu’avant d’être reconnu comme des syndicalistes les salariés qui se battaient était vu comme des « terroristes » nous dirions aujourd’hui, et il n’y a qu’à lire l’histoire du mur des fédérés pour le comprendre et tant d’autres

                        http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Parsons.

                        notre monde est un monde de violence la réduire repose plus sur la sociabilisation par une activité, que par la seule violence légitime de l’état, et une activité n’est pas forcément une activité travail.

                        pour autant nous ne sommes pas dans une société de« merde », mais une société qui développe ses difficultés dont nous savons qu’elles peuvent conduire à la guerre.
                        espérer mieux nous le pouvons et nous en avons les moyens il suffit de choisir les dirigeants qu’il convient, mais ils ne sont que cela et ils ne sont pas seul au monde.

                        je vais aller lire ton lien cordialement.


                      • jeghi jeghi 23 décembre 2010 02:07

                        Verbum imbecillis


                      • jeghi jeghi 23 décembre 2010 03:52

                        Quelle diarrhée verbale !
                        Ça vous écorcherait les doigts d’écrire en français ? En respectant grammaire, syntaxe et orthographe !
                        Ne faites pas passer les contributeurs à ce site pour un ramassis de marginaux incultes qui déversent leur fiel entre un chichon et une cannette de bière. AgoraVox mérite mieux que cela !
                        Dans cet article de « ddacoudre », on trouve à profusion inepties, lieux communs, rebroussements régressifs de la pensée, ainsi qu’insinuations perverses pour mieux assurer une pensée en la réfutant (acceptation feinte d’une position pour mieux assurer son contraire).
                        On y trouve à plaisir confusion entre individuation - du ressort philosophique - et l’individualisme qui est une posture socio-économique.
                        Les mots ne font pas la pensée, et mal employés ceux-ci détruisent le propos initial.
                        Et les incohérences ne s’arrêtent pas au mauvais emploi de mots et de leur syntaxe ! Incohérences historiques, notamment sur la naissance du PC après la scission de la SFIO en 1920. Des approximations analytiques qui hérissent le poil d’un historien un peu sincère.

                        Mais quand allez-vous cesser, vous et d’autres, de déverser vos à-peu-près pensifs pour qu’AgoraVox soit un medium digne de ce nom qui ne fera pas rigoler vos contempteurs quand ils ouvriront certains articles ou commentaires ?
                        Retenez-vous ! Ne faites pas dans votre culotte ! Ce n’est pas parce que vous avez le droit et le devoir de parler qu’il faut dire n’importe quoi, n’importe comment, surtout si longuement.

                        Seuls les articles et commentaires scientifiques font preuve de la précision et de la brièveté nécessaires à la compréhension de leur propos.

                        Pourquoi ne pas retenir la bonne vieille recette de Thèse/Anti-Thèse/Synthèse et vous verrez que l’exercice d’écrire - de communiquer - est plus que le relâchement d’un sphincter verbal.
                        Lisez les commentaires qui vous sont faits en toute amitié, pour être un peu moins pusillanimes, un peu moins futiles, un peu plus précis et sérieux dans vos propos.

                        À lire vos articles aux titres ronflants, je suis frustré car je n’y trouve pas ce qui pourrait me faire rebondir vers plus de réflexion, plus de connaissance ou une source mieux informée.
                        Ne tombez pas dans les travers de réflexions prêtes à consommer que nous délivrent les « media officiels » Tous, nous attendons mieux d’un puissant outil comme celui qui nous est offert ! Faisons le fructifier !

                        Il est difficile d’en vouloir à certains ; l’inculture est le lit dans lequel l’Éducation Nationale les a bercés.
                        Mais Bordel de Merde, faites un effort pour écrire moins de conneries. Relisez-vous, vérifiez vos assertions, prenez un dictionnaire pour vérifier l’orthographe et la signification d’un mot, ne vous laissez pas bercer par la pernicieuse mélodie du « si j’l’ai publié sur le net, c’est qu’c’est bon ».

                        Non, Bordel de Merde de Bite à Queue de Vérole de Moine, c’est parfois à chier, à se taper la tête contre les murs en se disant que certains ne devraient plus avoir le droit de vote ni même d’écrire une carte de voeux à leur Maman.

                        C’est dur de devoir écrire cela ! Faites un effort pour publier moins de conneries et d’à-peu-près ou au moins faites le en bon français.

                        Avant de vous lancer dans des analyses fumeuses, apprenez à les écrire ! Apprenez en six lignes à écrire trois pensées, puis arrêtez-vous là !
                        Fais chier d’être obligé d’écrire ça, mais ne ridiculisez pas un medium comme AgoraVox, donnez lui la chance de pouvoir être cité plus qu’honorablement dans les revues de presse. Cela dépend de vous et de la qualité de ce vous y posterez.

                        Sincèrement Amical,
                        JEGHI

                        PS : et revoilà ECHETORIX avec sa théorie du complot et de l’advantisme fasciste.
                        Malin, lutte au quotidien, toi qui revendique comme avatar une photo du film sur Malcom X


                        • ddacoudre ddacoudre 23 décembre 2010 14:51

                          Bonjour jeghi

                          j’ai lu avec amusement ton commentaire, il m’a renvoyé à ma jeunesse, quand militant de conviction bien plus ignorant qu’aujourd’hui, les dépositaires du savoir, m’enjoignaient de fermer ma gueule en mettant en avant mes lacunes pour me discréditer devant les tiers. le banal principe de la culpabilisation.
                          Mais j’en conviens ce n’est pas la le fond de ton propos que tu explicites. Mais il me semble, sans remettre en cause l’espérance que tu nourris pour ce site, qu’il est un média citoyen, il est la porte ouverte à tous ceux qui n’ont jamais la parole parce qu’ils maitrisent mal autant celle-ci que son expression écrite, il ouvre les portes que la spécialisation et les systèmes clos leurs ferment.
                          Si seuls ce qui disposent du savoir devaient avoir droit à l’expression, la vie serait un grand silence.
                          À tes justes raisons il y a un écueil, tout au long de ma vie de militant je l’ai rencontré, j’en ai même des souvenirs précis, savoir décoder l’esprit de ceux qui s’expriment.
                          La maitrise d’un système clos et déterminé et utile tant qu’il ne conduit pas à sa tyrannie, car elle est toujours pavé de bonne intention. je n’ai pas pris tes propos avec malveillance, mais toi tu ne sembles pas mesurer à quel point ils sont tyranniques.
                          Tu n’ignores pas que ce ne sont pas les érudits qui font évoluer le sens des mots, même moi qui n’en suis pas un, parfois je m’en plains. Les mots ne s’inventent pas, ils se construisent au travers de l’expression des émotions que l’on exprime, et ceci n’est pas la chasse gardé des spécialistes.

                          Les mots se situent avec leur définition sur une courbe de zéro à l’infini, cela permet de définir les choses et de se comprendre, mais ne donne pas les déclinaisons de part et d’autre, et ce n’est pas parce que un jour nous élirons notre dictateur, qu’il faudra dire qu’il n’en ai pas un, parce que la définition (close) ne le vise pas.
                          Siffre a fait l’expérience des marges des synchronisateurs biologiques, faits pour capter la lumière, ils se sont adaptés à l’obscurité, c’est la plus grande capacité humaine. Nous en vivons l’exemple avec tous les fondamentalistes de tous poils qui ne s’écartent pas du mot, et sont fauteurs de conflits parce qu’ils veulent que les autres partagent leur lecture et leur expression, ils en finissent par adorer la lettre plutôt que la vie ou leur dieu. tu me fais penser à cela.
                          j’ai appris des erreurs et des insuffisances qu’il était important d’apprendre, mais ensuite il fallait désapprendre pour lire l’incertitude qui n’est que l’expression d’une existence aléatoire et diversifié.
                          Ceci n’est pas un plaidoyer pour la médiocrité, j’espère que tu ne me feras pas cet affront.
                          Alors lorsque l’on lit un article avec ses insuffisances, l’on s’attache à l’esprit, que l’on ne peut bien évidemment ne pas partager ou trouver ses sources mal fondées.
                          il est amusant de constater que petit à petit dans la vie politique, ceux qui ne savaient pas ou moins que d’autres ont fini par laisser la place aux spécialistes sortis des même écoles, nous en avons construit un monde de pensé unique. S’ils avaient écoutés et traduit ceux qui exprimaient maladroitement leurs pensés plutôt que de l’enserre dans la leur, nous ne nous apprêterions pas à succomber sous des modèles clos qui en deviennent tyrannique et donc, se cherchent un dictateur.

                          je ne m’aventure jamais a faire ce que tu as écrit, même si c’est pavé de la meilleure intention, et je ne m’en suis pas offusqué, car depuis longtemps mon estime de soi a fait exploser vanité et suffisance, et je n’ignore pas la fainéantise qui n’habite.
                          Je te mets mon blog si tu te sens l’âme de franciser les articles, tu es le bien venu.ddacoudre.over-blog.com .
                          J’espère t’avoir fait prendre la mesure du danger que d’être censeur et d’imaginer se qu’il en serait si tu étais responsable de ce site.
                          Pour te faire sourire, j’ai écris deux essais leur correction à été un parcours du combattant, et je suis toujours à la recherche d’une main qui en développerait les idées.

                          Cordialement, et tout aussi amicalement


                        • jeghi jeghi 23 décembre 2010 04:27

                          Vu le positionnement de mon dernier post, la destination peut-n’en être pas claire.
                          Il s’adresse particulièrement à « ddacoudre » (article et adjonctions) et ses admirateurs par commentaires interposés dont la prose et les réflexions ne me semblent pas du meilleur.

                          Confère le titre de l’article !
                          Dis p’tiot, t’a déjà vécu (ou simplement imaginé) la vie dans une dictature où on te brule les couilles à la gégène et où ta femme se fait violer sous tes yeux dans une tournante de militaires rigolards ?
                          Si oui, pardonne mon impudence,
                          Si non, n’emploie pas de mots dont tu ne connais ni la portée, ni la signification.
                          La France est une démocratie certe boiteuse - en ère sarkozienne - mais une démocratie qui se défend (histoire des Révolutions oblige)
                          La dictature et le fascime sont les deux têtes d’une Hydre dont il faut percer le flanc et vider les tripes. Es-tu prêt ? là, demain.

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