2012 l’année du choix de la dictature
2012 cela promet de royales empoignades sur la sécurité, déjà certains marquent leur territoire.
Rien de bien nouveau d’y retrouver ceux qui travaillent sur la peur des français qu’il s’agisse du FN ou de l’UMP, et j’ai bien peur que dans l’escalade du verbe et de la joute verbale le PS n’y soit entrainé.
La nouveauté dans notre pays est que sous l’effet d’une augmentation des crimes et délits, je rappelle quelques chiffres :
Les crimes et délit sont passés de 1.136 millions en 1970 à 3.579 millions en 1985 soit une évolution de 310%. Ensuite le nombre se stabilise autour de 3.600 millions, avec un pic en 2000, à 3.772millions, et une inflexion en1990 à 3.494 millions.
Maintenant regardons l’évolution du chômage.
Le nombre de chômeurs, 502 milliers en 1970 à 2.500 millions, soit une évolution de 100.4%. Ensuite leur nombre oscille autour de 2.600 millions plus ou moins avec deux pics à 3.000 millions en 1993 et 2004, et deux inflexions en 2001, 2.110 millions et 2008, 2.200 millions.
Il saute au regard sans être un grand analyste la corrélation qu’il y a entre les deux.
S’il n’est pas anormal que ce soit un sujet de préoccupation pour les gouvernants, l’on ne peut pas dire que son traitement fut empreint de sagesse et de clarté.
Bien au contraire ce fut le sujet d’une escalade de mesures liberticides qui ne se justifient pas à la vue des chiffres, mais qui correspondent à un sentiment d’insécurité amplifié par deux phénomènes, le traitement médiatique et la perception des actes d’incivilités propre à la couleur ou l’identité marquée de leur auteurs.
De ce phénomène en a surgi un amalgame dû au 11 septembre 2001, qui fut un accélérateur, du genre, Ben Laden est un terroriste barbu et musulman, tous les barbus et les musulmans sont des terroristes. De cet excès il en est ressorti une crispation qui a enlevé toute sérénité au traitement social et judiciaire des comportements asociaux, car c’est comme cela qu’il faut les appeler, car ce que nous condamnons aujourd’hui demain ne peuvent plus l’être, tel l’IVG qui n’est plus punissable.
Si ces comportement asociaux donnent lieu à ce que nous appelons des organisations mafieuses ou criminelles structurées pour assurer leur pérennité, elles représentent une permanence dans toute société, qui en se réglementant, construit des interdits qui seront inévitablement transgressés, volontairement ou non à tort ou à raison. Déterminant des seuils qui vont de l’incivilité, à la délinquance et au crime.
Jusqu’aux années 2000 n’était pas apparue une notion qui a fait son chemin grâce à la peur, qui est la dangerosité. Difficile dans notre droit de séparer la dangerosité du fait, mais petit à petit par une action concerté des pouvoirs publics, et de la presse volontaire ou non, notre vie c’est vu rythmé par le fait divers.
Produit d’une réalité socio économique, comme l’indique la comparaison de l’évolution des crimes et délits et du chômage, qui en se répétant quotidiennement constitue une véritable manipulation et un conditionnement collectif de la population, et a assis la notion de dangerosité
Dire ceci ne signifie pas vouloir laisser les actes asociaux se pérenniser, mais observer que cette pratique vise au traitement émotionnel de ces actes qui ne sont plus de nature à offrir l’équité nécessaire à l’application du droit et à l’acceptation des punitions, et engendre des rancœurs et des désirs de vengeance.
Alors nous nous définissons des ennemies de l’intérieur, nous ne cherchons plus une justice mais leur élimination, et compte tenu de la composition sociologique de notre pays se développe la recherche de boucs émissaires représentant la dangerosité dont il faut s’absoudre.
Ainsi notre droit a évolué en faisant entrer la notion de dangerosité détaché du fait. Il y a là un délire incommensurable. La vie sur notre planète est une chaîne de prédation et quand nous naissons nous naissons avec cette capacité d’aller prendre ce dont l’on a besoin pour vivre, c’est seulement notre éducation qui fait de nous un être qui refoule ses pulsions pour développer la sociabilité, et construit le citoyen honnête.
Naturellement suivant les conditions dans lesquelles il vit et comment il s’insère au groupe par l’activité sociale qui offre une indépendance économique, et utilise ses pulsions pour le bien être de la collectivité, ses atavismes ne ressurgiront pas plus que ce que l’on peut attendre d’une perfection qui n’existe pas.
Nous pouvons donc comprendre que soumettre en permanence les citoyens à une pression médiatique par stratégie politique posera à cour terme de graves problèmes puisque la perception dépasse la réalité.
Alors se posent deux approches du traitement des actes asociaux la prévention et la sanction, les deux ne peuvent être séparées, mais le plus important demeure de comprendre la source des actes asociaux faute de ne pouvoir les tarir.
Et là les approches divergent d’une manière générale, les politiques de « droite » ont tendance à pratiquer la politique de l’ennemie public et pratiquer l’élimination par la dissuasion en augmentant les peines. Nous sommes assuré de la réalité dissuasive de la peine, mais également qu’elle ne peut être une assurance d’efficacité, les chiffres que je donne le démontre. Sans faire appel à eux notre histoire démontre que ce n’est pas seulement l’organisation punitive qui fut la source de la diminution des crimes et délits, mais la capacité d’individuation pour s’incérer dans le groupe sans disparaître sous un communautarisme.
Or cette individuation est devenue individualisme et le ciment de liaison qu’est la république c’est vu supplanté par le besoin de consommation autour duquel s’organise notre vie et qui nous donne un but.
Nous ne pouvons donc être surpris de voir la délinquance croitre entre 1970 et 1985, car ce fut en ces années que c’est développé la société de consommation construite sur l’individualisme.
Les citoyens ne sont pas subitement devenus asociaux, et les immigrés que nous avions été chercher devenus fous, et tous ceux qui immigrent depuis, ne viennent pas pour commettre des crimes et délits, mais pour fuir la misère comme nous l’avons fait en son temps en immigrant aux Amériques.
Alors quid de tous ceux qui vous présentent tous ces humains qui tombent dans l’illégalité comme de dangereux ennemis dont il faut se défaire.
Si la réalité nous dit qu’il y en a plus de violence, le discours pour y apporter une solution est suicidaire.
Je m'en explique.
Nos impulsions sont présentes et ne sont pas toutes criminelles puisque ce sont elles qui définissent ce qui l’est ou non en motivant nos désirs définis comme convenables. Ainsi nos compulsions d’achats qui reposent sur le développement de l’individualisme privent ceux qui n’en auront pas les moyens d’y accéder, alors qu’en permanence pour nous assurer des emplois et les ressources qui vont avec, nous incistons sur la place sociale que donne la capacité de consommer, et corrélativement, elle développe des frustrations chez ceux qui ne le pourront pas.
Nous savons aussi que les frustrations sont fondatrices, mais aussi que tous n’y résistent pas, d’autant plus, s’ils ont reçu une éducation ou une absence d'éducation qui n’en font pas des individus soumis.
Nous savons que 70 à 80% des citoyens permettent par leur acceptation de la contrainte volontaire de stabiliser la société.
Mais nous savons aussi que la capacité de transgression en assure son évolution.
Aussi cette capacité de transgression nous la retrouvons sous deux aspects.
Celle organisée en droit d’opposition, les partis, les organisations syndicales, après qu’elles fussent criminalisés, et celles des francs tireurs qui se démerdent dans des organisations mafieuses, individuelles ou structurées comme le commerce de la drogue.
Nous pouvons donc comprendre qu’il nous sera impossible même avec les pires peines avec les pires supplices, qui souvenons-nous ont existé, d’empêcher
Ceci ne signifie pas qu’il faut laisser faire les actes qui nuisent à autrui, qui lui cause du tort ou le tue. Cela signifie qui ne faut pas croire que la pratique de l’élimination est Là solution, elle n’est qu’un moyen transitoire qui doit être suivit d’un traitement des sources qui l’ont engendré.
Or c’est seulement sur la pratique de l’élimination que se situe le pouvoir actuel en ayant accru les mesures prisent à partir de 2000, sans avoir fait reculer les actes asociaux développés depuis 1985.
Sauf en ayant fait essentiellement de la communication, tant pour ceux qui se ventent de l’avoir faite reculer, souvent d’une année sur l’autre de quelques milliers ou centaine de milliers sans que pour autant la population ne le perçoive, car la permanence de la litanie journalière des faits divers leur rappelle le contraire et développe un sentiment d’inefficacité des services de police et de la justice.
Que ceux qui le fustigent se recul sur l’accroissement des actes asociaux autour du même moyen par d’identiques pourcentages de variations. Dans les fait nous sommes installer dans une permanence d’actes asociaux que j’ai situé autour de 3600000 qui indiquent la conséquence de deux fractures une sociale une aggravation de la pauvreté, (pas de la misère, même si certains y sont), l’autre intellectuelle.
Naturellement les deux se cumulent et multiplie les effets.
L’immigration et ceux qui dégringolent dans l’échelle sociale par la perte de leurs emplois de manière durable se retrouvent rejetés dans les banlieues des villes dans les quelles s’assemblent déjà les derniers arrivant en quête de prendre une place libre qu’ils trouveront, pour peu, qu’ils ne soient pas trop exigeant, et se glissent dans tout les activités précaires qui ne les sortiront pas des ghettos où ils se trouvent. Nous avons vu ce problème se développer, tous entendu tous nos dirigeants dire s’y attaquer par des politiques d’investissements sans aucun résultat que le maintient du statu quo, qui ont donnés lieu comme pour les actes asociaux à des débats sur les variations de quelques pourcents.
Durant toute cette période dans ces ghettos des enfants sont nés et aujourd’hui ils sont les acteurs de nombreux actes asociaux qui vont des incivilités aux délits et aux crimes.
Naturellement dans ces millions d’actes asociaux nous y trouvons aussi ceux commis par des cols blancs. La litanie de ceux-ci ne fait que rarement la une s’ils ne touchent pas des hommes politiques, mais ils développent le sentiment d’être toujours blousé, et dans nos achats pour nous protéger nous avons élaboré une quantité incroyable de règlementations.
Politiquement ceci s’est traduit par une abondante suspicion permanente de connivences, de collusions d’intérêt entre des groupes et des hommes politiques minant la confiance nécessaire, nous l’avons vu avec le H1N1.
Le choix du pouvoir de construire son action politique sur l’efficacité de la lutte contre l’insécurité, leur a fait ressortir régulièrement une affaire émotionnelle et donner parfois à la loi le nom de la victime, ce choix a créé une focalisation dangereuse en ne permettant jamais un débat d’information sur le fond, si ce n’est régulièrement de ressortir au cours de certains débats des spécialistes toujours partisans de l’élimination, manière de rendre illégitimes ou angéliques toutes autres approches.
Pourtant toutes les analyses démontreraient l’échec de la méthode éliminatoire, voire même son danger dont l’eugénisme et les camps de la mort furent deux applications incidentes, et n’écarte pas qu’à notre tour nous y refaisions appel.
L’impact politique que nous pouvons mettre au crédit de ce pouvoir, c’est que le PS souvent enclin à une approche sociologique du traitement des méfaits, semble se rapprocher du principe de l’élimination pour ne pas à coup sûr être éliminé, sans combat, du jeu politique.
Ou peut-être la lucidité qu’ils n’arriveront pas eux aussi à faire reculer les crimes et délits car ils n’ont plus d’actions sur les conditions qui ont prévalu à leurs développements, un ne pas pouvoir faire reculer le chômage, deux ne pas pouvoir arrêter l’appel de l’immigration, trois ne pas pouvoir relacer la croissance.
Effectivement toutes les actions en ce domaine sont vouées à l’échec.
L’espérance que portait l’UE est parti en fumé, la capacité de production des pays du Bric détruit des emplois chez nous, et dans le même temps la population croit, avec elle la capacité de consommation des ces états, (mêmes si elle est heureusement limité), alors que la pauvreté et là la misère des états d’Afrique sont nos pourvoyeurs de l’immigration et font grossir le nombre de personnes qui se pressent à nos frontières. Il est illusoire de pouvoir arrêter ces phénomènes engendrant la compétition pour la rareté, qui fera donc exploser la recherche de solutions illégales, ou accroitre les états policiers, en risquant le glissement vers la dictature qui en découle toujours.
Souvent le Canada est donné en exemple de contrôle du flux migratoire, avec les mêmes frontières tout le monde en ferait autant, traverser la mer et l’océan sont deux choses différentes et c’est dans ce se genre de comparaison que nous pouvons mesurer la fracture intellectuelle qui sépare les citoyens en bonne partie par une information émotionnelle qui limite leur capacité à s’informer et disposer de discernement, non pour choisir forcément le candidat du parti opposé à leur conviction, mais pour ne pas élire dans leurs partis des hommes qui surfent sur la manipulation des informations.
Les conséquences de l’évolution de la situation économique et intellectuelle, que j’ai essayé de résumer par grand trait, à eu l’incidence de créer la troisième fracture celle des citoyens envers les politiques et les élites. Ce fut le constat des élections régionales.
Loin d’en retirer une leçon le gouvernement renforce sa ligne de conduite, et continue de développer le terrain se l’insécurité en chassant sur les terre du FN seul moyen de pouvoir se refaire réélire en reconduisant la situation qui a battu Jospin.
Nous n’aurons donc d’ici 2012 qu’un accroissement des débats et événements sécuritaires qui feront oublier les déconvenues sociales, car aucun parti n’a les moyens de l’imposer.
Biologiquement mous éliminons par une molécule les souvenirs qui s’ancrent le moins pour laisser la place à d’autres.
Les souvenirs s’ancrent par l’émotion ou la répétitivité, nous lisons cent fois un texte nous le saurons par cœur.
Donc cela fait des années que tous les jours la télé nous répètent que les faits divers sont synonymes d’insécurités, et de temps en temps nous avons un débat politique et une information importante, tous les jours nous avons la météo, le zodiaque.
Il ne faut donc pas être surpris de voir l’intérêt que nous portons à une chute de neige, nous rebondissons instantanément et suivons avec intérêt le conte que l’on nous élabore.
Par contre une intervention comme celle de Brice Hortefeux dernièrement n’a aucun rebondissement chez beaucoup de citoyens que celui correspondant à la récurrence d’information des faits divers.
C’est ainsi que ce qui est le plus grave, la remise en cause de l’indépendance de notre justice, passe inaperçu.
Essayer donc d’imaginer ce qu’il peu advenir d’un pays qui n’a plus confiance en ses élites, qui n’a plus confiance en ces hommes politiques qui n’a plus confiance en sa justice.
Je ne vais pas définir des responsabilités, nous sommes tous des acteurs de cette dérive, par le maintient d’une capacité d’ignorance qui n’est plus compatible avec l’évolution d’un monde ouvert, plus compatible avec les technologies de tous les dangers et de tous les « miracles », plus compatible avec les exigences de la res publique, avec les difficultés à venir.
Cela peut paraître anodin mais l’abandon de la notion d’imputabilité de notre droit qui est passé à la notion de dangerosité qui a envahi tous les domaines, nous conduira sur la voie de la fascisation et du totalitarisme par les plus honnêtes des citoyens.
Nous avons des barrières morales à franchir pour apporter des solution à l’insécurité, la lutte contre les réseaux de drogue sera toujours un coup d’épée dans l’eau car ils ne feront que se reconstituer.
L’on peut se faire de la pub sur des prises pour flatter l’action et l’efficacité de la police comme Solution, j’ai essayé d’expliquer qu’au-delà de sa nécessite l’on ne peu attendre d’elle là Solution. Donc c’est en faisant cesser ce trafic que l’on peut y parvenir.
C’est donc de lever l’interdit, mais en réalité nous n’aurons fait que déplacer le problème ce trafic génère des ressources de consommation pour ceux qui s’y abandonnent.
S’ils sont privés de ressources et qu’ils n’en reçoivent pas par le travail, ils n’en conserveront pas moins leurs capacités de transgression et trouveront d’autres sources.
Si nous voulons résorber les crimes et les morts qui en découlent, il faut lever l’interdit au risque de créer d’autres dépendances.
Mais la solution ne peut pas, ne pas tenir compte de la réalité sociale.
Ainsi si nous faisons de ce sujet un choix politique, nous nous serons lamentablement plantés, puisque sa solution ne se trouve pas dans la répression policière, mais dans l’indépendance économique. Et tous ceux qui nous aurons expliqué que cette orientation est une vue angélique nous conduiront dans l’impasse et une frustration permanente, dont j’ai dit qu’elle était fondatrice et en l’espèce elle tuera la démocratie pour la dictature.
Elle tuera la démocratie avec l’aide de ceux qui sont chargés de nous protéger, la police ou les force de police à qui l’on confit la mission d’éradiquer la violence et qui constate qu’elle ne fait que se renouveler, pas de quoi être motivé alors l’on peut comprendre qu’elle s’en prend à la justice qui en appliquant le droit, libère des flagrants délits ou incarcère préventivement devant chaque situation tandis, que la population réclame une anticipation du jugement au nom de la dangerosité.
Elle fait fi des lois qui préservent notre liberté et la situation anormale, est que ceux qui sont chargéss de sa garantie, le pouvoir, pour assurer leurs réélections sont prêts à perdre la république.
Je conclurai avec ce que disait le professeur Giudicelli-Delage lors d’un colloque au collège de France.
« Le droit pénal est rongé de l’intérieur comme à ses confins dans une identité incertaine qui le délimite mal d’autres branches. Le droit pénal de l’ennemi vise tous les individus perçus comme dangereux. La contrainte porte sur une dépersonnalisation plus ou moins forte car la culpabilité est réservée aux citoyens susceptibles de s’amender. La dangerosité quant à elle interdit toute attente de rétribution. Le droit pénal de l’ennemi est un droit d’exception, le procès équitable étant un droit du citoyen, pas de l’ennemi. Les arguments en faveur de tels procédés sont connus : l’Etat qui veut assurer sa protection ne peut se priver de tels moyens ! Vouloir protéger ainsi l’Etat de droit en vient à autoriser des actes contraires à l’Etat de droit. La notion d’ennemi appelle celles de lutte, de guerre, impropres à un processus judiciaire et perturbatrices des garanties judiciaires. Ce droit pénal de l’ennemi à été présenté parfois comme une ligne Maginot et le Professeur Giudicelli-Delage remarque fort à propos que c’est sans doute bien le cas : on se protège derrière un leurre semblant de manière trompeuse offrir une sécurité absolue alors que les atteintes aux libertés fondamentales sont bien réelles. Il y a une contradiction permanente, fondamentale, entre l’Etat de droit et l’Etat policier et ce dernier tend à une dérive totalitaire. »
Une année pour gommer les fractures c’est trop court.
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