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Accueil du site > Tribune Libre > Adieu M. Le Professeur (Peillon) on ne vous oubliera jamais...

Adieu M. Le Professeur (Peillon) on ne vous oubliera jamais...

Vincent Peillon n'a pas survécu à la chute du gouvernement Ayrault. Conformément à ses souhaits il se fera élire député européen en juin prochain et un autre spécialiste de l'éducation prend la suite rue de Grenelle, Benoit Hamon. Ce dernier ne changera pas grand-chose aux réformes imposées depuis deux ans, et pour cause.

On retiendra de Peillon sa maladroite et surprenante réforme des "rythmes scolaires", à coups de chronobiologistes et de propagande des relais du PS dans le milieu scolaire : une bonne partie de la FCPE chargée de faire pression sur les maîtresses d'école, le groupusculaire syndicat SGEN-CFDT et le désuet UNSA chargés de bourrer le crâne et de surveiller ces dames plus quelques amis journalistes du monde de l'éducation. Ainsi que des permanents du PS chargés de parcourir les forums du net, j'en sais quelque chose. Mais l'entreprise a échoué, et les enfants des écoles revenues à quatre jours et demi n'apprennent pas mieux qu'auparavant. Inattention et agitation en fin de semaine, arrêts de travail des institutrices non remplacés, animateurs dépassés par les gamins. Un fiasco. Dont les véritables raisons ne sont pas seulement la volonté de faire du contre-sarkozysme. Il y a deux raisons principales à l'intransigeance de M.Peillon :

- La première est de transférer au maximum le scolaire vers les collectivités locales, quitte à privatiser le périscolaire (cantine, animation...). Les inégalités entre communes vont devenir criantes. Ainsi à Trappes (78), commune au public scolaire pauvre et difficile, non seulement les enfants passent plus de temps en collectivité qu'avant (les horaires ont peu changé) mais aucune activité culturelle sérieuse ne leur est proposée. L'école devient une garderie sociale et les institutrices des garde-chiourmes. A Paris, en revanche, l'école finit à 15h00 deux fois par semaine et une pleiade d'activités est à disposition des familles après l'école... deux différences de système et de philosophie scolaire, mais aussi de moyens financiers.

- La seconde est de répondre à une exigeance de l'UE : harmoniser les système éducatifs européens. Les conditions de recrutement des enseignants par exemple. Peillon n'est pas revenu sur la masterisation et un bac+5 est toujours nécessaire pour enseigner en petite section de maternelle. Cet exemple est parlant car chaque ex-pays de l'union a une histoire et des pratiques scolaires spécifiques. L'école maternelle est une invention italo-française (Montessori, Kergomard...) qui n'a pas son équivalent en Scandinavie notamment. Recruter à un aussi haut niveau est une idiotie, les intellectuels ne sont pas à la portée de jeunes enfants souvent mieux encadrés par des animatrices autodidactes. De plus les diplômés ont tendance à s'expatrier pour s'offrir une vie meilleure qu'en France... les concours de recrutement de profs n'attirent pas les foules.

Cette harmonisation pourrait aussi concerner les horaires des écoles. En général ailleurs en Europe la fin des classes est située entre 14h00 et 15h30. Mais en France les habitudes et les pratiques familiales ne permettent pas ces horaires. Contrairement aux pays restés catholiques ou puritains les femmes travaillent à temps plein, se débarassent de leurs mômes dès l'âge de deux ans (crèche...) et nos quartiers "populaires" sont pauvres, culturellement et économiquement parlant... il faut éviter de voir les gamins des HLM trainer dans les cages d'escalier... quant aux maitresses d'écoles (profession féminine à 95% en France) la galère des postes non choisis, les salaires médiocres et le manque de reconnaissance ne les motivent pas pour beaucoup d'entre elles.

Ajoutons que Peillon a imposé ses réformes contre la volonté de beaucoup de familles, celles qui s'occupent de leurs enfants. Qu'il a humilié les instits' par le blocage de leur salaire et les temps de présence supplémentaire imposés ; sans parler du gazage des manifestantes à l'entrée de la rue de Grenelle l'année dernière. Quid des rappels à un prétendu devoir de réserve qui ne concerne en réalité que les fonctionnaires d'autorité, lesquels ne se privent pas pour qualifier leurs enseignants de glandeurs. Mépris, dédain et haine de classe. Car ces beaux messieurs qui gèrent la populace se moquent bien des gueux. Leurs gosses fréquentent des écoles privées, font des stages à l'étranger, jouent au golf dès leur plus jeune âge. En quoi d'ailleurs Peillon, comme son camarade Lamy pourfendeur du SMIC, serait un "socialiste" ? 

Revenons à l'application de sa chère réforme. Limoges, Tours, Clermont-ferrand, Niort, Livry-Gargan, Caen... tous ces bastions PS ont appliqué les tartufferies de Vincent. Et les électeurs parents d'élèves l'ont sanctionné : toutes sont passées à droite dimanche dernier. A force de prendre les gens pour des idiots voila ce qui arrive. Même Bobigny a basculé à droite (!) Des communes que les nouveaux édiles tenteront de préserver des décrets Peillon. Tout est question de volonté...

On ne réforme pas un pays par la démagogie, la brutalité et le manque d'écoute. Vincent Peillon a oublié que cette attitude a coûté sa place au gouvernement qui l'a précédé. Alors comme l'aurait chanté Hugues Aufray, adieu monsieur le professeur... on ne vous reverra jamais (bon vent vers Bruxelles en juin prochain) mais on ne vous regrettera pas. 


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34 réactions à cet article    


  • claude-michel claude-michel 7 avril 2014 09:20

    Pas sur que l’EN y gagne quelque chose avec ce changement.. ?


    • njama njama 7 avril 2014 09:52

      La vague bleue des mairies de droite (FN compris) vont-elles chercher à enterrer la réforme Peillon ?

      C’est très probable peut-être, parce qu’au final, cette réforme des rythmes scolaires ne changent rien pour les enseignants et les directeurs d’école, pour l’école, hormis que certains de leurs locaux sont censés être mis à disposition pour des activités péri-éducatives dont ils n’assureront pas la charge, et sur lesquelles ils n’ont aucune autorité ni responsabilité. Les écoles libres (enseignement privé sous contrat avec l’Etat) ne sont pas tenues d’ appliquer. 

      Au final, le recrutement de ces « péri-éducateurs », la gestion de ce personnel employé quelques heures par semaine, l’organisation de ces activités dans toutes les écoles de la commune, la gestion et la paye de ce personnel intérimaire, ... ce sont autant de services de la mairie qui vont devoir les assurer, pas l’école !

      De plus ces activités étant facultatives, comment prévoir le nombre d’enfants qui y participeront, et combien par tranche d’âge ? Sans avoir fait l’ENA, on devine que ça va vite devenir le grand souk de gérer cette histoire d’activités péri-éducatives ...


      • Abou Antoun Abou Antoun 7 avril 2014 10:04

        un autre spécialiste de l’éducation prend la suite rue de Grenelle, Benoit Hamon.
        Avec pour tout bagage une licence d’histoire de l’Université de Brest. (Bac+3)
        Si tous les licenciés de quoi que ce soit pouvaient prétendre au titre de spécialiste de l’Éducation.
        Enfin nous avons eu tant de cancres par le passé, y compris un garagiste, la plupart ignorant tout de la règle de 3 ou ne maîtrisant aucune langue étrangère...


        • Dany romantique 7 avril 2014 10:22

          J ai été moi même enseignant vacataire. J’ai commencé à travailler à 15 ans et demi sans autre diplôme que le certificat d’études primaires. Je suis revenu aux études et aux supérieures bien plus tard.

          Vous soulevez de vrais problèmes mais il n’est pas juste de faire porter le chapeau à Peillon en tant que tel. Il a son empreinte sans plus, comme tous ses prédécesseurs. L’Education nationale est à l’image de l’économie, c’est un bateau ivre et qui chavire. Les raisons ici sont autant sociologiques que politiques ou budgétaires. Les programmes sont dévalués, les élèves ont, par le lobbying des parents d’élèves, plus de pouvoir qu’auparavant. Le prof a moins d’autorité accordée.
          Certaines classes sont intenables tous le monde le sait. Pompidou en 68 pouvait encore dire les Maîtres et les élèves... Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Le résultat fait que les instituteurs sont devenus des professeurs mais avec moins de pouvoirs individuels et moins de charisme reconnu que leurs anciens. Il existe de façon inconsciente une défiance entre maîtres et élèves. Les profs sont peu soutenus par leur hiérarchie qui ne veut que des résultats en abaissant le niveau des programmes et en relevant les notes et les taux de réussite comme pierre philosophale. Les diplômes sont plus faciles à obtenir certes mais à la sortie tout cela se fracasse sur le chômage endémique. On fait croire que le nombre de diplômés est la solution à l’emploi. Mais l’offre d’emploi n’est pas extensible proportionnellement aux diplômes lequel ne reste qu’un aspect de la valeur professionnelle de chacun et heureusement, car un autodidacte n’aurait plus aucune chance. Il faut aussi aller chercher à se réaliser rien n’est tout cuit.
          La marchandisation de l’économie à imposer la marchandisation des diplômes et de l’instruction confondant l’objectif démagogique du résultat quantitatif et valeur qualitative complémentaire des métiers. Un CAP vaut par sa technicité d’être reconnu aussi important que n’importe quel diplôme si il permet d’être correctement payé.
          Le problème en amont reste l’économie capitaliste néo-libérale très inégalitaire dans un champ individualiste. Les politiques néo-libérales produisent un sous prolétariat (même diplômé !) pour ne pas payer les gens et figer l’ascenseur social de la promotion professionnelle (qui elle se méritera toujours).
          L’école est le reflet d’une société qui vacille qui abandonne ses codes, ses repères, et ses valeurs par démagogie. Ce système ne gène pas le Medef ni les élites qui bénéficient de la crise érigée en système au contraire.    

          • Abou Antoun Abou Antoun 7 avril 2014 11:25

            L’école est le reflet d’une société qui vacille qui abandonne ses codes,
            Oui c’est bien dans ce sens que cela fonctionne. Ce n’est pas une école déficiente qui crée une société délétère c’est le contraire.


          • mmbbb 7 avril 2014 21:43

            @ Par Dany romantique J’ai lu avec interet votre article. J’ai 49 ans et en regardant ma vie scolaire nous sommes passes d’un extreme a l’autre J’ai ete tres bon en science et d’un tres bon niveau general J’aimais l’enseignement En dehors des cours et comme j’etais interne je me faisais quand meme bien « chier »avec des abrutis La seule chose que l’on me demandait etait de la fermer Le passe est toujours idyllique puisque contrairement a maintenant tout etait tu Nous n’avions pas notre mot a dire et les profs avaient eriger un mur entre les cours et le reste de la vie scolaire J’ai du changer de lycee Je suis tombe sur des profs a l’ancienne et des profs malades et absents ( une seconde nature dans cette instituution ) In fine lorsque je regarde ce passe je me dis que je n’etais pas une chance pour la France j’etais une quotite negligeable On peut critiquer certes les patrons mais ce monstre « l’education nationale » ne vaut pas mieux puisqu’il exite le meme mepris et le meme niveau d’inegalite Tout cela est du passe et lorsque je constate ce qu’est devenu la France cela ne me tire pas les larmes.


          • Remi 13 avril 2014 20:58

            « Les profs sont peu soutenus par leur hiérarchie ».

            Cette phrase n’est même plus un euphémisme, elle est simplement erronée de nos jours. L’administration est la partie la plus effroyablement dégénérée du système.
            Si un professeur a le malheur de noter en fonction du niveau réel des élèves, ou de sanctionner, ne serait-ce que très modérément, la hiérarchie met immédiatement en place la procédure de harcèlement. Les Petits Chefs d’Etablissement (PCE) recueillent pieusement les dénonciations calomnieuses des « parents d’élèves » , pondent des rapports diffamatoires, et font débouler l’inspection, chargée de briser la carrière du rétif .


          • Christian Labrune Christian Labrune 7 avril 2014 10:33

            N’oublions jamais que la destruction du système d’instruction publique en France est l’oeuvre des socialistes. Ca commence en 84 avec Chevènement au ministère. Un bref voyage au Japon l’a convaincu qu’il était nécessaire que 80% d’une classe d’âge arrive au niveau du baccalauréat. Pourquoi pas 100%, dira-t-on ? Pourquoi consentir à sacrifier encore 20% d’une classe d’âge, quand on est « à gauche » ? Mais passons... On laisse alors la bride sur le cou à des pédagolâtres persuadés de leur capacité à faire immédiatement des miracles. Et de fait, « le niveau monte » assez vite. Quitte à faire abstraction du niveau réel des élèves, à renoncer à toute exigence rationnelle. Dès le début de ce siècle, les universités peuvent déjà faire le plein, en première année, d’étudiants illettrés (stricto sensu) et assurés du chômage dans les meilleurs délais. Partout s’installe le désordre dans les « lieux de vie » que sont devenus les établissements scolaires : quand on a « le droit » d’avoir le bac, pourquoi travailler encore ? Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir.
            Le nouveau ministre, qui n’entend rien à toutes ces questions, ira plus loin encore, n’en doutons pas, dans l’égalisation par le bas et dans ce que Michéa appelait il y a déjà plus de dix ans « l’enseignement de l’ignorance ». Quand la bêtise est au pouvoir - et on a pu en admirer ces derniers temps le majestueux déploiement - le pire est toujours certain.


            • Olivier Perriet Olivier Perriet 7 avril 2014 15:00

              Ah, Michéa...
              Un type qui fait des comparaisons entre des hommes politiques actuels et leurs prédécesseurs d’il y a 2 siècles me semble toujours un peu malhonnête. sans doute un défaut d’ex historien...



              • Jelena XCII 7 avril 2014 11:25

                >> Même Bobigny a basculé à droite (!)

                Bah oui, ce PS-2012 ou l’UMP c’est du pareil au même, donc la majorité des muslims, cocos et écolos ne votent plus.

                Idem dans le 92, c’est devenu pour ainsi dire tout bleu. Du jamais vu.


                • Esclarmonde Esclarmonde 7 avril 2014 11:27

                  Peillon voulait aussi porter le début des vacances d’été à mi-juillet (et donc seulement 6 semaines au lieu de 8) avec comme prétexte l’alignement de la durée des vacances sur ce qui se fait en Europe, mais c’est un mensonge, la majorité des écoliers européens ont entre 8 et 12 semaines de congés d’été 



                  Je n’ose imaginer le désordre engendré par cette réforme surtout dans le sud de la France où certains élèves désertent l’école des fin juin parfois !

                  Ce n’est sans doute pas le problème le plus grave dans la « philosophie Peillon » mais il démontre que le ministère de l’éducation nationale est déconnecté des réalités !

                  • Remi 13 avril 2014 21:04

                    « certains désertent l’Ecole dès fin juin ».

                    Vous plaisantez ? Dès fin mai, voulez-vous dire. C’est toute la portée grotesque de l’injonction dite de reconquête du mois de juin...avec des enseignants assignés sans élèves à résidence par leurs Petits Chefs d’Etable (PCE)


                  • njama njama 7 avril 2014 12:03

                    La réforme des rythmes scolaires, en dehors d’affecter les horaires de classe (repasser l’école à 4 jours1/2 ) ne concerne pas l’école, et c’est là qu’il y a un gros enfumage ...
                    Pour l’instant elle n’est quasiment pas appliquée, la très grande majorité des écoles a reporté sa mise en place à la rentrée prochaine.
                    les péri-éducateurs ne dépendent pas de l’académie, ils ne seront pas contrôlés par des inspecteurs d’académie. Et c’est là qu’on attend prochainement le bilan des mairies ... parce que ce sont elles qui vont se la taper la mise en place et l’organisation de cette réforme !

                    Rythmes scolaires : 69% des Français pour l’annulation ou le report
                    Le HuffPost/AFP | Publication : 16/11/2013

                    Près de sept Français sur dix, soit 69%, se disent favorables à une annulation de la réforme des rythmes scolaires ou à son report, selon un sondage de l’institut BVA Opinion pour l’émission « CQFD » sur i-TELE, publié samedi 16 novembre.

                    Près de la moitié des sondés (48%) souhaitent l’annulation de la réforme, qui a fait l’objet de grèves, manifestations et blocages d’écoles cette semaine, à l’initiative d’enseignants, personnels municipaux ou parents.
                    http://www.huffingtonpost.fr/2013/11/16/rythmes-scolaires-annulation-report_n_4286241.html

                    Dans la continuité de Vincent Peillon, le chantier de Benoît Hamon ce sont les nouveaux programmes scolaires, « une entrée en vigueur à la rentrée 2014 pour la maternelle, à la rentrée 2015 pour le cours préparatoire, puis les années suivantes pour chacun des cycles ». http://www.lemonde.fr/education/article/2014/02/20/vincent-peillon-repousse-d-un-an-les-nouveaux-programmes-scolaires_4370719_1473685.html

                    Si grèves il y avait, et/ ou que les familles descendraient dans la rue contre les ces réformes, Benoît Hamon nouveau ministre sous « Normal 1° » devrait « normalement » dans la continuité de l’esprit du Parti Socialdémocrate être très compréhensif, sachant que lui-même a été manifestant dans sa jeunesse contre des réformes initiées par le ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans le 2e gouvernement Chirac.

                    « Benoît Hamon s’engage en politique à dix-neuf ans lors des manifestations estudiantines contre le projet de loi du ministre de l’enseignement d’Alain Devaquet (hiver 1986-1987). Il milite alors à la section de Brest du Parti socialiste et au sein du courant rocardien. Membre des clubs Forum * (jeunes rocardiens, présidés par Manuel Valls), il y anime le réseau à l’intérieur du Mouvement des jeunes socialistes. »

                    « Le projet de loi Devaquet prévoyait notamment de sélectionner les étudiants à l’entrée des universités, et de mettre celles-ci en concurrence. Très contesté en novembre et décembre 1986 lors d’un mouvement étudiant et lycéen qui est notamment marqué par la mort de Malik Oussekine **, le projet a été retiré le 8 décembre 1986. »

                    * les « clubs Forum » et les « jeunes rocardiens » ont été créés en 185 au lendemain de la démission de Michel Rocard du gouvernement Fabius

                    ** Vidéo INA : Bavure policière rue Monsieur le Prince, à PARIS, au cours de la manifestation étudiante contre le projet de loi DEVAQUET. Un étudiant, Malik OUSSEKINE a été frappé à mort par des hommes du peloton voltigeur motocycliste. Témoignage de trois personnes qui ont assisté au drame.

                    photo manif Quartier latin à Paris contre la loi Devaquet , le 11 novembre 1986.

                    Allez les lycéens, si vous n’êtes pas contents vous pouvez descendre dans la rue ... Benoît Hamon sait ce que c’est pour l’avoir vécu !


                    • njama njama 7 avril 2014 12:31

                      les 60.000 postes dans l’enseignement que Hollande s’engageait à recréer en mai 2012 (ici) ne sont que les 60.000 supprimées par des réformes sous Sarkozy

                      Le bilan de Sarkozy sur l’éducation : le grand malaise

                      Depuis 2002, la baisse a aussi été notable en ce qui concerne les moyens humains consacrés à l’éducation : plus de 154.700 postes d’enseignants ont été supprimés entre 2000 et 2011.
                      http://tempsreel.nouvelobs.com/le-bilan-de-sarkozy/20120105.OBS8161/le-bilan-de-sarkozy-sur-l-education-le-grand-malaise.html


                      • njama njama 7 avril 2014 14:09

                        Réforme des rythmes scolaires : 445 000 euros par an

                        CHARLEVILLE-MEZIERES (08). La Ville de Charleville-Mézières [49 433 hab. en 2011)] a choisi de mettre en place la réforme des rythmes scolaires à la rentrée de septembre 2014.

                        Impossible pour la Ville d’assumer seule un tel coût

                        Les maires, même ceux de gauche comme Philippe Pailla*, reconnaissent qu’il sera très difficile de maintenir le projet éducatif territorial lié à la réforme des rythmes scolaires si l’État baisse ses aides.

                        En effet, en année pleine, les services municipaux estiment à 60 % des effectifs le nombre d’élèves volontaires pour participer à ces activités péri-éducatives. Le coût global de la réforme atteindrait alors 445 000 euros par an. Ce montant prend en compte les dépenses de personnel, qui représentent la plus grande part du budget avec 410 000 euros, la rémunération des prestataires, la formation des animateurs et des acquisitions de matériel.

                        Pour la première année de fonctionnement, les recettes au titre du fonds d’amorçage s’élèvent à 386 550 euros, soit 90 euros par élève. Cependant, cette aide de l’État devrait être réduite de moitié pour la deuxième année, et disparaître sans doute totalement en vue de la troisième. Prendre en charge un tel budget deviendrait alors très problématique pour la Ville. « Nous ne pourrons pas assumer seuls un tel budget. Il faut que la dotation se poursuive au-delà de la deuxième année », prévient Philippe Pailla *.

                        http://www.lunion.presse.fr/region/reforme-des-rythmes-scolaires-445-000-euros-par-an-ia0b0n268434
                        * maire sortant. La ville est passée à droite

                        hors questions des coûts d’une telle réforme, est-ce qu’avec une participation « estimée » à 60 % cette réforme des rythmes scolaires est un projet digne de l’école républicaine ?

                        Cette réforme des rythmes scolaires cache autre chose, ceci peut-être (?) :

                        http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/reformes-va-t-on-vers-un-retour-39886



                          • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 7 avril 2014 18:43

                            Juste une petite remarque qui n’a rien à voir avec Peillon que je suis fort aise d’avoir vu débarqué.

                            Je veux parler de la formation pour les enseignants de maternelle. Il est idiot de considérer que n’importe quelle âme de bonne volonté pourrait s’occuper correctement de marmailles de 3 ans.
                            C’est un métier, un vrai, il faut de sacrées qualités pour tenir le choc face à des petits diables dans la toute puissance.
                            Il faut beaucoup de professionnalisme pour gérer les relations avec des familles qui portent leurs petits aux nues et ferment les yeux et les oreilles sur les difficultés que l’enseignant(e) tente d’exprimer.
                            Un master de psycho me paraîtrait nécessaire pour assurer le meilleur service.
                            Actuellement, on est loin du compte.
                            Heureusement, la bonne volonté ne manque pas.
                            Mais j’y insiste, elle ne suffit pas.


                            • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 7 avril 2014 19:31

                              Il est vrai que même pour s’occuper des petits de Maternelle, il faut une formation. Mais en quoi un master de géographie ou de maths va-t-il préparer un(e) futur(e) enseignant(e) de Maternelle ?

                              Comment faisaient les « hussards de la République » dont on dit aujourd’hui tant de bien (!) pour enseigner à des classes de 40 à 50 gamins avec seulement le brevet supérieur (une espèce de bac du pauvre) et une année de formation professionnelle en école normale ?

                            • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 7 avril 2014 20:29

                              Ils avaient des élèves de votre génération smiley
                              L’autorité était encore une valeur sûre.
                              Les temps changent...

                              Maintenant, je suis d’accord, un master de géographie ne sert à rien pour la maternelle. Psycho & sciences de l’éduc, il faut les deux.
                              Il ne s’agit plus d’être seulement « praticien ».
                              Il faut une « pratique réflexive » et pour ça, la géographie c’est pas top.


                            • bakerstreet bakerstreet 8 avril 2014 16:50

                              Bof...Faut surtout quelques qualités évidentes...Bien que cela ne le soit pas pour tous ceux atteints de diplomite aigue : 

                              - Aimer les enfants
                              - Avoir le gout du contact, et un certain charisme, qui ne gâche rien. 
                              - Evitez de blesser inutilement les enfants en les rabaissant, en les humiliant- Le BA BA de la psychologie quand même..... ( j’ai pu voir avec les miens, que le système n’avait pas beaucoup changé, mais sans doute n’ai je pas eu de chance....)
                              - Ne pas posséder forcément la science infuse, mais savoir faire passer des choses fondamentales, la première étant la passion, l’envie de donner aux élèves l’envie d’en savoir plus une fois le cours terminé. 

                              Rappelez vous. Nos meilleurs profs avaient ces qualités. 
                              Même s’ils disaient parfois des conneries, même s’ils ne connaissaient pas toute leur partition, ils nous donnaient le gout et le sens de la musique. 

                              Ceci dit, des choses s’apprennent bien sûr.
                               La science de la pédagogie n’est pas faite pour les chiens. 

                              Reste que dans ce pays, on ne se préoccupe pas trop des mauvais élèves. Notre pays préfère les bons. Ce qui nous permet de dire que le système encaisse des critiques indignes. 

                              Difficile de bouger les choses. Ne serait ce que pour mettre un terme au harcèlement. On préfère se concentrer sur l’étude des genres, furieusement à la mode chez les beaux esprits qui se gaussent d’égalité....

                              Parfois cette histoire ressemble à une mauvaise blague. 
                              Tourne tourne les ministres
                              Les feuilles mortes se ramassent à la pelle.

                              Critiquez les un peu, et l’on enverra tout de suite dans les cordes. 
                              « Que faites vous monsieur ici, vous n’êtes pas du métier, par conséquent taisez vous.... »
                              Molière, plutôt que Shakespeare, en aurait fait une pièce..."

                            • bakerstreet bakerstreet 8 avril 2014 16:58

                              Luc Laurent


                              Je pense que bien des infirmières auraient davantage de qualités pour s’occuper des petits que bien des institus....pardon... on dit professeur des écoles. 
                              Ce ne sont pas des bécassines, et elles possèdent bien plus que des notions de psychologie infantile. De plus, elles sont à même de détecter des malaises non exprimés autrement que par le soma par les tous petits. 
                              On peut évidemment considérer qu’un master de maths est supérieur à ces choses. 
                              Voilà où nous a mené des années d’accumulation parfois stérile des diplômes, quand ceux ci servent pour des domaines non circonscrits à leur savoir. 

                            • stetienne stetienne 7 avril 2014 20:13

                              "Car ces beaux messieurs qui gèrent la populace se moquent bien des gueux. Leurs gosses fréquentent des écoles privées, font des stages à l’étranger, jouent au golf dès leur plus jeune âge"
                              suffit de lire le figaro madame pour voir comment les bourgeois eduquent leur rejetons
                              ceci dit a leur decharge je dirais que ce n est pas eux qui ont pourris l education national mais belle et bien les pedagogos de gauche qui trainent leur guêtres dans les rectorats les iufm et rue de grenelle smiley

                              la 1ere chose a faire c’est de supprimer iufm qui servent a rien mais alors absolument a rien du tout


                              • franc 7 avril 2014 21:20

                                Peillon a fait une grosse erreur et m^me une grosse faute sur la réforme des rythmes scolaires en imposant le retour de la semaine des 4 jours et demi ,en se basant sur les avis des pseudos experts ,pseudos chrono-biologistes et pseudos pédagogues qui ne racontent que des b^tises et des mensonge .Pourtant Peillon est quelqu’un d’intelligent du moins sur le plan d el’intellect ,peut-être un peu trop technocratique et bureaucratique ,déconnecté d ela réalité et de la base ;il suffit de prendre un peu l’air pour constater que cela ne va pas du tout ,le refus des enseignants et des enfants était patent ,les enfants sont fatigués exténués par cette réforme qui ne laisse aucun répit aux enfants ,du matin au soir ,avec toutes les activités extrascolaires en plus des travaux scolaires à la maison, pas un moment d elibre pour les enfants qui doit se lever tôt un jour d eplus .

                                Au contraire il faut la semaine de quatre jours et mieux de 3 jours et demi pour les enfants comme pour les adultes ,c’est à dire la moité d ela semaine on travaille ,l’autre moitié on se repose ,on prend du bon temps libre ou en fait des activités choisies qui plaisent ;de même il faudrait travailler quinze jours par mois et six mois dans l’année ;la moitié du temps on travaille ,l’autre moitié c’est le temps libre pour faire ce qu’on a envie d efaire ,entreprendre des activités qui soient conformes à sa vocation ,réaliser ses rêves .C’était le programme d ela gauche avant l’accession de Miterrand à la présidence qui dans la première année a institué un ministère du temps libre ;il y aura peut-être moins de consommation mais aussi moins de pollution et de stress et donc moins d e maladies ,et la nature est sauvegardée ainsi que la santé des hommes .

                                D eplus le travail pourra être ainsi partagé et réparti entre tous et il n’ ya aura plus de chomage ou très peu , qu’un revenu de base universel ou inconditionnel complètera socialement pour la justice

                                 

                                je ne pardonnerai jamais à la gauche ,aux socialistes en particulier, à la droite aussi ,mais surtout à la gauche d’avoir détruit l’école d ela République , en bannissant l’excellence et dévalorisant les diplômes en abaissant le niveau et les exigences ;le bac pour tous ,le a réussite au bac à 90 % voire à 100%est une escroquerie ;ce qu’il faut c’est un brefet professionnel pour tous ,valoriser le travail manuel autant que le travail intellectuel .L’égalité ne consiste pas ce qu’un ouvrier fasse le travail d’ingénieur et l’ingénieur de prendre la place de l’ouvrier ,tous les deux incompétents à leur place ;l’égalité consiste à payer le ma^me salaire aux travailleurs manuels qu’aux tarvailleurs intellectuels ,donc à les considérer à égalité de dignité .


                                • 65beve 65beve 7 avril 2014 21:29

                                  Bonsoir,
                                  Une réforme qui serait bien :
                                  supprimer cette connerie d’heure d’été/hiver.
                                  C’est ça qui détraque nos petiots au printemps et en automne.
                                  cdlt


                                  • Venceslas Venceslas 7 avril 2014 23:32

                                    Assez vrai. Quand les gamins n’arrivent pas à s’endormir à 11heures du soir à cause du jour qui n’est pas encore complètement tombé, et qu’ils doivent se lever à 6h30, voire 6h00 dans certaines campagnes, ramassage scolaire oblige, on doute qu’avec de de tels horaires, dont Vincent Peillon n’a daigné pipé mot, les bambins soient bien frais. Ah mais oui ! Raccourcir les vacances d’été, pour le cas où les enfants pourraient encore pleinement récupérer, c’est tellement plus logique et « adapté aux rythmes » !


                                  • bakerstreet bakerstreet 9 avril 2014 12:27

                                    Le nombre de jours de cours est tout de même le plus faible au monde, dans notre beau pays.....Y a comme un problème tout de même ! Cette réforme des rythmes était juste une cautère sur une jambe en bois, le plus petit dénominateur commun, mais même ça, ça ne passe pas...


                                  • Onecinikiou 8 avril 2014 00:22
                                    L’ex-ministre du Grand-Orient Peillon (dont le père ça ne s’invente pas était un « banquier communiste », voilà ce qu’aurait qualifié certainement Audiard de « synthèse »…) voulait un meilleur enseignement - un meilleur matraquage oui - de la sainte shoââââh, et rétablir en réalité le délit de blasphème :


                                    Et pour cause !

                                    « En mai 2012, le site internet israélien JSS News notait que « Vincent Peillon, lui-même non juif (une de ses grand-mère était juive), marié avec Nathalie Bensahel (journaliste au Nouvel Obs), a célébré la bar-mitzva d’un de ses enfants il y a peu. Avec un pareil héritage, on peut être certain que l’apprentissage de la Shoah demeurera important pour ce gouvernement », « Le gouvernement “Ayrault 1” a de quoi satisfaire les Français d’Israël » »

                                    Mais encore :

                                     »Selon Jacques Benillouche du site Temps et Contretemps. Informations israéliennes, « Vincent Peillon a fait son “coming out” juif il n’y a pas longtemps, à l’occasion de « l’appel à la raison » Jcall, qu’il avait signé avec Daniel Cohn-Bendit, Elie Barnavi, Bernard Henri-Levy, Zeev Sternhell et Avi Primor. (…) En 2009, il avait célébré la Bar-Mitsva de son fils Elie à la synagogue de la Place des Vosges à Paris. Pour la circonstance, Vincent Peillon, qui a épousé en seconde noces la journaliste Nathalie Bensahel, avait mis les tefillins et était monté à la Torah. Agrégé de philosophie, il serait nommé ministre de l’Éducation Nationale » »

                                    Et enfin :

                                    "Il prône une « république spirituelle », considérant « la franc-maçonnerie et la laïcité » comme « religions de la République ». Par ailleurs, Vincent Peilleon est membre du club Le Siècle. »

                                    http://www.ojim.fr/portraits/nathalie-bensahel/


                                    • christophe nicolas christophe nicolas 8 avril 2014 10:31

                                      Toute une éducation à refaire ces juifs... remonter au origines et redescendre correctement. La Torah c’est très bien mais ils faut qu’ils se raccordent à Jésus et balayent le Talmud. Ensuite, il faut interpréter tout cela correctement selon les époques.

                                      Une première époque ou le corporel, le social et l’état d’esprit sont dans le même mouvement. L’ancien testament. Lorsque l’état d’esprit merde, on est dans le massacre corporel. La foi et la loi vont corriger cela.

                                      Une seconde époque où la loi protège désormais l’aspect corporel. Lorsque l’état d’esprit merde, on est dans l’hypocrisie sociale qui asservit le corporel de façon perverse. Elie met une branlée pour rappeler la foi puis Jésus vient corriger tout cela en disant que le bon état d’esprit doit s’appliquer également au social, la loi ne suffit plus puisque l’augmentation des richesses commence à provoquer une dissociation entre le corporel et le social.

                                      Une troisième, notre époque où la loi protège désormais l’aspect corporel et social. Lorsque l’état d’esprit merde, on est dans l’hypocrisie qui asservit l’esprit par l’enfumage à toutes les échelles, des média manipulé jusqu’au neuro piratage individuel par les techniques du « mind control ». La loi corporelle et sociale ne suffisent plus puisque la société de communication provoque une dissociation du social et de l’état d’esprit. Les hypocrites modernes ont pignon sur rue au niveau corporel et social mais leur état d’esprit est pourri et se traduit par de l’enfumage social et des provocations sous fausse bannière pour agir en réaction justifié. L’attentat du 11 septembre est la provocation ultime menée par la corporatocratie sous fausse bannière.

                                      C’est l’état d’esprit qui est jugé par le ciel et les pourris utilisent toutes les ficelles pour gagner sans se faire prendre alors c’est l’enfumage total. Les juifs qui ne sont pas revenus à Jésus et qui cherchent à dominer le monde interprétant matériellement la notion de « peuple élu » sont naturellement tombés dans cette logique et ont contaminé... ceux qui ont un mauvais état d’esprit se sont laissés entrainés dans ta technique de l’enfumage et de la provocation sous fausse bannière avec l’argent comme idole car il sert les appétits du corps lorsque l’esprit est faible. La Vierge vient donc apporter les preuves que la vérité est du coté de Jésus pour guérir l’état d’esprit du monde et écraser les serpents. L’exemple type est Attali le mauvais conseiller, Vincent Peillon et sa religion Laïque. Les Franc-maçons sont hors catégorie, ils sont comme des prostituées par conviction, aucun serment ne peut cloitrer la vérité, c’est tout simplement du chantage et une dérive sectaire.

                                      Israël signifie peuple de Dieu, celui qui a la foi, qui respecte l’esprit de la loi de Dieu qui est forme intentionnelle de bonté et esprit de vérité. Judy Wood est un bon exemple, John Searl et John Perkins également, ils ont foi dans la vérité et ont apporté leur pierre sans céder à l’enfumage et aux provocations sous fausse bannière. On voit que les religions se sont largement faites enfumées sur le plan de la vérité dans le domaine de la connaissance pour maintenir leur influence sociale, acquiesçant une logique qui tend à les vider de leur substance. Si on n’ose plus affirmer les interventions spirituelles miraculeuses et si on laisse l’adversaire s’emparer du champ de la connaissance, on s’enferme dans le mysticisme et l’adoration. Pourtant, l’église était pistonnée, ainsi, avec Saint-Joseph-de-Cupertino, le ciel dit trois choses Ayez la foi, regardez le monde avec intention de bonté, et l’antigravité est la bonne voie.

                                      Alors pour ceux qui ont tenté de m’enfumer, de me provoquer et de jouer au outragés devant le monde pour me faire la leçon en me montrant « la voie du winner suicidaire », évidemment pour mon bien dans leur logique sociale, je les traite de con... trois fois con. C’est plus sympa que de penser qu’ils sont intelligents. Tenez celui là, c’est tout de même un roi dans le genre.


                                    • njama njama 8 avril 2014 16:33

                                      @ christophe nicolas
                                      Israël signifie peuple de Dieu

                                      vous dîtes n’importe quoi  !

                                      Israël c’est l’autre nom que reçoit Jacob, frère d’Esaü, fils d’Isaac et de Rebecca, petit-fils d’Abraham, suite à son combat avec « l’ange » (?) :
                                       « Il dit encore : ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël ; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur. » (Gn 32/ 28)

                                      le sens hébreu serait « celui qui a lutté avec Dieu »

                                      Le mot se retrouve bien plus tard, repris par Moïse dans un long sermon qu’il adresse à ses suiveurs (Deutéronome 6/3 - 4) :
                                      « Tu les écouteras donc, Israël, et tu auras soin de les mettre en pratique, afin que tu sois heureux et que vous multipliiez beaucoup, comme te l’a dit l’Éternel, le Dieu de tes pères, en te promettant un pays où coulent le lait et le miel.
                                      Écoute, Israël ! l’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel. »

                                      mais encore une fois, c’est une allusion à la lignée de Jacob.

                                      Si Israël désigne comme vous le pensez « peuple de Dieu », c’est juste pour désigner cette lignée, pas toutes les autres, celle d’Ismaël frère d’Isaac par exemple, comme d’autres exotiques.


                                    • Jean-François Dedieu Jean-François Dedieu 8 avril 2014 07:21

                                      Peillon, le rat qui quitte le navire pour monter sur la péniche de sa campagne européenne (départ de Lyon pour Avignon), aurait du positif dans son bilan. Difficile à croire quand on réalise le cynisme, la malhonnêteté en amont de cette lamentable réforme dite des rythmes scolaires. Un cynisme, une malhonnêteté démontrés aussi par Pau-Langevin qui, par le jeu des chaises gouvernementales, a gagné la case « Outremer ».


                                      • bakerstreet bakerstreet 8 avril 2014 10:55

                                        Au suivant !

                                        Au suivant ! Comme disait Brel.

                                        Faut avouer que le poste de ministre de l’éducation nationale demande des qualités extraordinaires. 
                                        J’espère qu’on exige d’eux un check up complet et un cardio avant de se lancer du haut du trapèze. 
                                        Ou alors l’ordre de ne pas moufter !
                                        « Tu reste là sans bouger jusqu’à la fin de ton mandat. Si y a un problème, une question, tu nous demandes ! »

                                        En connaissez vous un seul qui est trouvé grâce dans la salle des profs ?
                                        En cherchant bien on doit bien en trouver un sans remonter à jules ferry qui n’avait surement pas ce poste d’ailleurs. Trop flemmard pour regarder sur internet, tout cela vient de très loin, de l’école où mes bulletins étaient rédhibitoires sur ma médiocrité, et ma paresse. 

                                        J’ai bien entendu parler du mammouth, l’ignoble Claude Allègre, une sorte d’Attila indépassable. 
                                        « Peut difficilement plus mal faire ! »
                                        J’ai gardé le gout de l’histoire et du français, tout de même. 
                                         


                                        • claude-michel claude-michel 13 avril 2014 10:50

                                          Peillon..Désir..n’en jetez plus la cour est pleine.. !

                                          C’est vraiment le parti des « BRANQUIGNOLS »...


                                          • Remi 13 avril 2014 20:46

                                            Je doute fort que la débâcle du P« S » au municipales soit aussi liée que vous le dites aux rythmes scolaires. Les élections dites européennes confirmeront la raclée subie par ce parti de droite.
                                            Quant à Peillon, ce qui marquera son oeuvre, surtout si le projet devient réalité, est la tentative, de faire marner les enseignants du Secondaire beaucoup plus, pour les payer moins, (casse des décrets de 1950) tentative facilitée par l’effroyable ignorance/ servilité de ces derniers, face à ce qui les concerne pourtant de très près.

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