Affaire DSK : à ceux qui ne savent rien
En quatre-vingt-seize heures nous venons d'assister à une hystérie médiatique concomitante à une curée contre la femme de chambre. Lors de l'arrestation de DSK nous avons entendu un grand nombre de choses, dont certaines venaient des défenseurs de ce dernier. Nous avons eu droit au complot - qui revient en force - , au piège, et aussi à un langage très fort en trois points :
1- personne ne sait rien, il faut attendre que la justice se prononce
2- de ce fait il faut être prudent
3- beaucoup de faits sont bien étranges comme l'histoire du téléphone qui n'aurait pas été oublié mais qui aurait été un piège de la police.
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Depuis le début de cette histoire - et je continue à être dans cet état d'esprit - je pense que la présomption d'innocence n'est pas l'innocence et que s'il y a présomption d'innocence il y a aussi son corollaire la possible culpabilité sinon on ne peut arrêter et interroger une personne considérée de fait comme innocente. Son autre aspect c'est que la possible culpabilité n'est pas la culpabilité et qu'il faut démontrer cette dernière. C'est une position en équilibre que la justice devrait rompre en innocentant ou en confirmant les soupçons et en condamnant la personne inculpée.
On a aussi entendu que la justice des USA n'était qu'à charge, ce que les événements récents démentent parfaitement.
A partir d'un titre accrocheur du New York Time déclarant que l'accusation allait s'effondrer, DSK est passé du statut de possible agresseur, pour certains - d'autres le considéraient comme innocent - à celui de martyr sans même attendre les conclusion de l'audience. La femme de chambre a pris elle le statut pour résumer un peu trivialement d'une putain menteuse, riche, trafiquante de drogue entrée illégalement aux USA.
Tout d'un coup - mis à part les sincères dans leur démarche, c'est-à-dire ceux qui sont en permanence en recherche de la vérité et qu'ils pensent qu'effectivement avant le procès on ne sait rien (ajoutant souvent, de toute façon on ne saura jamais rien) et qu'il faut être prudent et qui donc ne savent toujours rien et sont toujours prudents en attendant que la justice décide de la suite de cette histoire - ceux qui n'étaient qu'hypocrites dans cette démarche et qui ne l'utilisaient que parce qu'ils étaient proches de DSK deviennent des savants absolus qui savent tout. Tout d'un coup plus aucune prudence. Les journaux comme le New York Post qui n'était qu'une raclure de fond de bidet devenaient une bible qui révélait la vérité et ces sages condamnent sans procès et avec une certitude d'airain la femme de chambre. Ainsi avaient-ils raison, il fallait attendre et être prudent. Mais là, bizarrement, plus aucune prudence. Avant même l'audience, avant même les autres arguments de la défense, la femme de chambre était une salope et DSK un saint martyr. Ce qu'ils réclamaient à cor et à cris pour DSK : l'ignorance des faits, la prudence, la présomption d'innocence, alors qu'il avait été arrêté, ils n'en voulaient pas une seule seconde pour la femme de chambre. Ce qui ne pouvait qu'être des ragots contre DSK était vérité d'évangile quand il s'agissait de la femme de chambre. Pas de prudence pas de recul. Le procureur qui n'était qu'un salaud qui voulait se faire mousser devenait tout à coup la voix de la vérité.
Si on veut prendre quelque chose (la voix du procureur) alors il faut tout prendre ou alors avoir de solides arguments pour ne prendre que ce qui arrange.
La première chose qui n'a pas ralenti les avides de sacrifices de la femme de chambre c'est que, tout simplement, l'accusation ne s'est pas effondrée puisque les sept chefs d'accusations ont été maintenus. Que le passeport n'a pas été rendu et que l'audience du 18 juillet maintenue. Or ayant en connaissance certains faits déstabilisant la femme de chambre, si rien d'autre n'était dans la balance le procureur aurait dû demander immédiatement le non lieu. Le simple recul, cette prudence demandée ailleurs, devrait faire que l'on se demande pourquoi le non lieu n'a pas été immédiat. C'est sans doute que, malgré ces mensonges, il doit y avoir d'autres éléments à charge suffisant pour conserver le passeport, conserver les chefs d'accusation et enfin ne pas demander le non lieu mais confirmer que la justice suit son cours.
A ces prudents qui ne savaient rien mais qui savent tout et ne sont plus prudents, à ceux-ci qui prônaient la présomption d'innocence pour DSK mais ne la prônent plus pour la femme de chambre, voici quelques éléments de réflexion.
Tout d'abord ils devraient savoir quelles sont les sources, qu'en disent les journaux, s'ils ne déforment pas les faits.
Le New York Time qui a lancé l'offensive a publié la lettre de Vance aux avocats de DSK (Rue89). Le contenu de cette lettre a été en partie dévoyée. Tout d'abord peu ont dit que c'est la femme de chambre elle-même qui est passée aux aveux. Alors qu'au tout début de l'affaire les journalistes disaient que la plupart des immigrants mentaient et que donc de façon quasi certaine on trouverait des mensonges dans le dossier d'immigration de la femme de chambre semblent avoir oublié leur prédiction. Elle ne ferait que ce que font la plupart des immigrés. Les titres ont indiqué que le récit de son viol collectif était faux, surtout qu'elle n'avait pas été violée. C'est évidemment un mensonge par omission dans le but de noircir le tableau. Certes elle n'a pas été violée par ceux qu'elle accusait mais par d'autres (Actuellement, la plaignante affirme qu'elle est prête à certifier qu'elle a bien été violée dans le passé dans son pays natal, mais dans des circonstances différentes de celles qu'elle avait décrites.). Il y a donc bien eu viol et excision, raison de sa venue aux USA : éviter l'excision de sa fille. Ce fait d'excision a dû être constaté lors de son séjour à l'hôpital. Ce document officiel indique d'autres mensonges - encore une fois avoués spontanément par la femme de chambre et non issus d'une enquête - comme une fausse déclaration de revenus pour bénéficier de son logement et d'une fausse déclaration d'enfant à charge pour des raisons fiscales. Le mensonge le plus mis en avant fut celui de son comportement après ce qu'elle a déclaré comme une agression sexuelle. Elle n'était pas restée prostrée dans un local mais avait nettoyé une autre chambre avant de revenir dans la chambre. Ailleurs j'ai lu - mais je ne me souviens plus ce qui n'est peut-être pas vrai - qu'elle n'avait fait que passer dans la chambre sans la nettoyer. Ce fait est important car ce comportement paraît en inadéquation avec la réaction à la suite d'un viol.
Ce document est le seul document officiel publié et connu. Le seul. La présentation, comme on l'a vue est biaisée pour le viol. Des journaux comme Le NouvelObs n'en parle même pas : - Elle a inventé avoir été victime d’un viol collectif
Lors des entretiens lié à l’affaire DSK, la plaignante avait donné des détails de sa précédente agression dans son pays natal.
Mais dans une lettre de Cyrus Vance adressée aux avocats de la défense jeudi 30 juin, le procureur révèle que la jeune femme est revenue sur ses allégations : "Dans des entretiens ultérieurs, elle a admis que le viol collectif n’avais jamais eu lieu, (…) que ce faux incident faisait partie de l’histoire qu’elle devait mémoriser."
C'est de la désinformation. La barque paraît suffisamment chargée sans que l'on ait besoin d'en rajouter.
Voici une autre désinformation du Monde par exemple. Ce que dit la lettre du procureur : La plaignante a livré ce récit des événements lorsqu'elle a été interrogée par le Grand Jury sur ce qu'elle avait fait après les événements intervenus dans la suite 2806.
La plaignante a par la suite admis que ce récit était erroné et qu'après l'événement survenu dans la chambre 2806, elle avait nettoyé une chambre voisine puis qu'elle était retournée dans la suite 2806 et qu'elle avait commencé à la nettoyer, avant de raconter l'événement à sa supérieure.
Vous avez bien noté, ce qui est primordial, que cette lettre parle de ce qu'elle avait fait après les événements. Or qu'écrit le Monde ? Dans ce courrier, Cyrus Vance se montre très précis et véhément à l'encontre de la femme de chambre : il y écrit qu'elle a produit sous serment un "récit erroné" de l'agression sexuelle dont elle affirme avoir été l'objet. C'est évidemment complètement faux. C'est même une information diffamatoire. Et ce d'autant que l'avocat dit qu'elle n'a pas varié d'un mot en ce qui concerne l'agression elle-même. Rien dans ce courrier ne permet au Monde décrire ce qu'il écrit. C'est un mensonge.
Ceci est donc la seule information officielle connue à laquelle sont venues se greffer d'autres informations : un coup de téléphone à un homme qui est maintenant présenté comme son mari - religieusement sans être inscrit administrativement - arrêté pour avoir voulu échanger 180 kg de marijuana contre des contrefaçons de marque. On aurait découvert des comptes où auraient transités 100 000 $ en deux ans et cinq téléphones alimentés par des centaines de dollars tous les mois. Ici nos ignorants prudents sont sûrs et certains. Jusqu'à ce jour aucune confirmation officielle même si le fait est possible ou même réel, je dis cela pour les prudents. Quant à son mari, cette information, contrairement à ce que laisse croire les journaux n'est pas nouvelle. Depuis le début on avait déjà parlé d'un ami, possible second mari.
Venons en à un premier point très important : le coup de téléphone à ce dealer. Nous n'avons aucune transcription. On nous a sorti deux phrases sans contexte, sans ce qu'il y a avant ni après. Et si on cherche un tout petit peu on peut-être très étonnés. Voici une des deux phrases : Ne t'inquiète pas, ce type a beaucoup d'argent. Je sais ce que je fais.
Voilà cette phrase est une condamnation de la femme de chambre. Cependant ce n'est pas ce qu'est écrit ne NYT. Il écrit quelque chose de différent. Il écrit : "Elle dit en gros 'Ne t'inquiète pas, ce type a beaucoup d'argent. Je sais ce que je fais'" selon la source citée par le New York Times.. Nous avons donc un informateur qui n'est pas connu qui ne donne pas la transcription exacte ni totale de la conversation mais qui a l'obligeance de faire un résumé. Il l'a fait parler et lui-même déclare : elle dit en gros. Or les journalistes, pour leur grande majorité émettent la phase comme si elle était l'exacte reproduction de la conversation. On ne sait rien ni de la source ni de la conversation complète et donc du contexte de cette phrase reconstituée. Cette phrase qui est parfaitement contradictoire avec le fait - qui disparaît dans certains journaux car justement c'est contradictoire - qu'elle téléphonait pour savoir si elle devait continuer ou non dans sa plainte. Or pourquoi poser une question si on sait ce que l'on fait ? Ce qui est aussi étrange et qui est contraire à un complot c'est que d'une part elle n'aurait pas besoin de demander des conseils et ensuite lui ne devrait pas s'inquiéter (Ne t'inquiète pas) ou alors ce sont des amateurs et non des membres d'un réseau international de prostitution et de distribution de drogue.
Mais le pire est à venir. Le New York Post, celui qui était considéré comme un torchon et dont les informations étaient considérées comme peu fiables devient une source divine de vérité. Ce que l'on occulte un peu - et cet article de Guardian est intéressant car il replace les choses en perspective - c'est que la source est souvent présentée comme des enquêteurs, laissant supposer que ces enquêteurs sont soit de la police soit du procureur. Or ce sont des enquêteurs de la défense. On découvre alors que la femme de chambre est une prostituée qui fait payer ses prestations dans l'hôtel. Très chères ces prestations, car elle touchait des pourboires extraordinaires et que même certains hommes lui payaient des instituts de beauté et le coiffeur. Elle vivait très largement au-dessus de ses revenus. Si je me place dans le même état d'esprit de ceux qui sont prudents et qui ont trouvé si bizarre tout ce qui accusait DSK je peux me poser quelques questions. Par exemple comment se fait-il qu'une enquête très fouillée des journalistes du New York Time n'ait pas trouvé le plus petits détails d'au moins un de ces faits : prostitution, vie très largement au-dessus de ses revenus, trafic de drogue ? C'est qu'elle est très très forte. De même se prostituer dans son l'hôtel où l'on travaille avec les vas-et-vients la cadence du travail cela paraît difficile. Pourquoi vouloir garder ce logement si l'on vit par ailleurs très au-dessus de ses moyens ? Sans pourtant habiter un palais à la DSK il y a la possibilité de vivre un peu mieux si on a de tels pourboires extraordinaires. Autres extravagances : vous imaginez vous un client de l'hôtel aller payer un institut de beauté ou le coiffeur (faire toute la démarche, visible en plus) pour une prostituée femme de chambre ? Cela frise le ridicule absolu. Mais pourquoi pas ? Les prudents devraient se méfier d'une source venant des conseils de DSK dans un torchon ordurier. Mais là, pas question.
Mais cela ne suffit pas, alors on en rajoute. Elle aurait continué à se prostituer encore quand elle était sous protection de la police ! On ajoute aussi qu'elle était riche car, marié à ce dealer, elle aurait possédé plusieurs comptes en banque où auraient transités 100 000 € et possèderait 5 téléphones. La femme de chambre a nié savoir que cet homme était dealer et n'avoir qu'un téléphone. - Elle n’est pas pauvre
Les enquêteurs ont découvert que la plaignante disposait de plusieurs comptes bancaires sur lesquels ont transité près de 100.000 dollars en deux ans. Quand ils l’ont interrogée sur l’existence de ces dépôts, Nafissatou Diallo a déclaré n’en rien savoir. Sauf que l’une des personnes ayant déposé du liquide sur ces comptes s’avère être le dealeur emprisonné. Son mari, donc. Elle serait également en possession de cinq téléphones portables, elle qui avait déclaré n’en avoir qu'un seul.
Ce que le NouvelObs ne dit pas c'est que la femme de chambre dit qu'elle croyait que son mari, si tel est le cas, n'avait été arrêté que parce qu'il était un immigré clandestin. S'il est clandestin cela peut expliquer qu'il ne pouvait avoir de compte à son nom, pas plus que de téléphone portable et donc qu'il se soit servi d'elle pour les obtenir. Le NouvelObs se sert de l'argument que c'est le mari qui aurait fait un dépôt en liquide pour prouver qu'elle serait riche. Ce n'est donc pas elle. Si c'est un dealer cet argent peut provenir de son trafic et cette affirmation peut, pour le moins, avoir une autre interprétation et justement innocenter la femme de chambre. Car pourquoi ce ne serait pas elle qui aurait déposé cet argent ? Pourquoi un clandestin prendrait le risque pour elle ? Et s'il lui a demandé d'ouvrir des coptes pour lui, car étant clandestin, elle peut lui faire confiance sans savoir ce qu'il y a sur ces comptes et les mouvements même si elle peut aussi savoir ce qu'il y a dessus. La seule information - non officielle - dont parle ce journal est que ce n'est pas elle qui a déposé l'argent.Ceci prouve qu'il n'y a plus aucun recul et que chaque événement est pris à charge y compris ceux qui, en toute logique et prudence, peuvent au moins être pris à décharge.
Ils ne sont plus prudents du tout et sont certains d'avoir enfin la vraie vérité. Pas besoin d'attendre le procès. Ils ont vite pris la place de ceux qu'ils fustigeaient avant en faisant vis-à-vis de cette femme de chambre ce qu'ils dénonçaient avant au détriment de DSK. L'argument suprême était Outreau. En l'occurrence plus de comparaison avec Outreau pour la femme de chambre. Toutes les informations sont la vérité et DSK est un martyr, un saint et doit revenir sauver la France.
Ils passent bien sûr à côté de quelques détails :
1- le procureur n'abandonne aucun des 7 chefs d'inculpation malgré les faits nouveaux, la lettre du procureur et la conversation téléphonique en leur possession
2- les éléments médico-légaux dont : les ecchymoses sur le vagin - constatées et photographiées -, la déchirure d'un tendon de l'épaule, le sperme retrouvé là où la femme de chambre l'a dit (sur les murs, le sol et son uniforme). J'ai lu des arguments d'ignorants qui disaient que DSK devrait être un sacré loustic pour pouvoir éjaculer ainsi partout et pourquoi pas au plafond. Ils auraient mieux fait d'écouter. C'est là où elle a craché plusieurs fois. Et il suffit de très peu de sperme mêlé à la salive pour en retrouver en différents endroits. Le collant déchiré.
3- son interrogatoire par 4 personnes de l'hôtel et par la police, par des spécialistes d'agression sexuelle, avec toujours la même description de son agression, le témoignage des quatre membres de l'hôtel qui l'on interrogée et qui ont déclarée sont état d'abattement profond. Certes on peut jouer la comédie.
Si l'on veut être un tant soit peu objectif alors on analyse tous les éléments en présence.
Vance par un courrier démontre que la femme de chambre a menti pour sa venue aux USA (comme un grand nombre de migrants), qu'elle a voulu tirer un bénéfice fiscal injustifié, comme d'un logement auquel elle ne devait pas avoir droit. Elle a donc menti pour de nombreuses choses. Elle a menti pour ce qui s'est passé ensuite. Elle aurait téléphoné à celui qui serait son mari pour tirer profit de la situation. Pour son mensonge de l'après agression supposée, on peut supposer que le traumatisme ne fait pas faire des choses logiques et que ce traumatisme va en s'amplifiant. On peut supposer comme c'est le cas dans 90 % des viols qu'elle a eu peur de ne pas être crédible en considérant que justement ces actes n'étaient ou ne paraissaient pas logiques. Evidemment elle a pu mentir parce qu'il n'y aurait pas eu agression. La relation sexuelle est elle reconnue par DSK.
Admettons que le passé, les contradictions de la femme de chambre plaident contre elle. Dans ce cas il faut mettre dans la balance les mensonges et contradictions de DSK et de sa défense. On ne peut vouloir attaquer celle qui se dit la victime sur sa crédibilité sans chercher à connaître celle de DSK.
On peut supposer que DSK a menti et dans le passé et pour cette affaire. Pour cette affaire il a d'abord déclaré qu'il ne s'était rien passé puis qu'il y avait une relation consentie devant les preuves. Soit il a menti en disant qu'il ne s'etait rien passé, soit il a menti en parlant de relation consentie (les deux ne sont pas compatibles) soit il a menti deux fois. Le second mensonge connu et public et celui concernant Piroska Naguy. Après avoir nié une relation il a ensuite parlé de relation consentie sans abus de pouvoir. Cette version a été démentie farouchement par la victime qui s'est étonnée dans une lettre, rendue publique, auprès des enquêteurs que l'on ait conclu à une relation consentie alors qu'elle disait que d'évidence un abus de pouvoir sur elle et que cela l'a brisée.
De plus, je suis préoccupée par le caractère incomplet et imprécis de la version que donne à lire la presse. Il a été largement rapporté qu'il se serait agi d'une relation « consensuelle », et que seules les circonstances de mon départ faisaient l'objet d'une enquête. D'une façon particulièrement regrettable et inexplicable, un blog tenu par l'épouse de M. Strauss-Kahn a parlé de « cette aventure d'un soir ». Mais personne, y compris le Fonds, n'a éclairci la nature de cette relation, ni précisé que l'enquête visait également à établir si M. Strauss-Kahn avait abusé de son pouvoir à l'occasion. Plus récemment, des allégations à propos d'un « coup monté » sont parues dans des médias français. Tout ceci renvoie l'impression fausse que le seul objet de l'enquête serait les circonstances de mon départ.
Les circonstances de mon départ et le montant de mon indemnité de licenciement sont un non-sujet, comme vous le savez certainement grâce à vos recherches. Par respect pour votre démarche, je me suis abstenue de tout commentaire dans la presse sur la véritable question qui nous occupe ici : la conduite de M. Strauss-Kahn. Afin que l'on ne puisse se tromper sur mon opinion à ce sujet, je veux vous l'exposer ici par écrit.
Je pense que M. Strauss-Kahn a abusé de sa position dans sa façon de parvenir jusqu'à moi. Je vous ai expliqué en détail comment il m'a convoquée plusieurs fois pour en venir à me faire des suggestions inappropriées. Malgré ma longue vie professionnelle, je n'étais pas préparée à des avances du Directeur Général du FMI. Je ne savais que faire ; ainsi que je vous l'ai dit, je me sentais « maudite si je le faisais et maudite si je ne le faisais pas ». Après un temps je fis la grave erreur de me laisser entraîner dans une très brève aventure. Mais il est incontestable, à mon avis, que M. Strauss-Kahn ait usé de sa position pour avoir accès à moi.[…] C'est également un homme agressif, bien qu'il soit charmant. Il vient d'un pays, la France, que j'adore et où j'ai de nombreux bons amis. Mais je crains que cet homme ait un problème pouvant le rendre peu adapté à la direction d'une institution où des femmes travaillent sous ses ordres.
Nous avons donc deux mensonges dans des circonstances sexuelles.
Peut-il être agressif comme suggéré par cette lettre ? Nous avons là aussi deux témoignages. Selon Tristane Banon il aurait tenté de la violer et aurait été très violent avec elle arrachant son corsage et tentant avec force d'ouvrir son jean (Je suis arrivée là-bas, j'avais un col roulé noir, ça fait peut-être triper les mecs un col roulé noir mais faut arrêter, et après surtout c'est que ça s'est très très mal fini, parce qu'on a fini par se battre. Donc ça s'est fini très très violemment, puisque je lui ai dit clairement “non, non”, on s'est battus au sol, pas qu'une paire de baffes, moi j'ai donné des coups de pieds, il a dégrafé mon soutien-gorge, il a essayé d'ouvrir mon jean… » Rue89). Madame Manhattan, mère maquerelle de New York a affirmé dans les journaux avoir offert au moins par deux fois ses services à DSK pour 1 200 $ l'heure et que l'une des call girls lui a dit qu'elle ne voulait pas le revoir car il avait été brutal avec elle. Le Figaro : « Je ne veux plus protéger un homme qui abuse des femmes, j'espère que notre système judiciaire, qui est juste, le condamnera à hauteur des faits qui lui sont reprochés », déclare-t-elle au Figaro. Kristin Davis raconte avoir entendu parler pour la première fois de DSK en janvier 2006, lorsque Irma Ricci, l'une de ses « filles », vivant entre Paris et Londres, l'a avertie qu'il allait l'appeler à New York. « Irma lui offrait ses services régulièrement depuis 2002, elle le rencontrait au club Le Baron à Paris. Elle m'a dit : ne lui envoie pas une petite nouvelle, il est trop agressif, trop brutal. » Ce même mois de janvier, affirme l'ex-« Manhattan Madam », Dominique Strauss-Kahn l'aurait appelée pour lui demander une « Américaine typique plutôt brune ». Le tarif était de 1200 dollars de l'heure. « La conversation a été très rapide, il a été charmant », poursuit-elle, tout en refusant de dire si la destination était l'hôtel Sofitel. La call-girl, une fille du nom de Samantha, disponible ce soir-là, n'était pas des plus expérimentées mais elle correspondait à son goût. « Quand j'ai appelé pour vérifier que tout s'était bien passé, j'ai senti qu'il y avait quelque chose. Elle m'a dit ne plus vouloir avoir affaire à lui. Il avait été physiquement agressif, dominateur, intimidant. » DSK aurait fait appel une seconde fois à ses services (pour une Brésilienne), en septembre de la même année, cette fois sans poser de problème. Kristin Davis affirme avoir gardé sur ordinateur les preuves de ces « transactions » à New York.
Si on accepte tout ce que le New York Post dit pourquoi n'accepterions nous pas ce que dit Tristane Banon et madame Manhattan. Et s'il faut être prudents et que l'on ne sait rien de ces affaires Banon et de callgirls, alors on doit être prudents avec ce que déclare Le New York Post car on ne sait rien.
Si l'on considère que la conduite de la femme de chambre après la possible agression sexuelle a été étrange, alors il faut aussi se poser des questions sur l'attitude bizarre des avocats qui voulaient faire récuser son témoignage comme ayant reconnu DSK car elle l'aurait vu sur une photographie et à la télévision avant cette reconnaissance. Oui très étrange pour deux raisons : la première est que ces mêmes avocats reconnaissent qu'il y a eu relation sexuelle. Alors comment ne pas accepter une reconnaissance visuelle quand on reconnaît la relation sexuelle ? Mystère. Evidemment la seconde l'ADN du sperme prouvant l'acte sexuel également.
Un nouveau point qui va finir par déstabiliser la défense de DSK. En effet à force de vouloir descendre la femme de chambre et d'en rajouter on finit par dire n'importe quoi. En effet voici une nouvelle version du camp DSK : Selon ses informations, Nafissatou Diallo serait entrée sciemment dans la chambre du président du FMI, dont elle aurait su qu'il était un de ces "riches clients" susceptibles de payer pour une relation sexuelle. Le fait que cette relation ait eu lieu est le seul qui ne soit contesté ni par la défense ni par la plaignante. Cette dernière affirme que cette relation a été obtenue par la force.
Le New York Post ajoute que c'est après cette relation sexuelle que les choses se sont dégradées. La jeune femme, réclamant un paiement, aurait essuyé un refus de DSK. Elle aurait insisté durant plusieurs minutes pendant que DSK se rhabillait dans la suite. Le quotidien indique que la plaignante aurait pu être bousculée durant cet échange. Selon ses sources, l'humiliation ressentie l'aurait décidée à se déclarer victime d'un viol.
Voici une nouvelle version intéressante. C'est une prostituée, mais une débutante car elle ne se fait pas payer avant. Le clou c'est que dans la discussion, après le refus, elle aurait pu être bousculée. Tiens tiens. C'est reconnaître qu'elle a été brutalisée, pour le moins. Pourtant il ne l'aurait pas touchée (autrement que sexuellement). Là c'est différent. Ceci est contradictoire avec sa possible habitude de payer des prostituées. Pourquoi n'aurait-il pas payée celle-là ? Etrange à nouveau. Il y a là un début d'aveu inconscient, du moins de brutalisation. Très étrange que personne ne prenne cette information pour ce qu'elle est mais seulement à charge. Ce serait l'humiliation de ne pas avoir été payée qui lui aurait fait déclarer le viol. Mais ceci étant assez tardivement - puisqu'il se sera rhabillé - il faudra alors expliquer le sperme sur les murs, le sol, mélangé à de la salive. Elle se serait alors frappée elle-même au vagin, aurait déchiré son collant aussi. Quoiqu'il en soit pourquoi cette version n'a-t-elle pas été immédiatement dite par DSK lors de sa garde-à-vue ? Ne parlons pas de la gêne de parler de relation sexuelle, il risquait (et risque encore) un paquet d'années de prison, il a été reconnu avoir eu des relations avec Piroska Nagy etc. Cela ne tient pas debout. Il a tout nié lors de sa garde à vue alors que cette version permettait à l'enquête d'avancer et à son avantage. Et c'est le New York Post qui le déclare. Et, ce qui donc devrait faire réfléchir nos prudents sur toutes les dernières révélations de ce journal qui a été pris bien souvent en plein délit d'approximation sinon d'erreurs manifestes, c'est que cette version a été démentie par les avocats de DSK. Et si on prend le raisonnement contre la femme de chambre si elle a menti pour ceci elle a menti pour l'agression, donc si le NYP a menti pour cela pourquoi n'aurait-il pas menti pour le reste ? Et si la relation n'est plus tarifée, s'il n'y a plus eu de demande de paiement, que devient donc son statut de prostituée ? Et oui que devient ce statut de prostituée ? Que deviennent toutes ces accusations plus que sûres ? Alors elle n'a pas pu se venger puisqu'elle n'a pas demandé d'argent. La tournure de cette information est très intéressante, mais dans la vague actuelle elle ne fera pas grand bruit sauf si le procureur décide que la justice c'(est de vérifier les informations et de ne pas être un bouchon sur la vague médiatique. Le NouvelObs : Les avocats américains de Dominique Strauss-Kahn ont démenti dimanche 3 juillet toute relation tarifée entre leur client et la femme de chambre du Sofitel qui l'accuse d'agression sexuelle, dénonçant les informations du tabloïd New York Post.
Le quotidien new-yorkais affirme dimanche que l'accusatrice de 32 ans, dont la loi américaine interdit de révéler l'identité, se livrait "régulièrement" à la prostitution et que l'ancien directeur général du FMI "avait refusé de la payer" après leur relation sexuelle le 14 mai dans la suite 2806 du Sofitel./"Pas de dispute"
Elle était "bien au courant de son statut de VIP" et comptait bien en tirer profit, selon le tabloïd, citant une source non-identifiée proche de la défense de DSK.
L'équipe d'avocats de DSK, emmenée par Benjamin Brafman et William Taylor, a fermement démenti ces allégations.
Il n'y a pas eu de dispute entre les parties parce qu'il n'a pas été question d'argent", déclarent les avocats dans un communiqué.
De ces derniers développements soit elle est une prostituée et DSK devra répondre alors de ses relations sexuelles condamnables à New York. Soit il l'a brutalisée pour un différend financier et il devra payer, soit il l'a agressée sexuellement, y compris si elle est prostituée car cela n'est pas contradictoire avec le viol, et il devra payé, soit la relation était consentie et la femme de chambre doit être poursuivie. Mais si elle n'est pas prostituée toute la vague qui se déverse contre elle devient douteuse car si vous avez bien lu le NYP affirme que ces informations viennent des enquêteurs des avocats de DSK, toutes leurs informations et ces mêmes avocats viennent d'en démentir une. Cela devrait faire réfléchir les prudents. Les journaux eux ne se sont pas embarrassés d'un simple raisonnement, ils n'ont fait pour l'instant qu'une catharsis pour se faire pardonner leur gros titres d'avant.
On a parlé de son possible retour en politique en France s'il était blanchi. Or un non lieu possible ne le blanchira pas, seul un procès le blanchirait, ou si ce non lieu n'était commenté que de façon positive pour lui car il pourrait être commenté comme ne pouvant pas obtenir la confiance de 12 jurés sur 12 laissant le doute planer. Mais soit il sera coupable de rapports tarifés illégaux, soit si c'est un complot - comme le proclament avec une bêtise monstrueuse certains socialistes - alors cela prouverait deux choses : 1- qu'il a un talon d'Achille et donc qu'il est susceptible d'être sous influence ou de subir des chantages à cause de cette faiblesse et 2- qu'il succombe bien facilement à un piège et que de ce fait il n'a strictement aucune stature de Président de la République, soit enfin il méprise tant les femmes qu'il ne recueillera jamais tous les suffrages qu'il aurait récoltés avant cette affaire.
Alors si on se devait d'être prudents avec DSK on se le doit de l'être avec cette femme de chambre. Pour l'instant celui qui est poursuivi encore en justice c'est lui et non elle. Et si cela arrivait je serais alors dans la même position à savoir que la présomption d'innocence - que tous ces prudents ne lui accordent pas, devenus savants en cette histoire et savants définitifs - qui lui sera accordée ne sera pas contradictoire avec sa possible culpabilité et sa possible culpabilité n'est pas pour autant sa culpabilité et ce sera à la justice de trancher légalement ce qu'il en est. Tout comme pour DSK. Cependant comme le système aux USA nécessite que 12 jurés sur 12 soient convaincus ensemble de la culpabilité d'un prévenu, que Vance vient de perdre deux procès majeurs - dont l'un pour deux policiers soupçonnés l'un de viol l'autre de complicité, que la femme qui était en état d'ébriété a enregistré le lendemain l'aveu de celui qui l'aurait violée -, les mensonges de la femme de chambre vont être un handicap trop lourd à remonter, y compris si elle dit la vérité pour son agression. Sur 12 jurés il paraît impossible qu'il n'y en ait pas au moins un qui ne lui fera pas confiance et il est possible que Vance demande un non lieu comme le pense l'avocat de la femme de chambre qui lui réitère les accusations. Ce non lieu pourrait être rapide car nous ne sommes pas dans le temps de la justice mais celui d'un cirque médiatico-électorale. Vance a besoin de voix pour être réélu. Pour cela à cause des révélations faites par les journaux - y compris à ce jour révélations non officielles distillées par les avocats de DSK qui ont attendu la brèche de la lettre du procureur pour se déchaîner, une révélation par heure, - il pourrait vouloir s'en sortir le plus vite possible et ne pas prendre la peine de continuer l'enquête, même si - contrairement à ce que dit presque toute la presse - certains de ses adjoints persistent à croire à l'agression, et pour une autre raison c'est que cette enquête coûte cher et que le procureur est comptable des deniers des Américains. Pour exemple la peine de mort n'est pas remise en cause dans certains états pour son principe mais pour son coût. On n'est plus dans la justice mais la finance. Si Vance perdait le procès il devrait justifier pourquoi il a lancé la procédure et pourquoi il a gaspillé ainsi les deniers publics. Si en revanche il abandonne maintenant sans vérifier les allégations contre la femme de chambre, il peut espérer s'en sortir en se présentant comme celui qui reconnaît ses erreurs et espérer ainsi être à nouveau élu en ayant en plus économisé l'argent du contribuable. La justice n'y a plus sa place, ce n'est qu'éléctoralo-financier. La justice serait de poursuivre l'enquête et si elle révèle que les faits allégués contre la femme de chambre étaient vrais, la poursuivre elle et blanchir DSK.
Il nous reste un peu plus de dix mois pour nous débarrasser de ce pouvoir. Faisons notre Révolution du jasmin.
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- La première année de Sarkozy
- La biographie de Sarkozy apocryphe
- La Biographie de Lefebvre
- L’affaire Tapie
- Les petites affaires de l’Immaculé Eric
- l’affaire Karachi
- l’affaire GDF
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- les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
- l'affaire du Fetia Api
- les discours de Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
- l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d'El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
- les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation.
- la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen
- l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte …
- l’affaire Pérol
- l’affaire de l’Epad (et du scooter)
- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
- les affaires Yade, Boutin, Joyandet, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard,Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin) …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko one (180 millions d'euros), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
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