Après Marine Le Pen, la justice enverra-t-elle Yann Moix chez les psychiatres ?

Marine Le Pen est-elle folle ? Voilà la question que viennent de se poser certains magistrats à l'occasion de son procès politique, visant à l'empêcher d'expliquer photos à l'appui la différence entre elle et... l'état islamique. Personne n'a d'ailleurs remarqué que ce sont d'abord ses détracteurs, qui mélangent pêle-mêle extrême-droite et islamistes, qui auraient besoin d'une consultation aux urgences psychiatriques. Il est vrai que la procédure à son encontre relève du harcèlement, procédure classique quand on veut faire taire un personnage public. La France n'est pas classée en zone jaune par reporters sans frontières pour la liberté d'expression par hasard...
Tout dépend, bien entendu, du contenu des propos tenus. Tenir des propos de "droite" en France, cela vous attire une avalanche de tuiles sur le crâne. Tenir des propos de "gauche", en particulier sur les droits des migrants, des délinquants, des drogués et des cas sociaux en tout genre, c'est accepté et même encouragé. D'où le dénommé Yann Moix, personnage omniprésent sur les chaines de la TNT, faux-rebelle, anarchiste de salon pour ne pas se raser le matin, rebelle à toute autorité qui contrarie son épanouissement personnel.
Ce personnage inutile, politiquement correct comme il se doit, a de nouveau trainé dans la boue nos policiers lors d'une émission télévisée. Accusés d'être racistes, brutaux, peu courageux et gémisseurs, il s'est livré à une diatribe post-soixantuitarde totalement obsolète dans le contexte actuel. Il soutient les migrants de Calais, où il ne réside pas. Il défend les voyous des cités populaires, où il ne vit pas non plus. Bref, c'est un donneur de leçon, au niveau culturel d'un Nicolas Bedos, sans expérience de la vie et simple baratineur.
Lassés d'être insultés par ce type de tartuffe, près de deux mille policiers ont réclamé des poursuites à son égard via les réseaux sociaux. Loin d'avoir le panache d'un Soral ou d'un Dieudonné, qu'il conchie par ailleurs, Moix vient de baisser son pantalon et de présenter ses excuses aux forces de l'ordre... Allons donc !
C'est que notre anar tendance caviar ne tient pas à se faire délester de quelques milliers d'euros de dommages et intérêts en justice, peut-être doit-il acheter prochainement une Ferrari en remplacement de son Audu A4, donc il n'a pas d'argent à perdre. Loin d'être un éveilleur de peuple ou un agitateur, il n'est qu'un amuseur public, peu attirant et sans courage, ce qu'il reproche d'ailleurs aux policiers.
D'où la question que tout le monde se pose : Yann Moix est-il fou ? Puisqu'il change d'avis tous les jours et qu'il rejette l'autorité de la police républicaine tout en prenant la défense des délinquants, est-il équilibré ? Seul un psychianalyste pourrait le dire. Si on raisonne en lien avec le procès de Marine Le Pen et de ceux d'Alain Soral, Moix devrait aussi être examiné...
Tout cela nous rappelle cet étrange bouquin paru il y a quelques années intitulé la psychianalyse de l'extrême-droite. On attend à présent la suite, sur l'ultra-gauche et sa capacité à contester tout et n'importe quoi, sans prendre de risque, avec la violence en prime. En république, il n'y a pas de deux poids deux mesures, c'est l'égalité pour tous. Que ceux qui traitent de dingos leurs adversaires commencent par se faire eux-mêmes soigner... Pour le reste, c'est la liberté d'expression qui est en question !
Un "anarchiste" en costume à cravate, sur son 31 quand son pognon est en jeu : manifestement, il gagne plus que le salaire d'un brave gardien de la paix !
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