J’aime Agoravox et je me méfie de Wikipédia. J’aime Agoravox parce qu’il ne prétend pas imposer la vérité, parce que c’est un lieu de débat démocratique où un auteur peut soumettre au feu des critiques ses idées, et cela, surtout quand elles vont à l’encontre des idées reçues. J’aime Agoravox parce que je peux répondre, me justifier, argumenter et parfois convaincre. J’aime Agoravox, non pas parce qu’il me donne une tribune mais parce qu’il nous donne la possibilité, ensemble, avec ceux qui me soutiennent, de remettre en cause des idées toutes faites et de faire avancer la connaissance.
Et quand je dis scandale, je pèse mes mots. N’est-ce pas les pouvoirs publics qui sont à l’origine de la promotion du site du mont Beuvray au rang non seulement de site national mais d’un des plus grands sites archéologiques de l’Europe ? Site européen, musée archéologique européen, donc scandale archéologique européen s’il s’avère que les archéologues et historiens se sont trompés de lieu. C’est ce que j’essaie d’expliquer depuis des décennies face à des historiens de métier et autres qui, à défaut d’arguments, ne peuvent que se draper dans leurs diplômes et leur mépris. "Honte soit sur eux !" s’exclame avec raison Gasty.
Faut-il que je porte plainte contre l’Etat, le ministère de la Culture, les pouvoirs publics qui n’ont jamais ordonné d’enquête alors qu’ils ne pouvaient ignorer qu’il y avait un problème de localisation, continuant à gaspiller l’argent du contribuable pour des fouilles inutiles et à cautionner une technostructure qui, non seulement ne veut pas se remettre en question mais ne pense qu’à défendre son pré carré. Depuis des décennies, j’accumule lettres et documents dans un dossier qui montre et démontre que les autorités et responsables impliqués sont au courant de l’affaire depuis des années, jusqu’au plus haut sommet de l’Etat. Réponses "langue de bois" des différents ministres de la Culture qui se sont succédés, y compris au journal officiel, refus du CSA de m’accorder un droit de réponse à la télévision, refus du débat public, attaques sournoises, critiques voilées sans jamais me citer... et j’en passe (voyez mon site internet dont je donne l’adresse en fin d’article).
La mission du ministère de la Culture n’est-elle pas - je cite - de rendre accessibles au plus grand nombre les oeuvres capitales de l’humanité, et d’abord de la France, d’assurer la plus vaste audience à notre patrimoine culturel, de favoriser la création des oeuvres de l’art et de l’esprit et de développer les pratiques artistiques.
Au fil de mes articles, c’est toute une suite de remises en question qui se succèdent avec la redécouverte d’une civilisation gauloise sous un jour tout à fait nouveau. Travail bénévole, passionnant et qui ne devrait susciter qu’enthousiasme, hélas !
L’absence, sur Agoravox, d’archéologues patentés qui devraient donner leur argumentation ou me contredire montre bien leur embarras.
Qui empêche Vincent Guichard, Directeur du Centre archéologique, ou son représentant, ou quiconque, de venir sur Avox présenter les arguments irréfutables qui les autorisent à dire que le mont Beuvray est le site de Bibracte ? En prenant pour motif qu’il ne faut pas recommencer pour Bibracte et Gergovie la polémique qui s’est faite au sujet d’Alésia, que le débat a déjà eu lieu au XIX ème siècle et qu’il ne faut pas le rouvrir, n’est-ce pas une façon de "se défiler". Et quand la directrice de la Sous-direction de l’archéologie me renvoie aux ouvrages de la bibliothèque de ce centre, alors qu’il ne s’y trouve aucune étude argumentée sur la localisation de Bibracte au mont Beuvray, est-ce bien sérieux ?
C’est par Wikipedia principalement qu’on a choisi de me dénigrer et de m’abattre.
Bien sûr, les termes du texte présenté sont académiquement formulés mais exprime néanmoins la prise de position sectaire de celui qui en est à l’origine.
Cet anonyme, qui se présente sous le nom de
Luscianusbeneditus est un monsieur qui sait tout et à qui Wikipedia a très imprudemment confié la fonction de contributeur en ce qui concerne la partie "Rome antique". Pourquoi est-il venu à Wikipedia ? Parce que, écrit-il,
il est fatigant d’avoir à corriger les bourdes reprises sur WP dans les copies des étudiants, et qu’en allant le faire directement sur WP on gagne du temps. Donc, ce monsieur X est un professeur qui se dit historien de métier, et donc véritable historien. On frémit en pensant aux malheureux candidats recalés pour avoir lu quelques-uns de mes articles. Qu’on en juge !
Il faut différencier d’une part les avis scientifiques qui sont unanimes depuis très longtemps. Il y a eu une controverse scientifique mais elle est terminée depuis des décennies et les amateurs plus ou moins éclairé ou illuminés ( je suis un amateur illuminé)
qui se piquent de délocaliser n’importe quel site parce qu’ils pensent lire César en latin (je lis, en effet, César en latin).
Le principal publiciste ( j’ai en effet publié)
qui s’obstine à déplacer Bibracte aujourd’hui encore se proclame historien (la définition que le dictionnaire donne est "personne qui écrit des livres d’histoire" mais je fais plutôt état de ma qualité d’ancien militaire pouvant mieux comprendre que d’autres César et ses batailles),
mais n’a aucune reconnaissance et aucun titre universitaire ou autre (je sors de Saint-Cyr mais n’en fais pas un argument d’autorité),
et se pique par ailleurs de placer la naissance du christianisme en Bourgogne (dans un sens oui, et je m’explique)
et l’Atlantide en Auvergne (également, je maintiens le bien fondé de mon article).
Le caractère extrêmement confidentiel de ces rêveries (pour rester gentil) (c’est néanmoins une insulte)
en dehors de quelques sites internet et d’échos très locaux, exigent que ces hypothèses ne soient mentionnées qu’en passant : on ne doit pas oublier que la NPOV doit être pertinente et proportionnée à l’écho réel des positions dans le monde de la connaissance (alors, comment ce monsieur explique-t-il que mon site internet soit classé par le hit-parade, ce jour 16 novembre, au 12ème rang des sites professionnels et celui du mont Beuvray, au 800 ème seulement).
Le mont Beuvray est un des oppidum les mieux connus aujourd’hui - même s’il reste beaucoup à fouiller - (où sont les merveilleux objets promis de l’art celtique ?)
et il s’agit clairement d’une capitale, (une capitale en plein désert montagneux et forestier ? Absurde pour l’ancien militaire que je suis)
il suffit de penser qu’on y trouve des choses aussi exceptionnelles que le bassin (ridicule en comparaison de ce qu’on trouve ailleurs dans le monde antique).
Que Gorgobina n’ait pas été identifiée n’est pas un mystère, on est loin d’avoir mis un nom sur toutes les bourgades et tous les oppida de la Gaule (ce qui n’est à l’honneur, ni des archéologues ni des historiens de métier) !
Luscianusbeneditus 17 mai 2007 à 21:13.
Et encore
: On garde encore le paragraphe sur E. Mourey (tiens ! On me cite cette fois clairement)
et ses élucubrations (merci du compliment !)
. Il n’a jamais publié scientifiquement (et pour cause), cela ne mérite même pas une ligne, en l’absence de source sérieuse et d’une argumentation je couperai ce passage qui propage un TI sans aucune justification.Luscianusbeneditus (d) 18 septembre 2009 à 23:10 (CEST... de l’acharnement.
Qui est ce monsieur Luscianusbeneditus qui n’est jamais venu sur Agoravox pour prendre connaissance et critiquer mes articles ? Je demande à Wikipedia de nous donner son identité.
Il faut faire cesser la confusion.
Voici une photo que j’ai prise d’une entrée de Mont-Saint-Vincent (où je situe Bibracte) et que le routard Bourgogne a reprise pour illustrer son article touristique sur Bibracte au mont Beuvray.
Voici également un autre plagiat. Le 4 avril 2008 lors de la remise du label "Grand site de France" au mont Beuvray, fausse
Bibracte selon moi, la Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, Nathalie
Kosciusko-Morizet, termine son allocution ainsi :
"S’il est un lieu magique au centre de l’hexagone, c’est bien ce Morvan montagneux aux ténébreuses forêts de hêtres, et dominant ce Morvan, l’imposante hauteur du Mont-Beuvray. L’industrialisation l’a oublié. Les grandes voies de communication s’en sont écartées. Bien que se dépeuplant progressivement, le Morvan est resté tel qu’il fut, tel qu’on l’aime : un vestige archéologique vivant. Dans cette forêt druidique, de mystérieuses légendes hantent les sous-bois, les pierres branlantes et les rivières à truites. Avant de rejoindre le buffet gaulois, je vais donc remettre officiellement l’objet symbolisant le label "Grand site de France".
http://www.grandsitedefrance.com/Lo...
A quelques mots près, c’est un extrait littéral d’un de mes articles écrits en 1996 où je confirmais que le mont Beuvray n’était pas
Bibracte bien que site gaulois digne du plus grand intérêt
http://www.bibracte.com/mon_histoir...
Pauvres misérables citoyens/rédacteurs d’Agoravox que nous sommes. Voici que maintenant, non seulement, on refuse de nous entendre mais qu’on nous vole nos écrits !