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Accueil du site > Tribune Libre > C’était mieux avant

C’était mieux avant

Bien sûr !

 

La plupart de ceux qui trouvent leur content dans ce monde-ci, situation confortable qui autorise, outre une auto-satisfaction, un peu d'aise pour l'altruisme et la solidarité résumée à mettre la main à la poche ( où l'on trouve la menue monnaie comme chacun sait), trouve toujours à ringardiser, si ce n'est culpabiliser, ceux qui souffrent ou galèrent et qui pensent que c'était mieux avant !

Pour ce faire, ils mettent en avant le plus grand confort, pour tous, quand même, une vie plus facile, etc ; mais que regardent-ils ?

Ils regardent les objets, les vêtements qu'on trouve en quantité pour trois francs six sous aux fripes ou démarqués – j'ai failli écrire démasqués !- tous ces trucs inutiles qui ont changé le monde et qui sont les seuls à diminuer de coût chaque année, pendant que tout le nécessaire augmente ! C'est vrai que pour les fringues, il y en avait moins avant, et elles étaient plus chères ! Mais est-ce vraiment la peine de réduire en esclavage des milliers et des milliers de petites mains pour tout ce gaspillage ?

Ils regardent les loisirs, les parcs d'attractions, les théâtres de rue, les concerts gratuits ( il y en a toujours eu !), les cours de ci les ateliers de ça qui occupent les vieux principalement et qui remplacent les relations, toute bêtes, du quartier, du village où les femmes ( car ce sont surtout les femmes qui suivent ces cours de danse de toutes sortes, de dessin, de modelage...) échangeaient leur savoir-faire sans chichis ni monnaie.

Et puis ils regardent ce qu'ils possèdent eux, les cuisines équipées – mais ils ne font plus de cuisine-, un mode de chauffage propre et facile – c'est vrai, mais à quel prix ?- les trajets faciles et rapides – Bruxelles/ Nîmes ! Six heures à peine – oui, mais, pour qui ?- et, le pompon, les voyages. Ah oui, les voyages se sont dé-mo-cra-tisés, ça veut dire, à la portée de tous, de n'importe qui si vous préférez. Qu'est-ce qu'on répond à ça, hein ? D'abord que c'est pas forcément vrai, que rarement les familles ont les moyens de se barrer parce que le voyage lui-même ne coûte pas grand chose, mais surtout au moment où le peuple bosse, où les gosses sont en classe, et que la vie là où on va, elle, n'est pas donnée. Que donc cela concerne les vieux, enfin les jeunes retraités, les gosses de riches, et les célibataires des classes moyennes qui consomment du voyage pour s'en mettre plein les yeux, se distraire de leur solitude et donner un peu de bouffant au vide de leur vie et, peut-être, rencontrer l'âme sœur ?

« Tu préférais le temps où on brûlait les sorcières ? », est-ce quand il n'y a vraiment pas d'argument ?

Parce que la liberté d'expression est bien sûr donnée comme une réussite, l'aboutissement de revendications et souhaits millénaires, le nec plus ultra de la liberté,etc.

Je ne vais pas cracher dans la soupe, mais enfin, quand on dit « c'était mieux avant », faut-il remonter au temps des cavernes ? Des guerres de religions ? Pas forcément... La liberté d'expression, oui, elle semble bien élastique, un peu comme la laïcité, elle encombre bien des tribunaux la liberté d'expression ! Mais surtout, je crie sur mon tonneau pendant que les hauts parleurs, les écrans géants dispensent la bonne parole au bon peuple !! Alors, forcément, on m'emmène et on me met la camisole, parce qu'il faut être fou pour imaginer se faire entendre !

Au fond, je crois que ceux qui affichent leur contentement en dénigrant le passé, ne provoquent jamais de discussions, ils se débarrassent d'un truc gênant, une espèce d'épine dans le pied, comme une culpabilité d'être bien dans un océan de malheur... mais cela, malheureusement, n'affleure pas à leur conscience ! Je pourrais faire un roman des naïvetés de ces gens-là, mais surtout ils ne sont jamais politisés ! Ils ont acquis pour leur bonheur la conviction qu'on ne peut rien faire.

L'argument le plus précieux ( oui, précieux, pas spécieux, bien qu'il le soit !) que j'entends est celui-là : le peuple est con de toutes façons, il gobe tout, est dupe de tout, ne pense qu'à être riche, t'imagines si on était gouvernés par des cons pareils ? C'est bien lui qui les veut les écrans plats et tous les gadgets, qui rêve de rouler en grosses bagnoles... laisse lui ses rêves, pendant ce temps-là ça donne du boulot à certains... et patati et patata. ( c'est vrai qu'il y a des bobos qui n'ont pas la télé ou pas de bagnole).

Le peuple a rêvé, la finance a exaucé ! C'est pour ça que le monde est tellement mieux aujourd'hui.

Il n'y a pas plus de criminalité, c'est des foutaises ! On en parle plus c'est tout ; il y a toujours eu des blousons noirs, des brigands sur les routes ; avant ( au Moyen-âge), les rues n'étaient pas sûres, les villes n'étaient pas éclairées, il y avait des coupes-gorges dans tous les coins. C'est vrai que le nanti qui ne tient pas commerce est rarement agressé ; et quand il est cambriolé, il s'en fout, il est bien assuré ! Donc il sait plus son Histoire que les faits-divers qui intoxiquent la populace. Lui, il écoute radio-conseil, la radio intelligente de l'intelligentzia médiatique au service de l'ultra libéralisme : la bourgeoisie, les nantis, les classes moyennes supérieures croient tout ce qui s'y écrit ! Tout ce qui s'y dit, n'y a-t-il pas toujours des experts ? De fin connaisseurs de l'âme humaine, oui !

En un mot : ceux qui trouvent que tout va mieux aujourd'hui sont ceux qui ont laissé leur esprit critique dans sa nymphe, qui gobe Obs ou la libération du monde , peut-être parce qu'ils n'ont pas vu le temps passer.

Et pourtant, c'était mieux avant !

Bien sûr je fais partie des nostalgiques, je ne m'en cache pas ; je ne sais pas tout de la fabrication d'un nostalgique mais je sais la mienne et j'en connais le résultat : le nostalgique ne hait point ! Il ignore la haine ; le nostalgique a des attaches affectives, ne désire pas faire du passé table rase parce qu'il aime à garder ce qui est bon- et qui se transforme lentement au fil du temps, au rythme normal sur une ou deux (ou plus) générations quand le changement n'est pas contraint par quelques-uns mais le fait de tous ; comme l'évolution de la langue, et de la musique avant les provocations narcissiques communes à l'art contemporain. Mais il envisage sans problème de se débarrasser de tout ce qui ne va pas, au risque d'en paraître dictatorial ; certains changements d'habitudes sont urgents et mériteraient d'être imposés jusqu'à ce que nouvelle habitude se prenne et oblitère l'ancienne ! Donc j'ai un penchant pour regretter ce qui était bon et a été détruit alors qu'on a mis à la place du mauvais ; l'inverse aurait été tellement plus souhaitable !

Je ne vais pas remonter jusqu'à Mathusalem car l'idée que je me fais du passé n'est qu'idée, mais jusqu'au début de ma conscience ou peut-être de la mémoire familiale.

Je garde donc comme importants tous les premiers moments d'une conquête ; ma grand-mère qui a passé le permis de conduire dans les années vingt, puis a été conseiller municipal avant d'être adjointe au maire ; les premiers congés payés, ce qu'on m'en a raconté, ce que j'en ai lu ou vu au cinéma,etc. Et au vu de tout ce qu'il y a encore à accomplir, je me réjouirais d'autres premières fois, comme celles de la pilule en vente libre, l'avortement légal, que j'ai connues moi-même, enfin un peu tard !!

Bâtir sur du solide c'est-à-dire sur la volonté et l'action de tous, en tout cas d'une grande majorité et non pas sur du mou imposé par quelques-uns qui, à part s'en mettre plein les poches, se foutent un peu de tout.

Eh bien aujourd'hui on détricote et il y en a qui applaudissent parmi ceux qui vont se retrouver à poil.

Avant, il y avait moins de béton, moins de goudron, moins d'horreurs de toutes sortes ; tout ce béton et tout ce goudron et toutes ces horreurs n'étaient pas obligées, pour faire face à une augmentation de la population ; il y avait des tas de gens, des urbanistes, des architectes, des sociologues, des philosophes, qui pensaient les choses avant, mais que personne n'a écoutés.

Parce que ceux qui ont l'argent et ceux qui gèrent l'argent public, comme par un méchant hasard, sont tout à fait inaptes à la réflexion, à l'anticipation, au respect : s'ils sont là, à leur poste, c'est qu'ils ne savent que gérer une fortune qu'il faut faire fructifier, sans s'oublier. Tout le monde sait ça ; on aurait pu mettre des instances garde-fous, mais le « on » avait très envie aussi d'être fou. Les choses se sont présentées, les complices, les courtisans ont accourus ; les lâches ou les indifférents ont fermé leurs volets...

Il y a une chose à dire quand même : chaque fois que je parle du présent et en dénonce les indécences, il en est toujours pour me dire que l'homme a toujours été comme ça ; toujours une ordure, sauf moi, pense l'interlocuteur. Eh bien je pense au contraire que s'il existe des gens comme moi aujourd'hui, naguère et jadis il y en avait encore plus parce que les conditions de vie étaient plus favorables ; je n'irais pas jusqu'à dire plus douces, mais les difficultés et la rudesse de la vie n'en empêchaient pas la décence ni la dignité. Et cela ne veut rien dire que ça a toujours été comme ça ! Ce sont les conditions qui font le larron, tandis que c'est l'homme qui fait les conditions, ou qui laisse faire ! Naguère, nous étions dans des conditions de progrès social, dues aux luttes ouvrières, à la politisation des classes populaires, à une volonté forte d'implication, par l'éducation populaire et plus largement d'instruction à l'école ; puis, il y a eu la conscience écologique qui au début des années soixante dix a pris un essor prometteur ; puis, pouf, après une légère stagnation, un endormissement, la dégringolade.

Avant la dégringolade, c'était mieux.

Personne ne peut nier ce qu'on a perdu entre une trentaine d'année ; un chapitre ne suffit pas pour en faire l'inventaire.

Je vous ferai grâce de tout ce que j'ai déjà dit en matière d'alimentation, d'agriculture, d'espace naturel, de condition animale...

Je n'insisterai pas sur les pertes définitives, d'espèces animales, végétales ; je ne développerai pas l'aspect social, moral, violent des relations humaines ; je n'évoquerai pas la banalisation de la corruption des fonctionnaires ; je ne rappellerai pas les mensonges, les silences, les pirouettes, les hypocrisies et le manque de vergogne des politiques ; nous savons tous tout cela.

Juste se poser la question de savoir pourquoi certains ont besoin d'occulter, de nier l'évidence ou bien d'accepter sans broncher que tout se déglingue pour quelques loisirs.

Comment faire prendre conscience, dix fois par jour, à tous ces nantis, ce que coûte aux autres, à l'environnement, leur petit confort ?

Comment leur faire avaler qu'ils ne sont rien, rien de plus, que personne ne leur doit rien mais que ce sont eux qui sont redevables ?

Et qu'il ne suffit pas de planter son petit arbre pour compenser le tour du monde qu'on vient de faire en Airbus !

Oui, il y a du pognon qui traîne, encore une foule de gens qui, au fond de leur mémoire familiale, savent qu'ils vivent mieux qu'avant, tous ces nouveaux riches qui se sentant encore le vent en poupe n'ont que faire de leur direction ! Et que la culpabilité enfouie les oblige à déclarer que les médias sont alarmistes qui sont là pour faire peur, mais que non, tout va bien et que le peuple s'estime heureux d'avoir des conditions de vie comme jamais auparavant.

J'insisterai sur la mortalité infantile qui a quasi disparu, je développerais bien l'allongement de la durée de la vie si ce phénomène déjà ne régressait, j'évoquerai les bienfaits d'Internet et de l'informatique et je rappellerai les progrès incroyables de la chirurgie cardiaque...et de l'hygiène

Relisons Dickens, Orwell !!!!!! pour nous en convaincre

Et je terminerai comme Catherine Clément terminait son émission : Faites de beaux rêves, soyez heureux !


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116 réactions à cet article    


  • LADY75 LADY75 19 septembre 2013 13:34

    Lady Panam’ est d’accord :

    L’Age d’Or, quelle fumisterie !

    « Autrefois, y avait plus de respect, les... (mettez-y c’que vous voulez) savaient rester à leur place ! On mangeait mieux qu’aujourd’hui, y’ avait pas toute cette violence, etc, etc.. »

    On entend des c... comme ça tous les jours.



      • foufouille foufouille 19 septembre 2013 14:36

        "Juste se poser la question de savoir pourquoi certains ont besoin d’occulter, de nier l’évidence ou bien d’accepter sans broncher que tout se déglingue pour quelques loisirs."

        par peur et lavage de cerveau, sur la plupart des chaines de télé tout est merveilleux


        • bakerstreet bakerstreet 19 septembre 2013 14:51

          Très bien votre papier Alinea


          Tout cela est tès suggestif, vous avez raison de mentionner qu’il existe tout de même un thermomètre, qui nous évite de nous faire clore le bec, sous l’étiquette de nostalgique : C’est celle effectivement de l’infinie variété du monde, des espèces, des langues, etc....Qui est en passe de transformer la terre en gigantesque cimetière. 
          Oh ! Ce n’est pas l’image infamante des camps de la mort nazis. 
          La mort douce ressemble à celle qu’on installe autour de nos grands vieillards, aseptisée, trompeuse, poudrée, altérée de sa propre image !
          C’est l’image des nouveaux totalitarismes, qui ont abandonné les uniformes et les champs guerriers, pour des statistiques et des paragdimes économiques impériaux !
          .
          Yann Arthus Bertrand nous montre à pleines pages de beaux clichés, sur papier velin, ( dit-on enocre papier velin ?), où la terre, vue du ciel, ressemble à une mosaîque de couleurs, si parfaites, qu’elle semble une oeuvre d’art, et même les algues vertes, les catastrophes de toutes sortes, prennent de là haut la grâce de mandalas.

          Il est tentant de prendre de la hauteur et de jouer à l’esprit éclairé, bien au dessus du vulgaire, quand le monde commence à sentir mauvais. 
          Ainsi on peut se sentir supérieur, et prendre des décisions et des poses avantageuses de mentor, en regardant ses petites fourmies se débattre au sol, et adopter, vous avez raison, des points de vue méprisants à propos du vulgaire : « De toute façon, c’est que des cons, il ne leur arrive que ce qu’ils méritent »

          Point de vue d’autant plus facile à épouser qu’il sera accrédité par des sociologues, des politiques démagogues, des industriels cyniques, se catalysant les uns les autres, mettant les gens en compétition, et faisant semblant de s’étonner des effets induits ( violence, chomage, misère sociale et effective dans tous les domaines de la culture et de la connaissance, quand se nourrir et survivre devient le grand problème)

          Quand la machine à mépris est lancé, elle continue toute seule, prenant de plus en plus de vitesse, recyclant tout sur son passage. Hithler et son ministre de la propagande maitrisaient très bien ce genre de concept, avec leur concept de sous homme, alimenté par des photos de pauvres miséreux, sales, indigents, humiliés, qualifiés de sous hommes

          En écrivant, les images d’un film me sont revenus en mémoire. 
          « Le troisième homme », de Carol Reed. 

          Un film qui date de 48 je crois, et qui est resté incroyablement moderne, autant dans son propos que dans son rythme, son intrigue, et même sa musique lancinante.

          Un américain débarque à Vienne voir un ami autrichien. 
          Nous sommes juste à l’après guerre, la ville est divisée en quatre zones, comme Berlin. L’américain apprend par un officier anglais que son ami est mort.....En fait il découvrira que celui ci veut seulement le faire croire....Ce type, un trafiquant, est devenu d’un cynisme fou....Il dérobe des antibiotiques et les délayent avec des produits frelatés, avant de les revendre, ce qui provoque des morts parmi les gens malades...
          Au cour de la scène finale, ce sale type, incarné par Orson Welles, rencontre son ancien ami d’enfance. L’action se passe dans une grande roue, où il profite de la hauteur de la vue, pour expliquer son point de vue, à l’’américain horrifié......« Regarde en bas...En quoi le destin de ces fourmis peut t’intéresser ! Collabore donc avec moi ! ... »
          Pour convaincre l’américain de livrer son ex ami, auquel il garde tout de même une attache sentimentale, l’officier anglais l’aménera au contraire au chevet d’enfants mourants, ayant pris ses doses frelatées de pénécyline. 

          Point de vue inversé : On quitte le toit de l’immeuble pour l’oeil du microscope. 
          C’est là la dimension de l’humain, de ce qu’il faut saisir, de ce qui nous échappe quand on est prit de la folie des grandeurs, une forme d’obscurantisme.
          Ainsi, le point de vue, et la promiscuité, sont indssociables de l’analyse, et de l’engagement.

          Mais quand repassera t’on ce grand film à la télé. 

          Un peu long peut être. J’espère que je ne vous ai pas ennuyé 

          • alinea Alinea 19 septembre 2013 15:07

            Ennuyer ? Pas le moins du monde, au contraire, excité la curiosité ! N’existe-t-il pas en video ce film ?
            Quant au reste - et je réponds à Alberto du même coup-, je crois que c’est l’Homme qui fait la société, autant que la société fait l’homme ; donc se poser à la croisée des temps,choisir, éliminer, améliorer, peaufiner, et, surtout, au dedans de ces choix, laisser faire !
            Est-ce si déraisonnable de penser que nous avons, si nous le voulons, un pouvoir sur notre destinée, même collective ?


          • bakerstreet bakerstreet 19 septembre 2013 18:11

            Oui, le troisième oeuvre est vraiment un chef d’oeuvre, adaptation d’un romand de Graham Greene, dont personne ne parle plus. 

            Un type courageux qui a fini sa vie sur la cote d’azur, dans un homérique lutte contre Jacques Médecin, et les intérets mercantiles. 
            Graham Greene a eu plusieurs vies, et avait plusieurs obsessions : Le culpabilité, la responsabilité, la lutte du bien et du mal.
            « Un américain à la Havane » n’est pas mal non plus. 
            Le film, autant que le roman !

          • alberto alberto 19 septembre 2013 14:59

            Non, c’est mieux aujourd’hui : voir

            Enfin, ça dépend pour qui !

            Le problème, Alinéa, c’est que le temps, on ne peut pas l’étirer, le compresser, le tordre...

            Il coule et nous n’en sommes que les passagers !  ICI      smiley

            Bien à toi.


            • alinea Alinea 19 septembre 2013 15:13

              En ce qui concerne notre vie intime, Alberto, je pense que c’est à chacun de voir et d’acquérir la sagesse ; pour ma part je n’ai ni regrets ni remords et le temps que je vis, est toujours le meilleur. Depuis peu, même si ça va mal, je me dis que cette souffrance précise sera peut-être vue comme un moment béni plus tard !
              Quand on est dépossédé de soi, et quelle qu’en soit la raison, il y a du mal ; cette dépossession est généralisée ! et récente !! je ne dis pas inédite...


            • Pillippe Stephan Uraniumk 19 septembre 2013 19:16

              alberto

              Le problème, c’est que le temps, on ne peut pas l’étirer, le compresser, le tordre...

              la théorie de la flèche du temps,oui d’accord dans cette galaxie c’est vrai
              pour ce qui est matériel
              pour la conscience ce postulat est archi faux.

              Un seul exemple ; les rêves prémonitoires


            • Karol Karol 19 septembre 2013 15:01

              Il y a 60 ans, mais pas plus,c’était mieux par ce qu’on pensait que les horreurs étaient derrière nous,par ce qu’on pouvait encore rêver, qu’en mettant tout simplement un pied devant l’autre, avec l’aide de la connaissance, des sciences et de la technique, avec l’ouverture des frontières on allait pouvoir se libérer des affres du passé et aller vers plus de bonheur et de justice .

               Aujourd’hui je n’ose plus faire un pas, le plancher grince et craque de partout.
              Qu’avons-nous fait de toutes nos richesses ?

              Ne nous resterait-il plus qu’à nous évader par la fenêtre avec nos rêves et nos billets sur AV ?


              • alinea Alinea 19 septembre 2013 15:16

                C’est exactement ça : une marche ; j’aime cette image du plancher qui grince et craque ; moi c’est plutôt les sables mouvants
                J’ai beaucoup rêvé dans ma vie ; je crois que je vais m’y remettre...car je ne saurais fermer les yeux délibérément !


              • mister dust mister dust 19 septembre 2013 15:34

                un bon comportement est un comportement reproductible pendant des milliers de générations.

                est ce que nos comportements sont reproductibles ? bien sur puisque le pétrole, l’uranium et toutes les matières premières seront toujours présentes sur terre quoique il arrive ... 8D


                • Buddha 19 septembre 2013 15:35

                  c’est toujours mieux avant ou après, ailleurs mais pas ici pourquoi est ce une constante humaine ?
                  parce que on a fait de l’immensité du fait d’être vivant , une sorte de souffrance permanente que l’on essaye de fuir constamment.....

                  plus on s’est enfoncé dans les pseudo sciences, dans le business comme raison de vivre et plus l’on perdait de chances de pouvoir saisir le sel d’être vivant..

                  On est tout pres du fond....je ne sais pas ce que ça va donner globalement.


                  • alinea Alinea 19 septembre 2013 16:12

                    Je ne suis pas la seule à penser que la situation est assez inédite pour notre espèce !
                    En avoir conscience et ne rien pouvoir y faire sauf à vivre sa vie, comme toujours, le plus lucidement possible ou bien faire comme si de rien n’était ?
                    Le peuple moutonnier n’est pas toujours là où l’on croit !! j’ai idée que nos élites (!) sont bien plus dociles que d’autres !!


                  • In Bruges In Bruges 19 septembre 2013 16:06

                    Est-ce qu’Agoravox, c’était mieux avant ?


                    • alinea Alinea 19 septembre 2013 16:08

                      Il parait que oui ! je ne sais pas je n’y étais pas ! c’est peut-être pour ça ? smiley


                    • alinea Alinea 19 septembre 2013 17:45

                      Bonjour Hervé ; je crois qu’une fois que l’on a fait le tour des besoins fondamentaux, l’exigence qu’ils soient satisfaits pour tous ne doit plus jamais être remise en question ; après, il ne faut pas vouloir maîtriser... nourrir la confiance, toujours...


                    • Gabriel Gabriel 19 septembre 2013 17:16

                      Bonjour Alinea,

                      Il y a ceux qui ne vivent qu’en se projetant dans l’avenir en courant après le temps, il y a ceux qui par nostalgie s’enchaînent au passé essayant de retenir le temps. Mais combien vivent réellement l’instant présent ?


                      • alinea Alinea 19 septembre 2013 17:41

                        J’ai l’impression que ces distinctions sont bien artificielles ! nous ne sommes pas des coquilles de noix sur l’océan si bien que nous devons nous souvenir du passé tout en sachant que nous sommes responsables de l"avenir ! on va dire : tout ça dans le moment présent ! non ?


                      • scorpion scorpion 20 septembre 2013 09:19

                        J’ai pas l’impression que ce que dit Gaby soit si artificiel que ca, relisez bien la dernière question. Ce que j’en ai compris c’est qu’à force de vouloir ou de regretter, pas grand monde ne profite de maintenant.


                      • alinea Alinea 20 septembre 2013 10:48

                        J’avais bien compris scorpion ; mais j’essayais de démonter ce lieu commun aussi ; et je crois vraiment que le temps n’existe guère, en tout cas qu’il est déformable.. nous sommes notre passé au présent en préparation de demain ; je pense que ça tombe sous le sens ! après chacun porte ses pensées où il veut, c’est une autre histoire !


                      • R Nesto’r 19 septembre 2013 17:56

                        Salut ...

                        Le truc c’est que nous on aura connu, on aura vue l’avant ... Où la grand mère faisait sa soupe et les légumes dans la grosse marmite suspendue à la cheminée dans la cuisine avec au plafond les saucisses qui sèchaient. Pendant ce temps le grand père descendait à la cave pour tirez la barrique et ressortait pour rentrer du bois ... Une vie ...

                        Notre génération ... Nous sommes « ceux qui ont éteint » ce feu qui perdurait depuis bien longtemps ... Ce qui sont nés après ça ne peuvent imaginer ce que cela représente maintenant pour nous ... Nostalgie !


                        • alinea Alinea 19 septembre 2013 18:02

                          Avons-nous pu, quelques-uns, passer un flambeau ?
                          D’une manière globale, cela ne semble pas être le cas !! je crois qu’elle est là la nostalgie ; nous sommes la première génération à voir mourir son monde ! je suis sûre qu’on va me répondre, non ! toutes les générations pensent ça. Mais ce ne sera pas des écolos qui me répondront ça !!


                        • R Nesto’r 19 septembre 2013 18:28

                          Salut Alinea ...

                          Sur ma commune il a des personnes qui vivent encore comme ça, Mais elle sont agés plus de 80 ans ... Il y a une femme (85 ans) qui quand tu arrives chez elle tu remonte le temps, une impression de gamin t’envahis, comme si tu respirais à nouveau un air agréable ... Puis il y a un homme lui aussi 87 ans, chez lui c’est pareil, l’hiver il dort avec ses chiens à coté de la cheminée, l’hiver il vie dans sa cuisine, avec les noix qui sèchent sur des grilles et des fois les petits poussins sous la table qui est entourée par du grillage ... J’adore ses personnes elles sont vivantes, je les connais depuis tout petit, se sont des amis d’enfance à mon père ... Avec eux tu ne communiques qu’en langue de chez nous ... Et t’apprends beaucoup de choses paisiblement ...

                          Mais combien maintenant dans ce pays voudraient revenir à ça, se laver à l’évier souvent avec de l’eau qui a chauffée dans une marmite, alimenter constamment la cheminée en bois, prendre le temps de préparer le souper, laver puis éplucher les patates et autre légumes, les mettre dans la marmite et attendre qu’ils cuisent ... Tuer, puis plumer son poulet, ensuite le vider, et le faire rôtir ... etc etc ... On est loin des macdo et autre bouffe déjà toute prêtent et emballées sous cellophane qui font de plus en plus fureur chez nos jeunes ...

                          Je crois qu’un jour on y reviendra, mais nous nous ne seront plus là je pense pour y assister ... Le pire c’est que l’on ni reviendra non pas par principe, mais par obligation car ce monde que nous connaissons à l’heure actuelle aura une fin, les fossiles de la planète seront un jour épuisés et l’homme n’aura pas d’autre choix que de rallumer le feu du dedans ...  


                        • alinea Alinea 20 septembre 2013 10:53

                          Je vis un peu comme ça, sauf que je ne tue pas de poulets ! et j’ai vécu tout à fait comme il y a trente ans ! c’est dommage que ce soit perdu parce que le ressenti, les sensations, le contact avec les choses... c’était un monde de sens ; j’y suis encore. Les sens se perdent, on perd son animalité mais on ne met pas beaucoup d’intelligence abstraite à la place : l’homme reste con et suiviste ; en gros il a troqué sa richesse contre des chimères !


                        • foufouille foufouille 20 septembre 2013 11:00

                          vivre a la dure, c’est bien quand on est en bonne santé, voire que certains jours


                        • alinea Alinea 20 septembre 2013 11:41

                          tout à fait foufouille ! vivre à la dure est la conséquences de choix, pas un jeu d’entraînement, de défi ou de masochisme ! je sais que je mourrai d’un coup car je ne peux pas me permettre d’être malade ! quand je suis blessée ou malade, je vais lentement et fais le minimum ! mais ce sont de petites blessures et de petites maladies


                        • foufouille foufouille 20 septembre 2013 12:48

                          « quand je suis blessée ou malade, je vais lentement et fais le minimum ! mais ce sont de petites blessures et de petites maladies »
                          combien de temps tu crois que tu pourras tenir ?
                          mourir d’un coup, c’est le coeur ou un anévrisme au cerveau (on peut juste se retrouver paralysé)


                        • alinea Alinea 20 septembre 2013 13:20

                          foufouille : tant que je pourrai réduire mes besoins au fur et à mesure que mes forces diminuent ! Et puis, je suis plus en forme que la plupart des gens parce que je n’ai jamais courbé l’échine !


                        • foufouille foufouille 20 septembre 2013 14:27

                          donc jusqu’à être grabataire ......... et on peut tenir longtemps à ce rythme là


                        • bakerstreet bakerstreet 19 septembre 2013 18:03

                          D’une part la nostalgie, d’autre part les faits.

                          Il est évident que dans l’ensemble, la situation matérielle des gens s’est améliorée, si l’on introduit comme variables d’ajustement, l’electroménager, par exemple, au niveau du coté pratique.
                          Néanmoins, au niveau social, les rencontres au lavoir, et à la fontaine se sont tarries. 

                          Les peintres regrettent cette époque, où ils pouvaient faire des croquis sur le vif, avec les femmes battant leur linge, accroupies en bord de rivière. ( Il m’arrivait d’accompagner ma mère au lavoir quand j’étais enfant....Oh, le vol des areignées d’eau !.

                          Les femmes sont contentes, elles n’ont plus mal au dos, les mains bouffées par les engelures, et remettent les estthètes au pas, en les traitant de connards et de voyeurs.
                          D’ailleurs l’époque n’est plus aux Renoir et aux Monet. 
                          Les créations comtenporaines....Euh, non maintenant il faut dire « les performances » pour parler de cette médiocrité auto proclamée en oeuvre, n’exigent maintenant même plus d’émotion, mais un barratin de bonimenteur de foire, que les fils de famille pourront mettre à profit, même s’ils n’ont pas plus de sens artistique que......Je ne voudrais difamer personne, ni un âne, ni un papillon.

                          Mais quel est le tissu qui fait le maillage d’une société ?
                           Qui a dit que les gens s’estiment à mesure qu’ils ont besoin les uns des autres ?

                          Depuis quelques années, je vais chercher l’eau à la fontaine, dans notre bon département du Morbihan. De beaux paysages, de belles plages, mais avez vous entendu parlé des nitrates, des algues vertes, les uns les autres étant évidemment liées....Je n’épiloguerais pas davantage sur la destruction du vivant, de l’empoisonnement de l’eau, lié aux lobbys, mais il faut savoir qu’en bretagne, la plupart des gens achètent leur eau potable au supermarché, en dépit des assurances de l’état, délayant, mélangeant les captages...

                          J’avais repéré cette source en faisant du vélo dans la foret de Camors.
                          Des gens viennent d’un peu aux alentours avec de grands bidons. 
                          C’est une eau très bonne. Les gens se retrouvent autour comme il y a cent ans. 
                          A chaque fois, je discute avec de nouvelles têtes. Des gens de tous milieux, qui communient, si l’on peut dire, en tous cas qui retrouvent des rapports harmonieux, autour de la vasque et des chataigners.
                           
                          Le passé et ses valeurs d’échange ne sont pas morts. 
                          Ils reviennent furieusement, portés par l’air du temps. Les médias en parlent très peu !
                          Il faut du temps aux médias pour se rendre compte de ce genre de choses, tant ils sont liés au pourvoir, à l’argent, aux puissants !
                          Mais la nature a horreur du vide, et je pense que sur ce cimetière lié aux pratiques sauvages de l’économie, envirommentales, laissant des déserts derrières eux, des initiatives nous redonnent espoir. 
                          Bien sûr certains les déclareront nostalgiques, vous traiteront de ringard ! 
                          Vous vous en fouterez !
                          Laissez les marcher au pas vers les abattoirs, furieusement modernes

                          • alinea Alinea 19 septembre 2013 18:22

                            C’était un commentaire ou un article qui m’avait fait, déjà, rêver à ce bois aux fées !
                            Vous savez bakerstreet, ça fait bien longtemps que je sais que les insensibles et les ignorants ont le dernier mot ; qu’ils parlent forts et sont sûrs d’eux ; ils m’ont assez fait enrager, aujourd’hui, ils m’indiffèrent et je dis avec vous : laissez-les marcher au pas vers les abattoirs furieusement modernes !
                            Merci bakerstreet !


                          • Taverne Taverne 20 septembre 2013 09:32

                            « Les peintres regrettent cette époque, où ils pouvaient faire des croquis sur le vif, avec les femmes battant leur linge »

                            Ah, la belle vision du peintre ! Mais pour ces femmes cassées à 50 ans et obligées de travailler jusqu’à leur mort (pas de retraite avant 1910, pas de pension d’invalidité), ce n’est pas la même vision angélique. Tout n’est pas fini. On peut encore nouer des relations sociales à la laverie... smiley


                          • cevennevive cevennevive 19 septembre 2013 18:26

                            (re)bonjour alinea,


                            Je dis « re » parce que l’on s’est rencontrées sur l’article « Chomsky ». A ce propos, je ne voudrais pas que vous vous imaginiez que je vous ai fait une quelconque leçon. J’ai dit ce que je pensais, c’est tout. Je conclue de votre réponse que vous considérez Chomsky comme un « aide à penser » et non comme un « maître à penser » et c’est très bien ainsi. Moi aussi d’ailleurs. voilà.

                            Bon, revenons à votre article

                            C’était mieux avant ? Avant quoi ? Avant notre naissance ou avant notre maturité ?

                            Je crois que nous ne devrions pas trop regarder les photos jaunies de notre jeunesse, de la jeunesse de nos parents ou grands parents. Nous ne savons rien de la situation REELLE de la société car les livres d’histoire sont automatiquement partiaux. Les souvenirs, les écris d’autrefois sont souvent enjolivés, enrubannés, parfumés aux fleurs fanées de la jeunesse, confits dans un réseau de sentiments divers, d’amour ou de haine.

                            Bien entendu, l’odeur du bois dans la cheminée, la soupe cuisant sur la cuisinière, notre enfance modeste où l’on faisait tout nous-même : peler les châtaignes pour le cochon, tricoter foulards et chaussettes, aller chercher de l’herbe pour les lapins, tout cela à un goût d’enfance, d’adolescence. Mais c’est intrinsèquement personnel.

                            La nostalgie est normale, humaine et même salutaire. Mais je ne crois pas que l’on puisse dire objectivement « c’était mieux avant ».

                            Il est vrai qu’il y a foule de choses modernes aujourd’hui qui ne servent à rien. Mais il y a aussi cet ordinateur sur lequel je vous écris présentement. Il y a ma voiture (si vieille soit-elle) qui peut me conduire à Alès ou dans les forêts de Lozère pour cueillir des champignons. Il y a le Lévothyrox que je dois prendre à vie à cause de Tchernobyl (autrefois, il n’existait pas et beaucoup de vieilles femmes de chez nous avaient un goitre qui déformait leur face, etc.

                            Voyez, si l’on fait le compte, je crois que nous sommes gagnantes sur nos aïeules...

                            Mais ce n’est que mon sentiment.

                            Ma grand mère, qui s’était mariée en 1900 disait : « c’était mieux avant »
                            Mon père, né en 1910 disait : « c’était mieux avant »

                            Je crois que c’est une sensation universellement partagée car nous vieillissons et notre jeune vigueur d’antan nous quitte.

                            Ah, alinea, comme dit mon vieux voisin (bien plus vieux que moi...) : « faï mitchan si faïre viel »

                            Bisous.

                            • alinea Alinea 19 septembre 2013 18:37

                              oui cevennevive, c’est pourquoi j’annonce que je suis nostalgique !
                              Mais mon article porte plutôt sur la politique, la société et l’écologie ! et c’est pourquoi je me permets d’affirmer que c’était mieux avant ! et la tristesse de voir notre innocence à n’avoir pas pu imaginer ce que deviendrait le monde, si vite !
                              bonne soirée cevennevive, dans vos belles Cévennes ; trop sec pour les champignons non ?



                              • alinea Alinea 19 septembre 2013 20:00

                                merci ; j’ai regardé le premier, je regarderai les autres tout à l’heure ; merci aussi pour les liens de l’autre jour ! j’avais lu un bouquin ( très connu mais j’ai oublié l’auteur !!) sur la NDE ;


                              • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 19 septembre 2013 19:20

                                Ce qu’il y avait de mieux avant, c’est qu’on avait l’espoir que les choses allaient s’améliorer. Aujourd’hui, si l’on constate de nombreuses avancées scientifiques et techniques, on assiste aussi à d’importantes régressions dans le domaine social et rares sont ceux qui pensent que tout ira mieux demain ...


                                • alinea Alinea 19 septembre 2013 19:50

                                  Absolument : une marche comme dit bakerstreet ; je le pense aussi, on commençait juste à voir le bout du tunnel, les luttes avaient apporté du bien-être à ceux qui créaient la richesse, c’était un début, il fallait continuer...


                                • smilodon smilodon 19 septembre 2013 21:18

                                  @ l’auteur : Pour tout le monde, c’était toujours mieux avant !... Pourquoi ???.... Déjà, parce qu’avant on était moins vieux !... Et si on remonte encore un peu dans le temps, le « avant d’avant »... Ben même....On était « jeune » !... Alors forcément, « avant », c’est toujours mieux !... Pour chacun comme pour tout le monde !...N’importe quel vieux vous le dira : Y’a bien longtemps que je n’ai pas été jeune !.... C’est un aveu, où je ne m’y connais pas !... Bises et Adishatz.


                                  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 19 septembre 2013 21:26

                                    La vie c’est comme l’amour ,ses approches et préliminaires...

                                    Rien n’empeche de recommencer ,recommencer ....


                                    • juluch juluch 19 septembre 2013 21:44

                                      Les meilleurs années............70’s et 80’s !!  smiley


                                      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 19 septembre 2013 21:55

                                        Nan...10...20 ...voir 30  !


                                      • alinea Alinea 19 septembre 2013 21:59

                                        Oui, et j’ai idée que nos jeunes d’aujourd’hui y seraient mieux aussi !


                                      • alinea Alinea 19 septembre 2013 22:02

                                        Ça Aïta, c’est l’idée qu’on s’en fait ; mais une chose est sûre, c’est que la génération née dans les années vingt est probablement celle qui aura vécu le plus longtemps dans notre civilisation ! ( je n’oublie pas la guerre !)


                                      • titi titi 20 septembre 2013 08:17

                                        « Les meilleurs années............70’s et 80’s !!  »

                                        Ma meilleures année ce sera l’année prochaine, puis encore meilleure sera la suivante.


                                      • juluch juluch 20 septembre 2013 11:30

                                        Qu’en sais tu ??


                                      • titi titi 20 septembre 2013 11:59

                                        J’en suis sûr.
                                        En fait ceux qui croient le plus en l’humain, ici, ce ne sont pas ceux qui en ont fait un slogan !!


                                      • juluch juluch 20 septembre 2013 18:21

                                        On est jamais sur de l’avenir.


                                      • Hervé Hum Hervé Hum 20 septembre 2013 00:11

                                        Bonsoir Alinea,

                                        une phrase de ton billet à retenu mon attention c’est

                                        « Ce sont les conditions qui font le larron, tandis que c’est l’homme qui fait les conditions, ou qui laisse faire »

                                        l’idée est juste, mais la phrase mal tournée. Permet moi de proposer une rectification.

                                        C’est la nature qui fait les conditions, l’humain qui change les conditions, et le larron qui se passe de conditions.


                                        • alinea Alinea 20 septembre 2013 00:31

                                          Non, la nature n’a rien à voir là-dedans ! je parle de l’organisation sociale ; quant au larron, il profite des failles de telle ou telle société, des occasions ( qui est l’expression d’origine) ; c’est très net en politique : manipuler tant d’argent qui n’appartient à personne en particulier , ni même à tous, ça donne envie d’y faire une petite ponction. Donc l’Homme change les conditions ( de gouvernement par exemple) de manière à ce que personne ne soit tenté, car à moins d’être très désintéressé ou religieusement incorruptible ou intègre,etc..) Notre société est corrompue, ce sont de bonnes conditions pour corrompre l’honnête homme ; l’Homme doit changer ces conditions..
                                          OK ?
                                          Nous pouvons toujours défaire ce que l’on a fait ; nous pouvons toujours faire une pause ou même marche arrière,etc...
                                          Bonsoir Hervé !  smiley


                                        • Hervé Hum Hervé Hum 20 septembre 2013 13:00

                                          J’ai bien compris Alinea, mais l’idée m’est venu d’en faire une phrase plus générale.

                                          La nature est la matrice de toute organisations vivante, humaine ou non. exclure la nature est toujours un acte d’arrogance de la part des humains, qui prétendent ainsi pouvoir se passer d’elle alors même qu’ils en sont issus et dépendant.

                                          Les problèmes actuels liés à la pollution, la perte des ressources naturelles et la démographie sont en lien direct avec la nature qui oblige à modifier notre comportement et notre organisation sociale. De la même manière, la culture des pays est lié et inspiré de notre environnement, la nature.

                                          Ces conditions sont donc bien issu de la nature, que l’humain modifie et change pour l’adapter et aujourd’hui convertir à sa volonté. Le problème étant qu’il ne peut se passer de conditions sociales et organisationnelle au risque de sombrer dans le chaos. Mais la première à l’avoir expérimenté et enseigné, c’est la nature elle même !

                                          Au bout de cela, existe une minorité d’humains et même d’autres formes de vies, n’ayant aucune limite ni souci de préservation des conditions de vie. Pour eux, il n’existe donc aucunes conditions. Pour qui il n’y a même pas d’occasion, mais seulement des freins, des conditions à abolir.

                                          Pour paraphraser la citation de Lagardère (le chevalier, pas l’homme d’affaire !)

                                          Si l’occasion ne fait pas le larron, le larron fera l’occasion !

                                          Bon, désolé de te contrarier avec çà !!!


                                        • alinea Alinea 20 septembre 2013 13:07

                                          Ça ne me contrarie pas du tout ! Je ne dis pas les choses comme toi mais je sais, ou en tout cas crois savoir, que nous sommes globalement d’accord ; alors on ne va pas perdre de la belle énergie à se chercher des poux dans la tête !
                                          Mais c’est vrai que je ne dis pas les choses comme toi ; c’est une question de tournure d’esprit !


                                        • Hervé Hum Hervé Hum 20 septembre 2013 16:38

                                          Ayons l’esprit bien tourné alors !!! :)


                                        • titi titi 20 septembre 2013 07:52

                                          Est ce la nostalgie d’une époque précise, ou est-ce la nostalgie de l’enfance et de la jeunesse perdue qui remonte sur ce sujet ?

                                          Car cette époque perdue nous ne l’avons pas « vécue », mais simplement « vue » par nos yeux d’enfants, ou même elle nous a été simplement racontée.
                                          Les contraintes, les duretés nous ne les subissions pas : nos parents le faisaient pour nous.

                                          C’est peut être ça qui manque à l’auteur.


                                          • alinea Alinea 20 septembre 2013 10:33

                                            Vous êtes bien affirmatif Hervé ; peut-être parlez-vous d’un personnage qui passerait son temps, assis sur son rocking-chair, à priser la coca ? Et encore ! qui vous dit que ce personnage n’a pas participé à de nombreuses luttes ? Pour préparer l’avenir ?


                                          • alinea Alinea 2 octobre 2013 13:08

                                            Le problème Hervé n’est pas tant que le passé était magnifique, ce que je ne crois pas, que le fait qu’on en oublie les bonnes choses, les sagesses, les savoirs ; on recrée à chaque fois sur du vide, enfin depuis les « temps modernes » ; c’est une énorme perte de temps ; la mémoire est constitutive de l’avenir et tirer leçon du passé et en garder le positif concourraient grandement à notre évolution ; malheureusement, les petits jeunots, aujourd’hui élevés comme des rois et qui croient tous savoir sans avoir pris la peine d’avoir jamais rien appris, ne sont pas près de changer la donne ! C’est dommage, pour tout le monde !!
                                            Un premier point serait de ne pas « vouloir changer la vie des gens » mais faire en sorte que chacun soit assez grand puis assez mature pour le faire soi-même ; ce qui nous tue aujourd’hui c’est l’infantilisation qui, d’une part rend certains dociles, et les autres sûrs de leur génie ! Aucune liberté ni aucune créativité vraie ne peut trouver de place dans ce capharnaüm !!
                                            Enfin, c’est ainsi que je vois les choses ( ceci étant sous-entendu...)


                                          • alinea Alinea 2 octobre 2013 18:09

                                            Je ne sais si les questions du dernier paragraphe me sont adressées directement ; mais je n’ai pas de regret en ce qui concerne ma vie et mes choix, j’ai toujours fait ce que j’ai pu en temps voulu ; mais sur la société d’une manière générale, comparée aux espoirs de ma jeunesse, -début des années 70-, il ne me reste que de la tristesse et du chagrin !
                                            Je n’ai pas peur de l’avenir pour moi mais j’ai bien peur que notre civilisation finisse très mal ; ce ne serait pas la première fois que cela arriverait !
                                            Le titre et mon texte, c’est juste pour enfoncer le clou, que les choses vont de plus en plus mal et ce n’est pas parce qu’on ferme les yeux que cela n’est pas vrai !
                                            J’ai un petit fils.. je compte sur ses parents pour lui donner ce qu’ils ont reçu, quant à moi il me sera difficile d’aller contre la crèche, les i-pad et autres saloperies ! il saura juste qu’il existe encore quelques dinosaures qui ne sont pas dans la combine ou qui ne jouent pas le jeu...
                                            à bientôt j’espère Hervé ( bien que je pense qu’il y ait des choses très graves !!)


                                          • Taverne Taverne 20 septembre 2013 09:39

                                            Quand on me dit « c’était mieux avant », j’ai envie de répondre « avant quoi ? »

                                            « Avant », il y avait l’espérance de l’An 2000. Un cap magique, un âge d’or pour l’Humanité qui, à l’aide des sciences et des techniques, allait régler tous les problèmes de la planète et explorer d’autres planètes. L’An 2000 est passé depuis 13 ans et l’on s’aperçoit que les mêmes maux qu’avant dominent notre planète : l’égoïsme, la cupidité, la bêtise, la famine, les maladies que l’on pourrait éradiquer mais qu’on on laisse prospérer dans les pays pauvres auxquels on refuse l’aide indispensable.

                                            Il faudrait pouvoir se fixer un nouveau cap et aussi concilier tradition et avenir. Des « traditions porteuses d’avenir » ! Je sais que cela fait oxymore mais cela traduit mon idée. Des traditions qui embellissent notre présent et notre avenir, qui ne cèdent pas devant le consumérisme et la loi de l’argent.


                                            • alinea Alinea 20 septembre 2013 10:28

                                              C’est absolument ça Taverne ! Juste faire la liste de ce que l’on a détruit, pour de bon, l’irréparable , et je sais bien que tout se transforme !! mais il n’est pas question de cela !
                                              C’est curieux ! j’ai fait cet article tout bête avec l’impression d’enfoncer une porte ouverte face à un lieu commun : non ce n’était pas mieux avant, ça a toujours été comme ça.
                                              Eh bien non !
                                              À tous ceux qui disent des choses justes , par exemple, quand on agit on ne dit jamais ça, je réponds : agit-on ? ou agitons-nous ? aujourd’hui.
                                              La situation écologique, la situation politique, sociale, est inédite et dramatique !
                                              Tant que le soleil brille, il y aura de la vie sur terre, mais vous parlez d’un but !
                                              Bref, la fuite en avant et comme vous dîtes Taverne : les choses qu’on pourrait faire et qu’on ne fait pas.... à cause de la folie du fric ; et puis je ne parle pas de la virtualité , qui déshumanise, des moyens technologiques, des pouvoirs assassins : le pouvoir de Monsanto : on était mieux avant !!!


                                            • Mycroft 20 septembre 2013 10:03

                                              Et il ne vous ai jamais venue à l’esprit que ce que nous vivons maintenant n’est qu’une conséquence de ce que nous avons laissé faire il y a 30 ans ?

                                              Vous avez beau jeu de comparer, mais vous semblez oublier que nous vivons dans la conséquence de ce qui s’est passé à la chute de l’URSS. Parce que le bonheur d’il y a 30 ans, il se résume en un mot : peur. Peur de la part des possédant du grand méchant URSS.

                                              Vous l’avez laissé s’effondrer, vous avez même applaudit sa disparition. Pourtant, c’était la seule chose qui rendait les puissant descend. Mais ce confort avait un prix, là aussi. Le malheur des gens qui vivaient sous un régime massivement corrompu et incompétent techniquement (ce vers quoi nous tendons en version privatisée...)

                                              Et si on remonte plus loin que 30 ans, si on remonte à avant 39-45, les conditions de vie et de travail était tout sauf reluisante.

                                              Alors oui, désormais, le contrôle du monde par les financier corromps tout. Mais c’est une évolution logique qui prend ses racines en 1989.


                                              • Mycroft 20 septembre 2013 10:10

                                                J’ajouterais justement que ce qui fut bon dans l’après guerre, c’est justement l’apparition d’idéologie révolutionnaire, allant contre les modèles établit basé sur la tradition, sur la famille, sur le chef, sur l’héritage.

                                                Ce que vous appelez modernisme, j’appelle ça retour en arrière, conservatisme, révolution conservatrice.

                                                Les droit sociaux sont le fait de l’existence de mouvances révolutionnaires.


                                              • alinea Alinea 20 septembre 2013 10:31

                                                Vous ne devez pas me parler à moi Mycroft ! lisez « enfants gâtés » qui a été publié la semaine dernière je crois ; entre autres !


                                              • titi titi 20 septembre 2013 12:06

                                                @Mycroft

                                                 

                                                Le « pouvoir des financiers » est un leitmotiv des partis de gauche depuis plus d’un siècle.

                                                Dans les années 20-30, le PCF dénonçaient les « 200 familles ».
                                                En 1873 la plus grosse crise du siècle trouvait ses racines dans la démonétisation de l’argent-métal avec faillite de banques en cascade.
                                                Des « titres » qui perdent toute valeur en quelques mois, des banques en faillites, cela ne vous rappelle rien dans l’histoire récente ?

                                                Je pense que vous vous faites une vision idéalisée du monde d’avant.


                                              • escoe 20 septembre 2013 16:54

                                                régime massivement corrompu et incompétent techniquement

                                                Heu, pas toujours parce que sinon comment expliquer qu’au début des années 90 les juifs américains et la CIA se soient précipités pour piller tout ce qui pouvait l’être dans les filières industrielles, les laboratoires et les bureau d’études de l’ex URSS ?


                                              • jack mandon jack mandon 20 septembre 2013 12:35

                                                Bonjour Alinea,

                                                Mélancolie est le maitre mot.

                                                Dans cette évocation, celle du titre de ton article,
                                                c’est uniquement de nous dont il s’agit.
                                                L’état de l’âme, c’est à dire du corps animé est seul en cause.
                                                Jadis, plus jeune, donc plus neuf, en pleine santé, nous brûlions
                                                notre potentiel énergétique sans compter
                                                Si nous considérons que la mélancolie est un état corporel, 
                                                elle devient fatigue ou maladie, sans aucun ornement.
                                                On évite ainsi de l’entretenir en la pensant et en y ajoutant 
                                                des jugements sévères, des prédictions sinistres, des souvenirs noirs  ».
                                                C’est peut être le commencement d’un mieux être qui passe
                                                par l’évitement d’un faux problème.
                                                Notre pire ennemi c’est nous même.


                                                • alinea Alinea 20 septembre 2013 13:01

                                                  Je suis très inquiète ; soit je n’ai pas été lue, soit ce que je dis n’a pas été compris parce que l’on vit dans un monde binaire, ce qui est un progrès, bien mieux qu’avant, c’est beaucoup plus simple, à la portée de tous ; soit je suis folle, incohérente, les mots m’échappent, je ne peux les organiser, je souffre de mélancolie, de pessimisme, de nostalgie ; et comme dit l’autre - je crois en l’homme- qui saura bien... maîtriser le nucléaire, .. au Moyen-Orient, la situation n’est pas dramatique, nous roulons à l’aise, cheveux au vent, le rire aux lèvres, sur le bord du chemin, le napalm, dans les océans, plus de poissons mais du plastique, mais il faut être optimiste, on peut en faire de l’art, c’est juste que mon regard est tourné vers le passé de manière maladive, je suis une rabat-joie.. c’est normal, je vieillis, les jeunes savent qu’ils ont l’avenir devant eux ; ils sont tellement heureux qu’ils ne se mobilisent même pas !
                                                  J’invente un monde noir qui n’est pas plus noir qu’avant ; regarde bien, les ouvriers ne sont pas atomisés pour interdire leurs luttes, ils ont du boulot plein l’avenir, tout le monde réfléchit à demain !!! C’est juste une nostalgie de mamie, c’est pas grave, la politique intérieure, ça roule ma poule, la finance, tout le monde en profite, de quoi te plains-tu ? Tu n’es pas devant ton écran, hein ? et grâce à qui ? On a notre destin en main, comme jamais...
                                                  ah ah ah


                                                  • tf1Goupie 20 septembre 2013 13:21

                                                    C’était mieux quand ?

                                                    - Dans les années 40 avec le nazisme et 2eme la guerre mondiale ?
                                                    - Dans les années 50 et la guerre d’Algérie ; quand la moitié des Français vivaient dans des taudis et qu’il y avait des bidonvilles à Paris ?
                                                    - Dans les années 60 où on s’est rebellé contre le despote Degaulle ?
                                                    - Dans les années 70 avec le choc petrolier, la guerre froide et le début du chomâge de masse ?

                                                    Bref c’était mieux en quelle année ???


                                                    • alinea Alinea 20 septembre 2013 13:27

                                                      De septante à nonante, jusqu’à l’euro...


                                                    • tf1Goupie 20 septembre 2013 13:50

                                                      La periode pendant laquelle le chomage a explosé, la dette a explosé, la pollution a explosé, les océans se sont vidés et qu’on ne savait pas encore qu’il faudrait assumer tout ça.

                                                      Bref la periode « Open Bar » ...

                                                      C’est une façon de voir les choses.
                                                      Les nouvelles générations, plus informées et responsables ne verront sans doute pas cette nostalgie de la même façon.


                                                      • alinea Alinea 20 septembre 2013 13:57

                                                        Bien vivre les choses ne signifie pas être sans responsabilité ; j’ai parlé de cela dans « enfants gâtés » !
                                                        C’est une manière d’humour aussi de dire qu’être aveugle est source de joie !!
                                                        Remarquez à quel point le cynisme devient une arme commode !


                                                      • MARMOR 20 septembre 2013 21:09

                                                        Tf1, tu as supporté tout ça sans te suicider ?


                                                      • tf1Goupie 20 septembre 2013 21:44

                                                        Supporté quoi ?

                                                        Moi je n’ai pas connu la retraite à 60 ans, le petrole pas cher, le poisson pas cher donc ça ne me manque pas.
                                                        Par contre j’ai connu une grande-tante qui vivait dans une grande maison avec pour tout chauffage un poele à charbon, qui avait un potager et dépeçait elle-même ses lapins.
                                                        Et par respect pour elle-même je n’aurai pas l’audace de dire que c’était mieux avant. Je ne regrette pas non plus l’ancien franc.

                                                        C’est plutôt aujourd’hui que je supporte les plaintes de ceux qui ont fait notre présent et qui ont peur du futur alors que c’est moi qui vais le vivre. ça ne m’intéresse donc pas qu’ils s’échinent à le peindre en noir.

                                                        Le monde d’aujourd’hui me va bien, même si je suis bien informé des risques qui existent.
                                                        Et suis également suffisamment informé pour savoir que tout n’était pas si bien que ça avant.


                                                      • alinea Alinea 20 septembre 2013 22:20

                                                        tf1 : je n’ai pas fait un article pour comparer les mérites de la poêle en fonte ou celle en alliage incollable, ni le PQ parfumé et le papier journal, pas même l’agrément supposé du tergal sur le coton !!!
                                                        Je constate que se chauffer au charbon et dépecer un lapin vous parait la pire des horreur, je comprends mieux ! En revanche, le lapin de grand-tante pouvait, normalement, se retourner dans sa cage, et il mangeait de l’herbe et des carottes ; ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, et les types qui sont payés pour les abattre, les dépiauter et les couper le sont mal !
                                                        Mais c’est quand même tellement mieux de ne pas savoir d’où vient l’eau au robinet et où va sa merde aux toilettes, ne pas s’en soucier, et.. payer !
                                                        Je vois que , et c’est normal, les habitants de ce royaume sont mûrs pour le pérenniser !!


                                                      • tf1Goupie 20 septembre 2013 23:29

                                                        Je vois que vous n’avez pas vécu comme ma grande-tante !

                                                        Il ne s’agit pas d’UNE poele, mais d’UN poele.
                                                        En résumé elle vivait à la dure.

                                                        Et quand moi, enfant, je trouvais très « exotique » de venir dans une maison glaciale et de me coucher sous 3 édredons avec une bouillote, je suis néanmoins  content d’avoir des conditions de vie plus faciles.

                                                        C’est très joli de glorifier la vie « nature » des inuits sur la banquise, bien calé au chaud devant son PC, de dire que les tribus indigènes sont les plus heureux dans leur jungle sans pesticide, ni pollution ; mais au final vous ne vivez pas comme eux.
                                                        Vous vivez dans notre vie moderne avec tous les avantages qu’elle vous procure et vous avez tendance à ne voir que ses défauts.

                                                        Peut-être vivez-vous dans une ferme avec des chiottes au fond du jardin comme la moitié des Français en 1960, vous élevez et abattez vous-même vos poules et vos lapins, vous mangez bio et ne prenez aucun médicament ; bravo, vous faites partie d’une espèce rare.
                                                        Mais tout le monde n’a pas la même force d’âme que vous.


                                                      • alinea Alinea 20 septembre 2013 23:44

                                                        C’est vrai TF1, je vis à peu près comme ça, sauf les lapins : je suis végétarienne ! J’ai chaud chez moi depuis l’hiver 2007, et je fais mon bois ! Jusque là je n’avais pas plus de 12° dans ma chambre ! Je n’ai l’eau chaude au robinet que si j’allume ma cuisinière pour la chauffer ( ce que je fais ce soir !!) ; demain je pourrai prendre une douche bien chaude ; puis tiède après,pendant une semaine.
                                                        Le seul truc avec cette vie, c’est qu’on ne peut pas être sur un rythme citadin : on peut travailler beaucoup plus longtemps dans une journée, mais quand on veut ! C’est une vie d’autonomie..
                                                        Je vous jure que c’est pas si dur, moins dur que la foule, les embouteillages, le stress de l’horaire, le besoin de consommer ou sortir pour compenser, le besoin de vacances, de voyages de distractions, de sortie ; bref de tout ce qui compense une vie qui n’est pas conforme à son rythme ! Il faut être formaté pour vivre votre vie...


                                                      • tf1Goupie 22 septembre 2013 15:46

                                                        Respect ! 


                                                      • jack mandon jack mandon 20 septembre 2013 14:21

                                                        Petite soeur,

                                                        Au risque de radoter,
                                                        « on ne peut pas changer le monde, mais changer de monde
                                                         ».
                                                        C’est toujours mieux au moment ou je mets toute mon énergie
                                                        et tout mon enthousiasme à exister comme j’aime.
                                                        Ton article peut nous faire réfléchir, et c’est bien ainsi,
                                                        sur nos croyances fausses ou même folles. De toute façon,
                                                        nous n’avons pas le choix. Comme le dit avec beaucoup de bon sens,
                                                        tf1 Goupie, C’était mieux en quelle année ?
                                                        Puisque nous ne maitrisons rien et ne connaissons pas grand chose,
                                                        dans le théâtre de la vie, choisissons comme chez les classiques,
                                                        dans la règle des trois unités, notre temps, notre lieu, notre action.
                                                        Pour le temps, soyons raisonnables, nous n’avons pas le choix.
                                                        C’est ici et maintenant, c’est ce qui colle à notre peau, le présent.
                                                        le lieu ? qui m’interdit de vivre dans un endroit que j’aime ?
                                                        L’action, je te répond, parce que je t’aime et que tu écris des belles choses.
                                                        Tout cela me parait simple. Dans un moment je vais manger léger,
                                                        pour partir dans la lumière de fin d’été sur mon vélo, c’est beau, c’est bon,
                                                        pour un parcours toujours un peu semblable, pour moi toujours différent. etc.
                                                        Je choisis, vivre de peu, heureux de tout et de rien tel est mon choix.
                                                        J’ai sorti un sujet sur le mystère, l’amour, l’enfance, c’est toute ma vie.
                                                        Il n’a pas suscité beaucoup d’intérêt. Quand je sors un article sur l’actualité,
                                                        la politique, la guerre, la misère, le fanatisme ambiant, la violence...etc,
                                                        ça intéresse beaucoup de gens. Cherchons l’erreur.
                                                        Choisir sa vie.


                                                        • alinea Alinea 20 septembre 2013 14:36

                                                          Écrire un article n’est pas la vie !
                                                          Je viens de manger léger et je pars dans un instant m’occuper de mes chevaux ; je vais prendre une selle et monter mon anglo : Hoggar, un beau noir ! Je ramasse leurs crottes, ils viennent me souffler sur l’épaule ; mes chiennes s’allongent et se roulent dans l’herbe ; il fait beau et calme ; le paysage est grandiose ; je suis heureuse et parfois je le dis ; mais globalement, bien que je dise toujours « je », je ne parle pas de moi ; je suis une éponge, je ressens les choses, même lointaines ; je ressens la souffrance de ceux qui souffrent mais n’en dis mot ; c’est indécent !
                                                          On part justement vers ce monde d’égoïstes où puisque l’on peut pédaler au soleil de fin d’été, c’est bien !
                                                          Je ne suis pas romantique, je n’ai jamais été égocentrée, j’écris en en sachant l’inutilité mais cela donne du chaud au coeur, et j’en ai besoin ; si j’en donne aussi, c’est bien.
                                                          Dire « quelle année » prouve à quel point on a le nez dans le guidon ! Je ne sais pas faire lever le nez de ceux qui le tiennent baissé sur leurs godasses !
                                                          Plus personne ne sait discuter, débattre ! chacun ramène sa fraise en tâchant d’écraser l’autre ! C’est le résultat de tout un tas de choses que je perçois, que je sais et je regrette !!!


                                                        • bakerstreet bakerstreet 20 septembre 2013 15:14

                                                          Longtemps, j’ai cru que la liberté ressemblait à une figure de Samothrace ornant le bouchon de radiateur d’une voiture de maître.

                                                           Nous derrière, les cheveux au vent dans la nuit pourpre.

                                                           Quelque chose de péplum et grandiloquent.

                                                           

                                                           

                                                           Les années passent, se radicalisent. Sous le pont Mirabeau, cent mots deviennent quarante voleurs . L’urgence précise l’essentiel.

                                                           

                                                           

                                                           La traquer donc dans un cadre de plus en plus petit..

                                                           Un battement de cœur, un souffle de vent, le virage de l’oiseau, et soudain l’on sait.

                                                           

                                                           Juste un geste de l’esprit.


                                                        • alinea Alinea 2 octobre 2013 23:17

                                                          Hervé ; ça serait bien si vous étiez plus explicite : me faire lyncher, pourquoi, par qui ? Bisounours ? Qui, Où ? Vous êtes sur le terre ? Et moi je suis où ?
                                                          Je n’ai rien compris !!!


                                                        • Ruut Ruut 20 septembre 2013 14:29

                                                          Avec du pognon, beaucoup de pognon, notre époque est merveilleuse.


                                                          Sans pognon, notre époque n’est merveilleuse que si nous n’avons pas de TV.


                                                          • alinea Alinea 20 septembre 2013 14:39

                                                            mieux encore sans Internet ni radio ! L’ignorance rend les choses plus simples limitées réellement à ce que l’on peut prétendre influencer ! c’est inutile de connaître la situation en Syrie ; cela est une énorme perte de temps pour penser à améliorer le monde ; nous sommes toujours distraits de nos obligations et responsabilité, face au reste du monde et à la postérité !


                                                          • bakerstreet bakerstreet 20 septembre 2013 14:58
                                                            J’observe que la plupart des gens parlent de façon ethnocentrique, tout en prenant leur thé, de façon dégagé, sur le toit de leur niche, le petit doigt en l’air
                                                            L’illusion que l’homme peut se passer du reste de l’univers reste très forte. 
                                                            C’est la rançon de la raison dévoyée, de Descartes. 
                                                            Levi-Strauss , malgré ses constats et ses alertes, n’a pas réussi à faire bouger les des-cartes.
                                                            Tristes tropiques, disait-il, d’un air désabusé, mais pourtant passionné, à la façon de ces archéologues qui ne disposent plus qu’une semaine ou deux, pour faire l’inventaire d’un tombeau gaulois trouvé par une engin de terrassement, avant que les constructeurs d’autoroutes ne goudronnent tout.

                                                            Que les rimes et les coutumes locales se soient appauvries, on peut continuer à discuter indéfiniment. 
                                                            Mais bien peu de gens, même parmi les nostalgiques, affirmeront, par exemple en 45, que c’était mieux avant, 
                                                            ou peut être Pétain, Laval, et consors. 

                                                            Ce qui est sûr et certain, en dehors de nos états d’ames, c’est que c’était mieux avant par exemple pour le règne animal, et la diversité biologique en général. 

                                                            Il existe certaines races qui ne pourront par exemple pas prendre place pour ce débat philosophique, pour la bonne raison qu’elles n’existent plus.
                                                            Quand à celles qui restent
                                                            Il faudrait aller interviewer les cochons dans les élevages industriels, des animaux dont nous partageons la majeure partie de notre capital génétique, et qui sont soumis à un traitement abject, purement économique, en rupture total des liens qui existaient entre hommes et animaux, même aux plus sombres heures de l’histoire, la chute de rome, le moyen age..

                                                            Je sais, je parle pour eux. 
                                                            Néanmoins, je crois par me tromper en affirmant qu’ils préféraient la gadoue des cours de ferme, et la terre où ils pouvaient pousser du groin, que les aires cimentées de leurs locaux furieusement modernes, où leur évolution en poids s’apparente à celle des oies que l’on gâve. Et l’on entrave les mères pour qu’elles n’écrasent pas leurs petits, où les mangent
                                                            La dégérescence vous amène à ce genre de choses
                                                            Je parle de ces immenses hangars de tôles, de ces grands ensembles qu’on voit dans la campagne au loin.
                                                            De ceux des villes, pourvus d’’ascenceurs, c’est un terrain miné, je me hasarde pas.

                                                            Je ne parle pas des oiseaux migrateurs qui disparaissent, des balaines qui perdent le nord et viennent se fracasser sur nos rivages. 
                                                            Tout cela est très inquiétant !

                                                            Il ne s’agit plus là de nostalgie, mais de vie et de mort des espèces qui nous entourent, de notre vie évidemment à nous tous. 
                                                            Y en a t’ils qui peuvent continuer à croire qu’ils peuvent survivre dans un désert ?
                                                            Les indiens, et les peuples soi disant primitifs savaient bien plus de choses que nous à ce sujet, sur le sens du sacré, des tabous, et des limites. 
                                                            Mais leur souvenir pour beaucoup n’est déjà plus qu’une ombre, dans notre mémoire défaillante et manipulée.

                                                            • alinea Alinea 20 septembre 2013 16:58

                                                              bakerstreet : mon texte est-il si ésotérique que vous n’êtes que deux ou trois à l’avoir lu et compris ? Je suis un peu inquiète comme je l’ai dit plus haut :
                                                              si j’osais, je vous ferais la bise, juste pour les baleines et les cochons !


                                                            • Pillippe Stephan Uraniumk 20 septembre 2013 15:26

                                                              re coucou Alinéa

                                                              La vidéo est génial

                                                              Lynx Vilden, une femme préhistorique 

                                                              Découvrez la fabuleuse histoire de Lynx, une femme cinquantenaire qui a quitté le monde civilisé il y a une vingtaine d’année, et a appris à vivre de manière préhistorique, totalement autonome, dans une grande foret des états unis.

                                                              c’ était mieux avant, pour elle c’était il a très longtemps


                                                              • alinea Alinea 20 septembre 2013 17:55

                                                                ☺Ça m’irait bien !, sauf le côté chasse !!
                                                                Merci mille fois pour ce voyage qui m’a adoucie... je m’étais un peu énervée sur ce fil !!


                                                              • antonio 20 septembre 2013 15:34

                                                                article agréable à lire et j’en approuve le contenu.


                                                                • alinea Alinea 20 septembre 2013 22:12

                                                                  merci antonio ; ça ne plait pas à tout le monde apparemment !! on vous moinsse smiley !!


                                                                • Pillippe Stephan Uraniumk 20 septembre 2013 15:40

                                                                  Pour moi une tribu Papous aurai été l’idéal : comme chef évidement smiley

                                                                  L’exploration inversée (bonard)


                                                                  • MARMOR 20 septembre 2013 17:32

                                                                    Alinéa, sans aucun argument, c’était bien mieux avant, et tantpis pour ceux qui mourront idiots.


                                                                    • alinea Alinea 20 septembre 2013 19:01

                                                                      .. ou qui n’ont pas d’avant. ; ou qui croient que parce qu’on a un avant on n’a pas de présent...qui nous prennent pour des bêtes, mais bêtes...
                                                                      merci MARMOR


                                                                    • Bug Cafard Bug Cafard 20 septembre 2013 17:53

                                                                      Il a ceux qui peuvent parce qu’ils en ont l’âge, dire que c’était mieux avant en toute subjectivité et se faire traiter de nostalgique voire de ringards et ceux qui n’ont pas l’âge et qui n’admettrons pas que ça ait peu se passer sans eux et qu’on n’y reviendra pas.

                                                                      Mais au fait c’était mieux avant ... avant quoi ?

                                                                      Bug, cafard rétrograde avant-gardiste.


                                                                      • alinea Alinea 20 septembre 2013 18:03

                                                                        ...avant le jour où quelque chose a basculé, avant le jour où l’homme a osé, je me demande si ce n’est pas l’holocauste...


                                                                      • Ruut Ruut 20 septembre 2013 21:16

                                                                        La décapitation du roi fut le début de la Fin pour la France.


                                                                        Il suffit de voir les films de science fiction Français pour en être convaincus.
                                                                        A part des comiques, nous ne produisons par grand chose de grand spectacle.

                                                                        Je rêve d’un Star trek français, faites rêver nos enfants.


                                                                      • alinea Alinea 20 septembre 2013 22:26

                                                                        à moins que ce ne soit les gaz de la guerre de 14


                                                                      • magma rouge cendre 20 septembre 2013 22:16

                                                                        on nous a fait croire que consommer a outrance ce qui est claquant était le summum de la réussite sociale qui permettait d’appartenir a un groupe et on a inventé l’individualisme de masse, chacun acheté la même chose mais chacun le vit dans son coin. Bien sur c’était mieux avant, l’apogée c’était les années 70 n’en déplaise aux autres... Il faisait bon vivre dans les banlieues rouges, le cinéma, la musique la liberté prenaient leur envol. Puis le marketing est rentré dans nos lucarnes dans notre vie et le monde est devenu consumérisme. Des tas de crétins qui se battent pour acheter une marque qui n’a fait aucune preuve, chère .. pour faire de la pub a la même marque. Le dernier I fuck, qui fait presque tout sauf téléphoner, plein de gadget inutiles plus les uns que les autres. Les réseaux sociaux désocialisant ou chacun étale sa vie de misère en s’auto convainquant que c’était une soirée géniale, on a mangé, on a bu... super... on était a punta cana, on l’affiche comme on gerbe son manque d’originalité a faire come tout le monde. Intellectuellement, culturellement, nous régressons, l’homme a atteint son maximum et il décline aujourd’hui, jamais autant de guerre, retour de l’obscurantisme chomage en croissance exponentielle, neo libéralisme.... des riches de plus en plus riches, un pauvreté par le bas ou chacun doit avoir son confort et son 16/9 eme.


                                                                        • alinea Alinea 20 septembre 2013 22:25

                                                                          ce que vous êtes pessimiste magma, c’est pas croyable ! puisqu’on vous dit que ça a toujours été comme ça !!
                                                                          Attention aux moinssages, quoiqu’il se fasse tard
                                                                          Bonne soirée


                                                                        • magma rouge cendre 20 septembre 2013 22:47

                                                                          pessimisme c’est ce qu’on me dit, moi je me trouve réaliste et je suis heureux dans mon monde qui se passe de tout cela et ce fatras inutile de nouveautés plus aliénantes que libérantes


                                                                        • alinea Alinea 20 septembre 2013 22:55

                                                                          Si vous n’avez pas suivi le fil, vous ne m’avez pas comprise !! c’était du deuxième degré !! Excuses... smiley


                                                                        • magma rouge cendre 21 septembre 2013 09:50

                                                                          si si j’avais bien compris, ce sont pour les moinseurs que je répondais


                                                                        • paco 21 septembre 2013 11:56

                                                                           Bonjour Alinéa, l’experte en articles et commentaires coups de pieds au cul bien sentis.

                                                                           Avant c’était mieux ? Oui, j’étais pas à moitié aveugle. Quand on perd la vue ne restent que des souvenirs de couleurs. Je n’avais pas à vous lire au zoom 300%.
                                                                           Bon WE.

                                                                          • alinea Alinea 21 septembre 2013 12:36

                                                                            Vous êtes sûr que vous êtes bien soigné Paco ?
                                                                            Quelle maladie ?
                                                                            Je vous embrasse


                                                                          • paco 21 septembre 2013 14:48

                                                                             Merci pour votre bisou. Et d’ici le noir compte bien me lacher. Un peu.

                                                                             Avant c’était mieux parce que mes vieux potes rebelles fans de HaraKiri n’étaient pas encore devenus des notables ventrus qui se jaugent à coups de derniers modèles de Béhèmes.


                                                                          • alinea Alinea 21 septembre 2013 15:21

                                                                            J’ai oublié ça, Paco, l’insensible glissement des vieux potes vers l’intégration pur sucre, l’âge adulte diraient-ils, le conformisme confortable et l’aise à l’élusion ; alors tout ne résiderait que dans la survie de l’enfant en l’adulte ?


                                                                          • Karol Karol 21 septembre 2013 12:42

                                                                            Bonjour Alinéa,

                                                                            Le problème est que pour vivre heureux aujourd’hui et profiter de tous ce que met le progrès à notre disposition, il faut être ignorant, inconscient, se boucher les oreilles et le nez, fermer les yeux etc.. alors oui c’était peut`être pas si mal avant que l’on nous enfume,nous énivre et nous détourne de l’essentiel.


                                                                            • alinea Alinea 21 septembre 2013 14:21

                                                                              rebonjour Karol :
                                                                              Tout dépend de ce qu’on aime comme bien être ! Le farniente, le mou, la consommation, et ne pas voir qu’on le paye le prix fort sur notre rythme, notre santé, à moins d’être rentier, ou si on aime, les yeux ouverts, prendre notre destin en main, exercer notre liberté, et l’apprendre, jour après jour, savoir que l’effort est partie inhérente de la vie.. et l’amitié plutôt que les relations sociales ; bref tout dépend si on préfère le frelaté au frais, l’artifice à l’authentique, l’écume à la vague...
                                                                              notre authenticité est mise à mal par le nombre croissant d’enfumés qui obtempèrent...ça fait tache, boule de neige, ça gagne du terrain, ça étouffe


                                                                            • Karol Karol 21 septembre 2013 15:03

                                                                              Une suggestion pour un prochain papier :

                                                                              « Au jour d’aujourd’hui c’est que du bonheur » ( expression favorite de la boite à images ) avec ou sans point d’interrogation....


                                                                              • alinea Alinea 21 septembre 2013 15:29

                                                                                sans point d’interrogation, une affirmation d’une telle évidence ne s’interroge pas !!
                                                                                j’y penserai... merci
                                                                                et pourquoi pas vous aussi ?


                                                                              • Karol Karol 21 septembre 2013 17:49

                                                                                J’y songerai pour le jour d’après.... En attendant bonne fin de semaine....


                                                                              • jack mandon jack mandon 21 septembre 2013 16:37

                                                                                OK, Je reconnais, ton article m’a emmené sur un autre thème.
                                                                                J’étais donc hors sujet, en dialogue intérieur.
                                                                                ça m’a été confirmé par un ami.
                                                                                Je suis pourtant bien placé pour recevoir des commentaires
                                                                                qui souvent m’agacent un peu.
                                                                                La communication et le respect de la différence ne sont pas aisées.
                                                                                Pardonne moi.

                                                                                Bon Dimanche.


                                                                                • alinea Alinea 21 septembre 2013 17:52

                                                                                  tu es tout pardonné ; j’ai été piquée au vif, comme si on me faisait la leçon du savoir bien-vivre ! Je suis partie au quart de tour..
                                                                                  bon dimanche à toi aussi


                                                                                • magma rouge cendre 22 septembre 2013 08:53

                                                                                  alors Jack.. toujours pas choppé de 06 ?


                                                                                • jack mandon jack mandon 22 septembre 2013 12:19

                                                                                  Alinea,

                                                                                  Il n’est pas aisé de vivre comme François d’Assise en restant sereine.
                                                                                  Non je ne recommence pas avec mes allusions, je veux dire simplement
                                                                                  qu’il faut une certaine foi et beaucoup de force pour être en accord avec soi,
                                                                                  les autres et l’univers tout entier dans l’authenticité...et ce n’est pas un autre débat.

                                                                                  Comme toi, j’ai trop d’exigence au niveau de la vie, pour accepter
                                                                                  le monde et les humains devenus.

                                                                                  Moins de peur et plus de sincérité et tout va mieux.


                                                                                • jack mandon jack mandon 22 septembre 2013 12:25

                                                                                  magma...

                                                                                  Je ne connaissais pas, je me suis informé

                                                                                  Lorsque quelqu’un vous demande votre numéro de portable et que
                                                                                  vous n’avez pas envie de lui donner, refilez-lui le numéro du Super 06 en lui.

                                                                                  J’ai donc appris quelque chose.

                                                                                  Merci.


                                                                                • alinea Alinea 22 septembre 2013 13:04

                                                                                  cela fait déjà un petit moment, Jack, que je n’ai pas le loisir de peaufiner ma vie intérieure ni accroître ma spiritualité, toute occupée que j’étais à survivre ! Je suis en convalescence on va dire, moins à vif mais avec des petites rechutes ! il n’y a pas seulement les états d’âme dans la vie, il y a aussi les véritables agressions !! qu’il nous faut bien guérir !!

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