« Certificat Sanitaire » ? Gardez votre droit de vivre ! Ne craignez ni foudre ni orages !
Le Pêcheur : Un certificat d’existence, pourquoi faire ?
La Secrétaire : Pourquoi faire ? Comment vous passeriez-vous d’un certificat d’existence pour vivre ?
Le Pêcheur : Jusqu’ici nous avions très bien vécu sans ça.
La Secrétaire : C’est que vous n’étiez pas gouvernés. Tandis que vous l’êtes maintenant. Et le grand principe de notre gouvernement est justement qu’on a toujours besoin d’un certificat. On peut se passer de pain et de femme, mais une attestation en règle, et qui certifie n’importe quoi, voilà ce dont on ne saurait se priver !
Albert Camus – L’État de siège (1948)
Les Vaccsassins sont parmi nous. Epuisement, réaction, libération
Laissez les enfants grandir
Ne renforcez pas les cages
Ne craignez pas les orages
Ni les torrents à franchir
Laissez les enfants gagner
Le droit d'étendre leurs ailes
Dans la lumière nouvelle
D'une vie à inventer
Laissez. Laissez-les
Ils vont s'envoler ensemble
Un même ciel les rassemble
Ils ont des sommets à gravir
Laissez les enfants grandir
Avant qu'ils nous ressemblent
Laissez, laissez-les.
Anne Sylvestre, Laissez les Enfants (2007). https://www.paroles-musique.com/paroles-Anne-Sylvestre-Laissez-Les-Enfants-lyrics,p64536
Le Pouvoir a trois poisons
Qu’on nous injecte à foison
Le premier a changé de nom
Le second en préparation
Le troisième on ne sait pas
Ah ! Ah ! Si c’est son nom
Cri-ons-lui que c’est « non ! »
Rondes & Chansons de France. Nouvelle chanson-libelle populaire. Renaud Bouchard. Période dite du Covid. 2019-2021 (Sur l’air de Cadet Rousselle).
I- Chefaillons
« Le comptoir d’un café est le parlement du peuple ».[i]
Voilà pourquoi, indépendamment des risques de contagion, les établissements recevant du public, cafés, bistrots, restaurants, musées, salles de spectacle, stations climatiques, montagnardes, balnéaires, sont tous fermés (ou l'ont été et le seront probablement encore, soumis à des conditions d'utilisation draconiennes où intelligence artificielle, biométrie, digitalisation et objets "intelligents" auront la part belle), jugés parfois comme "non essentiels" à l'instar des librairies ou des bibliothèques, et n'auront pas de sitôt vocation à rouvrir.
En tout cas jugés comme trop dangereux, sans doute, aux yeux d’un « pouvoir » construit sur une légitimité acquise par effraction et qui s’est installé dans une guerre de basse intensité économique, politique, sociale et désormais sanitaire qui monte en puissance contre les populations en général et la nation en particulier. Vous tous, nous tous, nos familles, nos proches, nos amis, nos concitoyens etc.
Nous sommes en effet perçus depuis longtemps comme des populations dangereuses qui ne supporteront plus longtemps encore d'être muselées, confinées bien que vaccinées, et dont il faudra bien se préparer à mesurer sinon contenir les très probables débordements démocratiques liés à la volonté et à la liberté imprescriptible de vouloir mener une vie réellement normale, "dedans chez nous et dehors en vrais citoyens", entre gens vrais, vaccinés ou non.
https://nantes-revoltee.com/le-gouvernement-commande-170-000-munitions-supplementaires-de-lbd/
https://www.boamp.fr/avis/detail/21-33027?xtor=EPR-2
https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=vrais+gens
Mais que se passe-t-il quand la Peste, personnifiée sous les traits d’un jeune opportuniste, prend le pouvoir dans un pays où rien ne bouge ? Un pays dans lequel un Mirliflore est accueilli, mis au pouvoir, protégé, soutenu et maintenu par des gens qui s'accommodent sans barguigner de l'inacceptable ?
Telle est la question qui préside à la pièce d’Albert Camus (1948) citée en exergue.
Que se passe-t-il quand un pseudo-chef entreprend de conduire un pays en dépit du bons sens (2018-2019-2020-2021...) ?
« L’état de siège est proclamé », ainsi parle le tyran surgi d’on ne sait où, qui vient prendre le pouvoir dans cette ville tranquille, morte, soumise à un Gouverneur dont le désir est qu’il ne se passe rien. L’opportuniste se nomme la Peste. C’est une fable politique. Camus fait le récit alarmant d’une ville qui sombre dans la dictature : aidé de sa secrétaire (la Mort) et de sbires recrutés sur place (un fonctionnaire servile, un nihiliste accompli, un juge corrompu), la Peste fait régner la terreur : suspension de toutes les libertés, réglementations oppressives et contradictoires, la Peste contamine les sujets au hasard. Au sein de la population, un couple de jeunes amoureux, que leur amour inspire et soutient, choisit de se révolter. En échange de sa vie, le héros verra sa bien-aimée lui survivre et la ville sera sauvée. La Peste s’en ira ailleurs.
https://www.franceculture.fr/emissions/fictions-theatre-et-cie/letat-de-siege-dalbert-camus
Je n'invente rien.
Le drame des chefaillons est qu’ils sont condamnés à chefailler et qu’ils nous font perdre un temps trop précieux pour qu’un pays tel que la France, un peuple majeur qui est tout sauf idiot, puissent continuer à supporter indéfiniment les guignolades vaccinales et les conséquences sanitaires, politiques, sociales et économiques déjà visibles de comportements et d'agissements criminels qui jouent avec la vie de millions de personnes en passe d'être ruinées physiquement, psychologiquement et matériellement, en une sorte de servitude volontaire pour les uns et de contrainte pour les autres.
Un viol légalisé, en quelque sorte, en un consentement libre mais fortement suggéré avant que d'être finalement imposé en échange d'un certificat de...bonne santé. Renouvelable, avec votre "médecin traitant", en suivant bien docilement votre "parcours de santé-par-ici-la-monnaie".
Et peu importe si vous mourez en cours de route ou subissez des séquelles imprévues. Vous irez rejoindre l'immense peuple des "pas-de-bol, dommage pour lui, fallait pas venir, c'est comme ça, c'est la vie", dont tout le monde se fout, laissant les survivants pleurer leurs défunts.
La colère monte alors chez de nombreux soignants qui ne comprennent pas une décision si soudaine. “Je croyais qu'on pouvait avoir toute confiance ! C'est ce que m'avait dit Castex. Ce n'est pas bien de mentir aux Français”, réagit par exemple un lecteur à l’annonce de la suspension. “C’est une décision incompréhensible, dénonce également le Dr Ortiz. Le matin encore, le ministre de la Santé en personne défendait ce vaccin en disant qu’il n'y avait pas à ce jour d’éléments d’inquiétudes majeurs.” Pourtant, c’est bien le principe de précaution qui a motivé la décision du chef de l’Etat, ce lundi 15 mars 2021.
Comme l’écrit l’essayiste Christian Salmon dans un très bon billet[ii] dont je cite ici un extrait : "La crise sanitaire a mis à nu les effets catastrophiques d’une politique sanitaire à courte vue. Enchaînant les problèmes d’approvisionnement non résolus, les ruptures de stocks de masques et de vaccins, les lacunes de la logistique, la pénurie des lits de réanimation, le gouvernement apparaît débordé, courant au plus pressé, multipliant les injonctions contradictoires.
Soumis à la dictature du futur proche qui règne sur les marchés financiers, « les gouvernements nationaux, écrit Michel Feher, jugent désormais qu’une politique responsable n’a pas pour fin d’assurer le bien-être de la population... mais de conforter la confiance des marchés obligataires dans leur dette publique. » Même si l’épidémie les a contraints à lâcher du lest sur la dépense publique, elle n’en a pas moins démontré les conséquences désastreuses de la politique menée depuis trente ans[iii]...
Depuis le début de l’épidémie, Emmanuel Macron a en effet slalomé entre le comportement erratique du virus et la volatilité de l’opinion.
Jonglant avec les données épidémiologiques, les sondages d’opinion, les places en réanimation, il a pris son risque conformément aux nouvelles lois de la gouvernance, c’est-à-dire en appliquant la logique des marchés financiers à la vie politique.
Son pari n’est donc pas une erreur passagère, c’est le mantra de sa politique qui consiste à focaliser l’attention des gouvernés sur l’anticipation du coup d’après au mépris de l’expérience acquise et de la prise en compte du possible.
Le macronisme, un pari qui fait son chemin ? »
Non. Beaucoup plus qu'à une impasse ou à un mur, ce chemin conduit au bord de la falaise, à l'abîme ou au gouffre.
II- La Politique est un domaine dans lequel il est interdit de parier. Ce pari est déjà perdu.
En voici les raisons :
La prise en charge sanitaire de la population, tardive, mal organisée, mal comprise, parasitée par la volonté imbécile de « maîtriser les foules » et de faire « régner l’ordre », est désormais un échec avéré pour celui qui prétend encore la conduire, alternant recours à "l'espoir" et à la "lumière au bout du tunnel", laquelle lumière, chacun le comprendra très vite, n'étant pas celle du jour mais plutôt celle du phare de la locomotive qui arrive à notre rencontre à pleine vitesse.
Il aura en effet manqué cinq éléments cardinaux à M. Macron que sous-tendent ces vertus de prudence et de discernement qui lui sont manifestement étrangères.
Un véritable chef de guerre, homme politique, chef d'Etat aurait en effet compris :
- Qu’il est plus intelligent de susciter et obtenir l’adhésion de la population (compatriotes et citoyens) à des mesures claires plutôt que d’imposer des ordres contradictoires, ineptes et contraignants élaborés par des gens dont le regard est figé sur la montée inexorable de la colonne du "trouillomètre".
- Que lorsque l’on parle de guerre il est impératif de montrer que l’on est capable de la faire, de la mener et de la gagner en expliquant très précisément ce que l’on peut et doit faire ou que l’on ne peut pas ou ne doit pas faire, en étant conscient de ses capacités et de ses forces comme de ses fragilités et de ses lacunes, de telle sorte que la chaîne de commandement toute entière (du CEM au simple soldat) comprenne son rôle en ayant une parfaite confiance et une parfaite conscience de la nature et de l’exécution des missions et ordres qu’elle reçoit, relaie et exécute.
- Que l’on ne peut mener et mélanger politique sanitaire et politique politicienne, en ce sens que la santé publique et la prise en charge sanitaire de toute une population ne sauraient servir d’aubaine, de prétexte et d’outils aux fins d’une campagne électorale déjà commencée et construite sur la volonté de pérennisation d’un mandat déjà amplement calamiteux.
- Que la fiabilité, la qualité des armes, munitions, matériels, la logistique de fabrication et d’approvisionnement, les capacités, les compétences, l’entraînement et l’interopérabilité de leurs servants constituent une donnée fondamentale en ce sens que si pour mener et gagner une guerre il faut de l’armement et des stratégies intelligentes, souples et adaptables aux changements de paramètres, il en va de même pour une thérapie à l’échelle nationale, avec des vaccins fiables - qui protègent, soignent et ne tuent pas -, disponibles et acceptés par toute une population.
- Qu'il est inutile, enfin, de jouer sur les mots et parler de ce que l'on ne connaît pas, en ayant recours à un vocabulaire martial qui n'impressionne personne (usage des mots de "guerre", de "couvre-feu", etc.), et surtout en se trompant d'ennemi, confondant les victimes et les vrais responsables, les complices et les profiteurs de cette pandémie.
Cette mésintelligence du monde, des circonstances, des moyens humains, matériels, psychologiques, dont il est aisé à chacun de voir et constater qu'elle conduit à un échec retentissant, se résume en une condition unique, fondamentale, sine qua non : la capacité et le talent à susciter la Confiance.
Les dirigeants de la France, les autorités publiques, l’Exécutif, le Chef de l’état et le Premier ministre ne suscitent au contraire qu’un poison terrible et insidieux, terriblement dangereux pour un pays et ses habitants : la Défiance.
Que l'on garde bien à l'esprit que le propre d'un φάρμακον, phármakon, au sens étymologique profond, signifie aussi bien « remède » et « drogue », que « poison » ou « venin ». A l'instar du médicament, bien ou mal employé, le Pharmakon soigne ou tue, le corps humain comme le corps politique, économique, financier, social.
A l'heure actuelle, l'empoisonnement devient général au point que les assassins de la France sont parmi nous.
Le temps est venu de mettre fin à leurs agissements et d'enrayer cette oeuvre de mort qui conduit un continent et un pays à l'abîme dans une guerre de quelques uns contre tous.
Dès lors, et plutôt que d'accepter l'assujettissement à l'obtention et à la détention inepte d'un certificat d'existence, à un certificat de "bonne santé", "passeport sanitaire" concocté par le "Commissaire européen au Marché intérieur, en charge de la vaccination", M. Thierry Breton, choisissez tout simplement de vivre.
Choisissez de vivre, de vous déplacer, de penser, comme vous le souhaitez.
Nulle permission pour cela.
Ne laissez surtout pas échapper et reprenez ce qui vous appartient : la liberté de vivre.
La liberté de vivre, d'aller et de venir, où vous voulez, comme vous l'entendez.
La liberté de rester chez vous ou de sortir pour rencontrer, parler, rire, plaisanter, chanter, pleurer, boire, dîner, gôuter, embrasser, aimer ou détester qui vous voudrez, voyager partout où vous le désirerez, comme vous voudrez, à votre rythme, selon des choix qui seront les vôtres, sans avoir besoin de pseudo auto-attestations issues de cerveaux malades qui confondent rigueur et rigorisme et qui feraient bien d'aller s'aérer le cerveau pour cesser de nous les "briser menu".
« La vérité m'oblige à vous dire que ce gouvernement commence à nous les briser, menu ! » : le clin d’œil de Stéphane Ravier, sénateur RN des Bouches-du-Rhône au film Les Tontons flingueurs quand il évoque la gestion de la crise du Covid-19 par le gouvernement #MidiNews pic.twitter.com/MsW44lAxDJ
— CNEWS (@CNEWS) December 4, 2020
Identifiez votre ennemi. Ne craignez ni la foudre ni les orages car vous serez de toute façon mouillés et secoués, que vous le vouliez ou non, car n'en doutez pas : les prochains bulletins météorologiques annoncent des avis de grand frais.
Seules sont perdues d'avance les batailles qu'on ne livre pas.
Pour ma part, je suis prêt.
Calme, en avant, droit.
Renaud Bouchard
02 avril 2021
[i] Attribuée à Balzac, cette citation est parfaitement illustrée dans cette scène de cabaret tirée des Scènes de la vie de campagne / Les Paysans – 1844). Les Paysans/I Œuvres complètes de H. de Balzac, A. Houssiaux, 1855, 18 (p. 383-398).XII. Comme quoi le cabaret est la salle de conseil du peuple. H. de Balzac, Les Paysans/I
[ii]Christian Salmon. Le « pari » de Macron sur le Covid n'est pas une erreur passagère, c'est le mantra de sa politique.— 26 mars 2021 à 7h17.[Chronique #3] Glissements progressifs de la raison scientifique au calcul politique et du calcul politique à la pensée magique.
Slate (extrait) : https://www.slate.fr/politique/2022-la-fabrique-dune-election/episode-3-macron-pari-gestion-crise-covid-19-campagne-presidentielle-risques
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