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Accueil du site > Tribune Libre > De la botulitude, à Ségolène Royal

De la botulitude, à Ségolène Royal

Cet article est un commentaire point par point des affirmations de Ségolène Royal publiées dans Le Monde samedi, qu’elle titre :
 
BHL, François Mitterrand, la meute et moi
 
Un nouveau philosophe dont l’imposture a été signalée il y a longtemps par Aron, Bourdieu, Bouveresse, Castoriadis, Deleuze, Vidal-Naquet, à la prétention entartée immortalisée dans une video commentée par Desproges ; un président de la République qui a affaibli les institutions, divisé les Français sur l’identité nationale - déjà ! - pour un profit électoral, n’a pas réformé la Constitution de la Ve République dans un sens plus démocratique mais en a abusé ; un dépréciatif mitterrandien, injure collective ; et l’affirmation de l’ego de l’ambitieuse : ça commence mal !
 
Je lis ce qui s’écrit, tous ces jours-ci, sur Bernard-Henri Lévy. J’observe l’incroyable chasse à l’homme déclenchée contre lui pour une obscure histoire d’auteur sous pseudonyme qui l’aurait prétendument piégé. Et je trouve que le débat intellectuel tombe vraiment, en la circonstance, sous le niveau zéro (le journal Libération n’a-t-il pas été contraint de fermer tous ses forums de discussion "accrochés" aux articles de et sur Bernard-Henri Lévy, tant ils étaient envahis de commentaires antisémites ?).
 
incroyable  : pourtant les nouveaux philosophes sont critiqués depuis longtemps, ce qui est incroyable est que S. Royal décrive une évidence comme incroyable !
S. Royal croit BHL persécuté, or ce sont les Français qui sont harcelés par la prétention d’un plumitif incontournable dans les médias, impossible de l’éviter, il est partout !
Il n’y a rien d’obscur, ni de prétendument qui tienne, Botul, acronyme formé à partir de Bernard-Hotu Lévy, était connu comme tel, BHL s’est piégé en voulant faire montre d’érudition, comme si étaler des citations primait sur l’expression d’idées nouvelles, étrange, pour un nouveau philosophe, que d’avoir besoin de toujours se référer à de plus illustres !
L’amalgame entre la critique d’une imposture philosophique et l’antisémitisme est ignoble, ’morale’ mitterrandienne, à n’en pas douter !
Parmi les fondateurs de Libération, July, qui a lancé une campagne de lynchage médiatique contre un notable accusé à tort d’un crime, il n’y a qu’un bourgeois pour avoir fait ça ! a t-il écrit dans La Cause du peuple . Libération a défendu dans les années 70 le laisser-faire les prédateurs sexuels . Enfin, BHL est actionnaire de Libération . Un anti-modèle d’éthique, d’objectivité et d’indépendance !
 
Je suis plongée, à l’instant où j’écris ces lignes, dans Pièces d’identité (Grasset, 1 340 p., 29 €), qui est le plus gros des deux livres publiés, il y a quelques jours, par lui. J’ai retrouvé la passion et la voix de l’un de ceux qui m’ont soutenue jusqu’au bout, et au-delà, sans jamais douter ni se lasser. J’ai retrouvé ses textes théoriques, souvent polémiques, parfois injustes, mais toujours stimulants, sur la gauche, son avenir, ses valeurs, sa nécessaire reconstruction.
 
Est-ce au nombre de pages que s’établit la qualité d’un livre, quelques formules mathématiques ou oeuvres artistiques valent l’évolution, contrairement à des sophismes étalés sur des milliers de pages !
BHL, héritier d’une fortune d’exploitation colonialiste, ignore la question sociale, alors que la modernité de gauche s’inscrit dans la juste répartition des richesses sous contraintes écologiques d’un espace physique fini, BHL vit comme un oligarque, ce qui est socialement et écologiquement irresponsable, tout en donnant des leçons de gauche, c’est ridicule !
 
J’ai lu ses analyses prémonitoires, parues pour la plupart dans la presse américaine et inaccessibles à l’essentiel des lecteurs français, sur celui qui n’était encore que le très futur président Barack Obama. Mais j’y ai trouvé tant d’autres richesses sur des sujets qui me sont peut-être moins familiers, mais qui passionnent infiniment et dont je serais consternée qu’ils passent à la trappe de ces polémiques mesquines et injustes qui le poursuivent à chacun de ses livres, mais qui me semblent, cette fois-ci, prendre une importance inédite et se nourrir d’une cruauté nouvelle.
 
Le soutien de BHL à S. Royal n’a été prémonitoire de rien !
Encore un amalgame mensonger, comme si le reste du monde reconnaissait à BHL l’excellence, alors que c’est l’inverse : l’American vertigo de BHL a été très critiqué aux Etats-Unis, et l’information sur la censure du livre de Daniel Salvatore Schiffer sur les nouveaux philosophes a été censurée en France et publiée à l’étranger !
Le succès de Barack Obama est celui de cette fausse gauche dont se réclame BHL : aucune régulation contre les banksters, réforme de la sécurité sociale discriminatoire, l’avortement étant exclu, soutien à la croissance quantitative contre l’écologie, politique neo-conservatrice en Afghanistan, soutien à la peine de mort, au port d’arme, au voile islamique signe d’oppression .
 
Les pages sur Romain Gary, par exemple, sont bouleversantes de vérité. Le portrait d’Alberto Moravia, ce grand vivant et grand écrivain antifasciste, est saisissant. J’ai énormément appris au fil des 300 pages, qui sont le coeur battant du livre, et qui s’intitulent Le Génie du judaïsme. J’ai aimé ses pages sur Jean Genet à Tanger. J’ai dévoré la série des grands reportages qui ont mené cet infatigable globe-trotteur d’un bout du monde à l’autre. Et tout cela sur quatre ans seulement !
 
C’est le portrait d’un vulgarisateur, pas d’un philosophe !
 
Ces mille trois cents et quelques pages comme témoignage de quatre années, seulement, de travail tous azimuts et frénétique ! Et je ne parle pas de la partie proprement philosophique du livre : ces portraits de Louis Althusser qui fut, dans sa jeunesse, le maître de Bernard-Henri Lévy et des jeunes de sa génération... cette réflexion sur le Mal dont ce serait tellement bien que s’inspirent les politiques... ou bien ces pages sur Spinoza, "le philosophe qui donne de la joie"...
 
Pourquoi ne pas avoir consacré un paragraphe à une de ces idées, S. Royal n’en parle pas, c’est comme si cela n’existait pas, faut-il croire une mitterrandienne sur parole ou des points de suspension !
 
C’est drôle, quand même, tous ces roquets qui lui reprochent une ligne sur le désormais fameux "Botul" et qui, avec ce reproche, tiennent ou croient tenir une bonne raison de "trapper" Spinoza, Althusser, le psychanalyste Jacques Lacan, le charismatique commandant Massoud ou le mystérieux Emmanuel Levinas ! Moi qui connais pourtant bien BHL, j’avoue avoir été toujours entraînée par l’ampleur de son érudition, l’élan de ses curiosités et, à chaque fois, son esprit de nuance. Intellectuel "mondain" ? Ou "médiatique" ? Ce n’est pas le Lévy que je connais. Ce n’est pas non plus celui que je retrouve au fil de ma lecture et que je recommande à celles et ceux qui ont envie d’avancer.
 
drôle, certainement pas, sinon S. Royal n’userait pas encore d’un dépréciatif mitterrandien, injure collective : aucun courage à désigner nommément l’adversaire, hypocrite méthode Coué !
Il n’y a pas de reproche, la planète entière rie de cette révélation d’un ’travail’ non sérieux, il était difficile d’égaler le ridicule décrit par Desproges, BHL y est parvenu !
S. Royal fait comme BHL, cite des noms, signalant en creux l’absence d’idées .
 
Qu’il me soit permis, pour finir, de citer un texte qui n’est ni de Lévy ni de moi, mais d’un illustre socialiste : "J’ai connu Bernard-Henri Lévy, écrivait-il, dans une page superbe de L’Abeille et l’Architecte, alors qu’il venait d’entrer à Normale supérieure. Je me flatte d’avoir pressenti en ce jeune homme grave le grand écrivain qu’il sera. Un danger le guette : la mode. Mais la souffrance, amie des forts, le sauvera. Tout l’y prépare. Je ne m’inquiète pas de ce goût de plaire qui l’habite et l’entraîne aujourd’hui hors de son territoire. Quand il s’apercevra qu’il possède en lui-même ce qu’il cherche, il reviendra à sa rencontre. Le voudrait-il qu’il n’échapperait pas au feu qui le brûle. Il a déjà dans le regard, ce dandy, de la cendre. Peut-être me trompé-je, peut-être cédera-t-il aux séductions du siècle au-delà du temps qu’il faut leur accorder. J’en serais triste. J’accepte qu’il dépense encore beaucoup d’orgueil avant de l’appeler vanité. J’ai apporté de France avec moi La Barbarie à visage humain que j’annote pour mes chroniques. C’est, à l’image de son auteur, un livre superbe et naïf. Superbe par le verbe, le rythme intérieur, l’amère certitude qu’il n’est qu’incertitude. Naïf par l’objet de sa quête, qui le fuit dès qu’il en approche. Le mouvement dialectique monte haut." L’auteur de ces lignes, c’est François Mitterrand !
 
Mitterrand n’est pas une référence, ni en littérature, ni en politique, ni en éthique, l’encombrant ami de S. Royal, Frêche, le place très bas par rapport à De Gaulle .

Ce texte a trente-deux ans. Mais il n’a pas pris une ride. Le Bernard-Henri Lévy que je connais, dont je sollicite parfois les conseils, l’homme droit et engagé que j’apprécie profondément, c’est exactement, au fond, celui qu’avait pressenti François Mitterrand. Ça vous étonne ? Moi pas.
 
L’homme droit et engagé a défendu l’assassin Battisti et le violeur aggravé Polanski, BHL a choisi une ’justice’ de classe de défense de l’irresponsabilité de criminels parvenus, contre l’état de droit, il est des délinquants ordinaires qui n’ont ni violé ni assassiné, sont torturés en prison et meurent après des actes de barbarie, car les cellules ne sont pas individuelles, mais il n’y a pas de mondain pour s’intéresser à leur sort .
Un texte ne peut prendre une ride !
C’est l’ambigüité mitterrandienne de S. Royal qui est restée telle quelle, à ce titre S. Royal perd tout crédit à représenter une alternative à un histrion bling bling cumulant tous les défauts de Mitterrand et Chirac, avec vulgarité et sans connaissance historique .
S. Royal consacre une tribune à un mondain au lieu d’indiquer si elle soutient Frêche ou non, c’est le niveau people de la politique, sous le niveau zéro comme elle écrit !
Peillon est à un autre niveau, qui a le courage de s’attaquer à des délinquants recyclés en politiciens donneurs de leçons, bravo Peillon !
Merci, S. Royal, et aussi Bayrou, dont le MoDem implosera après les élections régionales, de montrer qu’il n’y aura qu’une alternative aux prochaines élections présidentielles : une nouvelle génération, au PS Peillon et Valls, entre autres .
 

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49 réactions à cet article    


  • Elysium Elysium 1er mars 2010 21:20

    Votre prose ne m’impressionne pas. C’est juste de la volonté nuisible et peu intelligente de rabaisser à votre triste niveau.

    BHL s’est fait piéger par une référence bidon ? Et alors ? Tout le monde fait des erreurs. Les gens intelligents toujours de nouvelles et les imbéciles toujours les mêmes. La seule utilité d’une erreur, c’est de la voir, de la corriger et d’en tirer les enseignements utiles.

    Vous critiquez BHL d’être l’héritier d’une fortune de soit-disant néocolonialistes, mais vous-même, avez-vous choisi vos parents ? Vous, l’hérétique, avez-vous choisi de naître sur les trottoirs d’Alge ou dans les résidences de luxe de Neuilly-sur-Seine ? A l’évidence, non. C’est pourquoi votre critique est stupide. La dignité d’un être humain n’est pas dans ses origines ou sa fortune ou même ce qu’il est devenu, mais bien dans ce qu’il va faire de cela ! Pour votre gouverne ce concept est du fondateur de Libé, Jean-Paul Sartre.

    BHL a eu la dignité de s’engager à gauche, alors que ses origines bourgeoises l’auraient prédestiné au cocon sécurisant de la droite conservatrice. Mieux, il s’était engagé sans compter en 2007 pour que réussisse Ségolène Royal, la candidate du parti socialiste français, puis même de toute la gauche au second tour.

     A son tour, elle vole à son secours, maintenant que les procureurs-lyncheurs autoproclamés s’acharnent contre lui pour s’être fait abuser pour une référence-bidon. J’y vois l’évidence d’une grandeur d’âme et une profonde fidélité en amitié de la part de Ségolène Royal. Je ne peux pas en dire autant de votre Peillon envers Ségolène Royal, c’est le moins que l’on puisse dire.


    • heretique 1er mars 2010 22:51

      Votre prose ne m’impressionne pas. C’est juste de la volonté nuisible et peu intelligente de rabaisser à votre triste niveau.

      BHL s’est piégé lui-même par sa fatuité !

      Ne faites pas semblant de ne pas savoir que Aron, Deleuze ... ont dénoncé l’imposture BHL il y a longtemps, l’affaire Botul est seulement un symbole de l’imposture BHL .

      Que fait BHL de sa fortune, il vit comme un oligarque ce qui est socialement et écologiquement irresponsable, tout en étant soi-disant de gauche, c’est vouloir se donner une conscience morale à peu de frais !

      Ne soyez pas ridicule, BHL n’est pas l’abbé Pierre, l’abbé Pierre est né dans un milieu bourgeois et était ’révolutionnaire’, quand un BHL n’est qu’un histrion dont il ne restera rien .

      C’est votre fatuité qui proclame les lyncheurs !

       


    • le naif le naif 2 mars 2010 09:28

      @ Elysium

      Bonjour,

      Je vous cite : " BHL a eu la dignité de s’engager à gauche, alors que ses origines bourgeoises l’auraient prédestiné au cocon sécurisant de la droite conservatrice. Mieux, il s’était engagé sans compter en 2007 pour que réussisse Ségolène Royal, la candidate du parti socialiste français, puis même de toute la gauche au second tour.« 

      En quoi est-ce une dignité de »s’engager à gauche ???« vous savez qu’il y a des hommes et femmes de droite, bien plus dignes que de pseudos gens de gauche.....
      Ce clivage UMPS, est un faux nez, ces gens ne sont ni de droite, ni de gauche, ils constituent la nouvelle »noblesse française" vous les retrouvez dans les mêmes think thank ( le siècle, le cercle de l’oratoire, etc.....)

      Quand à son soutient à Royale en 2007, il n’a pas eu l’outrecuidance de quitter le navire comme Ségala entre les deux tours ( fallait oser), certes mais avec des amis comme lui, Royale n’avait plus besoin d’ennemi.

      Slts


    • heretique 2 mars 2010 09:58

      Très bien dit .
      J’avais oublié de traiter cette insinuation, tant il y avait à dire !
      Merci


    • Philou017 Philou017 1er mars 2010 21:55

      Merci de l’information.
      Ce que vous dites est malheureusement vrai.
      http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=7312

      Jusqu’ici, je gardais une certaine estime pour Mme Royal, qui me parait plus compétente que ne le montre la caricature qu’en font les médias. Mais défendre BHL, le propagandiste/manipulateur/menteur/sioniste/censeur/usurpateur/fauxphi losophe/vraibourgeois , là c’est l’erreur de trop. Impardonnable. Royal cherche sans doute à assurer ses soutiens (BHL l’a soutenu pendant la campagne), mais là c’est pas possible.

      Je rappelle d’ailleurs que le candidat de BHL, par défaut, c’est l’ultra-libéral Strauss-Kahn
       ( http://www.linternaute.com/video/85861/bhl-et-segolene-royal/ ). Il ne soutient Royal que « par défaut ».
      BHL derriere Royal.... Royal est finie....


      • Philou017 Philou017 1er mars 2010 23:39

        Au fait, bienvenue à l’auteur sur Agoravox.


      • heretique 1er mars 2010 23:43

        Merci !
        En fait je suis bluelight !
         smiley


      • Utica Utica 1er mars 2010 22:32

        Il faut cesser d’écrire des sottises sur Obama, Ségolène Royal et BHL.

        Obama a eu l’immense mérite de faire tomber le conservatisme de droite de George W. Bush, un état prédateur au service d’un groupe de financiers US, au détriment du peuple américain. Ensuite, Obama essaye sincèrement dechanger les choses. Les efforts pour faire passer une couverture universelle d’assurance-maladie sont énormes, mais systématiquement sabotés par les Républicains qui ont une minorité de blocage suffisante au profit du lobby des assureurs. Pour la régulation financière Obama a été sans équivoque à fin janvier : il a annoncé sa volonté de prendre des mesures aussi radicales contre le risque du too big to fail que celles des « dernières volontés » (plan de sabordage des super-banques en cas de défaut de solvabilité avec risque systémique) Il a en outre émis le projet de taxer les bonus de 50% et de taxer les profits des banques pour récupérer les milliers de milliards d’aide des TARP des plans Paulson 1 et 2. Finalement, il a annoncé une interdiction du trading pour compte propre (activités spéculatives avec les fonds propre garants de la solvabilité des banques), ainsi qu’une volonté de séparer banque commerciale et banque d’affaire/investissement à l’instar de l’ex- Glass- Steagal Act. Ce sont des initiatives courageuses qui peut-être n’aboutiront pas, aussi bien par l’opposition répiblicaine que par celle du formidable lobby finacier US qui tient une grande partie du Congrès US (les actionnaires des banques sont souvent les mêmes que ceux des médias qui font leurs campagnes politiques) Obama est soutenu par des esprits aussi clairvoyants que Paul Krugman, prix Nobel d’économie 2008 et fervent militant pour une assurance-maladie généralisée à tous les américains. Alors, pour Obama votre commentaire est malveillant. Il manque surtout d’appuis. Ce n’est avec des rigolos comme vous qu’il pourra réussir, car vos commentaires font surtout le terreau du prochain Bush ou autre Reagan.

        Ensuite Polanski. Je vous cite : « Polanski, BHL a choisi une ’justice’ de classe de défense de l’irresponsabilité de criminels parvenus »
        C
        ’est de la désinformation. L’affaire Polanski traine depuis plus de trente ans, l’adolescente de 13 ans en aura bientôt 45 et est intervenue à de multiples reprise pour qu’on mette fin à ces procédures qui lui empoisonnent la vie. Le scandale est surtout qu’un procureur se fasse sa campagne politique sur la célébrité de l’ex-abuseur. Bien sûr que de tels abus sexuels sur mineurs ne sont pas tolérables et doivent être poursuivis, mais plus de trente ans après les faits et dans de pareilles circonstances, ça parait presque aussi décalé que de demander des dommages-intérêts à l’Italie parce que Jules César avait déporté le quart de la population gauloise en esclavage. Ce n’est pas parce que la Suisse avait le canon sur tempe de la Justice US et de la toute-puissance financière US pour les problèmes de l’UBS durant l’été 2009, que cela légitime l’attitude de la justice suisse qui savait depuis des décennies que Polanski avait un chalet à Gstaadt et qu’il y résidait souvent. Polanski a été sacrifié par la Suisse à la raison d’Etat pour apaiser le big brother US qui la menaçait dur. La Suisse a toujours été une alliée des financiers, qu’ils soient anglo-saxons ou nazis. Cherchez le fric et vous comprendrez leur étrange cheminement judiciaire avec Polanski. Alors, que les milieux artistiques, dont BHL, parmi beaucoup d’autres cherchent à défendre Polanski, est compréhensible (pour BHL, Polanski et Kouchner, il y a aussi une solidarité des origines juives communes). C’est un des leurs et brillant, de surcroît. Ca ne signifie en rien qu’il approuvent les pédophiles et préconisent une justice de classe, mais une justice aussi décalée de 30 ans n’a plus de sens.


        • heretique 1er mars 2010 23:00

          Goldman Sachs est le premier contributeur de la campagne d’Obama .
          Obama a nommé la même équipe liée au milieu financier : Summers ...
          Les subprimes sont la création des New Democrats .
          Le gouverneur démocrate du NJ a été battu car c’est un bankster !
          Les démocrates US c’est comme Blair, Schröder, des affairistes ...
          Obama n’a encore rien fait contre le massacre des montagnes Appalaches par exploitation du charbon afin de produire de l’électricité .
          Est pour la peine de mort, le port d’arme .
          Prête serment sur la Bible et non sur la Constitution .
          Défend le voile islamique contre la laïcité .

          Quand au ’people’ violeur aggravé, ce n’est pas aux victimes de faire justice, ni pour pardonner, ni pour lyncher .
          Vous ne répondez pas au point essentiel : la ’peoplesphère’ se mobilise pour un des siens, quand des prévenus ordinaires n’ont pas droit à une telle attention, c’est une ’justice’ de classe .
          Vous cautionnez l"irresponsabilité d’un violeur qui ne risque que deux ans de prison s’il est extradé, vous trouvez que c’est cher payé pour un viol aggravé, dont, comme par hasard, vous ne décrivez pas les détails sordides ?


        • heretique 1er mars 2010 23:01

          Ce qui n’a pas de sens est l’inégalité des citoyens devant la justice !


        • heretique 1er mars 2010 23:10

          D’Obama vous dites : il a annoncé sa volonté, Il a en outre émis le projet, Finalement, il a annoncé  smiley
          C’est exactement comme ici : que des effets d’annonce, du blabla !
          Et c’est Clinton qui a abrogé le Glass- Steagal Act







        • heretique 1er mars 2010 23:13

          La caricature qu’Hillary Clinton a faite du blabla parareligieux d’Obama résume le personnage : du vide .
          Obama a écrit une autobiographie à 30 ans sans bilan intellectuel ou politique, quelle prétention !
          Cf ce que dit Ralph Nader du parti démocrate


        • COLRE COLRE 1er mars 2010 23:23

          Le contraire de la valeur ajoutée attendue d’un journaliste amateur dit « citoyen » : même pas un lien vers la tribune du Monde qui est le sujet !

          Les premières phrases sont péremptoires, affirmations de pure opinion personnelle : donc, sans intérêt journalistique. Exemples : 

          -Un nouveau philosophe dont l’imposture a été signalée il y a longtemps par Aron, Bourdieu, etc : arguments d’autorité… si cette fameuse imposture est signalée par d’autres intellectuels : alors… c’est forcément vrai ? surtout s’il a été entartré : ça, c’est une sacrée preuve. Au fait, qu’un philosophe soit un imposteur, ça signifie quoi pour l’auteur ?… il a volé ses diplômes ?
          - un président de la République qui a affaibli les institutions… ah bon ? si vous le dites, l’auteur est sûrement un très grand bonhomme !
          - divisé les Français sur l’identité nationale… Est-ce que cette phrase a un sens ? ça ne veut rien dire…
          - n’a pas réformé la Constitution de la Ve République… mais en a abusé : idem, ça ne veut rien dire, opinion péremptoire, aucun argument, aucune culture : rien. 
          - un dépréciatif mitterrandien… ah ? c’est koi ?
          - injure collective… mince alors, elle n’est pas aussi courtoise que l’auteur ?
          - et l’affirmation de l’ego de l’ambitieuse : ah ! l’ambitieuse ! ce n’est pourtant qu’une femme, elle exagère, elle a perdu ses fiches de cuisine ?

          Bref : « ça commence mal »… du coup, je me suis arrêtée là. Pas de temps à perdre.
          Sans rancune, car peut sûrement mieux faire… smiley 


          • heretique 1er mars 2010 23:33

            Pas de temps à perdre mais suffisamment pour écrire ce non-commentaire, le contraire de la valeur ajoutée attendue d’un commentaire dit citoyen !

            Un lien vers la tribune du Monde n’est pas nécessaire, j’ai repris l’intégralité de la tribune de S. Royal .

            BHL bénéficie de réseaux de connivence - ce n’est pas étranger àsa fortune ! - et n’est pas reconnu comme philosophe par la communauté des philosophes, vous faites semblant de résumer ce cas à un argument d’autorité !

            Mitterrand a affaibli les institutions en acceptant la cohabitation .

            Mitterrand a divisé les Français sur la question de l’immigration afin de diviser la droite avec le FN .

            Mitterrand n’a pas réformé la Consitution contrairement à l’esprit du coup d’état permanent, en a abusé : écoutes téléphoniques, Irlandais de Vincennes, Rainbow Warrior ...

            Votre logorrhée injurieuse est effectivement péremptoire, sans argument, ni culture, comme vous dites !

            Il faut croire que de la culture c’est vous qui n’en avez pas pour n’avoir pas pas compris ce que signifient ces formules .

            Ou alors c’est très sournois et vous n’avez pas le courage de dire ce qui vous dérange .

            Dépréciatif mitterrandien : souvenez-vous du suicide d’un premier ministre de Mitterrand

            Une ambitieuse, effectivement, le désir de son avenir

            La prochaine fois, allez troller ailleurs  smiley


          • heretique 1er mars 2010 23:42

            Trolléon

            je suis bluelight !

            j’ai envoyé il y a quelques jours une contribution non polémique sur votre site auteursagoravox ...

            vous avez censuré !

            voilà ce que sont les donneurs de leçons comme vous qui après font semblant de s’émeuvoir de la censure sur AgoraVox, votre blog est modéré a priori, quelle blague !

            allez, l’information indifférente je vous la refais, Trolléon, avec votre exemple sur le tremblement de terre, JL a tout compris à vos sophismes

            le nuage radioactif qui s’était soi-disant arrêté aux frontières, c’était soi-disant une information ’scientifique’, de fait la réalité scientifique a été déformée

            quand il n’y en a pas assez, de l’information indifférente, on en fabrique !


          • heretique 1er mars 2010 23:46

            L’information indifférente c’est l’information qui ne gêne pas une catégorie sociale associée au pouvoir proche de l’émetteur


          • heretique 2 mars 2010 00:00

            qui ne gêne pas un intérêt proche de l’émetteur


          • heretique 2 mars 2010 00:05

             smiley  smiley  smiley
             smiley  smiley  smiley
             smiley  smiley  smiley


          • heretique 2 mars 2010 00:10

            anything you want !


          • heretique 2 mars 2010 00:12

            Je suis très zen !
            Même si ZEN est un autre  smiley

            Et, à l’inverse de ce que disait un prof de prépa, dans le doute je m’abstiens  smiley 


          • heretique 2 mars 2010 00:17

            C’est plutôt vous, par un langage sybillin, qui essayez de faire illusion !
            Sophiste !




          • heretique 2 mars 2010 00:19

            Par ailleurs, j’ai envoyé un message anonyme lundi après-midi sur ce forum dénommé auteursagoravox où j’évoque le problème de la reconnaissance


          • COLRE COLRE 2 mars 2010 00:32

            aaaaahh ! « bluelight » ! vous m’en direz tant… smiley

            Votre réponse est aussi obscure que votre « article », désolée d’avoir « trollé » votre machin en osant parler de BHL et de Royal dans un truc qui parle de BHL et de Royal… 

            (salut Léon et furtif, le gars qui dépose une daube mal écrite, mal ficelée, sans référence et sans intérêt et qui se plaint qu’on le lui fasse remarquer… Bonne nuit et à +)
             smiley


          • COLRE COLRE 2 mars 2010 00:40

            Ohé la modération ! où êtes vous ? ouh-ouuuuh ! Il faut appliquer votre charte ! sinon, à quoi sert-elle ?… Il faut se réveiller… 

            Il me semblait que les injures ordurières étaient interdites… non ? j’ai mal lu ?…

             smiley


          • heretique 2 mars 2010 00:44

            après les injures, le coup de la vierge effarouchée !
            classique  smiley


          • heretique 2 mars 2010 00:50

            furtif,
            vos idées sont tellement furtives qu’il n’y en a aucune trace  smiley


          • paul 1er mars 2010 23:48

            Ce qui stimule la « meute » aux basques du pseudo-philosophe, c’est l’incroyable complaisance
            des médias pour lui, quelques que soient ses inepties ( voire sur Acrimed , l’article de Mathias Reymond à ce sujet) .Quant à Royal, elle devrait économiser ce qui lui reste de crédibilité .


            • heretique 1er mars 2010 23:54

              Exactement .
              Royal s’est mise en retrait des polémiques politiciennes, tout ça pour revenir avec de l’actualité mondaine en défendant très maladroitement ce BHL, et non avec des propositions politiques .
              C’est le niveau people de la politique !
              Le MoDem de Bayrou ne va pas survivre tel quel aux régionales, mais je comprends pourquoi en 2007 j’ai voté Bayrou, contre le ’people’


            • Maldoror Maldoror 2 mars 2010 14:13

              Mort de rire.
              Ségolène Royale c’est la gauche imaginaire, le pendant politique de Bernard Henri-Levy.
              On voit le niveau,
              c’est lamentable.


              • heretique 2 mars 2010 14:23

                Comme BHL elle arrive à se discréditer seule !


              • Traroth Traroth 2 mars 2010 14:44

                Je trouve assez saisissant le pont que représente BHL entre Sarkozy et Royal. Comme une espèce de point d’intersection, ou plutôt de point où la ressemblance des idées et des choix politique devient évidente !


                • heretique 2 mars 2010 15:03

                  De même que Frêche, qui maintenant se trouve des origines juives -maranes- est un lien entre Royal et DSK .

                  BHL est l’ ’intello’ de service de l’oligarchie .

                  cf http://www.monde-diplomatique.fr/2007/11/HALIMI/15294

                  Il monte en France un fumet d’oligarchie. L’argent est à l’honneur. Le gouvernement fait la part belle aux avocats d’affaires ; des députés influents comme M. Copé affichent leur ambition d’accomplir leur mission publique tout en faisant fortune dans le privé. Les scandales boursiers et financiers (...), la pâmoison qui entoure les milliardaires, la banalisation du lobbying évoquent la principauté de Monaco, ses vedettes et ses casinos. Le mariage d’un député socialiste, M. Henri Weber, devient un événement mondain de grande ampleur (...) . Placé par le président de la République à la tête d’une « commission pour la libération de la croissance française », le socialiste Jacques Attali se convertit en dévot de la concurrence et en commis des hypermarchés. La restauration prend ses aises .

                  Le 13 juin 1971, au congrès d’Epinay, François Mitterrand dénonçait à la tribune « toutes les puissances de l’argent, l’argent qui corrompt, l’argent qui achète, l’argent qui tue, l’argent qui ruine, et l’argent qui pourrit jusqu’à la conscience des hommes ». Aujourd’hui, Bernard-Henri Lévy propose au PS « un congrès de refondation, un anti-Epinay ». L’argent, il y voit non pas la corruption, la mort, la ruine, la décomposition, mais « la vertu qu’il a de substituer le commerce à la guerre, la frontière ouverte aux univers fermés ; le temps de la négociation, de la transaction, du compromis, qui succède, grâce à lui, à celui de l’impatience, de la violence, du troc, de la rapine, du tout ou rien, du fanatisme ».

                  Un rempart contre le fanatisme : cette définition du capital, furieusement dans l’air du temps, n’incommodera pas trop ceux qui le détiennent. Ni le patron de LVMH et de Dior évoqué plus haut, ni M. Arnaud Lagardère, ni M. François Pinault – les deux derniers bons amis de Bernard-Henri Lévy, qui n’a jamais hésité à orienter ses tribunes de presse dans le sens de leurs intérêts d’industriels.

                  On dira : mais peu importe « BHL » au fond. Depuis trente ans, sa brigade d’acclamation a beau se déployer comme à la parade, et les médias s’agglutiner autour de lui, nul n’aurait l’idée de se procurer un de ses ouvrages une fois achevé le matraquage presque totalitaire de lancement de son dernier produit . Le titre de son autobiographie, Comédie, suggère qu’il lui arrive d’en être conscient.

                  En 1979, le philosophe Cornelius Castoriadis admettait sa perplexité devant le « phénomène BHL » : « Sous quelles conditions sociologiques et anthropologiques, dans un pays de vieille et grande culture, un “auteur” peut-il se permettre d’écrire n’importe quoi, la “critique” le porter aux nues, le public le suivre docilement – et ceux qui dévoilent l’imposture, sans nullement être réduits au silence ou emprisonnés, n’avoir aucun écho effectif (8) ? » Optimiste, Castoriadis ajoutait néanmoins : « Que cette camelote doive passer de mode, c’est certain : elle est, comme tous les produits contemporains, à obsolescence incorporée. » Près de trente ans plus tard, la « camelote » se vend toujours.

                  Le commerce auquel elle donne lieu est doublement révélateur des temps qui courent. D’une part, la démesure souvent injurieuse des écrits de Bernard-Henri Lévy et de leur mille déclinaisons audiovisuelles ne suscite plus de réaction, comme si ses cibles habituelles (la « gauche de gauche » et les intellectuels les moins soumis aux médias) avaient baissé les bras. Simultanément, les idées libérales et proaméricaines de l’essayiste entrent en consonance avec celles d’un nombre croissant de dirigeants du PS. Moins de résistances d’un côté, plus d’impact de l’autre.

                  (...)

                  Nul n’étant maître de sa naissance, on conçoit que l’écrivain n’ait pas souvent éprouvé le poids des inégalités (sauf au titre, moins contrariant, d’ami des riches et des puissants). On comprend plus mal que le sujet soit à ce point absent d’un manifeste adressé « à la gauche ». En 1984, il est vrai, Bernard-Henri Lévy nous avait éclairés sur les conditions de gestation de ses œuvres : « Je n’écris pas dans les cafés, mais dans les hôtels. Ceux du monde entier. A Paris, une chambre du Pont-Royal, la 812, parce qu’elle donne sur les toits et que sa terrasse domine la ville, ou celle du Georges-V, la 911. (...) Mon périmètre va du jardin du Luxembourg, où j’habite, à la rue des Saints-Pères, où nous sommes, ou au Récamier, où je déjeune souvent. L’après-midi, le Twickenham, sinon le Flore, la rue Madame ... »

                  Depuis, le « périmètre » de l’auteur a croisé d’autres univers enchantés, comme les galas des Lagardère ou le mariage de M. François-Henri Pinault, au cours duquel il fit, en 1996, « une arrivée très remarquée en se posant en hélicoptère sur les pelouses du château (15) ». Lorsque notre philosophe épousa l’actrice Arielle Dombasle, « il fallut un avion pour amener les invités à la Colombe d’Or, l’hôtel mythique de Saint-Paul-de-Vence. Paris Match avait négocié l’exclusivité de l’événement, un reportage digne des mariages princiers, étalé sur six pages sans compter la “une” montrant une Arielle émue dans une robe blanche “en crêpe à gorgette, à dos nu, créée par Karl Lagerfeld pour Chanel”, précisa l’hebdomadaire (16) ». Dans la liste des conviés, Mme Liliane Bettencourt (alors première fortune de France), MM. Jack Lang, Alain Carrignon, Philippe Tesson, Védrine. Sans oublier le journaliste Louis Pauwels et l’industriel Jean-Luc Lagardère, dont, dix ans plus tard, l’écrivain prononcera l’hommage funèbre.

                  L’historien Pierre Vidal-Naquet soulignait la chose dès 1979 : « Qu’il s’agisse d’histoire biblique, d’histoire grecque ou d’histoire contemporaine, M. Bernard-Henri Lévy affiche, dans tous les domaines, la même consternante ignorance, la même stupéfiante outrecuidance . » A l’époque, Bernard-Henri Lévy écrivait que Heinrich Himmler, qui s’est suicidé en mai 1945, avait témoigné six mois plus tard au procès de Nuremberg... Là, il voit en François Guizot – un penseur conservateur et libéral de la Restauration – un des précurseurs de la Commune de Paris (dont, naturellement, Guizot appuya la sanglante répression).

                   


                • lord_volde lord_volde 2 mars 2010 15:14

                  Aurais-tu changé ton fusil d’épaule pour mieux diriger le viseur vers les cibles incarnant le système infernal de la prédation mortifère ?


                • heretique 2 mars 2010 15:17

                  J’ai toujours eu les mêmes cibles, les politiciens qui font de la politique pour se servir et non servir, et les pseudo-journalistes ou intellectuels du même milieu


                • lord_volde lord_volde 2 mars 2010 15:28

                  Peut-être, sauf qu’en même temps tu participes aux jeux de dupes en allant diriger ton courroux et ton hostile obstination vers ceux qui pâtissent sévèrement de la diabolisation malfaisante construite à partir d’un imaginaire guerrier que ne cesse d’alimenter, par des détails morbides sur les tenues et les traditions ataviques d’une certaine frange de la population maintenue dans la paupérisation et la ghettoïsation, les tartuffes politichiens et leurs relais médiatiques mainstream. 


                • lord_volde lord_volde 2 mars 2010 15:29

                  erratum : que ne cessent d’alimenter.


                • heretique 2 mars 2010 15:31

                  Je suis contre l’immigration de masse car je suis contre la colonisation .

                  L’immigration de masse sert les oligarques par déstructuration de la société .


                • lord_volde lord_volde 2 mars 2010 15:54

                  Okay, tu as bien raison de vouloir t’opposer à la politique européïste visant à déglinguer les structures du travail et de l’emploi dans une économie volontairement et complètement ravagée par le système oligarchique. Mais pourquoi alors proférer des paroles haineuses à l’endroit de ceux qui sont autant victimes que les autres esclaves durablement installés et qui servent de boucs émissaires utiles à la vision chaotique des tenants et possédants élitistes légitimés par le fric de la corruption et les positions sociales qu’ils occupent ?


                • heretique 2 mars 2010 16:02

                  Il doit y avoir une confusion !
                  Je n’ai rien proféré de haineux envers qui que ce soit !
                  Je suis contre la religion, opium du peuple .



                • lord_volde lord_volde 2 mars 2010 16:36

                  Si tel est le cas, je m’en excuse. Désolé d’avoir confondu ton pseudo avec celui d’un enragé.


                • heretique 2 mars 2010 16:38

                  Dont acte !


                • Traroth Traroth 2 mars 2010 14:48

                  « Peillon et Valls » : Les éléphanteaux succèdent aux éléphants, quoi. Ce n’est pas comme ça que le PS retrouvera le pouvoir. Le PS doit enfin se redéfinir comme un parti de gauche !


                  • heretique 2 mars 2010 15:05

                    Vous avez raison, cependant le travail commence par l’éjection des tartuffe de la génération Mitterrand !


                  • heretique 2 mars 2010 16:39

                    ne pas confondre hérétique et enragé  smiley


                  • lord_volde lord_volde 2 mars 2010 17:01

                    Je viens de plusser ton article tant pour ses qualités propres que pour m’excuser de m’être circonvenu. 


                  • heretique 2 mars 2010 17:48

                    merci  smiley


                  • lord_volde lord_volde 2 mars 2010 15:04

                    S’égo l’haine Royale c’est de la merde en barquette tout comme son alter égo Naboléon qui depuis son trône marque la France des stigmates de la décadence et de folle descente au enfer. La pauvre miteuse qui s’émeut de ce que le frustre et roublard BHL ait été cloué au pilori par la gent populeuse dénonçant de surcroît la complicité attendirissante et docile d’une presse bien dressée et aux ordres du Maître.
                    L’UMPS = bonnet blanc et blanc bonnet, mais malheureusement, la masse d’idiots utiles ira se précipiter comme de coutume devant l’urne qui décidera de confier des mandats électifs à des suceurs de sang dont l’égoïsme et la rouerie ne suffisent plus à esquinter les structures séculaires de la fraternité et de la solidarité.


                    • ffi ffi 2 mars 2010 16:39

                      Je trouve certaines exagérations.
                      D’abord, il faut convenir que Ségolène Royal, n’aime pas « la chasse au BHL ».
                      Est-ce, de sa part, une inclination à défendre BHL, par complicité ?
                      Ou bien est-ce, de sa part, une allergie à la chasse à l’homme, quel qu’il soit ?

                      Si c’est la seconde option, c’est une attitude plutôt rassurante.

                      Qu’elle prenne la peine d’écrire à ce sujet m’étonne.
                      Qu’elle colporte une « erreur » (un flot d’insultes antisémites) peut être vue de 2 façons :
                      - Ou bien, elle sait qu’elle ment et colporte l’erreur sciemment.
                      - Ou bien, aurait-elle été elle-même induite en erreur, ce qui l’aurait poussé à écrire cette tribune. Mais alors, comment aurait-elle été trompée ?

                      Personnellement, je n’ai pas les éléments pour juger de ses motivations exactes.

                      Si, dans cette histoire, on a enfin pu se débarrasser de ces apparitions de BHL, tout pendant que les oligarchies dans leurs tour d’ivoire se sentent « protégées » au final, cela pourrait être intéressant.

                      Si Ségolène Royal était « complice » avec le peuple tout en faisant croire à l’oligarchie qu’elle est complice avec eux...

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