Enseignants, faites votre travail !
L’impression dans les familles est que, année après année, l’école renvoie un peu trop de « paperasse » aux parents. Certains papiers ne demandent qu’une petite signature entre le sandwich et la porte, parce que nous avons vraiment autres choses à faire. D’autres demandent un peu plus d’attention (carnet de liaison). Mais il y a une catégorie de papiers dont l’école devrait sincèrement épargner les familles : les devoirs à domicile. Les enfants partent de la maison à 8h00’ et reviennent après 17h00’. Les parents ne sont pas opposés à l’idée d’une participation « ponctuelle » aux devoirs, mais ils ne peuvent pas le faire systématiquement pour au moins deux raisons.
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La première est que le parent n’est pas un enseignant. Il n’a ni la formation ni la qualification nécessaires pour « enseigner ». Le métier d’enseignant requiert des années de formation et la maîtrise des techniques de transmission du savoir que les parents n’ont pas. Par ailleurs, au sein même d’une classe, les enfants sont issues de familles disparates en termes de niveau intellectuel. A priori, un enfant né de parents instruits peut bénéficier du soutien nécessaire à domicile alors qu’un enfant né de parents d’un très faible niveau d’instruction est condamné à galérer pour faire ses devoirs. Il faut rappeler que la France compte près de 10% d’illettrés dont une partie, naturellement, mène une vie de famille. Aucune chance donc que des parents dans des difficultés de cette nature apportent à leurs enfants, les élèves, l’aide « intellectuelle » nécessaire dans le cadre des devoirs à domicile.
Mais même dans les familles dirigées par des parents instruits, il n’est pas certain que l’enfant trouve l’aide qu’il lui faut. Il peut bien être confronté à l’indisponibilité d’un père tiraillé par des rendez-vous professionnels ou une mère dans le cas similaire. Une situation de vie professionnelle des deux parents qui se généralise, puisqu’il faut deux revenus pour faire face.
La plus pénible des situations se retrouve dans les familles immigrés. Que se passe-t-il dans la tête d’un enseignant qui envoie des devoirs à domicile dans le cartable d’un enfant roumain, somalien, Iraquien,… où le père n’a que quelques mots de français dans son vocabulaire et où la mère ne prononce pas un seul mot de français. Comment peut-on envoyer des exercices aussi compliqués que les compléments circonstanciels (juste un exemple) ou les équations dans des familles aussi en difficulté. Les enfants se retrouvent souvent paumés face aux parents qui voudraient bien les aider mais qui ne peuvent pas.
Lorsque les familles ont les moyens de payer le service d’aide aux devoir, tout va bien, mais qu’en est-il des familles démunies. Ainsi les inégalités vont devoir se transmettre d’une génération à l’autre ? Rien que pour cette raison, l’enseignant doit s’efforcer de mener son boulot jusqu’au bout.
Et c’est la deuxième raison. L’enseignant est recruté, rémunéré et protégé par un statut pour s’acquitter d’un travail qui doit être mené d’un bout à l’autre. Dans les autres professions, les employés font la totalité de leur travail au sein de l’entreprise. Ramener des dossiers à la maison est une anomalie qui ne doit pas être généralisée, surtout pas affecter la population scolaire.
L’enseignant ne roule pas sur l’or, bien entendu, et la société ne le remerciera jamais assez pour une mission aussi noble que la transmission du savoir. Mais l’environnement économique est tel que chacun, dans le public comme dans le privé, doit s’acquitter de la totalité de son travail moyennant le faible revenu que la société met à sa disposition. Le SMIC en France est en effet de 1425,67 €.
Cette idée - de renoncement aux devoirs à domicile - n’est évidemment pas à jeter en pâture aux organisations syndicales. On n’a pas besoin d’un conflit entre enseignants et parents. L’enseignant, de lui-même, regarde la salle et se rend compte de l’absurdité de cette pratique de devoirs à domicile, tellement les enfants sont issus des environnements familiaux divers. L’idée d’égalité des chances plaide naturellement contre le recours systématique aux devoirs à domicile.
Tout le travail doit être fait à l’école. A la limite quelques heures de travail le week-end, pas plus.
Boniface MUSAVULI
57 réactions à cet article
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L’enseignement est une activité à deux : l’enseignant et l’élève. Ils ont besoin de travailler tous les deux pour obtenir des résultats. Certaines choses doivent être faites par l’élève seul. L’enseignant ne peut pas les faire à sa place.
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« L’enseignant ne peut pas les faire à sa place. »
Et les parents non plus.
J’ai découvert récemment que je n’avais pas à aider mon fils à faire ses devoirs, simplement à lui ménager des plages de temps pour qu’il les fasse. Durant ces plages de temps il a le droit soit de faire ses devoirs, soit de ne rien faire et d’attendre les bras croisés que je le libère.
Croyez-moi ou pas, il a fait très vite son choix. -
J’ajouterais que ménager une plage de temps pour les devoirs d’un enfant, même un illettré somalien peut le faire ... les enfants d’immigrés réussissent aussi.
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je dirais que c’est une activité a trois, car souvent il faut aussi gerer certains parents...
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Nico
Magnifique rélexion !
Les parents étrangers, somalien ou non, peuvent d’autant mieux aider leurs enfants, que ce sont leurs enfants qui leur apprennent souvent le français, et servent d’intermédiaire et d’interprète dans les administrations. -
Effectivement, il y a des disparités dans l’aide que peuvent apporter les parents. Supprimer les devoir n’y changerait rien. Il est essentiel pour un enfant, surtout en début de scolarité, que ses parents s’intéressent à ce qu’il fait et le félicitent, cela compte autant sinon plus que l’approbation de l’enseignant.
Et pour les plus âgés, ce qui manque ce sont des heures d’études surveillées pour faire du travail seul avec des pions/étudiants qui peuvent aussi les guider sur des points difficiles. C’est juste une question de moyens.
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Ben voyons. L’égalité des chances implique donc de punir ceux qui peuvent bénéficier d’un soutien à la maison.... Je crois rêver.
Il n’est pas étonnant dans ces conditions proprement idéologiques que de nombreux parents, pas forcément riches, choisissent le privé et de payer donc pour un service qu’ils n’utiliseront pas.
Ca devrait interroger.
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Soutenir à l’école n’interdit pas aux parents qui le souhaitent de s’impliquer aussi non ?
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Je suis d’accord qu’il sera impossible en pratique d’empêcher les parents les plus motivés, le marché des cahiers de vacances en témoigne. Sans même parler des enfants d’enseignants eux-mêmes.
Ce qui aura donc pour résultat de creuser encore plus le fossé alors même que l’intention affichée était de le réduire.
Là, je dis : bravo.
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Il ne faut pas se faire d’illusions : l’école républicaine, qui a survécu jusqu’au milieu des années 80 n’existe presque plus. Des « réformes » successives, au lieu de l’améliorer et d’en accroître l’efficacité, l’ont irrémédiablement - et sciemment - détruite. On est désormais dans un système à deux vitesses : une école pour les pauvres où on occupe comme on peut les jeunes, où on organise par des « sorties » leurs divertissements « culturels », où on s’ouvre sur le monde extérieur, et une autre où on continue d’enseigner réellement, dans quelques endroits qui restent un peu privilégiés à cause d’un environnement social particulier. On ne s’y préoccupe guère de « pédagogie ». La déesse Pédagogie ne fait jamais irruption que lorsqu’il n’est plus possible de rien transmettre et lorsque les enseignants ne savent plus du tout à quel saint se vouer.
J’ai eu autrefois des élèves issus de familles récemment immigrées et par conséquent tout à fait illettrées, du moins en français. Dans des classes d’un niveau acceptable, ces élèves réussissaient très convenablement. J’ai revu il y a quelques années une de ces anciennes élèves ; chez elle, on ne parlait pas le français, elle l’avait appris à l’école, sans leçons particulières, et elle était pourtant la plus brillante. Quand je l’ai revue, elle finissait un doctorat ! Je ne m’inquiète pas trop pour son avenir. Evidemment, c’était un cas un peu exceptionnel et je ne prétends pas que, statistiquement, des situations de cette sorte ne soient pas assez plus souvent plutôt défavorables. Mais enfin, il faut bien se garder de croire que l’intelligence soit systématiquement et radicalement soumise au déterminisme sociologique. Ce serait criminel en tout cas de mettre cette idée dans la tête des jeunes - ce que des irresponsables n’ont jamais hésité à faire - et de les condamner au fatalisme.
Il a toujours été nécessaire, pour les élèves, de travailler chez eux, du moins dans l’enseignement du second degré. Les plus intelligents des élèves, évidemment, au lieu de revoir les cours qu’ils viennent d’entendre, anticipent, essaient de comprendre, à partir de leur bouquin, ce que sera la leçon suivante, ce qui leur évitera de « décrocher » en cours à la première difficulté et de de continuer à prendre des notes en tirant la langue, sans rien comprendre jusqu’à la fin de l’heure. Pout eux le cours est une révision de ce qu’ils ont appris par eux-mêmes, et l’occasion d’interroger l’enseignant sur les difficultés que, seuls, ils ne sont pas parvenus à surmonter.
Mais aujourd’hui, dans des classes surchargées et surtout très incapables du moindre effort d’attention, on va au cours comme d’autres vont prier dans un lieu de culte en espérant par ce moyen faire leur salut ; intellectuellement, dans beaucoup d’établissement, il ne se passe plus grand chose : le cours est un rituel propitiatoire par la répétition duquel on pense qu’on finira bien par « avoir » sont bac, mais comme deux précautions valent mieux qu’une, surtout lorsque les résultats en cours d’année sont mauvais, on s’inquiète tout de même un peu.
Les cours particuliers deviennent donc la solution, du moins pour ceux qui en ont les moyens, et les institutions qui les dispensent connaissent un rapide développement : on ne voyage pas une demi-heure dans le métro sans voir la publicité pour Acadomia ! Ce sont là des solutions palliatives, comme il existe des soins palliatifs pour les incurables. L’école républicaine bouge bien encore un peu, mais plus pour très longtemps.
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Ben oui, voyons !
L’enseignant n’a pas de qualification pour enseigner. Il connaît sa matière, mais il ne sait pas enseigner. Il apprend sur le tas, et c’est son expérience personnelle qui va le conduire à affiner ses pratiques. Certains vont approfondir par une formation adéquate, mais là encore, c’est la confrontation à la classe qui va valider ou non son interprétation de sa formation, et non pas sa formation. D’ailleurs, dans tous les métiers, c’est ainsi que cela se passe. Un étudiant fraîchement sorti d’HEC ou de Sce-Po ne sait rien de ce qu’il a appris. Il apprendra sur le tas, comme tout le monde.
Les parents qui veulent et qui peuvent se donner la peine d’enseigner obtiennent de bons résultats avec leurs enfants. En plus, c’est un bon moyen de faire marcher son cerveau car les tâches ne sont pas routinières (puisqu’on apprend) ; c’est bien mieux que d’aller se faire arnaquer par des solutions pour développer son cerveau. Il faut juste être à l’écoute de son enfant, observer son fonctionnement qui est unique, chercher à savoir ce qui se passe dans sa tête en posant des questions du type : « quand tu vois ça, ou quand tu fais ça, que cherches-tu à faire ? quelles questions te poses-tu ? que sais-tu déjà du sujet ? A quoi ça peut servir ? ». Et parler avec lui, beaucoup parler en le laissant totalement libre de s’exprimer, et être à l’écoute, toujours à l’écoute sans aucun préjugé. Et en parlant, parce qu’il verbalise, l’enfant va comprendre beaucoup mieux ce qu’il apprend. L’enfant est unique, les recettes des parents, des camarades ou des profs ne fonctionnent pas pour lui. Il s’est construit en interprétant les signaux que lui envoie son univers, cela avant même sa naissance. Et il se construit, se reconstruit en permanence.
Il y a de nombreuses solutions gratuites d’aide aux devoirs. Il faut d’abord demander à l’établissement scolaire, puis prospecter les associations. Il doit y avoir des annuaires. Pas besoin d’être riche. Et puis, on peut aussi inviter un camarade doué qui aidera son enfant. Travailler à deux donne de très bons résultats.
Ce n’est pas en empêchant celui qui est doué ou qui travaille plus qu’on va obtenir de bons résultats. Il faut au contraire offrir un environnement stimulant, où roulent les Ferraris comme les 2CV. L’égalité des chances, ce n’est pas enfoncer l’un pour élever l’autre, mais offrir l’opportunité à chacun de grandir à son rythme, et éduquer la société pour qu’elle ait plus de considération pour les plus fragiles, les moins intelligents. Parce qu’une société qui n’a pas de considération pour les plus faibles est une société barbare. C’est avant tout cela qu’il faut changer.
Beaucoup de parents immigrés boostent leurs enfants parce qu’ils pensent que l’école est un moyen de réussir. Ils donnent même une éducation très stricte parce que dans leurs pays d’origine (surtout au Maghreb), il faut travailler. Il y a étonnamment beaucoup de problèmes au sein de familles bourgeoises parce que les enfants ont tout et n’éprouvent donc plus le besoin d’apprendre. J’ai une amie qui dirige plusieurs foyers d’enfants : ils enregistrent de plus en plus d’enfants dits « favorisés » parce que les parents n’en peuvent plus. Etonnant non ? Très peu d’enfants apprennent pour le plaisir de savoir. Ils apprennent avant tout par obligation, et vont à l’école pour les copains. Mais si on crée le besoin, l’enfant va se mettre à apprendre, et on ne pourra pas l’arrêter. Parce que tout organisme est fait pour apprendre.
Dans les autres professions, ramener du travail à la maison n’est pas une anomalie. C’est très fréquent.
Les devoirs à la maison sont-ils bons ou mauvais ? La capacité d’assimilation de nouvelles données est assez faible. Et le temps de les intégrer aux données préexistantes est assez long, parce qu’il faut que le cerveau se reconstruise, les protéines doivent se recycler. Mais cela est très dépendant de variables individuelles. Donc, les devoirs à la maison seront bons pour les uns, mauvais pour les autres. Il faut juste laisser la liberté individuelle. L’ennui avec toute organisation (Etat, association, entreprise), c’est qu’elle nie la différence individuelle et ne peut proposer que des solutions insatisfaisantes pour les meilleurs éléments comme pour les pires.
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Trop de paperasse ?
L’explication est simple : la judiciarisation croissante des rapports entre les parents et l’école.
Je ne pense pas que l’on reviendra sur cette tendance.-
En tout cas ce n’est pas le titre de l’article qui convaincra les enseignants d’être moins méfiants ...
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Quand les parents me demandent (ça arrive souvent), PLUS de devoirs à la maison (c’est au collège), je fais quoi, je les redirige vers Musavili ?
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d ou une ecole pas vraiment egalitaire, qui incite les parents qui en ont les moyens a ce payer des services de soutiens scolaires.
cette ecole qui forme plus a des mentalitees impitoyables plutot que fraternelles est a revoir en profondeur.-
et puis il y a les devoirs à la maison pour lesquels l’élève est orphelin , ses parents peuvent l’aider jusqu’à un certain niveau scolaire , mais après faudra bien qu’il se démerde seul ....
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Eh oui ! On m’a récemment amené un devoir d’espagnol. Je ne sais même pas comment on dit « bonjour » en espagnol. Quelque chose ne tourne pas rond dans nos écoles.
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« l’école renvoie un peu trop de« paperasse » aux parents. Certains papiers ne demandent qu’une petite signature entre le sandwich et la porte, parce que nous avons vraiment autres choses à faire »
Article navrant, réellement une des pires **** qu’il m’ait été donné de lire...Vous vous discréditez dès votre introduction ...Si vous avez effectivement autre chose à faire que de vous soucier des études de vos enfants, ne venez pas critiquer ici les enseignants, qui ont l’air d’en faire plus pour vos propres gamins que vous même .....Autre citation (désolé) :« Durant ces plages de temps il a le droit soit de faire ses devoirs, soit de ne rien faire et d’attendre les bras croisés que je le libère. Croyez-moi ou pas, il a fait très vite son choix. »Encore plus beau, on voit ici que certains parents ne sont même pas foutus d’inculquer une once de discipline à leur mômes...Les devoirs des enfants ne sont pas fait pour apprendre le théorème de Pythagore aux parents, mais à leur apprendre à travailler seuls, par eux même, pour commencer à développer leur facultés à apprendre, mais apparemment, c’est un concept trop difficile à comprendre pour la majorité des idiots...-
"...Les devoirs des enfants ne sont pas fait pour apprendre le théorème de Pythagore aux parents, mais à leur apprendre à travailler seuls, par eux même...«
Et lorsque l’enfant, à la maison, fait face à une difficulté »insurmontable« , il demande à qui si le parent n’a pas le niveau pour l’aider ? Il s’en suit naturellement de la frustration. Même en travaillant seul, l’enfant a besoin d’un adulte assez »outillé« pour servir de dernier recours. L’absence de cet adulte »dernier recours" pose fondamentalement la question du sens des devoirs à domicile.
Mais plus globalement, pour essayer de me rapprocher de votre point de vue, j’ai précisé dès le premier paragraphe, que les parents sont évidemment disponibles pour s’impliquer ponctuellement dans l’activité intellectuelle de leurs enfants. Ils achètent même des livres et veillent à ce que leurs enfants soient présents à l’école, suivent le cheminement normal de leurs enfants en se mettant à la disposition de l’école, vérifient que leurs enfants sont effectivement impliqués dans l’activité scolaire. Pour le reste, je répète que les parents n’ont pas vocation à résoudre des équations mathématiques à la maison. Certains le peuvent, mais la majorité ne le peuvent pas. C’est à l’école que ça doit se faire.
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« Et lorsque l’enfant, à la maison, fait face à une difficulté »insurmontable", il demande à qui si le parent n’a pas le niveau pour l’aider ?
Une difficulté insurmontable n’est pas un échec en soi, cela permet aussi de faire le pour et le contre pour se dire que l’on est pas un génie, qu’on sera tous un jour confronté à un problème que l’on ne peut surmonter. Cette démarche est nécessaire pour s’élever. Votre enfant doit pouvoir être capable de dire qu’il n’a pas compris, qu’il n’y arrive pas ...Si effectivement pour vous le rôle du parent est de résoudre le problème du gosse même si après il n’a toujours pas compris, vous tournez complètement en rond... -
A l’école, lorsqu’une difficulté devient insurmontable, l’enfant peut compter sur l’enseignant qui ne va pas systématiquement résoudre la difficulté à sa place. Il donne des pistes de réflexion (techniques de transmission du savoir). L’enfant saisit la balle au bon et chemine selon les indications de l’enseignant. Il parvient à un résultat qui est correct ou pas correct. L’enseignant peut revenir pour préciser le « cheminement » et aider l’enfant à identifier l’étape où le processus a pu « clocher ». Toutes ces interactions ne sont pas possibles à la maison où les blocages deviennent tout simplement « insurmontables » et donnent lieu à des frustrations, certaines pouvant mener l’enfant à faire carrément l’impasse sur certaines matières, et parfois de façon définitive (math, anglais, physique,...). L’absence d’un enseignant à portée de main, même si l’enfant doit réaliser son travail seul, n’est pas à encourager. C’est maintenant assez clair, j’espère.
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@ Musavuli
Il y a une paperasserie scolaire que vous pouvez jeter sans hésitation à la poubelle, ce sont les papiers destinés aux élections des délégués des parents d’élèves.Depuis que mes enfants ont fréquenté successivement l’école maternelle, l’école primaire, le collège et le lycée, il n’y a eu chaque année systématiquement qu’une seule liste proposée aux parents d’élèves, c’est la liste d’une association de parents d’élèves appelée « FCPE ».J’ignore de quel droit cette association détient le monopole absolu des candidatures pour ce type d’élection, toujours est-il qu’il n’y a aucune association concurrente, et que, quand bien même il viendrait à l’idée à certains parents d’élèves de fonder une association concurrente, force est de constater que les parents d’élèves ne sont jamais informés des dates-limite de dépôts de candidature ni de l’organisme chargé de recueillir les candidatures ! Il est probable que seule la « FCPE » est mise au courant par l’administration de cette date-limite et des modalités pratiques pour se porter candidat.Ces élections à « parti unique » sont franchement insupportables pour les parents d’élèves dont je fais partie, c’est pour ça que je ne participe jamais au vote pour les délégués. A quoi bon, puisque même avec une seule voix , la « FCPE » aura 100% des suffrages exprimés !-
Si cela vous insupporte vous pouvez présenter votre propre liste.
Mais être représentant des parents est un boulot assez ingrat parce qu’en général les autres parents n’en n’ont pas grand chose à foutre...
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@ TF1 groupie
Comme je vous l’explique dans mon commentaire que vous n’avez sans doute pas lu dans son intégralité, il est impossible de présenter une liste si l’on ne fait pas partie de la FCPE car les parents d’élèves ne sont informés , ni de la date du dépôt de candidature, ni des modalités pratiques pour être candidat. La seule chose dont nous sommes informés, c’est de la date de l’élection, quelques jours avant.Je pense que cette absence totale d’information des parents d’élèves est un moyen détourné très efficace d’obtenir une candidature exclusive et unique de la « FCPE » à chaque élection.Reste à savoir pourquoi l’éducation nationale a tant besoin de n’avoir qu’une liste unique de la « FCPE » aux élections de délégués de parents d’élèves.... Copinage ? Magouilles ? La question se pose... -
Je ne sais pas dans votre établissement, mais dans le mien il y en a 3 dont une liste libre.
Dans celui de mes enfants il y en a 3.
A part la FCPE il y a l’AAPELA et l’autre je n’ai plus le nom.Donc j’ai lu votre post en entier, ce genre d’attaque est un peu courante.
Qu’il y ait des freins c’est possible, mais votre procès d’intention à l’égard de « l’administration » est largement excessif.La loi est accessible à tout le monde concernant l’E.N., croyez-moi il y a des parents qui connaissent toutes les ficelles pour mettre la pression sur l’administration pour des cas beaucoup plus futiles, alors cherchez un peu.
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Ces papiers là, moi aussi je les jette directement à la poubelle. Nous devons être assez nombreux pour que la question de l’empreinte écologique de ces enveloppes, quasiment inutiles, envoyées aux familles, se pose sérieusement.
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Je ne comprends pas bien : vous avez apparemment des choses à dire aux enseignants et vous jetez les « papiers » qui vous permettent d’être représenté auprès d’eux.
Vous avez plus de chance d’être écouté au conseil d’administration que via Avox.
Et si vous jettez tous les documents par lesquels les enseignants essaient de communiquer avec vous, ça va pas être facile de dialoguer !
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Tout à fait d’accord. La quantité de devoirs donnée aux collégiens par exemple, est simplement désespérante pour les élèves en difficulté, mais aussi pour leurs parents. Je parle en connaissance de cause. Après une journée passée assis, mon fils arrive par le car à 18h30, il a au minimum une heure de devoirs. Il faudra caser le repas, gérer la confiance en berne, la maman débordée, j’en passe, je fais court. Mais je vois son regard. C’est ça la vie ?
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Enseignants,non au TSCG,non à l’Europe,Non à l’Euro, oui à la Vie. Résistez ! Ne sombrez pas dans le cynisme ou la déprime, unissez vous, échangez, éduquez vous. Bon Courage, respect
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1° Le titre. C’est rigolo - si l’on veut : c’est ce que proclament souvent des parents qui ne font pas le leur. Passons.
2° Il fut un temps, si je ne m’abuse, où les devoirs à la maison étaient tout bonnement interdits ; il y a du reste de bonnes raisons à cela. Mais actuellement, une fréquence minimale - et du reste fluctuante selon les inspecteurs - est imposée aux professeurs.
Si vous croyez que cela amuse ces derniers de passer leurs soirées à corriger des copies qui ne sont les oeuvres de leurs signataires qu’une fois sur cinq - pour être généreux !3° Les devoirs sont destinés aux élèves. Pas aux parents.
Par conséquent, les arguments contre les devoirs à la maison qui s’appuient sur l’indisponibilité ou l’incompétence des parents ne sont pas pertinents.4° Toutefois certains parents ne se sentent pas pour autant dispensés d’intervenir dans les devoirs.
Certes, ces braves gens ont des arguments :
a) ’Mon enfant n’arrive pas à faire son devoir ; donc il a besoin d’aide ; donc je dois l’aider’.
Le devoir permet précisément à l’élève de vérifier qu’il a assimilé son cours. Nombreux - surtout parmi ceux qui font la comédie à leurs parents - n’en ont pas même pris connaissance. Ne protestez pas, on le vérifie quotidiennement en classe.
Ces gentils parents tremperaient-ils le thermomètre dans la glace pour masquer que leur gosse a la fièvre ?
Mieux vaut un devoir incomplet, où l’élève expose brièvement où cela coince - ce qui permet de l’aider - qu’un devoir parfait dont il n’est pas totalement l’auteur.b) ’Si mon enfant à une mauvaise note ... trimestre ... année .... bac .... carrière ... vie foutue’.
- Seuls les profs démagogues - oh il y en a ; vu l’agressivité de certains parents, cela se comprend à défaut de s’excuser - repêchent indument des élèves insuffisants par des notes de devoirs dont les « auteurs » n’ont pas composé - ni souvent compris - une seule ligne.
- Vous pensez bien qu’un gamin dont on fait les devoirs ne va pas se fatiguer à travailler par lui-même, même si on lui serine que les devoirs à la maison ne compensent pas les insuffisances constatées en classe. Cette prétendue « aide » est donc un leurre.c) ’Si je ne lui fais pas son devoir, il pompera celui d’un copain’.
Cela revient un peu à dire « Quitte à écouler de la fausse monnaie, autant la faire soi-même. »d) Et puis il y a l’amour-propre : un parent qui sait faire le devoir n’est quelquefois pas mécontent de le montrer à son gamin. Avec l’apéritif vespéral, cela contribue à l’harmonie familiale, et je le dis sans ironie.
A contrario, certains parents qui ne savent pas le faire se sentent frustrés - et ils ont bien tort !Après avoir dit ce qu’il ne fallait pas faire, il me faut bien d’indiquer ce que mon expérience et de professeur et d’élève me dicte :
a) Si votre enfant ne vous demande pas d’aide, vous le connaissez assez j’espère pour savoir jusqu’où vous devez ne pas aller trop loin.
b) S’il vous en demande, NE TOUCHEZ PAS A UN IOTA DE SON DEVOIR (C’est le doigt dans l’engrenage !).
Prenez-lui son cahier et l’énoncé de son devoir, mettez-les sous votre coude, et demandez-lui de quoi cela parle, en quoi consiste le problème et où se trouve la difficulté.
Il va de soi qu’il n’est pas nécessaire que vous-même connaissiez bien la question ; si vous ne savez pas vous retenir, cela peut même être un inconvénient.
S’il a été honnête avec vous, il pourra vous répondre. Et très souvent le seul fait qu’il vous l’aura exposé lui permettra de lever l’obstacle.
S’il bredouille et part dans l’anecdotique ... je vous laisse conclure.Et puis, vous avez tout-à-fait le droit de répondre à votre enfant : « Tu as des questions ? Pose-les à ton professeur ! ».
Bon courage !
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@ Busuvali
J’imagine que la paperasse qui consiste à cocher une case pour obtenir ta demi-part supplémentaire ne te dérange pas.Quand on fait des gosses, on assume !
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Ne vous inquiétez pas pour mes gosses. Nous faisons les devoirs ensemble. On en fait d’ailleurs un peu plus parce que les « pauvres » passent les vacances la tête dans les bouquins. Ils ont compris que c’est pour leur bien. Mon article est plutôt inspiré par la situation des autres parents, les (moins instruits)« illettrés » et ceux dans certaines communautés d’immigrés que je fréquente. Là, ça galère sincèrement pour faire les devoirs à domicile. S’il n’y a pas un grand-frère, un oncle ou un cousin, les gosses sont sincèrement paumés. Mais comme n’importe quel parent, il m’est aussi arrivé de galérer sur un exercice de physique, et surtout quand on m’a amené un devoir d’espagnol alors que je ne sais même pas comment on dit « bonjour » en espagnol. Non, tous les devoirs doivent être faits à l’école sous la supervision de l’enseignant ou d’un adulte, professionnel de l’éducation. Les parents qui le peuvent, interviendraient ponctuellement pendant les week-ends et les vacances, par exemple.
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Il semble qu’il y est 69% d’enseignants donnant leur avis sur votre article honnête et pondéré.
1427 euros par mois pour le smig, c’est par contre, si je ne m’abuse, plutôt le montant brut du smic, le montant net atteignant à grand peine 1100 euros.
1427 euros, je pense que ça doit répondre à peu près plutôt au salaire médian.
50% de la population active gagne moins que cette somme. Je ne parle pas des retraités, des chômeurs, ou des gens ne touchant ou ne voulant toucher aucune allocation.Tout cela pour relativiser dans les faits le discours misérabilisme de certains s’estimant gagner un salaire de misère avec quelque 2000 euros, ou plus, par mois.
Il est tentant en effet de comparer son salaire avec celui de certains pays européens, les pays nordiques par exemple. (on évitera l’exemple des pays du sud de l’europe).
Mais alors, il faudrait avoir le courage, si l’on part dans le jeu des comparaisons, de ne pas occulter les règles de leur système, beaucoup plus égalitaire, respectueux des enfants, soucieux de gommer les différences sociales au lieur de les aggraver.C’est vrai, on ne tire pas sur les ambulances
La critique est facile quant on parle de l’éducation nationale, soi disant de gauche, mais qui roule à droite, et ce n’est pas là la moindre cocasserie de ce système qui n’en finit pas de se caricaturer, et de s’enfermer dans le complexe de « Fort-Alamo », et les dénis les plus flagrants.Évidemment, il existe certains profs admirables, et c’est bien difficile certainement pour eux de perdurer, dans une système bureaucratique assez écrasant, où l’esprit de corps se la joue de plus en plus sur la défensive et la simple revendication de leurs avantages excessifs.
Des profs, j’’ai toujours préféré ceux qui n’étaient pas péremptoires, qui n’alignaient pas les alinéas comme des règles de la loi, cherchant à vous prouver que vous ne valez pas grand chose, en un mot qui redonnait confiance aux plus faibles, et qui n’induisait pas cette pensée odieuse :
" Comment se fait-il qu’on vous est laissé le droit de faire un enfant, dont d’ailleurs les difficultés n’inaugurent rien de bon...En un mot vous n’êtes pas un bon parent ! Alors ne projetez pas sur le corps enseignant vos difficultés ! "Ne croyez pas les analyses définitives et négatives mises sur le bulletin de note, valant figure d’enterrement et de projet à vos aspirations.
Lu aujourd’hui sur le net un petit article réjouissant que je m’empresse de copié collé, et qui redonnera espoir aux condamnés du système.
LONDRES (Sipa) — John Gurdon, peut se féliciter de ne pas s’être laissé abattre par les appréciations catastrophiques de l’un de ses professeurs au collège d’Eton en 1949.
Dans un bulletin scolaire cinglant, un professeur avait estimé que le rêve de devenir scientifique de John Gurdon était « totalement ridicule ». Poursuivre dans la filière scientifique serait "une pure perte de temps" avait écrit le professeur, le jeune Gurdon travaillant mal et n’écoutant pas en cours.
John, actuellement attaché à l’institut Gurdon de Cambridge, est né en 33, in UK
Il a reçu lundi le prix Nobel de médecine et de physiologie avec le Japonais Shinya Yamanaka pour avoir découvert "que des cellules matures peuvent être reprogrammées pour devenir pluripotentes"
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PARENTS ! Éduquez vos enfants !
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Le titre de l’article est provocateur mais le propos est pertinent.
Je trouve aussi que l’on donne trop de leçons aux élèves. Celles-ci ont au moins deux inconvénients : elles surchagent des journées déjà très longues pour les enfants ( si l’élève prend un car, il se lève parfois à 6h30 et rentre à 18h30 chez lui en collège), elles accroissent les inégalités sociales entre ceux qui sont portés par leur famille et les autres.
Il faut cependant faire des distinctions en fonction de l’âge des enfants. Au primaire, les leçons doivent être minimales ( une lecture, un petit exercice déjà étudié en cours, une comptine à retenir). Au collège, elles doivent être légères ( une revision pour un devoir, une petite recherche dans le manuel, quelques exercices). Au lycée on peut en demander plus aux adolescents sans jamais oublier que l’essentiel des apprentissages se font en cours.
Il y a des excès que n’importe quel parent peut constater, mais ils en sont souvent responsables car beaucoup considèrent qu’un bon enseignant est celui qui donne beaucoup de leçons. Certains profs se font ainsi une réputation de rigueur et de sérieux à peu de frais, souvent injustifiée en assomant les élèves de leçons.
Le résultat est simple, ce sont les parents qui finissent par faire les leçons de leur progéniture. Une amie dont les enfants avaient une institutrice réputée pour ensevelir les gosses sous des tonnes de devoirs me racontait que les parents, à la sortie de l’école se demandaient en rigolant combien ils avaient eu à leur dernier devoir maison...
La réussite à l’école ne dépend pas de la quantité de leçons données. Elle dépend d’abord de l’investissement des familles puis du travail des enseignants. C’est cette alchimie qui fait les bons élèves.
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@ l’auteur et certains commentateurs
Pas de devoir, tel est le mot d’ordre. Mais personne ne précise par rapport à quel cycle scolaire :
en maternelle, au primaire, collège, lycée ou post bac.Accepter les devoirs par rapport à un certain niveau de son enfant, c’est pour les parents accepter qu’ils ne seront pas capables de toujours les aider. C’est à dire que le niveau de culture de l’enfant aura atteint celui de ses parents et qu’il les dépassera ensuite.
Si cette situation se situe au lycée, que le parent ne parvient pas aider son enfants sur la trigo, c’est pas grave. L’excuse sera souvent « je n’ai pas eu le bac » et ne posera pas de problème ni au parent, ni à l’enfant.
Par contre, si le niveau culturel du parent est dépassé en primaire parce qu’il ne maitrise pas bien la langue courante, alors le choc sera énorme.
Le parent aura un sentiment d’humiliation devant son enfant. Celui ci ne le vivra pas mieux.Les parents ayant une certaine aisance n’auront pas peur de ce choc et se cacheront derrière une aide extérieure.
D’autres n’ont pas peur d’avouer leur niveau « culturel », ils ne sont pas pour autant de mauvais parents.-
A priori on ne demande pas aux parents d’aider leurs enfants à faire leurs devoirs, seulement de s’assurer qu’ils les font et qu’ils préparent correctement leur cartable
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« qu’ils les font »
Il faut pouvoir suivre en comprendre ce qui demandé !!Perso je craque sur l’anglais au collège, les maths de seconde et, j’avoue, pour certaines tables de multiplications il faut que je me les récite avant de les dire.
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Non, il ne s’agit pas de lire leur agenda (leur cahier de textes si vous préférez).
C’est à eux de le faire, mais ce n’est pas à vous de mettre le nez dedans, ni de corriger leur travail. -
Il doit y avoir une progressivité dans le travail à la maison
-en primaire, donné pour le lendemain, il s’agit de « réciter » une poésie, une table de multiplication ...
- au collège, les devoirs sont le plus souvent pour le cours suivant, qui n’est pas forcément le lendemain. Cela oblige à se projeter dans le temps et d’améliorer son autonomie.
- au lycée, on voit plus loin dans le temps. On compte en jours, en semaines.Un enfant qui n’aurait aucun devoir en primaire devrait atteindre le niveau d’organisation du collège par miracle. Pas de devoir au collège et l’enfant doit pouvoir instantanément bachoter !!!
Cette progression dans le temps est utile dans le monde du travail : un boulot fini pour le soir, à la fin de semaine ou beaucoup plus.
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Tiens , en belgique, pays du surréalisme et de la frite,on fait très attention à la mixité scolaire, des fois que des écoles feraient un tri, ou que les parents se laissent séduire par des établissements plutôt bien cotés.
Et cela aboutit à un vrai parcours du combattant pour inscrire son rejeton, on a même vu des centaines de parents passer la nuit à la porte de l’établissement pour être surs d’y voir le « petit » inscrit.J’ai connu ce genre d’établissement ghetto,où s’opérait une sélection très dure par l’excellence.
Evidemment ,cela ne faisait pas l’affaire du directeur qui voyait fondre les quotas d’élèves
On a fini notre cycle moyen supérieur à... 3.Par contre, nos profs avaient une technique très au point:c’est ,à tour de rôle, un élève qui donne l’expose de la matière du jour,et qui est coté en fonction de la compréhension obtenue de ses petits camarades.
Bref, j’ai d’un bout à l’autre de ma scolarité(je ne parle pas du supérieur) été littéralement « abruti » de devoirs.Cela a fait de moi un con, qui encourage le nucléaire, les shalegaz,les OGM, bref,une horreur.
Supprimons les devoirs, les notes, on voit bien les dégats
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Petite envie d’évasion ?
Voici les plans pour construire votre soucoupe volante.
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Les devoirs à la maison sont juste pour l’enfant le moment de revoir ce qu’il a fait au cours de la journée.
Il n’a aucun besoin des parents pour le faire.
En revanche, s’il s’acquitte de ce travail et ne réussit pas, cela prouve à l’instit et au prof que le gosse n’a pas compris.
Donc, on recommence, avec lui, ou avec ceux qui n’ont pas suivi ; ceux qui ont suivi peuvent aider.
Je ne vois pas le problème !
Sauf si les devoirs sont si copieux que le gamin doit y passer sa soirée !
Mais c’est au prof de mesurer cela.
L’apprentissage se faisant entre autre par la répétition, je ne vois pas comment on peut échapper à la répétition !-
Bien d’accord avec vous (ça arrive ...)
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groupie : il n’y a pas de raison !! C’est peut-être bien pour ça qu’il faut éviter de s’énerver !
Discuter est tellement mieux !! -
Bonjour Boniface !
Une loi votée en 1956 sous De Gaulle abolit tout travail scolaire à la maison. Elle n’a jamais été abrogée.Ce sont les parents qui se sont précipités dans les écoles pour re-réclamer des devoirs obligatoires à cor et à cri !!! (J’étais minuscule, mais j’y étais)
Mais de qui se moque-t-on ?(Ce « on » ne vous est pas adressé, bien sûr !)-
Incroyable ! Je n’ai pas vu l’ombre d’un Boniface sur le fil. S’agit-il de code secret, de langage occulte, de sectes, d’élus ?
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Bonjour Caroline !
Comme je l’ai indiqué dans l’introduction, je ne suis pas opposé à l’idée des devoirs « ponctuels ». Il m’arrive, à moi aussi, de solliciter des devoirs auprès des enseignants en fonction des difficultés spécifiques éprouvées par mes gosses. On traite des cas en profondeur, surtout les week-ends, et l’enfant revient la semaine suivante avec moins de difficultés. Je sais que tous les parents de France ne peuvent pas réaliser cet accompagnement « ciblé » pour leurs gosses, et c’est bien dommage. Ce que je déplore, ce sont les devoirs « systématiques » qui parfois provoquent une angoisse perceptible dans les yeux de nos enfants, certains devant quitter le repas du soir plus tôt qu’il ne le faut pour aller finir un exercice ou un autre avant de dormir. -
Bonjour Alinéa !
Je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Je ne suis ni un code secret, ni un langage occulte, ni un secte, ni même un élu. Adressez-moi un commentaire et je vous répondrai. -
Musavili : je ne savais pas que vous vous appeliez Boniface !
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Maintenant, c’est fait. Bonne soirée Alinéa !
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En 1956, c’était A IVe République, et De Gaulle continuait à traverser son désert.
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David 10 octobre 2012 01:12Devoirs à la maison ? Un pays comme la France serait un des derniers à appliquer ce système.. Pourquoi pas...
Il me semble, pourtant, qu’il n’y pas si longtemps,il n’y avait aucune polémique par rapport à ce sujet.Bref, sujet secondaire. Il existe une souffrance des élèves et des professeurs n’ayant rien à voir avec ce (début de ) débat.
Voyons déjà quelle est la place du professeur et celle de l’élève dans une classe aujourd’hui. A s’arracher les cheveux... Abolition de la distance prof-élève ? Nous avons bien vu le résultat : une catastrophe, un mépris du personnel éducatif comme de l’élève. Réformons, exigeons que chacun retourne à sa place ! Arrêtons la démagogie ! Faisons reculer les parents d’élèves bien trop présents dans les établissements et ne faisant que défendre leurs « apprenants » !!!
Cher auteur de cet article, le débat hic et nunc est ailleurs !!!
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Pas tout à fait. En effet, sur l’enseignement, le débat est à la fois ailleurs et partout. Pour la simple raison qu’il y a plusieurs débats et aucun n’a jamais été mené jusqu’au bout de manière satisfaisante.
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L’enfance est une période bénie pour la formation. Il est bien plus simple de former l’esprit d’un enfant que d’un adulte. Apprenez a un enfant à réfléchir est faisable (même si assez aléatoire). Mais une fois à l’âge adulte, c’est complètement inutile. S’il n’a pas appris passé ses 20 ans, il n’en sera jamais capable. Ça implique que les phase d’amusement de l’enfant sont réduites. Ce n’est pas un mal. Il apprendra que l’amusement se mérite.
Et apprendre à réfléchir, c’est une tache intense et ardue. Une tache qui doit être guidé mais qui nécessite des phases de travail personnel. On ne peut se contenter de 4 ou même 6 heures de mathématique par semaine vu la richesse de la chose et son importance. Ou même à 8h. Et si on augmente le nombre d’heure de cour
Les devoirs a la maison sont des phases durant lesquels ont ai amené à travailler et non à apprendre. Des moments où on s’entrainent effectivement à la réflexion.
Par contre, là où je vous suis, c’est que certains parents ne sont pas capable d’accompagner leur enfant. En fait, ils ne sont tous simplement pas capable de les éduquer. La solution, c’est simplement de renforcer la DASS pour qu’elle sépare bien plus souvent les enfants de ces parents incompétents. Car c’est la source d’un désastre pour notre civilisation. Les profs ne peuvent pas faire de miracle, avec des parents aussi médiocres que ceux d’aujourd’hui, il faut a tout prix prendre des mesures radicales. Les enfants pourraient ainsi être placé en internat, financé grâce aux économies faites sur les allocations qu’on verse actuellement aux parents incompétents.
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Un article pour ne pas dire grand chose : si les enseignants donnent du travail à la maison, c’est pour que les élèves ré-exploitent ce qui a été vu . S’ils les faisaient, ça les userait moins que les 3H30 qu’ils subissent par jour, comme le montrent les enquêtes de santé publique.
S’il leur faut de l’aide,il faut doubler les heures , et là il faut beaucoup, beaucoup d’enseignants. Ou au moins des répétiteurs. C’est au ministre qu’il faut écrire cela , pas sur Agoravox.
Enfin, pour les conflits avec les parents d’élèves, c’est déjà souvent le cas. Ne parlons même pas des déclarations fracassantes, décalées et irresponsable de leurs présidents, jamais en retard d’une guerre contre les enseignants.
De toute manière, s’il n’y a pas de devoirs à la maison, les parents se chargeront d’en donner, ou de mettre dans le privé, ou bien dans un quartier où les établissements ne cèdent ni aux modes, ni aux circulaires ineptes .
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