Fausses subversions pour vrais bourgeois

ps : bizarre, cette étrange impression de déjà lu... Mais dites moi, n’auriez vous pas pompé, stricto sensus, le discours de notre bon Nicolas Sarkozy, vous savez, celui du 7 mai 2007 ? Non, parce que franchement, en dehors du nom de « Pussy Riot » (ça viendra bien, mais plus tard...), on y retrouve les mêmes éléments que ceux présents dans votre texte...

Et voilà, à vouloir citer de tête, je me trompe dans les dates... Et bien non, ce n’est pas le 7 mai, mais le 4 que cet alors futur président prononcera, par l’intermédiaire du Figaro, les mêmes mots et les mêmes condamnations que vous... et dans des termes grandement semblables !

C’était il y a plus de 5 ans, on me pardonnera pour ce léger écart de dates...

Oh que non ! Si certaines réactions (ce que vous auriez relevé sans cette « colère ») me font effectivement rire, comme je le dis, votre article non ! Non pas pour son contenu, complètement foutraque, mais par cette propension à vouloir amalgamer dans un sens nauséabond ! Comme je l’ai dis, je doute que ce soit par méconnaissance, non, vous m’avez l’air bien trop instruit pour ça ! Mais par malhonnêteté, par l’accumulation de poncifs déjà bien trop présents chez ceux que vous dites rejeter alors que vous les copiez sans vergogne ! Votre discours, on le retrouve, dans son idée, dans cette droite « décomplexée » et dans son organe de presse : le Figaro (il n’est qu’à voir le dossier sur mai 68 qu’ils avaient pondu pour s’apercevoir que vos propos y auraient toute leur place en tant que doublon) !

Vous utilisez les mêmes ressorts que ceux que vous prétendez combattre, dans cet article !

Je ne vous connais pas assez pour juger de ce que vous êtes, de qui vous êtes, mais le peu que j’ai lu ici laisse à penser que votre marteau ne sert qu’à enfoncer le clou de l’acceptation ovine que présentent ceux qui détiennent le pouvoir. C’est ce qui ressort de l’article ! Et dans son ensemble !

Quand à moi, ça va, merci ! Vous ne serez pas le premier à me coller une étiquette sur le dos, je les collectionne, fluctuantes et nombreuses... Vous me voyez « ami » avec certains « penchieurs » de l’élite, soit ! Mais pour en avoir côtoyé certains, je doute qu’ils apprécient ma présence après les coups de gueule que nous avons eu concernant leurs positions... Enfin, pour ma part, libre à vous de me « classer » dans telle ou telle case, et grand bien vous en fasse, puisque c’est votre seule argumentation face aux critiques que je porte à votre intervention ici !

Pour ma part, j’avoue être beaucoup plus rieur que vexé, à la lecture de certaines réactions.

De belles lettres font-elles l’idée ? L’auteur nous prouve que non, collant l’étiquette de « révolutionnaire » sur des idées pompées au sein même du pouvoir en place. Mais l’illusion est parfaite puisqu’il semble que ces lettres, peu usitées, font illusion auprès de pas mal de monde.... Cela ne fait que prouver, sur le fond, une certaine forme d’exactitude dans au moins un des propos de l’auteur : la contestation se manipule et est trompée facilement !

Si je ne jugeai que les mots, et pas les idées, en bon scolaire, j’attribuerai forcément une bonne note à l’exercice, mais, malheureusement, ce sont, pour moi en tous cas, les idées qui priment !