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Accueil du site > Tribune Libre > Futurologues en goguette

Futurologues en goguette

 La futurologie a de plus en plus de candidats à la recherche des tendances qui vont faire le futur. Et, si on faisait le travail à l’envers ? Si on faisait un travail de Sherlock Holmes à la recherche des erreurs par une comparaison entre le budgété et l’actuel comme on le ferait en comptabilité ?

 

(*)La goguette est une pratique chansonnière consistant à placer sur un air populaire un texte propre. Née, vers 1820, dans des sociétés secrètes.

De plus en plus, Madame Soleil, grand style, est concurrencée par de nouveaux "gourous", prédicateurs ou prévisionnistes... Le futur est décidément porteur. En période de crise, c’est encore plus flagrant. Beaucoup d’esprits à la recherche d’un peu de vision sur l’avenir sont demandés.

Alors, quand il y a de la demande, il y a de l’offre. Elle devient en plus officielle et gratuite. Ce sont des interviews, des articles, des livres. Les résultats de la consultation de la boule de cristal se retrouvent dans les journaux économiques, scientifiques, informatifs... dans tous les domaines. Inflation de visions futuristes qui aident à y voir plus clair mais qui, aussi, tentent d’influencer les lecteurs dans la perte de repères de leurs ouailles. Internet est loin d’être absent dans cette mise en conformité avec la pensée dirigée. Ce n’est même plus de la pensée unique, c’est de la pensée tout azimut en controverse. S’en sortir pour débroussailler ce qu’on entend ou lit est devenu encore plus difficile dans ce dédale d’opinions. Est-ce un mal d’être averti et d’obtenir une vision d’extrapolation analytique sur l’avenir ? Absolument pas à condition que cela ne cache pas un esprit plus pervers. 

En début d’année, fleurissent les plus écoutés d’entre-eux. Jacques Attali, pour ne citer que lui, n’a jamais eu autant d’audience auprès de la presse et des émissions télé de tout ordre. Ce n’est pas trop grave de donner son avis, de répondre aux interviewers, c’est plus grave si c’est faire peur aux gens déboussolés, si donner le tournis est le but de la manœuvre sans donner de solutions éprouvées et directives à la sortie des examens. Dernièrement, sur un site citoyen, je me suis fais torpillé par un commentaire qui suivait le mien qui se voulait le plus objectif. Je communiquait ce qui était dit dans la presse vis-à-vis des événements très controversés du conflit au Moyen Orient. "La télé, c’est de la m...", était-il répondu de manière un peu moins exotique par "J’aime toujours cette suffisance bebête qui consiste à relayer "ils l’ont dit à la télé". Nous sommes passé de l’exclusivité des médias à une foule de sources d’informations. Sur internet, se côtoient de nouveaux gourous mais qui, souvent, se basent sur des impressions et des intuitions tout aussi partiales. Le citoyen doit s’intéresser mais garder un esprit de plus en plus "analytique" pour se sortir d’un fouillis d’opinions. 

La confiance a été perturbée en 2008. Les situations qui se présentent et désarçonnent le citoyen. Raison de plus de chercher par soi-même où sont les vérités et les tendances du futur en analysant tout ce qui se dit dans le monde sur un sujet donné. Étudier comment les choses fonctionnent demande du temps. Des spécialistes en ont fait leur métier. Extrapoler le passé pour donner une idée du futur immédiat d’accord. Aller plus loin relève de l’affabulation.

20080605Crise Pecheur.jpgPour les entreprises, avoir une vision stratégique dans le court terme se révèle déjà comme un jeu d’équilibristes. Le budgété pour un an est loin de faire respecter ses objectifs de rentabilité et n’est là que pour rappeler le but à atteindre. La stratégie n’est même plus transmise vers les membres inférieurs de l’organisation de peur d’être ridiculisé à terme échu. Trop de paramètres manquent devant l’imprévisible. Si par hasard ou miracle, les prévisions tombaient juste, ce sera "je vous l’avais bien dit", sinon ce sera le silence radio, le blackout. Paco Rabanne, avant le passage à l’an 2000, avait rassemblé les fatalistes derrière lui. La fin du monde, rien que ça. Il s’est moins vanté de ses prédictions, par après. J’avais en son temps, jouer ce jeu dans "Le bâton et plus beaucoup de carottes". Amusant, ce jeu de l’imagination. Un rêve de tendances mal contenues d’un auteur qui voudrait démontrer l’indémontrable, mais voulait passer un message en toile de fond.

Tirer les raisons, les tendances du passé sont déjà moins simples qu’il n’y parait avec la lecture des documents d’époque à interpréter pour les historiens. Aucune logique. Seule des hommes face à eux-mêmes et à leur manière de pensée à un moment donné. J’ai fait l’exercice par l’intermédiaire de l’uchronie que j’avais appelé par ’un néologisme l’Alterologie (Alterologie 1) (2 (3). C’est vrai qu’il suffit de tellement peu de choses pour faire changer la face du monde.

Pour le futurologue, s’il présente une suite de scénarios pour technique avec la seule méthode objective, nous pouvons espérer mais ce n’est pas toujours le cas. On passe vite du modèle scientifique au spéculatif et à l’étalage de sa propre peur.

L’Apocalypse est pour demain ? 2012 n’est-ce pas une belle année pour en finir ? Alors pourquoi pas jouer au terroriste ? Faire passer son rêve au niveau du cauchemar est devenu souvent un moyen de faire parler de soi. la population aime se faire peur. Les bonnes nouvelles ne fait pas recette. Alors, la peur, cela mousse bien, ce shampoing-là.

L’écologie joue aussi dans l’effrayant amplifié par le cinéma dans le "Jour d’après". Je ne parle pas des écologistes de terrain qui eux ne font que constater et faire remonter les problèmes. Je parle de l’écologie politicienne et l’imagination du cinéma catastrophe très rémunératrice.

20080618Emplois du temps.jpg

Ne nous trompons pas sur notre compte : l’homme a été conçu dans l’évolution comme un prédateur et un déprédateur. Pas d’erreur, là dessus. Son intelligence a des effets secondaires notoires qui n’ont plus rien à voir avec l’instinct de la conservation de l’espèce. Les effet collatéraux au progrès sont bien réels même s’ils ont pris du champ dans la virtualité.

L’évolution et la nature restent, malgré tout, les chefs d’orchestre. Elles se chargeront de le lui rappeler, plus durement, s’il ne parvient pas à corriger le tir de ses excès. Raboter les extrêmes. Aucune fatalité là-dedans. Seul un jeu de «  rollback  » ou de «  flowback  » dans une autorégulation d’actions et réactions face à une foule de données enregistrées dans le passé.

Nous sommes dans une chaîne de vies et de morts en plusieurs chapitres. Toujours dans le même cycle parallèle de respect de l’un par rapport à l’autre. Les animaux apprennent, par le jeu, leur devenir de chasseur ou de chassé. Nous peut-être par le jeu vidéo. Toujours à la recherche d’un idéal parfait qui ne sera jamais atteint, ce qui fera le charme de l’inconnu à la poursuite de son salut. A nous de prouver que l’on peut passer les étapes les plus difficiles avec patience et réflexion. L’universalité d’internet dans la confrontation des idées est un atout à condition de ne pas le polluer.

Des exemples d’erreurs magistrales d’appréciation d’un futur possible sont nombreuses ?

Dans les mois qui ont précédé, le pétrole est passé en quelques mois d’un prix de 150$ à celui de 40$. Spéculation ? Évidemment. Mais, ce n’est pas tout. Il y a la demande qui a chuté et les stocks au zénith qui sont aussi des signes de gestion au coup par coup, soit suite à un hiver plus ou moins rigoureux, soit suite à une rationalisation des moyens.

20080609Clinton Obama.jpgIl y a l’"effet Obama" qui commence à apporter ses effets. En été, l’inflation n’avait jamais été aussi forte depuis plusieurs années, elle est tombée à 1% en fin d’année. Le dollar reprend du poil de la bête par rapport à l’euro. Nos exportations européennes reprennent du coup des couleurs. La Bourse, elle-même, qui anticipe toujours, a pris le chemin inverse à la descente aux enfers.

La pollution dans les villes est trop forte, on réduit les vitesse jusqu’au moment où cela s’arrête.

L’argent n’existait plus dans les caisses des états. La crise arriva et des geysers d’argent se présentèrent comme sorti de nulle part.

Les prix baissent quand il y a une perte de pouvoir d’achat. 

20091207Prix baissent.jpgNon, la peur n’est pas le meilleur moyen de faire prendre conscience de l’avenir. Il y a les réactions aux réalités et, peut-être, l’utopie que l’on oublie et qui brise aussi certaines frontières. Les réalités ont tellement besoin de l’innocence pour se motiver.

Motiver par le rêve, l’envie d’apprendre, d’appréhender les réalités en connaissance de cause, voilà peut-être les moyens d’assumer le futur. Elle ne pourra se faire que de visu dans le monde du vivant sans intermédiaires.

La nature, elle sera toujours là comme professeur, comme garde-fous ou comme ennemie si l’on n’y prend garde. Voilà, une autre manière de présenter le futur. Abdel Malik chantait "Circule Petit, circule". Aller s’informer des situations sur place et en rapporter des anecdotes qui comblent les trous des écrits officiels et des dictionnaires. Alors que ce soit de "Vu du ciel" ou du plancher des vaches, il faudra s’y intéresser. Sortir de ses frontières pour aller voir sur place dans le monde. Trop de protestataires aux événements se brûlent les ailes à la seule question "êtes-vous allé sur place pour constater ?". 

Du côté des bides dans la futurologie, il y en eu dans beaucoup de domaines : les fausses espérances de l’aviation, l’éclatement du bloc soviétique, la crise d’aujourd’hui, qui même si certains en sentaient les prémices, n’en ont jamais imaginé l’ampleur.

Et si on prenait le temps de faire l’analyse à postériori de certaines de ces prévisions ? Comme j’ai quelques livres de futurologues de profession ou de tendance, je vais m’atteler à en retrouver les points forts et les faiblesses de leurs prédictions. Cela viendra bientôt.

Dans notre vie que l’on dit post-moderne, il faudra de plus en plus consacrer de temps au traitement de l’information analogique, celle des hommes, comme on s’est intéressé à celle du numérique avec les ordinateurs en fin du siècle dernier. Les conseilleurs ne sont toujours pas les payeurs et certainement pas en virtuel.

Car, tout est dans tout et inversement.

 

L’Enfoiré,

 

Citations :

 

  • "Je préfère un futur imprévisible à un futur imposteur.", Maurice Schumann

  • "Je ne pense jamais au futur. Il vient bien assez tôt.", Einstein

  • "Le futur appartient à celui qui a la plus longue mémoire". Nietzsche

  • "La futurologie consiste à prévoir des tendances fortes qui construisent l’avenir. On parle aussi de prospectives ou en anglais de"technological forecasting". Les anglo-saxons appellent aussi les futurologues des "futurists". En fait aujourd’hui, la futurologie s’appuie sur une série de méthodes bien définies telles que : l’extrapolation linéaire, l’analyse fonctionnelle, la simulation sur ordinateur, les Delphi, les arbres de pertinence et l’usage de scénarios. Le plus souvent, on fait une combinaison de ces différentes méthodes pour arriver à mieux étudier notamment les tendances convergentes. ", Joël de Rosnay


20090106Rois mage Israel.jpg"A regarder les télés, à écouter les radios, à lire les journaux, on se demandait, ces jours-ci, si la consommation n’était pas le surmoi des médias. Car voilà, j’ai passé deux semaines où les questions traditionnelles, du genre : « Y aura-t-il de la neige à Noël ? », furent remplacées par ces interrogations postmodernes et contemporaines que sont désormais : « La crise affectera-t-elle les cadeaux de Noël ? », « La récession aura-t-elle un impact sur les réveillons ? », « Les soldes vont-ils connaître une dépréciation ? »… Mais, au fur et à mesure, comme si l’on nous livrait des nouvelles du front, nous fûmes progressivement rassurés. Le cours de la dinde restait stable, comme celui du sapin et celui des paquets sous le sapin. Les cotillons avaient la cote, les confettis s’égaillaient, le feu d’artifice même fut de retour. Quant au premier jour des soldes, il se solda par un communiqué de victoire et pour ce qui était des séjours à la montagne, on nous fait vite savoir qu’il n’y avait plus un ski à louer ni une chambre à trouver. Nous vécûmes ainsi, 15 jours de confiance retrouvée. De sorte que l’on se demanda aussi de quel enthousiasme il nous faudrait encore faire preuve, nous autres consommateurs, pour que les médias s’en aillent dire aux bourses d’enfin rebondir et de sautiller encore. De sorte aussi que nous sortîmes de ces 15 jours passablement harassés : car ça oui, nous l’avions fait, notre boulot ! Petits porteurs de cadeaux et de cabas, sans doute, mais ouvriers qualifiés de la croissance positive, certainement. Aussi bien, nous autres qui sommes piètres économistes, voudrions avancer deux solutions qui n’en font qu’une : que les prix soient plus bas tous les jours et que ce soit fête toute l’année. Certains d’ailleurs l’ont bien compris puisque c’était hier l’Epiphanie et que c’est aussi demain. Nous aurons donc deux fois l’occasion de tirer les rois. Mais à bien y réfléchir, fêter deux fois Gaspard, Balthazar et Melchior n’est pas du luxe par ces temps bibliques. Car aujourd’hui, voyez-vous, on pense beaucoup aux Rois Mages et aux difficultés qu’ils auraient eu à choisir la bonne étoile avec toutes ces lumières dans le ciel, en terre sainte. Allez, belle année et puis aussi bonne chance." , Paul Hermant de la RTBF

 


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40 réactions à cet article    


  • antireac 7 janvier 2009 20:28

    @l’auteur
    La futurlogie c’est facile
    Je prevois sans trop me tromper que l’année prochaine nous allons encore parler en français
    que cette année il y aura certainement plusieurs centaines de secousses télluriques à travers le monde
    que la population mondiale croitera en faveur des pays pauvres etc etc

    Plus dur je pense que ce siécle connaîtra un regain de forte spirualité ou connaitra une guerre terrible pire que la 2ème
    je pense que les femmes pourront atteindre une certaine suprématie provisoire ou alors nous connaitrons un brusque changement dans les mentalités dans les civilsations humaines et les choses repartiront de plus belles comme avant etc etc

    Très dur les hommes decouvriront une invention incoyable ou queque chose d’incroyable qu’on ne soupconne même pas maintenant et qui boulversera l’humanité pour toujours.


    • Pie 3,14 7 janvier 2009 21:36

      Un bon article, comme vous je ne crois pas du tout à la prospective. Elle est devenue un marché qui permet de justifier les décisions du présent avec un alibi pseudo-scientifique.


    • L'enfoiré L’enfoiré 8 janvier 2009 08:57

      Antireac,

       Absolument. C’est très facile et en plus comme je l’ai dit dans l’article, c’est très amusant à faire. Un peu de neurones, de recherches et de conclusions sur l’oreiller. Je connais.  smiley


    • Tonton Tall 8 janvier 2009 11:06

      Avant 2020, l’homme construira des machines bien + intelligentes que lui-même. smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 8 janvier 2009 11:07

      Tonton Max,

       Dommage qu’il faille attendre si longtemps.  smiley


    • Tonton Tall 8 janvier 2009 11:29

      avant 2020... smiley


    • Bobby Bobby 8 janvier 2009 17:06

      Oui, pas difficile, c’est déjà le cas depuis bien longtemps... oups !


    • John Lloyds John Lloyds 8 janvier 2009 00:47

      Article de médiocre discernement, qui, au prétexte d’une indiscutable palette, qui va de l’amateurisme à l’escroquerie, prétend mettre la futurologie au rang des diseuses de bonaventure.

      Il aurait fallu sortir de ce shaker, mélangé à tort et à travers, les nuances si grossièrement amalgamées. Même si les gourous payés par les gouvernements, genre Attali, les gourous promus par des communautés, genre BHL, les gourous des groupes de pression, les gourous du dimanche, les gourous lisant les étoiles, les gourous renseignés par Dieu et les gourous en rodage sont légions, il n’en demeure pas moins que parmi cet essaim de fiente se distinguent de réelles perles.

      On les reconnaît en général parce qu’on a du mal à les trouver, à les lire, parce qu’ils ne passent pas à la Télé, ou ont du mal à y passer, comme Peter Schiff, qui se fait couper en direct sur CNN, et qui, lorsqu’il avait prévu la crise actuelle, avait toute la communauté sur le dos. Comme Gerald Celente a prédit le Krach boursier de 1987, la chute de l’Union soviétique, la crise asiatique de 1997, et a déclaré en 2007 que l’année 2008 restera dans l’histoire sous le nom de « la panique de 2008 ».

      Bref, la futurologie a encore de beaux jours devant elle, dommage que vous ayez confondu futurologie people et futurologie d’autorités.


      • L'enfoiré L’enfoiré 8 janvier 2009 08:55

        John,

         Je n’ai jamais voulu jouer dans le discernement scientifique même si, personnellement, je suis parfaitement dans le secteur des sciences dites exactes. Je m’adressais aux citoyens lambda qui doivent ingurgiter les élucubrations de gens qui se font le métier d’explorer le futur.
         Quelles sont les armes efficaces des gens que vous qualifiez de bon futurologues ?
         Les données enregistrées de passé et là c’est mon domaine. La réflexion avec l’expérience, je ne peux vous dire humblement que j’en ai aussi un peu.
         Sachant cela, je peux vous affiremer que ses données vous trompent . Les paramètres sont parfois manquants, inexacts. Mais, on extrapole, on tire des conclusions et on agit en conséquence. Un de mes vieux articles "Statistiquement vôtre" allait dans ce sens. La crise actuelle est un exemple flagrant.
        Mandelbrot avait déjà allerté les "âmes sensibles" que les modèles ne tenaient pas compte d’un facteur risque. Si cela vous intéresse, cela se trouve ici
         Vous me citez des noms de futurologues, je vous en remercie. Je prends souvent des références chez eux aussi. Pas en les croyant à 100% mais par soucis d’objectivité et en les attendant au tournant pour comparer avec la rigueur qui s’impose.
        Amalgame ? Je ne sais si vous l’avez détecté, c’est un article à tiroirs. Ce qui veut dire qu’il y a énormément de points à discuter qui s’y cachent.

         La crédulité est la pire des bêtises. Le travailleur subit parfois les ressorts de mauvaises évaluations de situations (je peux en donner des exemples flagrants) et ça c’est la plaie de cette exploration du futur sans certitude.


      • John Lloyds John Lloyds 8 janvier 2009 11:37

        "Sachant cela, je peux vous affiremer que ses données vous trompent . Les paramètres sont parfois manquants, inexacts. Mais, on extrapole, on tire des conclusions et on agit en conséquence"

        Mais vous faites là exactement ce que vous dénoncez dans votre article, vous extrapolez votre expérience et vos données personnelles. La crise actuelle a bien été prévu quelquefois 2 ans à l’avance, comme l’a fait Nouriel Roubini, vous avez bel et bien confondu futurologie people et futurologie d’experts. Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain.


      • L'enfoiré L’enfoiré 8 janvier 2009 13:04

         John,

         C’est en effet le cercle vicieux de la volonté de raisonner et de trouver des solutions en fonction des données disponibles. Le présent immédiat est déjà difficile à imaginer. Alors le futur devient très people, dans tous les cas de figure.
         La boule de cristal n’a jamais été qu’un outil pour crédules. Il y a les signes du Zodiaque, encore plus people. 
         Parfois, sans même une volonté de tromperie, une erreur, une mauvaise interprétation peuvent faire orienter le futur vers des horizons très dangereux. Du personnel que l’on vire n’est pas des moindres. 
        Je parle ici souvent dans l’entreprise qui elle aussi doit faire des prévisions, des budgets et qui en fin de comptent se basaient sur du vent. Mais qui oserait dire dans le management qu’il s’est trompé ? 


      • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 8 janvier 2009 03:50

        L’enfoiré

        Comme j’aime beaucoup ce style, duquel pointe un certain humour qui vous est propre, j’ai bien apprécié cet article qui ne se veut pas, je crois, scientifique. Tout n’est que lourdeur autour de nous. Il faut une soutenable légèreté pour rendre quelques instants de la vie plus humaine et plus ouverte. Ce temps de lecture je l’ai simplement apprécié.

        Pierre R. Chantelois


        • L'enfoiré L’enfoiré 8 janvier 2009 09:00

          Bonjour Pierre,

           Tu me connais, j’aime présenter les choses avec le maximum d’humour. Pour la partie "scientifique" comme je l’ai dit à John, je me l’étais réservée dans d’autres articles.  smiley


        • L'enfoiré L’enfoiré 8 janvier 2009 09:04

          Pierre,

           J’oubliais. Je l’ai dit dans l’article, je suis occupé à relire de vieux bouquins d’époque. Je ne cite pas de nom des auteurs pour ne pas effrayer et me voir assommer de réactions dès l’entrée de jeu. Donc partie remise.


        • Polimeris 8 janvier 2009 11:16

          En fait, la futurologie est une sorte de psychohistoire (Asimov, http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychohistoire) ?

          (...)

          Effectivement, mieux vaut en rire ! Le mot futurologie fait même moins sérieux que psychohistoire...


          • Halman Halman 8 janvier 2009 11:23

            Autant je suis d’accord sur Attali, cet enfonceur de portes ouvertes qui ne fait que nous expliquer ce que nous vivons en ce moment et qui n’a de futurologue que son bagout et ce que lui racontent ses pseudos spécialistes de son entourage.

            Mais si l’histoire de l’aviation c’est ce que vous en décrivez sur votre lien, alors passez votre chemin.

            Non le stato réacteur n’en est pas resté à l’état de prototype. Utilisé depuis le Griffon et les Leduc dans les années 1950, au Concorde dans son moteur Olympus, en passant par les missiles de croisière ou longue portée air air.

            Si vous connaissiez vraiment l’histoire de l’aviation, vous sauriez qu’elle n’est faite que de pionniers, aussi bien aviateurs qui défrichent des domaines inconnus pour la sécurité des passagers, que d’ingénieurs qui inventent des systèmes, des moteurs, des matériaux, des ailes nouvelles pour aller plus haut, plus vite, plus loin, jusque dans l’espace.

            Vous oubliez le principal, ce n’est pas l’aviation qui manque à ses promesses de furutologies, mais les politiques et les utilisateurs.

            Typique en France. Donnez leur un avion de tourisme en matériaux composites dans les années 70, les Wassmer pour ne pas les citer, et le pilote club lambda préférera se contenter aujourd’hui encore de Robin avec sa technologie bois et toile qui date d’un siècle.
            Mais la réalité les ratrappe. Le groupe Robin Cap Mudry vient de couler, par pur entêtement à construire des avions avec une technologie d’il y a un siècle.


            Donnez au gouvernement des prototypes comme le Super Mirage 4000 qui dans tous les domaines était supérieur au F15 à l’époque, et comme à son habitude notre armée d’enarques répondra à Dassault : "Trop cher mon fils".
            Ainsi il en est de tous les prototypes, du Trident au Mirage F2. Ainsi le "spécialiste" d’en conclure que ces prototypes ne sont pas si performants que ça, syndrome de dénigrement franco français courant et typique.

            Le Concorde avait des dizaines de commandes de pays qui allaient de la Norvège à l’Inde en passant par l’Iran. Mais le chroniqueur futurologue d’oublier que sans l’intervention des américains durant un certain salon du Bourget, toutes ces commandes n’auraient pas été anulées et le Concorde aurait eu un vrai succès commercial, et par conséquent n’aurait pas couté si cher.
            Mais le futurologue de salon d’oublier cet épisode et de qualifier le Concorde de faillite.
            Ca les arrange tellement bien pour ne pas avoir le courage de remettre leus connaissances à jour afin de pouvoir continuer à cracher leur venin de mauvais esprit.

            L’utilisateur lambda aussi, c’est quelque chose.

            Donnez leur l’ordinateur et la souris, ils mettront 20 ans avant de commencer à le maitriser.

            Donnez leur des pc avec un langage de programmation gratuit capable de concevoir des logiciels d’astronomie aussi bien que des logiciels de comptabilité ou d’intelligence artificielle de base.
            Ils en feront des jeux et des gadgets pour imprimer des étiquettes de bouteilles de pinard.

            Au moment de la sortie des premiers lecteurs de cd rom pour ordinateur, il y avait les premiers disques magnéto optiques. Le but était de remplacer les pauvres petites disquettes de 1,44 mo.
            Hors, le lecteur de cd rom de l’époque était incapable de graver, c’est à dire d’enregistrer.
            Il lui fallait installer des drivers spécifiques.
            Il lui devait être connecté à une carte son car il n’était pas au format ide à l’époque malgré le format de sa nappe de connection.
            Il avait un format fiché de 640 mo, impossible d’aller au delà.

            Mais le magnéto optique n’avait rien de ces défauts, il était ide, il suffisait de le connecter sur les nappes ide des disques dur et c’était gagné. De plus il permettait d’enregistrer aussi bien que sur disque dur ou disquette.

            Et oui, vous le savez, parce que dans les médias on leur a fait miroiter le joli cd rom brillant, ils se sont tous précipités sur cette chose de cd rom.

            Nous étions un certains nombre à l’époque à être sidérés de ce choix, tellement l’option du magnéto optique était la sollution parfaite.

            Et le futurologue analyste des technologies d’en tirer des conclusions sur cette technologie qui ne tient pas ses promesses.

            Je le vois au quotidien, le touchpad on me dit que ça ne marche pas alors qu’en fait l’utilisateur a tout simplement la flemme de s’y mettre.

            Les technologies prévues par les anciens futurologues sont là, mais c’est l’utilisateur qui décide de son devenir.

            Ce sont les médias, par la voix de journalistes spécialisés à la Bonaldi (qui avoue lui même que ce sont ses copains qui doivent lui installer son propre ordinateur à la maison), par les plumes de journalistes de revues informatiques sortis du collège, par les articles de mensuels scientifiques qui se tirent la bourre commerciale à coups de titres et articles à sensations qui décident du devenir d’une nouvelle technologie.

            On a des systèmes d’exploitations et des langages de programmation qui permettent de créer des logiciels mdi, multi display, multi fenetres, qui permettent l’exploitation sans restriction de la souris, du copier coller, du glisser déposé, etc.
            Mais comment sont les logiciels "professionnels" qu’on vous installe ?
            Tous en sdi, simple display, mono écrans, plein écran avec encore des menus déroulants, tout comme au temps du ms.dos !

            Demandés par qui ? Par l’utilisateur lui même lorsque les programmeurs viennent demander aux futurs utilisateurs les détails du logiciel afin d’en dresser le cahier des charges.
            C’est du vécu.

            Les exemples sont infinis. L’histoire de l’informatique et de l’aviation regorgent de ces exemples.

            Donnez leur des planeurs ultra modernes avec des nouvelles ailes en carbonne, etc, un temps magnifique, ils n’ont que 100 mètres à pieds à faire pour se bréler dans le cockpit, mais non, ils préfèrent se bronzer au soleil et organiser des tournois de ping pong.
            Et après ils expliqueront que "bof le vol à voile on se fait chier".

            Alors avec des réactions comme ça, quelle image se donne t’ils des nouvelles technologies ?
            "C’est nul, c’est pas terrible."

            Donnez aux pilotes de ligne les nouveaux A320 à commandes de vol électriques, affichages par écrans.

            Et c’est la série de catastrophes. Et ils prétextent que l’affichage n’est pas au point, qu’ils confondent vitesse verticale(variomètre) et altimètre alors qu’avec ce même affichage les pilotes de Mirage 2000 et les pilotes d’essais n’ont pas le moindre problème. Et en apparté entre nous, ils nous disent qu’en réalité ils refusent que ce soit un ordinateur qui leur dise ce qu’il faut faire et qui fixe lui même les limites de manoeuvres et de domaines de vol. Et il leur faut des procès qui durent 20 ans pour se prendre au visage ce que n’importe quel pilote sait : que que ce soit dans un planeur à commandes classiques ou dans un A320 à commandes gérées par informatique piloter c’est toujours piloter.

            Et des articles théorisant catastrophisants sur la sécurité aérienne, tout à fait du genre des futurologues qui se trompent.

            Ce n’est pas la technologie et les scientiques qui se plantent, mais l’utilisateur et ce qu’en analysent les journalistes, amplifiant le catastrophisme dénigrant dont se repais le bon peuple et son soi disant bon sens.

            Le syndrome bien français : critiquer et en tirer des conclusions dénigrantes. Vous ne faites pas ça, vous n’êtes pas écouté ni integré dans un groupe.



            • foufouille foufouille 8 janvier 2009 12:49

              je crois pas que ce soit l’utilisateur qui decident
              j’ai rarement vu des logiciels ergonomique
              sous dos, il y avait pas de menu deroulant. sauf le demarrage interactif a faire tout seul
              pour le lecteur cd, il devait etre moins cher. en plus le modele avec carte son etant proprietaire, il a coule rapidement
              il s’agit plutot de bataille pour gagner des marches


            • L'enfoiré L’enfoiré 8 janvier 2009 13:15

              Halman,

              Merci, pour les mises au point avioniques.

              L’aviation semble votre dada. J’aime aussi.

              « aviation qui manque à ses promesses de futurologie, mais les politiques et les utilisateurs. »

              >>> peut-être un peu évidemment. Mais, la raison principale est ailleurs est le prix des choses. Prix de l’énergie qui a sapé les espoirs de concurrencer le Concorde. Bel oiseau mais qui consommait énormément. La vitesse a été mise en veilleuse. Aujourd’hui on doit rationaliser et trouver le meilleur compromis en entassant les passagers dans des gros porteurs.

              Je ne parlais pas des avions de l’armée. Je parle de l’aviation civile et là c’est pas trop le bond en avant. Dans l’armée, les budgets existent toujours. Les magazines de vulgarisation sont en effet très friants de donner le futur sur un plateau. Cela dans le passé et aujourd’hui.

              Le Concorde n’a pas été une faillite, mais il s’adressait à des gens fortunés et pas aux vacances du citoyen lambda. La dernière catastrophe près de Paris a été mystérieusement son chant du cygne. J’ai aimé le Concorde. Je ne l’ai jamais emprunté, mais j’étais fier un jour de le voir décoller à l’avant de l’appareil dans lequel j’étais.

              Les grands espoirs, aujourd’hui, c’est de trouver des énergies alternatives au kérosène.

              La biomasse ou mieux encore. L’énergie solaire, question de poids. 		

              J’aime vos extrapolation vers le PC. Là, nous sommes dans ma tarte à la crème.

              J’ai même écrit un eBook sur le sujet « La Grande Gaufre  » pour ne pas le nommer.

              Merci encore, j’ai appris beaucoup avec votre commentaire.

               

               


            • hunter hunter 8 janvier 2009 18:39

              Halman,

              Je n’ai qu’une chose à dire :Extrèmement brillant commentaire que vous avez fait là !
              D’une véracité remarquable.

              Merci, j’ai vraiment apprécié, on a du vivre des situations semblables.

              Très cordialement et meilleurs voeux.

              H /

              PS : Pour les logiciels que vous évoquez, (multi-écrans, copier-coller, etc...) si vous avez quelques URL à me communiquer, ça m’intéresse. MErci.


            • Liberty 8 janvier 2009 11:41

              L’enfoiré,

              La religion ayant fait ses preuves de toxicité les gens se rabattent sur les nouvelles croyances un peu plus modernes.

              Les gurus se situent dans toutes les strates de la société, la politique n’est pas épargnée, on joue à se faire peur .
              Le pire c’est que c’est à la mode et accepté par des pans entiers de la société .

              Les bouquins qu’ils soient de Sarko (sur la religion), ou d’Attali (sur le futur) devraient faire de ces deux personnages de dangereux illuminés aux yeux de tous.
              Bien au contraire, au lieu de nuire à leur crédibilité cela la renforce .

              Les plus gros gurus portent le nom d’AFP, de journalistes cartés.
              Organes de presse ne résidant plus que dans les mains de 6 grands groupes multinationaux.
              Accréditations à ne pas perdre pour l’année suivante, les journalistes suivent les dépêches et ne se mouillent surtout pas .
              C’est tellement bien d’avoir une carte qui ouvre toutes les portes et donne des avantages en nature !
              C’est tellement plus facile de recopier les dépêches AFP que d’enquêter !

              L’effet Obama, un truc qui m’amuse beaucoup, la désillusion sera à la hauteur de l’espoir : Déraisonnable !

              La spéculation, redonner confiance en les marchés, "moraliser le capitalisme", que des choses qui demandent une foi aveugle .
              Un véritable religion de béni-oui-oui !

              Quels leviers auront les états face aux intérêts privés multinationaux ?
              AUCUN, ils créeront d’autres paradis fiscaux ou dérèglementés un peu plus loin, reste à désigner les joyeux élus .

              Là nous nous attaquons à la pierre angulaire des nationalisations/privatisations .
              Pour avoir un système "propre" il ne faut pas être "illuminati", il suffit de garder les pôles stratégiques nationalisés comme il était de coutume jadis .

              Dans le domaine bancaire au moins les organisme de contrôle et de notations nationalisés, cela ne serai pas un luxe .

              En 2009 le simple bon sens est devenu très cher, à tel point qu’il n’est plus trouvable au sein même de nos gouvernements .

              L’Europe des privatisations au nom de l’harmonisation montre toute sa stupidité .
              On ne fais jamais mieux en copiant sur le voisin !

              Assumer le futur c’est laisser l’état assumer ses responsabilités.
              Les états se délestent de plus en plus sur le privé, comme cela ce n’est plus jamais la responsabilité de personne .

              La fonction politique est le seul métier qui se multiplie, nous coûte de plus en plus cher, pour une obligation de résultat et des responsabilités de moins en moins grandes .

              Une armée de "moins en moins utiles" payés de "plus en plus cher" . (+9 M€ pour l’Élysée en 2009 et combien de prestations en moins ? + 170% pour notre président est-il meilleur que les autres ?)

              La petite entreprise des gurus comme des politiques (souvent les mêmes) ne connait pas la crise mais s’en nourrit !


              • L'enfoiré L’enfoiré 8 janvier 2009 14:23

                 Liberty,

                 
                 J’ai ostensiblement omis de parler de la religion. 
                 Être prévisionniste est devenu une profession. On ne joue plus dans la cours des illuminés, des futurologues people comme il est dit ailleurs. Nous nous trouvons chez les « sérieux », les « futurologues d’autorité », donc tout est « clean ». Nous sommes sauvés. On ne se rend même plus compte qu’il y a des fans et des suiveurs qui orientent leur propre destin en fonction des impressions des autres. On ne va pas voir sur place, mais on a des idées de comment cela devrait marcher.
                C’est le même terrain d’introspection, par l’imagination et du « feeling », mais c’est du solide, dur comme fer, c’est appuyé par les statistiques, le vécu de ceux qui ont des visions. Le malheur, c’est que tout évolue, tout change, tout lasse. Ça, c’est pas dans les plans. Les journalistes sont là pour informer et se font avoir soit parce qu’on leur ment, soit parce qu’on leur inculque la marche à suivre dans leurs enquêtes. 
                Attali s’est fait inviter par beaucoup de télévision. Chez Ruquier, dès qu’on le contredisait, il a pris la poudre d’escampette. D’abord ses idées dans l’unicité. Erreur de l’émission tardive, cela n’a été vu que par les intéressés de l’émission.
                L’Effet Obama n’est pas un leurre, même si cela parait étrange et mal compris ou évalué dans son efficacité. L’homme vit souvent d’espoir ou d’espérance. Une certaine foi en des jours meilleurs et cela motive. Il faut avoir une dose de foi en soi pour ne pas y recourir. Il n’y a pas que le crime auquel il faut chercher à qui cela profite pour Sherlock Holmes. Contrôler le niveau bancaire est absolument nécessaire. Comme on le dit aujourd’hui, la Bourse ne s’auto-régule pas. Trop d’intérêts en jeu pour cela.
                L’État absolument doit rester le garant de notre futur. Il est le représentant du citoyen dans les limites de son vote. Dans la Gaufre 15, je me suis posé la question de savoir ce qui se serait passé si l’informatique avait été développée par le domaine publique. Hier encore, discussion, la pub à la télé. Sujet sensible sur les chaines publiques en France aujourd’hui. Interlocuteur qui se voulait contre. Ma réaction fut simple, est-on prêt à payer beaucoup plus cher pour la redevance. Oui, il y a la BBC et oui, le tarif n’est pas le même quand il faut passer à la caisse du citoyen. 
                Heureusement, le citoyen, même s’il ne contrôle pas l’information, commence tout doucement à sortir de son cocon. Et cela est le côté positif qu’il devra encore un peu chatouiller en plus.

              • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 8 janvier 2009 13:04

                "La prospective de la connerie" ??? 

                Quel vielles idees preconçues !!!! Mais je ne me lancerais pas dans une demonstration face a un mur , les mellieurs expert en prospective etablissent des probabilités et non des "verités" sur l’avenir.Et beaucoup dessine des tendances que l’on ferais mieux de prendre au serieux .

                Il est amusant que cette article "anti-prospective" soit publié au moment ou des organismes qui avait predit la forte probabilité de crise en 2008 ,2 ans avant , annonces des evenements plus graves avec un fort taux de prrobabilité , evenements que les gouvernements voudraient occultés aux peuples le plus longtemps possible.

                Travaillez pour l’etat ???


                • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 8 janvier 2009 13:06

                  "Travaillez pour l’etat ???" je ne sais comment cette phrase a aterri ici ??


                • Polimeris 8 janvier 2009 14:12

                  Gardez quand même en tête qu’il faut toujours se méfier des experts. Les experts sont des gens qui utilisent des techniques, là où le raisonnement devrait prévaloir.

                  Il n’ y avait aucun mérite à prédire une crise financière. Enfin, disons qu’il y en a autant qu’a prédire un vieillissement de la population occidentale. Cette "technique" futurologue (jamais je ne dirais science sans modifier en profondeur cette discipline) aurait du mérite si elle pouvait prédire l’importance de la crise, mais je pense qu’il n’en est rien.

                  Je vais maintenant m’amuser à vous décrire trois crises majeurs qui éclateront dans le futur proche :

                  -  : crise générationnelle causé par le vieillissement de la population. Manifestation de la crise : euthanasie passive/active ou bien immigration ou bien collectivisation forcée.

                  -  : crise nucléaire. Manifestation : Occupation de l’Iran/Pakistan ou bien atomisation d’un quelcquonque pays (avec probabilité plus forte sur Israël) ou bien multiplication abusive de l’outil nucléaire.

                  -  : crise morale causé par les robots nouvelle génération, notamment les "neo poupées gonflables" (cf http://tf1.lci.fr/infos/sciences/recherche/0,,3630945,00-amour-robots-est-pour-2050-.html , article racoleur mais ayant des sources vraies). Manifestation : quasiment impossible à prédire.

                  Remarquez que je distingue bien crise et manifestation de la crise.
                  La crise est facile à prédire car grosse comme une maison, mais les modalités de la crise sont imprédictibles.

                  Et je vous en pris : émettez toutes les "démonstrations" que vous désirez. En tant qu’étudiant en statistiques, je me ferai fort de montrer soit qu’elles sont fausses, soit que vous démontrez des évidences.

                  Il n’ y a qu’une seule et unique technique viable pour prédire l’avenir : l’intelligence et la réflexion.
                  Nous ne sommes pas des Dieux et nous n’avons pas les moyens de mettre le monde en équation.


                • dup 8 janvier 2009 13:44

                  le futur est toujours prédit avec des élément puisés dans la vie contemporaine. La pédiction et donc forçément fausse .les briques du futur ne peuvent être imaginées dans le présent

                  http://www.archipress.org/ts36/index.htm
                  http://www.paleofuture.com/
                  http://www.robida.info/

                  GROSSES BETISES

                  Le bêtisier scientifique
                  "Ce qui gêne l’innovation c’est ce qui existe déjà" Paul Valery

                  "On ne pourra jamais connaître la composition chimique des astres puisqu’on ne peut y aller" Auguste Comte, début XIXe siècle (Quelques années plus tard, Kitchhoff et Bunsen inventèrent le spectroscope...)

                  "La mécanique a livré tous ses secrets" Université d’Oxford, XIXe siècle

                  "Les gens bien informés savent qu’il est impossible de transmettre la voix par des fils électriques, et quand bien même cela serait possible, cela n’aurait aucun intérêt pratique" Éditorial, The Boston Post, 1865

                  "Lorsque la foire internationale de Paris fermera ses portes, la lumière électrique s’éteindra avec elle et l’on n’en entendra plus jamais parler." Erasmus Wilson, professeur à Oxford, 1878

                  "La radio n’a pas d’avenir" Lord Kelvin mathématicien et physicien anglais, 1897

                  "Tout ce qu’on peut inventer a été inventé" Charles Duell directeur de la Commission des brevets américains, 1894

                  "Les machines volantes plus lourdes que l’air sont impossibles" Lord Kelvin 1895

                  "Les avions sont des jouets intéressants mais sans aucune valeur militaire" Maréchal Foch, 1911

                  "Qui diable voudrait entendre les acteurs parler" Harry M.Warner, Warner Brothers, 1927

                  "D’ici cinquante ans [...] nous échapperons à cette absurdité d’élever un poulet tout entier pour en manger le blanc ou l’aile, en faisant pousser ces morceaux séparément dans un milieu approprié." Winston Churchill, 1932

                  "La demande mondiale en ordinateurs n’excédera pas 5 machines" Thomas Watson, fondateur d’IBM, 1945

                  "La télévision ne pourra rester sur le marché plus de six mois. Les gens se fatigueront de regarder une boîte en contreplaqué tous les soirs" Darryl F. Zanuck président de la 20th Century Fox, 1946

                  "D’ici 1965, la conduite intérieure de luxe aura probablement sept mètres de long, et fonctionnera avec un moteur à turbine à gaz, qui sera le petit frère du moteur du jet." Leo Cherne 1955

                  "Les aspirateurs fonctionnant à l’énergie nucléaire seront probablement une réalité d’ici dix ans" Alex Lewi 1955

                  "L’homme n’atteindra jamais la Lune, en dépit de toutes les futures avancées de la science" Dr Lee de Forrest, un des inventeurs de la radio, 1957

                  "A la fin du siècle, s’il y a quelque chose qui restera inchangé, ce sera le rôle des femmes" David Riesman sociologue Harvard, 1967

                  "Il n’y a aucune raison pour qu’un individu quelconque possède un ordinateur chez lui" Keneth Olsen président Fondateur de Digital Equipment, 1977.

                  "Les ordinateurs du futur ne devraient pas peser plus de 1.5 tonne."

                  - Popular Mechanics, commentaires sur l’avancée des sciences, 1949

                  "J’ai traversé ce pays de long en large et parlé aux personnes les plus érudites sur ce sujet, et je peux vous assurer que le traitement informatique des données n’est qu’une toquade qui ne passera pas l’année."

                  - L’éditeur en charge des publications techniques pour Prentice Hall, 1957

                  "Mais...à quoi cela peut-il bien servir ?"

                  - Un ingénieur de la division "Systèmes de Calcul Avancé" d’IBM, 1968, en commentant l’invention de la puce électronique.

                  "Ce "téléphone" a beaucoup trop de défauts pour qu’il puisse un jour être considéré comme un outil de communication. Cet équipement n’a donc aucune valeur à nos yeux."

                  - Mémo interne de la Western Union, 1876.

                  "La "boîte à musique sans fil" n’a aucune valeur commerciale imaginable : Qui donc accepterait de payer pour recevoir un message qui n’est envoyé à personne en particulier ?"

                  - Les associés de David Sarnoff, en réponse à ses demandes urgentes d’investir dans la Radio dans les années 20.

                  "Le concept est intéressant et bien formulé, mais pour espérer avoir une note meilleure qu’un "C", encore faudrait-il que l’idée soit réalisable !"

                  - Un professeur de management de l’université de Yale en réponse à la proposition de Fred Smith de créer un service fiable de livraison de nuit
                  (Smith fonda ensuite Federal Express Corp.)

                  On est allé chez Atari, et on leur a dit : "Hé, on a amené ce truc amusant, en grande partie fabriqué avec vos composants : qu’est-ce que vous diriez de nous sponsoriser ? Ou alors, on vous donne l’idée. C’est exactement ce
                  qu’on désire : donnez-nous un salaire et on viendra travailler pour vous."
                  Et ils ont dit : Non. Alors, on est allé chez Hewlett-Packard, et ils ont dit : "Hé, on n’a pas besoin de vous, vous n’avez même pas été au collège !"

                  - Steve Jobs, co-fondateur d’Apple Computer Inc. a propos de ses démarches auprès d’Atari et de HP afin de promouvoir l’ordinateur personnel qu’il avait fabriqué avec Steve Wozniak.

                  "640K, ce devrait être assez pour tout le monde." - Bill Gates, 1981.

                  Conclusion : soyez très prudents avant d’employer les mots "jamais", "toujours", "certain"..

                   

                   


                  • L'enfoiré L’enfoiré 8 janvier 2009 14:31

                     Dup,

                     Un seul mot "merci" pour cette liste de prédictions qui sont tellement amusantes vues après coup. smiley


                  • foufouille foufouille 8 janvier 2009 14:29

                    la prediction de l’avenir est en partie possible, genre psycho histoire
                    toutefois il faudrait avoir des donnees exactes et reel
                    vu les statistiques qu’on nous sort c’est illusoire

                    seul ceux qui aurait acces a ce genre d’information pourrait donc prevoir
                    le probleme est que serait des gens tres puissants
                    ils voudraient donc agir pour changer ce futur possible en leur faveur
                    seulement, ils ne sont tous d’accord entre eux.
                    comme leurs buts personnel ne sont pas connus des autres acteurs, le jeu se trouve faussee et peu previsible
                    c’est ce font que les clubs prives de chaque pays
                    chaque personnalite ou entreprise importante peut servir a influencer la societe
                    la pub, tests et avis scientifiques servent egalement
                    chaque chose ou personne utilisable peut etre considere comme un pion de valeur plus ou moins importante
                    un peu comme des echecs, mais a quatre ou plus "dimensions"

                    nous, nous n’avons aucune valeur dans ce jeu. sauf en masse


                    • docdory docdory 8 janvier 2009 14:30

                       @ L’enfoiré

                      J’avais environ dix ou douze ans lorsque j’ai vu " 2001 odyssée de l’espace " en salle , et qu’a eu lieu le premier pas de l’homme sur la Lune .
                      Les journaux scientifiques de l’époque , ainsi que l’homme de la rue , " prévoyaient " la première expédition vers Mars vers 1985 1990 , et les premières expéditions vers les satellites de Jupiter et de Saturne entre 1995 et 2010 , une base lunaire permanente était considérée comme certaine vers 1985. A l’époque ( fin des années 60 ), l’an 2000 paraissait aux yeux de tous comme un inimaginable délire technologique , tout le monde pensait que les voitures rouleraient sur coussin d’air et que la vaisselle et le ménage seraient faits par des robots . Pour moi , l’an 2000 fut une atroce déception . Je n’aurais jamais imaginé un seul instant vivre dans un monde ressemblant comme deux gouttes d’eau à celui des années 60 , les seules innovations technologiques importantes non prévues à l’époque étant l’ordinateur personnel , internet , le guichet automatique bancaire, le CD et le DVD ( le téléphone portable était déjà imaginé ) .
                      Personne n’avait prévu non plus l’inconcevable retour de l’obscurantisme religieux le plus effroyable qui caractérise nos minables années 2000 , ainsi que la disparition quasi générale ( sauf en Chine ) de l’intérêt pour l’exploration spatiale et pour la science .
                      Quand je vois les années 2000 , je me demande vraiment comment " ça " a pu merder à un tel point !


                      • L'enfoiré L’enfoiré 8 janvier 2009 14:41

                        Doctory,

                        Bravo, pour cette mise à jambe dans le « futur vu par les bons soins de l’imagination ».

                        En effet, nous croyons qu’il y a aura toujours demain une révolution. Ce ne sont souvent que des évolutions par à coups en fonction de paramètres dont on n’a pas notion ou que l’on appréhende sans vraiment être sûr. Personne qui met sa tête sur le billot si les choses qu’ils prédisent ne se réalisent pas.

                        Comment cela à merder en 2000 ? Regarder du côté des JO et de la Chine, vous verrez une approche du problème qui ne saurait être totalement fausse. Ouvrir les frontières sans paratonnerre était voué à l’échec tôt ou tard. Retour de flamme actuellement et pour l’initiateur aussi. Mais si vous voulez avoir un peu plus d’idées du côté informatique, j’en ai fait l’analyse dans 15 tableaux sur mon site mais vu de l’intérieur et pas de l’extérieur.


                        • Polimeris 8 janvier 2009 15:25

                          @ Doctory
                          Ou est ce que ça a merdé ?
                          Je crois que c’est en grande partie dut à la progression de l’indivudualisme dans le monde occidentale. Après deux guerres mondiales et une guerre froide, le patriotisme a commencé à faire peur. Les religions étant moins puissantes qu’auparavant, il n’ y eut plus rien pour canaliser les peuples Occidentaux et leur faire prendre corps. L’individualisme a remplacé petit à petit les projets communs, et les gens croisent les doigts pour que leurs besoins personnels rejoignent le bien commun.

                          Comme vous le faites remarquer sans même peut être vous en rendre compte, l’exploration spatial a fortement ralentie (progrès typiquement collectif), tandis que les technologies personnelles montent en flêches (lecteur DvD par exemple).

                          Quand nous serons sortis de ce marasme moral et intellectuel, nul doute que nous qualifierons l’époque post "pied-sur-la-lune" d’obscurantiste.
                          Les seuls moyens que je vois en ce moment pour sortir l’Occident du renfermement de ses citoyens, c’est : la guerre ou la religion ou la fin de la démocratie. Enfin, je cherche aussi des solutions du coté du politiquement correct, mais pour l’instant j’en ai pas trouvé. Mais je cherche, je vous rassure. En ce moment c’est la fin de la démocratie qui me semble le plus plausible.
                          Enfin non, le plus plausible pour les années à venir, c’est l’obscurantisme. Mais si on devait en sortir maintenant, ce serais surement par un remplacement de la démocratie.


                        • L'enfoiré L’enfoiré 8 janvier 2009 16:10

                          Polimeris,

                          Je laisserai répondre à Doctory, mais je suis totalement opposé à votre vision.

                          Je ne connais pas votre âge, donc je ne peux dire si vous avez un « avant » et un « après » et sur quelles bases vous vous situez dans vos affirmations.

                          Je m’arrêterai ici et reviendrai en fonction de la réaction de Doctory pour ne pas monopoliser.


                        • docdory docdory 8 janvier 2009 17:11

                           @ poliméris

                          Je suis d’accord avec vous pour qualifier les années 2000 de profondément obscurantistes et d’atrocement ringardes par certains aspects . 

                          Par contre , mon analyse des causes diverge en partie . je pense que ce qui caractérise les années 2000 c’est non pas l’affaiblissement des religions mais leur très inquiétante montée en puissance , en particulier celle de l’islam , qui me fait fortement craindre que mes enfants ( 10 et 12 ans actuellement ) soient contraints de vivre dans un nouveau moyen-âge.

                          Personne n’aurait imaginé dans les années 60 qu’il y aurait encore , sur cette planète , en l’an 2000 , des femmes à se voiler quelque part sur cette planète ( et surtout pas en France ) .

                          Je crains beaucoup plus la fin de la République que celle de la démocratie . Le problème est qu’une démocratie sans République ( le " modèle " anglo-saxon ) aboutit à deux conséquences inéluctables : l’individualisme et la ploutocratie d’une part , et l’apparition d’une société communautariste , dans laquelle les droits des individus deviennent limités par ce que veut bien leur accorder leur " communauté " (au Royaume Uni , je pense qu’une jeune fille musulmane a presque totalement perdu la liberté de se marier avec un jeune homme d’une autre religion ou avec un jeune homme athée : même si elle jouit de cette liberté en droit , elle n’en jouit plus dans les faits , et bientôt n’en jouira même plus en droit, compte tenu de la création de tribunaux de la charia dans ce pays .)

                          Une démocratie sans République devient de plus en plus formelle (on vote, mais les choix électoraux des citoyens ne sont plus suivis d’effet , cf le référendum sur le TCE et le référendum irlandais sur le traité de Lisbonne .)

                          Je ne vois guère quelle solution on pourrait tirer du "politiquement correct ," qui est la plus grande plaie intellectuelle de notre époque , et se transforme en un nouveau et inquiétant stalinisme .


                        • Polimeris 8 janvier 2009 17:14

                          J’essaye pourtant autant que possible de ne pas émettre de jugement de valeur. Je "vois" autour de moi beaucoup de signes d’indivudualisme au détriment de projets directeurs, faute de consensus suffisamment satisfaisant.
                          Je ne dis pas que les projets directeurs valent mieux que l’individualisme : dans les grands projets, il y a les programmes d’exploration (navale au moyen age, spatial aujourd’hui), mais il y a aussi le communisme, fascisme, etc.
                          Je dis simplement que lorsque de grands projets reccomenceront à apparaitre (dans 5, 20, 50, 100 ou 500 ans), les gens penseront peut être qu’après une avancée prodigieuse (exploration lunaire) l’Occident s’est drôlement bien calmé.

                          Alors certes, le programme martien avance. Mais envoyé un homme sur Mars ne constitue pas du tout le même exploit que d’envoyer pour la première fois un homme sur la Lune.
                          Certes le programme génétique avance, mais l’Occident n’aura jamais les tripes de faire fit des problêmes éthiques inhérent. Les Indiens ou Chinois s’en chargeront.
                          Il y a la fusion nucléaire qui est prometteuse...

                          Mon propos devrait paraître évident : on peut pas avoir un régime politique qui prévient presque tout les exces et qui est en même temps ultra dynamique en période de calme ! Tout ce qui existe, et encore plus tout ce qui est créer par l’homme, a des qualités ET des défauts.


                        • Polimeris 8 janvier 2009 17:26

                          @ l’enfoiré
                          Je suis.... jeune. J’espere que je compense mon manque d’experience par une joyeuse synergie entre désir d’apprendre et esprit (très) critique.


                        • L'enfoiré L’enfoiré 8 janvier 2009 17:49

                          Polimeris & Doctoris,

                          Je voulais gardé la religion en dehors de l’article, mais bon...

                          Je ne sais si vous avez remarqué qu’il y a une foule d’articles et de magazines qui paraissent dans la presse et qui ont un lien direct avec un lien étroit avec la religion.

                          Est-ce dire que la religion est en recul ? Justement « non ». Il y a de plus en plus de questionnements sur le sujet, au contraire. Le dernier Historia qui parle de la conception du paradis et du purgatoire dans les différentes religions. Le Science et Avenir, la Bible....

                          Comme les éditeurs ne tapent pas à vide et pensent à faire entrer la monnaie sonnante et trébuchante... ils suivent leur lectorat.

                          Le mouvement n’est pas nouveau du tout.

                          J’ai eu mes articles sur le sujet « Le ciel pour horizon » en 3 parties. (1) (2) (3)

                          C’était au moment des problèmes des caricatures. Il y était dit que certaines religions étaient en augmentation

                          Je suis d’accord que le progrès est aussi une religion.

                          Où est ce que ça a merdé ?

                          Regardons ce qui a changé depuis 2000. Le mondialisme, l’ouverture des frontière, la Chine qui a dû se préparer pour les JO, l’outsourcing-offshore...

                          L’individualisme ?

                          Le grand fautif ? D’où vient-il ? Simple, dans la famille elle-même. Cela démarre par là. On n’a plus le temps de passer son temps dans une famille réunie. On envoie le gosse regarder la télé dans sa chambre. On ne mange plus ensemble. L’éducation on la délègue à l’école, là où seul l’enseignement est à fournir.

                          Alors, quand les places sont chères, on tient sa couverture sur ses pieds dans la loi du marché. La compétition, le grand mot, celui qui écrase l’autre pour tenir sa propre tête hors de l’eau. On gagne un marché en tuant le compétiteur. Pour des raisons d’éviter le trafic pour aller au bureau, on travaille à partir de la maison et on oublie l’esprit de « team ». Travailler plus, my dear.

                          Est-ce de ce individualisme là dont on parle ?

                          Marasme intellectuel ?

                          C’est vrai les Sciences attirent moins les jeunes. C’est un peu l’appel du pied que je fais dans l’article.

                          La fin de la démocratie ?

                          Pour remplacer par quoi ? Mugabe ? Heil ? La démocratie c’est le moins pire des régimes. Pour être complète, elle devrait au contraire s’étendre jusqu’à l’intérieur des sociétés commerciales elles-mêmes.

                          Les années à venir de l’obscurantisme ?

                          C’est la première fois que les gens apprennent à se manifester par les blogs au point qu’il y a plus d’ »écrivains » que de lecteurs.

                          La guerre ?

                          Pour donner la chance à plus de sociétés obscurs pour reconstruire après ? Moi je suis du "matériel" juste d’après guerre.

                          Envoyer un homme sur Mars ? Si au moins, il y avait la mondialisation complète sans patriotisme en unissant les forces, nous ferions peut-être avancer le programme. Ce projet-là n’a rien à voir avec une vision particulariste.

                          Merci Polimeris pour la réponse sur l’âge. Je comprends mieux. Ici, tu as affaire à un vieux dinosaure smiley
                           

                           


                        • Polimeris 8 janvier 2009 19:08

                          Vous savez quoi ? Je trouve extrêmement énervant de discuter avec des gens avec qui je suis d’accord. J’ai un discour qui est je le sais très provocateur et c’est voulu. Je n’ai pas énormément de temps devant moi alors je vais répondre assez vite.

                          Je pense moi aussi que nous allons connaître une poussée religieuse dans le monde. Il me semble même que le processus a commencé avec la démolition de la religion boursière (tout ceux qui connaissent le milieu devraient comprendre de quoi je parle). Tout ce que j’espere, c’est que le monde choisira soit le christiannisme (à cause de la Bible) soit la foi en la science. C’est un avis personnel.

                          La problématique familiale dont vous parlez et très intimement lié à l’individualisme dont je parle. L’un est cause et conséquence de l’autre et réciproquement. Individualisme est juste un terme plus général car il a d’autres sources en plus des chamboulements familiaux.
                           Quand je parle de marasme intellectuel, je pense surtout à la faculté de générer des opinions propres et non des opinions empruntées, ainsi que la faculté de génerer des réflexions justes et personnelles en dehors d’un contexte scientifique. C’est un problême très large dont je n’ai pas le temps de parler ici.

                          Pour moi, la démocratie n’est pas le moins pire des régimes pour reprendre l’expression consacré.
                          La démocratie, c’est le meilleur des régimes en temps de troubles.
                          La démocratie, c’est le pire des régimes en temps de paix.
                          Vous voyez ? Je provoque, mais au moins je fais réfléchir. J’imagine le régime "parfait" comme étant un cycle de régimes différents.

                          Dans les blogs, il y a 100 écrivains et 6 avis maximum. C’est le problème que je ne fais que nommer du ressassement des opinions classiques.

                          La guerre, c’est l’activité humaine dans son excès, le contraire de l’apathie actuelle. L’un est aussi destructeur que l’autre. La guerre, c’est la destruction/reconstruction en folie. L’apathie, c’est l’immobilisme en folie (concept assez amusant il faut avouer)

                          Mondialisation complète ? Ce serait merveilleux. Mais j’ai quand même assez d’expérience pour me rendre compte que ce n’est pas pour tout de suite.

                          Et vous n’avez rien d’un dinosaure ! Les dinosaures campent leurs positions et jettent à la face de leurs détracteurs leurs dogmes millénaires.


                        • L'enfoiré L’enfoiré 8 janvier 2009 19:19

                          Cher Polimeris,

                           Je ne veux plus voir aucun de vos commentaires sur mes articles. Je râle de n’avoir plus rien à vous démontrer.  smiley  smiley smiley

                           Je sentais qu’il y avait de l’"arnaque" dans votre premier commentaire et je suis tombé dedans pieds joints.
                           Mon pseudo est plus "directif" dans le but que vous vous êtes fixé. Petit cachotier.
                           
                           Non, je rigole, encore, revenez quand vous voulez, c’était un plaisir. J’ai toujours l’esprit très ouvert, même si j’ai quelques heures de vol au compteur.

                           Pour être complet : "La dictature, c’est ferme ta g...., la démocratie, c’est cause toujours." 
                           smiley


                        • catastrophy catastrophy 8 janvier 2009 15:29

                           Bof ! Comme le présent, le futur n’existe pas ! il n’y a que du passé ou du passé immédiat...


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