• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Grève CGTiste à Orly... et ailleurs ? En grande surface... !

Grève CGTiste à Orly... et ailleurs ? En grande surface... !

... Grèves, grèves, on revit toujours le même film non ?! Mais pas toujours dans la même salle... Au cœur de l’actualité, grèves dans les magasins, réformes des tribunaux prud’homaux... ?

Bon, aujourd’hui, quelques adhérents syndicaux CGT arrivent à eux seuls à bloquer le trafic d’un aéroport, soit.

Rien de nouveau, usagés des aéroports et abonnés des quotidiens le savent bien.

Mais il y a des secteurs où la pression syndicale est quelque peu nouvelle, c’est dans la bien grandiloqueusement (vous m’aurez pardonné ce barbarisme) nommée "GRANDE" distribution.

En effet, certains syndicats, notamment ceux qui n’ont pas pris le virage de la "modernité", subissent une désaffection, une perte d’intérêt des jeunes salariés, ainsi qu’une érosion naturelle de leur troupe liée à la perte de leurs bastions syndicaux traditionnels de l’industrie (délocalisations, moins d’emplois, moins d’adhérents...)

Urgence est donc pour ces centrales syndicales de trouver des "nouveaux relais de croissances" (ou de simple relais de survie, c’est selon...).

La grande distribution (on dira "GMS"), 1er employeur de France, constituera désormais, c’est du moins mon pronostique, le terrain de chasse privilégié - avec bien sûr et toujours la fonction publique dans son ensemble - des syndicats en quête de nouveaux adhérents.

Pour s’y reproduire et s’y développer, les syndicats se repaissent actuellement de plusieurs composantes de l’actualité.

Cette actualité pourrait pourtant démontrer leur "inocuité" ou leur inefficacité, au choix. En effet, lorsque la CGT annonce 80 % de grévistes, ou selon les versions 80 % de magasins avec grévistes, peu importe la lecture, il s’agit une nouvelle fois d’un délire arithmétique qui lui est familier ; la FCD (Fédération du commerce et de la distribution), bien que ne souhaitant pas minimiser l’ampleur de cette dernière grève, chiffre pourtant le pourcentage de grévistes entre 3 et 5 % !!! Et tout un chacun a pu mesurer en faisant ses courses de l’ampleur finalement extrêmement minime de cette soi-disant "grève historique".

Las ! Malheureusement pour ces syndicats, l’ambiance est encore bonne dans une majorité de GMS. N’en déplaisent aux thuriféraires de cette forme moderne du commerce, et quand bien même des syndicats ultra-minoritaires y font tout pour en saper les fondements d’une "bonne ambiance ", une majorité des salariés des GMS s’y sent plutôt bien... ce qui ne veut bien sûr pas dire qu’ils ne souhaiteraient pas de salaires supplémentaires ! (...)

Par ailleurs, du fait de ses "caractéristiques de vie" managériales inhérentes à son métier, les GMS sont plus fréquemment que d’autres confrontées aux tribunaux de prud’hommes et, là, sachez-le, c’est le réservoir vital de certains syndicats...

Le gouvernement n’a malheureusement pas osé aller au bout de sa réforme de ces tribunaux (pour rappel, simple suppression géographique injustifiée et arbitraire de certains tribunaux de province, au lieu de remettre à plat le système), de peur de se heurter à ces bastions syndicaux. Pourtant, tous les exégètes se plaisent à affirmer en secret que la situation prud’homale ne peut perdurer davantage en l’état, leurs décisions n’étant in fine qu’une caricature systématique et ultra-gauchiste de la relation patron-salarié, avec la plupart du temps un "innocent", président du tribunal se prenant pour Robin des Bois.

Que vous inspirent ces quelques faits divers authentiques (j’essaye de résumer), jugés aux prud’hommes :

1/ Elle embauche à 6 heures le 1er jour, part dès 9 heures sans signer son contrat, en laissant son outil de travail (abandon de poste) , mais revient le lendemain, remets ça, et le troisième et dernier jour part sans toujours passer par la case comptabilité et ne signe donc pas son contrat, prétextant un manque de pièce d’identité et de carte vitale, volontairement on l’imagine. Verdict : 13 heures de travail, 8 000 euros grâce aux prud’hommes (pas de contrat...) (AUTHENTIQUE) Soit plus de 30 % du résultat annuel de cette entreprise de 70 salariés... dégoût profond de l’ensemble du personnel. (Cette femme n’avait par ailleurs pas travaillé depuis trois ans).

2/ Elle travaille depuis huit mois dans le magasin en CDD, vole en caisse (caddie de complaisances, i.e votre ami passe avec son chariot à -80 %), elle est prise en flag par la caméra, sommée de partir pour faute grave, se fait aider par un syndicat, finalement demande... 28 000 € (oui oui vous avez bien lu) de dommages et intérêts au tribunal...

3/ Un employé d’une grande surface renverse, ivre de rage, des cartons de bouteilles de vins sur une de ses collègues, qui va voir la direction puis un médecin. Sa collègue, elle, refusait de témoigner en sa faveur quant à la présence (selon elle infondée) de bouteilles d’alcools dans la poubelle de la salle de réunion !, ce qui aurait pu compromettre la direction. Là-dessus, la direction décide de renvoyer la personne coupable de violences (violence envers collègue, etc.). Vingt minutes plus tard, la direction reçoit un fax, la personne incriminée est désormais le nouveau délégué syndical, et quand bien même l’antériorité des faits est prouvée (du fait de la preuve de la date du fax), ce salarié s’avérera après maintes péripéties judiciaires "INVIRABLE", et sera réintégré avec un petit bonus obligatoire !

Et pour ceux qui ont assisté à ces séances de prud’hommes, que vous inspire le personnage du fond de la salle, qui vous est inconnu (mais pas du président), genre délégué syndical de la poste locale en charge de venir faire les poubelles de ce qui se passe dans les entreprises du coin !

A méditer ?

Bien sûr, seulement trois exemples..., et on pourra m’en citer des milliers opposés !, mais ils sont là, bien réels et sont symptomatiques à mon sens ! Les syndicats n’ont-ils pas intérêt, même pour eux, à être constructif, proposer des formations réellement "formatrices" (Cf. le DIF, inventé par Fillon, non utilisé par les syndicats, on croit rêver) et en RAPPORT avec l’employabilité du salarié, plutôt qu’à perdre jusqu’à son âme dans les méandres d’une opposition systématique agressive et puérile au "PATRONAT" et finalement stérile au... salarié !

Mes nombreux et habituels détracteurs s’en prendront bien sûr et à raison à tous ces travers prouvés ou non qu’on veut bien imputer aux GMS, mais... ce n’est pas le débat !

Au final, merci de ne pas considérer cette missive comme autant de conseils de comment arnaquer légalement son employeur... Les fainéants ont ceci de méritoire qu’ils ont le temps de l’imagination, et n’ont donc aucun besoin de conseils à cette fin !


Moyenne des avis sur cet article :  3.18/5   (44 votes)




Réagissez à l'article

48 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 14 février 2008 10:20

    Franchement,la modernité c’est d’accepter le dialogue social pour transformer la société comme le fait le gouvernement d’ouverture de Nicolas Sarkozy

    Votre article dérive vers une vision vraiment réactionnaire qui ne correspond en rien à la vision de modernité

     


    • tomper 14 février 2008 13:38

      ce que vous dites n’est pas contradictoire avec ce que j’ai écris...le dialogue social oui, mais il faut être deux...


    • tvargentine.com lerma 14 février 2008 10:22
      L’ANPE ,ou comment savoir se planquer (d’après une lecture du rapport de la Cour des Comptes )
       
      L’ANPE ,(d’après une lecture du rapport de la Cour des Comptes)
       
       

      Le rapport de la cour des comptes sur la gestion de l’ANPE apporte quelques bonnes informations.

       

      L’ANPE dispose d’un budget de 2 milliards d’euros

       

      De 1999 à 2006 les emplois de l’ANPE ont augmenté plus vite que le
      chômage ! 55% ,passant de 16.554 à 25.701.

       

      Nous découvrons que l’ANPE intègre une donnée importante qui est
      "un taux d’absentéisme élevé" ce qui conduit à surstimer ses besoins
      de recrutement.

       

      les dépenses de personnel ont explosé de 67%,6 de 1999 à 2006 et le
      cap du milliard d’euros est dépasse avec un montant de 1,175 milliards d’euros pour l’année 2007

       

      Nous apprenons que le personnel disposent d’un régime de retraite correspond à la "fatigue" du métier !

       

      Nous apprenons que la DRH ne disposait pas d’outils de mesure de son personnel

       

      Près d’un tiers des agents travaillent à temps partiel (les femmes) ce qui pose des problèmes dans l’organisation du travail pour assurer les plages d’ouvertures et la répartitions des rendez vous avec les demandeurs d’emplois (lles salos de chomeurs qui nous emmerdent !)

       

      L’absentéisme est élevé

       

      17,7 jours d’absence pas an pour motif médical (cela représente combien de millions d’euros ?)

       

      Un agent travail en moyenne 182 jours dans l’année (en retirant les raisons médicales et les congés payés)

       

      Nous avons donc pour nos amis agents de l’ANPE

       

      25 jours de congés payés
      18 jours de RTT
      20 jours d’abences
      5 jours de formation (7% de la masse salariale dont 4,5% pour la formation continue)

       

      Donc 25 + 18 + 20 = 63 jours de congés aux frais du contribuable !

       

      .......et nous lisons dans le rapport de la cour des comptes,que les absences de courte durée ne sont prises en compte qu’à partir d’un cumul de 6 jours ! pour "moduler" à la baisse,la part variable de la prime de fonction

       

      Evidement,il n’existe aucune mobilité géographique

       

      Les primes ont augmentées de 31% !

       

      Voila un petit résumé du fonctionnement de l’ANPE

       

      Nous sommes un pays riche mais dont les richesses sont mal répartis car dans un pays ou la misère s’affiche dans la rue,nous constatons que des nantis vivent gracement sur le dos de la société et cette structure (l’ANPE)devrait etre privatisée afin d’économiser ces 2 milliards d’argent public qui ne font que remplir les poches de gens incompétents et incapables de remplir une mission de service publi moderne

       

      A l’heure ou l’on impose aux citoyens des franchises médicales nous voyons bien que l’administration n’est pas capable de faire des réformes pour améliorer la profesionnalisation des agences publics consacrées à aider les demandeurs d’emplois


      • Gasty Gasty 14 février 2008 10:33

        Si la modernité c’est de laisser échapper sa dignité, son travail, les droits acquis en des luttes parfois sanglantes de nos anciens, vous savez ou vous pouvez vous mettre votre modernité.


        • Gasty Gasty 14 février 2008 10:42

          L’information , c’est aussi les syndicats et c’est sur internet.

          CGT

          CFDT

          FO

          SUD

          etc...


        • Le péripate Le péripate 14 février 2008 10:44

          Je résume l’article pour ceux qui n’aiment pas perdre leur temps : Salauds de grévistes, salauds de pauvres.....


          • Emile Red Emile Red 14 février 2008 11:20

            Je m’absente quelques jours et la vermine putride investit les lieux.

            Quelle honte d’écrire de tels torchons, ayant siégé quelques années aux conseils prud’homaux je suis révolté de voir qu’il y a des imbéciles pour croire à une collusion salariés-conseillés.

            Des dirigeants d’entreprises, et j’en fus un, siègent aux prud’homes, et que dire des cas présentés, le nombre de plaintes sous évaluées est grandement supérieur aux "cadeaux" faits à quelques salariés dans l’ensemble des tribunaux.

            Les exemples donnés sont hasardeux et diffamatoires, ne donnant, et de façon incompréhensible, que de vagues charges contre l’employeur et enfonçant le salarié honteusement, le scribouillard de "tomper" ne connait rien aux règles élémentaires du droit du travail et vient se poser en critique des syndicats salariaux omettant l’existence des syndicats patronaux exerçant perpétuellement pressions, menaces et chantages sur les alariés d’une part et sur les tribunaux d’autre part.

            Ce pseudo article est un tas d’immondices ne méritant même pas la cuvette à chiotte où il baigne.

             


            • tomper 14 février 2008 12:13

              vous vous êtes absenté quelques temps, (etc) et alors ? agoravox est votre " territoire" ?

              Que vous ayez été patron, j’ai du mal à le croire...

              Les exemples sont peut être hasardeux, ils sont simplement vécus à 100% et en rien édulcorés ou réduits, simplement résumés. Et je n’entends pas donner un échantillon représentatif de la vie "prudhommale", je donne simplement un morceaux de vécu !

              Mais dire la vérité, ce qui est un préalable à l’établissement de nouvelles règles, c’est tout de même de souligner qu’aux prudhommes, le patron perd toujours, ce qui n’enlève rien par ailleurs aux revendications qui peuvent être légitime de la part des syndicats ou des salariés.


            • tomper 14 février 2008 12:20

              Et au fait, les patrons siègent effectivement, mais sont de toute façon obligatoirement en minorité.


            • Gasty Gasty 14 février 2008 12:54

              je donne simplement un morceaux de vécu

               

              Et vous ignorez simplement tout le reste, c’est à dire la majorité qui n’irait pas dans le sens de votre article.


            • Gasty Gasty 14 février 2008 12:56

              je n’entends pas donner un échantillon représentatif de la vie "prudhommale"

               

              Ne mettez rien dans ce cas ! ce n’est absolument pas représentatif.


            • tomper 14 février 2008 13:33

              Mais quel sens ? La vérité vous dérange visiblement. Vous préférez vivre dans votre monde gentil salirié gentil syndicaliste d’un côté, méchant patron de l’autre ? La vérité est plus complexe, peut être trop pour votre cerveau manichéen.


            • tomper 14 février 2008 13:35

              C’est justement ce qui nous sépare : je ne prétends être représentatif que de moi même, et j’ai autant le droit de m’exprimer que vous. Les syndicats se prétendent représentatifs, ils ne représentent en réalité pas grand monde...


            • Le péripate Le péripate 14 février 2008 13:44

              Vous doutez que Red puisse être un patron ? Juste, il faut se méfier du mensonge. Au fait, peut-on vérifier vos informations ? Ou faut-il vous croire sur parole ?


            • tomper 14 février 2008 14:06

              Ces exemples sont bien sûr vérifiable et je veux bien donner plus de détails en privé à qui le voudra, sans donner ni de nom d’entreprises ni de noms de personnes. Par contre, les audiences aux prudhommes sont publiques, vous avez le droit d’y assister, et d’ailleurs souvent des délégués syndicaux d’autres entreprises viennent y assister (pendant leurs heures de délégation bien sûr).


            • Gasty Gasty 14 février 2008 14:20

              Mon cerveau est capable d’apprehender les évolutions de la société. La co existence bourgeois capitaliste bourré de fric et pauvre prolétaire pressé comme un citron est incompatible avec l’évolution des sociétés modernes.

              Alors il va falloir évoluer et en finir avec ceux qui veulent conserver le principe exploité et exploiteur.

              Et ceux qui prétendent que c’est moderne de supprimer les acquis sociaux.

              La sauvegarde des interets de la collectivité, les syndicats (ouvriers) vont dans ce sens, ce qui ne réjouit pas l’ultra libéralisme ni même le MEDEF. Nos interet sont liés, qu’on le veuille ou non !

               

              Alors arretez de de vous défendre en cassant du sucre sur le dos des autres.


            • Le péripate Le péripate 14 février 2008 14:48

              On trouve pourtant sur internet de nombreux jugements des prud’hommes, avec date, nom du tribunal, nom des juges, les attendus complets. Ne manquent que les noms complets des salariés, ainsi que le nom des entreprises.


            • Emile Red Emile Red 14 février 2008 17:42

              "Et au fait, les patrons siègent effectivement, mais sont de toute façon obligatoirement en minorité."

              Ben tiens c’est nouveau, pour un scrutateur, vous êtes bien peu renseigné.

              Tiens pour votre culture perso, un petit extrait du dico du droit privé :

              "Le Conseil de Prud’hommes est une juridiction de l’ordre judiciaire qui à l’audience, est composée en nombre égal de prud’hommes salariés et de prud’hommes employeurs élus pour cinq ans. Ils ont reçu de la Loi la compétence pour d’une part, concilier et d’autre part, pour juger les conflits individuels du travail. Les jugements sont rendus en dernier ressort lorsque l’intérêt du litige est égal ou inférieur à Eur. 4. 000, 00. Les appels sont jugés par la Cour d’appel du ressort. "


            • boulangerie luigi 14 février 2008 17:51

              Il ne s’agit pas de sondage j’imagine mais mon expèrience personnelle c’était selon notre avocat 3 juges salariés et 2 patronaux, et apparemment d’après l’avocat c’est la règle.


            • Vieux Sachem 14 février 2008 11:50

              Cet article et ses commentaires montrent les dégats et l’inanité de la lutte des classes : ce qu’il faut, c’est élire des dirigeants politiques qui obligeront les entreprises à mieux répartir les bénéfices encaissés entre le capital et le travail. Tout le reste n’est qu’illusion.

              La victoire politique est de loin préférable à une lutte perdue d’avance à moins qu’elle ne se termine par un "grand soir sanglant", ce que personne ne veut, car si l’on est pauvre, l’on est quand même civilisé.


              • tomper 14 février 2008 12:16

                Tout à fait d’accord pour ces nouvelles règles de redistribution des richesses, mais je ne suis pas sûr que cela viendra des politiques...Je préfèrerais des syndicats constructifs, et un Medef plus représentatif de la diversité des entreprises françaises, en majorité des PME bien loin des considérations du MEDEF et des grandes multinationales...


              • Gasty Gasty 14 février 2008 13:11

                Consternation !


              • MagicBuster 14 février 2008 11:58

                @Vieux Sachem

                Hugh ! P’tain t’as raison ... t’as carrément raison +++

                Va falloir déterrer la hache de guerre.

                A une époque on coupait des têtes (ou même des scalps) pour moins que ça ...

                NB : Les patrons de la grandes distributions habitent pour la plupart en belgique (du coté riche).

                Etonnant non ?


                • alberto alberto 14 février 2008 14:28

                  Cher Tomper, je suis bien d’accord avec vous, ces caissières de supermarchés qui se mettent en grèves sont vraiment des salopes : si elles ne sont pas contentes de leurs horaires elles n’ont qu’a se tirer ailleurs, et si en plus, pour emmerder leurs employeurs, elles en appellent aux syndicats, faut quand même pas pousser ! D’ailleurs si elles avaient tant besoin d’argent, elles ne feraient pas grève : évident, non ?

                  Quant à ces véroles de saloperies de tribunaux dits prud’hommaux voilà bien une institution à anéantir, qui sert de refuge à des centaines de mals rasés gauchistes marxistes, voir terroristes, et où les patrons honnêtes se font systématiquement et honteusement humilier en voyant aboutir les revendications ahurissantes qui leurs sont exigées par des employés en général indélicats, voir corrompus. 

                  Mais la fin de tout, c’est les syndicats ! Voilà d’où vient tout le mal de notre société : si ces mercenaires soudoyés par des forces souterraines que sont les leaders syndicalistes osaient révéler à la face du monde et publiquement les noirs desseins qui les motivent (la destruction pure et simple de notre société) les gens simples qu’ils abusent par leurs slogans démagogiques en les contraignant à cotiser à leur scentrales en deviendraient honteux et en resteraient désespérés (du moins je l’espère...) 

                  Comme vous, cher Tomper, je rève d’une société sans grèves, sans tribunaux de prud’hommes, sans syndicats,... Elle a pourtant existé cette société idyllique, en URSS, mais les forces du mal l’ont détruite. Il en reste encore quelques lambeaux paradisiaques : Cuba, la Corée du Nord, derniers bastions de résistance, mais pour combien de temps ?

                  Quel monde cruel : rêvons avant que le cul nous pèle...

                   



                  • boulangerie luigi 14 février 2008 16:49

                    Vous maniez l’ironie cher monsieur encore eu t’il fallu que vous compreniez la pensée de ce monsieur tompre, car au contraire ce sont bien les syndicats et la façon de fonctionner des tribunnaux de prudhommes qui ramènent à un système digne de l’URSS. Amusant que vous ayez compris juste l’inverse. Pour ma part je me fout de la grêve à Orly car je ne prends jamais l’avion, et surtout je ne connait pas ce problème.

                    Cependant, boulanger de père en fils et ayant racheté une petite société de panification industrielle employant 22 personnes dans l’Ouest du pays, je me suis complètement retrouvé dans les propos de l’article car on se retrouve vraiment accusé de tous les maux de la terre devant ces tribunaux, certes cela ne m’est arrivé que deux fois, mais, étant fils d’ouvrier et l’ayant été moi même durant près de 20 ans, je peux vous dire que çà surprend d’être traité ainsi.


                  • Emile Red Emile Red 14 février 2008 17:47

                    Pauvre chou.

                    Au fait, pourquoi vous êtes vous retrouvé devant les prud’hommes ?


                  • boulangerie luigi 14 février 2008 17:53

                    Oui, ho !

                    je suis un salaud c’est çà ?


                  • boulangerie luigi 14 février 2008 18:26

                    Pourquoi ? Parce qu un beau jour, un gars n’est pas venu le matin travailler le matin (à 4h30 on embauche). Une heure après on l’appelle car çà peut arriver une panne ou^^etre malade, etc..Mais non car on l’a dérangé, il a répondu tout de go qu’il "rattrapait ses heures". Deux jours après, je lui demande quelles heures et il me sort des sois-disantes heures sup dont certaines dataient d’un an invérifiable car la pointeuse n’était pas installée à ce moment là, aucune trace de ces heures nulle part.

                    J’étais intimement persuadé de me faire gruger et de toute fàçon je n’aimais pas là fàçon de faire donc j’ai refuser de payer une partie de ses heures. Et voilà. Et là ou je suis écoeuré c’est que je crois être honnête et droit mais se faire entendre traiter de bandit et qu’avec moi on se retrouverait au 19ème siècle ,entre autres, par le soit disant président du tribunal (d’ailleurs je n’ai même pas entendu parler le "coté patron", même pas une question de posée !)...çà me donne de quoi relativiser les propos de red et grand sachem !

                    Et puisque vous n’aimez pas le pain industriel cher ami, n’en mangez pas, il ne viendrait pas de chez nous car le vrai pain moi je le fait cuire dans mes deux boulangeries traditionnelles. Mon entreprise de panification industrielle ne fait pas de pain pré-congelé, si c’est ce vous pensiez ! (on produit notemment ce que l’on appelle les pates jaunes, comme les madeleines, entre autres)...Mais merci de l’ intérêt, quel qu’il soit, que vous semblez porter à nos métiers.

                     


                  • Philippe D Philippe D 14 février 2008 14:30

                    En partie d’accord avec l’article,

                    MAIS :

                    La GMS se gargarise régulièrement de ses prix bas et donc de faire gagner du pouvoir d’achat aux français.

                    La GMS participe activement au déficit de notre balance commerciale en recherchant toujours les produits les moins chers, produits hors de nos frontières évidemment.

                    La GMS emploie de nombreux salariés du bas de l’échelle sociale, emplois sans qualification : Vendeuses, caristes, vigiles... dans des postes aux contraintes élevées : horaires partiels, incertains, irréguliers, décalés...

                    Je me dis bêtement qu’elle, la GMS,Michel-Edouard Leclerc et les autres, pourraient en profiter pour revaloriser un peu plus rapidement les salaires en vigueur dans leurs petits commerce. Ca au moins ça participerait activement à l’augmentation du pouvoir d’achat (de ceratains mais il faut un début)

                    Sinon, pour le reste je suis assez d’accord.


                    • tomper 14 février 2008 22:32

                      Merci pour votre commentaire ;

                      1/ déficit de la balance commercial : d’accord avec vous sur le constat, mais c’est au politique de fixer les règles ! Et malheureseument, il est plus aisé d’acheté un produit en chine même s’il est produit en france (sans parler du prix)car : ils savent mieux vendre (foire de canton par exemple) ; et nous ne le savons pas, ainsi nos entreprises industrielles ont un gros manque de savoir faire commercial et prospecte à peine dans son propre pays, on ignore parfois jusqu’à leur existence.

                      2/ Vous semblez reprochez aux gms d’employer des personnes peu qualifiées. Mais ou iraient elles sinon ? La fonction publique recrute sur concours et parfois diplomes, les industries textiles ferment toutes et l’industrie lourde part aussi, etc..On ne peut pas reprocher à un secteur privé le manque de formation d’une partie de la population qui incombe en fait au pays tout entier. Et enfin, les gms sont encore, et peut être plus pour tres longtemps, un des rares secteurs ou l’on peut réussir sans diplomes..Ainsi des souvent fustigés "patron " de supermarchés qui ont un niveau de diplome relativement bas : cela doit être ce qui déplait dans un pays ou domine l’origine plutot que ce que l’on a fait de sa vie.


                    • Philippe D Philippe D 15 février 2008 09:24

                      @ L’auteur

                      "Vous semblez reprochez aux gms d’employer des personnes peu qualifiées."

                      Absolument pas. Ou vous n’avez pas compris le sens de ma remarque ou vous bottez en touche pour ne pas répondre sur le fond c’est à dire sur les salaires et sur le pouvoir d’achat.

                      Je dresse un constat : La GMS, globalement emploie un grand nombre de personnes sans qualification, c’est un fait et c’est tant mieux. Un grand nombre de ces salariés ont des petits salaires, conséquence directe du peu de qualification. De même ces emplois comportent des contraintes particulières : horaires partiels, incertains, irréguliers, décalés... C’est encore un fait.

                      D’autre part, on a tous compris que l’enjeu actuel principal et national est de parvenir à redonner du pouvoir d’achat la où il est possible de le faire rapidement.

                      Ce secteur, la GMS, pourrait facilement redonner du vrai pouvoir d’achat à des centaines de milliers de leurs employés en décidant d’affecter une part des économies réalisées sur les coûts d’approvisionnement en produits importés à la hausse des salaires du secteur. En jouant sur les volumes énormes la GMS a les moyens d’insufler du vrai pouvoir d’achat, en terme de salaires et donc de participer à cette opération nécessaire la où il est possible de le faire càd dans la grande distribution.

                      La même opération serait beaucoup plus difficile voir impossible dans le secteur industriel, pour d’évidentes raisons de compétitivité. Elle est également aussi difficile au niveau de l’Etat , donc des fonctionnaires, en raison de l’état des finances de la nation.

                      Nous sommes tous clients de la GMS. L’effort que pourrait, et à mon sens que devrait faire ce secteur sur les salaires serait pratiquement indolore, ou tout au moins très réduit. C’est le seul secteur qui a les moyens de réinjecter ce fameux pouvoir d’achat directement par les salaires de ces employés aux bas salaires, et qui plus est sur une large échelle.

                      De plus ce pouvoir d’achat supplémentaire augmenterait mécaniquement le CA des entreprises du secteur, leurs employés étant aussi leurs consommateurs.

                      Je préfèrerais voir des campagnes de pub nous expliquant que la GMS favorise le pouvoir d’achat en revalorisant les petits salaires de plusieurs centaines de milliers d’employés de 10% par exemple, plutôt que de nous expliquer que l’on va payer la boite de petits pois 0,01 € de moins et que c’est une grande victoire pour le consommateur.

                      Quant à l’importation de produits chinois ou autres, il y aurait beaucoup à dire aussi mais ça sera pour une autre fois.


                    • Philippe D Philippe D 15 février 2008 09:52

                      1/ déficit de la balance commercial : d’accord avec vous sur le constat, mais c’est au politique de fixer les règles ! Et malheureseument, il est plus aisé d’acheté un produit en chine même s’il est produit en france (sans parler du prix)car : ils savent mieux vendre (foire de canton par exemple) ; et nous ne le savons pas, ainsi nos entreprises industrielles ont un gros manque de savoir faire commercial et prospecte à peine dans son propre pays, on ignore parfois jusqu’à leur existence.

                      Puisque j’y suis je développe aussi un peu sur la balance commerciale et l’importation.

                      Vous dites : C’est au politique de fixer les règles.

                      Vous n’avez donc pas d’organisation patronale qui serait capable de fixer vos propres règles à vous ? Vous n’êtes donc pas capables de fixer vos propres limites ? Vous attendez que cela vous soit imposé de l’extérieur, auquel cas vous vous y conformeriez, mais si je comprends bien il ne faut rien attendre comme initiative de votre côté.

                      Ca me semble un peu facile.

                      Quant à dire que c’est parceque les Chinois sont mieux organisés, permettez-moi de rire. C’est la recherche bien souvent du prix le plus bas ,pouvant permettre quelques points de marges supplémentaires, qui est à l’origine de ce mouvement.
                      Et l’on arrive à ce constat, qu’après avoir affaibli les producteurs français les moins puissants, je ne parle pas des Nestlé, Danone ou Loréal, après avoir contribué à les mettre en difficulté en les contraignant à rogner leurs marges, la GMS les a définitivement coulés en allant acheter ailleurs. Et tout cela aurait du leur permettre de mieux s’organiser !


                    • boulangerie luigi 14 février 2008 16:40

                      Et bien il se prend pas pour du caca, ce emile red, pourtant il devrait peut être car il en a la vulgarité


                      • Emile Red Emile Red 14 février 2008 17:49

                        Tant mieux si ça vous fait plaisir, moi ça m’en fait une belle.

                        D’ailleurs j’aime pas le pain industriel, c’est de l’abus de dégueulasserie chimique.... beurkkk.


                      • boulangerie luigi 14 février 2008 17:59

                        Puéril, et à en voir les heures de vos posts, vous n’avez que çà à faire ? Ce ne serait pas surprenant vu la bile prétentieuse que vous déversez, vous devez être aigri.


                      • Emile Red Emile Red 14 février 2008 18:51

                        Non ça va très bien, êtes vous docteur ?

                        Je navigue depuis pas mal d’années dans le cosme des patrons, et j’en ai vu des vertes et des pas mures, des licenciements aux coups, certaines corporations sont très expensives, alors oui je n’aime pas beaucoup la caste patronale, surtout la grosse. Si je l’ai été, je peux me targuer de n’avoir jamais licencier sous faux prétextes, c’est en étant parfaitement honnète et conciliant qu’on élimine les problèmes, et c’est surtout en payant bien.

                        Vous vous demandez ce que je fais là, et bien la réponse est simple, je prends des vacances quand le travail diminue, ma présence n’étant pas nécessaire, et chacun de mes associés fait de même à son tour.

                        Satisfait ?


                      • Vieux Sachem 14 février 2008 17:12

                        Conseils de Prudhommes

                        Les considérer comme des repaires de brigands syndicalistes manifeste une méconnaissance totale du fonctionnement de ces "tribunaux".Car :

                        1° Ces Conseils sont paritaires et comportent en formation de jugement : 2 employeurs + 2 salariés. Aucun jugement ne peut-être rendu si aucune majorité ne se dégage.

                        2° En cas d’égalité : 2 voix pour, 2 voix contre, un juge départiteur est désigné parmi parmi les juges d’instance professionnels de la circonscription pour départager conseillers employeurs et conseiller salariés.

                        3° Ayant siégé 13 ans dans deux Conseils différents, une fois employeur, une fois salarié cadre, j’ai au contraire toujours loué la conscience professionnelle des participants. Et puis, si la partie condamnée n’est pas satisfaite,l’appel est toujours possible (sauf pour les petites sommes) et même la Cassation.

                        La suppression des Prudhommes pour confier cette justice exclusivement aux magistrats professionnels serait catastrophique : quelle connaissance ont-ils du monde du travail ? Ce serait bien pire qu’à présent.

                         


                        • Emile Red Emile Red 14 février 2008 17:51

                          Bienvenue au club, et parfaite démonstration de l’incompétence cognitive de l’auteur.


                        • boulangerie luigi 14 février 2008 18:07

                          Enfin un commentaire intéressant !

                           Mais enfin, je ne suis pas l’avocat de l’auteur  mais, ressortir toujours du théorique face à quelqu’un qui à un VÉCU est une expèrience vaine à mon sens. Car, et mon exemple personnel ne vaut pas généralité j’en conviens fort volontiers mais j’ai du faire face moi aussi à tout cela, et faire croire en lisant des textes de droit que ces tribunaux sont forcément objectifs relève quelque part de la naiveté ou de la mauvaise fois !


                        • haddock 15 février 2008 08:39

                          Emile ,

                           

                          T’ as pas été cogné par un incompétent ?


                        • snoopy86 14 février 2008 18:11

                          La fixation faite sur ce fil sur les conseils de prudhommes est assez étonnante.

                          Cette institution est d’une partialité et d’une inutilité navrantes

                          Chef d’entreprise pendant 25 ans, j’y ai toujours été condamné et ai toujours gagné en appel.

                           


                          • boulangerie luigi 14 février 2008 18:27

                            Voilà qui apportera de l’ eau au moulin de mr tomper


                          • tomper 14 février 2008 22:18

                            bingo


                          • Le péripate Le péripate 14 février 2008 18:38

                            Bon, l’auteur n’a pas d’éléments vraiment probant à apporter pour soutenir les récits mentionnés, et il ne sait pas que les juges sont à égalité salariés et patronaux..... Une maladroite tentative de désinformation qui ne trompera que les habituels benêts.....


                            • Emile Red Emile Red 14 février 2008 18:55

                              Encore une tentative échouée...


                            • tomper 14 février 2008 22:18

                              Pas d’éléments probants, mais que voulez-vous, un roman factuel ?, est-ce un appel à la délation que vous faites là !? Et l’égalité dont vous parlez n’existe pas, malheureusement. J’ai livré une tranche de vie, donné ma vision du futur des choses, indiquant simplement que la désinformation vient aussi beaucoup selon moi des syndicats, et puis, bon, je ne fais pas de prosélytisme, libre à vous de penser ce que vous voulez de ces affaires...Bonne nuit à tous.


                            • ben ben 15 février 2008 10:27

                              Les exemples que vous citez sont effectivement consternant et illustrent hélas les dérives du pouvoir des syndicats.

                              Malgré tout, vous dites que la plupart des salariés de la grande distribution y sont heureux, et la je pense sincerement que vouv vous fourvoyez. Mon amie a travaillé dans un hypermarché pendant ses études, les conditions de travail y sont déplorables.

                              Les horaires sont très "morcellés" (du genre 9h-11h, puis 17h-22h), de sorte que votre journée peut durer 12 heures alors que vous ne trvaillez, et n’êtes payé, que 5h.

                              Les employés doivent mettre leur tenue de travail AVANT de pointer, alors que dans l’industrie par exemple les temps de vétissage et dévétissage sont comptés dans le temps de travail. Les employés doivent nettoyer eux même leur vetements (au contraire de l’industrie).

                              Les employés sont très surveillés, voire fliqués, et la direction exerce une pression constante sur tout le personnel.

                              La plupart des travailleurs sont en CDD ou intérim et sont à ce titre une main d’oeuvre "jetable".

                              Et j’en passe...

                              Je pense que la grande distibution aurait justement bien besoin de se faire bousculer par les syndicats afin que les employés y travaillent enfin dans des conditions décentes.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

tomper


Voir ses articles







Palmarès