Grèves dans les transports : gare à la propagande !
Je comprends parfaitement les attentes des usagers des transports en commun et je regrette d’autant plus les dysfonctionnements que j’en suis moi-même victime de temps à autre. Pour autant, force est de reconnaître que les Français sont très largement manipulés dans cette affaire car l’écrasante majorité des retards ou annulations de service n’est pas due aux grèves.
1° Aux usagers eux-mêmes dans environ 65% des cas, principalement composés d’accidents de voyageurs (chute sur les voies, suicides) et surtout d’incivilités de plus en plus nombreuses : sabotage de matériel de signalisation, individus sur les voies, tirages intempestifs de signal d’alarme, etc.
2° Aux problèmes techniques (le plus souvent liés à la vétusté du réseau et du matériel pour des raisons de gestion comptable) dans environ 33% des cas.
3° Aux grèves dans seulement 2% des cas !!!
Ces faits, indiscutables, sont aisément vérifiables auprès des entreprises de transport ou, si l’on a des doutes, auprès des associations d’usagers, et notamment de la Fnaut (Fédération nationale des usagers des transports). Cette dernière confirmera que ce ne sont pas les grèves qui empoisonnent la vie des gens, mais bel et bien ces dysfonctionnements quasi quotidiens dans l’exploitation de certaines lignes, particulièrement dans la banlieue parisienne.
Les priorités pour les usagers devraient donc être de se regrouper massivement pour
1° Exiger des pouvoirs publics une lutte plus efficace contre les multiples incivilités qui occasionnent des incidents quotidiens et pourrissent les déplacements domicile-travail.
2° Exiger que la maintenance de la signalétique et du matériel roulant ne soit pas subordonnée, comme c’est de plus en plus souvent le cas, à des impératifs purement économiques. A titre d’exemple, il faut savoir que tel patin de frein ferroviaire dont la durée de vie est en moyenne de 10 ans était naguère changé tous les 8 ans pour éviter tout risque de panne. Désormais, ce même patin n’est plus réformé qu’au bout de 9 ans, voire plus, ce qui entraîne ipso facto une augmentation du risque de panne pour cause de patin défaillant alors que cette cause d’incident était quasiment inconnue auparavant. Et il en va de même pour pratiquement tous les équipements. Agir dans ce domaine permettrait à l’évidence une réelle amélioration pour les usagers en matière de continuité du service.
Une amélioration infiniment plus visible qu’un « service minimum » qui ne porte que sur un nombre très réduit de désagréments. N’oublions pas que le taux d’absence des agents pour fait de grève à la RATP et à la SNCF est en chute constante. Un taux tombé à la SNCF à moins de 0,15 % de l’effectif et à moins de 0,6 jour de grève par agent d’exploitation en moyenne, chiffres les plus bas de toute l’histoire de l’entreprise. Enfin cette loi n’instituant pas la réquisition (pour cause d’inconstitutionnalité), elle ne change strictement rien par rapport à la situation existante et n’empêche en aucun cas les grèves dures en cas de conflit important ou d’arrêt de travail épidermique pour agression, comme viennent de le démontrer les paralysies de Paris-Saint-Lazare et Marseille.
Un mot sur les grèves spontanées. Comme je l’ai écrit hier en commentant un article d’Homosapiens, il faut savoir que depuis 20 ans, le nombre des agressions envers le personnel exploitant de la RATP et de la SNCF (mais aussi la RTM) n’a cessé d’augmenter. Au point qu’un jeune qui entre dans l’une de ces entreprises aujourd’hui a la certitude statistique de se faire agresser (avec dépôt de plainte) au moins une fois dans sa carrière, sans compter les insultes et les crachats. D’où la réaction épidermique des agents qui voient un collègue se retrouver à l’hôpital avec des côtes cassées, un enfoncement pariétal ou le visage lacéré à coups de cutter, en sachant que, tôt ou tard, leur tour viendra.
Cela dit, une solution consensuelle existe : la gratuité des transports durant les conflits. Plébiscitée par les cheminots et les associations d’usagers, elle permettrait d’assurer la continuité du service et supprimerait tout désagrément pour les usagers dans leurs déplacements. Cette solution a été validée par les instances européennes. Problème : elle est catégoriquement refusée par le gouvernement en place.
Un mot pour finir sur les procès d’intention faits aux cheminots et à leur soi-disant goût pour la « prise en otage » si souvent évoqué par les agitateurs adeptes de la casse du service public et du droit social. Des détracteurs du service public qui avaient joué les Cassandre et les pyromanes en dénonçant par avance le déclenchement de mouvements sociaux dans les entreprises de transports durant la Coupe du Monde de rugby 2007. Une menace qui, souvenons-nous, avait également été brandie en 1998 pour la Coupe du Monde de football. On a vu en ces deux occasions que les syndicats avaient mis un point d’honneur à assurer un service impeccable durant ces compétitions.
Méfions-nous des jugements hâtifs et des anathèmes lancés par les manipulateurs d’opinion.
85 réactions à cet article
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Organiser la gratuité des réseaux durant une grève est totalement illégal et expose les cheminots grévistes à des poursuites pénales pouvant se traduire par de la prison ferme et de fortes amendes. Et compte tenu de son comportement incendiaire (il avait refusé depuis un mois toute négociation sérieuse), Guillaume Pépy serait probablement ravi de voir des procureurs aux ordres du pouvoir se jeter sur cette opportunité pour casser les dirigeants syndicaux.
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@ Actias
Il faut aussi du courage à vous écouter parler encore de charbon. Mettez vous à jour, et parlez-nous des champs électromagnétiques.
Je ne vois pas ce que vient faire gratuité du transport avec ce qui vous parait du blabla,les faits qui vous ont été enoncé dans l’article sont réel.
Qui peut décréter la gratuité des transport ??? Sud Rail ??? CGT ??? CFDT ??? UNSA ??? FO ???
La gratuité est-elle raisonnable ? Certains vous diront que l’on respecte plus facilement ce qui a un coût, une valeur. Notre environnement, trop longtemps nous l’avons cru sans valeur alors qu’il était primordial.
Le transport est primordial dans notre société, la rentabilité financière secondaire vu d’une manière globale, mais primordial certainement pour les interets privés. Ensemble nous avons tous à y gagner. Avec ou sans vous.
Cessez de vouloir rabaisser les cheminots à votre niveau, c’est pas gentil.
Votre prochain post, concernera probablement les contribuables qui payent, les impots et les fainéants.
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C’est un ressenti que vous pouvez ressentir aussi. L’auteur vous dit bien que les associations prennent part aux même revendications. Ce sont tout de même des portes voix qui pourrait vous interpeller sur le fait que ce ne sont pas les agents SNCF qui sont à l’origine des dégradations de l’entreprise, mais ce sont eux qui vous le dise.Effectivement l’information n’est pas labellisé " vu à la télé" probablement parce qu’elle vient d’en bas.
Le MEDEF est un syndicat surpuissant, parlez pour eux.
Pour les poursuites pénales , dans la dernière entreprise à encore avoir des syndicats actifs, est-ce un reproche ?Parce que effectivement sans syndicats que va-t-il se passer ? Et le gouvernement n’a pas à oser puisque c’est une loi voté.Non reconnu par UE , certe.
On s’eplore au journal de 20 h des fermetures d’usines, des suppressions d’emplois alors que les bénéfices ne sont pas dans le rouge et les parachutes dorés. Dans une grande solidarité national, on s’attriste, c’est presque une fatalité, on communie en groupe.
Mais le mal absolu, ce sont ses irréductibles qu’il faut mettre à terre.Ce que je ne supporte pas, ce sont ses Hyenes qui viennent rôder et participer à cette mise à mort avec délectation.
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Et bien vos cheminots sont bien moins courageux que les grévistes des autoroutes qui eux n’hésitent pas à les rendre gratuits les jours de grève
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La différence entre eux, c’est qu’ils ont un patron privé alors que les cheminots ont un patron public, l’Etat, dont le chef peut exiger des poursuites alors qu’il ne peut rien contre les employés des sociétés d’autoroute.
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Vous êtes d’une mauvaise fois repoussante, et cette mauvaise fois transparet dans votre ridicule comportement à vouloir réfuter la réalité. Et vous ne devez manifestement pas être un utilisateur quotidien des trains !!!
Pour enfoncer encore le clou :
http://dcollector.sadur.org/stats.php?page=resume&mois=all&annee=2008&utilisateur=0&mission=0
les statistiques du fonctionnement de la ligne RER D ( 500 000 voyageurs jours...)
ainsi que les causes des problèmes, et la greve est loin d’être le problème le plus important.
A tel point que tant que les greve ne provoque pas une anulation des circulation en pointe supérieure à 50% , on ne voit pas la différence avec les jours "normaux".
La sncf (et de manière générale les transports, particulièrement transport en commun) ont besoin de gros investissement, tant dans l’infrastructure, l’équipement, mais aussi dans les personnels ! -
Merci, Taktak, d’apporter de l’eau à mon moulin, car je présume que votre message était adressé à Actias.
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Toute lecture des chiffres est sujette à la finalité que l’on souhaite démontrer : 100% de pas grand chose, c’est bien peu...
Donc voici une autre vision probablement aussi fallacieuse que la votre :
Un incident technique dérange une rame soit 360 personnes (33% donnerait 12 000 environ)
Une grève totale emmerde 450 000 personnes (2% de grève donnerait au minimum 450 000 (hier) et probablement beaucoup plus dans l’année).
Quant à la gratuité des transports pendant la grève, c’est bidon car de toute façon au final, c’est le client qui paye et qui va payer le remboursement des 50 € x 450 000 ( soit 2 millions d’euros environ) si ce n’est la sncf, c’est à dire nous tous utilisateur sur nos tickets et nos impôts.
Autant rendre tous les transports en commun "gratuit", comme les cantines, les crèches etc...
Ben oui, cest évident, c’est gratuit donc moins cher...-
Deux choses, Algunet :
1) Ce sont bien les dysfonctionnements mentionnés dans mon article qui empoisonnent beaucoup plus la vie des usagers que les grèves car ils sont quasiment quotidiens sur certaines lignes mal entretenues et soumises à de multiples incivilités. Même M. Delarue, le président de la très pugnace Fédération des Usagers des Transports l’a reconnu hier sur les ondes.
2) L’écrasante majorité des cheminots SNCF et des agents de la RATP seraient d’accord pour que soit instaurée une véritable gratuité des transports publics parisiens. Malheureusement, cela ne dépend absolument pas d’eux, mais d’une décision politique au plus haut niveau. Même le STIF (Syndicat des Transports d’Ile-de-France) qui a pour mission d’organiser les transports en région parisienne n’a pas le pouvoir de le décider, bien que son Conseil d’Administration soit majoritairement composé d’élus régionaux. -
Je pense qu’Algunet tient le début du commencement d’un vrai raisonnement !
@l’auteur : je suis persuadé de la justesse de vos chiffres observant moi aussi que l’on est bien plus souvent embêté par des incidents techniques ou de voyageurs que par des grèves, mais je ne pense pas que la mesure pertinente des désagréments soit dans le nombre de dysfonctionnements, mais bien dans le désagrément causé aux voyageurs (un dysfonctionnement technique l’après-midi en gare de Guéret pénalise beaucoup moins de monde que 5 minutes de grève sur la ligne 13 du métro à 8h30 du matin !)
Par ailleurs, vous en appelez aux pouvoirs publics pour réduire les incivilités : je pense que vous êtes bien optimiste sur la capacité des institutions au sens large (j’y inclus les pouvoirs publics, mais aussi les entreprises de transport telles que la RATP ou la SNCF) à le faire ! Il suffit pour s’en convaincre de voir les comportements dans le métro parisien : tout le monde sait très bien que quand la rame est pleine, et que des voyageurs veulent descendre, il vaut mieux que les gens près de la porte descendent pour laisser passer les autres, mais très peu le font (ce type de comportement retarde souvent de quelques secondes le départ du train. Ca semble peu, mais sur des lignes saturées où les rames se suivent de 90 secondes, c’est finalement embêtant !). -
Ce n’est pas des dysfonctionnements en gare de Guéret qu’il est question ici, mais en banlieue parisienne. Et si effectivement 5 minutes de retard à Guéret n’ont quasiment aucune importance, un simple retard de 5’, pour reprendre la même nature d’incident, peut en région parisienne occasionner une cascade de retards cumulés en heures de pointe qui, de 5’ initialement peut monter très vite à 10’, 20’ ou 30’ pour les rames suivantes du simple fait de l’accumulation des voyageurs sur les quais et de l’augmentation du temps d’échange entre les montées et les descentes. Ce phénomène est encore plus sensible sur les lignes les plus chargées du métro parisien.
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Oui, Capitaine, il est évident qu’il s’agit là d’un "coup de vice". Mais il est la conséquence des dispositions de la loi sur le service minimum qui ont réduit le droit de grève et qui coûtent désormais une journée de travail entière à tout cheminot qui fait une grève partielle de quelques heures comme c’était souvent le cas auparavant. En l’occurrence, un coup de vice répond à un autre coup de vice !
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2% seulement du aux grèves ? Vraiment ?
Durant un mois entier, il y a eu une grève partielle qui ne feraient pas plus de 2%.
N’est ce pas là que vous avez de la propagande aussi ?
Attention, je ne remet pas en cause le fait qu’une large partie des retards ne soient pas du aux cheminots. Simplement, une des causes de l’énervement des usagers, c’est précisément, que ces grèves sont plus facilement évitable.-
Les 2% sont calculés sur la base des "missions" non assurées pour fait de grève (une mission = un train).
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Autre chose : cette grève n’aurait jamais duré un mois si Guillaume Pépy (probablement sur ordre du gouvernement) avait négocié. Il a délibérément choisi le pourrissement, et donc la colère des usagers, alors que des avancées étaient possibles. La preuve : il a hier accepté une grande part des revendications des cheminots. Des revendications qui étaient, là aussi, soutenues par les associations d’usagers.
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Soutenues par les revendications d’usagers ? Vraiment ? Une filiale de SUD Rail ?
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Zalka :
Soutenues par les revendications d’usagers ? Vraiment ? Une filiale de SUD Rail ?
Sur Paris Saint Lazarre ? heu non pas vraiment. Dans ces associations, il y a beaucoup de cadres travaillant sur Paris et habitant la normandie ou les Yvelines.
Le probleme est que a partir de MAntes La Jolie, toutes les lignes sont totalement saturees. Et comme le dit Fergus, le moindre retard entraine une cascade de retards. Il y a les incidents techniques mais aussi les accidents de voyageurs, les suicides etc... Et parfois une a deux fois par an, des greves. -
Ils veulent nous monter les uns contre les autres....
......force est de constater que ca fonctionne.
Ah ca pour montrer l "autre" du doigt, y a toujours du monde.
Mais dans les rues, pour agir, y a toujours personne.
NOUS SOMMES TOUS RESPONSABLES DE LA DERIVE TOTALITAIRE DE NOTRE DEFUNTE NATION.
DPM
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Actias :
Oui je montre ces ILS du doigts.
Les responsabilités sont proportionnelles au pouvoir des personnes.
Dans une societe on l on tappe non stop sur les opprimés, ou on les accuse publiquement d etre la cause de tous les problemes, il serait temps de rappeler un peu de bon sens.
Nous leur avons confié nos vie, principe de la democratie, si ils en font un enfer, c est a EUX qu il faut le reprocher.
Combien de prisons devra ton remplir de tous les laissés pour compte avant de se comprendre que le robinet est grand ouvert...fermons le avant d eponger.
Notre systeme fabrique la violence et la revendique meme... c est un fait.
Dam -
L’écrasante majorité des cheminots SNCF et des agents de la RATP seraient d’accord ... pour une augmentation de 100% de leur salaire, c’est sûr également ! mais cela n’a un intérêt plus que relatif.
Tout est relatif : entre une gène quotidienne d’un train dont on sait qu’il a tous les jours 15 minute de retard et une prise d’otage (terme galvaudé je sais mais qui vous fera percevoir peut-être la nuance) par un bloquage totale de la circulation. Un train gratuit qui ne part pas, quel intérêt ! Car pour peser, les syndicats ne pensent qu’à créer un rapport de force avec le patronnat qui est TOUJOURS au dériment du client...-
Il n’était pas question de salaire dans ce conflit, mais d’organisation du travail et de renforcement des effectifs pour faire face aux besoins des usagers, besoins reconnus et défendus par les associations.
Quant aublocage d’avant-hier, il était lié à une grave agression n’ayant elle non plus strictement rien à voir avec une question salariale. -
Et par oragnisation du travail, il faut comprendre que la charge de travail devait être baisser pour un salaire fixe.
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J’entends bien ce que vous dites, Actias, et je compatis d’autant plus aux difficultés des usagers que j’ai moi-même été victime de grèves à plusieurs reprises. Sur le fond, je vous renvoie à ma réponse à Zalka 11 h 52 et au rôle pour le moins choquant qu’a joué Guillaume Pépy, au mépris des voyageurs.
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Pour ce que j’en connais, Zalka, il s’agissait pour les syndicats d’obtenir plus d’effectifs pour mettre en place une nouvelle grille de service offrant plus de trains aux voyageurs, autrement dit une amélioration de la fréquence et du confort.
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Et moi j’ai aussi pu lire un tract où SUD affirmait sans rire que 10min d’attention (de conduite) supplémentaire, nuisait gravement à l’attention générale, et donc nuisait à la sécurité des passagers.
Le drame, c’est qu’à force d’avoir des grèves pour n’importe quoi, on va se retrouver une privatisation et un service encore pire qu’aujourd’hui.
Et ce qui permettra ce changement, c’est lorsque les usagers seront furax au point de considèrer comme une consolation le fait que les cheminots goutent la même merde qu’eux.
Et tout cela par la faute d’une poignée de couillon jusqu’au boutiste. -
D’ailleurs il faut rappeller que sur le conflit qui a durer un mois, même la CGT avait donner son accord. Si même les cocos sont d’accord, je ne vois pas comment on peut parler de recul et de mépris de la part du pdg de la sncf.
Les deux seuls syndicats qui ont continué sont les enragés de SUD d’une part et les corporatistes de la fédération des conducteurs (vous savez, ceux qui ont laissé choir comme des merdes leurs collègues non roulants durant le conflit de 2007). -
Actias :
en resumé, vous reprocher au grevistes d etre egoistes ?
mais c est votre point de vue qui est egoiste, ces gens defendent leurs droits, qui etes vous pour savoir mieux qu eux ce dont ils ont besoin ?
Ce n est pas parce que vous avez baissé les bras, que vous acceptez les pertes de droits que l on vous inflige, qu il vous faut en attendre de meme du reste de la population... ET HEUREUSEMENT !
L egoisme c est ne pas manifester pour ses droits par peur de perdre une journee de salaire... comme la pluspart le font.
L egoisme c est de laisser la merde aux suivant par lacheté et faitneantise.
L egoisme c est exactement l inverse de ce que vous decrivez, comprenez le.
Dam -
La CGT avait donné son accord parce qu’elle savait pertinemment que Guillaume Pépy allait jouer le pourrissement. En poursuivant l’action au côté de Sud, elle craignait de tout perdre de ce fait.
Sud a fait le choix de tenir bon et a eu finalement raison car la direction de la SNCF a finalement cédé sur une bonne partie des revendications. -
Je n’ai strictement rien à voir avec un quelconque discours de Sud-Rail, pas plus qu’avec quelque syndicat que ce soit. Je n’ai en outre jamais appartenu à la SNCF. Je me contente de relayer des réalités, pas des fantasmes.
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Cogno2 15 janvier 2009 12:02Alors pour avoir pris les transports en commun d’île de France à raison de 4h30 par jour pendant plusieurs années, je compte sur les doigt d’une main les soucis dus à des grèves.
Par contre, chaque semaine, on avait droit à "incident voyageur" (en clair, un gus sous les roues du train), "incident de signalisation" (le plus fréquent je pense), de temps en temps, des andouilles sur les voies, un rail qui pète à gare du nord, des choses comme ça.
Et comme ces rames se suivent de près, comme une sorte de flux tendu, le moindre retard fait un effet domino, et votre train se retrouve à deux à l’heure quand il ne s’arrête pas en pleine voie.
Donc quoi qu’en dise certains teigneux, dans mes souvenirs, ce sont loin d’être les grèves qui m’ont le plus fait chier, et dieu sait que c’était pénible.
J’ajoute pour les même teigneux qu’il est aisé de faire d’un cas une généralité, et de prendre le cas qui vous arrange pour monter votre propagande basée sur vos capacité à répéter les "solution" à deux centimes qu’on vous donne sur TF1.
Donc oui, les grèves c’est chiant, mais c’est loin d’être le plus chiant, l’article le dit très bien, et si certains avaient un minimum d’honnêteté intellectuelle, on aurait pas les discours de haine et de vengeance qu’on peut lire ici.-
Cogno2 15 janvier 2009 12:08Allez les réac, moissez mon témoignage, normal, il ne vas pas dans votre sens, et en plus, je vous accuse de mentir et de poster des impression au lieu de faits.
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Content de voir, Cogno2, que vous apportez de l’eau à mon moulin. Je ne fais effectivement que relayer les constats de l’écrasante majorité des usagers des transports d’IDF et apporter, sans le moindre esprit partisan (je n’y ai aucun intérêt), le recul nécessaire à la compréhension d’un problème diabolisé par des boutes-feu en mal de casse sociale.
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Idem, presque 15 ans d’utilisation des transports parisiens et ayant vécu la grève de 95, il y a largement plus de désagréments liés aux incidents quasi quotidiens et aux incivilité, tout celà couplé à la surcharge (d’ailleurs quelle gabegie de construire une tour de 300m à la défense alors que les transports sont déjà à 150% - et je suis gentil - de leur capacités !) qu’aux grèves.
Petit bémol toutefois, et même si il y a eu un peu d’amélioration, il manque toujours de communication aux voyageurs, surtout inter-lignes, il faut en effet toujours attendre d’être sur le quai de la ligne concernée pour apprendre qu’il y a un problème, alors que ça devrai depuis longtemps être signalé avant la correspondance. -
Je suis bien d’accord avec vous, PtitLudo, pour souligner que la construction de nouvelles tours à La Défense serait une aberration tant que le problème de la surcharge du RER A n’est pas réglé. A cet égard, la seule véritable solution, avant peut être de doubler la ligne à un horizon lointain, consiste, faute de pouvoir agir sur la fréquence déjà saturée aux heures de pointe, à équiper la totalité du parc de cette ligne en trains à 2 niveaux, ce qui augmenterait la capacité de transport d’environ 20%, compte tenu du fait qu’un certain nombre de trains à deux niveaux circulent déjà sur la ligne. Problème : le coût très élevé pour un Etat et des collectivités exsangues (sauf pour les banquiers !).
En ce qui concerne l’information voyageurs, force est de reconnaître qu’il s’agit là d’un problème récurrent très ancien, tant à la SNCF qu’à la RATP, et que dénoncent avec force les associations d’usagers. Souhaitons que des améliorations sensibles puissent être apportées dans l’avenir car c’est en effet l’un des points les plus empoisonnants pour les usagers
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@cogno2,
réthorique gauchiste insultante, avec le point goldwin qui va avec, nazis tout est dit !! pour les veaux le collectivisme est la forme inné de vivre et de penser de ces bestiaux, je vais vous faire l’affront de ne pas me considérer de la race des ruminants ; leur médiocrité, suivez votre berger, laissez ceux qui vous dévorent digérer en paix !! -
Bonjour
Je comprends l’angoisse des agents des transports en commun, mais où va t on si a chaque agression il y a grève ?? Quand un postier ou un dépanneur d’ascenseurs ou un médecin est agressé, il n’y a pas l arret total de la profression. Je ne sais comment cela doit se régler mais je n’approuve pas cette "prise d’otages" syndicale . Et lors de la comparution des auteurs des dites agressions pourquoi ne pas FERMEMENT les punir SANS SURSIS.-
Il est très loin d’y avoir une grève à chaque agression, car il y en aurait... chaque semaine et pas seulement à la SNCF ou à la RTM.
Il se passe seulement que les cheminots, ou les traminos, ou les machinistes, encaissent les agressions à répétition jusqu’au moment où ils craquent et bloquent tout, seul moyen pour interpeller les directions d’entreprise et les pouvoirs publics sur la dégradation inacceptable de leurs conditions de sécurité. -
Cogno2 15 janvier 2009 12:09mais où va t on si a chaque agression il y a grève ?
Déjà est ce que ça arrive tous les jours une fermeture comme ça ? J’en doute, donc merci encore une fois de ne pas généraliser, c’est pénible.
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@ Fergus et Cogno
Merci de mettre en évidence la véritable nature des problèmes et de relativiser, de calmer le jeu face au poujadisme de l’article d’hier
La vétusté du réseau parisien est tellement connue que l’Etat se propose d’y investir massivement. Promesses ?
Ne pas oublier l’arbre qui cache la forêt : la privatisation rampante ou déjà réalisée :
"Cela fait maintenant 15 ans que les gouvernements européens ont entamé la privatisation des chemins de fer européens. En 1991, sort la première directive 91-440 mettant à mal le service public des transports ferrés.
L’AGCS (Accord général sur le commerce et les services) ouvre la voie à la privatisation des chemins de fer européens, à l’instar des autres services publics.
En France, en 2005, la direction de la SNCF met en place quatre branches qui ouvrent le réseau à la concurrence : frêt, transport public (TER), VFE (TGV et Corail) et infrastructure. Chacune devient une entreprise autonome en concurrence avec les autres « clients internes et externes ».
Ainsi, le frêt ne vise plus que le trafic le plus rentable, ce qui a mis des centaines de milliers de camions de plus sur les routes en deux ans. Des filiales internationales ont été créees. Ainsi la SNCF a obtenu une licence d’exploitation en Belgique, concurrençant le service public local ! Thalys et Eurostar sont des sociétés privées, qui envisagent même de concurrencer le TGV.
Dans les gares, l’accueil est fait par la société Effia , grande pourvoyeuse de CDD … Faute d’entretien, près de 1 1 000 Km de voies pourraient disparaître. Un projet de loi prévoit un partenariat privé/public pour financer les lignes nouvelles. Les géants du BTP engrangeront ainsi des bénéfices considérables sous formes de loyers, alors que ce sont les usagers et les contribuables qui paient les infrastructures. Le trafic fret a été ouvert. C’est désormais la Connex qui remplace de plus en plus le service public de transport (trafic ferroviaire mais urbain, reprise de la SNCM…)...- "...L’opération conduite à grand renfort de directives et de règlements par la Commission européenne vise en réalité à contourner, en se donnant le temps nécessaire, l’article 295 du traité de l’Union européenne qui stipule : « Le présent traité ne préjuge en rien du régime de la propriété dans les Etats membres » . Il s’agit de parvenir par des voies détournées à imposer tout de même la privatisation des anciens monopoles publics...">Sur la « libéralisation » du transport ferroviaire < ---------------------------------------- -
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Merci à vous, Zen, de rappeler ces faits. A l’évidence, la SNCF et ses filiales ne visent aujourd’hui à développer que les branches rentables ou prestigieuses de leurs activités. Et cela notamment au détriment des populations d’IDF et des régions à faible densité d’habitants où circulent des trains indignes de la 5e puissance économique mondiale.
Je regrette que la polémique l’emporte trop souvent sur le dialogue. Si les voyageurs écoutaient un peu plus les explications qui leur sont données par les cheminots au lieu de s’en remettre à la propagande des ultralibéraux, prompts à désigner des boucs émissaires, ils comprendraient que c’est vers une union sacrée des employés, des usagers et des associations qu’il faut aller, et non vers une guéguerre qui ne fait que des perdants. -
je suis très surpris que mes posts soient éffacés ? ils ne contenaient aucunes insultes, aux plus, ils étaient étayés de faits, tuent par les médias, la vérité gêne a ce point sur AVX.
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Je retente ma chance, j’affirme que le triste sir qu’est Christian Mahieux gauchiste notoire et ses sbires de la LCR instrumentalisent les cheminots, dans le but de phagocyter les autres syndicats lors des élections prochaines du 23 mars 2009, pour rendre ingérable la SNCF, au travers de la quelle Sud et l’extrême gauche de Besancenot souhaient déstabiliser la France et son gouvernement.
la question est ? mon post passera -t-il la censure ?-
Ca passe la censure, mais ce monsieur ou la LCR que vous citez peuvent vous poursuivre pour diffamation, ce que je ne vous souhaite pas.
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En lisant les posts, il me semble que bon nombre de cheminots du syndicats sus nommé se soient donnés comme objectif la saturation d’AVX de commentaires en faveur a leur action et a déconsidérer ceux qui ne vont pas dans leur sens.
Comme quoi le net a également ses limites en matières de liberté.-
Je ne crois pas, au vu des signatures, qu’AgoraVox soit inondé de suppôts de la LCR sur ce sujet.
Cela dit, concernant le syndicat Sud-Rail, il est un fait qu’il est constitué d’une part non négligeable de trotskystes. Il est non moins vrai qu’il vise à diminuer l’écart qui le sépare de la CGT aux prochaines élections professionnelles.
Ce constat fait, ce sont avant tout des cheminots qui ont mené cette lutte pour des objectifs d’organisation et d’effectif, je le répète encore, SOUTENUS par les associations d’usagers des transports, autrement dit par les habitués de ces lignes, ceux-là mêmes qui subissent les désagréments liés notamment à la vétusté du réseau et des matériels. -
Loin de moi, de nier les problèmes récurents a la SNCF, principalement sur les lignes banlieue/grande balieue, de la a instrumentaliser les cheminots et certains usagés a des fins uniquement politiciennes, qui au final serviront de cheval de troie a l’extrême gauche pour mettre sans dessus dessous notre pays, il y a fossé qui est franchit dangereusement, des lors que l’on prends fait et cause pour les agitateurs, sans réfléchir aux conséquences dramatiques que leur action peut induire.
Maintenant libre a chacun en connaissance de cause, de soutenir l’ennemi d l’intérieur -
Momo vient d’être agressé par Atavus sur son fil. Il se met en grève dès aujourd’hui et vient de déposer un préavis à Avox. Le journalisme citoyen en grand danger suite à cette scandaleuse agression
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il y avait un article qui a ete retire.
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SUD est un excellent syndicat dont,faut il le rappeller, la plupart des membres sont des dissidents dela CFDT
et leur nombre risque d’augmenter si Chérèque signe tout seul avec leGvt... !!!-
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Vous avez certainement raison sur vos chiffres, mais reflètent-ils la réalité de la gare St Lazare au mois de décembre, ou plutôt la situation globale IDF au mieux, voire nationale ?
Que G. Pepy ait les pieds et les mains liés, personne n’en doute (Cf. l’abandon de la réforme du fret. ou la mise en berne du projet "simplifier et rtassembler", ...)
Que la "négociation" ait été biaisée de part et d’autre pour des raisons politiques (l’un voulant limiter le poids de Sud, l’autre voulant dépasser la CGT) liées aux prochaines élections professionelles, personne n’en doute non plus.
Mais ne mélez pas les usagers à cette grève. Les usagers de la Gare St Lazare sont mécontents, mais ils ne réclament pas plus de conducteurs, mais de mettre moins de temps pour faire Paris/Rouen ou de le faire dans un meilleur confort, et avec moins d’incidents qui les retardent...
Or la négociation a abouti à ... des conducteurs en plus.
Et les cheminots ont arrété ... euh, sans avoir des gains de temps sur le Paris/Rouen ni plus de confort, ni une perspective de moins d’incidents ...
La grève de changement de service est récurrente depuis des décennies à la SNCF.
Pourtant, les roulements des conducteurs sont connus plusieurs mois auparavant (calendrier RFF oblige). Le travail sur le cadencement mobilise tous les acteurs sur la région depuis un an !
Si des négociations avaient été recherchées, c’est bien avant la mi-décembre que cela se serait fait ! !
L’objectif de la grève était ... la grève et montrer ses biscotos !
Il y a eu tentative de part et d’autre d’utiliser un mouvement "social" pour des raisons politiques !
Les clients ont été utilisés comme alibi par tout le monde, mais sans que qui que ce soit ne se préoccupe réellement d’eux
Le gouvernement a montré le mauvais exemple en donnant le signal fin novembre qu’il céderait sur tout à la SNCF en cas de conflit.
La direction à commis des erreurs de communication stupides en insultant les syndicats dans un monde ou la vérité ne doit jamais être dite. Elle s’est ensuite totalement ridiculisée et a certainement échoué dans son stratagème pour réduire Sud aux prochaines élections, probablement au grand dam de la CGT.
Sud a finement joué, et opportunément manipulé les agents solidaires des syndiqués insultés par la direction pour les mobiliser, au prix d’un mensonge, afin de porter l’estocade qui a permis la déroute de ses adversaires.
Mais le grand perdant reste le client des trains qui a souffert pendant un mois, jusqu’à l’apothéose d’hier, et ne verra pas d’amélioration du service qui lui sera offert ... comme souvent ! ... et paiera toujours plus cher pour cela !
Comme vous dites : Gare à la propagande !-
@salade,
votre analyse est très juste, mais aucune chance quelle soit entendue par les lecteurs de ce fil, persuadés qu’ils sont, que la grève de Saint Lazare va régler le problème de l’insécurité des personnels et rénovés les matériels, tout du moins c’est le prétexte qu’ils avancent ,pour justifier l’injustifiable. -
Le probleme de Paris-Rouen, c’est que la ligne est totalement saturee a partir de Mante le Jolie. Le moindre incident sur un train met en cascade tous les autres en retard. La region avait demande a la SNCF de developper la gare de la Defense et de faire des trains Le Havre- La Defense et des trains Le Havre Roissy. Il semble qu’a moyen terme, c’est la seule solution pour desengorger partiellement PAris Saint Lazare.
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Exact. Encore faut-il financer ce projet, et ce n’est pas la priorité d ela SNCF qui, depuis des années, privilégie les activités rentables de ses filiales et sa vitrine TGV pour décrocher des contrats à l’étranger au détriment des trains de banlieue et des TER.
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Sans vouloir paraître défendre la SNCF, que je connais bien, mais dans laquelle je n’ai aucun intérêt, je voudrais rappeler que l’infrastructure appartient à l’état -sauf pour quelques embranchements terminaux ou accès à des sites de maintenance - , comme les autoroutes ou les canaux, et est gérée par RFF.
Il est vrai que la SNCF prend le relai, par sa branche infra, sur son exploitation ; mais absolument pas sur les décisions d’investissement ou sur leur financement .
La SNCF peut proposer, a un droit de regard sur les grands projets, mais n’est en aucun cas décisionnaire.
Le cas du Paris Rouen est particulièrement difficile, car par exemple, étant donné la densité de construction de part est d’autre de la voie actuelle, un doublement serait très difficile à réaliser.
Mais cela n’a malheureusement qu’un rapport lointain avec le sujet du post.
Les seules revendications étaient en nombre de poste.
La fameuse agression anti gréviste n’était finalement qu’un coup porté par un pochetron dans son délire alcoolique et l’organisation syndicale le savait !!!
La satisfaction du nombre de postes, sans amélioration du service au public, a arrété la grève.
Je ne juge pas le fond de la demande du nombre de postes, j’estime juste qu’il y a eu mensonge et manipulation de part et d’autre, et que cela s’est fait au détriment des clients / usagers, et non pas pour eux comme la direction et les syndicats, chacun de leur côté, le prétendent.
Il y a bien eu propagande (et ça continue !), mais des 2 côtés.
Arrétons d’être manichéens et d’essayer de faire croire qu’il y a des "bisounours" d’un côté, et des "aliens" de l’autre.
La réalité est bien plus horrible : il n’y a que des gens qui défendent leurs propres intérêts ! -
Je ne rentrerais pas dans la polémique, pour éviter les problèmes j’ai simplement choisi de venir vivre intra-muros à Paris.
Par contre je commenterais juste cette phrase (je me répète mais bon) :
Un taux tombé à la SNCF à moins de 0,15 % de l’effectif et à moins de 0,6 jour de grève par agent d’exploitation en moyenne, chiffres les plus bas de toute l’histoire de l’entreprise.
Qu’entend tu par "agent d’exploitation" ? Parce que si par là tu entends "l’ensemble des agent SNCF en activité", tu m’excuseras de trouver que donner ces chiffres c’est un peu "un écran de fumé".
Car le problème lors des grèves c’est quand les conducteurs font grève, pas quand les guichetiers font grève (normal maintenant que leur boulot à été automatisé et qu’il y en a de moins en moins).
De fait pour qu’une grève soit "effective" il ne faut pas que 100% des agent SNCF fassent grève, mais uniquement que les conducteurs le fassent... Bon je t’accorde ne pas connaitre la proportion de conducteur à la SNCF par rapport au nombre total d’agent SNCF... mais il faut tout de même relativiser ce chiffre.
Ceci étant, je dis "relativiser" mais quand tu nous dis que ce "0.6 jour de grève par an en moyenne par agent" est le fait de 0.15% de l’effectif, ça veux donc dire une moyenne de jour de grève beaucoup plus importante par gréviste "réel" non ?
D’ailleurs j’ai lu dans les journaux (a toi de me confirmé s’ils mentent ou pas), que la "mode" était à la grève de 59 minutes... autant dire pas grand chose mais suffisant pour retarder tout le traffic et fouttre le boxon...
M’enfin bon de là à dire qu’il y a manipulation de l’opinion des deux cotés il n’y a qu’un pas-
A oui... J’aimerais aussi relativiser le 2% de "dysfonctionnements, incidents et arrêts du trafic".
Plutôt que de parler en pourcentage je préfèrerais des chiffres par jour ou heure de retard (tout du moins quelque chose de plus "concret")...
Car si on a 100 "incidents" sur l’année et donc 2 grèves on pourrait se dire "c’est peu".
Mais si à contrario comme vous nous le dites il y-a une vétusté énorme du réseau et que les incidents se multipli à outrance et qu’on a au final 100 000 accidents et donc 2 000 grèves, là on peut se dire "c’est énorme".
D’ailleurs j’aimerais savoir comment tout cela est calculer (j’ai chercher vite fait sur le site de Fnaut mais bon j’ai pas trouver, un lien serait le bienvenu).
Parce qu’un incident c’est 5-10-30-60 minutes de retard sur le réseau qui se répercute sur la journée de façon différente selon l’endroit où il se produit.
Les grèves se comptent en journée (enfin sauf pour les nouvelle de 59 minutes).
Donc j’aimerais bien connaitre "le type d’unité" utilisé pour calculé ces 2% de grèves, on parle en quoi ? Minute de retard, nombre de voyageur impacté, âge du capitaine ?
Parce que là aussi il y a un ressenti qui est différent pour tout le monde... Si demain on demande au usager de Gare de Lyon la moyenne des grèves qu’ils ont subis en un an, et que de l’autre on le demande à ceux de la Gare Saint Lazare... je doute que les deux moyennes soient identiques. -
A Tom.
En ce qui concerne les chiffres, je me suis basé sur ceux qui ont été communiqués il y a quelques mois sur un blog par un cadre SNCF, chiffres que j’avais notés car le sujet m’intéresse. Je suis pourtant très méfiant de nature vis-à-vis de données dont je ne peux vérifier personnellement la fiabilité. Mais il se trouve que ces chiffres corroboraient les informations que j’avais obtenues antérieurement sur les transports en IDF auprès d’un responsable clientèle de la RATP. Je n’ai en revanche pas de réponse précise sur la méthodologie de calcul, mais les chiffres confirment globalement le discours tenu par les associations d’usagers et les habitués comme on peut le lire dans les commentaires de cet article.
Pour ce qui est de la comparaison entre une grève, un incident technique ou un accident voyageur en tant que dysfonctionnement de même grandeur, c’est tout à fait légitime : les grèves totales, tant à la RATP qu’à la SNCF, sont rarissimes et lorsqu’elles se produisent (notamment suite à une agression) elles n’affectent généralement qu’une ligne et dépassent rarement quelques heures. Les autres types de grèves n’engendrent pas de rupture totale du service, mais des annulations de train qui se traduisent pour les parisiens ou les banlieusards par des retards en tous points comparables à ceux que peuvent créer un blocage d’aiguillage, une panne de motrice ou un suicide.
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Tu m’accorderas que ces statistiques, sorties totalement de leur contexte, ne reflètent qu’une moyenne à qui on faire dire tout et son contraire (spécialité du gouvernement en général, Cf les chiffres "officiel" du chomage).
Dommage que tu es pas de lien... un esprit chafffouin pourrait sans doute te rétorquer qu’il a vu des statistiques totalements différentes et qui disent que 98% des incidents sont le fait des grèves... et comme lui non plus ne donnerait pas ses sources ça serait 1 partout la ballle au centre et match nul.
Pour ce qui est des statistiques cependant, j’aimerais bien avoir des statistiques sur les catégories de personnels qui font grèves... j’imagine sans trop de peine que la plus représenté est sans doute celle des conducteur, étant ceux ayant le plus de pouvoir de nuansance et donc le plus de chance de voir leur action avoir un impact au niveau des négociations. Car il faut avoué que 0.15% du personnel qui fait grève c’est un peu abstrès là encore
Ceci étant dit, je t’avouerais que personnellement ayant pris la ligne D pendant près de 7 ans avant de venir intra-muros, j’ai eu pas mal à souffrir des grèves "au début" (les 3-4 premières années)...
Je me souviens en particulier d’une année où nous avions eu 7 grèves... dont une qui avait été annoncé par les syndicats comme "préventive" car le gouvernement changeait des régimes spéciaux à l’époque (mais pas les leurs en l’occurrence)... Alors autant j’étais plutôt solidaire sur les premières grèves, autant j’ai perdu patience pour cette grève "préventive"... forcément à trop tirer sur la corde à un moment elle rompt...
Mais depuis les 3 dernières années, les grèves ce sont fait de plus en plus rare et de moins en moins suivi . Un agent RATP de mes amis (oui on peu avoir des amis à la RATP ! ) m’a d’ailleurs lui même avoué que les grandes grèves "s’était fini", car la base s’"essouflait".
Je pense qu’en l’occurrence c’est sans doute pour une bonne par dû au changement de tactique des RATP-SNCF qui avec le temps n’hésite plus à tout mettre sur le dos des grévistes... -
Le problème, c’est que la SNCF, contrairement à la RATP, n’a pas encore fait sa mue et adopté un véritable "système d’alarme social". Un système qui oblige la direction à négocier AVANT le déclenchement d’une grève. Cela ne supprime pas tous les risques de grève, mais cela évite leur déclenchement avant la moindre concertation comme c’était le cas auparavant. Guillaume Pépy, lui, en est resté à la logique d’affrontement qui prévalait avant. Ceci explique en grande partie les difficultés causées aux usagers par une SNCF dont les rapports sociaux datent du siècle dernier !
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Cher fergus,
Adepte de vos commentaires souvent si pertinents, je suis surpris de vous voir tenir ces propos.
Visiblement, vous n’aimez pas G. Pepy.
Soit.
Mais de là à le rendre responsable de tout ce qui se passe à la SNCF ou en caricaturant vos écrits, on trouverait 1 vilain canard (et sûrement quelques sbires à son service) contre 160000 oies blanches, la main sur le coeur, sans aucune arrière pensée, prêtes à mourir pour sauver le service public ....
J’avoue ne pas comprendre.
j’espère bientôt retrouver, sur un autre sujet, vos positions si intéressantes ! -
Détrompez-vous, je n’ai rien contre Guillaume Pépy. Je trouvais même qu’il était plutôt bien dans son rôle de Directeur de la Clientèle du temps de Louis Gallois. Dommage qu’il ait, depuis, pris une orientation beaucoup plus politique et complaisante à l’égard du pouvoir en place.
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Le problème de Pépy, mon cher Salade, vient du fait qu’il n’a ni la même envergure ni le même poids ni la même image que son prédécesseur Louis Gallois. D’où la tentation pour le gouvernement de n’en faire qu’une simple courroie de transmission aux ordres. Mais peut-être suis-je dans l’erreur. L’avenir nous le dira, et je souhaite sincèrement à Guillaume Pépy, pour qui j’avais auparavant plus d’estime, de réussir dans sa tâche en mettant enfin sur pied un dialogue social moins conflictuel et plus en recherche de consensus, un peu à l’image de ce qui existe à la RATP avec l’alarme sociale.
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Pour les statistiques, on peut se les procurer dans les grandes gares : tous les trains du mois sont recenses avec les retards eventuels et raisons des retards. Bon c’est un sacre boulot de tout relever puis de faire les calculs...
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Cher fergus,
"Les décisions du président sont une bonne base de discussion" était quand même une des phrases favorite à la SNCF du temps de L. Gallois.
Souvenez-vous de "Cap Client" !
Mais il est vrai que L. Gallois était plus social et certainement plus "SNCF" dans son sens traditionnaliste que ne l’est G. Pepy.
Ca n’empèche pas que sur le sujet, tout le monde a essayé de manipuler l’opinion et les usagers / clients (on ne sait plus quoi dire) pour justifier l’injustifiable.
Même des militants de SUD St Lazare le reconnaissent maintenant (Cf. Nouvel obs du 22/01).
Mais qui s’intéresse aujourd’hui à un fait qui a eu lieu il y a déjà une semaine ! -
Bonjour Salade.
En fait, tout le monde a joué "perso" dans cette affaire. Puisse-t-elle contribuer à dégager des solutions favorables aux usagers sans pénaliser le droit d egrève. L’attitude de la direction SNCF sera, à cet égard, primordiale. Sans doute évoluera-t-on vers la mise en place EFFECTIVE d’une alarme sociale calquée sur celle de la RATP.
En l’état actuel des mentalités, il serait en revanche prématuré que le gouvernement supprime le "droit de retrait". Une telle décision risquerait de mettre le feu aux poudres et de créer des incidents sérieux.
Cordiales salutations. -
Provincial crotté, je n’utilise les services de la RATP et SNCF que très épisodiquement ; je n’interviendrai donc pas sur le bien-fondé des chiffres, raisons volontaires ou pas qui provoquent une interruption du service en Ile de France.
J’en vois néanmoins les dimensions catastrophiques et sachez, braves parisiens, que je compatis du fond de ma cambrousse.
MAIS : ce que j’en sais m’est nécessairement transmis par les média, télé ou audio (j’écoute beaucoup la radio dans mon automobile).
et là, j’ai fait la constatation suivante :
Autant en 95-98, lors des grandes grèves, les interviews d’usagers bloqués faisaient la part belle aux personnes compréhensives des raisons du mouvement, voire carément en phase avec les grèvistes, lesquels étaient censés agir pour le bien commun de l’ensemble des travailleurs (ah !, naïveté...) autant lors des derniers évènements, on n’avait que des témoignages oscillant entre l’agressif et le hargneux, pas de termes assez durs pour fustiger "ces cochons là !"
S’agirait-il donc d’une manifestation tangible de la reprise en main de l’appareil informatif par le gouvernement du Napoléon à talonnettes ???-
Vers d’autres mardi noirs ?
Un extrait de Backchich aujourd’hui
"...Tout un symbole que cette rénovation de la vitrine d’une SNCF à bout de souffle. Une gare rénovée, « une vitrine » – c’est d’ailleurs la seule amélioration sur laquelle les voyageurs peuvent escompter pour les mois et les années à venir ! On trouve là le fruit de la politique engagée par Guillaume Pépy lorsqu’il était le bras droit de Louis Gallois, avec le lancement du réseau « Transilien ». Des messages publicitaires, 200 gares rénovées, des campagnes de politesse, une politique pour les garages à vélos, bref de quoi satisfaire les bobos. Mais une SNCF en panne qui, depuis 30 ans, n’a procédé à aucun investissement majeur et se contente de gérer au jour le jour les incidents à l’aide rustine.Le diagnostic est parfaitement connu, et ce n’est pas seulement par hasard si le nouvel « incident » de mardi est intervenu sur la ligne A du RER. Ligne de transport en commun la plus engorgée d’Europe, la ligne A du RER transporte plus de 280 millions de voyageurs par an et régulièrement plus d’ un million par jour. Le seul investissement programmé n’interviendra pas avant… octobre 2011, avec la mise en place de quelques rames d’une capacité légèrement supérieure…
Tandis que, au grand dam des usagers, le service de la communication de M. Pépy persiste à afficher des taux de ponctualité qui frisent les 90%, il n’y a pas grand risque à pronostiquer que les événements « exceptionnels » de ce mardi noir se reproduiront d’ici peu. Les statistiques mirobolantes de la SNCF n’épousent que de très loin les constatations relevées par exemple par le mensuel Que choisir. En 2001 (déjà !), ce dernier avait relevé les horaires de 180 trains pendant le mois de novembre, et constaté que 44%, soit près d’un sur deux, était en retard.
Déjà, le 20 novembre 2003, on pouvait entendre sur l’antenne d’Europe 1 cet échange entre Louis Gallois, alors PDG, et Jean-Pierre Elkabbach.
Elkabbach : « Mais il y a tous ces retards en banlieue, une grogne grandissante des voyageurs…
Louis Gallois : « N’en jetez plus, il ne faut rien exagérer et laissez-moi revenir au TGV ! »
Ce mercredi 14 janvier, les médias annonçaient à l’unisson une reprise normale du trafic. Une information pleinement confirmée par les écrans de la SCNF. Enfin presque… il précisaient toutefois en petit et en bas, « prévoir des perturbations ».
De fait, trains annulés, retards de 15, 20 minutes et plus si affinités, le train-train quotidien du voyageur francilien reprenait effectivement son cours normal. Rappelons qu’à l’origine de la grève mardi, s’est produit un regrettable mais terriblement banal incident, entre un cheminot et trois délinquants, lequel s’est soldé par une interruption de travail de 2 jours.
Le fait réellement nouveau, c’est que cet effondrement constaté du service public du transport ne touche plus seulement les transports de banlieue mais sévit aussi sur ce qui fut l’orgueil et la vitrine de la SNCF : Le fameux TGV. Là aussi, les incidents se multiplient. Le dernier en date a ainsi vu la SNCF mettre une nuit entière pour dépanner un TGV tombé en rade à Tours et lui faire rallier Paris. « Panne de caténaire ». Autant dire que, dans ce contexte, Coupat et sa bande de « terroristes » ferroviaires ont été accueillis comme le messie par un champion de « la com » tel que Guillaume Pépy. On l’a vu se précipiter à la première conférence de presse donnée par Michèle Alliot-Marie annonçant le providentiel coup de filet. Problème, même sous les barreaux, l’ultra gauche corrézienne paraît inexplicablement conserver son pouvoir de nuisance sur les caténaires de la SNCF…
Trains de banlieue en déshérence, TGV en rade, faut-il aussi évoquer la situation catastrophique du fret ? Alors qu’un accord sur le sujet était en passe d’être conclu avec les syndicats, la direction a brutalement reculé, inspirant cette réflexion à Sarkozy : « Pépy, on l’a pas nommé pour cela ». Une exaspération partagée par des usagers, comme par les agents de la SNCF. Il faudra un peu plus que de savantes recettes de communication mitonnées par Guillaume Pépy à Boboland pour redresser la situation. Et conserver son poste !..."
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Vous avez raison sur un point : la majorité des retards et annulations n’est pas due aux grêves mais comme vous le dites aux incidents voyageurs, incidents techniques et autres problèmes.
Bon pour les incidents voyageurs, la SNCF n’y est malheureusement pas pour grand chose si un mec décide de se suicider sous un train. Des portes paliéres pourraient aider sur les quais en région parisienne, mais il y a différentes raisons pour lesquelles c’est extrémement couteux à mettre en place. Comme par exemple le fait que tous les trains d’une ligne donnée n’ont pas les portes à la même place.
De même pour les incivilités si un trou du cul tire le signal d’alarme du train sans raison, le coupable c’est lui je ne peut pas le reprocher à la sncf ou aux agents. On peut condamner sévérement ceux qui font des conneries quand on les chopes
Bref sur le cas des problèmes voyageurs, la SNCF est plus une victime que l’agresseur...
Pour la maintenance des trains je regrette effectivement que l’on privilégie parfois des travaux d’ordre cosmétique plutot que l’essentiel. L’économie il faut faire avec, on ne peut pas l’ignorer. Par contre, pourquoi refaire les faillences des stations de métro (ce qui doit quand même couter cher) plutot que de mettre des portes paliéres sur la 13. Oui, le carrelage mural de la station Opéra est beau maintenant alors qu’avant il était très moche. Vrai ! Mais en soit, je préférerai que mon RER arrive à l’heure ! Je ne parles même pas du coût démentiel des travaux pour installer des ascenseurs à handicapés dans toutes les stations du RER de banlieue. Purement idéologique, parce que vu comme les RER sont bourrés, le monsieur pourra certes descendre sur le quai mais il ne pourra pas monter dans le train... Bref, ils ont la gestion des priorités bizarres au STIF.
Et pour le reste, "shit happens", je viens de la technique, et des télécoms pour être plus exacts, et bien des fois on a tout fait pour ne pas que ca merde et pourtant ca merde quand même. L’incident technique quand ce n’est pas tous les jours, je peux comprendre.
Mais la grêve ? Non désolé, je ne peux pas comprendre ni excuser... Le fait que les suicidés créent plus de retards que les grêves n’excuse rien. Et je vais vous dire, il doit en falloir du courage pour se jeter sous un train... Ca fait même froid dans le dos. Beurk :( Mais défiler entre République et Nation ? Ou est la gloire la dedans ? Elle est ou la bravoure quand tu fais chier des millions de gens qui ne peuvent pas aller au boulot ? Quand tu défends tes avantages assis dans une certaines sécurité de l’emploi que ceux que tu enmerdes n’ont pas ?
Les premiers grévistes de l’histoire, oui souvent ils ont eu des couilles. Il en fallait pour faire grêve au XIXème siécle avec tous les risques que cela comportait. Et aujourd’hui ? Je pose un arrêt de travail, j’ennuie tout le monde et je défile entre Répu et Nation protégé par des flics que je traite de SS ? Franchement non je ne comprends pas...
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J’apprécie ce ton mesuré, Marc, et globalement assez représentatif de l’opinion de beaucoup de gens. Cela dit, il appelle quand même quelques commentaires.
Pour ce que j’en sais, le renouvellement des faïences dans les stations de métro n’est pas une fin en soi répondant à des critères purement esthétiques, il s’inscrit dans le cadre d’une rénovation complète d’une station rendue nécessaire par la vétusté des matériels, des gaines d’alimentation, de l’éclairage, des revêtements et du mobilier. Pour ce qui est des fameuses faïences, leur remplacement permet notamment de traiter l’ensemble des murs contre les infiltrations d’eau qui sont l’un des problèmes majeurs de la pérennité des installations.
Quant aux grèves qui viennent de marquer la gare Saint-Lazare je m’en suis déjà expliqué dans l’article ainsi que dans plusieurs commentaire, en soulignant notamment que le conflit sur les conditions d’exploitation du réseau Saint-Lazare s’est éternisé du seul fait, manifestement, de la direction SNCF qui a joué le pourrissement. L’arrêt de travail « épidermique » qui est venu se greffer dessus suite à une agression est, quant a lui, la manifestation d’un ras-le-bol légitime de gens qui aspirent à travailler sans risquer de terminer leur journée à l’hôpital. Il y a dix ans, j’ai fait la connaissance d’un machiniste (conducteur de bus) de la RATP qui enchaînait les dépressions : il avait été agressé (et blessé) a 4 reprises dans l’exercice de son métier !
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Les premiers mineurs avaient des pics, aujourd’hui des marteaux pneumatiques alors qu’ils viennent pas eux aussi nous faire ch...
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Grand article typique de la pensee francaise actuelle. Il faut faire quelque chose mais personne ne peut rien faire.
Tout d’abord, il incombe a chacun de balayer devant sa porte. Aucune personne ne peut changer la face du monde mais chacun peut accomplir un acte ou une serie d’actes qui sans lui couter grand chose ameliorera d’une maniere infinitesimale le sort commun.Sachez qu’une greve des transports en commun n’apporte que tres peu de soutien de la part de ses usages. Sachez aussi que les syndicats ont leur propre logique qui ne correspond ni au mieux etre des usagers ni au mieux etre des employes. Vous comprendrez pourquoi les clients se fachent des que l’un des ces organismes decide de paralyser tout ou partie des lignes.
En ce qui concerne les incidents dus aux voyageurs, il incombe a la SNCF de prendre des mesures necessaires a l’encontre des trublions. Ainsi une chute sur la voie devient possible lorsque la personne se tient trop pres de cette voie. Une amende est une solution a envisager. De meme que la personne trop malade pour aller au travail et qui fait un malaise.
Quant aux inciviltes sur le materiel et surtout sur les personnes ( parler de sabotage et d’aggression est plus approprie ), il s’agit du fruit d’une politique de victimisation de la delinquence. Pensiez-vous reellement que les politiques detachees de la realite et mises en place ces 40 dernieres annee viendraient a bout de probleme plus pragmatiques ?
les problemes techniques proviennent essentiellement d’une mauvaise gestion de l’encadrement qui prefere affecter l’argent necessaire a d’autres besoins plus contingeants. Une interrogation des cheminots est bien plus eloquente a ce niveau la.
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Concernant la lutte contre la delinquance ( incivilite est un mot impropre dans le cas d’une aggression), il est evident que les citoyens doivent etre protege par le gouvernement. Au vu des efforts de Sarkosy, nous en sommes tres loin.
Concernant le renouvellement des rames de trains, le gouvernement fidele a ses propos sur le liberalisme ne fera rien meme si celui-ci trouve ses limites a l’heure actuelle.
Concernant la gratuite des transport en commun lors des greves, le gouvernement actuel n’en a ni le souhait, ni l’interet.Pour ce qui est de la direction : Sarkosy a ete elu avec 55% des voix bien qu’il soit lie a un banquier suisse vereux mis en cause dans l’affaire de la place de la concorde. Pensiez-vous que le bien-etre des francais l’interesserait ?
Pour ce qui est des joyeux grevistes : Les syndicats ont leur propre dessein. Croire que celui-ci concorde systematiquement avec celui des usagers et des employes est une gageure.-
J’entends de plus en plus parler de grève de la gratuité : au lieu de "prendre en otage" les usagers, selon l’expression du nain, il s’agit donc de donner un accès gratuit aux usagers pendant la grève.
Comment ? Les syndicats sont pour et le gouvernement s’y oppose ?
Mais alors qui prend réellement en otage les usagers ?-
Tout le monde est pour, des clients aux cheminots en passant par les asociations. Les instances européennes elles-mêmes ont donné leur feu vert. Il n’y a en effet que le gouvernement qui s’y oppose.
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65 % du aux usagers ...... qui descencent sur les voies (car le train est mal signalé, en retard, erreur de voie, etc ...), qui tirent le signal d’alarme (parce que le train -oublie - de s’arrêter ..oui, oui cela existe ou voyageurs eux aussi agressés), dégradation de matériel ... cela n’est pas le fait des usagers qui veulent tenter d’aller bosser en train.... mais le train se dégarde parfois tout seul.
alors 2 % seulement seraient dus aux grèves ? a qui veut-on faire croire pareille chose ?-
Les chiffres que j’ai donnés concernent l’ensemble des transports d’Ile-de-France. Il est probable que ceux de Saint-Lazare sont sensiblement différents en matière de grève.
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"Je fais moins pire que le matériel"... La belle histoire !
Si les cheminots n’ont rien contre les usagers, je propose un chtite question :
Quel est le pourcentage d’usagers innocents et adorés par les cheminots qui sont ennuyés, empéchés, emmerdés par une grève de 59 mn, un mois, ou la fermeture de St Lazare ?
Quel est le pourcentage de personnes à qui ils veulent faire entendre raison qui sont touchés par leurs actions ?
La grève dans les transports parisiens n’est autre que du corporatisme pur jus de la part de types qui ont parfois le culot de dire qu’ils pensent au privé (solidarité avec l’inconnu ?) mais ne sont pas solidaires du personnel commercial de la même entreprise.
La grève dans les transports parisiens est archaïque et lâche. Pas sympa de jeter en pature le personnel non cheminot de la SNCF qui se prend plus de baffes encore que les cheminots et sont généralement plus courtois
La grève dans les transports parisiens est un emmerdement épouvantable dont tout le monde se fout royalement depuis que nous sommes tombés dans l’intelligence de l’Aspirine sans la moindre vision globale du mal.
Mais la grève est aussi le reflet du "Syndrome BHL" ; peu d’intelligence commune, aucune réflexion, le mot "analyse" rayé, de la com mensongère et demain sera un autre jour.
Alors les pourcentages... Un jour de grève ne peut pas se comparer à un suicidé, il faut arrêter l’odieux.
Hé oui, il y a des statues qui se déboulonnent chaque jour.
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Qui peut nier qu’il y ait une part de corporatisme dans les grèves ? Et même, concernant Saint-Lazare, des arrière-pensées électoralistes en vue du scrutin professionnel de mars. Cela dit, il n’en est pas moins vrai que la direction de la SNCF a clairement joué le pourrissement en espérant un maximum de réactions comme la vôtre. Jamais ce conflit n’aurait dû durer aussi longtemps si l’attitude de la direction avait été un tant soit peu plus ouverte au dialogue.
Quant à la grève de 59’, qui est effectivement dure à avaler, elle ne faisait que répondre au coup tordu porté par la loi sur le service minimum qui pénalise d’un service complet tout agent qui se met en grève une heure ou plus. Pour reprendre le terminologie utilisée dans un précédent échange, un "coup de pute" a répondu à un autre "coup de pute" ! -
Si les transports sont gratuits quand une grève est organisée à cause de l’agression d’un chauffeur, alors soyez sûrs que les agressions vont littéralement exploser.
Quant aux incivilités et à la délinquance, vous avez à 100% raison et tous les usagers le savent. Seulement le hic c’est que ces actes sont le fait de ceux-dont-on-ne prononce-pas-le-nom sous peine d’être traité de raciste réac’, et le gouvernement, dans sa grande tradition d’honnêteté, affirme que non il ne se passe rien, que les trains ne reviennent pas des banlieues avec les sièges lacérés, les vitres gravées, des crachats partout et éventuellement un controleur ou un passager agressé...
Sachez que les gens honnêtes qui aspirent à la paix n’ont, dans ce pays, plus droit de citer. On pourra demander tout ce qu’on veut à nos dirigeants, le simple fait que la "racaille" ne soit plus des blousons noirs Blancs fait qu’on n’a pas le droit d’accuser les fauteurs de trouble. Saint Lazarre a été fermée une journée, Marseille a été paralisée pendant deux jours, le tout par la faute à chaque fois d’une racaille, et sans que le gouvernement fasse quoique ce soit. L’impunité est source d’aggravation.-
Je ne veux pas entrer dans ce débat qui trouve ses sources, en grande partie, dans la ghettoïsation des banlieues populaires et l’abandon de ses populations par les pouvoirs publics. Cela dit, les incivilités sont très loin d’être uniquement le fait de ceux-dont-on-n’ose-pas-citer-le-nom. Sans doute existe-t-il, notamment au STIF, des typologies qui nous éclaireraient à ce sujet. A cet égard, j’en avais vu une, faite par la RATP il y a quelques années. Elle montrait clairement que les incivilités étaient le fait de toutes les composantes de la société, y compris les col-blancs, même si, je vous le concède, les jeunes de banlieue arrivaient en tête. A cet égard, je crois qu’il n’y aura de solution que le jour où un gouvernement s’attaquera à bras-le-corps au problème de la ville, ce qui ne risque pas d’arriver actuellement si l’on en juge par l’absence de moyens et de pouvoirs affectés à Fadela Amara.
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Parlez-en aux usagers du TER de Nice dont les conducteurs sont en grève depuis plus d’un mois (le 9 décembre).
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Je ne connais pas ce conflit mais il illustre parfaitement le fait qu’il n’existe pas à la SNCF, contrairement à la RATP, un véritable système d’alarme sociale qui OBLIGE les partenaires sociaux, syndicats et DIRECTION, à se mettre à la table de négociation dès le dépôt d’un préavis et AVANT tout déclenchement effectif de la grève. Ce système a permis à la RATP de diminuer très nettement son taux de conflictualité et par conséquent la gêne pour les usagers. Pourquoi la SNCF refuse-t-elle de s’engager franchement dans cette voie ?
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Après Paris et Marseille, grêve des transports publics de Besançon, à la suite de l’agression d’un conducteurs par deux mineurs de 14 et 15 ans, dans un "quartier sensible" de la ville.
Les deux agresseurs ont été arretés à la suite des témoignages apportés par les voyageurs
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