Il faut faire échouer le sommet de Copenhague et résister au green kampf !

Le sort du monde requiert à mon avis une liberté d’opinion. Je dis bien que c’est mon avis puisque d’autres pensent différemment et ont décrété que la lutte contre le réchauffement est non négociable. Je m’en remets à la jurisprudence philosophique de Spinoza et Voltaire. Laissons chacun s’exprimer sans le mettre en cage ou lui jeter des anathèmes. Prenons le cas du 11 septembre. Je n’ai pas d’avis sur cette question mais je revendique la liberté de penser et surtout de s’exprimer, sans être qualifié de fou ou de salaud. Quoique, je revendique le droit à traiter de fou nos dirigeants, et c’est de bonne guerre. D’ailleurs, le grand penseur que fut Hermann Broch a écrit de belles pages sur la folie des masses et des puissants, concluant en dernier ressort que l’une des tâches de la démocratie est de contenir et prévenir cette folie. Un seul remède, la raison. Merci Spinoza, salut confraternel à Voltaire.
J’avoue que cette affaire du climat et toute cette agitation politico-médiatique me trouble. Je ne sais pas comment réagir. Des phénomènes étranges se sont récemment produits, incitant à tracer un parallèle plus qu’évident entre les peurs pandémiques et les peurs climatiques. D’aucuns, adeptes de la théorie du complot, à laquelle je n’adhère pas, imaginent que le sommet de Copenhague constitue la première pierre d’un gouvernement mondial, étant entendu que cette notion de gouvernance mondiale n’a rien d’une assemblée de sages au service de la planète, comme on peut le supputer après avoir lu l’angélique Edgar Morin, mais plutôt une manœuvre d’un conglomérat composé d’Illuminati et de Bilderberg. Ce genre de théorie est sécrété naturellement par le côté opaque des décisions technocratiques. On s’en est aperçu avec les spéculations fantaisistes sur un vaccin antigrippal contenant un poison pour éliminer la moitié de la population. Ces théories du complot ne tiennent pas et quelque part, elles servent les pouvoirs en place qui légitimement, peuvent se gausser des critiques. Et c’est la même chose avec cette affaire climatique et l’hystérie qu’elle produit et qui gêne évidemment la visibilité d’une pensée critique telle que peut la formuler un Claude Allègre, ou mieux, un Freeman Dyson (lire le Books de novembre 2009), physicien américain très réputé et très coriace face aux dévots de la vulgate anticarbonique représentée par Al Gore et ses sbires en blouse blanche du GIEC. Des gens qui paraissent être des escrocs au même titre que ceux ayant déclaré que l’Irak avait des armes de destruction massive.
Le GIEC, brièvement, c’est un peu l’équivalent de l’OMS, oui, l’OMS, vous savez, cette organisation qui vient de déclarer la pandémie au niveau 6. Le GIEC est plus récent, il date 1988 et émane de l’ONU. Le GIEC a été créé à l’initiative du G7. Il est composé « d’experts indépendants » nommés par les Etats membres. Vous pouvez faire confiance aux experts de la machine sanitaire. Allez vous faire vacciner. Il faut les écouter, ce sont des gens qui savent. Et quand les mêmes mais spécialisés dans le thermomètre disent qu’il faut lutter contre le réchauffement climatique, eh bien, il faut leur faire confiance et le cœur joyeux et serein, payer la taxe carbone qui permettra d’éviter de tuer la planète. C’est vrai, le gaz carbonique, ça peut décimer la terre entière, pire qu’une explosion nucléaire planétaire, et le virus de la grippe, il peut tuer la moitié des gens ! Ha ha ha !
Pour vous dire mon avis, en toute franchise, je pense que le climat change et n’importe quel géologue spécialisé dans les climats du passé vous le dira. Maintenant, de là à penser que l’homme est responsable d’un futur holocauste thermique à cause du rejet de gaz à effet de serre et qu’il faille agir en urgence, eh bien, je ne franchirai pas ce pas et je dirai même qu’on n’en sait rien et qu’il est impossible de le calculer, surtout que le climat dépend aussi de facteurs importants comme la position orbitale de la terre et l’activité du soleil. Dépenser tant d’énergie et de moyens pour la réduction des rejets de gaz carbonique me semble relever du délire. Etant convaincu qu’il y a des gens sensés dans cette affaire, je pense que des intérêts financiers sont en jeu, comme dans l’affaire pandémique. Prenez Jean-Marc Jancovici. Ce polytechnicien est bien en vue dans le combat contre le réchauffement, il a publié des livres mais il est aussi le directeur d’une société de conseil en logistique énergétique. Ces jours-ci, les médias polémiques sur les connivences d’intérêt entre les épidémiologistes officiels et les laboratoires pharmaceutiques. N’y a-t-il pas des connivences de même type entre les experts du réchauffement et les boîtes vendant leurs conseils, voire gérant les permis de polluer. Cherchez bien et vous trouverez.
Bon, ça spécule, ça imagine, ça s’affole, quelques glaciers qui fondent, des hypothèses apocalyptiques, des réfugiés climatiques par milliards, la mer qui monte de deux mètres… alors que l’élévation constatée est de deux millimètres par an, ce qui fait dans cinquante ans 10 centimètres, ou dans le pire des cas, 30 centimètres et même si c’était un demi mètre, ça changerait quoi. La menace pesant sur l’homme est l’homme. Et quoi qu’il en soit, le système ne peut pas réduire sa consommation d’énergie. Il y a forcément une limite aux rejets de gaz, une limite liée à la quantité d’énergie produite. Le marché fera le reste et les prix décideront qui peut s’acheter l’énergie et qui doit s’en passer. Point barre.
Pour conclure, j’avoue être perplexe. Non pas sur la vérité scientifique, étant certain d’une escroquerie conduite par une bande de blouses blanches diligentées par des bureaucrates et des politiciens. Je suis en doute sur l’attitude à adopter. Faut-il résister au protocole de Copenhague ? Si on compare avec la pandémie, la résistance consiste à ne pas se faire vacciner. Quoique, je doute des motifs conduisant la plupart à le faire. Résister au vaccin devrait être un acte raisonné et citoyen et non pas un réflexe de peur face au vaccin. Si on ne résiste pas au plan de Copenhague, les conséquences ne seront pas dramatiques. Nous aurons quelques taxes de plus, quelques officines bureaucratiques ponctionnant des finances. Est-ce grave ? Non, mais soulignons que le festival de la BD d’Angoulême risque d’être annulé faute de financements et que la culture se meurt et que la civilisation se détruit petit à petit dans un naufrage à la fois spirituel et matériel. Doit-on laisser la clique anticlimatique gaspiller l’argent public ?
Je suis perplexe. Je réfléchis. Est-ce utile d’écrire un livre sur ce sujet ? Je dispose d’une grille d’interprétation solide (prochainement en librairie pour la question de la grippe A) mais je m’interroge sur la capacité des citoyens à recevoir une étude critique sur le réchauffement et la machine mise en place. Cela demande des efforts intellectuels et je ne sais pas si ça vaut la peine. Mais je ne vais pas me priver d’évoquer le pacte germano-soviétique et ironiser sur la connivence entre des mouvances de gauche incarnées chez les Verts ou dans quelques ONG genre WWF ou Greenpeace et le système capitaliste. Qu’il soit ultralibéral ou peint en vert, le capitalisme actuel sert les dominants et fait des faibles leurs esclaves. Au bout du compte, dénoncer la tartufferie des écologistes permet de dépolluer le champ idéologique et de mettre l’accent sur le seul combat légitime, celui de la liberté et des valeurs élevant l’homme. Le sommet de Copenhague abaisse l’homme en ajustant l’action politique au niveau des peurs animales tout en orchestrant un dispositif dont le ressort est la magie sur les âmes. Oui, il y a quelque chose qui relève du ressort magique dans la gestion de ces peurs et la conjuration proposée, que dis-je, vendue, par les experts et les marchands des systèmes industriels de la peur. Mais c’est une porte ouverte que j’enfonce. Le système capitaliste est un ensorcellement, même s’il se pare des meilleures intentions. Voltaire, reviens !
Vous qui avez lu ce billet, si vous penser qu’il faille faire capoter Copenhague, allez-y, diffusez ce texte, faites des pétitions, vous êtes libres après tout.
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