Ingrid Betancourt : et si on se plantait complètement ?
On a l’impression d’avoir tout lu et tout entendu sur le Chavez maladroit et bonhomme, interrompu dans sa bienveillante médiation par un Uribe pète-sec, boutefeu et pas plus humain que les vilains dictateurs militaires auxquels il vouerait un culte secret sous les caissons de son palais d’opérette.
Ingrid Betancourt est la seule personne qui vaille en effet aux Andes du Nord l’hommage d’un certain intérêt de la presse française. Périodiquement, on excave quelques experts et il nous est demandé d’écouter religieusement Mélanie Delloye-Betancourt nous expliquer la complexe géopolitique de la région, laquelle tourne évidemment exclusivement autour de la Jeanne d’Arc d’Amérique du Sud. Et nous sommes censés verser une larme compassionnelle en frémissant avant de nous replonger vite fait dans notre actualité nombriliste où, à défaut de guérilleros, nous admirons ou craignons des cheminots syndiqués et où en guise de discours martiaux on applaudit ou fustige les rodomontades sarkozyennes sur la décote, la surcote et les annuités des régimes spéciaux.
Cinq ans et quelques mois de gesticulations françaises et Ingrid n’a pas été libérée. Elle est aujourd’hui morte ou vivante, mais est en tout cas sans aucun doute possible le plus bel atout que nous avons offert aux Farc, ses ravisseurs, par notre impéritie et notre satanée coutume de caresser les méchants plutôt que de soutenir ceux qui leur tapent dessus.
J’aurais voulu vous parler de tout ce qu’il y a d’autre en Colombie que cette triste affaire, des montagnes magnifiques, de la cumbia, de la salsa, des soupes chaudes et savoureuses de la montagne, des jolies filles, des corridas, de l’incroyable joie de vivre de tout un peuple qui a décidé d’être heureux malgré les salopards. Je l’ai fait jusqu’il y a quelques mois sur un blog dédié à l’Amérique latine, mais la monochromie de la photo qu’on veut encore nous vendre en France m’impose de me concentrer à la difficile tâche de pigmenter un peu pour vous cette seule photo de Chavez, Uribe et la famille Betancourt.
Chavez : un drôle de bonhomme, lieutenant-colonel parachutiste et putschiste malheureux qui s’est rangé aux règles de l’élection quand il a senti qu’elles lui étaient favorables. Dix fois ou presque adoubé par un peuple fatigué des démocrates fantoches à la solde d’une invraisemblable oligarchie le Chavez. Il a suffi à don Hugo de distribuer quelques miettes aux pauvres pour faire mieux en matière de redistribution que tous ses prédécesseurs réunis. Mais j’ai bien dit quelques miettes. Et j’oubliais des milliers d’heures de discours plus ou moins fleuris mordant au grand dam des Vénézuéliens sur les telenovelas qui ont l’immense mérite de distraire leurs aficionados des soucis quotidiens. Jusque-là, rien de bien méchant donc. Sauf que Chavez se veut l’héritier de Fidel Castro et préfère aller crier sa haine de l’Occident aux côtés du bon petit père Ahmadinejad et acheter des armes au courageux Loukachenko que de faire fructifier le pactole d’un pétrole cher au profit de ses électeurs... Dans quelques jours, don Hugo demande aux Vénézuéliens d’assurer au socialisme radieux un avenir sans obstacle. Pour ça, il faut réformer la constitution et permettre au seul interprète du libertador Simon Bolivar, j’ai dit Hugo, de se représenter « jusqu’à ce que ses os soient désséchés ». Et cet abruti de peuple doute, dit-on. Rien de tel qu’une bonne diversion internationale pour faire taire ces insolents d’opposants, lesquels doivent de toute façon être à la solde du démon Bush... Se fâcher avec Bogota, en voilà une idée qu’elle est belle ! Après avoir voulu faire du malheureux Juan Carlos d’Espagne l’héritier belliqueux des plus sauvages des colons espagnols, avoir disserté sur Victor Hugo à Paris faute de pouvoir présenter les premiers résultats tangibles de sa médiation avec la guérilla, exciter l’opinion publique contre ces méchants Colombiens butés va distraire ce fichu peuple...
Uribe : un phénomène dans son pays méconnu, qui continue d’atteindre une popularité supérieure à 70 % cinq ans après sa première élection à la présidence de la République. Et ceci malgré la guerre, atténuée, mais pas terminée, malgré les otages que les Farc ne lâchent pas, malgré les péripéties d’une vie politique viciée par la drogue, les alliances impardonnables des caciques locaux avec les groupes armés, malgré l’opprobre de la gauche et de certains démocrates américains. Le problème, c’est que les Colombiens savent que leur pays n’est pas la Suisse et jugent leur président à l’aune du possible et non de l’idéal. Et les progrès enregistrés par leur Alvaro Uribe leur semblent considérables. Et puis, les Colombiens, comme leur président, ils n’aiment pas les Farc, mais pas du tout. Et ils savent qu’il n’y a aucune négociation possible avec ces tarés. Ils espèrent seulement qu’un jour, lesdits tarés, affaiblis, isolés, menacés d’extradition vers les Etats-Unis, tenteront alors un compromis avec les institutions qu’ils combattent depuis plus de quarante ans.
La famille Betancourt : une famille de l’oligarchie colombienne, qui a plus vécu en France qu’en Colombie. Un carnet d’adresse qui n’a rien à envier au who’s who. Le père qui fait le lien avec la France, Fabrice Delloye, ex-mari et conseiller commercial viré pour son manque de diplomatie, ne comprend pas que l’on n’ait pas compris qu’il avait tout compris mieux que tout le monde. Il trouve très normal de parler géopolitique sud-américaine à l’Elysée chaque semaine et est sûr de le faire mille fois mieux que l’ambassadeur de Colombie. Astrid, la sœur de la captive, qui s’est dégottée un compagnon, diplomate de choix, en la personne de l’ancien ambassadeur de France à Bogota, devenu l’architecte de la stratégie française dans le dossier. Insubmersible Daniel Parfait, qui a vendu sa politique depuis 2002 aux autorités françaises successives, avec les résultats que l’on sait. Mélanie, la fille, qui aurait pu être touchante si elle ne s’était pas trompée de cible et si son juste chagrin se suffisait à lui-même. Mais non, la gamine nous explique la vie politique colombienne et exige de nous que nous comprenions que sa mère, otage parmi des milliers, est le principal déterminant de l’histoire andine. Sa grand-mère, Yolanda Pulecio, ne comprend plus l’époque. Comment peut-on lui faire ça à elle, l’ex-miss Colombie qui a dûment fréquenté les meilleurs salons de Bogota et de la jet-set latino ? Juan-Carlos, le mari d’Ingrid, qui m’est le plus sympathique parce qu’il comprend que toute l’agitation dans les hôtels particuliers du 7e arrondissement n’est pas d’un grand secours pour lui rendre sa chérie. Et puis Ingrid elle-même, dont on ne sait rien depuis 2003 et son message vidéo dans lequel elle refusait d’être échangée contre des guérilleros emprisonnés (on l’a oublié, cet épisode, au fait ?).
Voilà, ce triptyque un peu tragique. Et si nous changions de stratégie et décidions d’exercer nos modestes pressions sur les Farc, les seuls coupables de l’affaire ? Et si nous décidions de comprendre que la médiation Chavez pose de fort légitimes difficultés aux Colombiens ? Et si nous nous posions la question de savoir si Chavez n’a pas dépassé les limites fixées par Uribe parce qu’il savait que sa médiation était vouée à l’échec et qu’il voulait en faire porter la responsabilité aux Colombiens ?
Puisse mon témoignage de colombianophile convaincu vous donner un autre éclairage sur ce triste jeu de dupes. Moi, je crois qu’un mandat d’arrêt contre les responsables des Farc et une coopération opérationnelle accrue avec le gouvernement colombien sont bien plus susceptibles de faire réfléchir les Farc et de les pousser à négocier. Et j’ose espérer que si négociation il y a un jour, celle-ci ne concernera pas l’infime minorité d’otages « échangeables », sur lesquels portent toutes les discussions depuis cinq ans, mais sur l’ensemble des otages anonymes. Pour l’instant, on ne peut que reconnaître la puissance de la stratégie de communication des prétendus amis d’Ingrid et, tout à la fois, sa profonde inanité.
136 réactions à cet article
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Euhhh, c’est quoi le but de l’article ?
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@Emile Red : De donner enfin un autre son de cloches que ce qu’on entend partout depuis des mois ? Personnellement je suis assez d’accord avec l’auteur sur un certain nombre de points.
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Emile : « Euhhh, c’est quoi le but de l’article ? »
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Quel est le but de la masturbation ?
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Il a amélioré leur niveau de vie ?!! Effectivement il a géneralisé l’enseignement gratuit de diverses matières (Anglais, couture,...) ;à quoi ça sert dans un pays qui n’a pas d’avenir économique. Chavez a licensié 20000 (non vous ne revez pas) ouvriers de l’industrie pétrolière qui faisaient la grève : si ça c’est démocratique... Il a armé ses partisans qui terrorisent les opposants à Chavez ( 3 morts dans une manif il y a 2 semaines par exemple, des chefs d’états major assassiné pour le premier, fortement invité à fermer sa gueule pour le 2eme...) Il a tout simplement aboli les poursuites judiciaires pour quiconque commet un meurtre. Non mais qui veut vivre dans un pays pareil ?!! Le Venezuela, qui a toujours autorisé ses ressortissants a voyagé librement, n’a jamais connu d’émigration réelle, alors que des accords avec les Etats unis leur donnait droit à un visa permanent ; devinez à quoi on assiste en ce moment : le plus grand exode de Vénezueliens de son Histoire alors que les frontières et les transferts d’argent sont très restreints. Alors oui c’est peut être très amusant de voir un président parler comme un ado impulsif devant les nation unies mias il faudrait peut être ouvrir les yeux et voir le danger arriver. Du moins si on s’interrese au futur des venezueliens qui méritent autre chose que ce que les européens reservent aux pays dits « en voie de développement » (tant qu’ils sont en voie ils ne nous piqueront pas notre suprématie !!!!....c’est mieux d’avoir chavez évidemment)
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Vos mensonges sont tellement énormes qu’il ne vaut même pas la peine d’y répondre...
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Merci Mr Korban, dont je sais qu’il fait preuve d’une curiosité sans a priori sur la Colombie. Quant à philouOmachin, vous êtes un peu court dans vos dénégations grossières...
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vous’etes colombiene , je pense vous’etes guerrillero qui habit ont france comme le fils de reyes , la fille de marulande et tous les assessins de las far (sans c, ils ne sont pas colombienes) et je vous propose de lire :
Hola a todos, ojo al dato ... lean lo que me enviaron sobre Ingrid Betancourt ... ¿SECUESTRADA ?
Muchas hipótesis se están tejiendo en los mentideros políticos a raíz del anuncio de una posible entrega de la señora Ingrid Betancourt al gobierno francés. Una de las que suena con más insistencia es que la señora Ingrid nunca fue Secuestrada ; que ella se fue a la guerrilla voluntariamente y que allí se Prepara para fungir como candidata presidencial de las izquierdas Colombianas, una vez sea puesta en libertad, acto que no sería otra cosa que un verdadero lanzamiento de campaña. Se dice que la permanencia de la señora Betancourt con la guerrilla durante todos estos años de supuesto secuestro no ha sido otra cosa que un avanzado adoctrinamiento al interior del grupo guerrillero, mientras que al exterior se ha ido construyendo una imagen publicitaria, mostrándola como la sufrida víctima para que un pueblo como el nuestro, al que le fascinan las telenovelas escabrosas con finales rosa, acepten por esta vía votar por una persona, que una vez elegida va a mostrar el verdadero cobre, llegando la guerrilla al poder por la vía más aparentemente ingenua posible. Se dice también que detrás de toda esta parafernalia puede estar el Presidente Hugo Chavez, al que le caería como anillo al dedo la llegada al Poder de las Farc, pues ello encajaría dentro de sus planes de Nacionalismo Bolivariano ; igualmente afirman que él contaría con los votos de los Colombianos radicados en Venezuela como un aporte extraordinario a la Causa y la verdad es que en materia electorera él no solo sabe cómo se hace sino que además tiene y de sobra los recursos financieros para lograrlo. Todo esto son hipótesis sin confirmar, que se oyen por ahí, pero la verdad es que están pasando cosas muy raras y de ser cierta la generosidad de las Farc se confirmaría el refrán de que ’cuando el río suena piedras lleva’ y ello sumado a nuestra proverbial ingenuidad sería pan comido para quienes necesitaron 40 años y miles de muertos inocentes para entender que se logra más por la vía de la política audaz que por la de las mortíferas armas.
Ojo Colombianos, que no nos cojan con los calzones abajo.
Adicional : Dicen que Clara Rojas la madre de Enmanuel sostenia una relación sentimental con un cabecilla guerrillero desde mucho antes de ser supuestamente ’secuestrada’.
Tambien dicen que muchos indigenas del Vaupes las veian (a Clara y a Ingrid) pasear como pedro por su casa ; la imagen que muestran de Ingrid, delgada y deteriorada puede ser maquillaje, ahora revisemos en fotos y videos la contextura fisica de Ingrid y veran que siempre ha sido reflaca.... No crean lo que les adiciono solo busquen en Internet....
Tambien analicemos por que en las cartas de las pruebas de vida ellas no mencionaron sobre que el niño no estaba con ellas...... Analicemos por que a INGRID la muestran tan demacrada, sufrida y CLARA y CONSUELO estan con sus cortes de pelo normal y su estado fisico normal ....
ANALICEMOS SOLO ANALICEMOS, LOS COLOMBIANOS NO SOMOS TAN ESTUPIDOS COMO NOS CREEN LAS FARC Y CHAVEZ
DIVULGUEMOS ESTO A LAS PERSONAS QUE MAS PODAMOS, NO DEJEMOS LLEGAR AL PODER A ESTA MANADA DE PILLOS. QUEPASA COLOMBIANOS DONDE TENEMOS LA MEMORIA,PENSAMIENTO
E INTELIGENCIA ???.
Que viva COLOMBIA !!!!, Que viva la paz -
Vous ne nous apportez pas de réponse sur la situation réelle de la Colombie,car ce pays est en guerre civile depuis des années.
La droite de la droite gouverne dans ce pays après avoir tué des opposants durant ces années de pouvoir à direction unique.
L’absence d’opposition crédible à permis aux FARC durant ces années de plombs de gagner une partie du territoire face à un libéralisme excacerbé qui a laissé en chemin des centaines de milliers de paysans sur le bord de la route
C’est dure à dire pour vous peut-etre mais,les FARCS disposent d’une solide base arrière dans ce pays et d’une base sociale
C’est l’opinion que nous en avons vu de la France
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Une fois n’est pas coutume, mais sur ce coup là, je serais plutôt d’accord avec vous, Lerma.
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Ce n’était pas l’objet de cette tribune. j’ai juste mentionné les (énormes) problèmes de la Colombie, mais c’est un peu facile de les attribuer au seul Uribe et, quoi qu’il en soit, rien ne peut justifier le cynisme des FARC, l’opportunisme de Chavez ni l’aveuglement des gouvernements français qui gèrent si inefficacement ce dossier depuis qu’Ingrid est otage.
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mais n’est pa la verite , desole , est le raport d’ une colombienne qui conais bien la histoire de mon pays, votre desinformation est tellement abruti
aRRETE VOTRE NAIFTITE tel que bien de dire la guerrilla de votre president
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le jeu de dupes, c’est sarko qui s’y met les pieds joints. Il ne comprend rien à rien, et encore moins la situation de la Colombie ou du Venezuela. Pour ce qui est des simagrées larmoyantes de la famille Bettancourt, suffit de savoir qu’elle a été à la fac avec Villepin, et qu’il a été son prof et qu’ils ont trainé ensemble à Bogota pour comprendre pourquoi on nous gave encore avec ca. Sarko, en bon populiste ignare, défonce une porte ouverte de plus et c’est tout. Par contre sur Chavez autant reprendre le Figaro, on aura le même point de vue que vous.
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« »Et si nous changions de stratégie et décidions d’exercer nos modestes pressions sur les FARC ?« »
Vous pourriez développer cette proposition ?
« », les seuls coupables de l’affaire « »
Vous pourriez donner des arguments ?
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Je suppose qu’il veut dire que les FARC sont les vilains méchants et que Uribe a fait tout son possible pour être le gentil.
Sauf qu’il omet de parler des escadrons de la morts du triste gvt Colombien qui jouent les Attila partout où ils passent.
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Si Ingrid Betancourt était vivante, les FARC le prouveraient pour la raison évidente qu’elle leur sert de bouclier.
Et si elle est vivante, qui a intérêt à cacher cette vérité ? Uribe, Pour pouvoir lancer un assaut et en finir avec les FARC ?
A l’inverse, qui aurait intérêt à accréditer l’hypothèse qu’elle n’est pas morte ? Uribe, quelqu’un d’autre ? Et pour quelle raison ?
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Je crois avoir été clair : ménager les FARC n’a servi à rien. il faut aujourd’hui mettre la pression sur ces barbares anachroniques et aider Bogota à vaincre cette guérilla, que l’Union européenne a inscrit sur sa liste des organisations terroristes. Il faut bien comprendre qu’une guérilla stalinienne ne comprend que la force.
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Un gouvernement d’extrême droite comme celui d’Uribe ne connaît aussi que la force et l’utilise sans vergogne. Que faites-vous de tous les rapports des exactions impunies des paramilitaires amis de mr Uribe ? Sont-elles plus justifiables que certaines violences commises par les FARC ? Si vous pouviez donner des sources, j’apprécierais.
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J’ai placé deux liens sur cet article. Je vous invite à lire la presse colombienne, ou mieuxencore, à vous rendre dans ce pays pour vous faire votre propre idée. Il est simpliste et injuste d’assimiler Uribe aux paramilitaires.
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Les deux liens que vous avez mis sont ceux du « monde », aux positions très atlantistes, pour ne pas dire pro-étasuniennes (voir Chavez). Quand à l’autre, il s’agit d’un site (Latin Reporter) basé en Espagne, et d’orientation conservatrice, pour le moins, d’après ce que j’y ai vu.
Merci pour le conseil d’aller en Colombie.
Si vous voulez des témoignages directs de Colombiens , en voilà :
Les relents narco-paramilitaires du président Uribe http://www.educweb.org/webnews/ColNews-Apr07/French/Articles/Lesrelentsnarco-paramilit.html
Les paramilitaires au cœur du terrorisme d’Etat colombien http://www.monde-diplomatique.fr/2003/04/CALVO_OSPINA/10081
Javier Giraldo : « l’avenir de la Colombie : une domination des paramilitaires en ‘costume-cravate’ » http://risal.collectifs.net/spip.php?article2092
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phiconvers, non vous n’êtes pas clair. j’attends votre réponse à mon post de 13H30 et à mes questions du post suivant.
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sur les deux liens que vous donnez, un concerne « Le Monde », journal aux positions Atlantistes, pour ne pas dire pro-Etasuniennes (voir le cas Chavez), l’autre (Latin Reporter) est un site basé en Espagne, et pour le moins conservateur.
Merci pour le conseil d’aller en Colombie.
Sinon, si des témoignages de Colombiens vous intéressent :
Les relents narco-paramilitaires du président Uribe http://www.educweb.org/webnews/ColNews-Apr07/French/Articles/Lesrelentsnarco-paramilit.html
Les paramilitaires au cœur du terrorisme d’Etat colombien http://www.monde-diplomatique.fr/2003/04/CALVO_OSPINA/10081
Javier Giraldo : « l’avenir de la Colombie : une domination des paramilitaires en ‘costume-cravate’ » http://risal.collectifs.net/spip.php?article2092
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« il faut aujourd’hui mettre la pression sur ces barbares anachroniques »
Raccourci bien facile, mais qui sont les vrais barbares ?
Ceux qui sous couvert du mot galvaudé « Démocratie » laisse crevé 90% de la population planétaire, ou ceux qui veulent ouvrir les yeux de ces 90% afin qu’ils combattent pour leur survie ?
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Je ne comprend pas pourquoi mes réponses disparaissent et réapparaissent avant de disparaitre de nouveau. Un gros problème sur Agoravox ?
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j’espère que c’est une plaisanterie ! Uribe est mouillé jusqu’au cou dans la parapolitique http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=30070
En + il a porté les Convivir et a quasiment légalisé le paramilitarisme. Je trouve que si on tape sur les FARC (à raison forcément), il faut aussi voir les choses en face en ce qui concerne le paramilitarisme, et ses liens avec une certaine classe politique, essentiellement du parti libéral (d’Uribe).
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philou017, il est nécessaire que vous fassiez une différence entre le gouvernement légitime de la Colombie et les FARC. C’est un préalable pour discuter. A ce jour, aucun observateur international autorisé n’a remis en cause la régularité de la victoire de M. Uribe en 2002 et en 2006.
Je répète que vos sources (RISAL, Monde diplo) sont pilotées par une extrême-gauche peu soucieuse d’équilibre et de légitimité démocratique. Quant à educweb, c’est le site de soutien à Betancourt qui agrège les news qui l’arrangent.
Je vous donne un autre témoignage. Faites-en bon usage et formez-vous une opinion consolidée, c’est tout ce que je peux vous conseiller !
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@ JL, Les FARC disposent de moyens de communication nombreux et sont capables d’envoyer à Caracas I. Marquez, l’un de leurs principaux responsables. Il est donc inconcevable qu’ils ne puissent pas fournir une preuve de vie, à moins qu’Ingrid soit morte.
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Les témoignages sont nombreux et émanent de Colombiens, soit sur place, soit exilés. Vous ne pouvez pas les balayer d’un revers de main sous prétexte qu’ils sont surtout repris par des sites marqués à gauche.
Votre témoignage est pour le moins léger. Vous vous contentez de répéter à l’envie que Uribe a été réélu et que les FARC sont méchants. Vous ne convaincrez personne avec ça, à part ceux qui veulent être convaincus.
J’aimerais bien penser que Uribe vaut quelque chose. Toutes les informations que j’ai me montrent un dictateur sanguinaire dans un pays gangréné par la corruption et la violence. Le fait que Uribe ait révoqué la médiation Chavez sous un prétexte bidon montre que rien n’est clair dans son attitude.
Uribe pour moi, ne peut être une solution d’avenir pour la Colombie. Mêlé au trafic de drogue, proche des brigades d’assassins des paramilitaires, soumis aux intérêts américains, il ne peut représenter un avenir pour ce pays, quelque soit la façon dont on envisage les choses.
Et il ne parait en aucune mesure capable de résoudre l’affaire des otages.
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les auc sont creation de Cesar Gaviria , pouequoi vous continue a dire de betisses ?
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Quand on se définit colombianophile et on voudrait parler de la salsa, la corrida et etc. ça veut dire que le seul regard que l’on porte à ce pays est celui d’un blanc fachiste colonialiste qui ne pense qu’à venir dépenser sa fortune dans un endroit où l’on croit pouvoir tout acheter.
Dire que Uribe, l’un des plus grands mafieux corrompus d’Amérique latine a fait avancer ce pays est une vision de cowboy (à la Bush) qui sort son flingue des qu’on n’a plus d’arguments.
Enfin, il faut quand même penser que, même si Chavez, dans son gouvernement avec des tendances dictatoriales, a su renverser la tendance d’une pauvreté au grand dam des plus grandes fortunes du pays.
Braik
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Vous vous méprenez et préférez manier l’invective. Contrairement à vous, je respecte la souveraineté colombienne et c’est la raison pour laquelle je suis scandalisé par les dérapages de la médiation Chavez tout autant que les pressions mal exercées de la France sur le gouvernement colombien.
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Ca fait plaisir de vous lire à nouveau, même si ici, je crains que vous ne vous fassiez du mal ; peu importe, merci pour votre article et votre point de vue « dissonnant »
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Colombophile....... c’est celui qui aime les pigeons ?
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@ l’auteur :
Vous plaisantez. L’émotion toujours, l’émotion. Procédons à une e-vulgarisation du cas présent.
Chavez est un anti-Bush, être gentil. Uribe, collaborer avec Bush, être méchant.
Chavez proposer aider pays pas à lui pour régler cas diplomatique. Ca gentil. Uribe virer Chavez. Ca jalousie, ça être parce que Uribe lui, être dirigeant corrompu solde Oncle Sam. Ca méchant.
Chavez aider pauvres de pays à lui. Ca bien, nous Français, aimer. Chavez être homme bien. Aider libérer Ingrid Betancourt. FARC être en guerre président Uribe. Ca bien aussi. Uribe, être méchant. Ennemis de ennemis, être amis. Faute captivité Betancourt être politique impérialiste. FARC être anti-impérialiste. FARC et Chavez, se comprendre. Réussir négociations.
Voilà, expliquée simplement, la problématique Betancourt vue de France est beaucoup plus simple ; vous auriez pu vous épargner l’effort de développer un point de vue alternatif pour l’exposer à des gens qui eux ont déjà très bien compris la situation.
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À phiconvers, auteur de cet article sans intérêt
Excusez-moi, mais jai comme l’impression que c’est vous qui vous plantez, vraiment.
Déjà, vous montrez que vous avez aucune empathie pour les familles dont l’un des membres est otage. Personnellement, je compatis avec cette famille et les autres familles qui angoissent face à l’inconnu (vivant ou mort) et à l’absence d’un des leurs.
Deuxièmement, vos protagonistes en prennent plein la gueule, et il n’y a rien de solidement démontré. Et Sarkozy dans l’affaire, vous l’oubliez ?
Dans cette affaire, si il y en a un qui aurait pu faire quelquechose (et qui le fera), c’est Chavez. Il a réussi en 3 mois ce que les gouvernements colombiens n’ont jamais pu faire. Alors, tous vos disqualificatifs, à quoi servent-ils ici ? À cracher une haine certaine vis à vis de ce président ?
J’ai quelques doutes sur les intentions de l’auteur dans ce pseudo-article.
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Considérez que je n’aurais pas perdu de temps si la question des otages, de tous les otages, m’était indifférente. Mais la compassion manifestée ici et là pour les otages s’est doublée d’une lamentable complaisance pour leurs ravisseurs. Et, au bilan, qui a été libéré ???
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L’information sur le gouvernement Uribe, peut-être...
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Malgré un style qu’on peut ne pas aimer, je suis tout à fait d’accord avec l’auteur, qui clairement a une certaine connaissance de cette région.
Sur Uribe d’abord qui, avec le soutien des colombiens, essaye de libérer son pays de la menace constante des Farcs qui avaient peut etre une idéologie il y a 40 ans, mais ne sont aujourd’hui qu’un groupe d’assassins et de narcos.
Sur Chavez ensuite dont le seul intérêt est de propulser son image personnelle et de dominer non seulement le Venezuela, mais si possible toute l’Amérique Latine. Son appui aux pauvres n’est qu’un leurre, que seuls quelques européens, trompés par une bonne stratégie de communication, croient encore.
Sur Sarkozy enfin, qui pour des raisons qui m’échappent, croit à la bonne volonté de Chavez, alors que celui-ci le trompe comme les autres et voit dans Sarkozy la possibilité de légitimer indirectement son expansion latino-américaine.
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Je suis frappé par le côté idéologique de votre intervention, ainsi que certaines autres, qui a l’apparence d’une auto-persuasion volontariste sans rien justifier votre propos par quelque information. On dirait que vous cherchez à croire en une présentation noir-blanc des choses qui vous arrange et rien de plus.
« »l’auteur, qui clairement a une certaine connaissance de cette région.« » Qu’en savez-vous ? vous êtes copain avec lui ? Son point de vue ultra-simpliste et non-argumenté prouve au contraire qu’il n’y connait rien. Et vous, vous y connaissez quoi exactement ?
« » mais (les FARC) ne sont aujourd’hui qu’un groupe d’assassins et de narcos.« » Le généreux Uribe contre les mauvais FARC, ça reste à argumenter. Surtout qu’on pourrait plûtot attribuer votre affirmation aux sinistres paramilitaires amis du « libérateur » Uribe.
« »Sur Chavez .. dominer non seulement le Venezuela, mais si possible toute l’Amérique Latine.« » Mince. Et pourquoi pas l’Amérique du Nord tant que vous y êtes. On accuse souvent les autres de ce que l’on peut être accusé soi-même. Vous ne seriez pas pro-américain par hasard ?
« »Son appui aux pauvres n’est qu’un leurre« » Il faut oser l’écrire ça. Surtout quand on entend parler de la situation des pauvres en Colombie.
« »Chavez voit dans Sarkozy la possibilité de légitimer indirectement son expansion latino-américaine.« » affirmation gratuite encore une fois, qui montre que votre point de vue est politique et uniquement cela.
Si vous nous faisiez part de vos sources, qu’on puisse s’informer un peu ? Allez, ne faites pas le cachotier...
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Article trés utile. je partage vos sentiments sur cette affaire.
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Ce qui me choque et m’intrigue le plus dans cet affaire, au-delà du simple aspct humanitaire de la prise et la détention d’otages, quelle qu’en soit la cause, c’est notre focalisation sur une seule personne, aussi sympathique qu’elle puisse être. C’est aussi peut être la démonstration d’un des effets pervers de la double nationalité, qui peut dans certains cas extrêmes s’avérer dangereux pour un pays. Qui dit double nationalité, signifie aussi dans certaines circonstances double jeu... Ingrid Bétancourt savait les risques qu’elle encourait en quittant ce(son) pays la France,pour se rendre dans ce (son) pays la Colombie, afin de participer à la compétition de l’élection présidentielle.
Talec.
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J’avais compris que Bétancourt était disparue, à vous lire au départ. Car l’hypothèse de sa survie devient de plus en plus problématique, vu le peu de preuves de son existence. ne serait-on pas en train de payer au prix fort une tentative échouée, un 14 juillet 2005, que tout le monde a oublié ? Villepin et Sarkozy, déjà... même combat !
Faudrait rebûcher la question là : http://www.rfi.fr/actufr/articles/043/article_23420.asp http://jacquesthomet.unblog.fr/2007/11/21/la-guerilla-de-colombie-a-piege-nicolas-sarkozy/ http://www.spyworld-actu.com/spip.php?article795 extrait : L’expédition secrète, imaginée par le ministère français des affaires étrangères, a échoué. Informé par Astrid Betancourt de la possible libération de sa soeur, Ingrid Betancourt, détenue depuis le 23 février 2002 par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), le Quai d’Orsay a décidé d’envoyer en Amazonie, via le Brésil, une « mission d’appui humanitaire » . Et surtout celle là :
"Cette affaire se solde par une double méprise diplomatique, vis-à-vis de la Colombie et du Brésil. A Bogota, le ministère de la Défense nie avoir été mis au courant, ce qui contredit la « très grande confiance » évoquée par Nicolas Sarkozy lors de sa visite. La Colombie s’inquiète par ailleurs de possibles discussions entre la France et les FARC. Ces contatcts ont été vigoureusement niés par M. de Villepin et par Nicolas Sarkozy. Lors de sa visite à Bogota, le ministre de l’intérieur a assuré « de la façon la plus formelle » que « le gouvernement français a toujours indiqué qu’il n’entretenait pas de contact avec les FARC. »
Peut être que les FARCS sont de la mémoire tout simplement, et dans ce cas c’est mal barré, très mal barré... « pas de contact avec les Farcs » en 2005 et Chavez en 2007, ça ne trompe personne... espérons qu’ils ont oublié les phrases malkheureuses de certains, plus prompts à dézinguer leur collègue qu’à vouloir réellement la sauver...
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C’était en 2003, cette pantalonnade. Mais vous avez tout à fait raison par ailleurs
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Malgré un rafraîchissement de mes connaissances sur la colombie et une partie de l’amérique latine, je trouve que cet article ne s’attaque pas au problème de fond : la division de la colombie entre le grouvernement et les FARC.
Nous avons d’un côté une faction armée qui combat un gouvernement corrompu (en amélioration certes mais pas encore sorti de la mélasse) et de l’autre un grouvernement qui en 40 ans n’a jamais réussi une tentative de négociation avec « l’ennemi » afin de régler le conflit.
Beaucoup critiquent Chavez d’avoir voulu faire un pas en avant et filer un coup de mains à Uribe qui sincérement ne sait plus où il en est. Il est vrai que Chavez est énormément médiatisé ces derniers temps mais il a tout de même tapé dans une fourmillière et son message est clair : « à tous ceux qui considérent encore l’amérique latine comme une ancienne colonnie qui revient toujours au pays colon pour résoudre ses problèmes, méfiez-vous du jaguar qui dort car lorsqu’il se réveille rien ne lui résiste ».
Si il existe une personne capable de résoudre le conflit Colombien c’est bien une personnalité de la trempe de Chavez et je trouves dommage que l’on cherche à le dénigrer et à la bailloner alors que tous les conflits que nous connaissons de nos jours pourraient être réglés par une médiation simple et éfficace.
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L’objet de mon artcette tribune est de donner mon point de vue sur les derniers développements de l’« affaire Betancourt », pas de disserter sur la situation colombienne. Et il n’est pas acceptable de placer sur le même plan une guérilla pratiquant systématiquement le terrorisme et un gouvernement légitime, aussi désagréable qu’il puisse paraître à certains.
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vous est fou ? chavez est le pire choose que pu arrive , et les colombienes nous ne laisseront cette betai passe a notre territoire arrete de vous mele ou personne vous a appelle
Vous parle de la gueriila comme de bon gens , destrompez vous , et laisse notre gouvernament tranquile , regarde plus votres sans abri etc et arrete votre betisse
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Tout à fait d’accord avec fflams.
C’est triste à dire (surtout pour les otages), mais qui gagne du terrain sur le plan international dans cette histoire ? C’est Chavez et pour les bonnes raisons.
Personne n’est dupe : il est sur le point de réussir le règlement de la question des otages en Colombie et il est arrêté par Uribe (qui doit subir les pressions de l’oligarchie Colombienne, des USA et de l’Espagne).
C’est Uribe qui perd la face dans l’affaire. Et Sarkozy a bien compris l’importance de Chavez en tant que médiateur (à ceux qui doutent encore, Sarkozy comme Chavez sont loin d’être des imbéciles).
De toute façon, Chavez et son gouvernement affirment qu’ils ne feront pas marche arrière. Histoire à suivre.
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Qu’est-ce qui vous permet de penser que Chavez était sur le point de réussir ? Comment expliquez vous que le responsable des FARC qu’il a reçu en grande pompe à Caracas n’ait pas pu embarquer avec lui une petite preuve de vie d’Ingrid Betancourt ? Et que faites vous des centaines d’otages qui, de toute façon, ne sont pas concernées par les plans d’échange ???
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Chavez n’a pas besoin de cette histoire pour faire sa pub. Uribe et sarko, par contre, oui !
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Quel article de faux-cul. Que l’on critique HC Chavez, je veux bien, mais que l’on honore A Uribe, cette merde d’extrême-droite, alors là non.
Relations avec le commerce de drogues :
Un document officiel, classé « sans vérification finale », datant de 1991 rendu par la Defense Intelligence Agency (DIA) en page dix, le numéro 82 ; M. Uribe y est décrit comme collaborateur du cartel de Medellin, et ami intime de M. Escobar ; il aurait également aidé le cartel en ce qui concerne les lois sur l’extradition. Álvaro Uribe ne s’est jamais exprimé en défaveur de ces lois mais a fait reculer le vote de ladite loi après les élections nationales de 1990. La publication de ce document a entraîné une forte controverse et des explications du département d’État américain qui a réitéré l’information selon laquelle le document a été établi « sans vérification finale exigée ».
La parapolitique :
Lors des élections présidentielles de 2002, Alvaro Uribe aurait bénéficié de l’aide des paramilitaires qui ont intimidé la population afin de le faire élire. Depuis le début de l’année 2007, le scandale de la « parapolitique » éclabousse le président, le gouvernement, et une grande partie de la classe politique libérale et conservatrice. La ministre des Affaires étrangères, Mme Maria Consuelo Araújo, a été contrainte de démissioner en février, suite aux révélations accusant son père et son frère d’être en lien avec les paramilitaires. Le directeur de la police politique (DAS), Jorge Noguera, un fidèle d’Alvaro Uribe,a été arrêté pour les mêmes raisons. Plus de cinquante élus nationaux sont sous le coup d’enquêtes à cause de liens présumés avec les paramilitaires. En outre, des enquêtes ont permis de découvrir que les services de renseignement et l’armée dressaient des listes de personnalités politiques de gauche ou des milieux syndicaux et de défense des droits de l’homme, qui étaient transmises aux paramilitaires afin qu’ils les éliminent ou au moins fassent pression sur eux
Allié des États-Unis :
Dès son arrivée au pouvoir, il s’est associé avec les États-Unis dans leur guerre contre le terrorisme, et il a poursuivi le plan Colombie. Ce plan prévoit notamment l’aspersion par voie aérienne d’herbicide de type Roundup, pour détruire les champs de coca. Mais, dans les faits, il est également répandu sur des zones pétrolières, sur des forêts tropicales et sur des indigènes.
Politique de sécurité intérieure :
Il a proposé une quasi-amnistie des forces d’autodéfenses unies de Colombie (AUC, des paramilitaires d’extrême droite), et obtenu que plusieurs milliers (ou dizaines de milliers) des membres de ces milices déposent les armes, ce qui pose le problème de leur réinsertion.
Il n’a pas établi de dialogue avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, groupe d’extrême gauche), après l’échec de son prédécesseur. Les conditions préalables qu’il pose, et celles que posent les FARC avant de commencer des négociations sont pour le moment incompatibles.
Il a néanmoins réussi à faire reculer l’insécurité : près de 500 otages ont été libérés par des opérations de police en deux ans, et le nombre d’homicides est passé de 28 700 à 18 000 de 2002 à 2005.
Manifestation des indigènes :
Le 16 septembre 2004, 45 000 indigènes colombiens, se sont rassemblés pour manifester contre la politique d’Uribe. Ce dernier les condamne, car ils ne coopèrent pas avec le gouvernement. Ceux-ci se sentent pris entre les feux croisés des AUC, du FARC et de l’armée du gouvernement.
Rapports avec le Venezuela :
Des mouvements et des opérations militaires ont été essayés près de la partie nord de la frontière vénézuélienne en 2004. Quelques personnes accusées d’être des paramilitaires, dont on a découvert plus tard qu’elles avaient été forcées à agir contre leur volonté, ont été arrêtées au Venezuela, et accusées de monter un coup d’état par le gouvernement vénézuélien. Sur les 100 colombiens arrêtés, 27 ont été condamnés par la justice du Venezuela.
« On comprend après pourquoi la crapule n’aime pas H C Chavez »
Tout ça, c’est Wikipedia !
Ah oui, j’oubliais. Cet article, c’est de la merde !!!
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Je comprends mal votre vulgarité. Et je déplore que Wikipedia soit votre bible. Vous devriez élargir vos sources et voyager en Amérique du sud. Enfin...
« sans vérification finale ». Je crois que c’est clair.
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Et Universalis ça vous dis ou alors c’est peut-être une officine Castriste ??
Guérilla et répression
Outre un profond mécontentement populaire, le régime doit également affronter une guérilla qui n’a pas véritablement cessé depuis 1965. Une guérilla longtemps rurale (principalement sous l’impulsion des Forces armées révolutionnaires de Colombie, les F.A.R.C., liées au Parti communiste, et de l’E.L.N. se réclamant d’un « castrisme » des années soixante) mais qui devient urbaine, surtout depuis l’apparition du Mouvement du 19-Avril, le M-19, qui s’est signalé par des exploits spectaculaires, notamment le vol de cinq mille armes en 1979 et le détournement à son profit d’un avion chargé d’armes en 1981. C’est également en 1981 que le M-19 a diversifié ses fronts de lutte en implantant des colonnes combattantes dans les zones rurales, où l’on comptait déjà une douzaine de foyers des F.A.R.C.
L’armée ne manquait pas de moyens institutionnels (grâce à l’état de siège permanent) pour venir à bout des mouvements « subversifs » ou oppositionnels. Elle ne s’en est d’ailleurs pas privée, et la liste serait longue des cas de tortures, assassinats, détentions arbitraires de dirigeants syndicaux ou étudiants, voire de simples paysans. Le président Turbay avait cru devoir répondre à une effervescence sociale jugée inquiétante par le renforcement de l’arsenal répressif des forces armées. C’était là le sens du fameux « statut de sécurité », violemment controversé parce qu’il réduisait à la portion congrue les droits des accusés et de la défense et qu’il donnait aux militaires pratiquement tous les pouvoirs.
Dès son élection, Belisario Betancur, conscient de l’impossibilité de vaincre militairement les guérillas, conscient du pouvoir disproportionné que cette situation donnait à l’armée dans la vie publique, entreprit d’ouvrir le dialogue avec les mouvements de lutte armée. Une loi d’amnistie fut votée en novembre 1982, qui donna aux dirigeants guérilleros le sentiment que, cette fois, le pouvoir avait modifié sa politique. Cependant l’assassinat de nombreux « amnistiés », ainsi que celui d’autres opposants, par des « escadrons de la mort » directement liés à l’appareil militaire, contribua à bloquer le processus. Le M-19 et les F.A.R.C. savaient que la bonne volonté de Belisario Betancur se heurtait à la résistance acharnée de la hiérarchie militaire qui avait « besoin d’une guerre » pour maintenir son emprise sur le gouvernement. D’autant que la nouvelle liberté de ton avec les États-Unis, l’adhésion de la Colombie au mouvement des Pays non alignés, sa participation avec le Mexique, le Venezuela et Panamá au « groupe de Contadora » en vue d’une solution pacifique des conflits d’Amérique centrale suscitaient un certain mécontentement dans les casernes et étaient médiocrement appréciées à Washington. Belisario Betancur est devenu, contrairement aux dirigeants qui l’ont précédé, un président populaire au sein d’un système impopulaire. Face aux pressions externes et, surtout, aux oppositions institutionnelles internes, on pouvait néanmoins se demander si une démarche populiste pouvait longtemps résister aux pesanteurs qui marquaient traditionnellement la vie politique colombienne depuis le coup d’État de 1953, en d’autres termes au « complexe politico-militaire » qui associe l’armée aux appareils des deux grands partis dans la défense du statu quo. C’est ce que voulait signifier le grand écrivain Gabriel García Márquez, enfin de retour dans son pays après plusieurs années d’exil, lorsqu’il disait de son ami Betancur : « La vie lui a fait le grand honneur et l’immense malheur personnel d’être président de la République à l’intérieur d’un système sans issue. » © Encyclopædia Universalis 2004, tous droits réservés
"On voit très bien que les militaires avec l’aide des USA n’ont eu de cesse de faire capoter toutes négociations avec les FARC en asassinant sans cesse et ceci depuis des décennies.
Ce ne sont ni plus ni moins des groupuscules d’extrême-droite, point barre ! "
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il parle de BELISARIO BETANCUR pas de ingrid , si vous ne conaissez pas la gens et la histoire arrete de dire coneries
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@l’auteur
Votre présentation simpliste du probleme Colombien ressemble plus à une diatribe pro-Uribe tres partielle et partiale.
Bien que connaissant peu le probleme (sans doute autant que vous), j’ai été voir sur internet d’autres sources. J’y vois des choses que vous omettez soigneusement dans votre article. D’abord, il est inimaginable qu’un mouvement de résistance comme les FARC soit toujours présent sans de profondes raisons et un vrai enracinement. Qu’en est-il ? Apparement, les FARC se sont beaucoup alimenté d’une répression féroce qui a eu lieu récemment : " Pourquoi la lutte armée ?
La répression de l’armée et des escadrons de la mort paramilitaires a en effet marqué la société colombienne. À la fin des années 1980 un génocide politique comme on en a peu vu s’est produit en Colombie, accompagné du silence de rigueur du dispositif culturel dominant. Un rassemblement politique de gauche, l’Union patriotique, a été supprimé physiquement : ses deux candidats présidentiels, Jaime Pardo Leal et Bernardo Jaramillo, ses élus à tous les niveaux, et des milliers de militants ont été assassinés l’un après l’autre avec une persistance méticuleuse. [1]
Durant les années 1990 les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple, vieille guérilla paysanne commandée par le légendaire Manuel Marulanda, ont dû absorber des centaines de militants fuyant le génocide entre traumatisme et fureur. Combien de jeunes garçons, aujourd’hui guérilleros intraitables, ont vu leurs parents disparaître dans les tourbillons de la répression ? Le massacre des dignes et limpides militants de l’Union patriotique ne pouvait se produire sans conséquences - ce serait mal connaître le peuple colombien. La fraternité entre les paysans vétérans de la résistance héroïque de Marquetalia et les militants issus du mouvement populaire urbain a alors été revivifiée." http://lesogres.info/article.php3?id_article=3458
http://www.lagauche.com/lagauche/spip.php?article817
Ensuite il faut se demander quels sont les vrais enjeux en Colombie. Quand les Etats-unis s’en mêlent, l’expérience montre que les intérêts financiers ne sont pas loin. Pourquoi les FARC n’ont-elles pas été eliminées vu les moyens dépensés et l’appui massif des Etats-Unis. Peut-être que la bataille contre les FARC et la cocaine cache autre choses. Certains penchent dans ce sens :
La quête pour le pétrole se trouve au centre de l’engrenage de la violence. La Colombie est le septième fournisseur de pétrole des Etats-Unis et son potentiel d’extraction est immense. Bien que la production ait augmenté durant la dernière décennie de 100.000 barils par jour dans les années 80 à 844.000 en 1999, seul 20% des potentialités ont été explorés. En 1997, dans une tentative de diminuer la dépendance à l’égard des approvisionnements du Moyen-Orient, le Président Clinton avait annoncé un recentrage de sa politique vers la Colombie et le Venezuela en tant que pays producteurs principaux. Cependant, assurer davantage l’extraction de pétrole colombien implique de débarrasser les territoires possédant un potentiel de gisements de pétrole et gaz des insurgés en arme, des communautés indigènes et paysannes. Ces dernières, dont la présence empêche l’exploitation des ressources naturelles dans certains zones, sont facilement expulsés par des campagnes de terreur et de massacres. Cela été le cas ces dernières années, avec une moyenne quotidienne de 1.029 personnes déplacées en 2001, principalement dans des zones de réserves inexploitées de pétrole et de gaz. Le déplacement est souvent réalisé par le meurtre - le taux d’assassinats politiques en Colombie est de quinze par jour, les victimes étant principalement des syndicalistes et des activistes de droits de l’homme. http://www.lagauche.com/lagauche/spip.php?article263 http://www.lagauche.com/lagauche/spip.php?article616
Je serais assez partisan de cette these, qui demande à être vérifiée. Quand aux Farc, si je n’approuve ni les violences , ni les enlèvements, ils sont ouverts à la négociation et font des propositions. http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=7014
Quand au gouvernement, il est loin d’être un gouvernement démocratique. Même RSF, qu’on ne peut guère soupçonner de gauchisme, y va de sa critique : http://www.rsf.org/article.php3?id_article=21228
Les relations de ce gouvernement avec les paramilitaires , dont il a lui-même encouragé la création, sont pour le moins suspectes. « C’est que les Démocrates contrôlent les deux Chambres, et qu’en Colombie, des magistrats courageux ont engagé une centaine d’actions en justice contre des fonctionnaires d’Etat et des membres de l’appareil politique proches du Président, pour leurs liens avec les paramilitaires. Douze à treize députés et sénateurs sont aujourd’hui sous les verrous, et l’ancien chef de la police politique (Département administratif de la sécurité), proche lui aussi d’Uribe, a été mis en cause. Les liens d’une partie de l’Etat colombien avec les paramilitaires sont révélés au grand jour. » http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5274 http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5290
Quand à votre présentation euphorique de la Colombie, elle parait pour le moins exagérée : « »« Selon le coefficient Gini (qui mesure les inégalités), 20% de la population appartient à la classe la plus haute et reçoit 80% des revenus totaux du pays (alors que) la classe moyenne est en voie de paupérisation », déclarait l’économiste César González, ex-président de l’Association bancaire, entité du secteur financier colombien.« » http://risal.collectifs.net/spip.php?article1777
Bref, votre vision manichéenne du probleme Colombien me paraît bien légère..
Quand à vos critiques de Chavez, elles montrent votre orientation politique plutôt qu’une quelconque objectivité.
Mais avez-vous seulement envie d’être objectif ?
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Vous savez, ce sont les mêmes analystes d’extrême-gauche que vous citez qui défendent Fidel Castro depuis plus de 40 ans. Acceptez que je ne limite pas ma curiosité pour l’Amérique latine à cette seule propagande.
Quant à l’envie de négocier des FARC, je note qu’Ingrid est otage depuis 2002, et que nombre de ses compagnons croupissent au fond de la jungle depuis plus longtemps. Et puis, vous savez, les meilleurs juges de la situation sont les Colombiens eux-mêmes. Et malgré l’aversion (peu documentée) que vous inspire Uribe, malgré les défaillances des institutions colombiennes, malgré l’abstention forte (comme partout dans la région), il est malhonnête de contester le soutien dont dispose le président que se sont choisis les Colombiens !
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Peu argumenté, mes liens ? Dites plutôt qu’ils ne vous intéressent pas. D’autant que certains sont de pures traductions écrites par des Colombiens.
Quand à le légitimité de Mr Uribe dont vous nous rabachez les oreilles, elle s’inscrit dans une éléction avec 55% d’abstention : « »L’Organisation des Etats américains (OEA) a en effet salué « la transparence et la régularité » du scrutin. La Mission d’observation électorale (MOE), composée de 120 organisations sociales et universitaires colombiennes, est plus partagée. Elle aurait recensé des irrégularités, comme l’utilisation de stylos à l’encre sympathique dans des isoloirs, l’achat de votes (une pratique classique en Colombie), la pression armée des paramilitaires en faveur d’Uribe dans certaines régions, comme les barrios de Medellin... « La validité de cette élection n’est toutefois pas remise en question », précise Pedro Santana, le directeur de la MOE. « Mais nous avons une bien maigre démocratie avec une abstention de 55% et un système électoral archaïque qui ne garantit ni les droits de l’opposition ni ceux des électeurs », estime-t-il. http://www.lefigaro.fr/international/20060530.FIG000000093_le_president_col ombien_consolide_son_pouvoir.html
J’espere que vous ne trouvez pas le Figaro trop à gauche. « la pression armée des paramilitaires en faveur d’Uribe dans certaines régions », hum , doux euphémisme.
Amnesty International parait douter des vertus du gouvernement de votre cher Uribe :
« »Amnesty International a publié ces dix dernières années plusieurs documents sur la situation des défenseurs des droits humains en Colombie(6). Le présent rapport constitue une mise à jour de ces publications. Il décrit les menaces, homicides et procédures pénales injustifiées dont les militants des droits humains sont toujours la cible.« »
Plus loin : « »Les civils sont les principales victimes du conflit armé interne qui oppose depuis très longtemps en Colombie les forces de sécurité et leur alliés paramilitaires, d’un côté, aux forces de la guérilla, de l’autre. Toutes les parties au conflit se sont rendues coupables d’atteintes aux droits humains et de violations du droit international humanitaire. Ces vingt dernières années, le conflit a coûté la vie à 70000 personnes au moins, dans leur immense majorité des civils qui ne prenaient pas part aux hostilités. De très nombreuses personnes ont « disparu », et plus de trois millions d’autres ont dû quitter leur foyer pour se réfugier ailleurs dans le pays.« »
Il semble qu’Amnesty International ne fasse pas de difference entre un camp ou l’autre. Organisation de gauche sans doute.
Ils en rajoutent : « »L’État est tenu d’enquêter sur les menaces et les attaques dirigées contre les défenseurs des droits humains. En Colombie, toutefois, ces enquêtes débouchent rarement sur la comparution en justice des responsables présumés. Le manquement de l’État à cette obligation constitue en lui-même un acte de harcèlement.
Entamée en 2003, la démobilisation officielle des membres des groupes paramilitaires et des mouvements de guérilla devrait, selon les autorités, se conclure dans le courant de l’année 2006 par le retour à la vie civile de tous les paramilitaires. Amnesty International constate toutefois avec préoccupation que des organisations et des personnes impliquées dans la défense des droits humains continuent de recevoir des menaces émanant de groupes paramilitaires. Depuis le début de l’année 2006, en particulier durant la campagne pour l’élection présidentielle, la plupart des grandes organisations de défense des droits humains travaillant au niveau national ont reçu des menaces signées par des groupes s’autodésignant comme de « nouveaux » groupes paramilitaires. « » http://web.amnesty.org/library/index/fraAMR230332006
J’ai bien du mal à partager votre enthousiasme pour le gouvernement « légitime » de mr Uribe. A la vérité, j’ai envie de traiter les méthodes de ce gouvernemt de purement fascistes, tellement ça y ressemble. Comment ne pas comprendre qu’en face d’une telle violence, le camp opposé ne s’y livre pas lui-même ? Je suis loin de partager votre sens de la dichotomie.
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Pour votre information, je n’aurais pas eu l’indélicatesse d’écrire sur ce sujet si je ne l’avais pas étudié en détail, depuis la France et depuis la Colombie.
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L’abstention est un mal répandu dans toute l’Amérique latine. Et je vous rappelle que les FARC ont commencé leurs exactions bien avant qu’Uribe soit président, en 1964 pour être précis. A l’époque, A. Uribe avait moins de dix ans, et son père n’avait pas encore été assassiné par lesdites FARC...
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mais cette la Asossiaciation bancaire qui a mit a la gens en etat de pauvrette en vouluoir monte les interets pour ettouffe la adquicition de logement de les pauvres et cette pas vrai que la clasee moyenne est en trance de desparraitre , de avance informe vous bien, et je vous dit , si vous alle trove votre information au sud de la cite ou dans les carties de guerrilla tojuors vous serai trompe
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Merci, un simple merci.
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Parceque je deteste LES CHE et LES PINOCHET, J’admire LES GANDHI et LES MANDELAS
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La Colombie est en guerre depuis 40 ans, La France est en paix depuis 40 ans. N’oublions pas que ce que les Pinochet firent en Amerique latine au nom de la dictadure, La France le fit au nom de La democratie de la civilisation en Afrique, en Asie. Qui est allez voir le film sur la guerre de l’Algerie « l’Ennemi intime » ? Quand je question les français, la reponse est personne, vous n’avez pas encore pris conscience de votre responsabilité dans ce crime contre l’humanité, Cetif, Guelma, 17 octobre 1961, et aujourd’hui 50ans, 40 ans après personne fut condamné par ce crimes. N’oubliez pas que le gouvernement français reconnu seulement en 1999 la guerre d’Algerie comme telle. Arretez de nous faire la morale. I HAVE A DREAM THAT ONE DAY, L’INDE ET LA CHINE « CALLARAN » A L’ARROGANT OCCIDENT.
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Je trouve que pour un article sur la Colombie, on ne parle pas assez d’un de ses attraits les plus éminents : Shakira.
Il faut tout de même ramener les choses à l’essentiel.
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Le problème, qui semble ne pas nous concerner, parce qu’on s’en fout, c’est loin, c’est l’Amérique du Sud, nous concerne cependant bel et bien.
Sommes nous prêts à laisser un territoire libre pour le commerce de la drogue, seule et unique réclamation des FARC ?... Idem Afghanistan, Iran, Maroc.Auquel cas, Uribe est un empêcheur de tourner en rond de pipette.
Si on pense qu’il y a encore un espoir de faire une économie et une pôlitique propres, soutenons le projet d’Uribe de ne pas céder au chantage sentimentalo-médiatique qui voudrait, quel qu’en soit le prix, avoir son Happening télévisé (de préférence en direct à 20 heures ), « la libération d’Ingrid ».
De plus, cette libération dans ces conditiuons irait totalement al reves du projet même D’Ingrid Bétancourt, politique et responsable, qui basait sa campagne sur le combat contre les FARCS et les cartels de la drogue. Chapeau bas à son courage et à son héroïque naïveté. Respect. Mais ne rendons pas ridicule son martyr en donnant gain de cause à ses ennemis.
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Sommes nous prêts à laisser un territoire libre pour le commerce de la drogue, seule et unique réclamation des FARC ?... Idem Afghanistan, Iran, Maroc.Auquel cas, Uribe est un empêcheur de tourner en rond de pipette.
Vous me faites rigoler. Uribe et les militaires sont profondément mêlés au trafic de drogue.
« »Il y a quelques années, on admirait dans les plaines orientales de Colombie la façon dont les camions de l’armée de l’oligarchie colombienne transportaient ouvertement les ingrédients pour l’élaboration de la cocaïne vers le laboratoire connu sous le nom de “Tranquilandia”, où a été trouvé l’hélicoptère de Alberto Uribe Sierra, le père narcotrafiquant de Álvaro Uribe Vélez, ce qui montre la profonde implication des militaires et de l’oligarchie dans le narcotrafic.
Ce qui était un secret pour beaucoup est devenu public en raison des liens de plus en plus effrontés de l’oligarchie et de ses hauts commandements militaires avec les narcotrafiquants.« »http://www.arlac.be/2006FR/miguelsuarezfr.htm
« »Uribe ferait partie des amis proche de Pablo, son père était narco et son cousin paramilitaire, il s’est fait arrêter la semaine dernière... Bref le panorama est sympathique, et ce n’est pas la première fois que de telle accusation sont révélée, il y a 3 mois Uribe était montré en présence de paramilitaire. « »http://www.ikiru.ch/tonio/uribe-narco-paraco
Quand a votre accusation sur l’unique revendication des FARC, elle est tellement grotesque que j’hésite à décider s’il s’agit de bétise ou d’ignorance.
A moins que ce soit de la provocation pure et dure ? Un peu malvenu quand on prétend s’intéresser au sort du « martyr » Bettancourt.
Pourrais-je solliciter votre cerveau en vous demandant ce qu’ont à gagner les Américains en faisant semblant de combattre la drogue ?
« »L’auteur y analyse le projet d’extension du « Plan Colombie » à l’intégralité des pays andins. Selon lui, le Plan Colombie n’a pas permis une diminution nette de la production de drogue, pas plus qu’une diminution du « terrorisme » (c’est à dire, pour l’auteur, des guérillas), il demande donc qu’il soit remis en cause et réévalué. Il s’agit là d’une critique classique du Plan Colombie. L’autre critique classique, émanant plus souvent des mouvements écologistes ou altermondialistes, se focalise sur les déprédations écologiques que causent la fumigation des cultures prohibées et sur la misère qu’entraîne pour les cultivateurs de coca la destruction des récoltes. Pourtant, ces analyses perdent de vue que, par le biais du Plan Colombie, les États-Unis contrôlent des pans entiers de la politique intérieure colombienne et régionale. Aussi, le développement de ce plan est moins une volonté de lutter contre le « terrorisme » ou les narcotraficants que de conserver le contrôle des pays d’Amérique latine et de s’y déployer« »militairement. http://www.voltairenet.org/article141214.html
D’où la raison de la mise en place d’une propagande visant à diaboliser les FARC comme les « méchants trafiquants de drogue » (Trafic auquels ils se livrent d’ailleurs, mais ce n’est pas le probleme).
Intéréssant que vous citiez l’Afghanistan. Ce pays, qui avait reduit sa production sous les Talibans, a retrouvé des niveaux étonnants de productions avec l’occupant Américain
Avec une progression spectaculaire de l’industrie de l’opium, essentiellement dans les provinces du sud de plus en plus livrées à l’anarchie, l’Afghanistan a été au centre des discussions. Qualifié par certaines délégations de « narco-état », l’Afghanistan dispose en effet de 165 000 hectares consacrés à la culture du pavot, soit une augmentation de 59% par rapport à l’année dernière. (2006) http://www.un.org/News/fr-press/docs/2006/AGSHC3849.doc.htm
Augmentation de la production afghane d’opium
Les Nations Unies ont annoncé que la culture de pavot en Afghanistan a augmenté. Les surfaces cultivées ont augmenté de 59% en 2006. On estime que la production de l’opium a augmenté de 49% par rapport à 2005. http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=5542
Attention aux maux de tête..
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ernst, vos propos traduisent un bon sens dont je ne comprends pas qu’il soit si peu partagé...
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@ l’auteur
Vous êtes lié aux AUC ?
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allez, je ne résiste pas à l’envie de porter à votre connaissance cet article sur les gentilles actions de la gentille armée du gentil président Urible :
Colombia : La terreur règne dans la campagne
par François VIGNAL
Un rapport dénonce des exécutions « extra-légales » de paysans en Colombie par l’armée ou la police. Les auteurs dénoncent une « impunité » et mettent en cause le pouvoir militaire et étatique.
« La terreur règne dans la campagne colombienne. » Ce cri d’alarme vient de Françoise Escarpit, journaliste française qui a présenté, lundi 12 novembre 2007, le rapport de la « mission internationale d’observation sur les exécutions extra-légales et l’impunité en Colombie », aux côtés de Fabien Cohen, secrétaire général de l’association France Amérique Latine (FAL) et d’Alexandra Pardo, de FAL Bordeaux. La journaliste a participé à cette mission avec des juristes, des anthropologues ou des experts en droit de l’homme, au total treize personnes. Ils ont pu compter sur l’appui du bureau du Haut commissariat des Nations Unis en Colombie. « Le but était de vérifier l’existence d’exécutions extra-légales commises par l’armée, la police ou les services secrets colombiens contre des paysans, des indiens, ou des dirigeants de communauté. » Une précédente enquête internationale a montré que 955 cas d’exécution imputés à la force publique ont été enregistrés, en Colombie, entre juillet 2002 et juin 2007.
La mission est allée à la rencontre de parents et de témoins, pour recueillir leur témoignage. Il en ressort un constat accablant pour l’armée et le pouvoir colombien. « Nous avons observé que le même mode opératoire a été utilisé à chaque fois, quel que soit l’endroit. Les personnes sont enlevées et exécutées. Puis les corps sont emmenés ailleurs et habillés d’habits militaires, avec des armes et des tracts de la guérilla déposés autour pour établir une scène du crime factice. Ces morts sont ainsi comptés comme des guérilleros morts au combat. Ils sont plus de 10000 depuis 2002 ». Selon Françoise Escarpit, qui s’est rendue dans la région de Valledupar, ces exécutions seraient notamment dues « à la prime d’encouragement donnée aux militaires en fonction du nombre de guérilleros abattus, dans le cadre de la “politique de sécurité démocratique” du président Uribe. On peut parler de stratégie de terreur. La “politique de sécurité démocratique” permet des arrestations arbitraires, de syndicalistes notamment. La guérilla menée par les Farc permet de justifier cette politique. Or même si le problème persiste, la guérilla a reculé aujourd’hui. »
Pour les auteurs du rapport, « une impunité pratiquement absolue » règne sur ces exécutions. On ne compte que onze condamnations à ce jour. La plupart des enquêtes sont confiées à la justice militaire, « ce qui pose un problème d’impartialité. » Le rapport préconise donc que la justice civile soit toujours chargée de ces affaires. Encore faut-il les mener à bien. « La justice civile en traite déjà une partie, mais on peut remarquer un manque de volonté pour mener ces enquêtes », souligne Françoise Escarpit, qui n’hésite pas à affirmer que « les plus hauts niveaux militaire et étatique sont mêlés » dans cette histoire. « L’Etat devrait être là pour protéger les citoyens. On constate que c’est l’inverse », dénonce pour sa part Alexandra Pardo, de France Amérique Latine Bordeaux. Pour ces défenseurs des droits de l’homme, la solution pourrait passer par « des pressions internationales ». Les Etats-Unis bien sûr, grand partenaire de la Colombie, qui aide financièrement et militairement le pays dans sa lutte contre le narcotrafic. Mais, rappelle Fabien Cohen, l’Union européenne aussi, « qui négocie des accords économiques avec la Colombie et la région. Il y a besoin d’une solidarité internationale. »
François VIGNAL
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Vous nous faites une caricature de Chavez décidemment à la mode et très diffusée en ce moment qui vous décrédibilise totalement sur vos connaissaces de l’Amérique du Sud... si on vous suit Chavez, Poutine, Khadafi et Saddam sont des dictateurs abrutis et ignares !! cette version simpliste permet d’escamoter beaucoup d’influences souterraines dans ces pays ou la situation parait déja confuse en surface...
Que dire de Uribe, avocat d’affaire qui fait mine de ne pas négocier avec les Farcs, alors que plusieurs personnes de son entourage voir certains de ses ministres jouent double jeux avec les Farcs et les mafieux de la drogue...
Vous doutez de l’intégrité de Chavez, moi je doute encore plus d’un avocat rangé derrière les américains, qui n’est pas trop pressé de régler les problèmes de Farcs ou de drogue et qui n’a pas trop envie libérer une otage bien encombrante pour lui par la suite... IL fut gouverneur de la région de Medellin, et plusieurs fois mis en cause...
Betancourt est peut-être une bobo parachutée mais elle représente beaucoup plus de choses qu’elle n’en a l’air. je penses que si tout était simple il y a longtemps qu’elle serait abattue... la position de mr URIBE dans son bras de fer apparent peut cacher une volonté de rester seul au pouvoir sans rivaux... on parle facilement de Poutine ou Chavez comme dictateurs, rien ne me garantit le caractère démocratique, ni l’intégrité de Mr URIBE.... faut il vous rappeler que ce monsieur a fait des études aux état-unis... excusez mon scepticisme typiquement français...
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Entretien
Javier Giraldo : « l’avenir de la Colombie : une domination des paramilitaires en ‘costume-cravate’ » par Eugenia García Raya
13 novembre 2007
Alors qu’en Colombie les morts violentes des opposants au gouvernement continuent, le président Alvaro Uribe travaille à la « légalisation » des paramilitaires [1]. Les liens de ces derniers avec les militaires et les politiques sont en train d’être dévoilés devant les tribunaux et leurs crimes continuent à être la cause principale du déplacement forcé interne et de l’exil des Colombiens [2]. Le défenseur des droits de l’Homme Javier Giraldo, prêtre jésuite qui a reçu le troisième prix María Bandrés en 2003 [3], continue à se battre pour les droits des victimes de la violence et particulièrement pour ceux des plus de trois millions de personnes « déplacées ».
- Après des décennies de crimes, les complicités entre paramilitaires, militaires et politiques sont progressivement rendues publiques [4]. Mais, parallèlement, on assiste aussi au progrès des projets pour « normaliser » ces paramilitaires et empêcher qu’ils ne soient jugés pour des délits atroces, comme s’il ne s’agissait que d’un « scandale » de plus que le pays peut surmonter. Jusqu’où peut aller ce processus paradoxal ?
En reconstruisant l’histoire du paramilitarisme en Colombie pour entrevoir son futur, on découvre une stratégie de domination aussi intelligente que perverse, avec une première phase de grands massacres et de déplacements, qui se renforce ensuite par le contrôle des structures d’organisation et de pouvoir, toujours avec un pouvoir économique monstrueux qui se légalise jusqu’à pouvoir acheter l’Etat. Cette stratégie « dose » la violence selon ses besoins. Il arrive même un moment où la diminution de la violence sert à éviter la critique et les sanctions internationales du fait de la monstruosité de ces crimes.
Actuellement, l’impunité qu’offre Uribe aux paramilitaires a pour objectif de permettre un accès d’ores et déjà légal au contrôle de l’Etat par la voie électorale. Dans cette phase de « légalisation », on s’aperçoit qu’ils ont tissé, par leur énorme pouvoir économique, des liens très étroits avec la classe politique traditionnelle et émergente, particulièrement avec le Parlement, la force publique, le pouvoir judiciaire, les partis politiques et les médias de masse. C’est pourquoi ils arrivent à gérer le « scandale » (...). J’espère me tromper mais le futur prévisible, d’ici quatre ou cinq ans, c’est celui d’une domination légalisée des paramilitaires en « costume-cravate » totalement acceptés par la société et qui pourront s’exprimer à travers les médias.
suite ici
http://risal.collectifs.net/spip.php?rubrique7#pagination_articles
Forum sur le sujet
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La France offrirait l’asile à la sénatrice Piedad Córdoba, suite aux menaces de mort dont elle serait l’objet
27/11/2007 - Terra España, Union Radio, Tiempos de Mundo, Caracol radio
Le Gouvernement français aurait offert protection à la sénatrice colombienne de l’opposition Piedad Córdoba, après l’aggravation des menaces de mort dont elle ferait l’objet suite à sa tentative de rapprochement avec la guérilla des FARC pour la libération des kidnappés, selon des stations de radio colombiennes.
Selon des sources citées par Radio Caracol, les menaces contre Córdoba « ont redoublé » après que le gouvernement colombien ait suspendu, mercredi passé, la mission qu’elle et le président vénézuélien, Hugo Chávez, accomplissaient après des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC).
suite ici :
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ont vous fait cadeau de cette cauchemar , et aussi de les far avec elle , serai le plus grande aide que les francais deonneraint a colombie, allez si amenelle chez vouqs
AH se dite que beacoup aide qui fait pas chiet
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Il me semble qu’Uribe n’est pas si net que cela et sous prétexte de bras de fer avec les farcs n’est pas pressé d’aller libérer une femme qui lui ferait de l’ombre, un otage bien encombrant...
D’autre part ce président est le seul en Amérique du Sud à afficher ses préférences avec les états unis ; il est avocat et a fait des études aux states donc pas la par hasard...
Dans un pays ou le pouvoir est censé lutté contre les Farcs et la drogue, nombre de personne de l’entourage de Uribe ont déja été mise en examen dans des affaires véreuses... mais jamais lui, cet avocat originaire de Medellin... Dire que Chavez est un dictateur me parait un peu pousser le bouchon comme de présenter ce monsieur Uribe comme un démocrate !!
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Christoff, je fais partie de ceux qui considèrent qu’êtr l’allié des Etats-Unis n’est pas un péché. pas plus que d’avoir fait ses études dans une université américaine.
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Lucrezia 27 novembre 2007 09:03Mais que fait la Colombie pour Ingrid ?
Ne se présentait-elle pas aux élections Présidentielles en colombie ?
Etait-elle aussi inconnue en Colombie ?
Ceux qui devraient se mobiliser en masse ne devraient-ils pas etre d’abord les Colombiens et non pas les Parisiens et la Gauche-Caviar Romantico-Française ???
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D’accord avec toi mais la bas on risque gros à manifester... et le cliché des fous armés et des trafiiquants n’est pas vain...
J’ai une amie qui est sorti avec un colombien faisant « des affaires » deux de ses amis à lui ont été torturés et sont morts, et mon amie à peine revenue en France, son ex ami fut enlevé et depuis a disparu...
Tu n’est pas plus en sécurité la bas avec le pouvoir qu’avec les Farcs... l’argent de la drogue entraine beaucoup de comportements violents !!
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Christoff, Vousvous méprenez sur la réalité colombienne. Bogota, Medellin et Cali ne sont pas plus dangereuses que d’autres villes d’Amérique latine. Connaissant bien ces trois villes, je n’y ai pas senti davantage d’insécurité qu’à Caacas, Mexico ou rio par exemple.
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la colombie fait cettequi el fait pour ses otages , mais, pour nous ingrid est plus francais de extraction ultradroit (conservadora) , et le contraire que les francais porur nous il n’ia pas de otages de mieux droit, en plus une conas qui a cherche son destin , et elle avez une intention de voto de 3% , ca vous dite quelque chose ?
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Si j’ai bien tout saisi :
1 - Les FARC sont une guerilla communiste revolutionnaire.
2 - Chavez est un nouveau prototype de socialiste delirant, aveugle d’ideologie.
Donc le sujet ne pourra jamais etre traite convenablement en France, car vous trouverez nombre de personnes avec un apriori favorable pour les FARC, et nombre de personnes pour lesquelles Chavez est l’espoir du genre humain attaque de toutes parts par les mechants.
Bravo d’avoir essaye d’en parler, mais la France, confite dans l’ideologie, n’est plus capable d’apprehender les problemes d’autres pays de facon sereine.
Le positionnement du spectre politique Francais (ou tout est etatique, plus ou moins a gauche) rend quasiment illisible tout ce qui se passe a l’etranger.
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gnarf, vous avez en effet tout compris. Pour ce qui me concerne, je ne me résigne pas à l’indigence qui caractérise de fait l’analyse internationale dans notre pays confit dans ses certitudes condescendantes, méprisantes et idéologiques.
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pas tout a fait, las farc sont de narco guerrilla produit de la violence de 1948 ,et qui une fois la paix ete signe entre les parti politics ce sontautodenomine marxistas et revolutionaires
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Ceci est la reponse à l’intervention de l’auteur de 21h41. Mes réponses ayant mystérieusement disparues, je les remet ici :
« »J’ai placé deux liens sur cet article. Je vous invite à lire la presse colombienne, ou mieuxencore, à vous rendre dans ce pays pour vous faire votre propre idée. Il est simpliste et injuste d’assimiler Uribe aux paramilitaires.« »
sur les deux liens que vous donnez, un concerne « Le Monde », journal aux positions Atlantistes, pour ne pas dire Etasuniennes (voir le ca sChavez), l’autre (Latin Reporter) est un site basé en Espagne, et pour le moins conservateur.
Merci pour le conseil d’aller en Colombie.
Sinon, si des témoignages de Colombiens vous intéressent :
Les relents narco-paramilitaires du président Uribe http://www.educweb.org/webnews/ColNews-Apr07/French/Articles/Lesrelentsnarco-paramilit.html
Les paramilitaires au cœur du terrorisme d’Etat colombien http://www.monde-diplomatique.fr/2003/04/CALVO_OSPINA/10081
Javier Giraldo : « l’avenir de la Colombie : une domination des paramilitaires en ‘costume-cravate’ » http://risal.collectifs.net/spip.php?article2092
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Puisque l’auteur ne répond pas à mes questions je suis allé cherché ailleurs une réponse. Je lis dans un article Avox du 21 mai (sur lequel phiconvers a pesté le 22 mai 2007 à 19H44) :
« »Nicolas Sarkozy avait développé l’idée durant sa campagne de faire tout ce qu’il était possible pour mettre fin aux années de détention d’Ingrid Betancourt. … Patatras, le soir même de la réunion entre le président français et la famille d’Ingrid, le président colombien Uribe flanquait tout par terre en déclarant demander le recours à la force de l’armée colombienne pour libérer les otages« ».
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=24574#commentaire1414742
Uribe savait bien qu’en cas d’assaut de sa part on lui attribuerait la mort probable d’Ingrid Betancourt. Pourquoi alors a-t-il fait cette déclaration et fait échouer la tentative ?
Les pro-Uribe ici peuvent-ils donner une explication ?
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JL, je vous ai répondu un peu plus haut. N. Sarkozy n’a innové en rien et a perdu l’occasion d’une salutaire rupture avec chirac sur le sujet.
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Le post à gnarf ? un autre ? Je ne vois pas. Vos réponses ne sont compréhensibles que pour ceux qui sont sur la même longueur d’onde que vous, j’espère que vous me comprenez. Si vous venez ici pour vous cacher de ceux qui ne pensent pas comme vous, ce n’est pas la peine, ou alors dites le clairement, cela au moins ce n’est pas difficile.
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et si vous essaie de respecter la souberanite colombiene et de notre goubernament et vous arrete de dire que la france pu dire quelque chose , colombie n’est pa colonie francaise et nous nes vous remercie rien, de fait ont ave prdu plus por votre faute de ce’que nous avons gagne
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Bonjour Auteur,
Votre propos qui se prétend différent est en fait d’un banal accompli que l’on a pu lire déjà des dizaines de fois.
Je vous résume : Les dictateurs de droites ne sont pas aussi pourri que on le dit, et les démocrates de gauches sont des voyous terroristes.
Une mention spéciale à votre affirmation liminaire sur Uribe : « Uribe [...] qui continue d’atteindre une popularité supérieure à 70 % cinq ans après sa première élection à la présidence de la République. »
ça je reconnais qu’il fallait oser l’écrire ! C’est un peu comme si vous écriviez que Ben Ali, après plusieurs élections à la tête de la Tunisie, jouit toujours d’une popularité de 98%. C’est plus simple dans un pays ou se déclarer de l’opposition peut vous coûter la vie.
La réalité de la Colombie est que Uribe est un dictateur qui n’as pas hésité et n’hésites pas à faire assassiner ses adversaires politiques, et n’a aucun intérêt à avoir une Ingrid Bétancourt vivante. Si ce n’est pas les FARC qui la crinquent, ce sera probablement les sbires d’Uribe qui vont s’en charger.
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Je perds sans doute mon temps à vous répondre. Vous ne connaissez manifestement rien de la situation de la Colombie et de l’opposition au président Uribe qui fait de la Colombie, quoi que vous en pensiez, une véritable démocratie.
Ne vousen déplaise, Uribe recueille en effet un large et majoritaire soutien de sa population
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Mais oui vous avez parfaitement raison : D’un côté des communistes Durs et pas Purs et de l’autre une démocratie (probablement imparfaite ... comme toutes les démocraties SURTOUT pour les NON démocrates !). Si une action universelle avait été fermement entreprise à l’encontre ces preneurs d’otages ....
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Une petit précision sur les messages qui disparaissent.
Le problème en ce qui me concerne vient d’un bug de Firefox, qui se résout en vidant le cache du navigateur (outils/effacer mes traces/cocher case ’cache’).
Mes excuses pour les répétitions.
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Bonjour,
Je suis très heureuse de voir que quelqu’un s’interesse à d’autres aspects de la Colombie que la prise d’otage d’Ingrid Betancourt. Je serai ravie de pouvoir parlé avec vous de la Colombie et de ses trésors. Peut-on ce mettre en contact mail ?
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carlota, con mucho gusto ! Deme su direccion o su website. Podemos empezar a charlar aqui, verdad ?
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y si quiere podemos recibirla en colombia para que conozca gente de verdad gentil y un pais precioso
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Sans rapport avec l’histoire des Farc mais en réaction avec le salissage du peuple Vénézuélien et de Chavez dans ce même article :
Mais qui est cet auteur qui méprise le « peuple » ? je cite :
« Et cet abruti de peuple doute, dit-on. »
Tu te prends pour qui toi, pour mépriser comme cela, en quelques mots, le peuple Vénézuélien, espèce d’abruti. Eh oh, l’anonyme qui a écrit cet article, t’es vraiment d’une indécence incroyable.
L’auteur se fout également de la gueule du monde, je cite :
« Il a suffi à don Hugo de distribuer quelques miettes aux pauvres pour faire mieux en matière de redistribution que tous ses prédécesseurs réunis. Mais j’ai bien dit quelques miettes. »
Un exemple de ce que Pticon-vert appelle les quelques miettes :
Profitant de la croissance économique la plus élevée d’Amérique latine avec 17,9% en 2004 et 9,4% en 2005, Chávez a créé le Fonden, un fonds spécial destiné à financer les programmes sociaux, auquel l’entreprise pétrolière d’Etat PDVSA contribue à plus de 5 milliards de dollars par an. En 2004, plus de 13 milliards de dollars ont été exclusivement destinés aux programmes sociaux.
Sources : CEPAL ; Lamia Oulalou, « Chávez met le pétrole au service de sa révolution », Le Figaro, 13 avril 2006.
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Je me mettais à la place de votre idole bolivarienne, qui commence en effet à douter de son peuple et à le trouver bien rétif... Et gardez-vous des insultes si vous voulez poursuivre ce qui est censé être un débat.
A démocrate, démocrate et demi, grossier personnage !
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Mais où inventez-vous toutes ces conneries ?
Ah oui, il est plus facile de mentir et d’inventer que d’appuyer ses propos sur des réalités, abruti !
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« »« Profitant de la croissance économique la plus élevée d’Amérique latine avec 17,9% en 2004 et 9,4% en 2005, »« »
facile lorsque l’on est le troisieme producteur mondial de petrole et que le cour du baril fait plus que doubler ...
facile de continuer a faire du clientelisme et du populisme avec les petrodollars...
Mais encore plus facile de s’enrichir lui, sa famille et son clan en rachetant tout ce qu’ils peuvent , directement ou sous des pretes noms
Un simple exemple, la propriété familiale est passé en quelques années de 30 hectares à plus de 5000 !!
a coté , le chateau de Pity et ses terres font pitiés...
Mais encore plus facile de controler tout cela en en nomant ses proches dans tout les postes cles
si ce n’est pas du despotisme....
La plaisanterie à la mode au venezuela
a quoi on reconnait une ferme ou une proprieté racheté par le clan ? A ce qu’elle a immediatement l’electricité et une route goudronnée...
Payé par qui ? ....
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« »facile lorsque l’on est le troisieme producteur mondial de petrole et que le cour du baril fait plus que doubler ... facile de continuer a faire du clientelisme et du populisme avec les petrodollars...« »
Vous oubliez que beaucoup de dirigeants ne font pas de redistributions des richesses, à commencer par mr Uribe en Colombie où les inégalités atteignent des sommets. Faire du clientélisme avec les pauvres, votre argument est comique, vous en rendez vous compte ?
Ensuite, vous affirmez que Chavez et sa famille s’enrichissent de manière honteuse. Malgré mes recherches sur le Web, je n’ai pu trouver de référence à ces allégations. Pourriez-vous donner vos sources, qui visiblement ne sont pas de notoriété publique ?
J’espere que vous ne l’avez pas inventé...
Quelques articles de gens sur place, pour votre information :
Chávez, démocrate ou graine de dictateur ? http://www.ledevoir.com/2006/12/02/124073.html
Venezuela : « Le communisme de Chávez est en train de nous tuer ! » http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=3911
Venezuela Référendum 2 décembre. Réforme Constitutionnelle et Déstabilisation : Chronique(s) d’une Révolution en marche http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5755
Je sais, ces articles viennent de sites plutôt orientés à gauche. Mais, malgré mes recherches, je n’ai pu trouver d’enquêtes sur d’autres sites. Peut-être qu’elles ne figurent pas sur le net ?
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Desolé de vous decevoir sur la vraie nature de votre herault, au Venezuela ( les premiers concernés ) c’est de notoriété publique
Dans la presse française , il y a bien quelques echos mais cela ne choque pas plus que àa compte tenu de l’aspect déjà sulfureux du personnage
Par exemple :
« »Ivan Erhel
La Presse
Collaboration spéciale
Caracas
Qui aurait cru, du temps où il n’était qu’un modeste fils d’instituteur, qu’Hugo Chavez-Frias installerait son père gouverneur de l’État de Barinas, son frère ministre de l’Éducation, et son cousin à la vice-présidence de l’entreprise publique qui gère les immenses réserves pétrolières du Venezuela ?
c’etait sans compter sur la volonté inébranlable de cet homme hors du commun qui se veut leader d’un tiers-monde usé par les réformes du FMI. La « révolution bolivarienne », c’est lui. Et malgré une formation universitaire basique, il est le seul à savoir doser cet improbable mélange de socialisme participatif et de capitalisme de rentes.
Trahi dès le début de son mandat par l’ancienne classe dirigeante, formée pour gérer le pays, il fait plus confiance à sa garde rapprochée qu’à l’élite traditionnelle.
Chavez, père et fils
Cela est particulièrement frappant dans son État natal de Barinas, au point que l’on parle de « la famille royale de Barinas ». Non seulement son père, Hugo de los Reyes Chavez y a été élu gouverneur, mais il a nommé son fils Argenis, petit frère d’Hugo, au poste clé de secrétaire d’État de Barinas. Le maire de la capitale, Barinas, est un cousin du président. La seconde ville, Sabaneta est dirigée par un autre de ses frères
Pablo Oquendo, coordinateur du parti d’opposition Primero Justicia rit jaune : « Ici, on ne peut rien faire sans un Chavez dans sa poche ! Nous vivons sous le caïdat des Chavez-Frias ».
Pour la Copa America, Adelis Chavez, frère de Chavez et vice-président du comité d’organisation, a fait construire un stade de foot immense, dans une région où le sport roi est sans conteste le baseball.
Au grand désespoir de Pablo Oquendo : « Ce stade est une ruine. Les Chavez gèrent l’État dans la plus grande opacité. Il nous est impossible de savoir qui construit quoi et avec quel argent, et nos plaintes s’empilent au tribunal sans que rien ne change. »
Pour Primero Justicia, l’indépendance de la justice n’existe pas au Venezuela. Le secrétaire général du parti, Carlos Ocaris souligne : « Le contrôleur général de la République est un ami personnel de Chavez, ancien cadre de son parti. Et le juge suprême, représentant du Ministère public, Isaïa Rodriguez, est un ancien vice-président de Chavez. Comment voulez-vous que nos requêtes devant la justice aient la moindre chance d’aboutir ? Cela ne se limite pas à la famille du président, mais à ses amis, aux amis de ses amis, à leurs épouses, etc. »
Gustavo Hernandez, un des cadres du parti dissident du chavisme, le PPT (Patria para todos) estime qu’ « il n’y a aucune loi qui empêche la famille du président d’assumer des charges publiques ». S’il ne nie pas l’existence de la corruption, il précise : « Avant, elle partait du Palais présidentiel. Aujourd’hui, c’est à partir de là qu’elle se combat ». À sa connaissance, « aucune plainte sérieuse n’a été déposée à l’encontre de la famille du président dans sa gestion de l’État de Barinas ».
En 1998, lorsqu’il a été élu, Chavez a déclaré qu’il souhaitait que sa famille reste en dehors de la chose publique. Entre-temps, il a changé d’avis et sa famille est aux commandes.
et puis aussi :
là pas trop le temps mais je vais vous chercher d’autre source et en oparticulier , l’article cité dans match
je sais match..
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au Venezuela, c’est de notoriété publique ! tout le monde est conscient de l’enrichissement du clan Chavez, d’ailleur, cela ne choque pas vraiment..
On les surnome « la famille royale » Je ne sais pas si des medias français en ont déjà parlé, Si l’on veut etre cynique, ce n’est peut etre pas le pire des problemes
Quand a la société assistée , subventionnée par les petrodollars, la colombie n’a pas ces mêmes moyens !
Mais ce systeme existait déjà avant Chavez, ce qui a permis au Venezuela d’etre l’une des rares democraties de l’amerique du sud dans les années 70 avec des gouvernements progressistes
Malheureusement , apres l’effondrement des cours du petrole dans les années 80, la classe dirigeante n’a pas su se remettre en question et a plutot fait « nauvrage » en creusant à nouveau les inegalités, laissant ainsi un terrain favorable a l’emergence d’un « sauveur » , Chavez recuperant au mieux ce role !
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« Je suis persuadé que la LIBERTÉ obtenue par des moyens malhonnêtes ou avec le sang des autres n’est pas LIBERTÉ » GANDHI. Je suis convaincue de mon côté, que la liberté des français, de la France, les démocraties européennes, ont été obtenu par des moyens assez malhonnêtes, avec le sang et la souffrance des autres, ses crimes n’ont jamais été condamnés ni les victimes indemnisées. Le 16 novembre 2007, 150 personnes ont défilé en demandant la libération d’Ingrid, 150 personnes qu’ont prises en Otages les 40 million de colombiens pour libérer qu’une seule, Ingrid, 40 millions de colombiens qui cherchent la Paix, Paix que s’éloigne chaque jour plus par « l’affaire Betancourt ». Samedi dernier seulement 30 personnes defilerent devant la maison de l’ambassadeurs de la Colombia, seulement 30 personnes qui prennent en otages 40 millions de COLOMBIENS. « Yo me despido » de vous, avec l’espoir qu’un jour nous serons libres et indépendants de l’impérialisme occidental. I HAVE A DREAM, THAT ONE DAY, INDIA Y CHINA CALLARAN AL ARROGANTE OCCIDENTE ;
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Pour mon il est très clair : Que ce qui ont fait les PINOCHET’S au nom de la dictature en Amérique latine, l’ont fait les FRANÇAIS, les EUROPÉENS au nom de la démocratie, de la civilisation en Afrique, en Asie. Je voudrais vous présenter les nouveaux amis de la Colombie, d’abord les petits-fils de « Léopold » Roi des Belges, un grand démocrate en Europe, mais sanguinaire et exterminateurs en Afrique, et les Petits-fils de Jules Ferry, père de l’école publique en France, un grand démocrate en Europe, mais sanguinaire et colonisateur en Afrique du Nord.
Je voudrais finir avec deux phrase : une de Victor Hugo au capitaine Butler qui lui avait demandé son opinion sur l’expédition anglo-française de 1860 et la destruction du Yuan ming Yuan : « Devant l’histoire, l’un des deux bandits s’appellera la France. L’autre s’appellera l’Angletterre. Mais je proteste, et je vous remercie de m’en donner l’occasion : les crimes de ceux qui mènent ne sont pas la faute de ceux qui sont menés ; les gouvernements sont quelquefois les bandits, les peuples jamais »
Et l’autre de Phan Boi Chau un de lettré qui lutta contre l’occupation civilisatrice de la française au Vietnam quand ses amis voulais qu’il se rend à l’arme française pour sauver la vie de son frère : « Depuis que je suis dans notre mouvement, j’ai oublié les problèmes de ma famille, ou de mon village. Car je n’ai qu’une seule tombe, très grande, à défendre, celle de mon pays, la terre du Vietnam. Et mon frère en danger, ce sont mes vingt millions de concitoyens. Si je sauve mon frère, qui donc sauvera les autres .
...Si nous sauvons Ingrid, qui sauvera les reste de Colombiens ? Los SUPER EUROPEOS civilizadores.
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Tout d’abord merci à Phiconvers de enfin montrer la véritable problématique du problème Bettancourt en Colombie. J’y suis allé plus d’une de vingtaine de fois et j’aimerais répondre à un certain nombre de personnes :
Tout d’abord en ce qui concerne la sécurité, la situation c’est beaucoup améliorée depuis 5 ans. Coincidence ou non cela correspond a l’arrivé de Uribe au pouvoir et a la reprise de la lutte armée contre les FARC (offensives dans les provinces du sud et de l’est et reconquete de plusieurs villages).
Sur le fond je pense que le pb Bettencourt est tres delicat. Savez-vous que au moment des elections presidentielles au cours desquelles fut enleve Ingrid et sa directrice de campagne, le gvt colombien Pastrana de l’epoque avait prevenu la candidat du risque qu’elle encourait et de son incapacite a assurer sa protection. Par ailleurs Ingrid n’etait a l’epoque que credite de tres peu de sondages, sa campagne se revelant un veritable flop politique. Je ne comprends pas l’action de la France et de son « partenaire » Venezuelien. Ne sont-ils pas concient que le cas de Ingrid est celui de milliers d’autres colombiens ? Existe-t-il une hierarchie dans la valeur d’une vie humaine ? Ingrid etait parfaitement conciente du danger auquel elle s’exposait. C’est triste a dire mais j’eprouve plus de compassion para un pobre chico de nuestro pais qui n’a rien demandé a personne et se retrouve prisonnier en pleine jungle a la suite d’une de ces innombrables « peches miraculeuses ».
Enfin je partage une partie des observations de M.Phiconvers a savoir que le gvt colombien malgré ses innombrables défauts, les reels pb de corruption qui existe, rest néanmoins la seule autorité legale. Et ca messieurds sur le plan du droit international cele s’appelle un Etat souverain au meme titre que la France d’ailleurs. Je rappelle d’ailleurs que les FARC sont une organisation criminelle qui vit sur l’argent de la drogue et reconnu comme tel par l’UE et les Etats- Unis. C’est en cela que la legitimisation de leur statut et de leur revendications par Chavez est un acte innacceptable. Le simple fait de recevoir les FARC au meme titre qu’une delegation etatique constitue un accident diplomatique gravissime ! Imaginez la Grande Bretagne soutenir et recevoir ouvertement a Londres une delegation du FLN Algerien en plein coeur du conflit Algerien (1955-1962) !
Je ne suis pas entierement d’accord avec tous les arguments et les observation de M.Phiconvers mais cette article a l’immense merite de enfin donner une autre vision du pb Bettancourt qui mine les relations franco-colombiennes. De plus il met parfaitement en lumiere le jeu de dupe que mene la France depuis 5 ans tout cela orchestré longtemps par la clique villepeniste en la personne de Daniel Parfait. Sachez que la Colombie est un pays riche qui fait ce qu’elle peut pour s’en sortir. Mais si les puissances telles que la France ou le Venezuela sont decidees a recinnaitre les FARC et a leur octroyer une legitimite internationale, c’est une veritable multinationale de la drogue que l’on creera, sans parler des souffrances du peuple, qui loin d’etre attenuées en seront renforcées.
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Si il est une chose que j’ai appris sur les forums de discussion c’est que vous ne ferez pas changer d’avis celui qui pense avoir raison de toute façon. C’est peine perdue.
Les nazis qui croyaient au nazisme sont toujours restés nazis et celà jusqu’à la fin de leur vie.
Les adeptes des USA et du capitalisme mondial ne changeront jamais d’avis. Même lorsque leur système bien aimé aura sombré ou qu’il aura entrainé une troisième guerre mondiale. Ils l’attribueront toujours au bouc émissaire que leurs amis leur auront proposé.
Je me suis toujours demandé si un mec comme Bush baisait leur femme et leurs gosses, ce qu’ils feraient vraiment. Ils lui demanderaient sans nul doute un autographe ou un chèque.
Un forum hormis l’article de base est bien souvent un défouloire.
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== Message général ==
A ceux qui sont intéressés par des sources sur la Colombie que je consulte, voici quelques lignes et plusieurs liens que j’avais écrit il y a plusieurs mois. Il y a matière à potasser :
— - http://fr.groups.yahoo.com/group/info_colombie/message/398 (article du Monde)
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2007/05/05/AR2007050500793_pf.html
Le gouvernement colombien est en difficulté. Accusé par une (fraction de la) gauche hargneuse et jalouse de ses succès d’avoir partie liée avec les groupes paramilitaires depuis le début de sa carrière politique, le président Uribe s’en est toujours défendu et a manifesté pendant son gouvernement beaucoup plus de fermeté à l’égard de ces groupes armés que les gouvernements précédents. Les Autodéfenses unies de Colombie (AUC), principale fédération paramilitaire, sont démobilisées depuis l’année dernière. Bien sûr, certaines pousses ont repris et les combattants démobilisés ne sont pas encore réinsérés. Les principaux responsables de ce mouvement sont en prison et, dans le cadre de la loi de Justice et Paix, peuvent obtenir des peines inférieures à ce qu’ils méritent (jusqu’à huit ans de prison) s’ils disent toute la vérité sur leurs agissements et indemnisent à concurrence de leurs moyens (souvent immenses) leurs victimes. Ce processus, qui ne fait pas suite à une défaite militaire des AUC, a été l’objet d’une âpre négociation et d’une vigilance intense de la part des institutions judiciaires et constitutionnelles du pays, mais aussi de l’organisation des Etats américains (OEA). La loi Justice et Paix, si elle est correctement appliquée, restera comme l’un des rares cadres juridiques d’une démobilisation de groupe armé prévoyant des peines de prison pour ses responsables.
Et pourtant, certains leaders de gauche, souvent démobilisés eux-mêmes de guérillas communistes, ont réussi, à la faveur de la victoire démocrate aux élections législatives américaines fin 2006, à convaincre une partie des parlementaires démocrates US qu’il fallait punir Uribe pour ses liens supposés avec les paramilitaires. Premier coup de semonce, 55 millions de dollars qui devaient être versés au gouvernement colombien dans le cadre du Plan Colombia ont été gelés la semaine dernière par un comité du congrès américain présidé par un démocrate. La ratification du traité de libre-échange entre les deux pays est également compromise. Enfin, l’ex VP Al Gore (l’écolo grand consommateur d’énergie) vient de renoncer à participer à un forum sur l’environnement pour ne pas s’afficher sur les planches à côté du président Uribe.
A ceux que la question intéresse, je vous invite à vous faire votre propre idée de la question en consultant les sites suivants, ce qui suppose de comprendre l’Anglais et l’Espagnol ; je place quand même quelques liens en Français :
La gauche colombienne dénonce les liens entre des proches du président Uribe et les milices paramilitaires : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-898407,0.html
Merci Petro : http://www.ikiru.ch/tonio/merci-petro/
En Anglais et en Espagnol :
Conférence de presse du président Uribe à Miami le 20 avril http://www.presidencia.gov.co/prensa_new/sne/2007/abril/20/12202007.htm Rapport (particulièrement fouillé) de l’International Crisis Group sur l’émergence de nouveaux groupes armés en Colombie (10 mai 2007) :
http://www.crisisgroup.org/library/documents/latin_america/20_colombia_s_ne w_armed_groups.pdf
Le point de vue de la presse colombienne : http://www.elpais.com.co/paisonline/notas/Abril212007/parapo.html http://www.elpais.com.co/HOY/OPN/opi1.html http://www.semana.com/wf_InfoArticulo.aspx?idArt=102283 http://www.eltiempo.com/opinion/editorial/2007-04-19/ARTICULO-WEB-NOTA_INTERIOR-3519551.html
Le point de vue de la presse des Etats-Unis : http://www.miamiherald.com/579/story/80945.html http://www.elnuevoherald.com/167/story/31462.html
La réaction du président Uribe en Colombie : http://www.presidencia.gov.co/prensa_new/sne/2007/abril/19/22192007.htm
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Comment Uribe a torpillé la médiation Chavez
01/12/2007 - Le Figaro, AFP
La diffusion hier des preuves de vie de l’otage franco-colombienne et d’autres captifs aux mains des rebelles colombiens est une victoire diplomatique pour le président Uribe, un tenant de la manière forte.
Contre toute attente, c’est le gouvernement colombien qui a présenté les preuves de vie tant attendues d’Ingrid Betancourt. Jeudi dans la nuit, à Bogota, Luis Carlos Restrepo, le haut-commissaire pour la paix d’Alvaro Uribe, a annoncé que les autorités colombiennes avaient arrêté des miliciens des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) en possession de vidéos, de photos et de lettres des otages.
Un soulagement, certes, pour les familles. Mais pour les partisans d’une solution négociée, la divulgation des preuves de vie par Alvaro Uribe reste le pire scénario possible : elle consacre l’échec d’une médiation prometteuse, celle du président vénézuélien Hugo Chavez. Et elle signe le retour en force dans le dossier d’Alvaro Uribe, qui a toujours prôné la manière forte pour le régler.
Tout indique que le président colombien, dont la volonté de négocier avec la guérilla un échange de prisonniers (otages contre guérilleros emprisonnés) peut être sérieusement mise en doute, a tout fait pour torpiller les efforts de Chavez, finalement démis la semaine dernière de son rôle de médiateur. Depuis, les deux pays voisins sont à couteaux tirés.
Les preuves de vie des otages, et notamment d’Ingrid Betancourt, étaient attendues comme un trophée diplomatique. Malgré trois ans d’un patient et discret travail de facilitation, la France n’était pas parvenue à les obtenir, et Paris se félicitait de l’entrée en jeu de Chavez, considéré comme le seul homme capable de fléchir l’implacable guérilla. Depuis, les nouvelles des otages étaient plutôt attendues du côté de Caracas.
Chavez, médiateur depuis le mois d’août, avait réussi à nouer d’étroits contacts avec la direction des Farc. Il avait demandé à la guérilla de lui faire parvenir les preuves de vie et espérait remettre en mains propres, le 20 novembre, celles d’Ingrid Betancourt à Nicolas Sarkozy lors de son voyage à Paris. La guérilla n’avait pu respecter cette date mais s’était engagée à les lui remettre d’ici à la fin de l’année. On disait même les Farc prêtes à faire d’importantes concessions sur les conditions d’un échange de prisonniers. Peut-être même à libérer un premier groupe de séquestrés. Bref, pour la première fois depuis des années, le dossier, enfin, semblait se dégripper.
Est-ce parce que l’affaire avançait qu’Uribe, prétextant une gaffe diplomatique de Chavez, le démettait brutalement, la semaine dernière, de son rôle de médiateur, provoquant la colère de l’imprévisible tribun vénézuélien ? Ulcéré de voir pêle-mêle Chavez, les Farc, et même l’une de ses plus féroces opposantes, la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, gagner grâce aux otages une audience internationale, Uribe attendait son homologue vénézuélien au tournant. Si ce dernier était arrivé à Paris avec les preuves de vie d’Ingrid, Uribe aurait difficilement pu le congédier ainsi.
Les preuves auraient fait l’objet d’une traque dans les jungles colombiennes. Selon une source proche des Farc, Uribe aurait mis en branle pour les intercepter tout l’appareil militaire. Ces dernières semaines, plusieurs régions où pouvaient se trouver les otages ou les messagers des Farc acheminant les vidéos et les lettres auraient été le théâtre d’opérations militaires et de bombardements accrus.
Les preuves de vie d’Ingrid Betancourt et des autres otages sont un premier résultat, tardif, de la médiation avortée d’Hugo Chavez. Il n’est pas anodin que l’obtention de ces preuves par Alvaro Uribe soit le fruit d’une opération militaire. Les cruelles conditions de détention des otages, mises en évidence par les images montrant l’otage franco-colombienne en triste état, permettent au président colombien de durcir encore son discours. Une fois de plus, les familles des otages sentent qu’elles ont été jouées. Elles misent à présent sur le groupe des trois « pays amis » (la France, la Suisse et l’Espagne), qui devraient reprendre, dans un contexte plus difficile que jamais, leur rôle de bons offices.
http://www.betancourt.info/indexFr.htm
Les paramilitaires au cœur du terrorisme d’Etat colombien
Explicitement soutenu par Washington, le gouvernement colombien a annoncé, le 27 novembre 2002, l’ouverture de pourparlers avec les paramilitaires des Autodéfenses unies de Colombie (AUC). Un cessez-le-feu est entré en vigueur le 1er décembre avec cette organisation liée au narcotrafic, massivement impliquée dans la violation des droits humains, alors que les négociations avec l’opposition armée n’ont jamais progressé. Mais Etat et paramilitaires ont toujours fait bon ménage en Colombie.
Par Hernando Calvo Ospina
Pour mettre en échec les organisations d’opposition armée qui s’opposent à lui depuis plus de trente-cinq ans, l’Etat colombien a, de tout temps, employé une stratégie : détruire ou neutraliser le tissu social qui les soutient de façon réelle, potentielle ou présumée. Véritable terrorisme d’Etat, la « sale guerre » qu’il mène repose sur deux piliers fondamentaux : « Les opérations cachées ou clandestines des forces militaires et la mise en place de groupes paramilitaires. Ces derniers sont le centre névralgique de la contre-insurrection menée par l’Etat et, en particulier, par ses forces militaires (1). »
Tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger, certains médias et intellectuels notoires ont servi le discours de l’establishment, répétant que le mouvement paramilitaire constitue un « troisième acteur » dans le conflit, un « électron libre » qui ne peut être contrôlé, même par l’Etat, affaibli, impuissant et victime des « violents » au même titre que la population. Le discours officiel affirme également que ce mouvement est le fruit d’une relation entre narcotrafiquants, militaires dévoyés, propriétaires fonciers et paysans organisés contre les abus de la guérilla - les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et l’Armée de libération nationale (ELN) essentiellement.
Très connu pour ses positions de défense des droits humains, le jésuite Javier Giraldo ne partage pas cette vision : « Une perspective historique nous interdit de définir le mouvement paramilitaire comme un « troisième acteur » dans le conflit, déclarait-il lors d’une conférence publique donnée à Chicago le 17 mars 2001. Ce n’est pas un troisième acteur.C’est le bras clandestin et illégal de l’Etat et il existe depuis plusieurs décennies. Cette même perspective historique nous empêche de considérer l’Etat colombien comme un « Etat de droit ». »
Après le triomphe de la révolution cubaine, en 1959, les Etats-Unis ont conçu la doctrine de sécurité nationale et légitimé les forces armées dans le rôle de garant des institutions et leur a donné pour tâche essentielle - sinon unique - de lutter contre l’« ennemi intérieur ». Ainsi, et en dépit des particularismes nationaux, l’axe de la sécurité repose-t-il dès lors sur la contre-insurrection. « La destruction de l’« ennemi interne » devient l’objectif, voire la finalité suprême de l’Etat (2). » En Colombie, l’un des premiers manuels traitant de la contre-insurrection définit l’« ennemi intérieur » de manière aussi simple que dangereuse : « Tout individu qui, d’une manière ou d’une autre, favorise les intentions de l’ennemi doit être considéré comme traître et traité comme tel (3). »
En 1965, lorsque apparurent les premiers groupes insurgés, le gouvernement émit un décret visant à « organiser la défense nationale » (décret 3398/1965). Un paragraphe autorisa le ministère de la guerre à « armer des groupes de civils avec un matériel habituellement réservé aux forces armées ». Le mouvement paramilitaire bénéficiait ainsi d’un soutien juridique. En 1968, le décret se transforma en législation permanente (loi 48) jusqu’à 1989, année au cours de laquelle la Cour suprême la déclara inconstitutionnelle.
En 1969, un règlement de l’armée avait ordonné « l’organisation militaire de la population civile dans le but de soutenir les opérations de combat (...) sous contrôle direct des unités militaires (4) ». En 1976, la revue des forces armées (n° 83) affirmait que, « si une guerre circonscrite et non conventionnelle entraîne trop de risques, les techniques paramilitaires sont une force sûre, utile et nécessaire aux objectifs politiques ». Sous des sigles aussi fantomatiques que l’Alliance anticommuniste américaine (triple A), des groupes commencèrent à menacer, à assassiner et à faire disparaître les opposants et autres détracteurs du système. Organisés en haut lieu, ces groupes étaient en fait des structures spéciales du service de renseignement militaire.
Au début des années 1980, les FARC et le gouvernement de M. Belisario Betancur s’accordèrent pour négocier une solution au conflit. Les FARC participèrent à la création d’un parti politique, l’Union patriotique (UP), destiné à prendre sa place dans la vie institutionnelle et démocratique. Immédiatement, la « sale guerre » redoubla contre les dirigeants populaires, syndicaux et paysans. « Les efforts pour chercher une solution non violente ou politique au conflit interne ont été perçus par le haut commandement militaire comme des avancées de la « guérilla communiste » vers le pouvoir (5). » Comme les enquêtes officielles l’ont amplement démontré, le haut commandement impliqua des caciques du Parti libéral et du Parti conservateur, des propriétaires fonciers et les chefs de mafia dans le développement de structures paramilitaires criminelles. De plus, l’armée produisit un autre « règlement de combat antiguérilla » (EJC 3-10, Réservé, 1987) divisant les forces subversives en deux camps : « la population civile insurgée et le groupe armé ». Par conséquent, « la population civile est l’un des objectifs fondamentaux des unités de l’armée ».
A elle seule, l’Union patriotique a vu assassiner trois mille de ses militants et sympathisants, parmi lesquels deux candidats à la présidence (MM. Jaime Pardo Leal et Bernardo Jaramillo), presque tous ses maires, édiles et parlementaires. Pour ce « génocide politique », une plainte a été déposée devant la Commission interaméricaine des droits de l’homme de l’Organisation des Etats américains (OEA) contre l’Etat colombien.
Au total, au milieu des années 1990, le terrorisme d’Etat a fait disparaître quelque 25000 personnalités progressistes et membres de la gauche. Ironiquement, tandis que l’opposition légale se faisait massacrer, les mouvements d’opposition armée se sont fortifiés.
Principaux exportateurs de cocaïne
Dans son rapport de 1996, l’organisation américaine Human Rights Watch démontre que la CIA et le Pentagone ont contribué à la réorganisation « des systèmes de renseignement pour aboutir à la création de réseaux de surveillance identifiant et assassinant les civils suspectés d’aider les guérillas (6) ». En 1994, le gouvernement de M.Cesar Gaviria avait mis en place (décret 3567 du 11 février) des associations communautaires de sécurité rurale, les « Convivir », supposées aider la force publique à prévoir les activités des groupes insurgés, grâce à un réseau d’informateurs. La réalité a démontré que les Convivir ont permis de légaliser les réseaux de tueurs à gages au service des narcotrafiquants et des propriétaires fonciers tout en ayant pour objectif principal d’utiliser la population civile comme cache-sexe du mouvement paramilitaire.
Confronté aux pressions internationales, le gouvernement de M. Samper a créé, en décembre 1997, une unité spéciale chargée de capturer les chefs des actuelles Autodéfenses unies de Colombie (AUC) - nouvelle appellation des paramilitaires. Un an plus tard, les résultats brillaient par leur absence. Le jésuite Javier Giraldo raconte que « les groupes de recherche ont non seulement appris à arriver sur les lieux des crimes quand ceux-ci étaient déjà consommés et les criminels en lieu sûr, mais également à désigner des délinquants comme paramilitaires ».
Le 7 janvier 1999, le président Andrés Pastrana accepta de dialoguer avec les FARC, la guérilla la plus puissante militairement, tout comme il prétendit le faire, par d’autres canaux, avec l’ELN. Comme cela avait été le cas pendant l’administration Betancur, la violence paramilitaire s’accrut : tandis qu’en 1999 on enregistrait 168 massacres (assassinat de trois personnes ou plus), leur nombre atteignait 236 en 2000. Le nombre de morts s’éleva à 1226, soit 297 de plus qu’en 1999.
Les statistiques montrent indiscutablement que la diminution des cas de violations des droits de la personne dues aux militaires est allée de pair avec l’augmentation des crimes imputables aux AUC. L’explication de cet « étrange » constat a été donnée par le défenseur du peuple (7) : « Il s’agit d’une nouvelle forme de répression illégale et sans limites que certains analystes ont finement nommée la violence par délégation (8). »
Un autre « détail » n’a pas non plus bénéficié de l’attention nécessaire : les faibles confrontations entre l’armée et les principaux assassins de la population civile, les paramilitaires, à qui sont imputés au minimum 70 % des victimes du conflit. Les AUC compteraient environ 11000 membres dispersés sur tout le territoire national, principalement dans des zones stratégiques visées par d’importants projets économiques. D’après le chef paramilitaire Carlos Castaño, « les pressions de la communauté internationale peuvent influencer le haut commandement, mais, sur le terrain, personne ne pourra jamais diviser des frères unis contre un même ennemi. Je n’ai pas à craindre l’armée parce qu’elle ne peut rien me faire (9) ». Le rapport de la Commission des droits de l’homme de l’ONU, présenté en 2001, confirme : « Le bureau a été témoin de déclarations des autorités de l’armée indiquant que le mouvement paramilitaire n’attente pas à l’ordre constitutionnel et que, par conséquent, l’armée n’a pas à le combattre (...). En revanche, les militaires mènent des opérations d’envergure contre les guérillas, dans lesquelles ils déploient des ressources humaines et logistiques énormes (...). Généralement, l’attaque contre les groupes paramilitaires ne fait l’objet que de faibles escarmouches, réquisitions ou détentions individuelles et sporadiques. »
Outre qu’il reconnaît avoir bénéficié des services d’instructeurs des armées israélienne et colombienne, M.Castaño admet entretenir des relations amicales avec le haut clergé catholique et une bonne partie des dirigeants politiques. Il ajoute que « les Américains ont toléré » l’organisation criminelle (tardivement reconnue par eux comme « terroriste », le 10 septembre 2001). Il admet aussi sans réserve le fait que les AUC sont financées par le trafic de drogue, pire, qu’elles le dirigent (10). Rien de cela n’a empêché M. Castaño d’avoir des relations « amicales » avec la Drug Enforcement Administration (DEA - service américain de lutte contre le narcotrafic) et la CIA, et de participer directement, en lien avec le groupe de recherche de la police colombienne (bloque de búsqueda), lui-même aidé par la CIA et la DEA, à la traque d’autres narcotrafiquants, comme celle qui se termina par la mort de Pablo Escobar en 1993.
En septembre 1997, l’Observatoire géopolitique des drogues de Paris informait que la majorité de la cocaïne arrivant dans les ports espagnols, belges et hollandais provenait des zones côtières colombiennes contrôlées par les AUC. Comme en témoigne un sénateur, on insiste peu sur le fait pourtant avéré que les AUC sont « un nouveau cartel mafieux et militarisé (...) principal exportateur de cocaïne du monde (11) ».
Soutien actif de Washington
Se cantonnant à la répression des guérillas et des paysans producteurs de coca, le plan Colombie, appuyé par Washington, a pour but avoué d’en terminer avec le trafic de drogues. Il n’a mis en oeuvre aucune mesure contre les paramilitaires. Comme à l’accoutumée, le gouvernement américain s’est longtemps contenté de discours, sans imposer d’exigences particulières à son homologue colombien (12). Devant cet état de fait, le jésuite Giraldo pouvait déclarer : « La stratégie militaire et répressive qui, dans le cadre du plan, est mise en place contre le trafic de drogues est pure fiction. Elle ne sert qu’à déguiser l’implication militaire des Etats-Unis dans le conflit politique colombien. »
suite ici :
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AIME césaire
Discours sur le colonialisme
Oui, il vaudrait la peine d’étudier, cliniquement, dans le détail, les démarches d’Hitler et de l’hitlérisme et de révéler au très distingué, très humaniste, très chrétien bourgeois (européen) du xx siècle qu’il porte en lui un Hitler qui s’ignore, qu’Hitler l’habite, qu’Hitler est son démon, que s’il le vitupère, c’est par manque de logique, et qu’au fond, ce qu’il ne pardone pas à Hitler, ce n’est pas le crime en soi, le crime contre l’homme, ce n’est pas l’humiliation de l’homme en soi, c’est le crime contre l’homme blanc, c’est l’humiliation de l’homme blanc, et d’avoir appliqué à l’Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu’ici que les Arabes d’Algerie, les coolies de l’inde et les nègres d’Afrique.
Et c’est là le grand reproche que j’adresse au pseudo-humanisme : d’avoir trop longtemps rapetissé les droits de l’homme, d’en avoir eu, d’en avoir encore une conception étroite et parcellaire, partielle et partiele et, tout compte fait sordidement raciste.
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JEAN-LOUIS PLANCHE Sétif 1945, Histoire d’un Massacre Annoncé. Perrin 2006
Entre le 8 mai et le 26 juin 1945, en huit semaines, 20000 à 30000 Musulmans sont tués par les Européens dans le département alors français de Constantine en Algérie. ....Officiellement, il s’agit de la réponse à une insurrection dont l’ampleur justifie la sévérité de la répression.
Pour une centaine d’européens tués, tant de Musulmans massacrés ?..........Le chiffre des morts, on le comprendra, a été identique à celui de la Commune de Paris, et le rythme des mises à morts, 400 à 500 par jour, celui d’une boucherie quotidienne. Or les lieux du massacre ne sont pas une grande ville en révolte mais un paisible département rural.
......Le 8 mai 1945, jour qui célèbre la victoire sur l’Allemagne nazie, les autorités ont demandé de pavoiser l’Algérie, terre française, aux couleurs de la France et de ses alliés, et interdit de déployer un autre emblème.
Effectivement, le 8 mai, en plusieurs villes, le drapeau algérien se mêle aux drapeaux alliés et français parmi les Musulmans que défilent. Le plus souvent il est saisi par la police après une algarade plus ou moins violente. Les massacres de SETIF, GUELMA.
La conquête a réduit en 1871 à un tiers la part du Constantinois dans la population d’Algérie. La surmortalité liée à la guerre et à la répression pendant quarante ans est estimée a plus de 800000 morts (la colonisation avait commençait en 1830). Par la violence et la durée, elle ne peut se comparer qu’à celle des guerres menées en Amérique du Nord contre les Indiens. Encore les chiffres ne tiennent-ils pas compte des non-combattants, victimes des épidémies, et d’une disette rendue bientôt endémique par le séquestre de 400000 hectares des meilleures terres. La colonisation française peut désormais, prospérer. Au contraire de l’anglo-saxonne, elle a horreur du vide. Elle ravage et terrorise, mais n’extermine pas.
....Dans les administrations, les services publics ou privée, un Musulman (Les européens appelerent ainsi les Algeriens) ne sera jamais placé derrière un guichet, selon le principe qui’il serait inconvenant de laisser un Musulman assis faire attendre debout un Européen.
A tout instant et en tout point de la colonie, la racialisation de la vie quotidienne rappelle au colonisé que l’universalisme des Droits de l’homme ne saurait le concerner. Plus qu’un système socio-économique, le colonialisme est une imprégnation des conduites et des esprits qui induit des comportements de violence, d’arrogance ou de mépris permanents.
..........L’Eglise, seule à pouvoir protester, approuve. Il y a dans l’air « une atmosphère de mourchardage continu ». En décembre 1940, il remue dans les fossés au long de la route de Sétif à Constantine une multitude que blanchit le givre. Ce sont les tribus arabes, chassées de la steppe par la faim, qui sont venues agoniser à l’abri de la bise. Dans l’indifférence, au fil de moins et des années, leurs biens séquestrés, chassés de leurs emplois, désignés à la vindicte publique, les Juifs dépérissent de faim, d’humiliations er d’avanies. Le docteur Bendjelloul, denonce l’injusticen la corruption, la famine, et surtout le racisme dont les Musulmans souffrent au quotidien. Ferhat Abbas AML ..........masse énorme de peurs et de phantasme qui se rapprochent lentement et vont s’agréger le masacre et le meurtre en série. Le 1er. Mai, les Musulmans défilent dans la plupart des villes, ....La solidarité syndicale joue le plus souvent. La CGT accepte les Musulmans avec leurs mots d’ordre dans son cortège ou les relègue à la fin quand le mot « independance » apparaît sur les pancartes. Quand ledrapeau algérien est déployé, ce qui est le cas à Bône et à Cosntantine, son service d’ordre intervient et livre à la police les récalcitrants. Messali, le seule prisonnier de Vichy encore emprisonné.
Modèle de bombes antipersonnel, produit par les britanniques, pour equiper les avions français Martin B26. Sur les civils à découvert, l’effet est si terrifiant, hachant et mutilant que les bitanniques refuseront d’en réapprovisionner les Français. L’emploi qu’ils sont fait des ses bombes est si excessif, dit le consul de Grande-Bretagne au Foreing Office, que « réapprovisionner pourrait nous créer des embarras dans le monde arabe » Lieutenant-colonel Feyler : « C’etaient des opérations punitives et non des opérations de guerre. Il n’y a pas eu de combats, faute d’ennemi ». Autant affirmer qu’il n’y a pas eu d’insurrection et que seule la volonté de réprimer, associée à la psychose ambiante, l’ont construite. Général Leonard : En 1945 « dans un petit centre des environs de Sétif, l’officier chef de détachement fit exécuter, sur le conseil du maire, tous les anciens conseillers municipaux musulmans de la précédente municipalité. S’étant ensuite adressé à l’ancien maire, il fit également exécuter sur l’avis de ce dernier tous les conseillers municipaux (musulmans) en exercice. Il se rendit compte trop tard que c’était des haines locales qui s’étaient ainsi asouvies » Les liens entre les européens et l’armée en mai-juin 1945, ont dàonné à la répression une légitimité populaire.
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Jacinto, ton post n’a rien à voir... Et si tu veux aller parler de Sétif ailleurs, je t’engage à parler également des massacres d’Européens qui précédèrent la répression que tu évoques. Enfin, il y a suffisamment de blogs où tu pourras débattre de la guerre d’Algérie. Ici, c’est la gestion du dossier des otages des FARC qui est discutée.
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Ce qu’on voit surtout, c’est qu’en interceptant les documents de témoignages des otages de la guérilla à Bogota, Uribe a tout fait pour couper l’herbe sous le pied de Chavez. Ces documents devaient parvenir au président vénézuélien qui devait notamment les présenter à Sarkozy. En les interceptants, les militaires colombiens montrent qu’ils ne veulent pas de cette médiation et coupent l’herbe sous le pied de Chavez
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Basebou, je reposte ici un commentaire que j’ai laissé sur un blog contenant une « analyse » semblable à la tienne :
== Pauvre Ingrid, même si je commençais sérieusement à la croire morte (ce qui n’est pas tout à fait exclu)... Acceptera-t-on une bonne fois pour toutes de prendre les FARC pour ce qu’elle sont, des barbares concentrationnaires ? Je regrette que tu n’aies pas un mot sur ce point dans ton interprétation. Celle-ci est défendable, même si elle montre une fois de plus l’instrumentalisation des otages que comptaient faire les FARC, cette fois-ci au profit de Chavez et de son difficile référendum.
Je reste convaincu que les FARC ne lâcheront rien ou n’auraient rien lâché, leur objectif politique étant la défaite complète, la capitulation en rase campagne, du gouvernement colombien légitime.
Quant à Piedad Cordoba, tu ne peux pas nier qu’elle est au minimum une alliée objective de la guérilla, qui a gravement manqué de la plus élémentaires des pudeurs en enlaçant l’enfoiré d’I. Marquez à Caracas, non ?
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« Muy estimado » phiconvers, des parenthes qui nous rapelle l’histoire sanguinaire de l’Europe, et c’est pas a toi de me dire où je dois aller, même si je suis completement d’accord avec ton article. Mais J L Planche le dit tres clairement Pour une centaine d’européens tués, tant de Musulmans massacrés ?........... Au fond « lo que me mama », c’est que je ne supporte pas, c’est le rôle que vous vous avez donné, de croire que vous les habitants du premier monde doivent nous faire la MORALE, nous civiliser commme dirait Jules Ferry.
I HAVE A DREAM, THAT ONE DAY, L’INDE ET LA CHINE « CALLARAN » L’ARROGANT OCCIDENT.
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Un peuple sous le feu
(Traduit par l’ESTI)
• LE Venezuela, dont le peuple a hérité de Bolívar des idées qui vont au-delà de son époque, fait face aujourd’hui à une tyrannie mondiale mille fois plus puissante que la force coloniale de l’Espagne et celle de la République des États-Unis qui venait de naître et qui, par le biais de Monroe, a proclamé le droit à la richesse naturelle du continent et à la sueur de ses peuples.
Martí a dénoncé le brutal système et l’a qualifié de monstre dans les entrailles duquel il a vécu. Son esprit internationaliste a brillé comme jamais auparavant lorsque, dans une lettre inachevée à cause de sa mort au combat, il a dévoilé publiquement l’objectif de sa lutte incessante : ... « je cours désormais tous les jours le risque de donner ma vie pour mon pays et pour mon devoir - puisque c’est ainsi que je le comprends et que j’ai assez de force pour l’accomplir - qui est d’empêcher à temps, par l’indépendance de Cuba, que les États-Unis ne s’étendent dans les Antilles et ne retombent avec cette force de plus, sur nos terres d’Amérique... »
Ce n’est pas pour rien que, dans un vers simple, il a exprimé : « Aux pauvres de la terre, je veux mon sort lier. » Plus tard, dans une phrase lapidaire, il a proclamé : « La patrie, c’est l’humanité. » L’apôtre de notre indépendance a écrit un jour : « Que le Venezuela me demande comment je peux le servir : je suis son fils. »
Les moyens les plus sophistiqués développés par la technologie, utilisés pour tuer des êtres humains et assujettir les peuples ou les exterminer ; l’introduction massive des réflexes conditionnés dans les esprits ; le consumérisme et toutes les ressources disponibles sont aujourd’hui employés contre les Vénézuéliens pour mettre en pièces les idées de Bolívar et de Martí.
L’empire a créé des conditions favorables à la violence et aux conflits internes. J’ai parlé sérieusement avec Chávez lors de sa dernière visite, le 21 novembre dernier, des risques d’assassinat auxquels il était constamment exposé en voyageant en véhicules décapotés. Pour cela, je me suis basé sur mon expérience en tant que combattant entraîné dans l’emploi du fusil automatique à lunette et, après le triomphe de la Révolution, en tant que cible de plans d’attentats directement commandés par presque toutes les administrations états-uniennes depuis 1959 ou sur leur demande.
Le gouvernement irresponsable de l’empire ne consacre même pas une seconde à analyser que l’assassinat du président ou que le déclenchement d’une guerre civile au Venezuela, compte tenu de ses énormes réserves d’hydrocarbures, feraient éclater l’économie mondiale globalisée. Ces faits n’ont pas de précédent dans l’histoire de l’homme.
Cuba, pendant l’étape la plus difficile qui a suivi la disparition de l’URSS et la recrudescence du blocus économique imposé par les États-Unis, a resserré ses liens avec le gouvernement bolivarien du Venezuela. Les échanges de biens et services sont passés de presque zéro à plus de sept milliards de dollars par an, ce qui s’est avéré mutuellement avantageux du point de vue économique et social. Le Venezuela nous fournit actuellement le gros des carburants que consomme le pays, difficiles d’acquérir ailleurs du fait de la pénurie de brut léger, de la capacité insuffisante de raffinage, du pouvoir des États-Unis et des guerres qu’ils ont déclenché pour s’approprier des réserves de pétrole et de gaz du monde.
Aux cours élevés de l’énergie viennent s’ajouter ceux des aliments, déterminés par la politique impériale visant à les transformer en carburant pour les voitures voraces des États-Unis et d’autres pays industrialisés.
La victoire du OUI du 2 décembre ne suffirait pas. Les semaines et les mois qui suivront cette date pourraient s’avérer extrêmement difficiles pour nombre de peuples, dont celui de Cuba, au cas où les aventures de l’empire ne conduiraient pas avant la planète à une guerre nucléaire comme l’ont avoué ses propres chefs.
Nos compatriotes peuvent être convaincus que j’ai eu suffisamment de temps pour y réfléchir.
Fidel Castro Ruz 29 novembre 2007
20h12 •
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VENEZUELA Chavez dénonce l’escalade de la violence
• CARACAS, le 26 novembre.- « Ceux qui essaient de déstabiliser le pays seront vaincus par le peuple et par les lois car ce nous ne sommes plus dans le Venezuela de 1999 », a affirmé le président Hugo Chavez en faisant référence à l’escalade de la violence promu par une partie de l’opposition dans le pays, face à l’imminence de la victoire du Oui lors du référendum du dimanche 2 décembre.
Le président vénézuélien est intervenu ce lundi 26 lors d’une cérémonie de stimulation des travailleurs du secteur de la santé et lors d’une réunion avec un haut responsable des Forces Armées. Il a profité de ces deux occasions pour défendre la réforme constitutionnelle visant à accélérer les processus de changement démocratiques dans le pays.
Chavez, comme le vice-président de la république, Jorge Rodriguez ont déploré les épisodes de violence observés dans les Etats de Carabobo et Aragua, à la suite desquels un jeune travailleur de l’entreprise Petrocasa, une entreprise étatique qui se charge de la construction de logement au Venezuela, a été tué.
José Anibal Olivero Yépez, âgé de 19 ans, a essayé de traverser un groupe de manifestants partisans du Non dans la commune de Guacara, dans l’État de Carabobo, pour se diriger vers son travail quand une personne -qui a déjà été identifiée par les services de police- lui a tiré dessus, le tuant sur le coup.
L’incident a été condamné par la majorité de la population et il est interprété par des analystes comme un signe du désespoir de l’opposition qui ces derniers jours a bloqué des routes et a commis d’autres actes de déstabilisation, alors que l’appui au président Chavez et au Oui grandit.
Par ailleurs, des paysans venant de différentes régions du Venezuela ont marché jusqu‘au parc Carabobo de Caracas en signe d’appui à la Réforme et à la politique de protection et de stimulation du secteur rural mise en place par le gouvernement bolivarien. (Juan A. Borrego)
APPEL AU PEUPLE ET AUX FORCES ARMÉES A RESTER VIGILANTS
Face à un possible plan de déstabilisation, après la tenue du referendum, le président Chavez a appelé le peuple et les forces armées à rester vigilants, rapporte PL. Dans un discours dans l’État de l’ouest Zulia, lors de l’inauguration d’un projet de développement, Chavez a demandé de rester vigilants face à toute entreprise perverse de l’opposition, après la probable victoire du OUI au referendum sur la réforme constitutionnelle.
La modification de 69 des 350 articles de la Constitution, objet du referendum, propose d’accorder un rang constitutionnel au pouvoir communal et établit de nouveaux concepts politico-administratifs qui renforcent la participation populaire.
Le dirigeant a mis en garde contre la manipulation des sondages afin de tromper les Vénézuéliens et de dénoncer des fraudes.
Il a précisé qu’il s’agissait, pour certains, devant la probable victoire du OUI, de dénoncer des fraudes et de sortir dans la rue pour provoquer des violences et déstabiliser le pays, c’est pourquoi, a-t-il souligné, le peuple, les forces armées, les communautés organisées, doivent rester vigilants.
Dans son analyse, Chavez a accusé les évêques de participer à un plan pour essayer de terroriser la population par des déclarations comme celles du cardinal Jorge Urosa, qui a déclaré que la liberté religieuse disparaîtrait avec cette réforme de nature socialiste. •
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la voix de cuba a parlé !!
proudhon nous fait encore du copié collé de granma, mettons le site en reference
chacun pourat ainsi juger de la clairvoyance et de l’independance de la presse de la havane....
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Et oui, vive le centre, Granma, c’est un « Monde diplomatique » à peine plus caricatural.
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Quelques réactions que j’ai lu dans LIBERATION : Dominique44 On se croirait arrivé à la fin du monde ! Le cinéma que certains politiques nous servent (je ne parle pas de la famille dont les préoccupations sont naturelles) , y compris notre président, montre le peut de considération qu’ils ont pour les français qui ont des problèmes de santé, de famille et d’argent ! Ingrid Bétancourt a, malgré l’avis de ses proches, pris le risque de s’aventurer dans une zone non contrôlée, et le résultat ne s’est pas fait attendre ! Qu’elle se débrouille ! Qu’est-ce que ça va encore couter à la France ! Ils ne se sont pas tant investis pour le malheureux éleveur enlevé au Vénézula et relâché après versement d’une rançon par sa famille ! Deux poids-deux mesures, il n’avait pas fait ses études parmi la classe politique française, lui. Vendredi 30 Novembre 2007 - 17:43
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Quelques réactions que j’ai lu dans LIBERATION : Juan C Desde Colombia N’en déplaise au porte parole de ce comité, le gouvernement colombien et l’armée y sont pour quelquechose dans l’obtention de cette preuve !!! Quelle mauvaise foi ! Ca leur arracherait les trippes de reconnaitre de temps en temps que les autorités colombiennes sont efficaces. Je vous informe également que la semaine dernière, 3 otages ont été libérés grace à l’armée colombienne, mais bon ce n’étaient que des colombiens sans nationalité française alors on s’en fout. En plus, il aurait fallu admettre que l’armée fait son travail...alors là non, faut pas exagérer quand même !! Vendredi 30 Novembre 2007 - 17:25
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Réaction journal LIBERATION : Starck Vivante ? Pas si sûr ! S’agit-il d’Ingrid Betancourt ou de son cadavre ? A bien regarder la vidéo, permettez-moi d’en douter ! A part le mouvement style « tête attachée à de la ficelle », rien de plus, pas d’expression, pas un mouvement de cil, rien ! C’est une preuve bidon... continuons à espérer tout de même, mais cette vidéo n’a rien de rassurant, bien au contraire ! Vendredi 30 Novembre 2007 - 19:31
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Reaction dans LIBERATION : Manuel a Tristan Ce sont les français qui ont auto décrété que Ingrid Betancourt était un symbole des otages colombiens. Et ce, apres les avoir totalement ignoré pendant 4 ans. En France, on entend parler des autres otages en Colombie que depuis l’année dernière !! Je proposerais plutot de prendre les 11 otages assassinés il y aquelques mois par exemple. Vendredi 30 Novembre 2007 - 18:45
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phiconvers
effectivement, invoquer Chavez parait être une façon certaine de baisser le niveau du débat.
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Colombie, la mort facile, les preuves de vie
Une série spéciale de reportages en Colombie
Reportage :Daniel Mermet, Giv Anquetil, Antoine Chao.
Du lundi 3 décembre au vendredi 14 décembre 2007, France inter, 15 heures
En poster, en T shirt, en chanson, Ingrid Betancourt est devenue une icône nationale.
On peut la voir aussi comme l’icône idéale de la vacuité médiatique.
Passée l’émotion de « la preuve de vie », passée la souffrance familiale mille fois exhibée et les indignations des professionnels de l’indignation, qu’avons nous appris depuis cinq ans sur les causes de cet enlèvement, sur son contexte politique, social, historique ? Sur les protagonistes du conflit armée qui depuis des décennies déchire et terrorise la Colombie ?
Yolanda, la mère d’Ingrid est constamment questionnée par les médias. Mais à condition qu’elle reste dans son rôle de mater dolorosa. Lorsqu’elle interpelle le président colombien en disant « Monsieur Uribe, je vous hais ! » la phrase ne passe pas.
On nous apprend qu’un alpiniste plante un drapeau à l’effigie d’Ingrid Betancourt au sommet du Kilimandjaro mais on ne parle guère de l’énorme scandale qui secoue le pouvoir en Colombie : les paramilitaires et la parapolitique.
Régulièrement, les journalistes déplorent le manque d’intérêt du public pour les pays lointains. Or la figure de la « franco-colombienne » Ingrid, ouvre une passerelle pour aller voir là-bas si j’y suis.
On sait que les otages sont prisonniers des Farc, la guérilla « marxiste ». Des terroristes, selon la liste établie par les Etats-Unis. Quelle est leur histoire, leur lien avec le narcotrafic, la raison de leur impopularité alors qu’ils prétendent combattre pour le peuple ?
Et sait-on que les paramilitaires d’extrême droite figurent sur la même liste dressée par Washington ?
Tout comme la lutte contre le terrorisme (war on terror) a permis de renforcer l’hégémonie des Etats unis dans le monde après les attentats de septembre 2001, la lutte contre la guérilla en Colombie a fourni le prétexte au développement d’un véritable terrorisme d’Etat.
Les unités paramilitaires, regroupées au sein de l’AUC (Autodéfense Unie de Colombie), sont responsables de la majorité (70%) des homicides. Entre 1997 et 2003, 5 millions d’habitants ont été spoliés de leur terre par les paramilitaires afin d’implanter des palmiers à huile dans le cadre du développement des agro-carburants voulu par l’actuel pouvoir.
On estime à 4 millions le nombre de déplacés venus s’échouer dans les bidonvilles autour des grandes villes. En 1999 selon un rapport de l’ONU, 73% des massacres d’autochtones étaient imputables aux « Paras ». En 2006, 72 dirigeants syndicaux ont été assassinés en Colombie. En avril 2007, la multinationale Chiquita Brand était condamnée à payer 25 millions de dollars pour avoir financé des paramilitaires impliqués dans des meurtres de syndicalistes.
Et ceci avec l’étroite complicité de l’armée, avec la bienveillance de l’élite politique, avec le soutien et le financement des milieux d’affaire et du narcotrafic.
Aujourd’hui dans le cadre de la « démobilisation », les chefs paramilitaires parlent. La classe politique au pouvoir est éclaboussée jusqu’aux plus hautes autorités. Chef de la Police, chef des services secrets, membres du Congrès, maires, élus, sont accusés de soutien logistique, formation, financement, conduite d’organisations d’extrême droite.
En mai dernier, dans ses déclarations à la justice, l’ancien chef paramilitaire d’extrême droite, Salvatore Mancuso dévoilait comment ces milices se sont développées à l’instigation de la classe dirigeante. « Le plan a été orchestré d’en haut. Le secteur privé a financé, les hommes politiques en ont tiré profit et l’armée tirait sur tous les opposants, guérilleros ou pas ».
Peu à peu le cercle se resserre autour du président Uribe. Lâché par les démocrates états-uniens, même son ami W. Bush prend ses distances...
Or, curieusement c’est le président du pays voisin qui fait l’objet de toute la vigilance des médias et des « intellectuels » français. Le vénézuélien Hugo Chávez est la cible quotidienne d’un peloton acharné de critiques qui - étrangement-, n’éprouvent pas la même curiosité pour son homologue colombien.
Comment expliquer ce bien curieux déséquilibre ?
Comment les aider à diversifier un tant soit peu les cibles de leur courageux courroux ?
Avec cette question (et quelques autres) nous partons pour la Colombie...
Dans le sud, à Puerto Asis, dans le Putumayo, avec les familles des disparus et des massacres opérés par les paramilitaires en 1999. Avec les paysans victimes des fumigations voulues par le plan Colombie. Des milliards de dollars fournis par les Etats-Unis depuis 1999 afin d’éradiquer la culture de la coca. Aujourd’hui le narcotrafic est toujours aussi prospère.
Avec Doña Amparo, chef Awa, avec Marina, jeune femme Kofan. En Colombie, 80% des 13 millions d’autochtones et des « afro colombiens » vivent en dessous du seuil de pauvreté alors que les 25% des Colombiens les plus riches se partagent des revenus 30 fois plus élevés que les 25% les plus pauvres.
Avec la section des Droits de l’Homme de la Fiscalia, équivalent de la police judiciaire, une longue (!) marche pour exhumer et identifier les restes des innombrables victimes du conflit armé qui déchire le pays depuis quarante années.
À Bogotà, tout sur les vêtements blindés, le Jésus dont les cheveux poussent chaque jour, le cinéma porno, la conversion d’Antoine Chao, les plus belles musiques du monde et les petites boutiques obscures.
Et Yolanda Pulecio, la mère d’Ingrid, grande bourgeoise courageuse et engagée, (oui vous avez bien lu) qui, dans l’émission destinée aux otages (Voces del secuestro) sur Radio Caracol, mêle sa voix à toutes celles qui, dans la nuit, envoient des messages sans retour pour des frères, des enfants, des bien aimées murées dans la jungle.
Avec le chœur des jeunes auxiliaires de la police venus à la radio en uniforme pour chanter bon anniversaire à leur capitaine, prisonnier des Farc.
Avec les paysans de la Communauté de paix de San José de Apartado, animé par Javier Giraldo, prêtre jésuite ami de Noam Chomsky. Superbe exemple de résistance, volontairement coincé sur la ligne de front entre la guérilla et les « paras ». Sous la pluie, une longue marche vers la ville à la mémoire des quatre paysans de la communauté abattus au cours du dernier mois.
Avec Juana, entrée dans la guérilla à treize ans et qui vient d’en sortir au bout de 11 années en arme. Elle parle longuement d’Ingrid Betancourt, dont elle avait la garde et qu’elle rêve de soutenir lors des élections de 2010.
À Ciudad Bolivar, avec des paramilitaires en rupture, avec de joyeux retraités qui jouent à lancer des palets de plombs sur des pétards roses.
Avec Jorge Enrique Botero, journaliste et écrivain qui nous dévoile enfin ce que sera l’issue du conflit.
Plus une ancienne reine de beauté, plus un cheval maigre et sa charrette de fleurs, plus un déjeuner de soleil dans la Candelaria, plus, tout au long du voyage, remontant lentement des profondeurs, les Cien años de soledad...
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Voici mon adresse e-mail : [email protected] N’hésitez pas à m’écrire, vous avez l’air de vous y connaitre sur le sujet de la colombie et ça m’interesse beaucoup.
A tres vite
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m2nmi..
tentative de réhabilitation des Farcs...
comme les autres sont des mechants, le mouvement marxisme ne fait que se defendre ?
ah, l’internationale communiste....
tout cela a l’appui de l’emmission militante de Merlet, sur une radio publique subventionnée par la redevance, donc par tout les français !!
Ah , ce noyautage marxiste sous marin mais toujours très actif en France...
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Si vous êtes intéressés par un suivi quotidien de l’info sur la colombie, les FARC et Ingrid Betancourt, je vous recomande ce lien.-
@ l’auteur,
Je partage vos vues, d’autant que vous connaissez très bien la Colombie. Je suis par ailleurs assez frappé par le décalage d’opinions entre ceux qui connaissent la Colombie et ceux qui n’en ont que des images réductrices et pré-fabriquées par les médias français, plus avides de sensationnalisme et d’émotions, que regardants sur les faits et les réalités.
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Cet article m’ayant été pour l’instant refusé par Agoravox, je vous le livre ici !
— -Ingrid Betancourt : déraison d’Etat
Après vous avoir présenté les protagonistes de ce malheureux dossier (Ingrid Betancourt : et si on se plantait complètement), j’imagine que, comme la plupart de mes concitoyens, vous avez suivi avec espoir ou scepticisme les derniers développements de l’Affaire.
Pour ce qui me concerne, j’avoue avoir été (heureusement) surpris par les preuves de (sur)vie de ladite Ingrid. A la longue, j’imaginais qu’elle était peut-être morte. Comme vous, j’ai suivi la théâtralisation présidentielle, avec message personnel à Marulanda et tout le tralala. J’ai également relevé la hargne anti-Uribe de Chavez, décuplée par son échec au référendum (lequel, comme en France, sera bientôt oublié par des mesures qui, cette fois-ci, se passeront de l’assentiment populaire).
Je ne sais pas vraiment si je dois rigoler quand j’entends notre Président en appeler à l’humanité d’un vieux guérillero endurci, qui partage avec Kadhafi et quelques autres de tristes records d’inhumanité, ou s’il faut au contraire s’affliger de notre myopie ou, plus certainement, de notre immense arrogance, mâtinée de complaisance et d’ignorance.
Les FARC viennent de confirmer une nouvelle fois leur sens tactique (et ouais, on ne survit pas quarante ans à la haine de tout un peuple sans un certains sens de la manœuvre). Clara Rojas, la proche collaboratrice d’Ingrid qui avait refusé d’être libérée en 2002 pour rester aux côtés de son égérie, son fils, fruit d’un fascinant syndrome de Stockholm ainsi qu’une malheureuse parlementaire malade vont être libérés, annoncent les FARC. Pas à n’importe qui, au frère Chavez, que la guérilla replace ainsi au centre du jeu, d’autant plus qu’il ne se cache plus de ses sympathies pour cette vieille guérilla stalinienne, qui partage avec lui son aversion des institutions colombiennes. Ingrid, c’est par pour tout de suite, pensez donc ! Un si bel atout dans les mains râpeuses des vieux guérilleros ! Ingrid, la malheureuse qui permet à la guérilla d’obtenir un certain répit militaire et de déchaîner contre Bogota les bataillons d’idiots utiles au premier rang desquels figurent Nicolas et François !
Partagé entre l’ironie que m’inspire la naïveté de nos dirigeants (ou leur obsession de la communication) et la rage que suscitent de tels errements, je lis ces propos ahurissants du Premier ministre : « Le monde entier a les yeux rivés sur la Colombie, sur Ingrid Betancourt et sur l’action du président Uribe. Le président Uribe doit être celui qui va permettre la libération d’Ingrid Betancourt. C’est plus important que tout pour lui et pour son pays » et je bascule définitivement vers l’indignation.
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Tout à fait d’accord. Merci pour m’avoir aiguillé sur cet article. http://apre.over-blog.com/article-15085042.html
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Bonsoir, Phiconvers ,
Je réitère dans le lieu adéquat le fait que je partage votre point de vue sur le cas D’Ingrid et que je trouve votre analyse très fine.
Comme il est rare de pouvoir trouver des reportages complets avec des images sur les Farcs, je me permets de rajouter le lien du dossier de l’Express sur les Farcs que j’ai mis sur une autre discussion, autrement animée sur Agoravox . "Pero toca torear el toro
"
Donc pour ceux que cela intéresse ils peuvent aller jeter un coup d’oeil c’est assez édifiant : sutout la vidéo du journaliste colombien Botero qui est le seul à avoir pu tourner un reportage chez les Farcs. http://www.lexpress.fr/info/quotidien/reportage-photo/default.asp?id=269
Le dossier qui accompagne les videos et les photos est assez complet.
Je signale également la mobilisation le 4 février 2008 pour une manifestation géante contre les Farcs en Colombie et dans le monde. Ce qui me semble assez extraordinaire tant la lassitude et l’indifférence avaient fini par les atteindre face à ce fléau auquel aucun gouvernement successif n’a réussi à mettre fin : http://www.colombiasoyyo.org/
Merci.
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Merci de votre soutien Yltes. J’ai réussi à faire publier ce texte, mais pas le suivant, qu’Agoravox n’a pas jugé recevable... Je l’ai du coup posté en commentaire, et vous le trouverez un peu plus haut. Si j’en ai le temps et l’énergie, je referai un point dans les prochains jours pour revenir sur plusieurs bêtises lues et entendues depuis le début de l’année. J’ai noté que le dernier numéro du Courrier international est particulièrement venimeux, notamment l’éditorial de Thureau Dangin, quitus lamentable pour la stratégie Chavez...
Merci pour le lien vers l’Express, qui a en effet bien bossé sur le sujet ces derniers mois.
Je serai à Paris devant l’hôtel de ville le 4 février et/ou de tout coeur avec les centaines de milliers de Colombiens qui tenteront d’expliquer au monde la détresse dans laquelle les plongent les FARC et leurs soutiens volontaires ou pas de par le monde.
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Il y a vraiment de quoi être indigné lorsqu’on voit tous ces protagonistes qui utilisent ce fléau des Farcs qui sévissent en Colombie depuis tant d’années. Face à ce constat on peut osciller entre incrédulité ou franche rigolade si la situation ne sous tendait pour les otages et leurs familles tant de souffrances inhumaines
Les conditions de détention des otages pourtant bien connues là bas ont été pour tous les Colombiens un immense choc, à travers le récit de la lettre d’Ingrid Betancourt puis à présent dans les écrits d’une autre poignée d’otages censés apporter les preuves de leurs « survie ». La presse ne cite que les chaînes autour du cou mais leur calvaire quotidien, la dégradation de leur état de santé et les photos soulèvent le voile sur les pires horreurs que des humains peuvent infliger à leurs semblables. Il y a de quoi s’inquiéter pour tous les autres otages qui croupissent dans l’ignorance et l’indifférence car ils ne bénéficient pas de la notoriété et de la couverture médiatique d’Ingrid Betancourt.La propagande et l’autoglorification de Chavez et des Farcs à travers la libération « cool » de Clara et Consuelo suscite chez moi bien des interrogations ? Quelles peuvent être les motivations, à part des raisons diplomatiques et la real politik, des gouvernements et de la presse internationale, sauf quelques exceptions, et de la famille Betancourt pour occulter l’impossibilité de négocier ouvertement et sérieusement avec les Farcs. Par le passé ils n’ont jamais démontré une sincère aspiration à négocier une paix durable. Leurs revendications préalables avant de procéder à un échange qualifié « d’humanitaire » restent absurdes ! D’autant plus après le fracassant fiasco de la démilitarisation du Caguan qui reste un immense échec dans la mémoire de tous les Colombiens. On sait bien que nul part au monde un état de droit négocierait avec des terroristes, en leur cédant une partie de leur territoire avec de la population civile , en le débarrassant totalement de présence militaire et policière tout en acceptant que ces terroristes conservent leurs armes. Ca ne tient pas debout ! C’est tout aussi crédible que Ben Laden cessant le combat à condition que Bush démissionne et que les Espagnols leur rendent l’Andalousie !Quelle surprise de voir dans la presse et sur le net les réactions et les commentaires qui projettent sur les Farcs une idéologie d’extrême gauche et anti-américaine tout en faisant preuve d’une arrogante ignorance de l’histoire des Farcs et de la Colombie et de ce que représente réellement là bas ce mouvement depuis des décennies. Comme vous j’ai été choquée par le dossier du Courrier International, avec cette photo d’accroche d’un beau guérillero avec son béret, savant mélange du Che et du commandant Massoud, propice à entretenir l’image romantique d’un homme courageux qui lutte pour la juste cause de l’égalité des hommes. Par ailleurs ils sèment volontairement la confusion en comparant les crimes des paramilitaires dont les abominations de groupes armés sont indiscutablement condamnable mais sont les conséquence néfastes et bien connue de tout intérêt maffieux sur fond de guerres civile. Oui la guerre engendre des crimes abominables, sales et pas beau à voir ! Pourtant il me paraît difficile de mettre sur le même plan les séquestrations et les conditions ignobles de détention d’otages innocents, sous couvert de fallacieux prétextes et de fausses justifications dans un but propagandiste.Je m’interroge également sur la motivation de tous ces idéologues, qui falsifie les informations qui rejettent du bout des lèvres les méthodes des Farcs « Oui c’est regrettable, mais …. » voire même nie leur existence lorsque cela ne cadre pas avec leur credo .Comme Chavez ils proclament que les Farcs ne sont pas des terroristes mais juste une armée belligérante. Oui quand l’idéologie, les intérêts personnels et les écrans de fumée médiatique prennent le pas sur l’esprit et la dignité des hommes alors oui il y a vraiment de quoi être indigné. -
LES COLOMBIENS METTENT EN CAUSE LE COMITE BETANCOURT POUR SON REFUS DE MANIFESTER CONTRE LES FARC DEMAIN 4 FEVRIER A PARISSi des dizaines de millions de Colombiens et leurs amis vont manifester ce lundi 4 février dans leur pays et dans 125 villes étrangères contre la barbarie des FARC, le comité Ingrid Betancourt en France, complice objectif de la guérilla, sera, lui, absent de cette mobilisation.
Les FARC, rappelons-le, détiennent près de 800 otages dont Ingrid Betancourt et trois Américains.
Je publie ici une lettre ouverte de Clara Cardena, membre du comité d’organisation de la manifestation du 4 février, adressée au Comité Betancourt :
Messieurs du Comité Ingrid Betancourt,
Sur votre communiqué appelant à ne pas rejoindre le rassemblement du 4 février à Paris, je souhaite de vous exprimer, en tant que citoyenne colombienne et personne humaine, ma totale réprobation. Non seulement vous déformez à dessein le message des organisateurs de cette manifestation, mais vous leur prêtez des intentions et des opinions qu’ils n’ont jamais exprimées….
Comme à votre habitude, et aidés en cela par vos contacts avec les média français (bravo, vous avez une excellente com !), vous pretendez détenir une vérité qui n’en est une que pour votre comité et ceux qui croyez naïvement qu’en adoptant une attitude plus que conciliante avec ceux-là mêmes qui sont à l’origine du sort de Mme Betancourt, et en portant tous les torts sur le président colombien, vous réussirez à libérer Mme Betancourt, et tous les autres otages, dont vous avez finalement eu le bon reflexe de vous préoccuper.Vous semblez ignorer la nature de ce groupe terroriste.. ou peut-être que vous le savez trop bien et vous agissez finalement guidés par la peur, la même peur qui a maintenu dans une indigne passivité tant de millions de colombiens face à l’infamie des FARC et de tous les autres groupes terroristes, dont les paramilitaires, nés des abus et de la violence irrationnelle dans laquelle semblent se complaire les FARC.
Mais au fait, qu’entendez vous par ACCORD HUMANITAIRE ?????
Faut-il céder une partie de notre territoire à ces fous des FARC pour libérer Mme Betancourt ???? Sachez que nous tous les Colombiens et les amis de la Colombie qui marcheront à nos côtés le 4 février entendons avant tout exprimer notre rejet total des FARC et de ses méthodes, et par là même signifier que la libération des otages, immédiate et sans condition, est un impératif humanitaire, qui ne doit pas être l’objet d’aucun marchandage.
D’abord la libération des otages, puis le dialogue. Peut-être qu’à vos yeux de Français bien pensants, il vaudrait mieux agir comme Pétain l’a fait en 1940, car il était un vrai patriote qui voulait éviter la débâcle à son pays, n’est-ce pas ? Laisser occuper une partie de notre territoire par les FARC, comme Pétain a laissé les Allemands occuper la moitié de la France, puis autre moitié avec la bénédiction des patriotes collaborateurs qui n’agissaient que pour le bien de la patrie !Je constate qu’il y a des leçons de votre histoire que bien des Français, dont vous autres du Comité IB, n’avez pas retenues. Vous passez sur l’existence des camps de concentration des FARC, de la même manière que nombre de vos concitoyens de l’époque ont ignoré sciemment l’existence des camps de la mort en Europe de l’Est avant et après la 2e guerre mondiale.
Les histoires se répètent, peut être afin que nous autres humains nous apprenions à évoluer. Nos nazis à nous en Colombie , ce sont les FARC, et cela ne veut pas dire qu’ils sont l’unique problème de notre pays, mais le principal et le plus grave.
Votre communiqué a eu pour effet de renforcer ma détermination de participer au rassemblement du 4 février, et je suis loin d’être un cas isolé. Nombreux nous sommes les Colombiens et Vénézueliens à Paris qui trouvons indignes et malavisés les agissements de Mme Pulecio (mère d’Ingrid Betancourt). Dommage que son attitude soit devenue cause de mépris et réprobation à son égard dans notre pays.
Je ne doute point qu’Ingrid vaut bien une messe, mais si vous êtes des bons catholiques, pensez aussi à prier pour les milliers de Colombiens et de Vénézueliens victimes des FARC qui passeront dans la colonne pertes et profits dans cet ignoble marché dont vous vous faites les avocats.
NO AL DESPEJE !!!!! LIBERACION DE LOS SECUESTRADOS SIN CONCESION !!!!
Clara CardenasComité Rassemblement Paris 4 février
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Je crois que le summum a été atteint lors de la visite de Yolanda Pulecio auprès du pape et qui lui a demandé de prier pour la chute de la présidence d’Uribe.Par moment on croit vraiment rêver !
Souhaitons lui néanmoins la prochaine libération d’Ingrid qui semble bénéficier actuellement d’un regain d’activité diplomatique secrète avec de nouvelles rumeurs quant à sa prochaine libération. Même s’il faut prendre cette information avec prudence et des pincettes.
source :
http://jacquesthomet.unblog.fr/
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Je crois qu’il n’y a rien à dire de plus sur Yolanda Pulecio, idiote utile au service des ravisseurs de sa fille. Le commandant des forces armées colombiennes a d’ailleurs dit les choses on ne peut plus clairement. Je serais surpris par une libération rapide d’ingrid Betancourt, cela signifierait que les FARC sont encore plus affaiblies que ce que l’on croit et que cette libération négociée représenterait leur dernière carte pour éviter l’anéantissement.
J. Thomet fait oeuvre utile. Il faut se mobiliser et adresser à la presse et à nos dirigeants les bons messages, sans se décourager. Il en va de l’avenir de la relation franco-colombienne, abîmée par tant d’années d’aveuglement français, et de la vérité sur la situation de la Colombie, passée par pertes et profits par des idélogues marxistes bien secondés par des ignorants trompés et peu curieux de la réalité.
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J’aimerais partager votre optimisme quant à la possibilité d’influer sur l’information, le politiquement correct et la diplomatie secrète de mise dans cette affaire car le silence de la presse française sur la mobilisation des colombiens contre les Farcs me laisse extrêmement songeuse ...
Aucune image à la télé, juste un entrefilet sous forme de depêche AFP sur les sites de Libé et du Nouvel Obs... D’où provient donc cette aveuglement pour ne pas dire censure ? comment la famille Bétancourt pourrait elle disposer d’une telle influence au niveau des médias ? autant de questions que je me pose et qui pour l’instant n’ont trouvées aucune réponse...
Même Jacques Thomet sur son blog dans son article intitulé : "La france se bouche les yeux pour ne pas voir les 10 millions de colombiens soulevés contre les Farcs écrit je cite :"" Dans l’histoire de la presse française, le mutisme de nos médias face au déferlement de dix millions de Colombiens le 4 février dans tout le pays contre la guérilla des FARC sera marqué d’une pierre blanche, noire plutôt tant elle entache l’honneur de la profession à laquelle j’appartiens."
Actuellement le site du nouvel Obs dans la rubrique "indiscrétions" signale que mardi dernier, une réunion secrète s’est tenue sur les bords du Lac Léman à propos de la libération d’Ingrid Betancourt puis mentionne le déplacement des émissaires en Colombie afin de négocier directement avec les Farcs. Suite à cela Piedad Cordoba assure la prochaine libération d’Ingrid sans que les Farcs n’infirment ni ne confirment tout en laissant sur leur site un communiqué sous forme de commentaire sybillin...genre " si elle le dit..." ???
Face à cela on plonge de nouveau dans un abîme de perplexité et on se demande vraiment quels types de négociations secrètes sont en train de se dérouler actuellement ? Quels peuvent être les accords et compromis en jeux entre Chavez, la diplomatie française et les chefs des Farcs, alors que les principales revendications de ces derniers ne peuvent être accordées par les différents partis en présence.
Enfin quel peut être "le prix" que tout ce beau monde est prêt à payer afin de faire remonter d’une part la cote de Chavez et d’autre part celle de Sarkozy dans les sondages s’ils parviennent à une prompte libération d’Ingrid, sachant qu’il est peu probable qu’une rançon purement monétaire intéresse vraiment les Farcs ?
Décidemment on n’a vraiment pas fini de s’interroger sur les tenant, les aboutissants et les dessous de cette complexe affaire...
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Deux excellents articles de J. Thomet, ancien patron de l’AFP à Bogota. A lire et diffuser d’urgence !!!
LE CHANTAGE DU « FRENCH DOCTOR » KOUCHNER, PETIT TELEGRAPHISTE DE CHAVEZ, INDISPOSE LA COLOMBIE
La France s’est à nouveau distinguée sous le règne de Nicolas Sarkozy avec une cascade de gaffes commises par son ministre des Affaires étrangères dans ses entretiens avec le président Alvaro Uribe à Bogota. Comme la Colombie n’a rien d’un République bananière, Bernard Kouchner a déclenché un haut-le-cœur général, avant d’être renvoyé dans les cordes par son interlocuteur dans l’affaire Betancourt.
Bernard Kouchner a rencontré le chef de l’Etat colombien le jeudi 21 février, au lendemain de ses entretiens à Caracas avec Hugo Chavez. Avant son face à face avec Uribe, Kouchner avait distillé pour la presse le contenu hallucinant de l’argumentaire qu’il allait lui présenter. Le voici, relaté dans les médias :
« Il devait aussi faire valoir à M. Uribe, selon des diplomates français, que c’est dans son intérêt d’avoir derrière lui cette affaire d’otages, qui empoisonne sa vie sur la scène internationale.
En cas de décès de Ingrid Betancourt, aujourd’hui très affaiblie, M. Uribe pourrait en outre être tenu pour responsable s’il n’a pas fait les gestes nécessaires à temps, fait valoir la France.
M. Kouchner devrait également appeler une nouvelle fois M. Uribe à ne rien faire qui puisse mettre “en danger” la vie des otages, après sa décision d’encercler les zones où la guérilla des Farc les détient.”
Quel chef d’Etat admettrait un tel chantage de la part d’un ministre étranger ? « Le dialogue a été respectueux, mais sans aucune chaleur », relate ce matin le quotidien El Tiempo de Bogota. En d’autres termes, la discussion a atteint les limites de la rupture.
Evoquer l’absence de « gestes nécessaires » à une libération immédiate d’Ingrid Betancourt signifie que la France attend de la Colombie qu’elle cède à toutes les exigences des FARC. Cette guérilla narcoterroriste retient près de 800 otages, certains depuis 10 ans, et devra un jour passer devant le tribunal international de La Haye pour crimes contre l’humanité. Les preuves abondent, n’en déplaise au docteur Kouchner qui a oublié de faire un diagnostic préalable.
Pour la énième fois, Paris oublie toutes les concessions faites par Bogota pour parvenir à un échange entre 44 otages « politiques », dont Ingrid, et 500 guérilleros incarcérés. Le dernier geste d’Uribe consistait à proposer un territoire de 150 km2 pour un dialogue entre la guérilla, L’Eglise colombienne, et les « trois pays » (Suisse, France, Espagne) dans une zone inhabitée du sud-ouest, près de Cali. Les FARC viennent de rejeter cette offre, et ne veulent ni de l’Eglise ni de l’Espagne dans cette négociation. Cette avancée de Bogota avait été appuyée par Sarkozy.
Ce que veulent les guérilleros, c’est l’octroi d’un mini-Etat, sans armée ni police ni justice, pour y faire régner sa loi, avec ses armes, comme elle en a eu l’usufruit de 1998 à 2002, sous la présidence d’Andrés Pastrana. Bernard Kouchner et Nicolas Sarkozy accepteraient-ils que la Colombie exige la même chose en faveur d’un groupe terroriste corse pour libérer une sénatrice française ayant aussi la nationalité colombienne ? !
Exiger des forces de l’ordre colombiennes de ne pas mettre en danger la vie des otages revient à dire : une fois que des personnes sont séquestrées, la guérilla détient le pouvoir, on n’y touche plus, on attend ses instructions pour « négocier » sous la terreur. Tous les jours, des otages sont libérés par l’armée ou la police en Colombie, comme ce fut encore le cas hier jeudi. Le président Uribe ignore comment Nicolas Sarkozy, alors maire de Neuilly, avait neutralisé un preneur d’otages dans une école primaire de sa commune en 1993. Uribe aurait pu le rappeler à Kouchner. Eric Schmitt, alias « Human Bomb », avait menacé de se faire sauter avec les enfants otages s’il n’obtenait pas une rançon de 100 millions de francs. Sous les ordres de Sarkozy, le RAID (service spécial de la police) avait encerclé les lieux puis abattu le ravisseur, malgré les risques encourus par les élèves… Mais Uribe a rejeté la requête du ministre français, au nom de ses obligations en sa qualité de président pour lutter contre les groupes en marge de la loi.
Dans sa superbe, Kouchner a proposé à Uribe d’intégrer le Venezuela dans le dialogue avec les FARC, comme s’il était le porte-parole de Chavez, dans une nébuleuse dont ferait partie le Brésil et Cuba. Le président colombien a sèchement apporté une fin de non recevoir à cette demande ahurissante. Occupé par l’indépendance du Kosovo, le ministre français doit ignorer, ou a feint de ne pas savoir, que le président vénézuélien mène une politique agressive contre le gouvernement colombien et pour la légalisation des FARC, qu’il soutient, à l’international. Là encore, il a été refoulé dans son en-but.
Comme je l’ai écrit hier, le drame des otages n’est pas près de s’achever. Ingrid Betancourt sera libérée prochainement, pour aider :
- les FARC, grâce à l’intervention de Paris, à perdre leur label de terroristes et à ouvrir des bureaux partout dans le monde, y compris à l’ONU.
- Hugo Chavez à recouvrer un soutien international après cette libération, pour pallier son discrédit total au Venezuela.
- Nicolas Sarkozy à remonter dans les sondages grâce à cet « exploit » du retour d’Ingrid.
Les 800 autres otages, dont trois Américains enlevés en février 2003, pourront attendre dix ans de plus, ou davantage s’ils ne meurent pas en captivité, pour bénéficier d’une mesure identique.
Ni la France ni Caracas ne leur prêteront le moindre intérêt. Qui en France s’est préoccupé pour Aïda Duvaltier, cette Française décédée en 2006 après cinq années de captivité aux mains de la guérilla. Elle avait pris la place de son mari, malade, comme otage…
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REVELATION : POURQUOI LES FARC VONT LIBERER INGRID BETANCOURT
La guérilla a perdu la bataille sur le terrain en Colombie, mais elle va remporter une victoire diplomatique primordiale. En échange de la prochaine libération d’Ingrid Betancourt, les FARC ne seront plus qualifiées de terroristes, disposeront d’un statut similaire à une organisation de libération nationale, et pourront installer des antennes dans les grandes capitales mondiales, dont Paris. C’est le prochain chapitre prévisible dans le drame des otages que je suis en mesure de vous révéler. J’ai longtemps écrit que l’ex-candidate à la présidentielle en Colombie, otage des FARC depuis le 23 février 2002, serait la dernière à être relâchée par ses ravisseurs. Les pressions publiques de Paris sur le pouvoir à Bogota pour l’inciter à céder aux exigences des rebelles en avaient fait une poule aux œufs d’or. Plus la France criait, plus la guérilla se gonflait d’importance et refusait la moindre concession. Deux éléments de taille ont changé la donne dans les derniers mois, et expliquent l’évolution de ma position :
1- Les FARC ont été laminées par l’armée depuis la première élection en mai 2002 d’Alvaro Uribe, réélu en 2006 pour un nouveau mandat de quatre ans. Personne ne conteste cet état de fait. Les 18.000 rebelles de 2002 ne sont plus que 8.000 en 2008. Leurs rangs ont été décimés par les opérations militaires tous azimuts, et les défections en chaîne. La guérilla n’est plus en mesure aujourd’hui de menacer un seul des 350 maires – sur les 1100 municipalités du pays andin – qu’elle avait contraint à s’exiler en 2002.
2- Le président vénézuélien Hugo Chavez, un populiste de gauche allié des FARC depuis son élection en 1999, a fait l’unanimité contre lui, d’abord à l’étranger, puis chez lui. Les denrées de base manquent dans un pays où le pétrole coule à flot, avec 2,3 millions de barils par jour.
Conclusion de ce constat : les FARC et Hugo Chavez ont un besoin commun, pressant, de redorer leur blason. Qu’on en juge :
- Les FARC ont perdu à jamais leur aura : Le scandale Emmanuel, l’enfant de l’ex-otage Clara Rojas conçu en captivité avec un guérillero, a bouleversé le monde, et décillé les yeux de ceux qui voyaient dans les rebelles un mouvement romantique à la Che Guevara. Le martyre de ce bébé arraché à sa mère à l’âge de 8 mois puis abandonné dans un état critique (paludisme, leishmaniose, humérus brisé) jusqu’à ce qu’il soit récupéré par l’Institut social de Bogota, a révélé à des millions de gens la barbarie d’une guérilla qui, encore aujourd’hui, détient près de 800 otages dans la jungle et tire ses revenus tant de leur rançonnement que du trafic de cocaïne. Les images d’Ingrid amaigrie, muette, sans vie apparente, ont achevé le sinistre tableau. Les FARC ne peuvent plus jouer avec le feu en se faisant passer pour victimes d’un conflit dont elles sont les principales responsables avec la révélation de leurs crimes contre l’humanité, comme à eu le courage de les dénoncer, à peine libre, Clara Rojas.
- Hugo Chavez a été désavoué par le peuple le 2 décembre 2007. Il a perdu son référendum sur une réélection illimitée. Son siège tangue. Seul un succès diplomatique international, comme la libération d’Ingrid, peut lui permettre de survivre à terme à la tête de l’Etat.
Cette conjonction de facteurs objectifs oblige les deux alliés, FARC et Hugo Chavez, à s’entendre pour retrouver un ballon d’oxygène. Le président du Venezuela n’a cessé d’abriter et armer la guérilla colombienne derrière les 2.300 km de frontière qui séparent les deux pays. Son nouvel objectif vise à les obliger à libérer Ingrid Betancourt, sous peine d’être privés de cette aide à même de compenser leur échec sur le terrain.
En échange, les FARC, une fois Ingrid libérée, obtiendront d’être rayées de la liste terroriste établie en juin 2002 par l’Union européenne. Paris s’est déjà engagé à forcer la main au reste de l’Europe dans une telle éventualité. Dans la foulée, la guérilla sera reconnue à l’ONU comme une force de libération nationale, et ouvrira des « ambassades » à l’étranger, comme ce fut le cas pour le Fatah palestinien. La guérilla aura tout loisir d’intoxiquer les médias par des mensonges répétés, dans la ligne de Goebbels, pour faire passer sa « vérité ». Il suffit pour s’en convaincre de lire les textes publiés par les agences ANNCOL et ABP, bras politiques des FARC, basées en Suède et en Espagne respectivement.
Le résultat est à vomir, mais il est proche de se concrétiser. Après la libération d’Ingrid Betancourt, les autres otages, près de 800, pourront continuer de pourrir dans la jungle. Ils en sortiront hélas les pieds les premiers, mais Paris se sera fermé les yeux en connaissant d’avance cette issue tragique…
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