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Accueil du site > Tribune Libre > Injures de rue : la réaction d’Oser le féminisme

Injures de rue : la réaction d’Oser le féminisme

L’association Oser le féminisme a réagit au film de Sofie Peeters sur les injures faites à Bruxelles. Cette association radicale s’est fait remarquer par la campagne « Oser le clitoris », entre autre.

drague-rue4--ou-realite.jpgL’association a donc donné son avis suite au film de Sofie Peeters, film critiquable tant sur la méthode que sur la documentation. Pour mémoire il ne fournit aucun chiffre et laisse entendre que les maghrébin sont des harceleurs et injurieurs de femmes.

Dans une tribune du Monde, Oser le féminisme, officine du parti socialiste français, remet en avant une supposée domination masculine comme un fait général et universel.

« Le phénomène de harcèlement, qui s'inscrit dans un continuum des violences machistes, entretient le sentiment que la rue est un espace masculin dans lequel les femmes ne peuvent circuler de manière pleinement libre et sûre, à toute heure du jour et de la nuit. »

Et encore :

« Le harcèlement de rue, comme tous les autres types de violences faites aux femmes, découle d'une idée encore sous-jacente dans notre société patriarcale : les corps des femmes sont à la disposition des hommes et soumis à leurs désirs. »

On remarquera le « continuum de violences machistes », laissant entendre comme d’habitude que cette violence est générale et permanente. Massive, donc ? Cela on sait que c’est faux. Les chiffres sur la violence envers les femmes montrent que celles-ci ne sont le fait que de d’environ 2% d’hommes en ce qui concerne les violences physiques. Et que la même violence s’exerce des femmes sur les hommes dans une proportion moindre de moitié ou égale selon les indicateurs.

Il n’y a pas de « continuum de violences machistes ». Il n’y a pas de généralisation de violence masculine. Il n’y a pas non plus de généralisation de la violence féminine.

On peut ajouter que la rue est un espace où les femmes et les hommes « ne peuvent circuler de manière pleinement libre et sûre, à toute heure du jour et de la nuit. » Le problème de la sécurité est général. Par contre, se faire siffler dans la rue est spécifiquement féminin. De même être sollicité visuellement ou aguiché par des femmes très déshabillées dans la rue est spécifiquement masculin.

Cela doit être compris. Que ce soit culturel ou biologique les hommes cherchent les femmes à leur manière. Les femmes cherchent les hommes d’une autre manière. De manière générale les hommes avancent plus vers les femmes, et les femmes freinent plus les avances des hommes. On peut considérer les choses comme l’on veut, c’est ainsi.

J’admets sans réserve qu’une femme a le droit d’être dans la rue sans se faire injurier. Faut-il museler les hommes ? Faut-il condamner l'impulsion masculine vers la femme ? Faut-il neutraliser ce pouvoir masculin de la drague (je ne parle pas de l’injure qui n’a rien à voir avec la drague) ? Alors ne faudrait-il pas aussi neutraliser le pouvoir féminin de la séduction par le maquillage, par les jupes courtes, les bustiers avantageux, le look en général ? Car en réalité la rue est un lieu de pouvoir autant féminin que masculin. Au « pouvoir » de la drague répond le « pouvoir » de la séduction.

Dans la tribune d'OF publiée par Le Monde une petite phrase souligne uneFéministaCouv2.jpg des critiques que l’on doit faire à ce féminisme : la généralisation, la systématisation. Idéologie oblige, tous les hommes sont mis dans le même paquet. Mais après avoir lié le témoignage de Sofie Peeters au patriarcat et aux « continuum de violences machistes » il est écrit :

« Oui, la rue est un lieu où les femmes sont exposées au sexisme et aux violences de certains hommes ».

« Certains hommes » : voilà qui change singulièrement la donne. Et qui relativise. Si ce sont « certains hommes » ce n'est plus le « patriarcat » qui par définition englobe tous les hommes, ni le « continuum de violences machistes » qui là encore suppose que tous les hommes sont des machos violents.

Ce sont « certains hommes ». Donc pas tous. Donc, questions légitimes : lesquels, où, combien ? Ce à quoi le film ne répond pas, pas plus qu'OF.

Bien évidemment l'injure et la pression comme elle est montrée sont insupportables. Les hommes éduqués devraient, doivent eux-même dire à ceux qui ont un tel comportement, que c'est inacceptable et qu'un homme ne se comporte pas ainsi. Draguer est une chose, et ma foi c'est le jeu. Injurier en est une autre.

Mais, et au final c'est l'intérêt de la tribune d'OF : le groupe féministe reconnaît lui-même que ce sont « certains hommes ». Donc pas tous. Donc pas un système qui les ferait tous pareils.

Le problème est ici double : les injures subies par des femmes à cause de certains hommes, et la représentation que le film, la presse et le féminisme donne des hommes en général. On est en plein devant le double stéréotype de la femme victime (entendez toutes les femmes) et de l'homme agresseur (entendez tous les hommes). Faut-il dénoncer la situation de Bruxelles sans faire la part des choses ? Ce ne serait pas une bonne option. Car hors du témoignage on ne sait pas ce que représente le film en nombre, en pourcentage, en type précis de population (non seulement l'origine ethnique mais le degré d'éducation et de formation, entre autres). Il s'en suit ce qui s'est passé et qui continue : une généralisation. Avec à la clé des politiques destinées à criminaliser les hommes, si ce n'est toujours dans le texte, au moins dans l'esprit.

OF reprend cette généralisation, mais est obligée d'y mettre un bémol. Très timide ce bémol, et inclus dans une phrase qui stigmatise.

La rue est le lieu du pouvoir des femmes et des hommes, et j'entends que l'on considère la relation de séduction qui est faite pour se montrer belle et attirante (pour qui quand on est sans son conjoint ?), autant que la situation de sollicitation parfois lourde et salissante que certains hommes créent.

Condamnons les injures - mais quel en est le réel pourcentage ? On n’en sait rien. Le film de Sofie Peeters les présente comme une généralité. Pour faire des études sérieuses il faut filmer en de nombreux endroits, de manière discrète. Filmer dans des quartiers arabes, africains noirs, blancs, russes, juifs, jeunes, vieux, riches, pauvres, etc. Vérifier le nombre d’hommes qui injurient ou font des propositions déplacées sur l’ensemble des hommes qui sont dans la rue. Compter le nombre de femmes qui se font aborder sur l’ensemble des femmes présentes dans la rue. On pourra alors avoir une idée plus précise du standard de pouvoir masculin dans la rue.

Ensuite il faut filmer les femmes, leur pouvoir de séduction, l’effet sur les hommes, et définir là aussi un standard du pouvoir féminin des femmes dans la rue. Les femmes ont le droit de marcher dans la rue habillée comme elles en ont envie. D’accord. Mais si cela produit de l’effet, que doit faire l’homme ? Agitez une femme avantageusement dénudée devant un homme, que se passe-t-il ?

Regarder les choses d’un seul côté, alimenter encore la culpabilisation des hommes : c’est le plan de la Féminista. On ne le rappellera jamais assez. Faire un stéréotype unique englobant tous les hommes est un fond de commerce. Les relations hommes-femmes ne sont pas toujours simples. La culpabilisation en général des hommes comme violents en général ne va pas améliorer les choses. Au contraire.


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51 réactions à cet article    


  • alinea Alinea 8 août 2012 12:14

    Suite à votre dernier article, j’ai interrogé deux amies qui vivent à Bruxelles ; la mère et la fille. La mère, cinquante ans,élégante, très bourge mais sans étalage - et j’insiste sur ce point- m’a dit qu’elle traverse très souvent ce quartier vu qu’ils habitent de l’autre côté de la place. Un soir, un ivrogne la suivait, la harcelait si on peut dire, donc, pas un arabe, et c’est un arabe qui lui a proposé de l’accompagner ; ce qu’il a fait très gentiment.
    Quant à la fille, c’est une beauté, pas habillée comme une nonne mais simple absolument ; elle passe très souvent elle aussi par ce quartier et n’a jamais, en huit ans de vie à Bruxelles, été sifflée ni injuriée !


    • stanh 8 août 2012 13:06

      Faut pas dire ça voyons..
      Les anti-islam essaient également de se foutre les féministes dans la poche.

      LA diabolisation du musulman doit couvrir tous les fronts, fédérer tout le monde, c’est pour nous préparer aux suites de guerres à venir : haîssez l’arabe, le musulman : on veut son pétrole.


    • Leo Le Sage 8 août 2012 18:09

      @Par Alinea (xxx.xxx.xxx.150) 8 août 12:14
      Vous dites : « c’est un arabe qui lui a proposé de l’accompagner ; ce qu’il a fait très gentiment »
      Effectivement, certains essayent de faire croire que TOUS les musulmans et TOUS les arabes sont forcément des poseurs de bombe.

      Je sortais de la gare pour aller vers un arrêt de bus.
      Je me souviens toujours de ce noir qui s’approchait de moi et qui mettait une distance physique entre lui et moi.
      Il me demandait poliment si j’avais une cigarette.
      Comme je ne fûmais pas, je lui avait répondu dans la négative.
      Il s’est excusé et est parti sans demander son reste...
      [Je n’étais pas tiré à quatre épingles non plus]

      Les rares fois où j’ai vu des comportements anormaux c’est par exemple le cas de ce maghreben qui disait : "j’ai la dalle, donne moi ton ... [un hamburger]".
      Il le disait à un autre blanc. Il a refusé de donner. Il a insisté mais après n’a pas demandé son reste.
      C’était aussi un arrêt de bus.

      Bon je reconnais que je ne prends pas souvent le bus, mais je pense que le peu que j’ai vu est assez significatif...
      J’encourage les gens à prendre le bus ou le metro car dans une voiture on ne voit rien.
      Même si c’est le chauffeur qui vous conduit, la vraie vie vous ne la voyez pas...

      Comme je l’ai dit dans le précédent article de l’auteur, cet Sofie est une fille irresponsable.
      Et je maintiens ce que j’ai dit !
      L’auteur sait pertinnement que je n’approuve pas forcément ses points de vue dans ses articles.

       
      Cordialement

      Leo Le Sage
      (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


    • Anaxandre Anaxandre 8 août 2012 18:12

      @ Alinea

       Votre contre-exemple ne prouve pas grand chose de plus que la soit-disant « étude » de la jeune femme à Bruxelles. On ne tire pas une règle de 2 ou 3 cas particuliers.

       Il est par contre évident que, si l’on parle de certaines cultures et/ou religions, le fait qu’hommes et femmes vivent séparément quand, de plus, ces dernières sont souvent recluses au foyer ou masquées par des tchadors et autres voiles, peut entraîner une frustration pour ces hommes qui, eux pouvant se promener librement en short et marcel, ressentent une sorte de déchirement culturel à la vue d’une jolie femme plus ou moins légèrement vêtue. Il est d’un côté outré, déstabilisé à la vue de cette demi-p... infidèle, et de l’autre il est attiré et ressent de l’excitation. L’éternel dualisme Nature et Culture ! (Je parle ici de minorités dans les minorités, sans vouloir généraliser outre mesure, mais ne pas vouloir voir cet aspect du problème serait une hypocrisie à laquelle je me refuse).

       Mais cette explication serait un peu courte si l’on n’y ajoutais pas deux facteurs essentiels : le niveau d’éducation et l’intégration sociale (qui vont souvent de pair), et là, toute la population, sans distinctions d’origines est touchée.

       La seule solution à ce problème serait donc : 1) se donner enfin les moyens de l’éducation de tous, 2) l’intégration socio-économique de tous et, 3) l’assimilation réussi des populations d’origines étrangères. On comprendra donc aisément qu’on est mal barrés et qu’il est bien plus simple de faire du bruit médiatique et de culpabiliser l’homme en général que de remédier aux racines du problème !


    • Nangala 8 août 2012 20:38

      Le film n’avait aucunement la prétention d’être une étude, c’était un travail artistique, le projet de fin d’étude d’une étudiante en cinéma. Allo la Terre ?


    • Nangala 8 août 2012 20:58

      Il faut savoir que certaines personnes se font agresser plus que d’autre. C’est réel et n’a rien à voir avec la beauté, le pouvoir de séduction de la personne, mais plutôt les signaux inconscient de vulnérabilité qu’elle envoie. Un certain nombre de femmes se blinde, ce qui fait qu’elles ne voient pas et n’entendent pas. Une de mes amies utlra catho n’entendait jamais les insultes fuser autour d’elle (elle a finit par rentrer au couvent). Les circonstances, les lieux, le segment social en question, l’heure, influent très certainement, bien qu’il soit difficile de généraliser.

      Si bien qu’une même expérience n’est pas reproductible : elle dépend de la personne.

      Une expérience intéressante l’hivers dernier été menée par des chercheurs auprès de sérial killers américains. Ces types devaient dire lesquelles des personnes ils aimeraient agresser sur un lot de vidéos montrant des femmes marchant dans la rue. Fait intéressant, ils ont tous choisi des femmes qui avaient déjà été agressées. 

      Je suis d’accord pour dire que les injures ne sont pas propres à un groupe ethnique, et moins encore une classe sociale. Les agressions (verbales ou non) peuvent venir de partout. En la matière, on voit tout et son contraire. Moi aussi j’ai été sauvée par un marocain qui m’est venue en aide alors que j’étais copieusement rossée par un groupe de merdeux souchiens. J’ai été agressée verbalement par plusieurs « Messieurs » type éducation supérieure. Bref, comme toujours, la connerie est universelement partagée. 


    • alinea Alinea 8 août 2012 21:11

      Non, Anaxandre, c’est un contre exemple, c’est tout !
      Toutes les généralités me pèsent ! mais, on m’a dit que « j’étais grave ! ». Alors !


    • alinea Alinea 9 août 2012 11:21

      Nangara : C’est exactement ce que je veux dire et mon idée est que la conscience de soi, donc de ce qui émane de nous, est plus pertinente pour nous sortir d’un problème récurrent, que toutes les lois ; penser que l’on peut quelque chose à la solution de son problème est déjà un premier pas. Or il semble bien que le commun pense au contraire que ce sont aux autres de changer ! Or ça n’est pas très réaliste et, pas efficace !


    • totor totor 8 août 2012 14:18

      Rêvons un peu !
      je suis une femme jeune et (très) agréable d’aspect....
      Aujourd’hui j’ai mis ma petite robe préférée !
      Courte, de fines bretelles et un décolleté.... je ne vous dit pas... !
      En plus, bien moulante !
      Quand je me balade dans la rue les mecs se retournent sur mon passage !
      Ils me matent avec insistance, ils ne disent rien, mais je les entend ....
      « t’as vu comme elle est roulée ! un canon ! sa poitrine wouahhh ! et son c..l ! !
      je passerais bien la nuit avec
       ! »

      Raz le bol de ce harcèlement !

      LOL bien entendu !


      • hommelibre hommelibre 8 août 2012 15:36

        Une réflexion qui m’a été envoyée, reprise sur un site canadien :

        "Le 17 mai 2008
        Martin Clément

        Séduction ou domination ?

        Dans toutes les espèces animales, la femelle séduit le mâle au moment de la reproduction, en émettant des phéromones qui les attirent.
        Séduction ou domination ?

        La distinction est sans objet. Chaque sexe a un rôle défini par la nature et l’instinct. Par contre, au niveau de l’apparence physique, il est indéniable, surtout chez les oiseaux, que c’est le mâle qui arbore un maximum de visibilité. Pourquoi ? Parce que la femelle, par peur des prédateurs, doit passer inaperçue.

        La seule exception à cette règle, c’est l’espèce humaine. C’est la femme qui attire les regards et l’homme qui parait terne à côté. On peut en déduire que la femme ne craint pas les prédateurs, que ce soit d’autres espèces … ou des hommes. Une autre preuve, c’est le fait que ce sont les femmes des classes dominantes qui arborent les tenues les plus provocantes. Pensez aux « dames de la Cour » d’autrefois, comparées à celles du peuple."

        Ce qui bien sûr ne justifie pas les comportement injurieux, mais propose un autre regard sur la notion de pouvoir et de domination. La réalité ne pouvant être réduite à une simplification manichéenne.


        • Prudence Gayant Prudence Gayant 8 août 2012 16:12

          Hommelibre

          Voyez donc l’article de Zang sur le cul féminin, cela vous fera peut-être réfléchir, sourire pourquoi pas ? et vous décoincera, mais j’en suis moins certaine par contre.
          Votre maître mot c’est la domination surtout féminine.
          Les femmes se font belles en général pour les hommes beaux pas pour les demi-moches ou les mochetés, avez-vous songé à l’inclure dans vos statistiques ?
          En quoi un homme dont l’allure en général est plus que passable pourrait-il se sentir agressé par une femme séduisante ? Pense t-il que la femme s’est faite belle pour lui ? Pensez-y dans vos statistiques c’est important car cela voudra dire que le nombre d’hommes concernés par la soi-disante domination féminine est bien moins important que vous ne voudriez nous le faire croire.
           Vous sentez-vous personnellement atteint par la domination féminine et le comportement vestimentaire des femmes dans la rue ?


          • Loatse Loatse 8 août 2012 16:26

            @Hommelibre

            Votre vie me semble faite d’une lutte sans fin contre le féminisme...chacun son truc heing mais cette photo d’une petite fille qui dit au petit garçon en designant ce « rien »

            « T’as vu il n’y a rien, mais c’est pourtant avec cela que je vais contrôler ta vie plus tard »....

            Cette obsession poussée à ce degré me fait penser que c’est de l’ordre du pathologique... Sans méchanceté aucune, je vous conseille de consulter.


            • jak2pad 10 août 2012 02:50

              @ loatse : 


              bien d’accord avec vous.
              Lors de l’article précédent, j’avais suggéré la même chose à ce garçon.

              Cela dit, quelqu’un qui se définit comme « coach, chercheur indépendant, enseignant, etc... », doit avoir quelques autres problèmes.
              Doit-on le laisser souffrir, ou abréger son martyre ?

            • Nangala 8 août 2012 16:50

              Homme libre toujours aussi Kon.


              Evidemment, quand on pense qu’une femme avantageusement vétue excite volontairement la libido contrôlable des hommes, on ne peut que penser à sens unique.

              Homme Libre, TOUTES les femmes se font insulter TOUT le temps dans TOUTES les rues.

              IL Y A UNE DIFFERENCE TRES NETTE ENTRE DRAGUE ET INSULTE ! 
              Même la féministe la plus excitée est capable de faire cette différence :
              - Un ange passe .... (ça c’est un hommage, de la drague, un rayon de soleil dans une journée morose)
              - Sale pute je te baise (ça c’est de l’insulte)

              Dans l’insulte, il y a :
              Salope, sale pute, petit cul, j« te lèche, j’te baise, tu pines ?, ta selle de vélo elle rentre bien dans ton cul ? (et oui, même à vélo), tu aimes les grosses bites ? Sale chienne, pute, pute, pute, salope, pûûûûte, salôôôôôpe, viens chez moi ? J’ai une caravanne, connasse, blondasse, etc. 
              C’est tellement chiant à raconter et c’est tellement TOUT le temps la même chose...

              Je vous rappelle que Peeters dans le film est vêtue d’une robe sage qui n’aurait pas déplu à ma grand-mère et d’une paire de bottes qui cache l’essentiel de la chair de ses jambes. D’ailleurs serait-elle à poil que cela n’y changerait rien : les femmes se font AUSSI violer en Afghanistan et en Saoudie. Si mettre sous clef les femmes n’a pas permis de les protéger pendant 2000 ans, alors il faut changer la recette : c’est aux hommes d’apprendre à contrôler leurs pulsions. Personnellement, quand je croise un bloc torse poil à la plage, en général je me retiens de lui faire des remarques graveleuses.

              De ma propre expérience, être en minijupe, en tailleur ou en pantalon n’y change rien. L’âge non plus : je me fais autant agresser à 40 qu’à 12 ans (et oui, ça a commencé avant même que je devienne pubère)
              La seule façon de faire cesser le harcèlement :
              - S’habiller en treillis militaire. Le dernier qui m’a parlé mal avec ma paire de rangeots, je lui ai défoncé sa portière. Le problème, c’est qu’à 20 ans, le treillis ça passe, à 40 ça fait pauvre loose.
              - Apprendre à se battre et répondre à tous les coups : Poing, pied, brioche (si, une arme redoutable quand écrasée sur la tête d’un malotru), langage fleuri, bref ne pas se laisser faire. 

              - Sale pûûûûte
              - Trou de bal, mange merde, connard j’t’enmerde etc

              En venir au main (cela m’est arrivé il y a trois semaines, dans un tunnel sous l’échangeur Perrache à Lyon, version »Irréversible’’ si je n’avais pas fait quelques années de sport de combat). Cela m’est arrivé plusieurs fois précédemment, quelle qu’ait été mon accoutrement, mon âge, ma disponibilité : coups, insultes, tentative de viol (au moins trois), flashers, etc.

              C’est vachement sympa, Homme Libre, d’être une Femme Libre et de se balader dans la rue. Vous devriez essayer, histoire de vous faire une idée de la chose.
              Alors de grâce, arrêter de brandir la feminista de façon hystérique. Tachez de comprendre la douleur, la souffrance, l’humiliation de la majorité des femmes, au lieu de vous enrouler dans la toge de votre fierté de mâle controversée. Se mettre une minute à leur place, 
              ça s’appelle de l’EMPATHIE.



              • Nangala 8 août 2012 20:34

                Je sais mais il m’énerve tellement que quand je lis son ramassis de conneries, je ne peux m’empêcher de grimper au plafond.


              • Leo Le Sage 8 août 2012 23:19

                @Par Nangala (xxx.xxx.xxx.30) 8 août 16:50
                Vous dites : « L’âge non plus : je me fais autant agresser à 40 qu’à 12 ans »
                Quand on sait que les vieilles intéressent même des types jeunes...

                Vous dites : « Je sais mais il m’énerve tellement que quand je lis son ramassis de conneries, je ne peux m’empêcher de grimper au plafond »
                Un rien vous fait donc grimper au plafond...
                Quand je pense que j’ai tendance à regarder au-dessus de ma tête...

                Je crois surtout que vous êtes dans votre bulle...
                A vous lire on dirait que c’est la règle.
                On voit bien que vous n’avez même pas compris l’histoire de Sofie.
                Vous osez appeler çà de l’empathie. Je me vois déjà dire autour de moi que cette idiote [Sofie] a raison en traitant tous les maghreben du coin de pervers.
                Dans les meilleurs des cas on me traitera de raciste, dans les pires on ne m’adressera plus la parole.
                J’aurais honte si elle [Sofie] avait été une amie.
                Heureusement pour moi, lorsque je suis avec des amis féminins, elles me reprochent d’être trop exigeant.
                C’est osé n’est-ce pas ?
                Aujourd’hui, vous êtes bien plus exigeante que moi : c’est donc tout bénéf pour ma poire...

                Et vous apparemment c’est la violence assumée.
                D’habitude ce sont les hommes que l’on critique sur leur violence.
                Je me demande qui vous iriez abattre si on vous donnait une arme à feu.

                Continuez ma chère, au moins pour mon bien...

                 
                Cordialement

                Leo Le Sage
                (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


              • hommelibre hommelibre 9 août 2012 08:11

                @ Léo le Sage :

                Sûr que les étrangers à la culture française n’ont qu’à lire les blogs pour savoir que la violence et les injures sont permises et sont habituelles, que c’est la manière française de communiquer...

                Et pas de doutes, « certaines » femmes qui écrivent ici sont de vraies pros de la violence et de l’injure.

                Quant à ce qui se dit d’un homme ici, (moi mais ce pourrait être n’importe lequel), si l’on disait le dixième aux femmes du site on aurait déjà les tranchées ouvertes et les défilés « anti-machistes » dans les rues de France.

                Deux poids deux mesures (hommes-femmes, mais aussi français-maghrébins). Sexime misandre et racisme semblent faire bon ménage. De là à penser que les hommes sont en général les maghrébins des féministes radicales et que celles-ci sont non seulement sexistes mais aussi racistes...

                « Ich bin ein maghrébiner »...


              • Leo Le Sage 10 août 2012 01:45

                @Par stabilob0ss (xxx.xxx.xxx.133) 9 août 13:14
                Vous dites : « Ces »HOMMES", ne sont que des imbéciles primaires, probablement « éduquées » par des femmes qui n’étaient ni libres ni épanouies, ni plus ni moins, d’où leurs visions et pratiques avilissantes du genre qu’ils ne respectent pas"
                Si seulement vous avez tort...
                Si seulement... smiley

                Pour sa vulgarité ne vous faites pas trop de bile.
                Une personne qui grimpe au plafond pour si peu ne peut pas être vraiment normale.
                Voir mon commentaire sur son sujet.

                @AUTEUR/Par hommelibre (xxx.xxx.xxx.3) 9 août 08:11
                Vous dites : "Sûr que les étrangers à la culture française n’ont qu’à lire les blogs pour savoir que la violence et les injures sont permises et sont habituelles, que c’est la manière française de communiquer..."
                C’est absurde mais c’est cela.
                Perso je n’injurie pas puisque j’ai horreur de çà, mais je ne m’amuse pas à faire des histoires pour chaque injure que je reçois.
                Je me pose la question si par le plus grand des hasards je n’aurais pas quelques responsabilités... en cas d’injures...

                Vous dites : « Et pas de doutes, »certaines« femmes qui écrivent ici sont de vraies pros de la violence et de l’injure »
                Ce qui est étonnant lorsqu’elle se présentent comme des défenseuses de la cause féminine.
                Si c’est çà la cause féminine je dis non non et encore non !

                Vous dites : « Sexime misandre et racisme semblent faire bon ménage »
                Mauvaise foi et stigmatisation aussi...

                A propos de votre remarque :
                J’imagine quelqu’un [un homme forcément] faire un film pour montrer la violence de certaines femme à l’égard des hommes.
                On met en commentaire la même chose que Sofie : « Ben les femmes ici sont... »

                Allez un exemple au hasard :


                « C’est honteux ces femmes qui s’affichent à Amsterdam dans leur box vitrée »
                « C’est une insulte pour notre moralité, il faut arrêter çà
                 »
                « Tous ces Amsterdamiens sont la honte... et complice de cet état de fait... »

                J’ai bon là ?

                Ben voyons... smiley

                 
                Cordialement

                Leo Le Sage
                (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


              • Prudence Gayant Prudence Gayant 10 août 2012 16:22

                Les femmes pro de la violence sur avox mais monsieur, les hommes qui commentent votre blog n’ont rien à leur envier !!!!!!!!!! Il y en a qui sont carrément violents et vous laissez écrire !!!!
                et que dire de certains blogs anti-féministes ? il y en a un qui écrit en lettres si grandes que l’on peut à peine déchiffrer ses élucubrations stupides.


              • mrdawson 8 août 2012 17:03

                @ l’auteur : pouvez vous nous expliquer pourquoi vous trouvez l’absence de chiffres dans le film de Sofie Peeters critiquable ?
                De ce que j’en ai compris son film est un projet « artistique » visant à montrer les injures/vulgarités auxquelles une femme à un instant T dans une ville donnée était soumise à cause de son physique et de ses habits. Ce n’était pas une étude statistique.
                De ce que j’en ai compris aussi, c’est la récupération derrière par les médias, puis les politiques qui a conçu cette généralisation ridicule à une origine et/ou une religion.

                Quand à cette phrase
                "On peut ajouter que la rue est un espace où les femmes et les hommes « ne peuvent circuler de manière pleinement libre et sûre, à toute heure du jour et de la nuit. » Le problème de la sécurité est général."

                Admettez le, c’est un peu du foutage de gueule quand même non ? Vous n’avez jamais raccompagné une femme jusqu’à son domicile/voiture/métro/etc. ? Avez-vous déja été raccompagné par une femme jusqu’à votre domicile/voiture/métro/etc. ?
                Le problème de la sécurité est peut être général, mais les hommes courent quand même beaucoup moins de risques.


                • hommelibre hommelibre 8 août 2012 17:40

                  Bien que je commence à y être habitué, je ne comprends pas plus les insultes. Je me demande pourquoi reprocher quelque chose aux hommes du film quand je lis la haine et le dénigrement de l’auteur qui sévit ici.

                  Pour l’image : c’est de l’humour. Mais avec ceux et celles qui se la pètent et se prennent très au sérieux ici, l’humour ne passe pas bien.

                  Je conteste et continue à contester la version manichéenne du monde. OF surfe sur du vent, mais ça va lui rapporter de la thune avec l’équipe à Hollande. Non le monde n’est pas comme la version simpliste d’OF et d’un certain nombre ici. Démonter le double stéréotype femme victime - homme agresseur est nécessaire pour rétablir un discours ouvert et plus juste.

                  Aucun de mes amis hommes ne parlent ainsi aux femmes. Je ne les ai jamais entendus parler ainsi, dans la rue, en privé, entre hommes. Cherchez l’erreur.

                  L’absence de chiffre est critiquable parce qu’elle monte en épingle une situation dont on ne sait ce qu’elle représente, mais Peeters généralise quand-même avec son titre : « Femmes de la rue ». Parce qu’elle biaise la réalité. Parce qu’elle criminalise et culpabilise les hommes. Parce qu’elle prétend dans ce titre, parler de toutes les femmes de la rue. Parce qu’elle dénie aux femmes le fait d’avoir aussi un pouvoir dans la rue, comme je l’écris. L’analyse d’OF n’est que de l’idéologie et du stéréotype. Il n’y a plus de pensée.

                  Désolant. Alors c’est clair que ce féminisme est en train de pourrir la société et veut brider les hommes. Si mes propos ne vous plaisent pas, si vous n’êtes pas d’accord, rien ne vous oblige à l’agression et à l’insulte.

                  Loatse : je renonce à comprendre votre comportement, régulièrement en dents de scie, et je m’abstiens de toute remarque désobligeante.


                  • Massaliote 8 août 2012 18:28

                    Si vous ne voulez plus être « un homme bridé » vous avez la solution. Convertissez-vous à la RATP

                    Suisse : les imams ont le droit de conseiller de “battre les femmes quand on a besoin de sexe”

                  • Nangala 8 août 2012 20:20

                    Si vous & vos amis masculins n’ont jamais entendus ce type d’injures fuser dans la rue, c’est que vous vivez dans un endroit protégé, ou bien que vous vous êtes trop masturbé. 


                    Au lieu de nous bassiner avec un article ringard, faites donc plutôt un sondage à destination des lectrices d’Agora Vox : je suis sûre - parce que je le sais, de ma propre expérience, celles de mes amies, etc - que 100% des femmes françaises ont subi plusieurs fois, voire régulièrement, le type d’agressions verbales montrées dans le film de Peeters. 

                    Ce n’est pas parce que vous ne l’avez pas vu que ça n’existe pas.

                    Ce n’est pas parce que quelques hommes sont agresseurs que tous les hommes sont agresseurs.

                    Montrer ce type de situation n’a pas vocation à culpabiliser les hommes mais à libérer la parole des femmes et résoudre collectivement ce problème : par la loi, par l’éducation, etc. 

                    Etes-vous capable de nuance ?



                  • Loatse Loatse 8 août 2012 20:28

                    @hommelibre

                    Mon comportement n’est pas en « dents de scie ».. Je pense que vous provoquez sciemment ce rapport de force avec les femmes, rapport de force dans lequel comme une courge, je me suis laissée emporter, et pire, en endossant la pleine responsabilité à moi toute seule (mes excuses l’autre jour)

                    Ce petit jeu pervers genre «  je vous provoque (la photo par exemple) et je me pose en victime lorsque vous réagissez en conséquence. »..me parait de plus en plus évident..

                    Comme quoi les premières impressions sont souvent les bonnes...

                    moralité : courage, fuyons ! smiley




                  • Lila K Lila K 8 août 2012 21:43

                    Heureusement qu’hommelibre est là pour empêcher Sofie Peeters de « brider les hommes »...

                    Les pauvres, on ne va quand même pas les empêcher d’insulter les femmes qu’ils croisent ! 
                    Cette Sofie, c’est une femme, féministe si ça se trouve, elle est donc forcément manipulatrice, perfide et incompétente ! 
                    On voit bien dans le documentaire que les insulteurs, eux, sont des hommes bons, des vrais, des purs, des libres ! 
                    Et puis hommelibre connait la vérité, lui ; pas besoin de chiffres : « Aucun de mes amis hommes ne parlent ainsi aux femmes. Je ne les ai jamais entendus parler ainsi, dans la rue, en privé, entre hommes. Cherchez l’erreur. » Si ça c’est pas un argument massue ! Les copains masculinistes d’hommelibre n’insultent pas les femmes dans la rue, donc Sofie Peeters est une sournoise manipulatrice qui veut brider les hommes. « Cherchez l’erreur ». 

                    Les abrutis insulteurs, dont on voit quelques exemplaires dans le film, auraient bien besoin d’être bridés... avant qu’ils ne passent des mots aux actes.
                    ...


                  • hommelibre hommelibre 8 août 2012 21:57

                    Loatse, je n’établis aucun rapport de force avec vous. Cela me navre de voir vos changements d’humeur.

                    J’ai répondu à votre remarque de l’autre jour en y prenant aussi une part. J’ai apprécié vos excuses. C’est important dans les relations humaines. On fait cela par rapport à sa conscience et avec le sentiment d’être juste avec soi. Je ne comprends donc pas votre recul aujourd’hui. Mais cela vous appartient.

                    Je fais une critique argumentée d’un féminisme qui prétend dénoncer les stéréotypes et qui en remet deux couches. Et en tant qu’homme, comme d’autre, je n’accepte pas le présupposé d’une supposée domination masculine.

                    Oser le féminisme fait cette intervention en direction de ses sponsors socialistes, rien d’autre, sur le dos des hommes. Et bien je ne suis pas dupe et je ne suis pas le seul.


                  • hommelibre hommelibre 8 août 2012 21:59

                    Pour l’image, je ne prends aucune responsabilité si vous n’avez pas d’humour.


                  • Traroth Traroth 8 août 2012 18:34

                    « le « patriarcat » qui par définition englobe tous les hommes » : Ah bon ? Vous donnez le sens qui vous arrange aux mots, je dirais plutôt...


                    • Benoît RIVILLON Benoît RIVILLON 8 août 2012 19:28

                      Je ne veux pas, en tant qu’homme, être soumis au présuppposé de domination masculine.
                      OLF a un fonds de commerce qu’il doit bien justifier, toute association touche bien des subventions.

                      La question est celle de la pulsion, de la sophistication des rapports sociaux, plus ou moins bien réprimées par l’individu, par le groupe, dans une société éduquée, plus ou moins éduquée, voire pas éduquée du tout.


                      • Nangala 8 août 2012 20:23

                        A 23% de revenu en moins pour un travail égal, c’est sûr que la domination masculine n’est qu’un présupposé uniquement destiné à entretenir le fond de commerce de quelques excitées.




                      • hommelibre hommelibre 8 août 2012 22:05

                        Désolé c’est faux : 23% de salaire en moins pour un travail égal, c’est une fausse information que même l’insee corrige. Ce n’est pas à travail égal. Renseignez-vous avant de relayer un évangile qui prend sérieusement l’eau.

                        http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2012/06/29/egalite-salariale-faites-le-test.html

                        http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2012/03/05/ecart-salarial-hommes-femmes-le-vrai-chiffre-5.html

                        http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2012/07/22/dc1554ed5cd9162b52004676b9 26e2b3.html

                        Les 23% (ou 25, ou 27, ou 30, selon l’humeur) sont faux et démontrés faux.

                        Faites le test que je propose dans un des liens.


                      • nemotyrannus nemotyrannus 8 août 2012 19:35

                        D’accord quand vous dites qu’il est légitime de ne pas vouloir se faire assimiler aux types sur la vidéo.

                        J’ajouterai que les comparer aux gros pères de l’Assemblée qui sifflent une représentante du camp adverse n’est pas finaud non plus . Surtout quand celà mène à la conclusion que aucun milieux n’est épargné . 

                        Par contre je ne vous suis plus lorsque vous parlez de la femme peu habillée dans l’avant dernier paragraphe. 
                        Même si la femme était nue dans la rue elle n’aurait pas à subir de harcèlement. ( Les sifflements ne sont PAS du harcèlement ) . Si il y en a qui sont troublés par la nudité , qui y voient un appel à une partie de jambe en l’air et se sentent obligés de lui coller aux basques , c’est eux qui ont un problème , pas elle . 



                        • Nangala 8 août 2012 20:33

                          Si, le sifflement est un harcèlement. 


                          Quand vous vous faites siffler trois ou quatre fois en allant travailler le matin, cela devient du harcèlement. 

                          Quand vous rentrez la tête dans les épaules à chaque fois que vous passez devant un chantier, une terrasse, un club de sport ou un bar, c’est que vous avez été harcelée. Le sifflement n’est pas un hommage. 
                          D’ailleurs, il est souvent suivi d’une tirade du style :
                          - oh vous êtes jolie madame, allez, fait pas ta bécheuse, vazy, allez quoi, espèce de salooope !

                          Chez moi, ce sont les chiens que l’on siffle, pas les êtres humains.



                        • hommelibre hommelibre 9 août 2012 08:24

                          @ Némotyrannus :

                          Sur les députés, ce n’est pas spécifique à Duflot. Jack Lang avait été chahuté lorsqu’il était venu habillé d’un col Mao.

                          Pour ce qui est de l’habillement, le principe est double : d’une part on peut s’habiller comme on veut, et d’autre part on respecte une limite posée par la collectivité. Par exemple on ne fait pas l’amour en public.

                          Etre nue dans la rue, si tout le monde l’est, ok.

                          Mais sorti de ces deux principes idéaux il y a un principe de réalité : un mode d’habillement hypersexualisé peut faire de l’effet. Et que fait-on de cela ? Voyez ce n’est pas si simple.


                        • nemotyrannus nemotyrannus 9 août 2012 08:37

                          Le gars n’est pas sensé savoir que vous avez déjà été sifflé . Et , même si ça vous gonfle énormément ce n’est quand même pas du harcèlement si le prochain siffle une fois et c’est tout . il est sûrement neuneu mais c’est tout.

                          Après si le sifflement est vraiment systématiquement suivi d’une tirade telle que vous le dites alors oui c’est de l’irrespect et je comprends que vous puissiez assimiler les deux.
                          Autant interdire les regards , c’est pareil .

                          Oui siffler n’est pas très fin , mais à la base il n’y a que un sifflement d’admiration ( pas celui du « viens ici mon chien » ) suivi de... rien. Si des voyous y voient le fait de dominer ou le droit de dire n’importe quoi c’est eux qu’il faut dénoncer.

                          D’ailleurs un vrai sifflement n’est pas forcément fait pour être entendu de la dame.

                        • epicure 8 août 2012 21:25

                          "« Certains hommes » : voilà qui change singulièrement la donne. Et qui relativise. Si ce sont « certains hommes » ce n’est plus le « patriarcat » qui par définition englobe tous les hommes, ni le « continuum de violences machistes » qui là encore suppose que tous les hommes sont des machos violents.« 

                          Raisonnement faux.
                          Le patriarcat fait référence à une culture, un mode de pensée, qui dans nos sociétés occidentales modernes, n’a plus beaucoup d’adhérents. Donc ce ne sont pas tous les hommes qui adhèrent à la culture patriarcale.

                          Par conséquent ce n’est pas parce que on ne parle que de »certains hommes« que cela dédouane le patriarcat.
                          Par contre les hommes imprégnés de culture religieuse ou traditionnelle, sont plus susceptible d’adhérer aux préceptes sexistes du patriarcat, car ces cultures sont patriarcales.

                          Donc chez es hommes issus de populations dont la culture est imprégnée du patriarcat par la religion ou la tradition, sont plus susceptibles d’avoir des attitudes sexistes que celui qui a été élevé dans une culture moderne de mixité en rupture avec la culture du pays, surtout si ces cultures servent de refuge identitaire contre »l’occident" à cause d’une mauvaise intégration économique ou sociale.

                          il est effarant de voir la similitude de propos entre un manipulateur ( la culture ou la religion importe peu ici ) adepte des violences psychologique sur sa compagne, et certains arabo-musulmans conservateurs, pour ces derniers derrière u discours qu’ils pensent moralisateur se cache juste un discours méprisant, dévalorisant pour la femme.
                          Enfin bon il est inutile de crier cocorico, à une époque en france, ou en europe occidentale très chrétienne, ce genre de discours , transmit par la culture patriarcale, était courant aussi, ce n’est pas une question d’ethnie, de religion proprement dit, mais bien de culture au sens large.
                          Si de nombreux occidentaux peuvent se regarder dans une glace sur ce sujet, ce n’est pas par une caractéristique innée, génétique ou autre, mais bien le résultat de changements culturels dans notre société ( mai 68 étant juste le sommet de l’iceberg ), suite à de nombreux conflits, disputes entre les tenants d’une attitude contre les tenants d’une autre attitude. Au final c’est la victoire de la modernité sur le conservatisme qui permis de faire reculer le patriarcat dans nos sociétés, surtout après guerre, en décalage avec un recul de la bigoterie.


                          • hommelibre hommelibre 9 août 2012 08:19

                            Non Epicure, le raisonnement est juste. En particulier dans la mesure où les féministes type OF généralisent à tout va et tentent de donner une image manichéenne du monde.

                            Quant au patriarcat c’est une organisation sociale du monde et une distribution des rôles sociaux. Rien de plus. Les abus d’autorité (masculine ou féminine) sont le fait de certains individus.

                            Croyez-vous les femmes assez stupides, faibles, inconsistantes, pour avoir accepté ce système pendant des milliers d’années sans en être co-créatrices ? Croyez-vous vraiment à cette image d’Epinal de la femme écrasée par le pied de l’homme ?

                            Je vous propose deux liens :

                            http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2012/02/28/si-ce-n-est-toi-2-le-syndrome-du-couple-cohen.html

                            http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2012/03/03/si-ce-n-est-toi-3-le-cheval-de-troie.html

                            http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2012/02/26/si-ce-n-est-toi-c-est-donc-ton-frere.html


                          • Soi même Soi même 9 août 2012 11:07

                            Ta pas honte hommelibertain d’écrire des inepties < les féministes type OF généralisent à tout va et tentent de donner une image manichéenne du monde > Explique moi que veux dire - une image manichéenne du monde ?

                            Il y a pas à dire tu nages avec délectation et volupté dans la couche la crasse des instincs.


                          • epicure 9 août 2012 19:21

                            @Par hommelibre (xxx.xxx.xxx.3) 9 août 08:19 


                            Les généralisation de certaines féministes n’enlèvent rien à la réalité des faits.

                            Donc ton raisonnement est faux pour les raisons que j’ai expliquées au dessus.

                            Le patriarcat ou la continuité des violences machistes n’impliquent pas la totalité des hommes, mais la permanence de phénomènes sexistes.

                            Ahhh la belle argumentation qui finie par « rien de plus en éludant le plus important », ta réponse est une pirouette faite pour te défausser , qui ne réfute en rien ce que j’ai dis.

                            Il faut ajouter une organisation sociale qui infériorise la femme par rapport au mâle, une fois explicité ce qu’est le patriarcat, ce n’est plus une objection à ce que je dis, mais bien une confirmation.

                            Crois tu qu’on leur a demandé leur avis quand s’est établi la société patriarcale ? qu’il y a eu un vote ? Crois tu que les femmes étaient heureuses de leur situation ?

                            Vu que dans al société patriarcale, ce sont les hommes qui ont les moyens de coercition, je te laisse deviner la latitude dont disposaient les femmes dans al société patriarcales.

                            Et une fois la tradition établie, dans des sociétés peu voire pas éduquées, le système devenait "normal, c’était al norme, il ne fallait pas en dévier.

                            Au final ta réponse montre que tu as un gros problème avec les femmes, que tu leur refuse le droit de se rebeller contre les oppressions, agressions , dévalorisations qu’elles subissent.

                            PS = 2 n’est pas égal à 3 smiley


                          • hommelibre hommelibre 9 août 2012 19:54

                            Tu ne démontres rien, tu affirmes selon la doxa du moment. Te rends-tu comptes que tu ne démontres rien ? Pour quoi prends-tu les femmes pour imaginer qu’elles se seraient laissée inférioriser et imposer un modèle qui les rejette pendant des millénaires ? C’est l’un des stéréotypes sexistes qui tente d’être imposé actuellement : la femme victime incapable de dire non, incapable de se rebeller, incapable de donner son avis. Dans doute que chaque homme avait son manche de pioche à la main pour taper sur sa femme quand elle disait ne fut-ce qu’un seul mot.

                            Tu es dans la story telling féministe, pas dans la vraie vie. Pas dans la vie des femmes qui géraient la maison, les enfants, qui tenaient l’argent donc le pouvoir, qui disaient oui ou non, Et les hommes avaient des devoirs.

                            Non tu n’as rien démontré, tu vas même contre l’histoire. Ton raisonnement n’est pas faux : il est inconsistant, irréel, fondé sur du vent.


                          • hommelibre hommelibre 9 août 2012 19:56

                            J’ajoute, Epicure : il ne suffit pas de dire une chose comme tu le fais pour qu’elle soit vraie. Il faudrait démontrer.


                          • epicure 10 août 2012 21:03

                            ce n’est pas la peine de m’adresser des messages qui ne s’appliquent qu’à tes messages.
                            Comme toujours ta seule argumentation c’est de tout nier.
                            C’est bien toi qui est loin de la vrai vie, de l’histoire des femmes dans les sociétés anciennes.
                            Tu regardes l’histoire de l’humanité avec les lunettes de ces 30-40 dernières années.

                            Regardes u peu ce qui se passe dans certains pays musulmans comme l’arabie et l’Afghanistan, c’est un miroir grossissant de al femme dans les sociétés patriarcales depuis des temps immémoriaux ( sauf peut être dans le nord de l’europe et chez certains peuples primitifs ), Quand la femme devait se voiler, avait ses déplacement limités , se voyait interdire l’accès à certains lieux, n’avait pas beaucoup de droit, était soumise par la loi ou la coutume à son mari, assignées à faire des enfants jusqu’à la ménopause (la contraception c’est récent) si elles ne mourraient pas en couche, etc... Sans parler des coutumes criminelles comme le sati en inde, les crimes dits d’honneurs , et les cultures qui justifiant les violences conjugales.

                            Enfin bref la vie des femmes dans les cultures patriarcales ce n’étaient un roman à l’eau de rose.

                            Après comme d’habitude ton seul argument c’est l’ignorance volontaire ou pas de toute les éléments sexistes dans les sociétés anciennes ou actuelles.
                            L’ignorance n’est pas un argument.


                          • Dalva 9 août 2012 00:55

                            Moi, ce qui m’étonne c’est que cette affaire sorte seulement aujourd’hui et qu’elle fasse un tel barouf, comme si le problème datait d’aujourd’hui, comme s’il était bruxellois, comme si on n’en avait jamais entendu parler.

                            Eh bien, je n’ai que l’échelle de ma propre vie, mais je suis prête à parier que de plus vieilles que moi pourraient témoigner de la même manière.

                            J’ai 60 ans et j’ai toujours vécu en ville. Ce harcèlement quotidien, c’est la vie de tous les jours : pas des choses « graves », mais une pression constante, un parasitage, une pollution de notre espace vital, on peut comparer ça aux mouches que l’on chasse d’un revers de main et qui reviennent se poser au même endroit. Et ce, quelle que soit la façon dont vous vous habillez, quelle que soit votre attitude, quelle que soit votre humeur, quelles que soient les pensées qui vous habitent. 

                            Ca ne s’arrête que passée la cinquantaine, peu à peu vous devenez transparente, et un jour, vous vous dites : tiens ! on ne m’emmerde plus dans la rue.

                            Certains hommes ici vont supposer que ce n’est pas flatteur (car ils se figurent que c’est à prendre comme une flatterie). Eh bien, non, c’est un soulagement. Enfin tranquille…

                            Parmi de nombreux souvenirs, il y en a un qui m’a fait comprendre un jour que ça n’avait rien à voir avec moi : au printemps, temps frisquet, crève carabinée, humeur de dogue, plutôt emmitouflée, un type m’a suivie et emmerdée pendent un bon quart d’heure, bien que je l’aie envoyé promener : insistance, insistance, insistance.

                            Une autre fois, toujours pas de décolleté, toujours pas de mini-jupe, la nuit, j’aimais marcher, un autre m’a suivie de Montparnasse à Gare de Lyon. 

                            Le problème, c’est qu’ils insistent, qu’ils vous collent et que c’est répétitif et non exceptionnel. D’où l’impression de généralisation : il ne s’agit pas de tous les hommes, mais pour chaque femme, c’est une situation constante.


                            Dans les yeux de ces hommes, je ne me sentais rien d’autre qu’une pâtisserie dans une vitrine. Une femme sans collier (sans compagnon) est juste bonne à consommer pour ceux qui s’en sentent l’appétit.


                            Et non, ça n’a rien à voir non plus avec la vulnérabilité. Je ne suis ni peureuse ni timide et j’ai la langue bien pendue. L’homme qui agit ainsi ne voit qu’une femelle, il se fout de votre personnalité.


                            Et non, ce n’est pas non plus de la drague, on n’est pas débiles, on sait faire la différence.


                            Je suis désolée que les jeunes femmes doivent encore se farcir ça.


                            Et Hommelibre est à côté de la plaque, car il ne se représente pas son pendant : Femmelibre.

                             


                            • Soi même Soi même 9 août 2012 01:45

                              Aller hop, encore un tour du carrousel de l’hommenchaîme, au fait la vie de moine te flatterais plus que d’écrire des torchons !


                              • Deneb Deneb 9 août 2012 07:18

                                Oui, les injures dans la rue sont le fait de certains hommes. J’ajouterai que la très grande majorité des insulteurs puise la justification de leur agissements dans une quelconque croyance ésotérique, majoritairement dans l’omniscience d’un pédophile du 7ème siècle, mais aussi dans la pertinence d’un cadavre mutilé, cloué sur une croix.


                                • kiouty 9 août 2012 07:59

                                  Les femmes cherchent les hommes d’une autre manière. De manière générale les hommes avancent plus vers les femmes, et les femmes freinent plus les avances des hommes. On peut considérer les choses comme l’on veut, c’est ainsi.

                                  HA HA HA, j’ai arrêté de lire ici tellement ça en dit long sur la perception toute personnelle de l’auteur des relations homme / femme (il n’y comprend pas grand chose d’ailleurs, à part que les femmes persécutent les pauvres hommes comme lui).

                                  hommelibre, libérez-vous de votre paranoïa anti-femmes et arrêté de faire des gébéralisations abusives de vos propres névroses, ça vous rendra plus heureux et ... libre... Et peut-être même que ça vous aidera à trouver une copine.


                                  • hommelibre hommelibre 9 août 2012 08:33

                                    @ ... : Je ne tiens pas compte des interventions dont le seul contenu est injure, violence, attaques personnelles et exclusion. Je ne vois pas l’intérêt d’ailleurs de défendre une cause avec des manières qui la discréditent totalement. C’est exactement l’image la plus détestable du féminisme que l’on puisse voir. Ces pulsions violentes valent bien celles du film de Sofie. Je ne vois pas de différence à injurier une femme dans la rue et à injurier un homme sur un blog. Aucune différence.


                                    • Dalva 10 août 2012 22:26

                                      Vous ne tenez pas compte non plus des autres interventions smiley


                                    • jak2pad 10 août 2012 03:16

                                      @ hommelibre :


                                      je pense, comme plusieurs intervenantes, que vous avez pas mal de problèmes.
                                      Votre détestation des femmes en est un.
                                      Votre adulation des Maghrébins en est un autre ( le « ich bin ein maghrébiner » est quand même vraiment puéril).
                                      à mon avis, vous rêvez de trouver une copine, mais vos interminables difficultés d’érection ne vous ont jamais permis une pénétration de bonne qualité, ou au moins un peu durable.
                                      Votre frustration a empiré, et s’est sublimée en antiracisme militant aveugle, parce que vous espérez un sorte de rédemption et vous appréciez les voyous qui essayent d’humilier vulgairement les femmes qu’ils croisent.
                                      Il se trouve que, comme chacun le sait, ces frustrés sont essentiellement des maghrébins, et donc le tour est joué : 
                                      le frustré défend d’autres frustrés, et en plus il se décerne un brevet gratuit d’antiracisme.

                                      Et il trouve plein de frustrés haineux qui vont le défendre et l’approuver. On trouve tout sur Agoravox, chacun l’a constaté.

                                      Pas vrai, mon cochon ?

                                      • hommelibre hommelibre 10 août 2012 08:58

                                        Bien que votre comm ne soit qu’une attaque personnelle de plus, assez délirante car il faut vraiment savoir faire de la fiction pour dire ce que vous dites, je réponds brièvement à ceci :

                                        - je n’ai aucun militantisme aveugle pour les maghrébins. Je dis que l’on ne peut généraliser et que le film de Sofie Peeters favorise des réactions racistes, ce qui est le cas. Toute stigmatisation d’une population à travers certains de ses représentants conduit au pire, on le sait, et vous jouez un jeu malsain de faire comme si de rien n’était. Si vous ne savez pas faire la part des choses il y a à craindre pour l’esprit français. Je ne m’étendrai pas ici sur les critiques que j’aurais à faire sur l’immigration, ni sur l’islam et autres choses associées. Je l’ai déjà fait par ailleurs. Ich bin ein maghrebiner vous choque ? Tant mieux, c’est fait pour. Quand une population entière est stigmatisée, et même si je ne suis pas d’accord avec nombre de choses de sa culture, il faut se ranger de son côté, ne serait-ce que pour préserver un peu de l’humanité que l’on serait parfois tenté d’attribuer aux humains.

                                        - quant à ma supposée détestation des femmes, j’ai beaucoup ri en vous lisant. Pas tant à cause de votre mauvaise foi, cela on s’y habitue. Mais parce qu’il fallait oser dire une connerie pareille. C’est la bonne blague du matin. Je commence ma journée le sourire aux lèvres grâce à vous. Merci. Mais de grâce épargnez-moi vos prétentions psychanalytiques. C’est fou le nombre de psy improvisés que l’on trouve ici !


                                      • hommelibre hommelibre 12 août 2012 22:13

                                        Un autre point de vue sur le même quartier de Bruxelles, pas une journaliste belge qui le connaît bien

                                        http://www.comingout-info.be/2012/08/08/femme-de-la-rue-ou-le-reportage-que-lon-merite/


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