Interdire AWS dans le secteur public
Quel impact ont pu donc avoir l'émergence des GAFAM et la lex americana dans l'effondrement de notre industrie ? Le numérique et le WWW sont la grande oubliée du rapport Louis Gallois de 2012 sur la productivité de l'économie française.
Alors que nous disposons d'acteurs majeurs au niveau de l'Internet français avec OVH, Gandi, Free et Murena, les entreprises françaises notamment achètent à tour de bras les services de Cloud Computing auprès des GAFAM... américaines. J'éviterais soigneusement de vous parler de Orange du fait des partenariats noués avec Microsoft ou encore avec Google. Ce n'est guerre mieux chez Bouygues ou encore chez SFR.
Dans le rapport Gallois de novembre 2012 sur l'effondrement de la compétitivité française, l'ancien PDG d'EADS n'a jamais parlé dans son constat de l'émergence de ces GAFAM et le pillage en règle des données circulants et stockées sur les serveurs du World Wide Web. Or, il suffit à titre d'exemple de lire les règles de confidentialité et les conditions d'utilisation des services, des systèmes et des appareils made in Google pour comprendre la nature totalisante de la collecte des données. Cela vaut également pour Microsoft qui, avec Cortana et les services de télémétrie associés à ses logiciels et ses systèmes, est un autre partenaire majeur du pillage de nos données et celles de nos entreprises. Avec le vote du Cloud Act en mars 2018 qui institue le principe d'extraterritorialité, les autorités américaines sont en capacité d'aller rechercher toutes les données partout dans le monde d'un résident américain. Or, la plupart des entreprises françaises exposées à la concurrence internationale disposent de filiales outre-atlantique et tombent de ce fait sous les fourches caudines du renseignement de l'Oncle Sam. Et les GAFAM sont désormais tenus par la lex americana de fournir les données qui leur sont demandées.
Prenons l'exemple des services AWS fournis par Amazon qui seraient utilisés par 80% des entreprises du CAC 40, selon son CTO. Sur une des pages y présentant son Cloud sécurisé, vous pourrez y lire ceci, je cite :
"Amazon Web Services est fier de soutenir les besoins uniques et la mission vitale de la communauté du renseignement des États-Unis, qui consiste à fournir des informations essentielles pour protéger les intérêts de notre nation."
Dans ces conditions connues de tous, comment est-il possible que l'UGAP et Cap Gemini fassent de la retape pour les services AWS dans le secteur public ?
Les solutions existent !
Les entreprises pourraient pourtant se passer des GAFAM, de leur Cloud et de leurs logiciels. Avec la démocratisation de la fibre et la montée des débits, rien n'empêche de remettre les machines des salles blanches dans les locaux des entreprises, des associations, des collectivités et des services de l’État. Plutôt que de dépenser ce pognon de dingues contribuant à l'effondrement de notre balance commerciale, nous serions mieux inspirés à embaucher et à réinternaliser nos systèmes d'information en nous appuyant sur les systèmes Linux et les logiciels libres. Citons NextCloud, concurrent Open Source de Microsoft 365 et Google Workspace. Et, même en matière de téléphonie mobile, les solutions alternatives à l'Android et à l'iPhone existent, même si elles restent un peu chères !
Les autorités françaises doivent réagir vigoureusement et au plus vite, en poussant notre système de formation et toutes les chambres consulaires vers ces solutions souveraines. Nous avons déjà perdu beaucoup trop de temps.
112 réactions à cet article
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Utilisateur de Linux depuis 1995, je ne peux qu’être d’accord, dans les grandes lignes, avec votre article.
Bien entendu, je ne mémorise rien sur le « cloud », je télécharge systématiquement mes courriels sur mes SSD et les supprime sur les serveurs de mon FAI.
J’échappe également à la pieuvre google en utilisant un moteur de recherche suisse, dont les serveurs sont basés en Suisse, et qui garanti qu’aucune données n’est stocké, ni en Suisse ni autre part dans le monde. J’en donne ici l’adresse, la formule gratuite est amplement suffisante pour un usage privé :
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@amiaplacidus « Bien entendu, je ne mémorise rien sur le « cloud » »
Sur LEUR cloud US, perso j’utilise mes propres serveurs pour héberger tous les services, sinon, comme tu parles de la Suisse, la société Proton propose maintenant gratuitement tous les services cloud de base hébergés sur leur propre infrastructure. -
@amiaplacidus
Rien contre la Suisse, mais tant qu’à faire de la pub, faisons français
https://www.qwant.com/?l=fr
le moteur de recherche, siege social à Paris, qui ne conserve aucune donnée -
@pemile Attention à Proton : il n’est pas exempt de tout reproche quant à la confidentialité des données.
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@Denis Szalkowski « il n’est pas exempt de tout reproche quant à la confidentialité des données. »
Normal, aucune société de doit être au dessus des lois, dans le cas d’enquêtes criminelles ou terroristes, je cautionne et c’était bien le problème avec Telegram.
PS : et seules les métadonnées (IP, dates, heures, fingerprint du navigateur) sont accessibles, tous les contenus sont chiffrés de bout en bout)
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@lecoindubonsens
Qwant devait en novembre ou décembre se passer complètement de l’API de Bing (Microsoft), des nouvelles ?
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@amiaplacidus _ Malheureusement tous les moteurs de recherche alternatifs à google, y compris Bing et DuckDuckGo, ne se hissent pas au niveau de performance de recherche de Google search, et dorénavant encore plus, par sa mixité avec Gemini search.
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@lecoindubonsens
Quant à « faisons français », je suis tout à fait d’accord avec vous.
Le seul problème, c’est que qwant doit obéir aux lois françaises, elles-mêmes doivent respecter les décisions de l’UE. Et en matière de protection de la vie privée, les lois de l’UE sont terriblement laxistes et permettent des intrusions qui me semblent tout à fait odieuses. On peut voir ses données mémorisées par, simplement, voie administrative.
A contrario, les lois suisses, qui ne dépendent pas de l’UE, sont très restrictives en la matière. Il faut une décision d’un juge pour que l’on mémorise vos données sans accord exprès de votre part.
Ce qui fait que, pratiquement, ce n’est qu’en matière pénale que l’on peut mémoriser vos données à votre insu. Et cela ne me gêne en aucune manière. -
@amiaplacidus
Allons au bout de vos remarques, votre conclusion est-elle que l’annonce de Qwant ci dessous est mensongère ?
Si oui, accusation grave qu’il faudrait argumenter.
Connaissez vous des exemples d’intrusion vie privée via Qwant ?Toujours en confiance et en sécurité avec QwantPas de vente de vos données personnellesQwant ne conserve pas vos données de rechercheMoteur de recherche français, hébergé en Europe -
@lecoindubonsens « Qwant ne conserve pas vos données de recherche »
Si, et partagées avec Microsoft
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@lecoindubonsens
Pour les curieux, open source et décentralisé :
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@pemile
j’ai lu 2 points- "Lorsque vous utilisez l’authentification via Google et Apple, vous nous
autorisez automatiquement à accéder, depuis ces partenaires, à votre
adresse e-mail afin de simplifier la création de votre Compte
utilisateur.«
il semble logique d’être pisté par le partenaire si on utilise l’identification via ce partenaire
- »Vous pouvez refuser l’ensemble de ces cookies et :
- utiliser nos services sans créer un compte utilisateur,
- refuser tous ces traitements"
c’est mon cas, pas d’identifiant compte Qwant.
Utilisation sans être fliqué ?
- "Lorsque vous utilisez l’authentification via Google et Apple, vous nous
autorisez automatiquement à accéder, depuis ces partenaires, à votre
adresse e-mail afin de simplifier la création de votre Compte
utilisateur.«
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@lecoindubonsens « j’ai lu 2 points »
Pourquoi ne pas avoir tout lu ?
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@ilias : je trouve les résultats des recherche sur google absolument horribles, ça ne renvoie que des liens sponsorisés, jamais les infos que je recherche. Qwant est bien meilleur, et Français (enfin, en théorie, dans la réalité je ne sais pas)
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@amiaplacidus
Lors du changement de mon tel mobile, j’ai installé duckduckgo comme navigateur.
Après quelques instants, ce navigateur m’informe avoir bloqué le pistage de google et de salesforce.
Inondé de propositions d’installations de « services google », je n’installe rien.
Mais je ne suis pas du tout rassuré.
nb : linux aussi chez moi. -
@suispersonne
Mon téléphone ne me sert qu’à téléphoner, aucune application dessus et encore moins de wifi.
De toute façon, c’est un téléphone basique. -
Il y a deux articles du Canard Enchaîné cette semaine à ce sujet :
Amazon refuse de livrer son cloud à EDF (Bezos ne veut plus signer l’accord prévu avec EDF concernant l’archivage numérique des millions de pièces détachées des 56 réacteurs français)
Les Européens tétanisés par les chantage US (Allemagne, Pays-Bas, Espagne, Pologne ne veulent plus la certification EUCS de peur des représailles commerciales US)
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Article plein de bon sens !
Qui confirme que les décideurs français, eux, ont perdu le leur (perdu leur bon sens).
Que les politiques français aient perdu le bon sens depuis quelques décennies, ce n’est pas un scoop.
Mais triste de constater que toutes les politiques suivies ont conduit à un transfert du pouvoir des états vers des entreprises privées (qu’il s’agisse des banques qui désormais prêtent aux états, ou des multinationales qui assurent la production, donc déterminent la consommation).
Ainsi, avec un pouvoir aux multinationales, avec des intérêts privés internationaux, aucune raison de chercher à préserver l’intérêt des français, c’est logique.
Solutions possibles : reprendre la maitrise de notre production (acheter et consommer français, nationaliser ?), et naturellement changer les politiques qui ont prouvé leur incompétence (changer les lecteurs qui les ont élus ? )
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@L’auteur
Je pense que vous inversez causes et conséquences.
C’est parce que nous avons été nuls, en particulier au niveau législatif que les entreprises US ont pu prendre autant d’avance.
J’avais déjà relaté sur ce site, qu’il y a 25 ans j’avais travaillé dans une startup pour créer un moteur de recherche. Et que nous avions été condamnés au titre des droits d’auteurs pour avoir afficher des résultats de recherche tirés d’un site d’un journal francais (qui était pourtant clairement crédité) Aujourd’hui sur ce même site, ils paient des ad-words Google pour remonter dans les recherches.
Même le RGPD est un « cadeau » fait au Gafam. L’obligation d’avoir les « versions les plus à jour » des systèmes, oblige les utilisateurs à se réadresser à eux de façons régulières.
Bref : nous sommes passé totalement à coté de la « révolution numérique ».
Ce n’est certainement pas la faute des Gafam.
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@titi avis partagé
« les politiques français ont perdu le bon sens depuis quelques décennies, ce n’est pas un scoop »
et pas seulement les politiques, ajoutons les décideurs industriels ...
celui qui a trouvé génial de faire des entreprises françaises sans usines a bien contribué à notre désindustrialisationMauvais également ceux qui donnent tous les pouvoirs à l’Europe qui elle les donne aux multinationales. Cela nous laisse totalement prisonniers des autres. Exemple récent le mercosur qui va bien contribuer à tuer notre agriculture.
Mais nous les avons élus !
Enfin vous les avez élus (car depuis longtemps je vote toujours pour les perdants) -
@lecoindubonsens
Les entreprises sans usines « fabless » ça fonctionne très bien aux USA.
Pourquoi pas en France ?
Parce que les USA innovent et ont toujours une longueur d’avance.
Et dans tous les domaines.Et on le voit dans les réactions à cet article : les français radotent.
Ils veulent rejouter l’avant dernier coup, au lieu de penser au coup suivant. -
@titi
Les USA sont surtout le centre de l’empire, protegent leurs industries, detruisent les autres qui leurs font trop d’ombre, ou les rechetent et impriment de la monnaie a l’infini depuis des decennies.La domination du monde a quelques avantages, mais on ne peut leur enlever qu’ils ont reussis a dominer le monde
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@titi Nous étions très bien placés sur le plan des exportations logiciels jusqu’à la fin des années 90. Souvenez-vous aussi du minitel... jusqu’à ce que le WWW se généralise au début des années 2000. Les Américains nous ont pillés de manière systémique.
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@sylvain
Ouiiiiiiiiiin ouiiiiiiiiiiiiinnn !
C’est des gros méchants qui trichent.
Bah non Sylvain : nous sommes mauvais.
Votre réaction en est la parfaite illustration. -
@titi
Nous ne sommes pas « mauvais », nous sommes (l’Europe) veules, cons, inconscients et divisés par des intérêts contradictoires.https://www.01net.com/actualites/eucs-leurope-en-passe-dabandonner-ses-criteres-de-souverainete.html
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@pasglop
L’Europe exige des normes en matière de Datacenters qui sont inatteignables sans des investissements colossaux.
Les hébergements dans ces Datacenters seront forcément plus chers que ceux des Gafams, qui ont déjà fait ces investissements depuis 25 ans, et les ont déjà amortis.L’équation financière pour un nouvel opérateur « souverain » serait intenable.
Et c’est pour cela qu’il n’y en a pas. -
@pasglop
L’UE est surtout dirigée par des nuls ou par des gens qui en palpent. Les deux cas ne s’excluant pas l’un l’autre.
Autrement, je ne m’explique pas comment toutes, absolument toutes, les décisions de l’UE, lorsqu’il faut faire un arbitrage entre intérêts des USA et intérêts de l’UE sont en faveur des USA.
En d’autre temps, on parlait de forfaiture. -
@amiaplacidus
Je souscris totalement à votre post de 08H34...
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@sylvain
Titi c’est comme Fergus, un collabo atlantiste...
Et, en même temps, ces brèles nous parlent de Pétain pour faire diversion... -
@amiaplacidus " toutes, absolument toutes, les décisions de l’UE, lorsqu’il faut faire un arbitrage entre intérêts des USA et intérêts de l’UE sont en faveur des USA."
Ben non, pas pour le DMA et le DSA
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@Gorg
T’aime pas Pétain ! il a pourtant sauvé la France en 40 -
@titi « »Les entreprises sans usines « fabless » ça fonctionne très bien aux USA.
Pourquoi pas en France ?"
Alors ne nous plaignons pas si
- en cas de pénurie, les etrangers ne veulent plus nous approvisionner en masques, médicaments, produits industriels de toutes sortes, et bientôt ... en nourriture (avec le mercosur et similaires)
- notre balance commerciale est toujours déficitaire avec une dette en augmentation constante
mais à mes yeux, ce n’est pas viable ...
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@amiaplacidus « lorsqu’il faut faire un arbitrage entre intérêts des USA et intérêts de l’UE sont en faveur des USA. »
Quand un poids lourd de l’Europe, l’Allemagne, préfère pour sa défense des avions US aux avions européens qui existent et sont excellents, cela montre clairement que bien des européens ne veulent pas l’Europe mais « l’Occident ».
C’est un choix possible.
Perso, je préférerais l’Europe. -
@titi
Bah non Sylvain : nous sommes mauvais.
c’est plus subtile que ça : L’Europe a inventé le web (avec Tim Berners Lee au CERN), le système d’exploitation d’internet (Linux, +Python, +Qt +...), la messagerie instantané (Skype, c’était même devenu un verbe, on « skype-ait »), les CPU les plus avancés (Arm), les téléphones qui dominaient le monde (Nokia, Erikson) ... Donc non, nous ne sommes pas mauvais.
Par contre, nous laissons les politiciens corrompus donner les bijoux de famille aux US, ce sont des traîtres ... or, nous Européens avons prouvé dans le passé que nous n’aimons pas ça et que nous leur faisons payer le prix de leur traîtrise.
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@titi
On ne peut pas tricher quand il n’y a pas de regles. C’est simplement que ce qui fait que les EU sont les plus forts, les plus inventifs... c’est qu’ils dominent le monde, et inversement. Cela leur permet de faire venir dans leurs pays les personnes les plus formees, d’avoir autant d’argent que besoin tout simplement en le creant, de s’approprier et de developper les technologies les plus prometteuses quand ils ne les inventent pas directement, d’ecraser, militairement ou economiquement ceux qui leurs font de l’ombre...La chute recente de l’industrie allemande en est un bon exemple. Ce n’est pas parce que les allemands sont devenus subitement mauvais, c’est parce que les EU ont mis au point tout un bordel pour priver les europeens d’energie bon marche et en meme temps sauver leur industrie du gaz de schiste fort peu rentable autrement.
Bref ce sont de gros mechants, sans aucun doute, toute l’histoire du 20eme siecle le demontre, mais pas des tricheurs, puisque qu’on joue selon la loi du plus fort
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@sylvain
C’est surtout que les européens ne comprennent rien à l’économie, ni au monde.
Les européens ferment les centrales nucléaires.
Les Gafam réhabilitent les centrales nucléaires US pour alimenter directement leurs Datacenter.C’est pas une question d’être fort ou pas.
C’est une question de crétinerie. -
@titi « Les Gafam réhabilitent les centrales nucléaires US pour alimenter directement leurs Datacenter. »
Belle solution d’avenir !
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@pemile
En attendant c’est ce qui va faire que leurs marges vont augmenter, leur bilan carbone baisser, ce qui va encore améliorer leurs avantages compétitifs, pendant qu’en Europe on attendera qu’il y ait du vent.
Mais au moins les gens comme vous seront contents
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@titi « En attendant c’est ce qui va faire que leurs marges vont augmenter »
Pour tout ce qui concerne l’IA, ils ont plutôt du souci à se faire face aux modèles opensources chinois.
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@pemile
L’IA chinoise, ne changera rien au fait que nos administrations ont besoin de datacenters, et que l’Europe ne sait pas en faire.
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@titi
C’est sur que les datascenters alimentés avec les moulins à vents de tonton pipile et son fidele Linky’s ca risque d’etre un peu « Compliqué » dans la continuité de service ^^ -
@titi
Oui il n’a pas froid aux yeux notre pipile national
Il oses tout ....c’est ce que j’aime chez lui ..
ne suis jamais déçu ^^ -
@titi « l’Europe ne sait pas en faire »
datacenters ou services cloud avec un zeste d’IA ?
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@titi
Et si les datacenters hexagonaux sont si nuls pourquoi sont-ils achetés par des capitaux étrangers (en 2023, Data4 par Brookfield Infrastructure ou Euclyde par le fonds d’investissement américain nLighten) ?
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@titi
nos administrations ont besoin de datacenters
non pas vraiment. C’est un choix pas une nécessité. Nous avons très bien fonctionné sans datacenters pendant des années, et sur beaucoup de choses l’informatisation à outrance fait perdre du temps.
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@Zolko
La technologie c’est devenu la course à l’échalotte, et ça dérape de plus en plus. On se fout des conséquences du moment qu’on consomme et que c’est innovant. -
@Zolko
"Nous avons très bien fonctionné sans datacenters pendant des années
"
La réaction a plus bête de tout ce fil. Pourtant y’avait du niveau. -
@Zolko
C’est un choix pas une nécessité.
Choix pour lequel nous n’avons pas été consulté. -
@titi
Vous devriez essayer de comprendre cette réaction au lieu de céder au mépris. -
@pemile
"Et si les datacenters hexagonaux sont si nuls pourquoi sont-ils achetés
"
Ce qui vaut pour le commerce en général vaut pour les datacenters.
Ce qui fait qu’un produit est bon, c’est quand il est choisi par les consommateurs.
Or les entreprises francaises choisissent les Gafam.L’intérêt d’acheter des Datacenters hexagonaux c’est qu’ils permettent de contourner les contraintes RGPD.
Tout simplement. -
@Iris
"Vous devriez essayer de comprendre cette réaction au lieu de céder au mépris.
"
On ne peut pas demander la fermeture des centrales nucléaires, et après se plaindre de ne pas avoir de courant.
On ne peut pas se plaindre des nuisances environnementales des industries, et après se plaindre qu’il n’y a plus d’industrie.
On ne peut pas se réclamer de la décroissance, et se plaindre que toutes les innovations technologiques nous échappent.On peut pas être con, et se plaindre des conséquences de sa connerie.
Enfin si on peut... c’est finalement ça qui le caractérise. -
@titi « L’intérêt d’acheter des Datacenters hexagonaux c’est qu’ils permettent de contourner les contraintes RGPD. »
Non, mais maintenant tu reconnais qu’en fait on sait faire ? -
@titi « On ne peut pas demander la fermeture des centrales nucléaires, et après se plaindre de ne pas avoir de courant. »
Amazon va investir 15 milliards en Espagne, 8 en Allemagne, il va tirer une rallonge depuis une centrale US ?
-
@titi
L’intérêt d’acheter des Datacenters hexagonaux c’est qu’ils permettent de contourner les contraintes RGPD.
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@titi
On ne peut pas...
Ça me conforte dans l’idée que vous n’avez pas compris la réaction de Zolko. Peut-être le confirmera-t-il.
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@Iris
Zolko vs titi, on a deux extrêmes caricaturaux.
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@pemile
"tu reconnais qu’en fait on sait faire
"
Alors vous avez mal lu : recommençez.
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@pemile
En fait, ce qui semble compter c’est que les données soient stockées en France. Je suppose que cela ne veut pas dire que les serveurs sont nécessairement de fabrication française... En revanche, à défaut de rallonge, il devront probablement consommer de l’électricité made in France, nucléaire ou pas. -
@titi « Alors vous avez mal lu »
Non, non !
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@Iris « En revanche, à défaut de rallonge, il devront probablement consommer de l’électricité made in France, nucléaire ou pas. »
Et l’IA c’est très gourmand ! -
@pemile
"Amazon va investir 15 milliards en Espagne, 8 en Allemagne, il va tirer une rallonge
"
Outre le fait que je vous ai déjà répondu sur ces investissements, pensez vous que ces investissements changent l’équation ?
https://fr.statista.com/statistiques/556029/nombre-centre-de-donnees-datacentres-monde
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@pemile
"Non, non !
"
Alors si vous avez lu, c’est que vous n’avez pas compris.
Recommencez : là où je parle du consommateur.
Vous verrez ca vous éclairera sur beaucoup de choses en matière d’économie. -
@titi « statistica »
La France au 6ème rang mondial, tu te tires encore une balle dans le pied !
Tu as aussi fait le total pour l’Europe ?
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@pemile
Gourmand en tout, y compris en humanité. -
@titi « Alors si vous avez lu, c’est que vous n’avez pas compris »
Toi, tu tentes de faire oublier que tu as pitoyablement affirmé qu’en matière de datacenters, l’Europe ne sait pas faire ! -
@Iris « Gourmand en tout, y compris en humanité. »
Et bulle financière qui risque de faire pschitt ? -
@pemile
"La France au 6ème rang mondial, tu te tires encore une balle dans le pied !
"
Tu es bête où tu le fais exprès ? Tu as vu les quantités ?
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@pemile
"Europe ne sait pas faire !
"
Un exercice d’arithmétique pour Pémile :
Le nombre de datacenter en cumulant France et Allemagne représente combien en pourcentage de celui des USA. ?
Il va bien falloir une heure je pense pour faire ce difficile calcul.
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@titi « Tu as vu les quantités ? »
Et tu penses qu’il en faut autant pour héberger les services de l’administration française ?
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@titi « Un exercice d’arithmétique pour Pémile [...] Il va bien falloir une heure je pense pour faire ce difficile calcul. »
Tu deviens de plus en plus pitoyable !Je t’ai demandé avant de faire le calcul US vs Europe, non ?
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@titi
Tu nous feras aussi le calcul datacenters par nombre d’habitants et nous dira que pour la Chine, qui a la plus gros datacenter du monde, qu’elle est forcément à la ramasse ?
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@pemile
"Tu nous feras aussi le calcul datacenters par nombre d’habitants
"
Facile : si on parle de la France nous représentons 20% de la population US, et seulement 6% des datacenters en nombre (et il faudrait d’ailleurs plutot comparer la puissance mais ce serait encore plus défavorable)Ce que tu n’as toujours pas compris, c’est que dans le commerce, parce qu’on parle de commerce, ce qui compte c’est le client.
En France, quand une entreprise a le choix, elle choisit de se faire hébergée par Amazon ou Microsoft, plutot que OVH ou Free.
Si elle le fait c’est qu’elle considère les offres Amazon ou Microsoft meilleures.
Alors aujourd’hui il y a tout un tas de conneries qui doivent être prises en compte dans ce choix, mais il faut que tu intégres dans ton logiciel que ce n’est certainement pas un hasard.En Chine, quand une entreprise a la choix... bah non elle n’a pas le choix.
Donc pas de comparaison possible. -
@titi
Ce qui m’amuse dans toute cette discussion, c’est que l’on se bat pour savoir qui a la plus grosse.
Alors que les datacenters sont une terrible faiblesse en cas de tension internationale.
Par exemple Poutine n’a absolument pas besoin de recourir à l’arme atomique pour mettre à genoux l’économie mondiale. Il lui suffit de couper les câbles internet transatlantiques. Coupant ainsi Kiev de son quartier général de Washington.La centralisation, comme toute centralisation, des données est un talon d’Achille : il suffit de détruire les communications avec le centre, et c’est facile à faire, pour que tout s’effondre.
A contrario, des systèmes décentralisés, des données mémorisées uniquement là où elles sont utiles, sont infiniment plus résilients.
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@titi « Ce que tu n’as toujours pas compris, c’est que dans le commerce, parce qu’on parle de commerce, ce qui compte c’est le client. »
bis repetita, tu tergiverses pour faire oublier ton affirmation qu’en Europe les datacenters on « sait pas faire » !Et si pour toi, Microsoft ou Amazon sont les meilleurs (lol) qu’est ce qui les empêchent d’héberger les données française dans leurs datacenters français ?
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@pemile
"empêchent d’héberger les données française dans leurs datacenters français ?
"
Pourquoi ?
Bah parce qu’on ne sait pas faire. Tout simplement.
CQFD.
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@titi « Pourquoi ? Bah parce qu’on ne sait pas faire. Tout simplement. »
Tu préfères tourner en rond et sombrer dans le grotesque ?
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@amiaplacidus « Ce qui m’amuse dans toute cette discussion, c’est que l’on se bat pour savoir qui a la plus grosse. Alors que les datacenters sont une terrible faiblesse en cas de tension internationale. »
J’ai l’intuition que @titi va botter en touche, que toute l’administration française soit dépendante de câbles sous marin de milliers de kilomètres il s’en fout, le client est soi disant roi, épicétou !
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@titi
Tous vos arguments comptables sont légitimes mais il y a quand même deux aspects des choses qu’on ne pas évaluer uniquement sous l’angle du coût pour un exercice donné, si tant est qu’une comparaison soit faite.La première c’est le comportement grégaire de la plupart des SSII vis à vis de l’hébergement distant. On va chez untel ou untel, non pas parce que c’est rationnel, mais parce que c’est la solution habituelle, celle qui en apparence mobilisera le moins de ressources humaines et matérielles.
D’une part ce n’est pas systématiquement démontré et d’autre part ça induit une perte de savoir-faire et de qualification sur le long terme.
Ensuite on dira, « on ne sait pas faire ».
Ex : Dans certaines grandes banques, la gestion des droits et des accès bases de données sont confiées à des stagiaires en... écoles de commerce. Ils n’y connaissent rien, deux jours de formation, un manager qui gère ça à la baguette, et roule. Un bordel sans nom.La seconde conséquence est plus grave : à force de laisser les données à disposition des GAFAM, qui ne se privent de les utiliser, on en arrive à une perte de valeur, une fuite constante qui nous affaiblit vis à vis de la concurrence, année après année.
Sur une période de 25 ans, combien a-t-on perdu en termes de recherche, d’industrie et globalement de capacité à produire de la valeur ajoutée à force de naïveté ?
Pas persuadé qu’investir dans la souveraineté aurait coûté plus cher, et surtout, on a perdu la dynamique qui pourrait améliorer les choses.
Mais quand on prend plaisir à s’amputer soi-même...J’oubliais : notre planche à billets n’est pas aussi performante que celle de la FED, et nous n’avons pas la capacité de faire financer dettes et déficits par le reste de la planète.
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@pemile
le client est soi disant roi, épicétou !
... et dans ce cas le client c’est nous !
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@Iris « et dans ce cas le client c’est nous ! »
Non, c’est nos patrons ou notre gouvernement, nous ne sommes que les futures victimes !
-
@pasglop
le comportement grégaire de la plupart des SSII
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@pasglop « Mais quand on prend plaisir à s’amputer soi-même »
+1
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@pemile
Ce que je voulais dire c’est que nous sommes les clients des service publics.
Mais vous aviez compris, c’est juste que vous adorez commencer vos phrase par « non, » ; :) -
@pemile
ptain je rate tjs mes emoticons
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@Iris
’’nous sommes les clients des service publics.’’
— >
Non, nous sommes des usagers. Nuance. -
@Francis, agnotologue
Ah ben vous aussi !
Usager peut être, mais usager payant. Une raison d’avoir notre mot à dire sur les technologies utilisées. -
@pasglop
Faire du datacenter, ce n’est pas simplement comme le pense @Pemile aligner les commandes dans v.i
Au delà de l’aspect technique, il y a la capacité à vendre, à accompagner, et surtout à rassurer.
Ca veut dire du marketing, des formations, des certifications pour les intervenants.
Et à ce petit jeux les Gafam sont imbattables.
D’OVH les décideurs ont surtout retenu l’incendie de Strasbourg.
Après un coup pareil on aurait du avoir une campagne publicitaire pour rassurer les clients. Il n’y a rien eu.Et OVH est le plus connu. Qui connait Ikoula ? Iliad-Dedibox-Scaleway-Free (on ne sait même plus comment ça s’appelle) ?
Mais tout le monde connait les Gafam.Du coup le DSI qui doit héberger ses données, qui doit rassurer sa direction, qui doit faire avec les compétences du personnel qu’il a sous la main, il va chez les Gafam.
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@titi « Au delà de l’aspect technique, il y a la capacité à vendre, à accompagner, et surtout à rassurer. »
Ben voyons, qui peut trouver rassurant que les administrations françaises et toute l’activité économique soient dépendants de quelques fibres transatlantiques et sous le contrôle d’un taré comme Trump !
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@pasglop
"notre planche à billets n’est pas aussi performante que celle de la FED, et nous n’avons pas la capacité de faire financer dettes et déficits par le reste de la planète.
"
Cette dernière phrase est symptomatique.
On parle des Gafam, entités privées, et vous parlez du financement de l’Etat US.
Les Gafam ont l’envergure capitalistique pour investir sans l’aide de personne.
Alors qu’en France, rien n’est possible sans un état omniprésent, ses subventions, et le clientélisme qui va avec.Aucun Gafam n’a vu le jour en Europe.
On peut ajouter aux Gafam, NVidia, SpaceX, Tesla.
Tous des « game changers ». Où sont nos « game changers » ?
Microsoft a redémarré la première tranche de la centrale de Three Miles Island pour alimenter ses datacenters en électricité bas carbone.Imaginez Orange, Free, ou Dassault System, qui annoncerait réouvrir Fessenheim.
On se marre d’avance.
Et ça n’a rien à voir avec la FED.
Mais je comprends qu’il soit plus facile de mettre nos échecs sur des facteurs externes. -
@titi
J’attendais cette réaction et cette phrase n’était pas là par hasard.
En fait, les GAFAM et l’état fédéral sont étroitement imbriqués depuis toujours à tous points de vues : financier, législatif, agences gouvernementales, softpower, etc...
Au point que ça commence à poser problème à l’état fédéral.Mais sur le fond je ne suis pas loin d’être d’accord avec vous sur un point : avant de les blâmer eux, on ferait mieux de balayer devant notre porte.
Je regrette simplement que vous n’ayez retenu que cette phrase.Les « game-changers » européens : comme la fusion Alstom-Siemens si bien gérée par l’Europe ?
https://www.iris-france.org/167483-les-gafam-et-letat-quelles-evolutions-du-champ-du-pouvoir/
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@pasglop
« es GAFAM et l’état fédéral sont étroitement imbriqués » Il est bien évident que les GAFAM ont pris un tel poids que l’Etat US, serait bien bête de ne pas les utiliser. Tout en les maintenant à la merci d’une procédure anti-trust.
Mais rappelez vous : Amazon au début des années 2000 c’était un service de vente de livres. Un genre de Fnac...
Apple a, parait il, démarré dans le garage de Steve Jobs. En France, pour démarrer une activité dans son garage, il faut vérifier la conformité du PLU, éventuellement provoquer une assemblée générale des copropriétaires, et demander une « division cadastrale » aux services fonciers pour éviter une double taxation de l’habitation complète. Et si jamais des clients doivent venir, prévoir les accès PMR.
Nous ne sommes tout simplement pas dans le même monde. Là où ils voient de nouvelles opportunités à saisir, nous voyons de nouveaux risques à gérer.
Ils saisissent des opportunités, dans des secteurs où nous européens, français n’abordons la question que sous les aspects du risque et des normes.
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@titi
Vous avez entièrement raison, les USA sont définitivement plus favorables à l’entrepreneuriat et à la prise de risque, donc ok c’est pas de la faute des GAFAMs si nous sommes à la traine.
Mais si votre frustration est compréhensible, cela n’invalide pas pour autant les arguments de l’auteur ou de vos contradicteurs.
Pour commencer, tout le monde à l’air à peu près d’accord pour dire que nous n’avons pas protégé nos intérêts (ou notre souveraineté) dans le domaine du numérique. Est-ce par bêtise comme certains de vos propos le laissent penser, je crois que c’est plus compliqué.
Ensuite, il est légitime de s’inquiéter du pouvoir conféré par le Cloud Act aux autorités Américaines sur nos données, à moins d’imaginer qu’ils soient des saints.
Il est également légitime d’investiguer l’utilisation des entreprises Européennes, même si on sait que ça nous coutera plus cher dans un premier temps. Si nous ne le faisons pas nous ne rattraperons jamais notre retard.
Le plus curieux je trouve, c’est de vous voir nier que les entreprises Américaines sont favorisées par la position dominante des USA dans le monde. Tous les pays le font lorsqu’ils le peuvent. La France use de sa position dominante pour exploiter le pétrole en Afrique depuis des décennies.
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@Iris
« Est-ce par bêtise comme certains de vos propos le laissent penser, je crois que c’est plus compliqué. »
Si j’ai parlé d’Apple dans son garage ce n’est pas un hasard.
C’est à la même époque que s’est développé Microsoft ou des entreprises comme Oracle.A une époque où, en France, les questions qui agitait la société francaise c’était la nationalisation des grandes entreprises, et la taxation des investissements.
Les outils du numérique se sont développés sans nous : les USA préparaient le 21è siècle, pendant que nous rejouions le 19è.
"Ensuite, il est légitime de s’inquiéter du pouvoir conféré par le Cloud Act aux autorités Américaines sur nos données, à moins d’imaginer qu’ils soient des saints."
Aujourd’hui aucune PME, aucune administration ne peut de passer de ses outils, si elles veulent maintenir un semblant d’efficacité.
Il y a donc à évaluer le rapport entre les gains apportés par ces outils, et les risques d’utilisation des données.
A part pour quelques entreprises à la pointe, la question est vite répondue.
"Si nous ne le faisons pas nous ne rattraperons jamais notre retard.
«
Vouloir rejouer le match serait une perte de temps.
Il faudrait plutôt travailler à »l’après".
Mais en France, 50 ans après être passé à coté du numérique, les questions qui agitent la société française c’est la nationalisation des grandes entreprises, et la taxation des investissements
Mon pari c’est que nous allons encore passé à coté de la prochaine révolution industrielle.
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@titi
J’ai essayé de me rapprocher de votre point de vue, mais c’est peine perdue
Merci -
Amazon Cloud Services et Deutsche Bahn, une alliance contre nature
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/cloud-computing-228462
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La question posée reste entière « Interdire AWS dans le secteur public ». Mais elle est à mon sens assez loin de résoudre le problème de la suprématie américaine sur ce domaine et bientôt sur d’autres.
L’état des lieux du Cloud en général est très clair, il y a une domination écrasante d’Amazon, Microsoft et Google. C’est à peu près les deux tiers du marché mondial et en progression constante, même en Europe. Le plus grave est que la part des alternatifs européens aux majeurs américains est en baisse constante.
Pour avoir un ordre d’idée, OVH représente seulement 2,5 % du marché en France alors que Ionos , allemand, est autour de 25% pour les serveurs Web par exemple. C’est très faible même dans nos contrées.
En fait, le plus grave est dans l’absence complète de vision stratégique en Europe, Airbus avait démontré et continue à le faire qu’une réelle concurrence peut se construire. Mais il faut une volonté politique, comme a eu la France, avec l’Allemagne et l’Angleterre qui l’ont démontré. L’Espagne a rejoint ensuite, d’autres pays comme l’Italie, le Portugal, la Belgique et les Pays-Bas participent maintenant.
Pour avoir une réelle présence mondiale dans ce domaine, il n’existe qu’une seule solution : la création d’un consortium européen sur le modèle. Espérons que nous ne manquions pas aussi sur l’IA.
Alors interdire AWS dans le secteur public ? Pendant des décennies, le secteur public avait une « certaine préférence » pour la société BULL, résultat actuellement ? Son rachat par ATOS l’a transformé en simple marque. Depuis cet été 2024, Atos est en restructuration financière, en terme moins « politique » est en pleine déconfiture et sous perfusion bancaire...
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En ce qui concerne les telephones,il suffit de les rooter et de flasher une rom cookée sans les gapps et voili dégooglisé ! pour le reste une clé bootable usb avec tails plus tor et hop plus d’existence !!
le cloud chez vous sur serveur dédié.....
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@toto « le cloud chez vous sur serveur dédié »
Tu fais une légère confusion entre poste client et serveurs sur le net !
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@pemile Ah çà c’est sur,ma petite chaussure !! Je ne développais pas.....
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@toto « Je ne développais pas »
Mais parler de « cloud chez vous sur serveur dédié. » sans développer c’est dommage !
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@pemile
Je pense que toto veut parler d’un réseau local à une entreprise, les données sont mémorisées dans un serveur local, ouvert uniquement à l’intérieur de l’entreprise.
Ladite entreprise étant reliée à internet général par une seule ligne, Ligne accessible par ordinateur unique, muni de deux cartes réseaux, l’une reliée au réseau local, l’autre sur l’extérieur. Cet ordinateur filtre les accès dans les deux sens.
Conditions minimales pour garder en sécurité, au maximum possible, les informations vitales de l’entreprise.
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@amiaplacidus « un serveur local, ouvert uniquement à l’intérieur de l’entreprise. »
Dans la pratique, les entreprises sont réparties sur plusieurs sites et commerciaux et télétravailleurs ont besoin d’accéder aux données, ainsi que partenaires en B2B.
« Cet ordinateur filtre les accès dans les deux sens. »
Donc, ouvre bien l’accès aux serveurs locaux de l’extérieur, l’avantage des serveurs cloud c’est de ne pas exposer TOUTES les données de l’entreprise.
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@pemile
Donc, ouvre bien l’accès aux serveurs locaux de l’extérieur,Que je sache, j’ai bien dit :
Ligne accessible par ordinateur unique, muni de deux cartes réseaux, l’une reliée au réseau local, l’autre sur l’extérieur. Cet ordinateur filtre les accès dans les deux sens.
Et entre les deux cartes, il y a un processeur qui, correctement programmé, isole le monde interne du monde externe.
Chaque site est organisé de la même façon. Deux sites peuvent ainsi dialoguer, mais en passant par deux filtres.
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@amiaplacidus « Et entre les deux cartes, il y a un processeur qui, correctement programmé, isole le monde interne du monde externe. »
Dans la pratique c’est trop fragile, le flic à l’entrée ne doit pas être exposé sur une adresse publique.
« Chaque site est organisé de la même façon. Deux sites peuvent ainsi dialoguer, mais en passant par deux filtres. »
Une interconnexion de deux sites, pour être opérationnelle, doit plutôt utiliser des VPN
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@pemile
Avec ou sans vaseline on va donc tous et toutes l’avoir dans le fion de gré ou de force ! -
@Zolco et autres
Equilibre entre recherche de la performance et le respect de la vie privée :
Le débat ici reflète un dilemme fondamental qu’il faudra pout tout un chacun de résoudre à sa manière, tout en s’aidant des outils disponibles d’amélioration de part et d’autre, de l’écosystème des moteurs de recherche internet, et pas seulement limités au web, en poursuivant un objectif d’équilibre entre performance et vie privée de ces moteurs.
__ Les solutions comme Swisscows garantissent un certain degré de confidentialité mais peinent à égaler la puissance et l’efficacité de Google..
__ À l’inverse, Google offre une expérience utilisateur inégalée au prix d’une exploitation des données personnelles.
Il est difficile d’obtenir à la fois et sur un seul moteur, le meilleur des deux mondes. Cependant, il existe des stratégies permettant de faire contextuellement des compromis, pour arriver à joindre convenablement les 2 impératifs.
Privilégier un usage hybride des moteurs de recherche
__ Recourir à Google pour les recherches complexes nécessitant des résultats précis et exhaustifs. de par la puissance de l’algorithmique de recherche de son moteur.
__ Employer des moteurs alternatifs pour des recherches simples ou des usages courants.
__ Possibilité d’optimisation de la sauvegarde de la vie privée avec Google
En utilisant Google avec des outils tels que des bloqueurs de traqueurs, des VPN et d’autres applications saines et conséquentes d’un côté, et de l’autre, faire des paramétrages et configurations avancés du moteur lui-même pour limiter le traçage, il est possible de réduire sa dimension d’exploitation des données privées tout en profitant de sa performance.-
@ilias : moi j’ai une autre solution : utiliser plusieurs navigateurs sur tous mes appareils, selon l’usage. Firefox avec uBlock-origin pour la navigation quotidienne, et Vivaldi, Opera, Konqueror, ungoogled-chromium, Falkon ... pour les usages comme GoogleDocs, MS-Teams, la banque, les impôts ...
Par exemple, sur cette page, uBlock-origin a bloqué 2 traqueurs de Google : google-analytics.com et googletagmanager.com -
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@Zolko ___Le sujet dont on débat ici concerne la confidentialité dans les moteurs de recherche. Quant aux navigateurs, c’est une autre histoire. Cependant, je déconseille Opera et Vivaldi, ainsi que Falcon, ce dernier n’étant plus mis à jour depuis 2018. En revanche, Firefox, Firefox ESR, Librewolf, Tor, Brave, Floorp et FireDragon sont à recommander, tant pour la confidentialité que pour la fluidité de navigation, à l’exception de Tor, qui demande une bonne bande passante pour une expérience fluide.
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Voila un article salutaire à faire lire de toute urgence à la fonction publique... de l’Union Européenne.
Parce que celui qui aujourd’hui veut développer un logiciel pour les instances européennes doit le faire depuis un « ordinateur » fourni par leurs soins ... qui est en fait un client AWS.
Pas question d’utiliser son matériel perso, il n’aurait pas accès aux serveurs internes, fut-ce par un VPN.
En ce qui concerne la protection des données, les fonctionnaires du service « sécurité » font désormais plus confiance à Amazon qu’à des développeurs qui travaillent pour eux depuis plus de vingt ans (parce qu’avant, ils utilisaient d’autres méthodes)
Les fonctionnaires n’ont exigé qu’une seule chose d’Amazon : que les serveurs soient localisés sur le territoire de l’Union Européenne. Amazon a donc logiquement choisi de les localiser là où la loi leur est le plus favorable, en Irlande.
Et donc certains doivent tous les jours faire le trajet depuis leur domicile jusqu’aux bureaux à Bruxelles, Luxembourg ou peut-être quelques-uns à Strasbourg — car bien évidemment le télétravail se restreint — tout ça pour se connecter à un service situé en Irlande.
Le plus drôle c’est qu’à l’époque où ils mettaient ça en place, Poutine était qualifié de dictateur pour avoir osé instaurer une loi obligeant Facebook et consorts à localiser toutes les données concernant des citoyens russes sur le territoire national. On peut reprocher beaucoup de choses à Poutine, mais ici ça sent quand même le « faites ce que je dis, pas ce que je fais »...
La souveraineté, dans l’Union Européenne, ça consiste à avoir le droit de choisir de quelle grande firme américaine on souhaite dépendre. Et même cette compétence-là doit impérativement être transférée à Bruxelles...
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@pingveno
Oui.
Avant d’être des choix techniques, ce sont des choix politiques, ou résultant de contraintes politiques. Et échappant à toute discussion, étant inconnus du plus grand nombre.
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