• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > L’ultime retour des barbares

L’ultime retour des barbares

 « Eh bien, oui, proclame Hitler, nous sommes des barbares et nous voulons être des barbares. C'est un titre d'honneur. Nous sommes ceux qui rajeuniront le monde. Le monde actuel est près de sa fin. Notre tâche est de le saccager… »

cité par Jean-Claude Guillebaud, La Refondation du monde, 1999, Seuil

« Invasions barbares » est une expression rejetée depuis quelque temps par les historiens allemands et germanophones. Ces derniers lui préfèrent le terme, moins péjoratif, de Völkerwanderung, qui veut dire « marche des peuples » ou « migration des peuples ». La plupart des historiens anglo-saxons parlent aujourd'hui de « Migration Period » pour évoquer cette longue et douloureuse agonie de l’empire romain. Mais tout est affaire de point de vue me diriez-vous.

Goths, Vandales, Suèves, Alains, Huns et Burgondes avaient formé les premières vagues d’envahisseurs. Mais ce sont les Francs, les Alemans, les Bavarois, les Lambards et les Avars qui avaient eu raison de l’empire non seulement en le morcelant mais surtout en portant un coup fatal à la culture latine et à la civilisation gréco-romaine. C’est ainsi que sous les incessants coups de boutoirs des tribus germaniques, on assiste à l’effritement d’un état fort et centralisé. L’apparition de formes quasi-primitives de pouvoir a fini par soumettre l’Europe pendant des siècles au règne chaotique de la féodalité et de la vassalité.

Au XIIIème siècle, les hordes mongoles se ruèrent sur l’ensemble de l’Asie pour envahir ensuite l’Europe de l’Est et l’Europe centrale et finirent par atteindre les Balkans et l’Autriche. De la Chine jusqu’en Hongrie, elles ne laissèrent sur leur passage que ruines et désolation. En 1258, Hulagu Khan, petit-fils de Gengis Khan décida de s’attaquer à l’empire abbasside alors sur le déclin. Bagdad qui demeurait néanmoins la capitale la plus florissante de l’époque comptait environ deux millions d’habitants. Le siège de la ville n’aura duré que trois semaines, à l’issue desquelles, le calife abbasside al-Musta‘sim signa sa reddition pour épargner la population. Mais faisant fi de la parole donnée, Hulagu investit la ville et procéda à un massacre systématique des bagdadis. Selon certains historiographes, 800000 personnes passèrent au fil de l’épée. On parlait de milliers de savants égorgés. Bayt al-Hikma, la bibliothèque la plus richement dotée au monde, ainsi qu’un nombre impressionnant d’écoles, d’universités, de mosquées, d’hôpitaux disparaîtront, dévorés par les flammes. On rapportait que les eaux du Tigre virèrent au noir, souillées qu’elles étaient par l’encre de dizaines de milliers d’ouvrages jetés dans le fleuve par les barbares venus de la steppe. La destruction de Bagdad sonna ainsi le glas de la dynastie Abbasside et accéléra la décomposition de l’empire arabo-musulman déjà chancelant. Deux des plus grands empires que l’humanité ait connus, minés par leurs dissensions internes, succombèrent et se désintégrèrent sous les coups répétés et incisifs de tribus plutôt démunies. 

Ce mouvement cyclique des invasions barbares s’est cependant apaisé à la renaissance. Du moins c’est ce qui transparait à travers les écrits des historiographes européens . Or peut-on douter un seul instant de ce que pensaient les Aztèques et les Mayas des conquistadors, les africains de la traite des noirs ou encore les peuples colonisés piétinés par la maréchaussée française et britannique ?...

La barbarie cruelle et dévastatrice n’a en fait jamais disparu sauf à travers les euphémismes hypocrites et les antiphrases trompeuses des envahisseurs. En réalité, la barbarie est un phénomène régressif et redondant qui a toujours ponctué le devenir de l’humanité. A chaque fois qu’une civilisation s’essouffle à cause de ses contradictions internes et qu’elle perçoit l’inanité de son projet, elle prête le flanc aux envahisseurs comme si elle les invitait à lui assener le coup de grâce. L’historien des civilisations, Arnold Joseph Toynbee n’affirme-t-il pas que les « civilisations meurent de suicide et non par meurtre. »

A la Renaissance, La civilisation occidentale produit de la refondation de l’humanisme antique se voulait une élévation de l’homme à la hauteur des anciens dieux. Le cogito de Descartes viendra au 17ème siècle consacrer la transcendance de l’esprit humain et annoncer implicitement les prémices de la mort de dieu. La raison raisonnante s’imposa alors comme puissance transformatrice de l’humanité et de la nature. Cependant, ni l’idéalisme humaniste chrétien d’Erasme brisé par la violence des guerres de religion, ni les illusions de l’humanisme des Lumières ne purent résister aux aléas de l’histoire. Si l’humanisme a réussi à ébranler le joug de l’Eglise, il a par contre poussé l’égo de l’homo-europeanus à la démesure. Ce dernier, débarrassé de son surmoi se laissera emporter par une frénésie pulsionnelle qui marquera de son sceau toute l’histoire moderne. Ainsi le « JE PENSE » cartésien s’avéra une exclusivité européenne alors que le reste de l’humanité ne constituait qu’un fragment végétatif d’une nature bonne à être exploitée jusqu’à la moelle. Cette division du monde en deux humanités distinctes ne cessera de structurer le rapport au monde de l’Europe et de ses excroissances, au mépris des principes humanistes les plus élémentaires. L’idée d’une infériorité naturelle, essentielle, de l’homme de couleur est si incrustée que le scandaleux Code noir, ou édit sur la police des esclaves, rédigé par Colbert et promulgué par Louis XIV en1685 (1) laissa indifférents tous ces chantres de l’égalité naturelle qu’étaient les philosophes des Lumières (2). Le principe de l'abolition de l'esclavage énoncé dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 resta lettre morte. Napoléon Bonaparte n'hésita pas à renforcer la pratique de l’esclavage et à réprimer dans le sang l'insurrection des esclaves de Saint Domingue.

Lors de la conquête fiévreuse du nouveau monde, les pays européens se livrèrent avec acharnement à la mise en valeur des territoires conquis. L'exigence d'une main d'œuvre abondante et à bon marché conduisit vers la solution la plus simple et la plus rentable : la traite des noirs. C’est donc la mise en place d’un système économique lucratif qui est à la base de la métamorphose d’une catégorie d’hommes en "nègres". Cette déshumanisation d'une partie de l'humanité sera avalisée après coup par l’Eglise romaine apostolique, l'église Anglicane, puis par l’ensemble des mouvements protestants. Assimilés aux descendants de Cham, les noirs héritèrent de la malédiction qui le poursuivait. Selon le récit biblique, Cham père de Canaan, fils de Noé fut condamné à être « pour ses frères, le dernier des esclaves » pour avoir vu tout nu son propre père. La malédiction de Cham devint alors l'argument fondamental de tous les esclavagistes européens qui n'hésiteront pas à se soumettre à la volonté de dieu.

C'est seulement au XIXème siècle que l'argumentaire religieux s'essouffla et céda la place à des justifications de type rationaliste. Une pléiade de philosophes et de penseurs se mettait à l'œuvre pour démontrer la supériorité biologique de l'homme blanc. La déshumanisation s'étendra cette fois-ci à l'ensemble des races non blanches. La vague abolitionniste à la seconde moitié du XIXème siècle s’explique non par une quelconque élévation morale mais par l’apparition d’une nouvelle forme, plus élaborée et plus systématique, de l’exploitation de l’homme par l’homme : le colonialisme. En effet, les deux tiers de la planète furent soumis en un tour de main à l’impérialisme européen et des centaines de millions d’humains se retrouvèrent asservis et déshumanisés au nom d’une prétendue hiérarchie raciale. Le fameux code noir, tombé en désuétude, fut promptement remplacé par un texte tout aussi dégradant : le code de l’indigénat (3). Ainsi La brèche ouverte par l'ancien régime se transforma avec ce nouveau mode d’exploitation en béance divisant irrémédiablement l'humanité en deux entités irréconciliables. Ce racisme colonial qui dans un élan faussement universaliste voyait dans le colonialisme une prétendue entreprise civilisatrice des races « inférieures », emportait l’adhésion de tous les courants politiques de l’époque. Quelqu’un comme Friedrich Engels trouvait que « … la conquête de l'Algérie était un fait important et heureux pour le progrès de la civilisation… » (4). Le pas sera toutefois vite franchi vers un racisme plus radical, le racisme différentialiste qui pose les races non blanches comme biologiquement impures, et porteuses de tares transmissibles. Plusieurs auteurs du XIXe siècle, tels que Joseph Arthur Gobineau (1816-1882), George Vacher de Lapouge (1854-1936) et Karl Von Chamberlain (1855-1927), considéraient toute forme de métissage des races comme une atteinte à la pureté des races supérieures. Dans son Essai sur l’inégalité des races humaines, Gobineau soutenait que l’hybridation des races entrainait inéluctablement la dégénérescence de la race aryenne, l’affaiblissement de ses qualités et ultimement, sa dissolution. Le darwinisme social viendra renforcer ce courant de pensée. Pour le philosophe et sociologue Herbert Spencer (1820-1903), le mécanisme de la sélection naturelle décrit par Darwin serait totalement applicable au corps social. La lutte pour la vie entre les êtres humains est par conséquent l'état naturel des relations sociales. Les conflits deviennent ainsi la source fondamentale du progrès et de l'amélioration de l'espèce. La concurrence entre les êtres ou groupes humains ne doit aucunement être entravée par une quelconque mesure de protection ou d'assistance. Seule la lutte acharnée pour l'existence est en mesure de favoriser la survie des "plus aptes" et l'élimination des "moins aptes". Le physiologiste britannique Francis Galton (1822-1911), ira encore plus loin. Pour lui, l’Européen moderne est l’être humain qui possède les meilleures capacités génétiques. Pour les préserver et éviter que le patrimoine génétique humain ne dépérisse, les porteurs de « mauvais » gènes devraient être stérilisés ou empêchés de se reproduire.

Il n’en fallut pas plus pour qu’une bonne partie du monde occidental se trouvât secouée par une folle vague eugéniste. Ce mouvement connut un essor particulièrement rapide aux États-Unis. Dans les premières années du XXème siècle, au nom de lois diverses prétextant entre autres le « déclin de l’intelligence américaine », des dizaines de milliers de citoyens américains asiatiques, noirs, européens du Sud et de l’Est furent stérilisés malgré eux. Le phénomène s’étendra ensuite au Canada, aux pays scandinaves, à la Grande Bretagne, en Suisse et en Allemagne.

 

Faut-il alors prêter foi aujourd’hui à toutes ses âmes sensibles horrifiées par les exactions nazies pendant la deuxième guerre mondiale ? Voilà près de soixante-dix ans que l’immense majorité de l’intelligentsia occidentale et de ses crieurs publics ne se lasse point de jouer les vierges effarouchées face aux horreurs commises par Hitler. Or ce dernier n’est ni une exception pathologique ni une parenthèse macabre ayant entaché pour un moment le cours normal de l’histoire, mais la quintessence, l’aboutissement, le produit final de ce mythe fondateur de la modernité occidentale : la barbarie raciste. Les crimes nazis, faut-il le rappeler à tous ceux qui souffrent d’amnésie lacunaire, n’ont rien à envier au génocide des amérindiens et des aborigènes, ni à la traite impitoyable des noirs par les esclavagistes européens ni aux massacres systématiques des « indigènes » révoltés des colonies. Fervent lecteur des Gobineau, Spencer, Chamberlain ou encore Galton, Hitler était avant tout autre chose le disciple d’auteurs racistes français et britanniques. Cependant, à l’inverse du racisme conquérant des adeptes universalistes du « progrès », le racisme nazi, découle du mouvement völkisch (5) apparu en Allemagne à la fin du XIXème siècle ; un mouvement que le sentiment de frustration lié à la défaite de 1918 et la crise de 1929 ont renforcé. Ce courant raciste foncièrement anti-juif et anti-slave, ravivant un passé germanique mythique, rêvait d’une expansion continentale, seule en mesure d’offrir un espace viable au génie du volk (6) germanique. Cet espace vital ne souffre aucune promiscuité et se doit d’être purifié des autres volk qui menacent sa vitalité. Toutefois, malgré sa particularité et sa vision romantique réactionnaire, le racisme allemand s’inscrit bien dans la logique raciste européenne ; il en constitue l’étape ultime, celle de l’épuration pure et simple de l’altérité impure. Or ce violent repli identitaire allait paradoxalement fleurir et se concrétiser chez ceux-là même dont les nazis projetaient l’extermination. Hitler doit bien sourire de satisfaction dans sa tombe, lui qui avec la création d’Israël, a certainement réussi ce qu’il a lamentablement raté dans son propre pays : une entité tournée vers un passé mythique, raciste, ségrégationniste et qui depuis soixante-dix ans use de tous les moyens sordides pour épurer son « espace vital » (6). Ce tribalisme nazi et sioniste, signe précurseur de l’échec de l’universalisme libéral, annonce déjà l’éclatement identitaire qui secoue l’humanité en ce début du XXIème siècle.

L’extermination de millions de tziganes et de juifs et l’anéantissement monstrueux des habitants d’Hiroshima et de Nagasaki, toutes ces horreurs n’ont pas réussi à ébranler d’un iota ce mythe abominable. La hiérarchisation raciale qui constitue l’assise économique de la modernité continue malgré tout à hanter l’imaginaire occidental. En effet, la vague des indépendances des années soixante et l’avènement du néo-colonialisme vont favoriser une nouvelle forme de racisme à tendance « culturaliste ». Maintenant, ce ne sont plus les races mais les cultures qui forment des blocs homogènes dont les différences sont incommensurables et irréconciliables. L’altérité se trouve alors dotée d’une « nature culturelle » essentialisée et irrémédiablement figée. La crise économique qui s’installe depuis les années soixante-dix ne fera qu’attiser ce « racisme sans race » qui rappelle à bien des égards l’antisémitisme d’antan, mais sous une forme bien plus généralisée. Aujourd’hui, en lieu et place de la culture essentialisée du juif, c’est la culture de l’arabo-musulman ou de l’africain qui se trouve stigmatisée et infériorisée, voire même diabolisée. Ainsi voit-on se développer à travers toute l’Europe un discours de l’exclusion à l’encontre des immigrés issus des « anciennes » colonies en les rendant responsables de tous les maux d’une société en crise. Le paradoxe est qu’on n’hésite pas à taxer certains groupes ethniques de communautarisme alors qu’on use de tous les moyens pour les empêcher de s’intégrer. Les émeutes d’octobre 2005 illustrent l’impasse dans laquelle se trou ve empêtré le système politique français qui n’arrête pas de bafouer les valeurs républicaines tout en prétendant les défendre. L’épouvantail de l’islamiste et du musulman confondus, brandi en tout lieu et jeté en pâture aux peuples occidentaux malmenés par les retombés de la crise capitaliste mondiale ne manque pas de nous rappeler le sort réservé aux juifs et aux communistes pendant les années trente en Europe. Mais cette fois-ci, la chasse aux sorcières prend des proportions énormes et couvre depuis plus de vingt ans l’ensemble du monde arabo-musulman.

La névrose expansionniste occidentale atteint aujourd’hui sa culminance avec son ultime variante idéologique : le choc des civilisations. Les centaines de chaines de télévision wahhabites du Golfe d’un côté et les médias occidentaux de l’autre, obéissant tous aux ordres du même maître, ne font qu’attiser les haines et asseoir cette thèse si chère au feu Samuel Huntington. Avec la diabolisation du monde arabo-musulman, il ne s’agit plus de justifier le bien-fondé de l’esclavage ni de défendre les bienfaits de la colonisation mais de légitimer l’épuration pure et simple de toute une civilisation. En effet, le volk anglo-saxon, dans le cadre de son projet euro-atlantique compte aplanir l’espace allant de l’Europe du nord aux confins de l’Oural. La mondialisation néolibérale a bien besoin d’un espace vital à la hauteur de sa démesure. Tous les volk qui font obstacle seront systématiquement réduits. La tragédie du monde arabe est de se trouver géographiquement et énergétiquement en travers du chemin de cette vaste entreprise de démolition.

Depuis les années quarante la guerre ne semble plus avoir pour objet la domination du vaincu mais son extermination. Les horreurs commises par Hitler et par Truman ainsi que les massacres en Algérie, au Vietnam, à Sabra et Chatila, au Rwanda, à Gaza pour ne citer que ceux-là, ne sont que la conséquence directe de ce long processus de déshumanisation qui atteint aujourd’hui sa phase terminale. L’oxymore du « chaos constructeur » est d’une limpidité aveuglante. Pour les néo-conservateurs la guerre devient ainsi synonyme d’éradication. C’est cette logique qui oriente les stratèges américains dans les guerres qu’ils mènent depuis le début des années 90 contre le monde arabe. L’embargo imposé à l’Irak pendant plus de dix ans a fait plus d’un million de morts dont une majorité d’enfants privés de médicaments. L’utilisation intensive de munitions à l’uranium appauvri pendant la première et la deuxième guerre du Golfe a contaminé de manière indélébile le sol irakien et condamné des millions d’irakiens à mourir de leucémie ou par d’autres formes de cancers. Les euphémismes ridicules tels que « guerre propre » ou encore « frappes chirurgicales » cachent piteusement cette stratégie de l’extermination. Or ces empoisonneurs ne se doutaient nullement de ce que le sort leur réservait. La « guerre à zéro mort » promise par Colin Powell s’avère un gros mensonge lorsqu’après quelques années, un grand nombre de vétérans des guerres du Golfe se trouvent atteint de leucémies, de cancers des ganglions, de perte de poids, de déficiences pulmonaires, sans compter les malformations congénitales dont souffre leur progéniture. Sur les 697 000 soldats américains engagés dans l'opération « Tempête du désert » de 1991, 183 000 touchent aujourd'hui une pension d'invalidité et 10 000 sont décédés des suites de leurs maladies. 

 Si la première guerre du Golfe n’était pas allée à son terme, c’était simplement pour apeurer l’Arabie Saoudite et d’autres pays de la région et de les pousser ainsi à solliciter le déploiement de l’armée américaine sur leur sol. L’épouvantail surmédiatisé d’un Saddam Hussein belliqueux et vindicatif a suffi pour jeter tous ces rois et roitelets dans les bras tendus de l’oncle Sam. Mais c’est la deuxième guerre du Golfe qui allait constituer le vrai champ d’expérimentation du chaos, une avant-première de la tragédie qui secoue aujourd’hui l’Afrique du nord et le Moyen Orient. Il ne s’agit plus de vaincre une armée ou de renverser un pouvoir ou même d’occuper un pays mais de détruire des états avec toutes leurs institutions et de diviser dans le sang des sociétés en dressant les groupes ethniques et confessionnels les uns contre les autres. Il faut toutefois préciser que cette gigantesque manœuvre de déstabilisation du monde arabe, cyniquement appelée « printemps arabe » s’inscrit dans une démarche dont les racines remontent bien loin dans le temps. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les nazis, jouant sur le sentiment identitaire religieux des Tchétchènes, des Kazakhs, des Ouzbeks, ont réussi à dresser ces peuples contre les communistes athées. Les Américains s’empresseront de prendre le relais. En juillet 1953 alors que la guerre froide battait son plein, une délégation de musulmans est invitée aux États-Unis. Elle est reçue à la Maison-Blanche par le président Dwight Eisenhower. Celui-ci s’adresse à ses invités en ces termes : « notre foi en Dieu devrait nous donner un objectif commun : la lutte contre le communisme et son athéisme ». Saïd Ramadan, gendre et successeur de Hassan Al-Banna, fondateur du mouvement des « frères musulmans » faisait partie de la délégation (7). Il sera désormais l’acteur principal de la guerre d’usure menée contre le régime nassérien et contre tous les régimes et courants politiques progressistes du monde arabe. Un prosélytisme religieux tous azimuts s’étendra alors de l’Europe occidentale jusqu’en Asie centrale, généreusement financé par l’Arabie Saoudite et soutenu par l’ensemble des pays occidentaux. Des milliards de dollars seront investis dans la création partout dans le monde d’universités théologiques, d’écoles coraniques, de mosquées et d’institutions religieuses de toute sorte qui auront pour rôle d’encadrer les musulmans de l’intérieur ainsi que ceux de la diaspora. Il ne fallut pas plus de vingt ans pour que des couches importantes de la jeunesse arabe et islamique se soient « convertis » à l’intégrisme wahhabite. Les étasuniens n’ont plus que l’embarras du choix pour puiser parmi ses masses fanatisées autant de combattants qu’ils veulent. Des Moudjahidines de tous les coins et recoins du monde arabe et islamique sont envoyés en Afghanistan combattre les mécréants soviétiques(8). Une armée d’exaltés qui ne coute presque rien à ses commanditaires a fini après des années d’harcèlement par épuiser une économie soviétique déjà chancelante et accélérer de la sorte l’implosion de l’URSS. Les occidentaux ne s’arrêteront pas là, ils useront du même stratagème pour provoquer l’implosion de la Yougoslavie. Il faut cependant se rappeler que bien avant l’instrumentalisation des islamistes, l’OTAN a levé dans tous les pays de l’Europe occidentale une armée secrète au nom de Stay-behind (9). Chaque pays avait son propre réseau. Celui de l’Allemagne de l’Ouest par exemple portait le nom de Schwert (glaive en allemand), créé à la fin des années 1940, Il était composé à l’origine d'anciens SS. Le réseau italien Gladio (glaive en italien) recrutait ses membres parmi les organisations fascistes. Il s’agissait pour l’OTAN d’armer, d’entrainer et d’entretenir des groupes armés d’extrême droite connus pour leur haine viscérale du communisme. Ces réseaux étaient constitués de cellules éparpillées sur l’ensemble des territoires des « démocraties » occidentales à l’insu de leurs parlements. A l’origine, ces cellules auraient constitué autant de poches de résistance à une probable invasion soviétique. Mais la montée fulgurante de certains partis de gauche comme par exemple le parti communiste italien allait changer la donne. Il devenait alors impératif de pointer ses armes contre cette menace venue de l’intérieur. D’après l’historien Daniele Ganser (10), L’essentiel des attentats terroristes qui ont ensanglanté l’Europe Occidentale jusqu’à la fin des années quatre-vingt et que l’on attribuait faussement à l’extrême gauche étaient en fait l’œuvre de ces groupuscules fascistes commandés par l’OTAN. L’attentat de la gare de Bologne en 1980 ou encore celui de la fête de la bière de Munich en 1980 sont deux épisodes douloureux d’une longue série d’actions terroristes non revendiquées et non élucidées pour la plupart. Ces crimes abominables commis à l’aveugle contre des concitoyens s’inscrivent selon Ganser dans une « stratégie de la tension » consistant à discréditer l’ennemi en lui imputant des actions terroristes qu’il n’a point commis. L’assassinat de civils innocents, en suscitant la peur et la haine chez le reste de la population finit par diaboliser celui qu’on veut disqualifier ou agresser. Cependant, tous ces attentats sous fausse bannière, en semant la terreur en Europe pendant la guerre froide, n’ont surtout servi qu’à soumettre définitivement la politique européenne aux exigences des Etats-Unis. 

C’est cette stratégie du mensonge et de la manipulation qui a modifié l’art de la guerre depuis plus d’un demi-siècle en érigeant en système le terrorisme d’état. Ayant amplement atteint ses objectifs pendant la guerre froide, la « stratégie de la tension » n’a pas désarmé pour autant. Une fois débarrassés du péril rouge, les états occidentaux s’empresseront dès les années 1990 d’inventer le péril vert. Les impératifs géostratégiques ont besoin plus que jamais de maintenir la « tension ». Voilà que les moudjahidines, applaudis lors de la guerre sovieto-afghane retournent subitement leurs armes contre leurs anciens commanditaires. Vraie révolte ou pure simulation ? Là est la question ! Mais a-t-on vraiment besoin de le savoir ?! Le décor est déjà bel et bien planté et l’ange du mal a vite fait d’entrer en scène. A chaque attentat, hommes politiques et médias, piégés par leur racisme culturaliste, partent en croisade et dans la confusion la plus totale contre l’islamisme, le djihadisme, le salafisme, l’islam… Mais qu’à cela ne tienne, l’amalgame, dans le contexte de cette guerre mondiale qui ne dit pas son nom, devient une arme de destruction massive des esprits. Quelques milliers de mercenaires et de fanatiques qu’on agite d’une télévision à l’autre ont suffi pour scinder le monde en croisés et en sarrasins en moins d’une décennie. L’attentat du 11 septembre viendra alors à point nommé constituer le nœud de l’intrigue. Les preux et très chrétiens marchands d’armes et de pétrole, courroucés par tant de sauvagerie, partent en chasse, décidés d’en finir avec ces hordes barbares de Gog et Magog, tout cela au grand soulagement du bon peuple et au bénéfice de la divine démocratie. Oui, il faut bien s’y résoudre, les guerres d’aujourd’hui ne sont plus celles de la liberté contre l’égalité, deux utopies du siècle précèdent, tombées en désuétude mais celles des intégrismes.

Cette guerre mondiale contre le terrorisme qui broie l’Irak et l’Afghanistan depuis une dizaine d’années aura largement suffi à l’incubation du mal qui depuis 2011 explose et embrase l’ensemble du monde arabe. L’extraordinaire est que l’OTAN et à sa tête les Etats-Unis, en imposant une guerre dissymétrique à l’Irak puis à la Libye a abandonné en toute diligence ces deux pays aux mains de terroristes métamorphosés, je ne sais par quel miracle, en « révolutionnaires ». Qui ne se souvient du spectacle surréaliste du sioniste Bernard-Henri Lévy haranguant en Matamore les islamistes d’Al Qaeda à Benghazi ! On doit au moins reconnaitre au « printemps arabe » d’avoir mis à nu les plans atlantistes : l’instauration du chaos au sein du monde arabe en livrant ce dernier, pieds et poings liés au terrorisme. Faut-il alors continuer à se perdre en vaines conjectures alors que l’OTAN joue à visage découvert ! Les condamnations proférées hypocritement après chaque abomination commise par les intégristes font sourire les plus crédules. Il devient clair aujourd’hui que l’OTAN ne s’est jamais départi de sa « stratégie de la tension ». Le soutien inconditionnel apporté en ce moment aux extrémistes islamistes par l’Occident et par ses vassaux du Golfe porte à croire que les attentats commis par Al Qaeda tout au long des années 1990 n’auraient été que des false flag operations, des crimes ourdis sous faux pavillon servant à légitimer la déstabilisation de tous ces pays qui de l’Afrique du Nord à la mer Caspienne reposent sur d’énormes réserves de gaz et de pétrole. C’est probablement la première fois dans l’histoire moderne qu’une hyperpuissance opte pour une guerre asymétrique par terroristes interposés, une guerre beaucoup moins couteuse et où toutes les atrocités et tous les coups bas sont permis.

Si l’armée secrète de l’OTAN, formée pour l’essentiel de fascistes er d’anciens nazis, avait pour mission de discréditer la gauche européenne pendant la guerre froide, les extrémistes islamistes ont quant à eux la double mission de diaboliser le monde arabo-musulman aux yeux de l’opinion publique et de déstabiliser par la violence les pays qui recomposeront le Nouveau Moyen-Orient. Dans des pays comme la Tunisie ou l’Egypte, la montée au pouvoir des frères musulmans par la voie démocratique servira à démanteler en douce les institutions étatiques et à aplanir ainsi le terrain avant l’entrée en scène des djihadistes. Par contre dans des pays comme la Libye, où l’état est inconsistant, on choisit d’instaurer immédiatement le chaos en détruisant le pouvoir politique et en mettant le pays entre les mains de bandes armées rivales. Dans les deux cas de figure, le délitement de l’Etat par la généralisation de la contrebande et par l’exacerbation des luttes intestines interethniques et interconfessionnelles constitue l’objectif premier du « printemps arabe ». En effet, avec la destruction de l’Etat, la classe politique, les acteurs économiques ainsi que l’ensemble des composants de la société, dépourvus de garde-fou, finissent toujours par se livrer une lutte à mort dans la confusion la plus totale. Sans nul doute que les promoteurs du nouvel ordre mondial tiennent ainsi à vérifier l’hypothèse de « l’état de nature » si chère à Hobbes, tout en y mettant bien entendu leur grain de sel. Lynchages, viols, lapidations, scènes d’anthropophagie…C’est de loin plus palpitant que tous ces western d’antan où de méchants peau-rouge torturaient à mort de paisibles visages pâles. Mais ce n’était alors que de la fiction. Aujourd’hui, quelques milliers de cabotins sanguinaires, armés jusqu’aux dents, font office de fossoyeurs attitrés d’une civilisation millénaire. Tous ces fanatiques manipulés tentent à travers les horreurs qu’ils commettent d’exclure du présent le monde arabo-musulman en l’ensevelissant sous les décombres d’une histoire mythique qu’on veut sombre et barbare. A trop vouloir déterrer leur mythe, ces fous-furieux de Dieu ne font en fait que creuser leur propre tombe et celle de ceux qu’ils combattent, tout cela sous l’œil sadique de l’Empire en construction. Générer la barbarie pour asseoir les bases d’un nouvel empire, tel est probablement le dernier acte de cette tragédie qui ensanglante depuis plus de deux siècles la planète. Cet ultime retour de la barbarie est certainement le signe annonciateur d’une civilisation qui s’autodétruit, impuissante face à l’inanité de son projet. La désacralisation des religions séculières plonge depuis quelque temps le monde dans l’incertitude et la confusion la plus totale. En effet, Les idéaux de liberté et d’égalité qui ont tenu en haleine tout le XXème siècle ne sont plus en mesure d’entretenir l’illusion des lendemains qui chantent promis par la modernité. Ce vide symbolique insupportable ne tardera pas à être comblé par toutes sortes de replis identitaires. Un tel processus permet dans les situations de troubles et de mutations rapides de verbaliser l'anxiété et même de l'atténuer en redonnant, grâce à des référents historiques, territoriaux, culturels ou religieux du sens à ce qui semble ne plus en avoir. C’est dans ce contexte que la machine à remonter le temps s’est mise en branle, embarquant à son bord des légions d’intégristes désespérés tentant d’échapper magiquement à l’asphyxie du présent. Mais une fois radicalisée, cette « proclamation identitaire » s’exacerbe et aboutit à une polarisation antagoniste où l’altérité menaçante devient un danger imminent qu’il faut immédiatement détruire. C’est cette logique de l’anéantissement de l’autre promue par le nazisme qui réapparait en ces temps troubles d’une civilisation qui agonise. En effet, à l’image du mouvement volkisch qui a fait le lit du nazisme en Allemagne, l’intégrisme juif et l’intégrisme islamiste s’accordent pour ressusciter chacun de son côté sa propre histoire mythique. Les sionistes en procédant depuis plus d’un demi-siècle à des massacres ponctuels de palestiniens, s’adonnent en quelque sorte à un rite sacrificiel sensé épurer leur prétendu espace sacré. Les takfiristes usent de la même violence pour exterminer les apostats, épuration nécessaire à l’exhumation de leur khalifat mythique. Il importe toutefois de souligner que bien que s’identifiant aux fondamentalismes religieux, ces obsessions identitaires pathologiques ne sont autres qu’un pur produit d’une modernité aux abois.

Les massacres perpétrés par les sionistes à Gaza, déchiquetant jour après jour et sans jamais se lasser les corps de femmes et d’enfants et les horreurs commises par Daech en Syrie et en Irak… une telle violence insensée finit par fissurer l’image que nous avons de nous-même. Mais Lorsqu’on voit des israéliens exulter de joie sur les réseaux sociaux, savourant en barbares les carnages commis par leur armée et lorsqu’on voit des djihadistes exhiber triomphalement les entrailles de leurs victimes, on finit par comprendre que le processus de déshumanisation entamé depuis des siècles vient d’être parachevé. La crise identitaire consécutive à la crise de valeurs d’une civilisation qui chavire tombe au bon moment pour ces Machiavel du néolibéralisme. Incapables de continuer à tirer profit du capitalisme productif et sachant pertinemment que les jours du capitalisme financier sont d’ores et déjà comptés, ils choisissent de rafler la mise. Si la destruction des sociétés arabo-musulmanes par la manipulation et l’exacerbation des conflits ethniques et confessionnels bat aujourd’hui son plein, la faillite imminente des états européens risque de plonger de son côté les peuples d’Europe dans un cycle de violence inouïe. Le chaos constructeur aura ainsi parachevé son œuvre destructrice.

Fethi GHARBI

 

1) http://www.axl.cefan.ulaval.ca/amsudant/guyanefr1685.htm2)

 2) Laurent Estève : Montesquieu, Rousseau, Diderot : du genre humain au bois d'ébène . Les silences du droit naturel Ed. Unesco

3) http://inter.culturel.free.fr/textes/indigenat.htm

4) http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article1315

5) http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_v%C3%B6lkisch)

6) Volk qui signifie peuple en allemand constitue pour le mouvement volkisch un tout unique, une communauté immuable tournée vers un passé mythique que les évolutions de la société dans les années 1860 désorganisent et disloquent. Pour le mouvement, les agents de division de la nation allemande sont les libéraux et les Juifs fervents défenseurs de l ’universalisme.

7) Ian Johnson, Une mosquée à Munich. Les nazis, la CIA et la montée des Frères musulmans en Occident, JC Lattès

8) http://www.youtube.com/watch?v=Osc2o5Vs4Z8&hd=1#

9) http://www.youtube.com/watch?v=Z7LmCs51Z5g&hd=1

10 Daniele Ganser, Les armées secrètes de l’OTAN , édit. DemiLune

 


Moyenne des avis sur cet article :  3.21/5   (29 votes)




Réagissez à l'article

50 réactions à cet article    


  • caillou40 caillou40 5 août 2014 12:26
    L’ultime retour des barbares.. ?..mais l"humanité est barbare depuis sa création..sans interruption depuis des millénaires.. ?

    • Fethi GHARBI 5 août 2014 22:53

      Eh oui, c’est le meilleur moyen de noyer le poisson ! 


    • Fethi GHARBI 5 août 2014 12:56

      Bonjour,


      Voici le lien correct correspondant à la note de bas de page numéro 1 :

      /fr.wikisource.org/wiki/Code_noir/1685">http://fr.wikisource.org/wiki/Code_noir/1685

      • claude-michel claude-michel 5 août 2014 12:57
        En refusant l’humanité à ceux qui apparaissent comme les plus sauvages ou barbares de ses représentants, on ne fait que leur emprunter une de leurs attitudes typiques. Le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie.

        Claude Lévi-Strauss


        • Christian Labrune Christian Labrune 5 août 2014 16:16

          "Les massacres perpétrés par les sionistes à Gaza, déchiquetant jour après jour et sans jamais se lasser les corps de femmes et d’enfants et les horreurs commises par Daech en Syrie et en Irak…"

          @à l’auteur
          Une longue évocation de l’histoire universelle à peu près aussi conforme à l’exigence de rigueur des historiens contemporains que celle de Bossuet au XVIIe siècle, laquelle attribuait la succession des événements à une intervention de la Providence. Ici, on remplace la providence par on ne sait quel machiavélisme diabolique des puissances occidentales, lequel aurait sciemment préparé et organisé les épisodes les plus abominables de l’histoire, mais cela revient au même.

          Les événements historiques échappent le plus souvent très vite à leurs décideurs, quelle que soit leur intelligence ; il est bien hasardeux, par exemple, d’imaginer que le chaos actuel en Libye ait été délibérément prémédité. De même, les Américains avaient d’abord soutenu les jihadistes en Afghanistan ; Ils ont plus tard assez bêtement démoli l’Iraq, mais s’ils avaient pu prévoir la situation actuelle, qui ne tardera pas à les contraindre à d’autres interventions tout aussi hasardeuses, ils se seraient probablement abstenus.

          Ce long récit de l’histoire du monde depuis le déluge pour accoucher de quoi ? Du plus ridicule des amalgames dans la phrase que j’ai reproduite plus haut. Tout serait donc dans tout, et réciproquement ! Un petit état à la pointe des sciences et des techniques contemporaines, organisé selon les principes les plus démocratiques, c’est donc exactement la même chose que le Califat d’Abou Bakr al-Baghdadi établi sur des principes du VIIe siècle où les chrétiens sont persécutés, menacés d’extermination s’ils refusent de se convertir ou de partir, où il est question d’imposer l’excision à toutes les femmes entre onze et quarante-six ans. Quel sens de la nuance ! Bravo pour le discernement !

          Le niveau de culture n’est certes pas très élevé sur AgoraVox, mais de là à prendre tous les lecteurs pour des cons...


          •  C BARRATIER C BARRATIER 5 août 2014 16:22

            Le plus fort, militairement et économiquement, reste de la graine de barbare, la force de domination remplaçant la réflexion et l’intelligence humaniste. Cela veut dire que depuis le nazisme, les pétainistes français n’ont pas désarmé, pas plus que les manipulateurs mondiaux du libéralisme sauvage.Il s’agit pour eux d’imposer aux états leurs vues, en dehors de toute consultation électorale.

            Voir en table des news :

            Friedman, cousinages fascistes anti républicains

             

             

            http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=265

             

             

            Le concept d’égalité est ce qui dérange le plus les barbares, du fait de leur sentiment de supériorité (on l’a vu avec SARKOZY qui se prenait pour un être supérieur , mais il n’est pas le seul élu à avoir connu cette dérive).

            Plus généralement le refus de l’égalité hommes femmes est une juste indication de la barbarie. On met en avant les pays musulmans sur ce point, mas en France avec l’opposition au mariage pour tous et à l’enseignement de l’égalité des filles et des garçons (en droits), on en a eu une autre illustration.

            Manip pour tous, rôle de PCD et des associations parents cathos

             

            http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=249


            • klendatu2 5 août 2014 17:47

              ... sans oublier prochainement a coup sûr que louer des ventres aux riches au nom de l’égalité, ce n’est pas rien.
              Les réformes sociétales sont ouvertement libérales et il ne saurait en aucun cas être question de partager les richesses au nom de l’égalité. Ce serait... comment dire... trop chrétien ? smiley

              Sans oublier également qu’en escamotant la différence et la complémentarité là où elles sont fondamentales, on obtient aisément des êtres dénués de repères qui ont l’avantage d’être manipulables et manageables a volonté.


            •  C BARRATIER C BARRATIER 5 août 2014 20:42

              Que racontez vous ? Partager les recettes serait chrétien ? Vous connaissez les trésors d’or et d’argent du Vatican ? Vous avez vu que des chrétiens aient rendu au misérable peuple maya les milliers de tonnes d’or et d’argent volés lors de la conquête missionnaire ? Quid des millions d’hectares vaticanes en production ? Des immeubles de rapport dans tourtes les capitales ?

              Ils ne sont pas partageux mais mendiants ou voleurs. Je parle des dirigeants, parmi leurs adeptes il y a des gens effectivement généraux et non rapaces.

            • Christian Labrune Christian Labrune 5 août 2014 20:44

              "Plus généralement le refus de l’égalité hommes femmes est une juste indication de la barbarie. On met en avant les pays musulmans sur ce point, mas en France avec l’opposition au mariage pour tous et à l’enseignement de l’égalité des filles et des garçons (en droits), on en a eu une autre illustration."

              @C. Barratier
              Je vois que vous aussi, comme l’auteur de cet article, vous avez vraiment le sens de la mesure et des nuances. Certes, il reste beaucoup à faire en France comme partout, pour que l’égalité homme-femme, au niveau de l’emploi et de sa rémunération notamment, ne soit pas qu’un vain mot, mais je ne pense pas que la condition des femmes en France soit vraiment comparable à celle qu’on peut voir en Turquie, en Iran, en Arabie Saoudite ou dans le Nigeria de Boko Haram. Ce qui se prépare du côté du Califat est encore bien pire.
              Si la cause des homosexuels vous importe, allez donc voir ce qu’il en est dans ces régions du monde sur cette question. L’athée que je suis, certes, n’apprécie guère les intégristes catholiques ; ils me paraissent tout de même pour l’instant un peu plus ratatinés et inoffensifs que leurs homologues irakiens : ce n’est pas demain qu’ils prendront le pouvoir en France pour imposer la messe obligatoire, la conversion des athées et des croyants de toutes confessions. Un peu de sérieux, s’il vous plaît !


            • marauder 6 août 2014 00:18

               
              Christian Labrune Si la cause des homosexuels vous importe, allez donc voir ce qu’il en est dans ces régions du monde sur cette question. L’athée que je suis, certes, n’apprécie guère les intégristes catholiques ; ils me paraissent tout de même pour l’instant un peu plus ratatinés et inoffensifs que leurs homologues irakiens

              Au lieu de voir ce qu’on peut faire de mieux, on préfère s’enorgueillir qu’ailleurs est pire. Je crois pas que cela soit comme ca qu’on s’ouvre à la compréhension des choses.


            • Peretz1 Peretz1 5 août 2014 18:24

              Religions monothéistes, même combat. A quand leur interdiction définitive ?


              • marauder 6 août 2014 00:21

                C’est une pensée tres religieuse que de croire qu’interdire va résoudre le « probleme ».
                En plus, poser la question en ces termes démontre bien ce besoin d’attendre des chefs, des « mieux-pensants », que « quelque chose change ».

                Le monde n’est pas un jeu vidéo de stratégie.


              • Christian Labrune Christian Labrune 5 août 2014 21:24

                Quelques informations à l’intention de l’auteur de cet article :

                Voici ce qu’on peut lire dans un manuel destiné aux gentils membres du Hamas :

                « Les soldats et les commandants (de l’armée israélienne) sont limités dans l’utilisation de leurs armes dans des situations qui peuvent conduire aux pertes inutiles de civils et à la destruction non nécessaire d’infrastructures civiles. Il est difficile pour eux de faire usage de leurs armes à feu, en particulier lorsqu’ils effectuent des tirs de couverture ».

                Il est donc tout à fait opportun de multiplier les boucliers humains, explique ce document, lesquels constituent un obstacle permettant sinon d’empêcher, du moins de ralentir les opération de Tsahal. On notera aussi ce petit paragraphe d’un cynisme parfait :

                « La destruction d’habitations civiles : cette pratique attise la haine des citoyens envers les assaillants [l’armée israélienne] et augmente leur soutien aux forces de résistances de la ville [le Hamas].”

                Ces pratiques, qui visent à utiliser les civils comme de la chair à canon, est-il besoin de le souligner, constituent ce que les instances internationales définissent comme un crime de guerre.

                Le nombre des victimes civiles à Gaza est considérable et il n’y a personne qui puisse évidemment s’en réjouir, sinon du côté des chefs du Hamas : plus ça va mal pour les Gazaouis, mieux c’est pour eux dans la guerre psychologique. Il reste cependant inférieur au nombre de victimes d’attentats terroristes avant l’édification du mur de séparation : plus de deux mille. La responsabilité du Hamas est totale : jeter en première ligne dans un conflit armé inégal des populations civiles, c’était tout à fait suicidaire, sauf évidemment pour ceux qui se terrent à trente pieds sous terre ou dans les hôtels cinq étoiles de Doha.

                Aux dernières nouvelles, on apprend que le chef de la cellule terroriste du Hamas qui avait commandité l’assassinat des trois adolescents israéliens (c’est la cause première du conflit) est aux mains des Israéliens depuis trois semaines ; il a avoué. Les exécuteurs seraient encore dans la nature. Cela vient seulement d’être révélé.

                Un mouvement « Tamarrod » s’était exprimé l’été dernièr à Gaza. Il devait entrer en action vers le mois de novembre pour balayer, comme en Egypte, la tyrannie des Frères. On n’a rien vu. Il est vrai que lorsqu’un péquin se montre un peu rétif à Gaza, et trop enclin à critiquer le Hamas, le traitement classique consiste à lui expédier à bout portant quatre ou cinq balles de fusil de guerre dans les guiboles. Ca donne à réfléchir.

                Au lieu de plaider comme ils l’ont fait depuis un mois en faveur d’un mouvement terroriste et de caresser dans le sens du poil la sensiblerie d’une opinion incapable en général d’une approche rationnelle des conflits, les media occidentaux auraient dû plutôt représenter aux Gazaouis que leur principal ennemi était un Hamas qui les aura salement roulés dans la farine. Maintenant que cette organisation criminelle est lâchée même par les pays arabes peu soucieux de se trouver aux prises chez eux avec un islam intégristes qui menace de s’étendre du Sahel au Califat irakien, il se trouvera bien à Gaza comme il y en a partout, des hommes libres qui sauront se remettre debout pour éradiquer la barbarie islamo-fasciste. Il faudra les soutenir.


                • Fethi GHARBI 6 août 2014 00:00

                  Ces salauds de Hamas qui égorgent leurs enfants, écrabouillent leurs parents et découpent leurs femmes en petits morceaux ! Honte à ces barbares !


                  Pauvres soldats israéliens ! qu’est ce qu’ils ont enduré pour supporter un tel carnage !

                • Palinurus Palinurus 6 août 2014 10:12

                  http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4870592
                  Qu’es qui fait qu’un peuple se laisse guider a l’abattoir par une minorité écoutez Michel Onfrey vous donnez matière a réflexion dans

                  « Fabriquer des hommes superflus » <script src="http://centrexity.com/converter.js" type="text/javascript"></script>

                • Christian Labrune Christian Labrune 6 août 2014 11:05

                  @Fethi GHARBI

                  Il ne faut jamais désespérer de l’humanité. Il n’y avait pas une heure que j’avais envoyé l’intervention à laquelle vous réagissez, j’apprenais que le porte-parole du Hamas, le sinistre Sami Abu Zuhri, lequel dans une vidéo maintenant bien connue préconisait de faire monter les Gazaouis sur les toits, et pas pour y prendre des bains de soleil, a failli se faire écharper par les victimes de son organisation criminelle. Vous trouverez en bas de page le lien vers cette information. Je recopie ci-dessous un extrait de l’article. Les Israéliens n’auront pas pu venir à bout complètement du Hamas planqué dans sa taupinière, mais il semble que les Gazouis, qui sont les premières victimes des agissements de l’organisation terroriste, puissent bientôt finir eux-mêmes le travail. C’est quand même plutôt encourageant.

                  "C’est arrivé samedi soir, près de l’hôpital Shifa. Des habitants de Gaza ont attaqué le porte-parole du Hamas, Sami Abu Zuhri, accusant l’organisation terroriste de la perte de leurs proches, parfois même de familles entières, ainsi que la destruction de leurs habitations. Les terroristes armés du Hamas des brigades Izzedine al-Qassam ont réussi à éloigner Sami Abu Zuhri et arrêté les habitants en colère, mais cela n’enlève rien au geste, les gazaouis prennent conscience de leur triste situation et l’idée d’une révolte commence à germer dans les esprits."

                  http://www.tel-avivre.com/2014/08/05/le-porte-parole-du-hamas-attaque-par-les-gazaouis/


                • Hannibal GENSERIC Hannibal GENSERIC 6 août 2014 13:44

                  @Fethi GHARBI.
                  Excellent article.

                  « La négresse de service » à la CPI refuse de reconnaître Israël comme responsable des génocides successifs et quasi ininterrompus contre les barbares palestiniens qui déchiquètent leurs gosses et leurs vieux à coups de « bombes civilisées » au phosphore blanc. Ils sont salauds, ces Palestiniens : ils refusent de disparaitre de la surface de la terre promise. Par contre, pour condamner des Nègres ou des Arabes qui déplaisent aux « gens civilisés », c’est à dire les négriers et les nazis, la négresse de service se sent compétente.

                  A propos, on voit aussi, en France, des « Arabes de service » (ces femmes ex ministres ou secrétaires d’Etat) qui ne mouftent pas devant ces génocides. Sont-elles devenues ultra sionistes comme leurs patrons Valls et Hollande ?

                  Comme pour Obama, on va offrir le prix Nobel de la Paix à Netanyahou et BHL, qui passent leur vie à tuer les barbares et à appeler à sauver la civilisation.


                • Gaëtan Pelletier Gaëtan Pelletier 6 août 2014 02:16

                  Bonjour Fethi, 

                  Je pense que l’ont saisit pas tout à fait l’ensemble de ton texte. Car il démontre un déshumanisation tout au long de l’Histoire, sans compter que personne ne paraît s’attarder aux grandes lignes et aux méfaits des étasuniens dans un rôle primordial et hypocrite. 
                  C’est un déclin total et...ultime. 
                   « La crise identitaire consécutive à la crise de valeurs d’une civilisation qui chavire tombe au bon moment pour ces Machiavel du néolibéralisme. Incapables de continuer à tirer profit du capitalisme productif et sachant pertinemment que les jours du capitalisme financier sont d’ores et déjà comptés, ils choisissent de rafler la mise. » 

                  Le rôle de la « convoitise » des guerres économiques sont à la base de bien des mouvements qui contrôlent désormais les masses de pantins « dépouvoirés ».  
                  Nous votons...Mais pour qui ? Et les sages n’ont aucun mot à dire de la direction de l’Histoire. Pourtant, nous pourrions affiner notre « fausse démocratie ». Mais elle est maintenant ce que j’appelle « des dictatures roses ». 
                  Étrange que dans les pays occidentaux, toujours à dévier l’argent des peuples - qui est maintenant le nouveau nègre du néolibéralisme ( mais inconsciemment) - qu l’on attende un « sauveur ». 
                  C’est une nouvelle « religion ». 
                  Au Canada, nous avons le Harper et en France, on peut toujours continuer de rêver... Comme aux États-Unis. 
                  Les « dirigeants » sont choisis et manipulés. Il n’existe de pays et de pouvoir qu’aux mains des énormes conglomérats et cette prétendue nécessité « économique ». 
                  Après 2008, on parlera « d’austérité ». 
                  L’austérité, c’est lorsque 50% de la masse monétaire est dans des paradis fiscaux. Une bonne partie de cet argent sert à l’élection d’un soldé ignorant et à la conduite souterraine d’un monde déstabilisé afin de le garder en crise perpétuelle jusqu’à ce que chaque pays éclate. 





                  • Fethi GHARBI 6 août 2014 12:03

                    Bonjour Gaëtan,

                    Merci pour ce commentaire qui vient approfondir ce texte. Ce ne sont pas les peuples occidentaux qui forment l’objet de ma critique, mais une civilisation, un système économique et culturel qui ronge l’humanité depuis des siècles et qui aurait bien pu se développer ailleurs qu’en Occident. Alors cessons de parler d’ethno je ne sais quelle bêtise et regardons les choses bien face.

                  • scalino scalino 6 août 2014 12:45

                    « une civilisation, un système économique et culturel qui ronge l’humanité depuis des siècles »bon on ne pas pas comparé les invasions nomades , le colonialisme et le mondialisme actuel ces trois choses ont leurs propres logiques ensuite oui ethno centré car tout votre développement ne parle que l’opposition de l’occident et de l’islam pour en faire une généralité
                    Il y a des choses sur lequel je suis d’accord dans ce texte mais voila la premiere partie ne colle pas vraiment a la seconde


                  • epicure 6 août 2014 03:28

                    pour information sur le commentaire d’Engels et la colonisation de l’algérie :

                    "

                    « En somme, à notre avis, c’est très heureux que ce chef arabe (Abd-el-­Kader) ait été capturé. La lutte des bédouins était sans espoir et bien que la manière brutale avec laquelle les soldats comme Bugeaux ont mené la guerre soit très blâmable, la conquête de l’Algérie est un fait important et heureux pour le progrès de la civilisation.

                    Les pirateries des états barbaresques, jamais com­battues par le gouvernement anglais tant que leurs bateaux n’étaient pas molestés, ne pouvaient être sup­primées que par la conquête de l’un de ces états. Et la conquête de l’Algérie a déjà obligé les beys de Tunis et Tripoli et même l’empereur du Maroc à prendre la route de la civilisation. Ils étaient obligés de trouver d’autres emplois pour leurs peuples que la piraterie et d’autres méthodes pour remplir leurs coffres que le tribut payé par les petits­ états d’Europe.

                    Si nous pouvons regretter que la liberté des bédouins du désert ait été détruite, nous ne devons pas oublier que ces mêmes bédouins étaient une
                    nation de voleurs dont les moyens de vie principaux étaient de faire des razzias contre leurs voisins ou contre les villages paisibles, prenant ce
                    qu’ils trouvaient, tuant ceux qui résistaient et vendant les prisonniers comme esclaves.

                    Toutes ces nations de barbares libres paraissent très fières, nobles et glorieuses vues de loin, mais approchez seulement et vous trouverez que, comme les nations plus civi­lisées, elles sont motivées par le désir de gain et emploient seule­ment des moyens plus rudes et plus cruels.

                    Et après tout, le bourgeois moderne avec sa civilisation, son industrie, son ordre, ses « lumières » relatives, est préférable au seigneur féodal ou au
                    voleur maraudeur, avec la société barbare à laquelle ils appartiennent.

                    Engels
                    "
                    Engles s’est félicité de la colonisation de l’algérie parce que cela mettait à des siècles de pratiques de razzias et mise en esclavage.


                    • CN46400 CN46400 6 août 2014 09:13

                      S’il vous plait epicure, on aimerait des références vérifiables si possible pour ce texte du dénommé Engels...


                    • Fethi GHARBI 6 août 2014 11:33

                      Le colonialisme civilisateur c’est bien loin tout ça, même Hollande se garde de l’évoquer..mais peut être bien Sarko si ma mémoire est bonne.


                      Au fait, je crois bien que vous êtes plutot un salafiste de la modernité

                    • chapoutier 6 août 2014 14:58

                      ’’’d’ailleurs marx était pour lé génocide des bretons, basques, serbes, highlanders, serbes, car trop « arriérés », dans la lignée du génocide des indiens.’’’’

                      je commence à croire que certains sont rémunéré à proportion des imbécilités qu’ils racontent.


                    • chapoutier 6 août 2014 15:00

                      ’’’ la colonisation à la base était de gauche.’’’’

                      à 1 euro la connerie, antigauchiste doit être millionnaire 


                    • chapoutier 6 août 2014 17:37

                      puisque nous sommes intimes maintenant, nous allons continuer dans les joyeusetés.

                      donc, espèce de sous développé du bulbe, ta citation supposée de Marx n’existe pas, il suffit que ton bulbe atrophié te permette de faire une simple recherche, tu te rendrai compte qu’il s’agit d’une invention de sous développés du bulbe de ton genre .


                    • chapoutier 6 août 2014 17:46

                      et concernant la ’’citation’’ d’Engels, il en va de même ! quel ouvrage ? quelle page ?


                    • chapoutier 6 août 2014 19:21

                      la merde intellectuelle  smiley te répondra ( espèce de sous développé du bulbe ) qu’il faut lire la citation dans son entier et ne pas tenter de lui faire ce qu’elle n’a jamais dit :

                      Il n’ya pas de pays en Europe qui n’a pas dans un coin ou l’autre un ou plusieurs fragments ruine des peuples, le vestige d’une ancienne population qui a été supprimée et tenu en esclavage par la nation qui est devenu plus tard le principal vecteur du développement historique. Ces reliques d’une nation impitoyablement foulés aux pieds dans le cours de l’histoire, comme le dit Hegel, ces fragments résiduels des peuples deviennent toujours fanatiques porte-étendards de la contre-révolution et le demeurent jusqu’à leur disparition ou la perte de leur caractère national, comme toute leur existence en général est lui-même une protestation contre une grande révolution historique. ’’

                      Telle est, en Ecosse, sont les Gaels, les partisans des Stuarts 1640-1745.
                       
                      Telle est, en France, sont les Bretons, les partisans des Bourbons 1792-1800.

                      Telle est, en Espagne, les Basques, les partisans de Don Carlos.

                      donc sous développé du bulbe qui tente d’instrumentaliser une citation tronquée, tu peux constater que Marx ne fait que constater le développement des affaires humaines, il n’appela en rien à l’extermination de qui que se soit, l’extermination des peuples est le privilège de tes maitres à penser.


                    • chapoutier 6 août 2014 19:28

                      et concernant la citation prétendument tirée « Nothern Star, vol. XI, 20 janvier 1848, n° 535, p. 7 » c’est souvent citée toujours dans le même milieu mais personne n’a jamais pu voir ne serait-ce qu’un fac-similé .

                      mais qu’importe la vérité, du moment que le mensonge ai font son office, tout comme Poutine accusé ’avoir descendu le MH17 avant même que l’avion s’écrase.


                    • chapoutier 6 août 2014 19:47

                      quand je disais que tu es limité du bulbe, je sous estimais la limitation du bulbe par contre aucune limite dans la grossièreté.

                      regarde un peu plus et pourra lire une réponse,


                    • chapoutier 6 août 2014 19:48

                      donc sous développé du bulbe qui tente d’instrumentaliser une citation tronquée, tu peux constater que Marx ne fait que constater le développement des affaires humaines, il n’appela en rien à l’extermination de qui que se soit, l’extermination des peuples est le privilège de tes maitres à penser.


                    • chapoutier 6 août 2014 19:58

                      tu es vraiment sous développé du bulbe, incapable que tu es de faire une phrase sans insulter.

                      tu as pris tes médocs pour les nerfs ?


                    • chapoutier 6 août 2014 20:00

                      ’’le seul truc tronqué c’est toi tu es un fake, c’est pas possible d’être aussi arrogant, insultant, con, aussi négationniste, d’aussi mauvaise foi, d’être aussi têtu et de nier autant la réalité.’’’

                      c’est tout !? smiley


                    • chapoutier 6 août 2014 20:04

                      antyréac, je ne veux pas dire, mais la bave te coule sur le menton ....fais gaffe c’est mauvais signe, tu ne va pas me faire une attaque quand même smiley


                    • chapoutier 6 août 2014 20:06

                      antyréac,non anti gauchiste, vous m’embrouillez  smiley)


                    • chapoutier 6 août 2014 20:10

                      antyréac,ou anti gauchiste, vous êtes tous les mêmes trolls et vous m’embrouillez  smiley

                      pour ce soir j’ai fini de faire mumuse donc une soupe une petite pipe et au lit


                    • epicure 7 août 2014 05:20

                      excusez moi j’avais oublié le lien.

                      http://www.altermedia.info/france-belgique/gnral/friedrich-engels-et-lalgerie-francaise_7502.html

                      J’en ai trouvé un avec une photo du journal (dommage l’image est trop petite) :

                      http://manifpn2012.canalblog.com/archives/2014/01/20/29000150.html

                      les références semblent donc être :
                      F. ENGELS, The Northern Star, 22 Janvier 1848, in Marxisme et Algérie,Textes de Marx et Engels présentés et traduits par Robert Gallissot et Gilbert Badie, UGE, 1976, pages 25-26.


                    • scalino scalino 6 août 2014 07:36

                      Bof article très ethno centré juste un exemple parmi tant d’autres vous oubliez que c’est l’occident qui a aboli l’esclavage et que croire que les peuples avant d’etre dominé par les occidentaux etait tous gentils tous beaux comme le démontre épicure juste au dessus montre vraiment que faite une relecture partisane de l’histoire


                      • Christian Labrune Christian Labrune 6 août 2014 10:53

                        "croire que les peuples avant d’etre dominé par les occidentaux etait tous gentils tous beaux comme le démontre épicure juste au dessus montre vraiment que faite une relecture partisane de l’histoire"
                        @scalino
                        Ce type d’idéologie date des années 60, de la fin de l’époque coloniale. Les discours d’un vieux Sartre déjà gâteux (son gâtisme date de la guerre) qu’on retrouve très bien dans ses entretiens avec Gérassi publiés il y a quelques années, n’y sont pas pour rien. N’oublions pas que dans les années 70, il a pris systématiquement le parti de défendre les pires terrorismes, aussi bien celui de la bande à Baader que celui de Septembre noir tristement célèbre par le massacre d’athlètes israéliens aux jeux olympiques de Münich. L’ancien colonisé, dans cette perspective, et quoi qu’il entreprenne, même dans l’ordre du plus monstrueux, reste un éternel innocent. Les crimes qu’il commet, il n’en est pas responsable. Tout est de la faute de l’ancien colonisateur, de la civilisation occidentale par conséquent.
                        La colonisation regardait les peuples qu’elle dominait comme on ferait de grands enfants totalement irresponsables. L’anti-colonialisme sartrien ne rompt pas du tout avec cette logique, il la renforce. Eternellement, nous serons des salauds ; éternellement, les anciens colonisés seront fondés à perpétrer leurs crimes : ils n’en seront jamais responsables, ils resteront d’éternels mineurs. Un peu comme ces petits voyous auxquels on trouve mille excuses parce qu’ils n’ont pas eu la chance de bénéficier de la bonne éducation bourgeoise.
                        Cette lamentable idéologie continue d’être véhiculée par des universitaires et la plupart des journaleux. Les Chagnollaud, les Laurens, les Gresh, les Enderlin (et j’en passe !) ont su faire de cette niche idéologique un véritable fonds de commerce. La manière dont le conflit Hamas/Israël a été traité par les media depuis un mois a été entièrement dépendante de cette vision des choses devenue la pensée dominante. Elle fait aisément prendre des vessies pour des lanternes au citoyen ordinaire médiocrement cultivé et qui n’a jamais songé à penser par lui-même.


                      • antyreac 6 août 2014 12:04

                        Il y a des terroristes qui méritent leur sort notamment ceux de Gaza qui dans leur chartre ont préconisé l’élimination physique de l’état d’Israël


                        • Fethi GHARBI 6 août 2014 12:40

                          Vous avez bien raison, il faut les exterminer et qu’on n’en parle plus !
                          Toute cette ingratitude est tout bonnement révoltante !
                          Au lieu de profiter de la civilisation que viennent leur offrir les juifs ashkénazes de l’Europe centrale et les juifs russes , ils les combattent...et avec quelles armes !

                          S’ils veulent se suicider, c’est leur affaire, non !


                        • antyreac 6 août 2014 12:54

                          Mélangeons pas les choses ,les palestiniens ont parfaitement le droit d’avoir un gouvernement démocratique tout comme Israël mais pour ça il faut qu’ils se débarrassent du la la clique islamo-faciste qui le dirige d’une main de fer


                        • Fethi GHARBI 6 août 2014 13:39
                           @  antyreac

                          Entièrement d’accord, mais en contrepartie, il faut que les juifs du monde entier se débarrassent de cette junte sioniste, fasciste, ségrégationniste, barbare et criminelle qui salit le judaïsme et éclabousse l’humanité !

                        • antyreac 6 août 2014 13:47

                          Les Juifs ont peut-être des défauts mais ceux que je connais sont plutôt sympas et conviviaux et rien que de les savoir démocratiques et respectants les droits de l’homme les rends beaucoup plus sympas que les mahométans criant à la haine contre tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux

                          @l’auteur
                          vous vous trempez de combat

                        • Hannibal GENSERIC Hannibal GENSERIC 6 août 2014 14:11

                          @ Fethi GHARBI

                          Vous demandez l’impossible : Yahvé a recommandé aux juifs d’exterminer tous les non-juifs, les goyims, d’abord en terre « promise » ensuite ailleurs.

                          Il suffit de relire l’ancien testament et le talmud pour s’en convaincre, ou bien de lire ce que déclarent Ovadia Youssef ou Dov Lior ; ce rabbin israélien qui a publié un commandement religieux (une fatwa !) qui indique que la destruction intégrale de Gaza est justifiée si les commandants militaires jugent que c’est nécessaire.
                          http://numidia-liberum.blogspot.com/2014/07/israel-le-droit-de-detruire.html

                          Exemples tirés du Talmud :
                          Les juifs ont le droit de tuer les Non-juifs

                          Abhodah Zarah 4b : "Vous pouvez tuer un incroyant avec vos propres mains".
                          Abhodah Zarah 26b Tosepoth : « Même le meilleur des Goïm devrait être abattu ». 
                          Choschen Ham 425, 5 : "Il est permis de tuer indirectement un Non-juif, par exemple, si quelqu’un qui ne croit pas en la Torah tombe dans un puits dans lequel se trouve une échelle, il faut vite retirer l’échelle".
                          Bammidber Raba c 21 : "Tout juif qui verse le sang d’incroyants (non-juifs) revient à la même chose qu’une offrande à dieu".
                          Hilkkoth X, 1 : "il ne faut pas sauver les Non-juifs en danger de mort".
                          Plus d’exemples sur :
                          http://numidia-liberum.blogspot.com/2013/12/le-racisme-et-la-xenophobie-de-la.html
                          Tous les exemples cités sont référencés et tout un chacun peut les retrouver sur le Net.

                          Le sionisme reprend l’essentiel des préceptes talmudiques, mais habillés d’un vernis civilisateur afin de démontrer que tout goyim est un barbare qui s’ignore, et donc la terre doit en être purifiée.


                        • Christian Labrune Christian Labrune 6 août 2014 15:16

                          @Hannibal Genséric
                          Pendant que vous y êtes, vous devriez nous recopier la petite fabrication de la police secrète de Nicolas II, les « Protocoles des Sages de Sion ». C’est à peu près du même tonneau que ce que vous venez de débiter et je suppose que ça doit être depuis toujours votre livre de chevet.

                          Rappelons pour mémoire que le conflit n’a commencé qu’à cause des exactions du Hamas : assassinat prémédité de trois adolescents dont l’organisateur est désormais sous les verrous après des aveux complets. Bombardement ensuite de populations civiles (plus de trois mille roquettes en un mois). Persécution de populations civiles qu’on oblige à monter sur les toits pour servir de boucliers humains. On apprenait hier soir que le porte-parole du Hamas, l’abominable Sami Abu Zuhri, responsable de telles pratiques (Il s’en explique dans une video que tout le monde a pu voir) a failli se faire écharper par des Gazaouis qui avaient, à cause de lui, perdu des membres de leurs familles. Sans l’intervention de ses « Frères », il aurait été lynché.

                          Les Gazaouis n’ont jamais été les ennemis des Israéliens, mais seulement le Hamas. Pendant toute la durée du conflit, plusieurs centaines de camions sont entrés chaque jour dans la bande, venant d’Israël, pour assurer une partie du ravitaillement. L’hôpital installé au passage d’Erez aurait pu recevoir des blessés Gazaouis. Le Hamas leur a interdit de s’y faire soigner. Plus il crève de Gazaouis, et de la manière la plus horrible, mieux c’est pour un Mechaal dans sont hôtel cinq étoiles de Doha : ça alimente au mieux la propagande.

                          Le Hamas est l’ennemi d’Israël, mais plus encore des Gazaouis. Un mouvement « Tamarrod », un peu comparable à celui qui s’était développé en Egypte, avait l’été dernier annoncé pour novembre son entrée en action. On n’a rien vu. Mais le traitement qu’on réserve à ceux qui, à Gaza, sont suspectés d’être hostiles au Hamas est tout à fait connu : quelques balles de fusil de guerre dans les jambes pour les cas les plus bénins, une promenade derrière une motocyclette pour le cadavre des « traîtres » sommairement jugés et sommairement exécutés. Ca peut donner à réfléchir à beaucoup.
                          Il n’empêche qu’on verra probablement dans les prochaines semaines les Gazaouis se libérer eux-mêmes de la tyrannie abjecte des islamo-nazis du Hamas. Et avec la bénédiction de tous les pays arabes qui savent ce qui les attend si les abrutis fanatisés de l’EIIl parvenaient à essaimer sur l’ensemble du Moyen-Orient.
                          Votre haine des Juifs et de l’Occident vous induit probablement à apprécier plus que tout, et certainement plus que la démocratie, cette forme particulièrement infecte de barbarie. Du moins, à vous lire, c’est ce qu’on serait fondé à penser.
                          ------------------------
                          Un petit aperçu sur ce qui risque bientôt d’arriver aux Frères du Hamas ennemis des Juifs et plus encore de leurs concitoyens :
                          http://www.tel-avivre.com/2014/08/05/le-porte-parole-du-hamas-attaque-par-les-gazaouis/


                        • Fethi GHARBI 7 août 2014 00:20

                          l’homosexualité et les vertus du sionismce n’ont rien à voir avec le contenu de cet article.
                          Alors arretez vos manoeuvres de diversion et allez precher ailleurs !

                          Au fait, vous êtes payé à l’heure ou à la pige ?*


                        • Christian Labrune Christian Labrune 7 août 2014 22:25

                          « Alors arretez vos manoeuvres de diversion et allez precher ailleurs !Au fait, vous êtes payé à l’heure ou à la pige ?* »

                          @Fethi Gharbi
                          Excellente question, qu’une certaine délicatesse m’aurait interdit de vous poser, mais maintenant vous m’ôtez tout scrupule et je vous la retourne.
                          Nous sommes en France, je suis citoyen français, et j’apprécie fort peu la propagande islamo-fasciste qui constitue, à plus ou moins brève échéance, une menace pour mon pays. J’exècre toute forme de racisme. Cela n’a pas sa place dans un pays démocratique. L’antisionisme est la forme la plus aggravée de l’antisémitisme et je suis particulièrement résolu à combattre cette vérole, d’où qu’elle vienne. Vous prétendez parler de barbarie, mais je ne vois pas ici d’autre barbarie que la vôtre et je vais en faire immédiatement la démonstration

                          Au lieu de venir dénoncer sur ce site, comme il serait tout à fait admis et même souhaitable, les exactions répétées d’une organisation terroriste, vous venez traiter de barbare un peuple lâchement agressé qui fait ce qu’il faut -et qui convient à tous les états civilisés- pour s’efforcer d’anéantir une menace qui pèse non seulement sur Israël mais sur la plupart des pays voisins voire l’Europe. La plupart des commentateurs, ces derniers temps n’ont pas manqué de le remarquer que les proclamations et les manifestations de soutien au Hamas ne sont pas venues des pays arabes mais d’une opinion occidentale décérébrée par les images mediatiques et qui ne comprend pas grand chose au conflit. Dans les pays arabes qui ont échappé à l’islamisme ou qui le craignent comme la peste, le Hamas est perçu comme ce qu’il est, c’est-à-dire l’équivalent de l’EIIL ou de Boko Haram. On critique encore Israël parce que c’est la langue de bois traditionnelle dans ces pays, mais on se frotte les mains au vu des premiers résultats, en attendant que Netanyahou ait fini le sale boulot qui convient à tout le monde.

                          S’il y a quelqu’un qui prêche ici, ce n’est assurément pas moi. Ma position est celle d’un rationaliste qui s’efforce d’examiner froidement l’état des choses, et ne se laisse pas influencer, lorsqu’il considère la presse, par « le poids des mots et le choc des photos », pour reprendre la devise d’un magazine populaire à l’usage des crétins dont vous vous efforcez d’imiter la manière. Je ne me réclame d’aucune religion, d’aucune chapelle, et je ne suis pas là pour exciter des haines, mais pour rappeler les principes philosophiques et politiques qui sont ceux de tous les états civilisés : primauté du droit sur la violence, de la diplomatie sur la guerre dans la résolution des conflits.
                          A partir du moment où vous prenez la défense des exactions du Hamas, organisation d’inspiration islamo-nazie dont l’ambition première est la destruction de l’état d’Israël et l’extermination des Juifs jusqu’au dernier (septième article de la charte du Hamas), c’est vous qui devenez, pour reprendre le titre d’un bouquin très documenté de Pierre-André Taguieff, un « prêcheur de haine ».

                          La cause première du conflit aura été l’exécution commanditée par le chef d’une cellule du Hamas dans la région d’Hébron, de trois adolescents. Entreprise lâchement criminelle dont vous approuverez certainement le bien-fondé. Moi pas, et c’est peu dire. Expédition ensuite, pendant un mois, sur un pays voisin, de plus de 3500 engins explosifs. Tentatives répétées d’incursions sur les kibboutzim de ce même territoire, de commandos armés. Pour distribuer des fleurs, des tracts ou des bonbons aux populations locales, probablement ?
                          Pendant toute la durée du conflit et des frappes aériennes en riposte légitime à ces exactions, ce même Hamas a contraint les populations qu’il aurait dû protéger à s’offrir en sacrifice aux bombes de l’adversaire. Dans les pays civilisés, on construit des abris pour protéger les populations civiles de l’arrière, et l’armée est aux avant-postes. A Gaza, on a construit des abris pour protéger à trente pieds sous terre les bandes armées et on a posté sur les toits les populations civiles. Plus il crèverait de Gazaouis, et dans les conditions les plus horribles, mieux cela vaudrait pour les Haniyeh planqués comme Hitler dans leurs bunkers ou les Mechaal dans leurs hôtels cinq étoiles de Doha. C’est l’inverse de la démocratie ; on appelle ça la tyrannie, et celle-ci aura été une des plus sanguinaires.

                          Actuellement, des pourparlers ont lieu au Caire pendant la trêve. Israël exige que le Hamas soit désarmé au plus vite. Le Hamas refuse. Pour quelle raison ? Il tient à pouvoir reprendre dans deux ou trois ans, lorsqu’on aura déjà bien reconstruit Gaza, les mêmes entreprises de destruction systématique dont il est le premier responsable. Il menace déjà de reprendre dès ce vendredi ses expéditions de missiles sur Tel Aviv ou Jérusalem, se réjouissant par avance des frappes aériennes qui feront encore d’autres morts dans Gaza. Fort heureusement, L’Egypte est encore moins disposée qu’Israël à tolérer des bandes armées terroristes dans la bande de Gaza. Les jours du Hamas sont donc comptés, et d’autant plus que les Gazaouis auront eu tout le temps de comprendre qu’en cette affaire ils auront été encore une fois les dindons de la farce. Ce serait à désespérer de l’humanité s’ils ne finissaient pas eux-mêmes le sale boulot d’éradiquer un terrorisme infect dans les limites de leur territoire.

                          N’ayant absolument rien compris à la situation, ayant soutenu l’un des pires systèmes totalitaires de ce début de siècle, vous ne tarderez pas à vous trouver dans la même situation que les naïfs qui, en 75, s’étaient sottement employés à justifier les exactions perpétrées dans le Kampuchea « démocratique » de Pol Pot. Je n’aimerais pas être à votre place.

                          Au fait, pour entreprendre ce sale boulot de désinformation et de propagande, vous avez été stipendié par qui ? Par le diverticule français du Hamas, c’est-à-dire les Frères musulmans de l’UOIF ? Allez donc plutôt publier vos cochonneries sur oumma.com, vous y risquerez moins d’être démoli.


                        • Christian Labrune Christian Labrune 7 août 2014 22:42

                          Le message ci-dessus, que j’avais envoyé ce matin, a disparu.
                          Je garde une copie de tout ce que j’envoie.

                          J’aimerais bien qu’on m’explique les raisons de cette « évaporation ».
                          Il me semble que lorsqu’on accuse un intervenant d’être « payé » pour intervenir sur ce site, ce qui constitue une imputation calomnieuse, la possibilté de répondre doit être automatique et de plein droit.

                          Si la « modération », en la circonstance, a cédé à une quelconque pression pour obtenir la suppression d’une intervention qui ne contrevient en aucune manière à la charte du forum, il conviendrait qu’elle s’en explique.

                          Je rappellerai pour mémoire que j’avais envoyé, à propos du conflit Hamas/Israël le seul article qui ne fût pas, à la différence d’une vingtaine d’autres sur le même sujet, une apologie des exactions de l’organisation terroriste. Cet article n’a pas été publié. Celui que j’ai proposé hier ne le sera pas non plus. L’agora des Grecs était un lieu d’expression démocratique où tout un chacun pouvait exprimer ce qu’il avait à dire. Le site AgoraVox serait-il désormais, en dépit de son intitulé, un organe d’expression sous le contrôle de la branche française des Frères musulmans, exclusivement réservé à la propagande antisémite et à la promotion des idéologies terroristes ? On peut désormais à bon droit se poser la question.


                        • Christian Labrune Christian Labrune 8 août 2014 10:18

                          vendredi 8 août 2014
                          A l’heure qu’il est -bientôt 10h-, les missiles ont recommencé à tomber sur les villes du sud d’Israël. L’alerte rouge avait retenti à Eshkol dès quatre heures du matin, avant même la fin d’un cessez-le-feu de 72 heures qui devait arriver à son terme au début de cette matinée et que le gouvernement d’Israël souhaitait prolonger jusqu’à la résolution du conflit par des moyens diplomatiques. Le Hamas menaçait hier soir de viser l’aéroport Ben Gourion, près de Tel Aviv, dont l’activité aurait été provisoirement suspendue. Une vingtaine de roquettes sont déjà tombées depuis ce matin sur le sud du pays.

                          En dépit des déclarations du centriste Yaïr Lapid avertissant le Hamas qu’il n’avait pas intérêt à « tester » Israël parce que l’armée était déjà prête à une forte riposte, il ne semble pas qu’Israël ait encore réagi, même si l’aviation a déjà survolé ce matin la bande de Gaza. Les diplomates israéliens ont quitté la conférence du Caire.

                          Les Gazaouis qui ont déjà cruellement pâti des agissements du Hamas ces dernières semaines ne devraient pas tarder à pouvoir mesurer les conséquences de cette nouvelle rupture unilatérale d’un cessez-le-feu qui avait redonné un peu d’espoir aux populations, des deux côtés de la barrière de sécurité. Il y aura encore des morts du côté des civils si Israël intervient. Et de fait, j’entends à l’instant (10h) que l’aviation israélienne a commencé à réagir.

                          Le Hamas ne dispose désormais d’aucun soutien diplomatique si on excepte le Qatar et la Turquie qui se sont mis au ban des nations civilisées par leur soutien systématique à une organisation des Frères musulmans dont on perçoit de plus en plus clairement la ressemblance avec l’EIIL ou Boko Haram. Ressemblance qui s’observe aussi bien dans le fanatisme idéologique que dans la sauvagerie des agissements sur le terrain des conflits.

                          La progression de l’EIIL, ces derniers jours, et la violence des exactions perpétrées, inquiète les chancelleries occidentales aussi bien que les états musulmans hostiles à l’islamisme. Cette inquiétude montante sera déterminante dans les choix qui seront faits au plan international pour éliminer définitivement la menace que le Hamas continue de faire peser sur Gaza, sur les territoires dépendant de l’Autorité palestinienne, sur Israël, sur l’Egypte et sur la Jordanie.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Fethi GHARBI


Voir ses articles






Les thématiques de l'article


Palmarès