La cinquième colonne du 11 septembre
Ça y est, ça vient aussi de tomber. De Wikileaks, et d’ailleurs, comme une confirmation attendue. Trois noms, seulement suffisent à vous expliquer le problème : Meshal Alhaji, 35 ans, Fahad Abdulla, 36 ans, et Ali Alfehaid, 35 ans, plus un quatrième larron déjà connu depuis 10 ans, appelé Mohammed Al Mansoori, des Emirats Arabes Unis. Les trois premiers sont des quataris et présentent la particularité d’avoir fui à toute vitesse les Etats-Unis pour Londres la veille même du 11 septembre, mais aussi et surtout d’avoir acheté trois places pour le vol 144 sans y être montés à bord. Un vol reliant Los Angeles à Washington, à bord d’un Boeing 757 qui le lendemain ira se ficher droit dans le Pentagone, selon la thèse officielle. Faisaient-ils partie d’une cellule dormante ayant reçu l’ordre de l’annulation à la dernière minute de leur mission, ça ne fait aujourd’hui guère de doute. Les attentats du 11 septembre ont été commis par plusieurs groupes très déterminés qui avaient tous une particularité commune assez étonnante : celle d’être suivis depuis longtemps par le FBI...
Nos apprentis terroristes avaient eux-même mis la puce à l'oreille aux employés de l'hôtel californien de Los Angeles où ils étaient descendus : en demandant expressément à ce qu'ils ne touchent absolument pas à leurs affaires. Le lendemain même des attentats, ce sont donc les employés de ce même hôtel, qui, traumatisés par ce qu'ils avaient vu toute la journée précédente à la télévision et toute la nuit qui avait suivi, avaient averti le FBI. Pensez-donc : ce n'était pas un départ, qu'ils avaient effectué, mais bien une fuite précipitée, et la preuve en était ce qu'ils avaient laissé, justement, dans leurs chambres où les employés n'avaient pas le droit de cité. En vrac, des ordinateurs portables, un téléphone portable écrabouillé, mais aussi des uniformes de pilotes de compagnie aérienne et une liste avec le nom des membres de l'équipage de l'avion qu'ils auraient dû prendre... choses qu'ils auraient dû embarquer si leur mission n'avait pas été brusquement annulée semble-t-il, pour des raisons que l'on ignore. Le plus étonnant, dans l'arsenal d'affaires étant... les uniformes : à quoi auraient-ils donc pu servir si les pirates étaient montés à bord de l'avion ? A mourir en accomplissant un vieux rêve ? S'habiller en pilote avant le dernier crash ? C'est totalement anachronique, ces uniformes dans la théorie des pirates prenant les commandes en vol ! Et si ce n'était pas le cas, que faire des personnels qui auraient reconnu qu'il ne s'agissait pas de vrais pilotes dès l'embarquement ? A quoi rimaient donc ces uniformes ?
Le FBI ne se fera pas longuement prier pour débouler et les saisir ces beaux habits : comme on le sait, toutes les cellules terroristes ayant participé aux attentats du 11 septembre étaient suivies depuis longtemps, et les pirates connus et répertoriés. Ce qui a expliqué la rapidité à en donner les noms dès les premières heures de l'attentat, en prétextant d'avoir retrouvé des documents, dont des passeports, dans des circonstances qui défient l'entendement. En bon terroristes rodés, nos trois larrons avaient filé dès l'ordre de quitter le lieux, abandonnant ce dont ils n'avaient plus besoin. Le lendemain même, ils débarquaient tranquillement à Heathrow et se faisaient les plus discrets possibles, attendant que l'effervescence retombe, et ne prenant un avion que deux jours après encore vers une destination sans surprise connaissant leurs passeports : Doha, la capitale du Quatar, qu'ils rejoignaient le 13 septembre, où depuis dix années maintenant ils sont censés ne plus exister. Qu'ils fassent le mort, est de bonne guerre pour un espion classique : ce qui l'est nettement moins, c'est le silence du FBI sur leur existence californienne jusqu'à la veille des attentats. Un FBI venu rafler le contenu des chambres... mais sans jamais en avoir pipé mot depuis dix années, et encore moins être allé déposer lors des auditions de la commission sur le 11 septembre, ce qui n'est pas sans inquiéter à vrai dire... comme le disait vertement Daily Cos ce 2 février, "le FBI, CIA, et le DHS (le département du Homeland Security) se sont assis sur cette information pendant neuf années"... (Nota : le Homeland Security ayant effectivement été créé en novembre 2002).
Ce n'est pas la première fois que le FBI joue à ce jeu malsain de laisser faire des supposés terroristes, mais avec le 11 septembre, il semble bien que cela ait été la norme durant plusieurs années, au moins deux, disons, de 1999 à 2001. Je vous avais déjà raconté ici-même l'histoire d'une autre cellule dormante, bien éveillée celle-là, se situant en Floride, car pour moi c'est cette cellule-là qui était maîtresse d'œuvre de toute l'organisation. Celle dirigée par un islamiste de pacotille plutôt noceur invétéré qui s'adonnait au passe-temps favori en Floride, le commerce de cocaïne, et qui, accessoirement prenait des leçons de pilotage dans une école ayant des liens étroits depuis des lustres avec... le FBI et la CIA. Mohammed Atta, revenu d'Allemagne où la CIA l'avait harponné pour en faire un parfait Lee Harvey Oswald bis : les américains sont comme ça, ils sont répétitifs. Ils font la guerre en Afghanistan comme ils ont mené au désastre celle du Viet-Nam, et continuent à manipuler l'opinion avec des théories officielles sur des immeubles s'effondrant sur eux-même après avoir été heurtés par des avions ultra-rapides dont un (au WTC 1) au quart supérieur de la hauteur de l'immeuble. N'importe quel démolisseur vous signalerait qu'abattre un immeuble par le haut est par définition même une entreprise de longue haleine, et qui ne peut en aucun cas provoquer un effondrement aussi rapide que ce qui a pu être vu. Aux Etats-Unis, les immeubles qui s'effondrent sont comme les balles magiques qui traversent les présidents et jouent au ping-pong sur la portière et le tableau de bord des décapotables. Ils tombent on ne sait comment, mais ils tombent sur eux-mêmes comme si leurs étages inférieurs n'existaient pas et comme si leur corps central et les étages périphériques étaient faits de la même manière et avaient la même résistance. D'un côté, on a une balle rebondissante, de l'autre un mille-feuilles magique : il n'y a pas, Walt Disney, qui bossait lui-même pour la CIA, a su faire de plusieurs générations de grands enfants qui s'émerveillent sans trop se poser de questions.
En Floride, en effet, où une des cellules, surveillée de près par le FBI avait quasimment pignon sur rue. Au point de se passer des services d'un prétendant, Adnan Al Shukrijumah, que beaucoup voient aujourd'hui comme l'infiltré trop voyant de service. Je vous avais expliqué ici-même cet autre incroyable épisode, repris de USA Today qui l'avait offerte à ses lecteurs le 15 juillet 2003 : " Au printemps de 2001, les agents avaient suivi deux hommes qui ont arpenté Hollywood/Pines, préparant ce qu’ils appellent un djihad islamique, ou guerre sainte, des attentats terroristes dans le sud de la Floride, ce qu’ils disent alors à un informateur du FBI. Ces hommes, considérés comme des "aspirants", al-Qaïdistes, ont tenté en vain de convaincre leur ami El Shukrijumah de se joindre au complot. Deux jours plus tard, les deux compères arrêtés plaidaient coupable des accusations de complot contre le terrorisme, apparemment sans réaliser qu’ El Shukrijumah faisait partie d’Al-Qaïda"... Et déjà, je vous avais signalé que ça ne tenait pas debout cette histoire : "Rien ne tient debout dans cette fable. Si des terroristes du "sud de la Floride" étaient "suivis", nécessairement, dans le lot il y avait Atta : les Etats-Unis, en 2003, dans USA Today admettent et reconnaissent qu’ils étaient donc bien sur sa trace depuis longtemps ! Selon certains, Atta était inscrit depuis 1999 au BJ’s Wholesale Club, un magasin d’Hollywood en Floride, où il a sa carte. Dès octobre, Mohammed Atta et Marwan Alshehhi prennent des cours de pilotage chez Huffman Aviation. Ils se rendent régulièrement à la mosquée Hijrah à Miramar, tenue par Gulshair Shukrijumah, plutôt radical, car elle est proche de leur habitation, et de leur lieu d’entraînement sur l’aéroport d’Opa-Locka... Et le FBI serait passé à côté d’eux sans les voir ???" vous avais-je dit. Non, là encore c'était impossible que le FBI n'ait pas été au courant : le père d'Adnan Al Shukrijumah, imam virulent de la mosquée Masjid al-Hijah, était sous écoute depuis une bonne paire d'années !
Ce rassemblement de terroristes putatifs largement manipulés autour d'Atta était connu sous le nom de code "d'Able Danger". Selon un député américain, vendeur d'armes à ces heures, le dossier complet d'Able Danger a soudainement disparu des ordinateurs de la Défense, à l'intérieur du Land Information Warfare Activity (ou LIWA). Anthony Shaffer avait déposé, en 2006, dans le sens d'une destruction voulue et forcée devant le Comité des forces armées de la Chambre des représentants. Rien n'y avait fait, pourtant. Une destruction sur ordre de Tony Gentry, le responsable de l’Army Intelligence and Security Command (AISC), qui avait alors dit à l'officier chargé de supprimer les traces comprommettantes (le major Eric Kleinsmith), sous l'apparence d'une menace même pas voilée : "n’oubliez pas de tout détruire, sinon vous irez en prison".... 2,5 terabytes avaient ainsi été effacés. Shaffer avait alors dit lors de sa courageuse déposition : "pourquoi est-ce que cette opération, qui fut créée en 1999 pour cibler al-Qaïda globalement de manière offensive, pourquoi a-t-elle été interrompue au printemps 2001, 4 mois avant les attaques ? Je ne peux répondre à cela non plus. Je peux vous dire qu’il m’a été ordonné de laisser tomber cette opération directement par un général 2 étoiles"...
Nos trois larrons étaient arrivés de Londres à New-York trois semaines avant les attentats. Largement le temps de se promener en quelque sorte : d'aller visiter le WTC, mais aussi la Maison Blanche, qui aurait pu être leur objectif "personnalisé", pour beaucoup d'observateurs, et même le Pentagone. De sacrés touristes, donc ! Guidés le long de leur parcours de reconnaissance par Mohamed Al Mansoori, suspecté d'avoir aidé à s'installer les 19 autres pirates. Un gars passionnant, ce Mansoori, qui avait comme adresses trois endroits aux Etats-Unis : Mohamed Al Mansoori, : à Irvine et à Corona, en Californie, dans la banlieue de Los Angeles, mais aussi à La Mesa..., à savoir à San Diego (et non pas dans le haut lieu des magouillages de la CIA en Arkansas...). Selon la commission de branquignols qui a remis un rapport pire que celui de la commission Warren sur l'assassinat de Kennedy, les "terroristes auraient pu bénéficier d"un réseau au sein même du terrioire", mais dont "personne n'a réussi à retrouver la trace"... Effectivement : sur les 300 personnes d'Arabie Saoudite ou du Quatar que le FBI souhaitera interroger à propos du 11 septembre, Mohamed Al Mansoori ne figurera même pas !
Un Mansoori qui pourtant prenait sa première leçon de pilotage le 4 avril 2000 au National Air College de San Diego... rejoint très vite par ses deux amis Khalid al-Mihdhar and Nawaf al-Hazmi, et par un troisième, Hani Hanjour, venu de Dubaï via Paris. Tous se voyaient à la mosquée Masjid Ar-Ribat al-Islami de San Diego, dirigée par Anwar Al-Awlaki, une mosquée située pile entre la Mesa et San Diego. Et tous étaient déjà suivis par le FBI, dès 1999, au point de se rendre plus tard à une autre mosquée connue, celle de Dar Al-Hijrah à Falls Church, en Virginie. Toujours suivis de près par les fin limiers du FBI... et même pistés par l'ineffable Rita Katz, qui s'y rendra en burqa équipée d'un magnétophone, selon ses dires, pour aller enregistrer les prêches enflammés d'Al-Qaida, selon elle. Des documents que l'on a jamais entendus, alors qu'elle nous abreuve depuis des années de cassettes audios de la voix d'outre-tombe de Ben Laden... à propos d'Hanjour, voilà ce que j'ai pu écrire ailleurs : "c’est à Tucson, par exemple, que débarquera ainsi en 1991 Hani Hanjour, présenté comme étant un des pilotes Kamikazes du vol 77 qui est censé s’être écrasé sur le Pentagone. L’homme reste depuis un mystère complet : il n’avait pas de travail mais à dépensé des milliers de dollars en cours pour apprendre à piloter. Quelques mois avant le vol final, il avait tenté un brevet de pilote 737 mais avait été recalé avant même d’avoir pu décoller, en raison d’un anglais trop mauvais et d’une connaissance de l’appareil par trop minimale.Tout le monde se demande encore comment un pilote aussi peu expérimenté aurait pu réussir l’arrondi final parfait qui conduit au Pentagone… en rase-mottes ! Dix ans passés aux Etats-Unis avec autant d’argent sans jamais avoir eu d’emploi déclaré, de 19 à 29 ans : le cas est plus qu’étonnant. A moins d’avoir de bons protecteurs… tout le monde songe… à la manne saoudienne, question finances, et au FBI … question sécurité."
Et pour ceux qui l'ignoreraient encore ; le "fameux" Anwar Al-Awlaki (*) n'est autre que celui réfugié depuis au Yemen, qui ressemble comme deux gouttes d'eau à l'acteur du film de Zemeckis avec Michael Douglas et Kathleen Turner (Le Diamant du Nil), et qui a été présenté toute l'année dernière par l'administration d'Obama comme étant le "nouveau Ben Laden"... jusqu'au jour où quelqu'un a fait remarquer qu'en 2002, et donc après les attentats, il arpentait encore les allées du Pentagone, invité comme "spécialiste" de la question terroriste... il y avait même dîné, un soir. Aujourd'hui, c'est paraît-il celui qui aurait inspiré la tuerie de Fort Hood du Major Nidal Hasan, ou aurait été à la base de la tentative en slip artificier, ou même, tiens, pourquoi pas à la base aussi du coup des fameuses "imprimantes piégées" : autant qu'il serve à tout, avec un aussi beau CV. Selon Michael Leiter, qui a beaucoup bombardé au Kosovo et brouillé les téléphones et les radars adverses à bord de son Prowler, devenu depuis le "Director of the U.S. National Counterterrorism Center (NCTC)", il aurait eu bien entendu "un rôle majeur" dans l'attaque au slip piégé d'Umar Farouk Abdulmatallab, cet autre grotesque fiasco. Pour sûr, ce doit être aussi un spécialiste du sous-vêtement ! Anwar Al-Awlaki avait en fait été reconnu par un employé des services de Défense, qui avait réussi semble-t-il à ne pas le confondre avec l'impayable Avner Heisenberg, le "vrai" Diamant du Nil.... on en sourit, car tout cela est en effet de plus en plus grotesque : plus on en apprend, plus on trouve derrière l'organisation du 11 Septembre des groupes d'apprentis terroristes, tous mauvais pilotes et, tous venus d'Arabie Saoudite ou du Quatar ou de Dubaï, suivis comme leur ombre par un FBI qui n'aura jamais rien fait pour les arrêter. Ça s'appelle tout simplement de la manipulation, ne cherchons pas plus loin désormais. Et les trois pieds nickelés révélés par Wikileaks ne font donc aujourd'hui que s'ajouter aux autres...
(*) annoncé mort en décembre 2009 par le "super tunisien" de Drzz... (gasp !)
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