La conversion sociale-démocrate du Parti socialiste est en marche

Il n’y a aucune raison que la France
demeure une exception à la règle qui veut que, dans le reste de l’Europe
où la gauche accède au pouvoir, celle-ci a une politique réformiste,
modérée et pragmatique qui réussit.
Ces
partis de gauche européens (Prodi en Italie, Merckel en Allemagne,
Blair en Angleterre, Zapaterro en Espagne) qui gouvernent ont clarifié
leur idéologie qui s’appuie sur les valeurs, les pratiques et les
objectifs de la sociale-démocratie qui désigne aujourd’hui un courant
politique de gauche et non-marxiste. Le marxisme étant politiquement un
mouvement de lutte des classes pour l’abolition du capitalisme.
Il
faut donc aujourd’hui que le PS français affronte les raideurs
idéologiques de certains de ses éléphants étatiques, que le PS assume
sa mue sociale-démocrate, que le PS dise non à l’extrême gauche (LCR,
PCF, LO et cie), que le PS, qui a tellement d’idées, mette en avant un
programme moderne alliant initiatives privées et d’Etat tout en restant
dans le cadre économique du capitalisme d’aujourd’hui.
Ce cher
Nicolas Sarkozy, qui croit pouvoir décréter la croissance, ne sait pas
que le Parti socialiste propose de choisir le monde dans lequel on veut
vivre et pas l’inverse, alors que lui nous propose régression sur
régression, abolition de nos acquis sur abolition, déstructuration et
renoncement de notre modèle social. La gauche moderne, elle, sait
reconnaître que l’économie de marché régit d’une manière dynamique le
monde, qu’il faut savoir en prendre le train en marche, que le commerce
international avec la Chine et les nouveaux acteurs de la
mondialisation exigent de notre part de produire, OUI de produire, mais
pas à n’importe quel prix !!!
Nous avons un devoir de mémoire et de
respect des luttes qui ont permis à notre pays l’obtention d’acquis
sociaux qu’il faut continuer à faire progresser.
La rénovation du
Parti socialiste a commencé en réalité lorsque Ségolène Royal a
proposé, elle, la première (idée que Sarkozy s’est empressé de mettre
en oeuvre après sa victoire) l’ouverture à François Bayrou, le candidat
centriste lors de l’élection présidentielle.
Contrairement à Sarkozy
qui, dès son élection, a durant l’été creusé les dettes de l’Etat en
mettant en place un paquet fiscal nous coûtant la bagatelle de 15 milliards d’euros, le programme de Royal (son pacte présidentiel)
reprenait des idées très bayrouistes, de limiter et résorber la dette
publique en baissant très fortement les politiques dites
"macro-économiques" comme le paquet fiscal de Sarko, pour dégager des
marges de manoeuvre, afin de relancer la croissance et l’investissement.
L’investissement
dans l’enseignement supérieur et la recherche permettant aux jeunes de
s’intégrer sur le marché du travail et d’améliorer la compétitivité des
entreprises, ce qui est la clé pour créer de la croissance (emploi,
créativité, compétitivité).
Le programme économique d’une gauche
moderne, décomplexée de ces compromis avec le "marché", est en filigrane
dans le rapprochement qui s’opère avec les idées du centre gauche.
38 réactions à cet article
-
Finalement, Sarko, c’est le socialisme des riches !
-
Le PS est déjà un parti de droite. Alors un peu plus où un peu moins, cela ne nous fera pas une alternative.
-
SALUT à l’auteur .
Angela MERKEL fait donc selon vous partie d’une gauche social démocrate qui réussit .
Revoyez donc votre copie : Angela Merkel est le chef du parti conservateur allié il est vrai faute de mieux au SPD .
Tony Blair pour une fois n’est pas accusé d’être un faux socialiste je mets cela à votre crédit .
Dernier point : Que la rédaction d’Agoravox nous dispense de tracts partisans et débiles .
Merci d’avance .
-
La CDU et la CSU sont les variantes social-chrétiennes de la social-démocratie et vous savez pourquoi ?
Parce que le société allemande est dans ses structures, au contraire de la société française, profondément sociale et démocrate (Puissance des syndicats, cogestion, banques semi-publique-industrie, sécurité-sociale, retraites, décentralisation etc..). La CDU, voire la CSU bavaroise, ne peuvent pas, si elles prétendent au pouvoir, remettre en question les fondamentaux de la société allemande ; elle n’en ont du reste pas du tout l’intention.
Il n’ y a aucun paradoxe dans le grande coalition CDU/CSU-SPD, tout au plus le risque de voir les déceptions renforcer des partis plus extrémistes du type Die Linke ou d’extrême droite qui n’ont guère de chances de parvenir au pouvoir, si ce n’est, pour la gauche de la gauche très encadrée, dans les lander. Et même dans ce cas, dès que celle-ci est au pouvoir elle devient tout aussi sociale-démocrate que les deux grandes formations ; plus "les verts" autre variante écologique de la sociale-démocratie..
Toute comparaison avec le France est biaisée : il n’ y a pas de parti neolibéral si ce n’est marginal (10% maxi) en Allemagne et encore moins de parti de droite décomplexée pouvant prétendre au pouvoir dans ce pays !
-
La description des "camarades-redacteurs" est explicite
Militants socialiste, Stef et Mimile consacrent la mise à jour du blog "Une Autre Vie", dont l’idée de création a germé durant la campagne présidentielle de 2007
Comment se fait-il que seul des "militants-rédacteurs PS" disposent ici d’une tribune à sens unique alors que les autres partis politiques n’ont pas le droit de s’exprimer ?? (UMP,PC,MODEM....)
En plus,c’est pour tenir un discours en déphasage complet avec la réalité que vivent les citoyens
Amis godillots,allez donc à "Paris-Plage" en "Vélib" ,car se sont 2 fantastiques réalisation de ce que peut produire le PS-MARKETING
-
Ce n’est pas exact : des militants du PS, du MODEM et même de l’UMP, se sont exprimés Mais non pas officiellement leur parti ; ce qui est le cas ici. Ce qui est tout à fait normal, voire nécessaire, en démocratie
-
Le PS s’affiche de droite ? On le savait déjà, puisqu’il est en train de voter le TCE. J’espère que les électeurs de gauche ne le lui pardonneront pas.
-
Encore une fois, je l’ais souvent dis ici, ce n’est pas au PS de se reformer et de muter, le socialisme est une ideologie claire qui prone l’accès à une société marxiste, par la reforme, en ruinant progressivement tous les capitalismes.
Cela les socailistes français l’ont très bien reussit, puisqu’ils ont presque tous fuit notre pays, ou pire, ils sont restés en evadant leur fortune.
Si vous souhaitez un parti social-democrate, alors il faut juste en fonder un !
Ce que vous souhaitez , au fond, c’est faire l’economie de l’auto-critique de 80 années de mensonge ideologique et garder la "marque" PS.
Vous esperez qu’apres avoir chanter pendant pres d’un siecle, "tout ce qui n’est pas marxiste est de droite", renoncer au marxisme en entrainant vos electeurs qui ne se poseraient plus de questions...
La VRAIE raison de cette mutation, je vais vous la donner.
En proposant le bipartisme aux socialistes, Sarkozy vous a entrainer dans un piège.
Car l’alternative qui est alors proposée aux français se resume a ceci :
Etes vous pour le PS, un parti porteur des valeurs du marxisme reformiste, auquel plus personne ne croit
Ou etes vous pour le liberalisme qu’incarne l’UMP ?
Les liberaux , en France, n’ont jamais peser plus de 5% et seule cette alternative, leur permet d’etre au pouvoir, et pour longtemps.
Désormais conscient d’etre dans une impasse ideologique, piégé dans un bipartisme institutionnel qui donne la moitié des clefs au PS, la racaille de gauche est contrainte de modifier l’existant faute de quoi elle perdrait tous ses privilèges.
Car la TV et la radio, par exemple sont controlés par la haute autorité de l’audiovisuel qui est votre holding commune, avec l’UMP pour garder le controle sur l’information.
On est en effet passé, sur ce sujet du controle des medias de l’Etat-RPR a l’Etat PS pour finir dans l’Etat RPR/PS.
Tuez le PS, le quitter ou fonder un autre parti vous condamnerez a perdre TOUS ces leviers qui font qu’en France les syndicats "representatifs" ne le sont que par la loi et les partis qui sont a l’assemblée, tres peu representatif de l’electorat....
-
Le communisme est aujourd’hui indifférent à tout le monde, sauf quelques retraités qui brassent leurs souvenirs de la guerre froide, d’un côté ou de l’autre.
Il y a aujourd’hui une vraie alternative en termes de choix de société, mais curieusement elle ne sépare pas le PS de l’UMP :
pas d’état ou état régulateur ou état interventionniste
Faute de trancher, le PS et l’UMP pratiquent un interventionnisme à contretemps tout en ouvrant grand la porte au "pas d’état" grâce à l’UE. Cela tue la solidarité et favorise la montée du chômage et des inégalités qui rétrécissent la plate-forme où UMP et PS se tiennent. Pinocchio a masqué le sujet encore un coup, en utilisant tous les arguments qui pouvaient complaire aux déçus.
UMP et PS ne se tiennent pas au centre des idées politiques. Ce sont aujourd’hui des extrêmistes de la mondialisation, et ils sont dangereux.
-
La vraie raison de l’attitude prudemment réformiste de tous les partis de gauche au gouvernement , quelles que soient leurs rodomontades quand ils sont dans l’opposition, c’est qu’une révolution anti-capitaliste , nécessairement violente, est, dans nos pays démocratiques, ni possible, ni souhaitable sauf à chercher à instaurer une dictature prétendument populaire sur les citoyens.
Si Besancenot parvient au pouvoir, il deviendra instantanément social-démocrate, sauf à le perdre, comme le PS : la majorité des anciens ministres PC sont, soit devenus PS, soit devenus des réformateurs socio-démocrates de leur parti (mise à part MG Buffet qui change de position selon qu’elle est au gouvernement ou pas !)
-
@Sylvain Reboul
En fait, vous voudriez nous faire croire que, entre une révolution anti-capitaliste nécessairement violente et la sociale-(libérale)-démocratie, there is no alternative...
Posture clairement libéraliste, le capitalisme pouvant être ramené à une dimension humaine en le limitant par personne en volume, en temps (par exemple monnaie fondante) et en espace.
-
Il n’ y a comme alternative qu’entre le centre-droit et le centre-gauche. Un capitalisme plus ou moins socialement régulé..
Une révolution non-violente par l’expropriation des capitalistes ? Vous croyez au père Noël ? Ils vous laisseraient leurs capitaux, leurs entreprises, sans troubles sociaux nécessairement violents ? et/ou sans les délocaliser instantanément, ce qui garantit la faillite catastrophique à court terme ? C’est vous qui allez ensuite les financer et qui allez les faire tourner dans le cadre mondialisé qui leur permet de vivre, avec quoi et avec qui ?
Quelle naïveté idéaliste !
Le chute et la faillite économique et humaine du bloc soviétique a ruiné tout espoir à moyen terme de changement radical du capitalisme qui, par contre, pour ne pas s’autodétruire, a besoin d’une régulation sociale et écologique mondiale.
-
Ce que vous appellez le "centre" droit ou gauche est ce que j’ai appellé plus haut "l’extrèmisme mondialisateur". Le débat "capitalisme/communisme" est fini, terminé, suranné, inintéressant. Il existe par contre plein de formes de capitalisme, et le PS a fait, en particulier grâce à l’UE, le même choix du "libertarianisme" non régulé que l’UMP. Le fait que le PS vote le TCE en est l’éclatante confirmation.
Vous participez à une idéologie dominante, qui s’appuie sur le consensus de Washington, avec des variantes plus ou moins interventionnistes et sociales. Mais le "libre-échangisme" est une théorie économique parmi d’autres, qui n’a jamais fait ses preuves, c’est le moins que l’on puisse dire. Faute d’avoir creusé le sujet, vous admettez que le libéralisme implique le libre-échange, ce qui est totalement faux. Vous êtes également piégé par le fait que vos idées vous poussent à l’universalisme, et que celui-ci a été torturé par l’UE pour introduire le "libertarianisme", piégé comme Mitterrand et l’ensemble du PS.
Je répète, le choix n’est pas entre "centre-droit et centre-gauche", dont tout le monde se moque parce qu’on n’y voit pas de différence significative, il est entre "libertarianisme mondialisé" et "systèmes régulés", sachant qu’il n’y aura pas demain la veille de régulation au niveau mondial.
La crise de 2008 pourra contribuer à vous éclairer sur les enjeux économiques.
-
Si je vous comprends bien, vive le protectionisme franco-français en attendant la régulation mondiale tombée du ciel et/ ou la révolution mondiale anti-capitaliste...Qu’attendez vous pour vous présenter aux élections et/ ou pour prendre le pouvoir et nous démontrer qu’il est possible que vous le conserviez sans violence, ni extrême repression ?
En vce qui me concerne, je n’ai pas envie de vivre comme à Cuba et je ne suis certainement pas le seul. Vous même, vous en seriez la première victime...Plus que moi qui ait largement les moyens d’y échapper avant que vous et vos amis, s’ils existent, ne parveniez au pouvoir.
Mais je ne doute pas que vous êtes un démocrate et que si vous prenez le pouvoir en préservant la démocratie pluraliste, au pire vous serez battu aux élections prochaines avec un tel programme protectionniste, au mieux vous deviendrez en quelques mois social-libéral.C’est du reste pourquoi Besancenot et autre radicaux de gauche ne veulent pas, pour le moment, du pouvoir ;; ils sont jeunes, ils ont le temps d’évoluer, comme leurs anciens amis maintenant au PS.
En attendant il se forment à la rhétorique tribunicienne, mais il viendra un jour où ils en auront assez de passer pour des révolutionnaires de la parole et s’ils n’abandonnent pas la politique pour les affaires comme d’autres avant eux , ils deviendront ce que vous dénoncez avec une telle facilité : des libéraux plus ou moins progessistes.
-
Si je vous suis, en quittant l’UE et en gérant nos relations internationales au mieux de nos intérêts, on deviendrait une sorte de Cuba ou Corée du Nord, qui ne tiendrait que par la dictature ?
Comment on faisait avant ?
Comment font la Suisse et la Norvège, qui ne font pas partie de l’UE ? La dictature des marmottes et des rennes ?
Vous me proposez la mondialisation ou la dictature. Vous n’imaginez même pas qu’il puisse y avoir d’autres sortes de politiques, surtout macro-économiques, que celle qui se pratique. C’est à peu près le langage du PS. Quand il aura voté le TCE, il aura été au bout de sa dérive ultralibérale, et j’espère que les électeurs de gauche s’en détourneront massivement, ce qui ne vous vise pas.
-
Et oui, avec Sylvain Reboul, employer des chinois 100 euros par mois pour 90 heures hebdomadaires ne peut qu’améliorer leurs conditions. Quelle médiocrité... typiquement libérale.
-
La Suisse est un centre mondial du capitalisme dérégulé, genre banque off-schore ;du reste elle n’est pas si hors de l’Europe économique que cela (et c’est bien un problème) , et la Norvège a encore du pétrole et du gaz (mais jusqu’à quand ?) et de plus elle n’est pas une économie nationale mais aussi internationalisée que la nôtre, y compris en ce qui concerne l’extraction du pétrole et du gaz. Mais vous pouvez toujours me citer Monaco ou Andorre ().
Quant à revenir à la situation antérieure alors qu’il n’y a plus de capitalisme franco-français, lequel était du reste en partie produit par des capitaux d’origine américaine après le guerre (plan Marshall) ou à l’économie rurale tratidionnelle. Il ne faudrait pas , dans vos exemples, vous faire plus ignorant que vous ne l’êtes et/ou me prendre pour tel.
Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre !
-
À propos de la Suisse, Lire Jean Ziegler
-
Correctif : Jean Ziegler : "Une Suisse au dessus de tout soupçon"
-
"La Suisse n’est pas si hors de l’Europe économique que cela. La Norvège n’est pas une économie nationale mais aussi internationalisée que la nôtre."
Il me semble ici que vous confondez "internationalisée" et "libre-échangiste". L’économie est mondialisée depuis des millénaires. Le "libre-échangisme" a fait lui un essai malheureux au 19ème siècle, et un retour en force plus récent fin 20ème avec le GATT puis OMC. Pour le dire autrement, on peut commercer avec ses voisins sans vouloir pour autant commercer sur tout dans n’importe quelles conditions sans aucune douane.
"il n’y a plus de capitalisme franco-français, lequel était du reste en partie produit par des capitaux d’origine américaine après le guerre ou à l’économie rurale traditionnelle. "
En partie. L’industrialisation a commencé au 18ème siècle, et s’est développée en France au 19ème. En fait, la part des capitaux étrangers dans les entreprises française est restée relativement faible jusque dans les années 1990. La prise de contrôle par des établissements financiers offshore est assez récente, et l’évolution du flottant dans le CAC40 est assez représentative. Et quand bien même ?
Pour en revenir à la Norvège, elle gère effectivement en bon père de famille sa rente pétrolière. C’est pour cela qu’elle n’a pas cru bon d’intégrer l’UE qui l’aurait obligée à la privatiser, comme elle le fait avec notre rente nucléaire. EdF n’était peut-être pas du "capitalisme franco-français" ? Aujourd’hui, ses premiers actionnaires privés sont belge et canadien.
-
Ce que je vois,c’est que partout la gauche n’est pas intéressée en faire réformes aprés subir au pouvoir. Seul, un marasme total et quand ils sont lá,ils oublient tous les promesses,pendant les élections.. ! Ils souffrent d’un complexe d’inferiorité car,ils ne voient les personnes bien situées comme ceux que luttent avec intelligence et arrivent lá.. !
Des mesures qu’ils prennent sont tous une catastrophe et partent pour l’assistenssialime,populisme et parfois pensent avoir découvert la roue carrée... !
Voyons par exemple la France : elle n’était et jamais sera un socialiste,mais,un capitalis déguisé"... ! Et fait tout toujours en regardant dans le mirroir ce que l’êtats-Unis faisent.. !
Je vois une manque de courage de la France en prendre mesure courageuse et modifiér le systéme,car,elle voit leur voisin Angleterre avoir pris durant le gouvernement ..Thatcher et avoir combattant même la force des syndicates qu’aujourd’hui sont tant retrógades,en voulant avoir continuer avec leur priviléges en détriment des autres... !
Tony do Brasil
-
améliorer la compétitivité des entreprises, ce qui est la clé pour créer de la croissance
Le programme économique d’une gauche moderne, décomplexée de ces compromis avec le "marché", est en filigrane dans le rapprochement qui s’opère avec les idées du centre gauche
il faut savoir en prendre le train en marche
un programme moderne alliant initiatives privées et d’Etat tout en restant dans le cadre économique du capitalisme d’aujourd’hui.
Quelle audace !! Quelle inventivité !!
"une Autre Vie" C’est de l’ironie ou vous êtes sérieux ??
-
A l’auteur,
les objectifs de la sociale-démocratie qui désigne aujourd’hui un courant politique de gauche et non-marxiste. Le marxisme étant politiquement un mouvement de lutte des classes pour l’abolition du capitalisme.
sans vouloir être désobligeant, je trouve que cette phrase traduit un grand manque de culture politique ou au moins de culture de l’histoire politique (ce qui va souvent de paire).
Qu’est-ce qu’historiquement que la social-démocratie ?
A la base c’est la dénomination de la IIe Internationale, fondée par Engels. C’est donc un concept marxiste.
Evidemment, la deuxième Internationale devint lors de la création de la IIIe (dite Komintern), l’Internationale Socialiste, et l’arrivée des théories Keynésiennes lui permirent de s’affranchir du marxisme.
Malgré tout, la principale opposition entre communistes (plutôt que marxistes) et sociaux-démocrates se situe sur le mode de changement de la société. Les communistes étant révolutionnaires quand les sociaux-démocrates acceptent le suffrage universel et les démocraties pluralistes. Selon cette définition, le PCF est un parti social-démocrate (même si mes camarades ne veulent pas l’admettre). Etre social-démocrate n’empêche pas d’avoir une analyse marxiste de la société, et notamment d’admettre l’existence de la lutte des classes.
Il ne faut pas confondre Marx et les marxistes. La lutte des classes n’est pas dans l’analyse de Marx un mouvement de renversment du capitalisme (ça c’est le rôle de la révolution prolétarienne qui doit conduire selon lui à une société sans classe), mais bien un phénomène qui explique la dynamique des sociétés et donne un sens à l’histoire (par exemple, la lutte entre les classes bourgeoises et aristocratiques dans l’ancien régime donne lieu à la Révolution française et voit le remplacement de la noblesse par la bourgeoisie comme classe dominante). Le dernier que j’ai entendu commettre votre erreur est le député UMP Eric Raoult, on peut lui pardonner, je trouve que c’est un peu plus délicat de la part d’un militant socialiste.
On peut penser ce qu’on veut de Marx, mais je trouve que le méconnaitre pour un militant (à fortiori de gauche) est un manque important quand on sait l’influence de sa pensée sur l’histoire du XXè siécle (sans compter les multiples implications dans l’ensemble des sciences humaines).
-
Il ne faut confondre la pensée critique de Marx, quoiqu’on en pense, vivante sur nombre de points hormis la fameuse dicatature de du prolérariat , et la soi-disant marxisme historique, mort et bien mort.
-
Sylvain Reboul,
je ne dis pas autre chose. J’avais juste été un peu choqué par la définition du marxime donnée par vos camarades. Parce que penser que c’est le marxisme qui organise la lutte des classe est un contre-sens qui je l’espère n’est que celui des auteur pas du PS dans son ensemble. Dans le cas contraire, il me faudrait classer le PS dans la catégorie "droite complexée" pour marquer sa différence avec l’UMP
La pensée de Marx comme toute pensée est critiquable, mais en en maitrisant les concepts, sinon on rest dans la farce (Eric Raoult m’a beaucoup fait rire)
Cordialement
-
La social-démocratie à commencer à fonctionner après la guerre
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_social-d%C3%A9mocrate_d’Allemagne
C’est la machine à billet américaine et une politique réaliste dans le domaine économique et social après le vécu nazi qui a obligé les socialistes allemands à s’écarter de la tentation marxiste
Concernant Marx,après la chute de l’URSS,les économistes américains reconnaissaient que le marxisme est une bonne analyse du mécanisme de l’économie capitaliste
-
merci @ Reboul pour toutes ces précisions, elles sont bienvenues..@ masurier je crois quand meme que la social démocratie à l’allemande doit plus a une certaine "culture allemande" qu’a Engel ou à Marx. C’est peut etre l’idee naive qu’une entreprise est là avant tout pour nourrir ceux qui y travaille. J’ignore ce que serait cuturellement une sociale démocratie à la française..une relation appaissée, assumée..sans doute...
-
si il y a vraiment une exception française avec une gauche qui n’a jamais été capable de gérer c’est la son gros défaut !! ce n’est que mon humble avis.... mais comment parler de gauche en France, avec des gens issus du meme moule Sciences Po, ENA et compagnie, qui sont des écoles de fils à papa !! le PS est la gauche caviar, des fils a papa qui n’assument pas leur statut et des bobos qui regardent leur nombril pousser !
il faudrait une gauche populaire avec de vrais écolos pour relancer un mouvement !! j’ai bien peur que que Besancenot et Clémentine Autain aient du mal à convaincre tant ils ont l’air de petits bourgeois qui se la jouent militants..... quand aux écolos avec Mamère etVoynet, je crois qu’on a atteint des sommets....
Alors s’il faut une nouvelle gauche, une vraie opposition, on attend des gens engagés courageux qui se battent pour des idées !! pour l’instant à gauche, il n’y a que des gens qui défendent le statu quo, enlisés dans des mouvements aux lourdeurs administratives.... pas tellement de courageux...on ne peut pas bousculer SARKOZY et son système en restant assis sur son rond de cuir !!
-
REALISEZ VOTRE "VRAIE GAUCHE" LAISSEZ LA SOCIALE DEMOCRATIE FAIRE SON CHEMIN VERS UNE DEMARCHE MOINS DOCTRINALE PLUS HUMAINE.ATTENDEZ LES RESULTATS QUI SORTIRONS DES URNES !!!
-
SOCIO-DEMOCRATES,ECOLOGISTES RESPONSABLES,DEMOCRATES CHRETIENS,LIBERO-SOCIAUX. POURQUOI PAS SIMPLEMENT DEMOCRATES HUMANISTES.
TOUT UN PROGRAMME ! MAIS QUELLE PERSPECTIVE MOBILISATRICE
QU’ATTENDEZ VOUS POUR IMPOSER CETTE DEMARCHE A VOS DIRIGEANTS ?
-
a qui parlez vous ?? je n’ai pas de dirigeants et je ne suis pas militant.... simplement observateur amusé de la faune politique française
-
Moebius,
pour comprendre ce qui fonde la social-démocratie à l’allemande, il faut lire ça :
http://www.marxists.org/francais/luxembur/junius/index.html
"La crise de la social-démocratie", Rosa Luxemburg, en 1915 déjà.
J’ignore ce que serait cuturellement une sociale démocratie à la française..une relation appaissée, assumée..sans doute...
La question est de savoir si les relations sociales sont si apaisées que ça, y compris en Allemagne. Le "pacte social" allemand reposant quand même sur des syndicats très puissants (notamment grâce à leurs caisses de grève) et reste donc fondé sur des rapports de force. Ce qui peut donner l’impression d’apaisement est que le déséquilibre du rapport de force est moins grand que chez nous.
-
interessant miss Luxembourg démarre par la guerre qui a ruiné.... elle parle de classe ouvrière...
est ce qu’on ne pourrait pas transposer cela à la classe moyenne actuelle face à l’Europe et à la mondialisation... a vous Masuyer
-
En fait à une époque on liquidait la classe ouvrière, lutte patronnat communistes avec Marchais leader...
Or maintenant une caste sociale encore plus riche veut éliminer la classe moyenne, puisque les syndiqués et les fonctionnaires ne sont plus en bas de l’échelle mais plutot dans les classes moyennes..... en bas on trouve les interimaires, les temps partiels, style caissières de grandes surfaces, ou employés en production, techniciens de base, opérateurs pao free lance, hotesses d’accueil dans les agences...
Finalement on a fait croire à l’ascenseur social, on a brouillé le jeu des classes, alors que la classe dirigeante devenait immensément riche... cela a commencé sous Mitterrand avec l’étouffement du Pc et le début de l’actionnariat..... ce n’est pas compliqué on est passé de 1 a 40 entre le smic et les plus haut or maintenant on en est à 1 à 900 voir plus entre des gens qui ne sont meme plus smicards et des rentiers de grands groupes....
Pour en revenir à nous, l’Europe crée une sous classe laborieuse et au dessus entre 1 et 10% des actifs d’un pays détiennent tout.... on ne cherche surtout pas à ce que les genres se mélangent comme le montrent le prix des études et des grandes écoles, qui deviennent inaccessibles tels des clubs privés...
On recrée des castes comme en Inde mais avec des écarts plus grands, et les régions ne vont faire qu’amplifier le problème avec des barons des courtisans et des élus locaux notables, un systeme proche de la franc maçonnerie, tres fermé sous des apparences démocratique...
-
Christoff,
le concept de classe moyenne me semble difficile à envisager d’ans une perspective marxienne. Marx divise la société capitaliste en deux classes fondamentales : le prolétariat et la bourgeoisie (ou les capitalistes). Les capitalistes se caractérisant par la possession du capital, donc des moyens de productions, pouvant ainsi fixer le cours d’achat de la force de travail. Le prolétariat regroupant tous ceux ne disposant pas de capital et n’ayant pour moyen de subsistance que la vente de leur force de travail. Ce ne sont donc pas les ouvriers, mais les salariés. Entre ces deux classes, la petite bourgeoisie regroupant ceux à qui la possession de leur moyen de subsistance (artisans, paysans, professions libérales, commerçants....) permet une relative autonomie. A noter que le fait d’être propriétaire de sa maison et de biens de consommations ne fait pas du salarié un bourgeois, contrairement à une idée reçue.
Seul le prolétariat et la bourgeoisie, dans la société capitaliste, pouvant avoir une politique indépendante. Pour illustrer ce propos, mon statut professionnel d’entrepreneur individuel me rattache à la petite bourgeoisie. Je suis propriétaire de mes moyens de mes outils de travail que je vends avec ma force de travail, mais je ne fixe que très relativement le prix de cette vente. Je pense donc que mes intérêts en matière d’émancipation me rapprochent plus du prolétariat que de la bourgeoisie. D’autres que moi enviant et respectant la bourgeoisie, confondant leurs intérêts avec ceux de la classe capitaliste.
Le concept de classe moyenne appartient à une perspective non marxienne de la lecture des classes de la société : classe populaire, classe moyenne, classe moyenne supérieure, élites. A mon sens cette vision est dominante dans nos sociétés. Mais la pensée dominante est celle de la classe dominante pour ceux qui ont une analyse marxienne des rapports de force qui animent la société.
On peut aussi envisager que l’analyse de Marx n’est plus valide, la société capitaliste ayant vécue. C’est une vision qui existe aussi au sein de la gauche que je qualifierai de radicale. Ce n’est pas la mienne.
J’ai déjà expliqué sur d’autres fils que je ne croyais pas en la thèse du "néo-libéralisme" qui n’est pour moi que l’évolution logique du capitalisme apparu à la révolution industrielle et en conserve les mécanismes fondamentaux (l’accumulation de la plus-value ponctionnée sur le sur-travail, c’est à dire sur la part non payée du travail salarié).
En lisant les Cahiers de Junius (La Crise de la sociale-démocratie) de Rosa Luxemburg (entre autres), il me semble qu’on peut entrevoir que le phénomène de mondialisation est largement engagé à l’époque. Il est aujourd’hui, à mon avis, seulement plus visible par le délitement progressif des Etats-Nations (que je ne regrette aucunement).
Maintenant que ces préalables sont posés, nous devons aussi analyser l’évolution de notre société depuis la fin de la seconde guerre mondiale, c’est à dire des "trentes glorieuses" et des "trentes piteuses" qui ont suivies et dont nous ne sommes pas sortis.
Tout d’abord, cette différence n’existe que pour les classes dominées, les classes dominantes continuant à s’enrichir sans discontinuer.
Les "trentes gorieuses", c’est mon avis, répondent à une étape logique de la société capitaliste. Celle d’un enrichissement relatif des classes dominées. Cet enrichissement étant provoqué par de multiples facteurs. Les luttes d’émancipation du prolétariat l’ayant conduit à obtenir des gains, par l’action syndicale et politique (grâce à la sociale-démocratie). Les capitalistes y ayant malgré tout trouvé un intérêt (de façon volontaire ou non, je ne saurai trancher), le système d’exploitation colonial leur ayant permis d’en amortir les effets. L’enrichissement du prolétariat sur le territoire national, les nationalisations ayant permis de faire partager par l’ensemble de la population les lourds investissements, notamment en terme d’infrastructures et accessoirement délité le sentiment d’appartenance de classe. Les systèmes de protections sociales ayant permis à certains secteurs d’initiatives privées de se développer de manière importante (industrie pharmaceutique, par exemple).
Il n’est d’ailleurs pas étonnant que le système d’assurance-maladie par répartition soit aujourd’hui l’objet d’attaques constantes. Il a permis le financement du développement de l’industrie pharmaceutique, en le faisant partager par tous (les cotisation étant partagées entre employeurs et employés), mais la part de ces cotisations consacrée à la gestion (collecte et redistribution) échappe au secteur privé (et donc les possibilités de marge qui vont de pair).
Cela signe pour moi l’inanité de l’option sociale-démocrate dans la lutte d’émancipation des classes dominées.
Pour finir, je voudrais revenir sur l’idée de révolution prolétarienne. Dans une perspective marxienne, il ne faut pas forcément la voir comme un renversment violent d’un régime ou d’une classe dominante. La simple prise de conscience par le prolétariat des mécanismes d’exploitation devant conduire au dépassement de la société de classes.
A noter aussi, comme je l’ai déjà rappelé souvent dans mes commentaires, qu’une partie du mouvement pour l’émancipation des travailleurs (notamment les bakouninistes) se montrait très critique envers le concept de dictature du prolétariat, en qui elle voyait les germes d’une confiscation du pouvoir par une élite éclairée agissant selon elle au nom des intérêts du prolétariat tout en le maintenant dans son aliénation. Il me semble que l’histoire leur a donné raison.
Désolé pour la longueur de ce post.
Bien à vous Christoff
-
J’oubliais un lien vers la page de wikipédia qui traite de la conscience de classe selon Georg Lukacs et qui peut permettre de prolonger le débat sur le concept de classe :
-
Est ce que tu ne crois pas qu’apres la guerre, il fallait reconstruire, il y avait des projets, l’état se mouillait dans des grands projets et par exemple pour l’industrie mécanique, les trains, l’énergie, le batiment, il y avait un besoin énorme de reconstruire, de fonder mais une masse de gens impliqués avec un but.....
Or maintenant je trav dans le pré presse ou l’imprimerie demande à des jeunes de venir travailler en horaires décalés avec un statut d’ouvrier, tu peux chercher longtemps !! la moyenne d’age de l’équipe de nuit était aux alentours de 45ans, nous avons eu un type de 25ans il a tenu un an et il est parti "parce qu’il en avait marre" or la nuit ou en horaires décalé tu peux te faire entre 2000 et 3000 euros suivant ton expérience.... j’ai du mal à me classer dans les classes françaises....
pour en revenir à nos moutons, les jeunes recrues préfèrent faire de la "créa" dans des agences au look plus policé !! d’ailleurs pour certains, le lieu de travail, le look, leur écran, comptent plus que le travail en lui meme !! travers de notre époque !! pour certains la carte de visite compte plus que le job lui meme !! d’ou des gens qui acceptent des salaires ridicules pour frimer dans une agence à la mode, beaucoup de free lance et des conventions de plus en plus baclées....
et si je puis me permettre, gros changement parmi les nouveaux arrivant, individualisme, surego, manque de respect par rapport à des plus anciens voir arrogance, manque de maturité, faible niveau technique, un manque total d’intéret pour le droit du travail et les conventions par branche..... ce qui fait que les salaires ont été divisés par deux et que des gens signent n’importe quoi individuellement.... il y dix ans on te prop un salaire sup à 2000euros pour un poste d’op PAO polyvalent, maintenant on te propose sérieusement 1300euros sur douze mois !!
alors je pense que la classe ouvrière structurée comme elle pouvait exister dans la presse, la sncf par exemple a disparu ou est en train de disparaitre..... au profit d’une classe moyenne qui devrait plutot s’appeler basse classe !! mais chut il ne faut pas reveiller les gens.... le patronnat a inventé cette sacro sainte inflation bidon qui permet surtout de ne pas augmenter des salaires, alors qu’eux memes s’augmentent tous les jours les leurs par des primes et des avenants mis en forme par leurs avocats !!
les syndicats sont éclatés mais je pense qu’à la tete de certains syndicats il y a des taupes payées par le patronnat.... et on a changé habilement le nom des boulots, genre opérateur PAO devient technicien de l’image ou technicien pré presse ce qui permet de flatter l’orgueil du sot et de bouleverser des grilles de salaires établies !! qui dit syndicats éclatés, dit renforcement du pouvoir d’une minorité donc on engage des réformes sur le contrat de travail, sur les conventions, sur le niveau des salaires, sur le droit du travail et les prud’hommes !!
inimaginables il y a dix ans, il y a dix ans, elles passent presue les doigts dans le nez puisqu’il n’y a plus de mouvement fort et représentatif de la classe laborieuse !! et que les gens entretenus dans un climat de peur ont de plus en plus tendance à baisser la tete..... Mitterrand avait utilisé l’extreme droite habilement au début puis il y avait eu un mouvement de révolte des "petits français" qui lui avaient rendu sa monnaie..... les dépenses somptuaires dans les monuments et les discours de Jack LANG ne passaient plus !!
Sarkozy a réussi à atomiser le mouvement communiste et l’extreme gauche, encore une fois parmi les jeunes il n’y pas de relève, Besancenot avec son petit air de garçon de bureau a bien du mal à etre crédible !! résultat depuis Marchais il n’y a plus rien, la gauche puis la droite de Chirac ont tout fait pour dénigrer les métiers manuels et en parlant de bac et d’études pour que les gens soient tout sauf artisan ou ouvrier ....
il y avait un but nettoyer le communisme et ses bases et la encore je me pose des questions sur les vrais auteurs de ce plan !! je faisais partie d’un classe ouvrière qualifiée aisée dans les années 80 et à partir de la guerre du Golfe, comme par hasard, il y a eu un plan de mise à sac de la presse l’imprimerie.... cela a commencé par les photogravures, les imprimeries et maintenant on est en phase finale avec l’éclatement des journaux et des rédactions, plus grave de l’identité des journaux eux meme....
pourquoi Masuyer pour faire disparaitre une classe structurée organisée plutot qualifiée et instruite qui avait vocation à se syndiquer !! on a éclater de meme la poste, on est en train de bouleverser la SNCF, et on va faire de meme pour les secteurs de l’énergie !!
toujours les memes méthodes dislocation des grosses structures, éparpillement des sites morcellés en petites agences et annexes et sous traitance..... surutilisation d’interim qui met en danger volontairement des boites fiables, je l’ai vu !! pour finir liquidation du personnel qualifié, embauche de gens avec contrats courts donc fin des conv signées dans un secteur pour finir contrats précaires, jeunes et interim qui permettent aux boites d’engranger un maximum de fric sur des formations qu’ils ne font pas et enveloppes au noir aux syndicats, la plupart tres "gentils" dans les réunions avec la direction ( la aussi j’ai assisté aux vendus chez Quebecor ) ..... tout ceci dans le but final denettoyer une classe ouvrière qui existait avec des avantages négociès et des conventions définies !!
j’ai un ami qui travaille aux collectivités locale, il témoigne du meme systeme, interim embauches sur trois mois, et agents embauchés avec des statuts différents des conventions existantes...
Alors ce qui a changé c’est qu’avant il y avait de vrais patrons entrepreneurs qui négociaient avec de vrais syndicats qui obtenaient des contre partie réelles... nous avions sept semaines de vacances, des primes et des tickets restos à 8 euros et maintenant plus rien avec ce système de nivellement par le bas...
maintenant il y a des gestionnaires nommés purs administratifs qui ne viennent jamais sur les lieux de productions, qui se foutent des gens la plupart du temps ils ne connaissent pas leurs employés.... chez Quebecor, j’ai été convoqué par des gens qui ne me connaissaient pas !! et surtout il n’y a plus de discussions ou c’est du style t’es pas content tu dégages et un syndicat complice la cgt je la cite car dans notre cas ils ont amené par leur comportement à la fermeture de plusieurs sites et à se faire rouler dans la farine par Quebecor.... donc moi j’ai négocié un départ on m’a dit tu n’es pas content mais je suis parti en négociant mon départ !! alors je ne vous dis pas dans ce cas le regard de pleutres de vos collègues....
dans les deux boites que j’ai quitté et ou j’ai attaqué aux prud’hommes, j’ai gagné mais seul laché dans la nature par mes collègues, quand vous répondez et qu’il y a une ambiance de merde tout le monde vous lache !! aucun soutien des délégués syndicaux, ceci explique cela et surtout alors que j’avais gagné personne n’a ataqué derrière moi alors que le tapis rouge était déroulé pour négocier.... auncun appel de vos ex collègues.... et si cela va mal pour une certaine classe laborieuse c’est peut etre qu’elle a pardu quelque chose d’essentiel de l’ére Marchais et des luttes : la solidarité, la cohésion et le courage....
ce qui domine parmi les plus jeunes ou ceux qui restent tete baissée dans des boites ou on leur marche dessus c’est le manque de courage, l’individualisme et surtout la lacheté !! et oui plan d’épargne écureuil oblige !! et ça ce n’est pas de la faute du patronnat pour une fois !!
-
« ...L’Europe de Gauche prend le pouvoir »... ou queque chose du genre.
Mais non !... chaque gauche nationale s’imagine faire partie de la Grande Internationale de Gauche, alors qu’il n’en est rien. Italiens, Espagnols, Anglais ou Suédois, tous ont une dénommination commune et un contenu totalement différent.La gauche de l’un serait la droite de l’autre.
Réglons déjà la nullité de la gauche française, même pas capable de se mobiliser contre l’aménagement de la Constitution, Le contrepet de Lisbonne, contre ce coup de force Sarkozien qui donnera au Fureur des pouvoirs encore agrandis !... Lamentable
Quant aux Syndicats Allemands, rien à voir non plus avec les petites mijaurées nerveuses des fyndicats français ; ce sont des gestionnaires accoutumés aux audits d’entreprises ou de Budget qui ont pouvoir d’infléchir les grandes décisions, pouvoir d’être suivis massivement par les travailleurs qu’ils défendent, par la force et la raison des contrats, souvent quinquennaux, qu’ils signent et respectent avec le Patronnat. Loin du compte en France où le plus gros syndicat représente 8% de la population ouvrière et peut dénoncer tout et n’importe quoi sur une crise de nerf...ruinant ldavantage encore le marché du travail qui n’a franchement pas besoin de grèves pour faire fuir les investisseurs potentiels.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON