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La lutte des classes

Si le profit est bien cette part du produit du travail ouvrier (ou de la valeur ajoutée à la matière par ce même travail) que le maître s'attribue, d'où vient que la répartition laisse seulement, du côté de l'ouvrier, ce qui n'est, pour celui-ci, que le minimum vital ?

Revenons à la situation initiale : l'ouvrier entre en relation avec celui qui sera peut-être son prochain maître. Adam Smith écrit :
« Ce qu'est le salaire ordinaire du travail dépend partout du contrat habituellement passé entre ces deux parties, dont les intérêts ne sont pas du tout les mêmes. »

Et puis, sans transition, l'auteur passe à cette formule toute différente en ce qu'elle quitte le cadre des rapports individuels pour en venir au rapport des classes :
« Les ouvriers désirent obtenir le plus possible, les maîtres donner le moins possible. Les premiers sont disposés à se coaliser afin d'augmenter le salaire du travail, les seconds afin de le diminuer. »

Combat tout à fait inégal s'il s'agit de mesurer les forces respectives de chacun des deux camps par la quantité des personnes qui s'y rassemblent. Face aux ouvriers en lutte, les maîtres ne seraient que fétus de paille... Et pourtant, la force du nombre ne tarde pas à venir se briser sur la barrière du minimum vital dont on voit assez facilement le rôle stratégique qu'elle joue dans la pensée patronale puisque, comme le souligne Adam Smith  :
« Dans tous les conflits de ce genre, les maîtres peuvent tenir beaucoup plus longtemps. Un propriétaire, un fermier, un maître fabricant ou un marchand, alors même qu'il n'emploierait pas un seul ouvrier, pourrait généralement vivre un an ou deux avec les capitaux qu'il a déjà acquis. Beaucoup d'ouvriers ne pourraient pas subsister une semaine, un petit nombre pourrait subsister un mois et presque aucun ne pourrait subsister une année sans emploi. »

Le fond de l'affaire est donc effectivement une lutte à mort (de faim), quoi qu'on en pense...

Mais le nombre reste le nombre... avec cette force irrésistible dont il lui arrive souvent de laisser paraître quelques lueurs puisque, comme le remarque Adam Smith  :
« Il est rare, a-t-on dit, que l'on entende parler des coalitions de maîtres bien que l'on entende fréquemment parler de celles des ouvriers. »

Et d'ajouter aussitôt :
« Mais quiconque imagine, pour cette raison, que les maîtres se coalisent rarement est aussi ignorant du monde que du sujet. »

Il peut être question, pour ceux-ci, de maintenir le statu quo  :
« Les maîtres sont toujours et partout dans une sorte de coalition tacite, mais constante et uniforme, pour ne pas augmenter le salaire du travail au-dessus du taux existant. » 

Il peut aussi s'agir d'une attitude délibérément offensive :
"Les maîtres forment parfois aussi des coalitions particulières pour faire baisser le salaire du travail au-dessous de ce taux. Celles-ci sont toujours conduites dans le plus grand silence et le plus grand secret, jusqu'au moment de l'exécution et, quand les ouvriers leur cèdent sans résistance, comme ils font quelquefois, bien qu'ils en pâtissent durement, les autres n'en entendent jamais parler. »

Mais la lutte à mort ne se livre pas toujours à mi-voix...


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17 réactions à cet article    



    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 21 octobre 2015 08:01

      Pour en terminer avec la Lutte des Classes !

      Le Projet Socio-Économique ci-dessous bénéficie de
      l’accord intellectuel et du soutien moral de
      Jacques SAPIR,
      Économiste.

      Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

      INTRODUCTION :

      Depuis la fin des Trente Glorieuses, vers 1975, soit depuis 39 ans, nous avons dû nous accommoder du chômage massif.
      Il serait peut-être enfin temps de remettre en question notre paradigme sur le « Plein-Emploi » qui est devenu une sorte d’Arlésienne...
      Sans doute faut-il adopter un nouveau paradigme en la matière qui éradiquerait définitivement le concept même de chômage.

      ¿ Et si la majorité des Français(es) adoptait un paradigme SOCIO-ÉCONOMIQUE réellement innovant et véritablement progressiste ?

      Cependant, au
      Revenu de Base financé par la Fiscalité, sans Refondation du Capitalisme
      on peut préférer le
      Dividende Universel financé par l’Épargne, avec Refondation du Capitalisme

      ​​Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

      Lire le lien, SVP :

      Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel ​financées ​par l’Épargne.
      http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/40/47/56/Refondation_du_Capitalisme_et_Dividende_Uni versel_Sincerite.pdf

      Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

      RÉSUMÉ :

      Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.

      Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.

      Objectif Principal :
      Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique
      Par un effort préalable d’épargne soutenu, les « démunis » (par opposition aux « nantis ») acquerront collectivement des actions du capital des entreprises du secteur marchand, banques incluses.
      Cette participation au capital pourra être minoritaire (minorité de blocage) ou majoritaire.

      Objectifs Spécifiques :
      I)
      Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
      Les représentants des « démunis », démocratiquement élus, géreront ce patrimoine financier de manière à infléchir Recherche, Développement, Production & Commercialisation des entreprises contrôlées : Refondation du Capitalisme.
      II)
      Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage ainsi que celui de la « lutte des classes ».
      II.1)
      À terme, les profits des entreprises sous contrôle des « démunis » seront partiellement distribués à l’ensemble des « démunis » sous forme de Dividende Universel.
      II.2)
      a) Ceux qui le souhaiteraient pourraient s’arrêter de travailler et se satisfaire du Dividende Universel.
      b) Ceux qui souhaiteraient gagner plus que le seul Dividende Universel pourraient travailler dans l’économie marchande et, éventuellement, y gagner des rémunérations faramineuses sans plus jamais être accusés d’exploiter qui que ce soit.
      II.3)
      Si plus personne ne souhaitait travailler dans l’économie marchande, celle-ci s’effondrerait totalement et, avec elle, le patrimoine accumulé des « démunis » deviendrait stérile et interdirait le bénéfice du Dividende Universel (Auto-régulation automatique : Activité économique / Dividende Universel).

      ​On n’ose imaginer que l’Humanité serait si stupide pour se lancer dans cette dernière voie suicidaire ! ! !​

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      L’addendum ci-dessous apporte la preuve, a contrario, de la pertinence du projet ci-dessus.

      ​Addendum :
      À partir de 1989, la Russie aurait pu mettre en œuvre le projet ci-dessus en s’évitant la phase d’épargne incluse dans cette proposition puisque tout le « capital social » des entreprises était depuis longtemps la possession de l’État et, donc, du peuple russe.

      Lire le lien, SVP :
      Pauvre peuple russe : Spolié en 1917 et en 1991 !
      http://www.sincerites.org/2014/08/pauvre-peuple-russe-spolie-en-1917-et-en-1991.html

       = = = = = = = =
      ​Post-scriptum :
      ​Fondation Capitaliste Virtuelle : Bilan 2001 - 2014

      http://www.sincerites.org/2015/02/fondation-capitaliste-virtuelle-bilan-2001-2014.html

      = = = = = = = =
      La chance de Cuba : son Économie d’État !
      http://www.sincerites.org/2015/05/la-chance-de-cuba-son-economie-d-etat.html


      • Robert GIL Robert GIL 21 octobre 2015 09:37

        la lutte des classes n’a pas pris une ride, et si les salariés ont oublié ce que cela veut dire, le medef lui n’a rien laché !
        .
        voir : ARCHAISME ET LUTTE DES CLASSES DANS LE DISCOURS PATRONAL


        • flourens flourens 21 octobre 2015 10:01

          c’est simple, une seule solution, ni dieu ni maitre


          • jaja jaja 21 octobre 2015 11:38

            La meilleure solution c’est la Révolution... La grève générale insurrectionnelle... Hors d’elle rien ne changera jamais fondamentalement pour la classe ouvrière, ni pour tous les travailleurs...

            Exproprier les capitalistes en assurant l’égalité sociale entre toutes et tous, tel doit être le but...


            • infraçon infraçon 21 octobre 2015 14:09

              M.J. Cuny, j’apprécie vos « extraits » journaliers.
              Une phrase m’a fait réagir.
              Au risque de jouer les coucous, je glisse ce commentaire en trois morceaux à votre article (comme une contribution personnelle).

              Auparavant je voudrais rappeler deux évidences pour être clair. (merci aux brillants économistes de me corriger).

              1. Le prix de vente d’un produit/service.
              Le prix de vente consiste en :
              la matière,
              le matériel pour transformer la matière,
              le travail du salarié,
              le remboursement du capital (exprimé tel que, ça pourrait dire qu’une fois le capital remboursé, l’entreprise appartient à la nation, mais le capital à l’air, comme la dette, non-remboursable).

              2. Le gain de productivité.
              Le gain de productivité s’il est bien réparti bénéficie :
              au capitaliste,
              au salarié,
              au client.

              Si ce gain est mal réparti, il se fait au détriment du client ou du salarié ou au détriment du client ET du salarié.

              Evacuons pour le moment ce con de client. (le commerce serait le plus beau des métiers s’il n’y avait pas ce con de client, me disait mon cafetier préféré).

              Si le gain de productivité ne bénéficie pas (aussi) au salarié, petit à petit il y a aura moins de salariés, donc moins de vie économique pour les chômeurs et moins de prestations sociales possibles pour les salariés. Ce qui s’est passé clairement avec l’introduction des machines, puis des robots. Effarés par le coût gigantesque de ces auxiliaires/remplaçants, les salariés se sont laissés déposséder du gain de productivité qui aurait du les conduire vers une vie au travail moins longue et des prestations sociales et un revenu constants (imaginons une inflation nulle). A l’inverse on a laissé croire à ceux qui restaient dans le monde du travail qu’en travaillant plus ils gagneraient plus. Puis sous la menace de perte de travail, on les a fait travailler autant en gagnant moins. Puis on les a jetés du monde du travail.


              • infraçon infraçon 21 octobre 2015 14:10

                Venons en maintenant à la phrase qui m’a fait réagir :
                « Les ouvriers désirent obtenir le plus possible, les maîtres donner le moins possible »

                Posons l’hypothèse que l’ouvrier est justement payé, ça voudrait dire (en voulant toujours plus) qu’il veut participer à l’escroquerie du client. Par contre s’il est injustement payé, peut-être que dans la bouche de certains le « obtenir le plus possible » sous entendu « irraisonné » voudrait simplement dire (pour les ouvriers) « obtenir le plus possible pour ne pas perdre encore plus ».

                Mais ce qui me gêne encore plus avec cette phrase, c’est qu’elle laisse le salarié dans une double attitude de résignation : résignation de ne pas pouvoir discuter sur les vrais chiffres économiques et résignation de produire ce qu’on lui demande de produire en ignorant royalement le but de cette production.

                les maîtres DECIDENT quoi produire (parce qu’ils ont la matière, le matériel, les gens (le réseau) qui ont la connaissance... pour et que le temps de cerveau disponible a permis un marché en conséquence), les ouvriers produisent. Si on leur demande de faire de la merde, ils font de la merde et tant pis pour le client (et pour la nation).


                • infraçon infraçon 21 octobre 2015 14:11

                  A ça une solution.

                  Le salarié doit être solidaire du citoyen : refuser de faire de la merde pour... le citoyen, refuser de produire des trucs inutiles ou dangereux pour la nation.

                  Serait alors un acte politique de « décider » quoi produire. D’abord pour ne pas produire inutilement et ensuite pour ne pas produire de la merde.

                  Et décider quoi produire au niveau global, c’est d’abord décider quelle politique on met en place. Par exemple :
                  un logement pour tous, une alimentation saine pour tous, une possibilité de déplacement pour tous (y compris enfants, handicapés et vieillards), un travail pour une production « nécessaire et suffisante » pour tous, éliminer les contraintes inutiles dans le travail et la vie quotidienne, un accès à l’expression politique pour tous, etc...
                  Et bien sûr l’éthique de comportement qui permet cette politique (sous-entendu : amener le citoyen à ce niveau d’éthique qui n’aurait rien à voir avec du misérabilisme, contrairement à ce que des chantres du système actuel veulent nous faire croire). Ca impliquerait tout une tranche de la classe bourgeoise qui a la connaissance (à côté d’une partie de la classe « laborieuse » (?) qui a elle aussi de la connaissance) pour faire cette évolution, mais cette classe bourgeoise je la sens bien frileuse quand à s’engager en politique sur une voie nouvelle où elle « risquerait » de perdre des plumes et de la tranquillité... En attendant de se retrouver (je ne le lui souhaite pas) comme la classe bourgeoise Syrienne qui s’étire maintenant le long des routes européennes.

                  Cette solution, je ne l’entend pas (aussi fortement) énoncée par les diverses formes politiques ou associatives émergentes.


                  • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 21 octobre 2015 15:11

                    @infraçon
                    Merci à vous pour vos commentaires très travaillés, et qui manifestent une réflexion personnelle approfondie et de longue haleine me semble-t-il.
                    Je ne pourrai qu’être bref ici, puisque, comme vous vous en doutez, ce que je développe à partir d’Adam Smith ne pourra que s’étendre dans le temps.
                    Il me paraît important de faire voir que ses analyses invitent à la réflexion, plus qu’elles ne fourniraient clef en mains tout ce qui serait nécessaire à l’exploitation de l’être humain par l’être humain.
                    Ce n’est pas dire que je me rangerais dans le camp qui peut être le sien.

                    La question que je soulève ici, c’est celle de la valeur économique, c’est-à-dire de ce qui introduit une mesure dans le système des échanges.
                    La valeur économique, dans le mode de production capitaliste, c’est la valeur d’échange, qu’il faut opposer à la valeur d’usage du produit.
                    Ainsi, la problématique que vous soulevez de la valeur d’usage de ce qui fait face au client ne peut pas être le premier souci du producteur. Il s’agit pour lui d’atteindre d’abord une rentabilité suffisante pour maintenir son système de production - quel qu’il soit - en situation de ne pas être dépassé par celui de la concurrence. Tout ceci renvoie à la valeur d’échange : il faut donc faire intervenir le coût des moyens de production utilisés, des matières premières et des moyens de subsistance des salariés.
                    Le client n’est pas d’abord un client : pour se présenter sur le marché où il fera l’acquisition de ce qui lui est nécessaire, il devra avoir trouvé sa place dans la production (patron, salarié, petit commerçant, etc.) ou dans ce qui en tient lieu (retraité, enfant chez ses parents, rentier, etc.). Quoi qu’il en soit, il y a, ici ou là, un acte de production qui lui aura fourni des revenus.
                    C’est donc d’abord à cet endroit, dans sa position à l’égard de la production qu’il faut l’observer.
                    Je n’irai pas plus loin pour l’instant.
                    De toute façon, la suite des textes que je publierai ici reviendra sur ces questions à travers Adam Smith et quelques autres.

                  • Peretz1 Peretz1 22 octobre 2015 09:48

                    @Michel J. Cuny. En fait tout tourne une fois de plus sur la plus-value dénoncée par Marx. Il a touché le fond du problème de la répartition des richesses de la production. Il a préconisé de supprimer les moyens privés de cette production, mais n’a pas vu un aspect pernicieux de la Macro-Economie, celui de la rotation monétaire que j’appelle la vectorisation de la valeur de l’argent. C’est la raison de son échec. De toute façon il n’y avait pas à son époque les outils nécessaires (ordinateurs) pour achever le communisme.


                  • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 22 octobre 2015 10:09

                    @Peretz1

                    Merci pour votre commentaire.
                    Je ne sais pas s’il faut parler de Marx en termes d’échec ou de réussite.
                    Il est certain qu’il a effectué la tâche qu’il s’était donnée à lui-même, et ceci dans son lien d’amitié profonde avec Engels.
                    Par ailleurs, en ce qui le concerne, il ne peut pas être enfermé dans la seule économie.
                    Les problèmes qu’il soulève sont d’une tout autre ampleur. Une fréquentation assidue du travail de Jacques Lacan m’a permis de le vérifier.
                    Je crois que la difficulté que vous soulignez du système de calcul a été étudiée par David Rousset.
                    Sur le fond même des limites que lui offrait le monde de son temps, il y a cette question de la diffusion toute relative du mode de production capitaliste... Ce dont il s’est inquiété auprès d’Engels tout juste avant la Commune de Paris (sauf erreur) : à l’échelle de la planète, la classe ouvrière ne représentait à peu près rien, le salariat lui-même n’était que peu de choses dans sa globalité.
                    Mais aujourd’hui... Voilà pourquoi Marx va pouvoir bientôt prendre, au plan mondial, la place qui est la sienne. Et je le redis encore : pas seulement dans la dimension économique ni politique, mais là où intervient, comme Lacan l’a souligné en ce qui le concernait pour la problématique de l’inconscient, la possibilité de faire jouer le matérialisme historique.

                  • Peretz1 Peretz1 22 octobre 2015 14:49

                    @Michel J. Cuny Certes l’inconscient collectif joue un rôle, notamment pour les décisions d’achat de la population. C’est de là qu’il faut partir pour comprendre la macroéconomie actuelle qui n’est qu’une conséquence du mode de consommation . D’où la nécessité de dépenser toujours plus. Ce qui est la seule solution pour résorber le chômage, variable d’ajustement. Malheureusement, l’Allemagne a trop peur de l’inflation galopante. Ce qui s’explique facilement. Elle entraîne les autres pays dans la même peur. Le résultat est que la BCE suit la tendance qui d’ailleurs lui a été imposée. L’aspect politique impossible à régler est celui de la domination des classes défavorisées, ce que Proudhon a préconisé sans succès. Actuellement c’est une partie favorisée importante de la classe moyenne qui domine, avec celle des cadres et compétents, et bien-entendu celle les privilégiés, dont une bonne partie est aux commandes.Celle qui occupe aussi les postes dans les grandes entreprises. Un début de solution, renforcer la démocratie citoyenne comme je le suggère dans, « 6 e République, changeons les lignes » (Bookelis)


                  • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 22 octobre 2015 16:09

                    @Peretz1

                    Sur ce dernier point, je ne peux que vous recommander le travail que j’ai entamé ici :
                    et qui se continue par la centaine d’articles sur Agoravox qui suivent.

                  • soi même 21 octobre 2015 18:29

                    Beurk article de Troll Stalinien !

                     smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  :->

                    • christophe nicolas christophe nicolas 22 octobre 2015 00:26

                      Pour info, tous les syndicats professionnels appartiennent aux patrons et ils sont très actifs. Ce sont les ouvriers qui ne se coalisent plus professionnellement puisque la politique les divise. Réfléchissez, les syndicats rendent tous les ouvriers d’un même métier complètement divisés alors que leur intérêt est dans un syndicat corporatiste uni.


                      • Peretz1 Peretz1 22 octobre 2015 09:31

                        Encore plus d’actualité, Adam Smith a dit : « Ils sont presque fous, ceux qui pensent qu’un grand pays se manage comme un ménage ». Ce qu’un siècle plus tard Keynes a confirmé en préconisant de dépenser et non d’économiser. Ils sont fous nos dirigeants en faisant le contraire.


                        • Peretz1 Peretz1 22 octobre 2015 09:34

                          Et ce que je confirme aussi pour ma part dans « Pour une économie humaine, renversons la table » (Amazon) Un bouquin subversif.

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