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Accueil du site > Tribune Libre > La mode des compétences...

La mode des compétences...

De plus en plus, notre système scolaire s'attache à privilégier des "compétences" plutôt que des savoirs et des connaissances...

C'est ainsi qu'ont été créés des cahiers et des tests d'évaluation visant à mesurer les compétences des élèves, des cahiers avec des codages numérotés particulièrement complexes...

Les enseignants passent beaucoup de temps à corriger ces tests, pour évaluer des compétences très aléatoires, car les tests sont souvent élaborés à partir de QCM dans lesquels le hasard peut intervenir ou à partir d'exercices qui n'ont pas toujours valeur de preuves...

Et quid des savoirs ?

Ils ont été sacrifiés au nom de la facilité...

Ainsi, en grammaire, on s'est mis à n'enseigner que les règles d'usage le plus courant...

Fini l'apprentissage du passé simple en primaire ! Aux oubliettes le subjonctif et notamment le subjonctif imparfait !

Au lycée la littérature classique a été bannie ! 

Etudier Montaigne, Rabelais, une hérésie ! Trop difficile pour ces chères têtes blondes à qui il faut épargner des efforts trop lourds !

Une façon de mettre à bas notre culture, la culture classique jugée trop lointaine, alors qu'elle constitue nos racines.

 

Grâce à internet, on juge que cette culture est de toute façon à portée de mains... C'est ainsi que les élèves à qui on pose des questions ont parfois le front de répondre à l'enseignant : "Google vous donnera la réponse : il suffit de consulter un ordinateur !"

Mais quel leurre ! La culture n'est pas innée : elle doit être assimilée avec patience et efforts.

C'est le prix à payer pour progresser : c'est l'essence de notre humanité que de vouloir apprendre tous les jours.

C'est ainsi que nous formons notre mémoire...

C'est ainsi que nous pouvons nous enraciner dans une culture, et trouver des repères.

 

Oui, les textes de Montaigne, ceux de Corneille sont difficiles... on peut s'y ennuyer.

Mais comme le dit André Comte-Sponville, si l'ennui n'est pas là, l'apprentissage devient compliqué...

"Le bon élève est celui qui accepte de s'ennuyer... et s' il s'ennuie, c'est parce qu'il manque encore de maturité... de même, on ne peut pas faire de la philosophie sans assumer des moments d'ennui..."

" Si on veut que l'enseignant rivalise avec la télévision ou les jeux vidéos, soit toujours en train de faire du spectacle, on se trompe sur l'enseignement... l'enseignement relève du travail pour les enseignants comme pour les élèves...

Arrêtons de demander aux enseignants d'être aussi divertissants qu'une émission de télévision... Il ne s'agit pas de remplacer, à l'école, l'effort par le plaisir, il s'agit d'aider les élèves à prendre plaisir à l'effort...."

Le bonheur est dans le faire... "

 

L'effort : c'est là un apprentissage essentiel, car toute vie est faite d'efforts et de difficultés à dépasser.

Sans effort, on ne peut assimiler des connaissances, un savoir qui permet de progresser...

 

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2018/03/la-mode-des-competences.html

  

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La mode des compétences...

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63 réactions à cet article    


  • JC_Lavau JC_Lavau 15 mars 2018 09:56

    La mode n’empêche pas l’incompétence de l’inspecteur.

    Voir celui qui ne venait dans l’établissement que pour pirater des logiciels :

    • Sozenz 15 mars 2018 09:59

      complétement à coté de la plaque la rosemar

      savez vous que vous avez des personnes douée , qui sans aucun effort arrive 100 fois mieux que ceux qui vont s acharner non top .
      c est même une monstruosité de faire croire qu ’ avec que de l effort vous arriverez à tout au lieu de mettre en place un système de plaisir : du s ouvrir à la vie , à la découverte du monde extérieur et la découverte du soi , de son être .
      vous assassinez les personnes dès leur enfance ...
      vous n etes en aucun cas une pédagogue .
      apprenez leur le plaisir , après l effort viendra plus facilement et de fait .
      Quand on aime , on apprend à chercher .


      • pergolese 15 mars 2018 10:52

        @Sozenz

        Manifestement, vous êtes fâché avec l’orthographe et la grammaire....D’une certaine façon, vous donnez raison à l’auteur.


      • Sozenz 15 mars 2018 11:25

        @pergolese

        Manifestement, vous êtes fâché avec l’orthographe et la grammaire....D’une certaine façon, vous donnez raison à l’auteur.

         peut etre , mais peut être aussi ai je d’autres dons , d autres qualités dont je tire profit et qui me plaisent ...


      • rosemar rosemar 15 mars 2018 17:36

        @Sozenz

        Il faudrait nous les faire partager... ?

      • anomail 15 mars 2018 18:41

        @Sozenz

        « c est même une monstruosité de faire croire qu ’ avec que de l effort vous arriverez à tout »

        Le corolaire de cela c’est que si vous n’y arrivez pas c’est que vous ne faites pas d’efforts, avec tous les produits dérivés qu’on connaît : Si vous n’avez pas d’argent, pas de boulot c’est votre faute, c’est parce que vous n’avez pas assez travaillé à l’école, etc.

        Cette intox géante est le fer de lance de cette l’oligarchie qui est tout sauf libérale, bien qu’elle prétende le contraire.

        Seulement lorsque le taux de chômage effectif approche les 20% et que l’on commence à pourvoir des postes de caissier(e)s de supermarchés avec du bac +5, cette position devient difficile à tenir.

        J’espère qu’avec les moyens de communication modernes les gens vont réussir à s’instruire politiquement suffisamment pour faire voler tout cela en éclats.


      • anomail 15 mars 2018 18:47

        @Sozenz

        « complétement à coté de la plaque la rosemar »

        Je dirais même réac : « C’était mieux avant, toussa... »

        La complexité de la langue en fait un outil de domination.
        Elle ne sera pas moins riche ni moins utile si elle obéit à des règles grammaticales plus simples.

        A l’inverse, on peut tout à fait l’appauvrir en conservant sa complexité de sa structure, ça s’appelle la novlangue.


      • rosemar rosemar 15 mars 2018 20:43

        @anomail

        La complexité de la langue permet d’en préserver les nuances... une langue sans nuances n’a plus de sens... c’est un grave danger.

      • Jean Roque Jean Roque 15 mars 2018 10:25

        Polygame avec 6 enfants qui dit à Spiegel TV
         
        « Non je travaillerai pas. Merci Maman Merkel » smiley fendart !
         
        https://francais.rt.com/international/48286-polemique-allemagne-migrant-syrien-polygame-remercie-maman-merkel
         
        Un exemple du travail acharné pour la réussite sociale...


      • Sozenz 15 mars 2018 10:05

        https://www.youtube.com/watch?v=AqXynUJu3c0
        voilà comment je vous imagine , mais en beaucoup moins marrante !


        • Sozenz 15 mars 2018 10:20

          rosemar , dans le cas où vous ne le sauriez pas , ils sont en train de former les futurs esclaves soumis .il n y a plus besoin d’ une multitude de personnes avec des savoirs .
          il y aura deux classes . les elites et les autres . bonne main d oeuvre .
          alors si vous voulez vraiment former les élèves arrêtez votre carcan , apprenez leur à avoir envie d autre chose que de faire leur pognon et de vouloir un taff ;
          Apprenez leur à aimer la vie . et ce n est pas en leur disant qu’ il faut vivre comme un « mineur de fond »

          sachez , vous , la raison pour laquelle vous etes sur terre !


          • pergolese 15 mars 2018 10:58

            @Sozenz

            Vous connaissez des « esclaves » qui ne seraient pas « soumis » ?

            Et le langage familier (j’imagine que vous ne savez pas ce qu’est uh « niveau de langue »), dans un commentaire, c’est insupportable.


          • Sozenz 15 mars 2018 11:23

            @pergolese
            Vous connaissez des « esclaves » qui ne seraient pas « soumis » ?

            connaissez vous le marronage ?

            et pour le langage familier , je vous emmerde ^^

            connaissez vous queneau ? exercice de style ...


          • V_Parlier V_Parlier 15 mars 2018 18:18

            @Sozenz
            Je lis : « avoir envie d autre chose que de faire leur pognon et de vouloir un taff »
            -> Euh... revenu universel, c’est ça ? Ou plus noble et respectable : vie ascétique, j’en conviens.


          • anomail 15 mars 2018 18:23

            @Sozenz

            « apprenez leur à avoir envie d autre chose que de faire leur pognon et de vouloir un taff »

            Pas mieux smiley


          • Sozenz 15 mars 2018 18:43

            @V_Parlier

            non tout simplement nous pouvons très bien donner une autre importance au travail , lui redonner sa vraie valeur celle qui est un moyen de s accomplir sans pour autant lui donner l’importance extrême de sacrifier sa vie à son travail s’il ne correspond pas à sa nature si ce n est qu’ une ambition pour flatter l ego , ou se faire plein de pognon et avoir comme petite phrase vous avez réussi votre vie .

            saisissez vous ?

            mais il est vrai que ça dépasse largement la conception traditionnelle humaine de penser ainsi ...


          • V_Parlier V_Parlier 16 mars 2018 09:17

            @Sozenz
            Non ça ne me dépasse pas, mais c’est certainement mieux dit ainsi. (Parce-que « vouloir un taff » c’est un peu résumé... Tout le monde en veut un, ça dépend de quelle façon).


          • McGurk McGurk 15 mars 2018 10:59

            @rosemar

            Je vous « rassure » tout de suite, le monde du travail, pour le recrutement, fonctionne exactement de la même manière. Au lieu de recruter un candidat ou d’envisager, malgré son diplôme, qu’il peut exercer des métiers divers et variés, on le réduit à quelques « compétences ».

            Pour ma part, même avec mon diplôme, on me réduit à un rôle de standardiste pour les banques ou bien « professeur ». Impossible de négocier avec les entreprises qui ne voient que ce qu’elles ont envie de voir. Sinon c’est la case chômage.

            Ca ne m’étonne absolument pas qu’on en soit venu, dans les écoles, à évaluer les compétences et non l’élève en lui-même. Sauf qu’en réalité, pour donner une cohérence entre l’école et le monde du travail, il faudrait que ce qu’on apprend nous serve réellement pour notre futur métier...et on sait tous que 90% de ces connaissances ne serviront à rien.


            • JC_Lavau JC_Lavau 15 mars 2018 11:25

              @McGurk. J’ai vu des entreprises se faire escroquer par manque de connaissances scientifiques. J’en ai fait un mémoire de Licence que j’ai ensuite publié. D’autres escroqués ont vu le mémoire en ligne, et on reconnu qu’il s’agissait du même escroc, que nous avons fait tomber en procès international.


              On eût pu croire que VGE avait des connaissances suffisantes pour ne pas tomber dans l’escroquerie des « avions renifleurs », or il y tomba.

              On aurait pu croire que la princesse NKM avait les connaissances suffisantes pour ne pas tomber dans l’escroquerie carbocentriste. Or elle en est féroce militante, traitant tous les incroyants de « connards ».

            • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 15 mars 2018 12:56

              @JC_Lavau

              Merci pour votre travail de licence. Je l’ai téléchargé. Il va rejoindre mes autres documents relatifs à l’esprit critique.


            • McGurk McGurk 15 mars 2018 13:40

              @JC_Lavau

              Oui justement, la concurrence féroce et la demande totalement abusée de « compétences » et « expérience » avant même de commencer conduit à ce genre de situations.On nous oblige à « nous vendre » comme si on était au marché, à dire qu’on est « géniaux » et qu’on va relever l’entreprise, ce qui est absurde.

              Si on exclue les candidats potentiels en voulant Superman même au plus bas de l’échelle, on se retrouvera devant deux cas : soit un vantard qui va les entuber et être nul, soit causer artificiellement le chômage. C’est un schéma complètement con dans lequel tout le monde (enfin les demandeurs d’emploi) est perdant.


            • alain_àààé 15 mars 2018 14:13

              @JC_Lavau
              je vous remercie de m avoir fait revivre l histoire de VGE qui a cru a l avion renifleur.quel délire cela me rappel ce président de la république qui croit a une farce pareil.ccomment il a pu étre élu.et j ajouterais comme autre connerie Mr barre le meilleur économiste du monde avec une inflation de 16%d aprés VGE.


            • rosemar rosemar 15 mars 2018 17:39

              @McGurk

              Les lycées deviennent ainsi des entreprises...

            • McGurk McGurk 15 mars 2018 18:21

              @rosemar

              Je considère que ça l’a toujours été. Il y a toujours cette course malsaine à l’élitisme (venant des professeurs ou des élèves) au lieu de se concentrer uniquement sur l’apprentissage des connaissances.


            • V_Parlier V_Parlier 15 mars 2018 18:25

              @McGurk
              Vous écrivez : « malgré son diplôme, qu’il peut exercer des métiers divers et variés, on le réduit à quelques « compétences » ».
              Je ne suis pas tout à fait d’accord. Alors que « compétences » serait ici plus pertinent, on parle au contraire de « profil » chez les RH. Vous avez (ou vous êtes) un « profil ». Vos connaissances et compétences importent alors moins que l’analyse qu’un néo-psychologue en herbe aura fait de votre personnalité, se targuant d’être fiable.


            • foufouille foufouille 15 mars 2018 18:36

              @McGurk

              « Pour ma part, même avec mon diplôme, on me réduit à un rôle de standardiste pour les banques ou bien « professeur ». »

              ça dépend de tes diplômes, pour être prof il faut le CAPES.


            • McGurk McGurk 15 mars 2018 18:57

              @V_Parlier

              Oui je suis d’accord avec vous.

              Moi on me classe dans la catégorie poubelle des « profils atypiques » - qui servent généralement à faire les boulots que personne ne veut faire - directement et sans prendre en compte ce que j’ai envie de faire - c’est quand même une section importante sur les sites pour l’emploi et même l’interface de recrutement des entreprises - et la cohérence de mon projet.

              Mais, curieusement, lorsqu’on parle de stage, les plus grosses boîtes du pays veulent bien m’embaucher...


            • McGurk McGurk 15 mars 2018 19:00

              @foufouille

              Je sais bien mais on fait souvent la faute de réduire tous les littéraires à « profs » alors qu’il existe des orientations très différentes. Même sur des postes dont la principale (ou unique) caractéristique est l’écriture et la production de contenus (textes), on me dit non - c’est un peu ce que je sais faire mais bon...

              Je connais une personne qui est maintenant assimilée ingénieur (ça fait même la 2ème que je croise) avec un diplôme similaire au mien parce qu’un recruteur a eu l’intelligence d’associer ses compétences à un métier hors des préjugés habituels.


            • foufouille foufouille 15 mars 2018 20:14

              @McGurk

              si tu sais écrire des romans, pas besoin de chercher. il te suffit de maitriser une deuxième langue pour faire de la traduction.


            • McGurk McGurk 15 mars 2018 21:02

              @foufouille

              Je fais de l’interprétation, c’est bien différent et c’est tout autre chose.


            • V_Parlier V_Parlier 16 mars 2018 09:23

              @McGurk
              « Mais, curieusement, lorsqu’on parle de stage, les plus grosses boîtes du pays veulent bien m’embaucher... »
              Il est vrai que quand on parle du Pôle Emploi (le stade qui précède) ça se jour plutôt comme ça. Essayer de montrer qu’on propose des offres à tout prix parce-qu’on n’a rien d’autre à proposer que des emplois de prospecteurs téléphoniques et choses de ce genre. C’est le marché des « emplois d’avenir »...


            • V_Parlier V_Parlier 16 mars 2018 09:24

              @V_Parlier
              Et j’oubliais : Dans la culture RH française, la polyvalence est aussi mal vue. Je n’ai jamais compris exactement pourquoi mais ça a existé depuis toujours, il me semble.


            • McGurk McGurk 16 mars 2018 12:38

              @V_Parlier

              Tout à fait.

              Le plus cynique dans tout ça, c’est qu’on vous dit à PE « mais en attendant il faut bien faire quelque chose, non ? ». Parce qu’en réalité, la question n’est pas du tout là. Eux, ce qu’ils attendent, c’est de nous rayer de leurs listes afin de dire haut et fort « t’as vu, PE est efficace ! ».

              Et là on nous propose des petits boulots n’ayant aucun rapport avec votre diplôme ou souhaits, ce sont comme vous le dites des petits boulots. A aucun moment, même si on est engagé, une personne viendra nous secourir en proposant un job intéressant (ou alors c’est peu probable). Du coup, lorsque je me pointe à PE, je passe pour une grosse feignasse de parasite.

              Je pense fortement, avec le recul, que cette méthode de « je suis à côté de mes pompes » sert avant tout à alimenter la forte demande en petits boulots par la marginalisation des personnes n’ayant pas un profil voulu à tout prix par les entreprises. Les casser pour les manipuler à leur guise.

              D’autant qu’avec le nombre d’offres qu’ils reçoivent chaque semaine, ils ne peuvent pas contacter les entreprises pour nous recommander ou poser une question, il n’y a pas de dialogue possible et direct (une sorte de tchat pourquoi pas) entre offreur et demandeur. Tout est fait à notre initiative par mail interposé - si tenté qu’on daigne me répondre, la plupart du temps ce n’est pas le cas.

              Ils me bassinent également avec leurs « offres de formation » - qu’on me renvoie tous les mois trois ou quatre fois pour faire le forcing - naturellement totalement à côté de leurs pompes. Avec ma formation, c’est comme si on me proposait de devenir boucher...Et les premières phrases sont assez dégradantes : « reconversion pour les diplômes littéraires » - je n’ai même pas commencé qu’on parle de reconversion ??

              Le pendant des stages à profusion pour ne pas embaucher, c’est demander des personnes « débutantes déjà expérimentées ». La notion paraît totalement conne, mais si vous allez sur un site lambda pour l’emploi, vous verrez « débutant/au moins deux ans d’expérience [ça va jusqu’à cinq] ».

              Et moi, comme j’essaye justement de débuter, je me demande bien comment je pourrais tout à coup sortir de mon chapeau une expérience qu’on m’empêche d’avoir...


            • McGurk McGurk 16 mars 2018 12:42

              @V_Parlier

              Oui c’est mal vu parce qu’ils voient tout en terme de spécialité. Donc d’unicité.

              Le type qui est polyvalent en France, c’est soit un autodidacte soit quelqu’un avec une formation inadaptée - et qu’on peut difficilement caser.


            • Clark Kent Kent 15 mars 2018 11:01

              « Fini l’apprentissage du passé simple en primaire ! Aux oubliettes le subjonctif et notamment le subjonctif imparfait ! »


              C’est officiel et cela ne date pas d’hier ! 

              Le 21 février 1901, un Arrêté relatif aux tolérances grammaticales ou orthographiques indiquait : « On tolérera le présent du subjonctif au lieu de l’imparfait dans les propositions subordonnées dépendant des propositions dont le verbe est au conditionnel présent : Il faudrait qu’il vienne ou qu’il vînt. » Le 28 décembre 1976, le Bulletin officiel de l’Éducation nationale, un nouvel arrêté a complété le premier en ajoutant « […] dans les propositions subordonnées dépendant d’une proposition dont le verbe est à un temps du passé : j’avais souhaité qu’il vînt ou qu’il vienne sans tarder ». 

              Il n’était dès lors plus nécessaire que nous sussions conjuguer ce temps, que nous l’employassions à bon escient, que nous prissions en compte le temps du verbe de la principale et que nous écrivissions conformément à la concordance des temps.

              Il suffisait maintenant que l’on sache, que l’on emploie, que l’on prenne et que l’on écrive « 

              Fini l’apprentissage du passé simple en primaire ! Aux oubliettes le subjonctif et notamment le subjonctif imparfait ! Et du coup, la question : »fallait-il que je le susse avant de me présenter ?" ne provoquera plus de malentendu. Bonne nouvelle, non ?

              • rosemar rosemar 15 mars 2018 17:41

                @Kent

                C’est vrai pour le subjonctif imparfait qui est d’un emploi rare... mais le passé simple, tout de même, mérite d’être étudié dès le primaire...

              • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 15 mars 2018 20:22

                @rosemar
                La maîtrise de l’imparfait du subjonctif ne demande pourtant quasiment aucun effort lorsqu’on connaît le passé simple puisque sa construction est la même pour tous les verbes. L’étude du passé simple est en revanche plus laborieuse.


              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 mars 2018 11:07

                Bonjour Rosemar. En Belgique on parle même d’enseignement modulaire ou à la carte. Un désastre. J’ai travaillé un peu à la Communauté Française en Belgique (qui s’occupe d’enseignement) et je me suis mise tout le monde à dos (un peu comme le font certains commentateurs sur ce site) parce que je suis convaincue qu’un jeune avant 18 ans est totalement incapable de choisir sa route s’il n’est pas éclairé par une personne plus compétente et mure (ayant une certaine connaissances des arcanes de la vie). J’ai reçu ROYALEMENT mon C4 (en un mot : mon ticket de sortie,...). Avec comme argument : le monde a changé,...


                • rosemar rosemar 15 mars 2018 18:23

                  @Mélusine ou la Robe de Saphir.


                  En quoi consiste cet enseignement « modulaire » ?

                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 16 mars 2018 11:34

                  @rosemar


                  Bonjour rosemar. L’enseignement modulaire (j’ai moi-même été "contrainte le mettre en place aux Etangs Noirs-CF : Molenbeek-Saint-jean-BATACLAN) consiste à offrir au jeune la possibilité la possibilité de construire son parcours de formations en choisisssant lui-même les cours qu’il désire suivre (l’inverse du tronc commun de base à toute formation), selon son humeur, ses vagues idéaux et surtout, le chemin le plus court : celui de la facilité. Le résultat étant qu’au bout du parcours tombe le document ou Graal : le CERTIFICAT qui permet d’inscrire quelque chose sur son curriculum vitae avant de se présenter devant un patro. C’est aussi la cas à l’université. Pour passer l’année, les étudiants ne sont pas contraints à suivre le tronc commun de base, mais ont la possibilité des se choisir un parcours à la carte (seuls quelques cours sont obligatoires). Wiki : Parce que le rythme, la façon et la motivation à apprendre diffèrent d’un individu à l’autre, ces deux formules pédagogiques aideront l’enseignant à bien s’ajuster aux caractéristiques et aux besoins individuels des apprenants. autrement dit, c’est l’enseignant qui doit s’adapter au rythme de l’élève (que celui-ci ait ou non tendance à procrastiner,...)

                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 mars 2018 11:08

                  J’ai au moins un « allié » : ANTOINE. 


                  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 mars 2018 11:10

                    On me reproche mon : EGO. Mais face à la meute, il faut bien construire une sorte de résistance d’acier. Je vous avais prévenu au début de l’année : vous allez me détester.


                    • Clark Kent Kent 15 mars 2018 11:36

                      @Mélusine ou la Robe de Saphir.


                      « vous allez me détester. »

                      ...le pire pour vous étant l’indifférence, non ?
                      « plutôt ne pas être aimé qu’être ignorée » est la devise de l’enfant adaptée rebelle, fille ou garçon...

                    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 mars 2018 11:45

                      @Kent


                      Démonstration : commentaire suivant. Oui, je suis une REBELLE, socialement très intégrée,..Mais généralement crainte. Ainsi faite et ne changerai plus. Comme la Fable du cêne et du roseau. J’ai souvent plié pour les nécessités d’adaption à un certain modèle se société. Mais actuellement, je peux sortir de ma « tannière » ou tour d’ivoire et m’exprimer clairement et sans détour. L’heure étant, il faut au moins le reconnaître : très grave,...pas pour moi. Tout va parfaitement bien.

                    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 mars 2018 11:40

                      Jusqu’à 18 ans, une personnalité peut considérablement évoluer. Avec des moments de régression et d’autres de capacité d’apprentissage très fortes. Des psycho-pédagogues ont testé les performances intellectuelles et sociales d’enfant élevés dans des Kibboutiz (équivalent des crèches) et des enfants qui ont était entourés d’un modèle familial classique et oedipien prépondérant, avec des identifications parentales fortes. Leurs résultats furent sans appel. Les enfants élevés dans les crèches progressaient plus rapidement sur le plan social et basique alors que ceux élevés classiquement par un modèle oedipien triangulaire, paradoxalement trainaient un peu au départ, étaient plus solitaires, mais à un moment donne de leur évolution, dépassaient largement les autres dans tous les domaines. 


                      • Plus robert que Redford 15 mars 2018 12:03

                        @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                        Euh....

                        Le pluriel de Kibboutz, c’est pas Kibboutzim, des fois ?


                      • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 15 mars 2018 11:43

                        Au moment où j’écris ces lignes, 5 personnes ont voté pour l’article et celui-ci obtient une moyenne de 1/5. J’ai souvent été dur avec les articles de rosemar, mais ici, cette note au plancher me semble injustifiée, si ce n’est éventuellement du fait de la banalité du constat. Mais tant que les consignes de l’EN ne s’amélioreront pas, il demeurera juste de rappeler que nous n’oublions pas et sommes toujours indignés. Et puisque qui châtie bien, aime bien, je vais mettre 5 étoiles pour faire remonter cette note.

                        Rosemar, vous écrivez :

                        "Grâce à internet, on juge que cette culture est de toute façon à portée de mains... C’est ainsi que les élèves à qui on pose des questions ont parfois le front de répondre à l’enseignant : "Google vous donnera la réponse : il suffit de consulter un ordinateur !"

                        Cette erreur est hélas fréquente (je l’ai rencontrée chez un ingénieur) et il est important d’expliquer en quoi elle est préjudiciable. Elle l’est essentiellement en ceci : on ne raisonne efficacement que sur ce que l’on a assimilé.

                        Si les informations ne sont pas en nous, mais à l’extérieur, disparates, dans des livres, sur internet, produites par une calculatrice..., nous ne pouvons les relier efficacement. Nous pouvons seulement les constater une à une, ce qui est bien souvent inutile. Vous écrivez que la culture est à portée de mains. C’est vrai. Mais elle devrait être plutôt à portée de neurones. Ce qui est bien différent. La réflexion a besoin d’informations directement accessibles. Elles ne doivent pas nécessiter de consulter un document. Mieux ! Elles ne doivent pas nécessiter de réfléchir ! Les personnes excellentes dans un domaine ont accès directement à certaines informations que d’autres, moins douées sans être novices pour autant sont capables de retrouver par le raisonnement. Mais en faisant cela, elles s’exposent à la surcharge cognitive. Leur cerveau, dont la mémoire de travail, par nature, est incapable de traiter de trop nombreuses informations simultanément, est mobilisé partiellement ou totalement par cette réflexion, alors que les experts peuvent dédier toutes leurs facultés à des tâches de plus haut niveau. Voilà ce qu’il faudrait essayer de faire comprendre aux élèves. Mais à l’impossible nul n’est tenu...

                        Rosemar, quelle est votre marge de manœuvre pour essayer de pallier l’indigence des attentes de l’Education Nationale (que curieusement ils aiment appeler « attendus ») ? Par exemple, pouvez-vous enseigner des points de grammaire non prévus par le programme ? Si oui, dans quelles proportions ? Pouvez-vous les inciter à lire Le bon usage (sans grandes illusions pour la majorité bien entendu, mais pour tendre une perche à quelques moutons à 5 pattes égarés qui vous en saurait sans doute gré, aujourd’hui ou plus tard) ? Je vous pose ces questions en pensant au livre de Rachel Boutonnet Journal d’une institutrice clandestine dans lequel elle narre comment elle a dû dissimuler son travail à sa hiérarchie afin d’enseigner efficacement. En voici un extrait : « J’efface soigneusement le tableau quand je quitte la classe pour qu’on ne voie pas trace de mon travail, je fais recouvrir de papier kraft les manuels avec lesquels mes élèves apprennent à lire - et que j’ai acheté sur mes deniers... J’applique aujourd’hui des méthodes pédagogiques auxquelles j’ai longuement réfléchi, qui sont aussi précisément celles que l’IUFM voue aux gémonies, mais je vois mes élèves apprendre et en être fiers ». Si vous ne l’avez déjà fait, je ne peux que vous en recommander la lecture.


                        • Sozenz 15 mars 2018 13:21

                          @Giordano Bruno
                          excellent commentaire !


                        • JC_Lavau JC_Lavau 15 mars 2018 13:55

                          @Giordano Bruno : « J’efface soigneusement le tableau quand je quitte la classe pour qu’on ne voie trace de mon travail... ».
                          Très petite classe de russe, nous avions une petite salle sous les combles, qui n’accueillait que des classes de russe. A la fin de l’année, le jeune professeur Burmeister nous donne la famille du nom « noujno », le besoin, et ajoute « un mot que vous n’avez pas du tout besoin de savoir, noujnik, le bordel ». Il l’écrit au tableau, et personne n’efface le tableau quand nous quittons la salle...


                        • rosemar rosemar 15 mars 2018 17:45

                          @Giordano Bruno

                          Difficile d’apprendre le passé simple à des élèves qui ne le maîtrisent pas en classe de seconde... on peut consacrer une brève leçon aux conjugaisons, mais il faut avancer, préparer les élèves au baccalauréat qui a lieu en fin de première...

                        • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 15 mars 2018 20:17

                          Rosemar, comprennent-ils au moins le passé simple et les 4 temps du subjonctif lorsqu’ils les lisent ? Car sans cela, l’hypothèse qu’on puisse leur attribuer la moyenne aux épreuves de français du baccalauréat laisse perplexe. Prétendre discourir sur la littérature lorsqu’on ne maîtrise pas les fondements élémentaires de la langue est une imposture.


                        • Sozenz 16 mars 2018 15:19

                          @Giordano Bruno
                          comprennent-ils au moins le passé simple et les 4 temps du subjonctif lorsqu’ils les lisent ?

                          oui , l essentiel est bien de comprendre . comprendre le sens .

                          il y a des petits jeux qui peuvent etre fait pour marquer l importance du type de conjugaison employée .
                          par le passage par toutes les formes ; on peut montrer comment on est capable de faire dire un sens contraire à une phrase .

                          si rosema ne prends pas le temps de refaire le point sur cela , c est qu’ elle a une compréhension minimale de ce qu ’ elle lit .
                          l esprit doit devenir un scalpel afin de disséquer toutes les idées


                        • bob de lyon 15 mars 2018 11:49

                          Montaigne, oublié ?

                          Je l’ai rencontré à nouveau, il y a peu.

                          Hébergé chez ses grands-parents, mon petit-fils aîné poursuit des études d’ingénieur en résistance des matériaux.

                          J’ai découvert sur son bureau les Essais de Montaigne. Quelle surprise ! Pour se distraire des équations de dilatation et de contraction de divers métalloïdes se serait-il mis à lire Michel le Périgourdin, sis au château d’Eyquem ?

                          « Meuh non ! » qu’il me dit « c’est le cours de philo !  mais qu’est-ce que c’est pénible à lire dans cette chierie de vocabulaire du XVIe ! ».

                          Je l’ai orienté vers le bouquin d’Antoine Compagnon. Les trois quarts du boulot étaient faits.

                          Rosemar restez optimiste, tout n’est pas perdu.


                          • Sozenz 15 mars 2018 13:10

                            @bob de lyon
                            Quelle surprise ! Pour se distraire des équations
                            +
                            « c’est le cours de philo !  mais qu’est-ce que c’est pénible à lire dans cette chierie de vocabulaire du XVIe ! ».

                            wouahahahah encore in maso en liberté


                          • rosemar rosemar 15 mars 2018 17:47

                            @bob de lyon

                            Tout n’est pas perdu, sans doute, pour certains... mais pour ceux qui ne maîtrisent pas bien la langue ?

                          • marmor 15 mars 2018 14:54

                            Pour moi la compétence, dans le domaine professionnel ne peut qu’être spécifique et technique. Cela n’a rien à voir avec la culture générale et le savoir. Les élites énarques ont encore tout mélangé, sauf à vouloir produire des « compétents » mais que dans un domaine précis. Quelle est la connaissance la plus utile, compétence ou savoir ? L’idéal : les deux !!


                            • Fergus Fergus 15 mars 2018 17:40

                              Bonjour, marmor

                              « Cela n’a rien à voir avec (...) le savoir »

                              Euh, si ! L’ancien responsable de le formation que je suis profite de l’occasion pour le rappeler ici : La compétence est la résultante d’un savoir appliqué à une aptitude !

                              Et cela vaut aussi bien pour un ouvrier que pour un ingénieur !


                            • Fergus Fergus 15 mars 2018 17:41

                              Erratum : ... responsable de formation...


                            • rosemar rosemar 15 mars 2018 17:48

                              @Fergus

                              C’est pourquoi il faut commencer par le savoir, et les connaissances...

                            • Aristide Aristide 16 mars 2018 12:09

                              @Fergus


                               La compétence est la résultante d’un savoir appliqué à une aptitude !

                              Tout à fait !!! Rosemar semble assez imperméable à la compréhension pourtant assez ... évidente de la notion de mesure de la « performance ».

                              Le savoir, les connaissances, les méthodes, ... enfin tout ce qui est enseigné concours à l’acquisition de compétences par les élèves. Anciennement, seules les notes et les appréciations constituaient les éléments de « mesure de la compétence des élèves ». L’apparition d’un référentiel de compétences attendues à chaque moment de l’enseignement ne me semble pas etre un obstacle au travail indispensable d’acquisition de savoir, de connaissances, de méthodes, ... De plus il offre un cadre d’aide à l’évaluation globale des élèves et constitue à mon sens un progrès certain par rapport à des modes anciens tels que la notation qui induisait de fortes disparités liées à enseignant, à la matière, ...

                              C’est ce que vous exprimez assez simplement et succinctement mais qui visiblement passe au dessus de la tête de Rosemar.
                               




                            • eddofr eddofr 15 mars 2018 16:14

                              D’abord, dans le milieu professionnel, les compétences ont remplacé les qualifications.


                              Les compétences c’est subjectif, c’est fonction du besoin de l’entreprise, et ça n’appelle pas nécessairement une rémunération.
                              Les qualifications, c’est un diplôme, c’est indiscutable, cela ne peut être remis en cause et cela appelle un niveau de rémunération.

                              Les compétences c’est individuel, les qualifications c’est collectif (on peut avoir les mêmes qualifications sanctionnées par un diplôme, on ne peut pas avoir les mêmes compétences évaluées par un hiérarchie, sauf s’ils le veulent).

                              L’éducation, depuis quelques décennies à renoncé à servir la Nation en formant des Citoyens pour se mettre au service de l’économie en formant des travailleurs.

                              Il est donc normal qu’elle abandonne les savoir au profit des compétences.

                              • Fergus Fergus 15 mars 2018 17:45

                                Bonjour, eddofr

                                Une qualification est, en termes de formation, une compétence mesurée et certifiée par une évaluation. On ne peut opposer l’une à l’autre !


                              • Sinbuck Sinbuck 15 mars 2018 22:03

                                Très intéressant ce débat (et merci à l’auteur) dans ce contexte de considérer et d’envisager l’évaluation scolaire qui oppose (à tord) des savoirs et des compétences. Pour unifier les paires d’opposées, Fergus a énoncé l’harmonisation pour ce conflit : La compétence est la résultante d’un savoir appliqué à une aptitude !

                                Bien sûr que dans l’association des idées, Fergus a raison. Ensuite dans une machine comme l’EN, des choix sont faits, pas toujours les bons, mais pour l’évaluation par compétences, je pense que c’est une bonne initiative copiée sur le modèle Belge, Canadien et autres...
                                En fait, j’imagine que l’interdisciplinarité (si chère à Edgar Morin) est évidente pour décloisonner les savoirs disciplinaires et pour cultiver la richesse propre et relative à chacun (et cela est très important). Et cette interdisciplinarité est favorisée avec une évaluation par compétences dans le milieu scolaire. Après je suis d’accord avec vous, les compétences sont à la mode... Cependant, une qualification (un diplôme, une formation...) est rapidement obsolète alors qu’une compétence comme l’adaptabilité, la démarche par projet, le travail en équipe,..., est suffisamment généraliste pour signifier/préparer/cultiver une aptitude nécessaire pour s’accommoder/s’adapter à l’évolution des secteurs professionnels dans le temps.
                                Enfin, je ne crois au savoir intangible, tout bouge et évolue et regardons le passé, la scolastique reprend les erreurs d’Aristote et les combine avec les déviances orgueilleuses faisant suite au Concile de Nicée en 325... Moralité : 1300 ans d’obscurantisme en Europe... Et l’on voudrait sanctifier certains savoirs...
                                Les compétences représentent certaines tendances abstraites qui facilitent l’éloignement des savoirs passéistes et la « créativité » est justement une compétence et pas un savoir, la créativité permet de faire évoluer les savoirs...
                                Par contre, les savoirs passés doivent nécessairement être assimilés pour imaginer une continuité pouvant créer de nouveaux savoirs. Finalement, ne pas confondre les structures de l’EN qui s’efforcent de diminuer les dépenses financières en limitant l’acquisition des savoirs (en évitant le redoublement et en évaluant positivement les acquis via les compétences) et l’épistémologie ou l’heuristique qui valide certaines compétences nécessaires pour faire évoluer les savoirs. Car les savoirs doivent évoluer...


                                 

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