La théorie de l´espérance
La théorie de l’espérance, le globumanisme
La démocratie comme système de gouvernation échoua. Les successifs gouvernants élus, le long des dernières décennies, en terres de France et dans le reste de l´Europe, ne défendirent pas la volonté de la citoyenneté. En devenant de simples fonctionnaires du Capital Global ils imposèrent à nos peuples la mondialisation néolibérale. En suivant à la lettre les consignes des grands manipulateurs du Pouvoir financier, ils acceptèrent que nos États-nations se soumettent aux lois du nouvel ordre mondial, devenant, ainsi, de simples comptoirs commerciaux. Le chaos économique et social et l´organisation de nouvelle pyramide planétaire qui s´en sont suivis révèlent, clairement l´objectif du néolibéralisme : créer dans les sociétés l´équivalent d´une jungle, un « état sauvage permanent » où règnera la loi du plus fort, soumettre toutes les nations aux règles des marchés libres et instaurer subrepticement un collectivisme inhumain qui finira par détruire dans l´homme son individualité en le réduisant à une non-personne. La mondialisation industrielle/financière est l´expression économique de ce monde darwinien, elle représente la fin des espérances suscitées par les progrès de la technologie et par la productivité mondiale, dont les gains s´ils avaient été distribués avec équité, auraient pu générer, ces dernières décennies, une prospérité miraculeuse pour toutes les nations de la Terre ! L´abyssal fossé qui sépare, aujourd´hui, les populations parquées au bas de la pyramide et les classes qui habitent le sommet, entre la grouillante fourmilière humaine qui travaille et produit la richesse mondiale et les gens d´en « haut » est révélateur des appétits de cette monstrueuse bête dévoratrice de la chair et de l´esprit de l´humanité, le néolibéralisme.
Avec la mise au chômage de la grande majorité de la population active occidentale, remplacée par la main-d´œuvre esclave de l´Asie, l´Europe et les nations de l´occident entrèrent dans un « no man´s land » civilisationnel d´où elles ne sortiront plus à moins qu´un changement radical, extrême, ne renverse le système politico-économique néolibéral. Ce monde de privations et de malheurs où nous nous réveillâmes, récemment, n´est pas la conséquence d´un arrêt subite dans la production et accumulation de richesses, loin de là, puisque le PIB mondial ne cesse de grimper. Il est, tout simplement, la première phase d´un sophistiqué projet d´anéantissement des classes moyennes occidentales considérées inutiles dans la logique impitoyable du nouvel impérialisme. Inoculées par une armada de barbares, aux ordres des maitres du monde, les maladies qui détruiront les remparts de nos sociétés se répandront comme un virus, sur tous les territoires de l´humain : dégradation de l´environnement avec ses niveaux mortels de pollution et accumulation de déchets toxiques ; changement climatique ; austérité, chômage et pauvreté ; faim et épidémies ; agitation sociale ; émeutes et révoltes.
Contre cette idéologie qui avance sur les nations et leurs peuples, un philosophe nommé Rai-e-vi, révéla au monde un chemin sorti des sentiers battus, le globumanisme : « Il faudra atteindre la spécificité de l´Un, où tout se résume, tout s´affirme. Comment ? En s´adonnant à une quête jubilatoire sur l´immense pouvoir de la Raison Humaine, et, aussi, en se posant, inlassablement, la même question : quelle voie permettra aux hommes d´avancer vers l´avenir ? Seule une mission unique pourra souder les êtres et les sauver de l´anéantissement : le partage des richesses de la terre, le partage du travail, des apprentissages acquis le long de la vie, du savoir. Le partage est le mot qui devrait être fixé, à tout jamais, sur le fronton des institutions politiques. Il remplacera la compétition, à la concurrence il opposera la collaboration. Les pouvoirs politiques doivent comprendre cela, faute de quoi le monde s’autodétruira. Contre l´ignorance et l´autisme des élites nous devons nous engager dans la voie de la Sagesse, nous pourrons alors accéder à l´Harmonie Totale car nous porterons dans notre esprit tous les êtres du monde : ils seront notre force et notre détermination. Cette force s´appellera Globumanisme, l´âme universaliste de la personne humaine. »
Le Globumanisme n´est pas une idéologie, une religion, un système philosophique, mais une simple théorie : « Si les citoyens de chaque nation obligeaient leurs gouvernements à respecter, dans son intégralité, la Déclaration Universelle des Droits de l´Homme, telle qu´elle fut adoptée et proclamée par l´Assemblée Générale des Nations Unies, dans sa résolution 217A (III) du 10 décembre 1948, dans l´espace d´une génération, l´humanité pourrait accéder à un monde sans guerre, à un système économique juste et équilibré en termes sociaux et environnementaux. » En Europe, les peuples devront se préparer pour une révolution. Il est urgent chasser les partis néolibéraux, et initier une ère de transition et de reconstruction de nos nations. Le Globumanisme se présente comme un front de combat pour tous les peuples du monde. Il est, de toute évidence, un réquisitoire contre les politiciens qui nous gouvernent, contre ceux qui les manipulent, les banquiers et les oligarques du capitalisme darwinien. Jamais, avant cette crise, la complicité entre nos gouvernants et les élites de l´argent ne fut aussi claire, aussi explicitement admise et institutionnalisée.
Aujourd´hui, en cette deuxième décennie du XXIème siècle, les citoyens conscients devront éveiller la conscience de ceux qui subissent, sans se défendre, les crimes de ce nouvel ordre mondial. Une autre société civile devra naître, se développer et se préparer pour l´avenir. Si les utopies sont mortes, les tragédies sociales qui les provoquèrent sont toujours là. L´espace européen devra s´organiser avec de nouvelles règles, de façon à ce que les peuples inspirés par les valeurs de la citoyenneté établissent entre eux des relations justes, cessent de s´opposer par la concurrence économique, acceptent le partage des secteurs productifs, optent pour une convergence économique, seule voie pouvant les conduire à l´épanouissement de leurs nations. La croissance de chaque pays devra respecter les règles d´une productivité durable ; les gains de la croissance devront être distribués équitablement par le capital et le travail ; la richesse démesurée ne pourra continuer d´exister dans un monde d´exploitation et de pauvreté ; mondialisation et néolibéralisme seront balayés de la surface de la Terre. « L´avènement d´une société humaniste nous semblera si prometteur, si limpide que nous pourrons, enfin, rêver d´une ère de paix, de justice et de solidarité pour les générations actuelles et futures. »
Rai-e-vi.
7 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON