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Accueil du site > Tribune Libre > Le 2 Février 1943 : Stalingrad...

Le 2 Février 1943 : Stalingrad...

La capitulation de l’armée de Von Paulus à Stalingrad, le 2 février 1943, marqua, pour l’opinion publique mondiale, un tournant militaire décisif, mais qui ne fut pas le premier. Cette victoire trouve son origine dans les préparatifs de l’URSS à la guerre allemande jugée inévitable : le dernier attaché militaire français en URSS, Palasse, les estima à leur juste valeur. Contre son ministère (de la Guerre), acharné à faire barrage aux alliances franco-soviétique et tripartite (Moscou, Paris, Londres) qui eussent contraint le Reich à une guerre sur deux fronts, cet observateur de l’économie de guerre soviétique, de l’armée rouge et de l’état d’esprit de la population, affirma dès 1938 que l’URSS, dotée d’« une confiance inébranlable dans sa force défensive », infligerait une sévère défaite à tout agresseur. Les revers japonais dans les affrontements à la frontière URSS-Chine-Corée en 1938-1939 (où Joukov se fit déjà remarquer) confirmèrent Palasse dans son avis : ils expliquent que Tokyo ait prudemment signé à Moscou le 13 avril 1941 le « pacte de neutralité » qui épargna à l’URSS la guerre sur deux fronts.

Après l’attaque allemande du 22 juin 1941, le premier tournant militaire de la guerre fut la mort immédiate du Blitzkrieg. Le général Paul Doyen, délégué de Vichy à la commission d’armistice, l’annonça ainsi à Pétain le 16 juillet 1941 : « Si le IIIème Reich remporte en Russie des succès stratégiques certains, le tour pris par les opérations ne répond pas néanmoins à l’idée que s’étaient faite ses dirigeants. Ceux-ci n’avaient pas prévu une résistance aussi farouche du soldat russe, un fanatisme aussi passionné de la population, une guérilla aussi épuisante sur les arrières, des pertes aussi sérieuses, un vide aussi complet devant l’envahisseur, des difficultés aussi considérables de ravitaillement et de communications. Sans souci de sa nourriture de demain, le Russe incendie au lance-flamme ses récoltes, fait sauter ses villages, détruit son matériel roulant, sabote ses exploitations ». Ce général vichyste jugea la guerre allemande si gravement compromise qu’il prôna ce jour-là la transition de la France du tuteur allemand (jugé encore nécessaire) au tuteur américain, puisque, écrivit-il, « quoi qu’il arrive, le monde devra, dans les prochaines décades, se soumettre à la volonté des États-Unis. » Le Vatican, meilleure agence de renseignement du monde, s’alarma début septembre 1941 des difficultés « des Allemands » et d’une issue « telle que Staline serait appelé à organiser la paix de concert avec Churchill et Roosevelt ».

Le second tournant militaire de la guerre fut l’arrêt de la Wehrmacht devant Moscou, en novembre-décembre 1941, qui consacra la capacité politique et militaire de l’URSS, symbolisée par Staline et Joukov. Les États-Unis n’étaient pas encore officiellement entrés en guerre. Le Reich mena contre l’URSS une guerre d’extermination, inexpiable jusqu’à sa retraite générale à l’Est, mais l’armée rouge se montra capable de faire échouer les offensives de la Wehrmacht, en particulier celle de l’été 1942 qui prétendait gagner le pétrole (caucasien). Les historiens militaires sérieux, anglo-américains notamment, jamais traduits et donc ignorés en France, travaillent plus que jamais aujourd’hui sur ce qui a conduit à la victoire soviétique, au terme de l’affrontement commencé en juillet 1942, entre « deux armées de plus d’un million d’hommes ». Contre la Wehrmacht, l’Armée rouge gagna cette « bataille acharnée », suivie au jour le jour par les peuples de l’Europe occupée et du monde, qui « dépassa en violence toutes celles de la Première Guerre mondiale, pour chaque maison, chaque château d’eau, chaque cave, chaque morceau de ruine ». Cette victoire qui, a écrit l’historien britannique John Erickson, « mit l’URSS sur la voie de la puissance mondiale », comme celle « de Poltava en 1709 [contre la Suède] avait transformé la Russie en puissance européenne ».

La victoire soviétique de Stalingrad, troisième tournant militaire soviétique, fut comprise par les populations comme le tournant de la guerre, si flagrant que la propagande nazie ne parvint plus à le dissimuler. L’événement posa surtout directement la question de l’après-guerre, préparé par les États-Unis enrichis par le conflit, contre l’URSS dont les pertes furent considérables jusqu’au 8 mai 1945. La statistique générale des morts de la Deuxième Guerre mondiale témoigne de sa contribution à l’effort militaire général et de la part qu’elle représenta dans les souffrances de cette guerre d’attrition : de 26 à 28 millions de morts soviétiques (les chiffres ne cessent d’être réévalués) sur environ 50, dont plus de la moitié de civils. Il y eut moins de 300 000 morts américains, tous militaires, sur les fronts japonais et européen. Ce n’est pas faire injure à l’histoire que de noter que les États-Unis, riches et puissants, maîtres des lendemains de guerre, ne purent vaincre l’Allemagne et gagner la paix que parce que l’URSS avait infligé une défaite écrasante à la Wehrmacht. Ce n’est pas « le général Hiver » qui l’avait vaincue, lui qui n’avait pas empêché la Reichswehr de rester en 1917-1918 victorieuse à l’Est.

La France a confirmé la russophobie, obsessionnelle depuis 1917, qui lui a valu, entre autres, la Débâcle de mai-juin 1940, en omettant d’honorer la Russie lors du 60e anniversaire du débarquement en Normandie du 6 juin 1944. Le thème du sauvetage américain de « l’Europe » s’est imposé au fil des années de célébration dudit débarquement. Les plus vieux d’entre nous savent, même quand ils ne sont pas historiens, que Stalingrad a donné aux peuples l’espoir de sortir de la barbarie hitlérienne. À compter de cette victoire, « l’espoir changea de camp, le combat changea d’âme. » Ce n’est qu’en raison d’un matraquage idéologique obsédant que les jeunes générations l’ignorent.

Par Annie Lacroix-Riz, professeur émérite, université Paris 7

http://2ccr.unblog.fr/category/cetait-le/

« Les français savent que la Russie Soviétique a joué le rôle principal dans leur libération »…Charles DE GAULLE en 1966


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89 réactions à cet article    


  • eric 2 février 2013 05:29

    Jésus Marie Joseph ! cela commence sur les chapeau de roue avec Paulus qui devient Von, cela se poursuit avec l’oubli de Vlassov, sauveur de Moscou, et continue avec Stalingrad et son pétrole...caucasien....
    Au point ou vous en êtes d’ignorance crasse peut être ne sera-t-il pas inutile de vous rappeler qu’en Tunisie, les seules forces françaises ont fait plus de prisonniers de l’axe que les soviétiques a Stalingrad.
    Votre révisionnisme est une sorte d’insulte aux souffrances du peuple russe. Tient, vous ne vous êtes jamais demandé comment le héros de la bataille de Moscou a finit en supplétif des allemands ?

    Votre défense acharnée du « socialisme capitalistique monopoliste colonialiste impérialiste d’Etat » apporte une réponse paradoxale a votre article sur le NPA. Si il est composé de gens avec le même background intellectuel, alors oui, lui, et au delà, toute « l’ultragauche », sont condamnés...
    Et ce n’est pas due a la « vitalité de l’anticommunisme ». Simplement qu’aujourd’hui, a l’heure de l’internet, on ne peut plus dire n’importe quoi aussi facilement...


    • Robert GIL ROBERT GIL 2 février 2013 09:21

      « Simplement qu’aujourd’hui, a l’heure de l’internet, on ne peut plus dire n’importe quoi aussi facilement... »

      si, si, j’ai vu tes commentaires et tes articles...


    • eric 2 février 2013 11:53

      Chiche ? J’ai les sources....


    • Shawford 2 février 2013 11:56

      Et moi j’ai une petite entreprise qui en principe connaît pas la crise.


      Mais je peux migrer comme un hyppocampe de Pandora insaisissable, alors fais gaffe petit d’homme ! smiley

    • Robert GIL ROBERT GIL 2 février 2013 12:03

      Eric, t’a les boulles surtout !


    • jullien 2 février 2013 12:07

      cela se poursuit avec l’oubli de Vlassov, sauveur de Moscou
      Il s’agit en fait de Joukov.


    • eric 2 février 2013 14:19

      ,Eh non, il s’agit bien de Vlassov, principal artisan operationnel de la défense de Moscou, mais vous ne le savez pas parce qu’on a pas le droit de le dire,vu qu’écœuré par le Stalinisme il finit par préférer les allemands.


    • Robert GIL ROBERT GIL 2 février 2013 15:22

      Eric, en France il y en avait plein qui etaient ecoeurés par la resistance, ils ont preferés la milice...


    • eric 2 février 2013 17:17

      Certes, c’était cependant rarement des Héros de l’Union soviétiques, ordre de lenine et du drapeau rouge.


    • Irina leroyer Irina leroyer 2 février 2013 18:52

      les russes appelle cette guerre la grande guerre nationale. C’est le patriotisme russe qui est a l’origine des immenses sacrifices consenti par le peuple russe et de la victoire contre les forces de l’axe. Ce n’est en aucun cas le communisme !

      bien au contraire, les purges staliniennes avaient affaiblie l’armée en la privant de ses cadres, ce qui permit à Hitler de rentrer si facilement en Russie.

      Gloire au peuple russe !

      Honte au communisme !

      Irina

    • Agoranymous443 2 février 2013 18:54

      Salut tespresquesupermimi smiley


    • lsga lsga 2 février 2013 19:04

      cherche pas, les trolls d’extrême droite utilisent souvent des faux profils de cochonnes pour essayer d’amadouer le chalant.

      D’où les règles de tout forum civilisé :


      TITS OR GTFO + Time stamp

    • Pontiac_63 Pontiac_63 2 février 2013 10:03

      Bonjour. Très bon article. Effectivement, sans le sacrifice immense des russes, le débarquement de Normandie n’aurait peut-être pas été aussi facile. Il fallait affaiblir l’arméé allemande au maximum pour pouvoir espérer une opération réussie. Cette guerre a fait tellement de morts, civils, militaires et bien sûr les victimes des camps de concentration, que c’en est déroutant. Nous avons ( nous autres qui sommes nés après 1945 ) beaucoup de chance de n’avoir pas eu à vivre cette horible période du XXè siècle. Je crois que nous pouvons tous nous entendre là-dessus, peu importe que nous soyons de droite ou de gauche. Évidemment, il y a eu ( et hélas, cela continue encore ) d’autres guerres après cette période qui ont fait leur lot de victimes ( Algérie, Vietnam, Irak, Afghanistan et j’en oublie sûrement ). Mais une tuerie d’une telle ampleur en 6 ans à peine...C’est vraiment la tâche noire du XXè siècle. En tout cas, en tant que Québécois, Nord-Américain, avec ma compréhension de l’Histoire du XXé siècle, telle que je l’ai apprise à l’école, les quelques livres que j’ai pu lire sur le sujet, et également les quelques anecdotes de gens qui ont directement vécu cette période.
      Les maudites guerres.
      Aucun peuple ne devrait plus jamais à vivre un phénomène aussi insensé.
      Aucun peuple ne mérite de souffrir avec autant de violence.
      Je suis peut-être Utopiste, mais je me rassure avec ce bout de chanson de John Lennon...« I might be a dreamer, but I’m not the only one », extrait de « Imagine ».
      Pour conclure, le peuple russe est un grand peuple, avec une belle et longue histoire, une très belle culture aussi. Ne pensons qu’à leurs écrivains et leurs prodigieux compositeurs. Tout comme les allemands d’ailleurs...Quel paradoxe.
      Puisque nous sommes capables de tant de beauté et de dépassement, nous ne devrions plus jamais permettre les guerres. Si nous en avons le pouvoir, évidemment...
      Merci,
      Bonne journée à tous et toutes.


      • La râleuse La râleuse 2 février 2013 10:53

        Bonjour ROBERT GIL,

        Ne serait-ce que parce que vous rappelez à notre mémoire cet immense sacrifice de tout un peuple russe, vous avez droit à toute ma sympathie.
        Cette guerre, effroyable pour tout le monde, y compris beaucoup d’allemands - et il convient de ne pas l’oublier - l’a été plus que tout pour les victimes de la Shoah et, on l’ignore trop souvent, pour les hommes du peuple russe que ses dirigeants ont envoyés se battre pratiquement à mains nues.


        • taktak 3 février 2013 23:13

          Le 2 février 2013, à Paris place Stalingrad a eu lieu une manifestation à l’initiative du PRCF pour commémorer cette bataille. C’est à ma connaissance la seule manifestation organisée en France pour rendre hommage aux combattants et peuples soviétiques, en ce 70e anniversaire de ce tournant de la guerre : c’est à Stalingrad que la défaite du nazisme fut scellé, l’armée rouge y reprenant l’initiative stratégique jusqu’à arriver jusqu’à Berlin. Au sortir de la guerre, les français savaient qu’ils devaient leur libération principalement aux soviétique. 60 ans de guerre froide et de propagande anti communiste ont depuis lors fait leurs dégats.

          Il faut souligner que ni l’état, ni les principaux médias (en dehors de D Mermet sur France Inter, et de Courrier International) si prompt à rappeler le nécessaire devoir de mémoire lorsqu’il s’agit du débarquement de normandie, n’ont pris la peine de prononcer le moindre hommoge pour les dizaines de millions de morts de l’Union Soviétique....


        • Taubrouk 3 février 2013 23:15

          Question innocente, c’est quoi le PRCF ?


        • taktak 4 février 2013 14:39

          http://www.initiative-communiste.fr/wordpress/ : on peut y lire

          Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF)  ?

           Qui sommes nous  ? Que voulons nous  ?

          -un pôle de rassemblement qui travaille à unir les communistes pour faire renaître un vrai Parti Communiste de France indépendamment de la direction « mutante », socialo-dépendante et « euroconstructive » du PC/ Front de gauche/Parti de la Gauche européenne (PC/PGE) actuel ; tant qu’il y avait un vrai PCF en France, les travailleurs pouvaient peser politiquement, l’idéal révolutionnaire galvanisait les luttes, l’indépendance nationale et le « produire en France » étaient défendus, les fachos rasaient les murs et le MEDEF se tenait à carreau...

          -un pôle marxiste-léniniste, qui mobilise l’outil scientifique théorisé par Marx et matérialisé par Lénine pour analyser le monde actuel et proposer une stratégie révolutionnaire moderne fondée sur le rôle dirigeant de la classe ouvrière, le front uni des travailleurs ET le rassemblement populaire majoritaire contre le grand Capital et son Union européenne de malheur.

           Pour faire triompher cette stratégie communiste au 21° siècle il faut combattre la criminalisation du communisme, défendre l’héritage de la Commune, de la Révolution d’Octobre, du Congrès de Tours et des ministres PCF de la Libération, tirer le bilan objectif premières expériences de l’histoire, refuser l’odieux amalgame entre l’Allemagne hitlérienne et l’URSS de Stalingrad, défendre Cuba, dont l’expérience socialiste originale fait le lien entre les révolutions d’hier, les résistances anticapitalistes d’aujourd’hui et les révolutions de demain ;

          -un pôle tourné vers la classe ouvrière, la jeunesse, les intellectuels de progrès ; le PRCF privilégie l’intervention en direction des entreprises, soutient les syndicalistes de classe, dénonce les états-majors inféodés à la Confédération Européenne des Syndicats pro-Maastricht, qui cautionnent les négos-bidon sur la casse des acquis sociaux avec Sarko-MEDEF. Il faut au contraire construire le « tous ensemble en même temps » contre le fascisant régime UMP. Le PRCF refuse toute allégeance au PS de DSK et d’Aubry.

          -un pôle patriotique et internationaliste, antiraciste, antifasciste et anti-impérialiste. Dans la tradition du Front populaire et de la Résistance communiste, le PRCF, présidé par L.Landini (ancien officier FTP-MOI), unit le drapeau rouge frappé de la faucille et du marteau au drapeau tricolore de la Révolution française. Il s’agit de mettre la classe ouvrière, dans toutes ses composantes français et immigrée ensemble, au coeur de la vie politique nationale, de sortir la France du broyeur de l’euro et de l’Europe du capital, de reconstruire notre pays sur les bases rassembleuses qui furent celles du programme du Conseil National de la Résistance à la Libération, de nouer de nouveaux traités internationaux progressistes, d’affronter le grand capital maastrichtien,de remettre à l’ordre du jour la transformation socialiste de la France, de soutenir la reconstruction du Mouvement Communiste international et du Front Anti-Impérialiste Mondial. Le PRCF a des contacts fraternels avec plus de 100 organisations communistes et démocratiques dans le monde entier.

          -un pôle militant qui débat démocratiquement et applique solidairement les décisions majoritaires.

          Qui essaie en permanence d’être sur le terrain des luttes, là où les travailleurs vivent et luttent.
          Le PRCF propose à toutes les organisations progressistes et républicaines un FRONT pour l’INDEPENDANCE et la REPUBLIQUE SOCIALE.


        • ARMINIUS ARMINIUS 2 février 2013 11:05

          Sans vouloir critiquer le sacrifice réel de l’armée et du peuple Russe, il ne faut pas oublier le rôle trouble de Staline qui n’avait pas craché sur une alliance avec l’Allemagne nazie pour se faire la Pologne et faire aussi éliminer d’une balle dans la tête toute l’élite de l’armée polonaise vaincue. Ce même Staline qui était aussi dictateur et eu recours aux camps de concentration pour éliminer tous ses ennemis politiques. Ce même Staline qui ne respectait que la force et qui fit profil bas lorsque Harry Truman lui dicta ses conditions à la fin de la guerre, fort de sa victoire sur le Japon après Hiroshima et Nagasaki. Ce même Staline équipé aussi par le capitaliste Ford tout comme Hitler , sans parler de l’aide en équipements militaires considérables obtenue des américains et sans laquelle il n’aurait certainement pu gagner...Cette guerre a été en définitive un immense jeu de dupes dont on a pas fini de découvrir les arcanes...
          Quant à l’Hiver... ce sont quand mêmes les souris patriotes russes qui en ont profité pour bouffr toutes les gaines de protection des connecteurs des blindés allemands limitant ainsi la contre-offensive...


          • Shawford 2 février 2013 11:08

            bouffr pff


            de bouffEr

            allez hop au mitard

            Suivant !

          • Robert GIL ROBERT GIL 2 février 2013 11:15

            Je crois ARMINIUS que vous faites allusion a ceci : LE PACTE GERMANO–SOVIETIQUE


          • La râleuse La râleuse 2 février 2013 11:58

            Bonjour ARMINUS,

            Aussi est-ce bien la raison pour laquelle la demi polonaise que je suis met l’accent sur le sacrifice du peuple russe et ne décerne aucune gloire à Staline qui n’aurait certainement jamais été le premier à rompre le pacte qui unissait la Russie à l’Allemagne.
            Cordialement,


          • ARMINIUS ARMINIUS 2 février 2013 15:36

            Du pacte germano-soviètique mais aussi du massacre de Katyn : 22.000 officiers et sous-officiers polonais prisonniers exécutés par le NKVD sur ordre de Staline...


          • je rappelle aux FASCISTES DE SERVICE...........

            que les russes ont perdu 23 MILLIONS D HOMMES EN 44 on Ne commémore jamais leurs sacrifices e n FRANCE................. ANTI COMMUNISME PRIMAIRE .............OUI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


          • walden walden 2 février 2013 11:32

            à en croire le reportage de Mermet sur « Là-bas si j’y suis » les populations civiles de Stalingrad ont été laissées sur place pour motiver les combattants à défendre leur ville. Ce tournant historique a le goût amer du sang d’enfants faméliques, de femmes et d’hommes mal nourris, épuisés par le froid. Il faut imaginer une espèce de Gaza glaciale, bombardée par une des armées les plus puissantes du monde. Il s’agit bel et bien d’une victoire civile, celle du désespoir, du courage, de la rage de vivre. Staline s’est simplement servi de ce courage pour vaincre, pour négocier en vainqueur par la suite. Au fond, c’est les gens, la vie avec son incroyable ténacité qui a vaincu l’un des envahisseurs les plus féroces que l’on ait vu.
            Salut aux anciens faméliques, aux anciens qui se battaient pour la vie, pour le communisme, pour leurs enfants. Quant aux maréchaux, généraux, quant à ceux qui ont le courage de risquer la vie des autres, qu’ils disparaissent de ces nobles commémorations.
            Comment ne pas songer alors aux sacrifices demandé actuellement aux populations civiles pour la victoire, pour le salut économique commun ? Même phraséologie, même généraux mais, pour le moment, l’ampleur des sacrifices demandés demeure moindre. Heureusement. Quand les généraux, les économistes éclairés auront-ils le courage de sacrifier leur propre vie plutôt que celle de millions d’enfants en haillon ?


            • walden walden 2 février 2013 11:35

              oups, c’est Léningrad, non ? pas Stalingrad,
              corrigez, j’avoue que je ne suis pas expert


              • eric 2 février 2013 21:42

                Leningrad, mais comme je le signalai a l’auteur, il y a internet.


              • Agoranymous443 2 février 2013 21:44

                Je veux !!!!


                ET d’ailleurs lundi, c’est reparti comme en 40 smiley

                Bon we (70 heures par semaine c’est pas humain ça smiley )

              • HerveM HerveM 2 février 2013 11:45

                Selon le chef de la SS Belge Léon Degrelle, présent sur le front de l’Est au plus mauvais moment, la correspondance du Generalfeldmarschall Paulus laisserait à penser que les problèmes d’ordre gastrique dont il se plaignait sans cesse auraient grandement participé à sa rédition, entrainant la mort de la quasi totalité des 90 000 hommes de la 6ème armée.

                Sachant pertinemment qui il y avait en face et le sort qui attendait ses hommes, on se demande pourquoi ce haut gradé a préféré les laisser mourrir comme des chiens dans les camps de concentrations Russes plutôt que les armes à la main....C’est tellement absurde que les histoires de tripes évoquées par Degrelle en deviennent crédibles.
                 
                Par ailleurs, votre glorification du sacrifice de l’Armée Rouge, alors que vous savez très bien que les commissaires bolchéviques interdisaient toute retraite et exécutaient sans sommation leurs propres hommes, donne à votre article un sale goût de travail de propagande malhonnête. Ceci se confirme puisqu’à aucun moment vous n’abordez les conséquences de la défaite Allemande pour les germanophones vivant à l’Est du Reich soit : 15 000 000 de déportés et 500 000 à 1 500 000 civils massacrés, ni les conséquences désastreuses pour tous les pays tombés sous le joug des hordes staliniennes.

                Quand on aborde un sujet aussi complexe que cette période, dissimuler des faits aussi gravissime en reprenant la propagande de guerre des gentils alliés contre les méchants nazis vous décridibilise complètement.


                • Talion Talion 2 février 2013 12:07

                  « ...ni les conséquences désastreuses pour tous les pays tombés sous le joug des hordes staliniennes. »

                  Entre ça et l’occupation nazie, je ne suis pas persuadé qu’ils aient perdu au change... Entre deux maux, mieux vaut choisir le moins pire.


                • Pegasus Pegasus 2 février 2013 12:34

                  Tellement de choses à corriger...

                  Cette victoire trouve son origine dans les préparatifs de l’URSS à la guerre allemande jugée inévitable. 

                  Tellement que la construction de lignes de défenses furent commencées à la quasi-veille de l’attaque, que les plans de guerre étaient fumeux au possible (arrêter les Allemands dès la frontière et contre-attaquer directement...), que l’armée fut décapitée par les purges et étaient en 1941 inférieure à ce qu’elle était 10 ans plus tôt, que les grandes unités blindées de l’Armée Rouge crées avant et plus avancées que celles de la Wehrmacht furent dissoutes au même moment, que Staline continua à envoyer blé et pétrole à Hitler (avec quelle essence roulaient les blindés qui ont envahi la France déjà ?) la veille de l’attaque, qu’il interdit d’intercepter les vols de reconnaissance allemands, etc

                  Les revers japonais dans les affrontements à la frontière URSS-Chine-Corée en 1938-1939 (où Joukov se fit déjà remarquer) confirmèrent Palasse dans son avis.

                  Pas exactement. Joukov, ancien élève de Toukhatechevski continua d’utiliser les théories de ce dernier en contradiction des directives de Moscou et a répliqué aux attaques japonaises sans ordres. Pour tout dire, quand le Kremlin l’a rappelé après l’attaque, il a cru que c’était pour être exécuté.

                  Après l’attaque allemande du 22 juin 1941, le premier tournant militaire de la guerre fut la mort immédiate du Blitzkrieg. 

                  Immédiate, jusqu’à Moscou quand même. Ca fait quand même quelques milliers de km de réussite malgré une logistique de plus en plus contrainte.

                  Le second tournant militaire de la guerre fut l’arrêt de la Wehrmacht devant Moscou, en novembre-décembre 1941, qui consacra la capacité politique et militaire de l’URSS, symbolisée par Staline et Joukov. 

                  Joukov, sans aucun doute. Staline ? la défense de Moscou s’est faite presque en dépit de lui, Joukov ayant eu toute les peines du monde à le convaincre de ne pas (trop) interférer dans son commandement. Et encore le Petit Père des Peuples a-t-il failli ajouté quelques dizaines de milliers de morts sans raison en faisant contre-attaquer une Armée Rouge épuisée et non-préparée dès que la Wehrmacht eu cessé son offensive.

                  Staline s’est formé en tant que chef de guerre durant les années suivantes, mais en 41 ses directives confinaient parfois à l’inepte (sans compter sa coterie d’incapables flagorneurs placés aux plus hauts postes, comme Vorochilov)

                  Les États-Unis n’étaient pas encore officiellement entrés en guerre.

                  Mais ont commencé le prêt-bail dès le lendemain de l’attaque allemande.

                  Les historiens militaires sérieux, anglo-américains notamment, jamais traduits et donc ignorés en France, travaillent plus que jamais aujourd’hui sur ce qui a conduit à la victoire soviétique, au terme de l’affrontement commencé en juillet 1942, entre « deux armées de plus d’un million d’hommes ».

                  Aujoud’hui ? David Glantz a commencé à publier ses travaux depuis les années 80. En France Jean Lopez est dessus depuis plusieurs années. L’auteur s’est rendu dans une libraire depuis 5 ans ?

                  Ce n’est pas faire injure à l’histoire que de noter que les États-Unis, riches et puissants, maîtres des lendemains de guerre, ne purent vaincre l’Allemagne et gagner la paix que parce que l’URSS avait infligé une défaite écrasante à la Wehrmacht. 

                  Pas non plus faire insulte à l’histoire de noter que l’URSS n’aurait jamais pu vaincre sans les Alliées, qui ont vaincu le Japon, l’Italie, détruit la Kriegsmarine, attiré la Luftwaffe loin du front de l’Est (ce qui a empêché Hitler de détecter les grandes offensives soviétique) par leurs campagnes de bombardement, détruit les para et l’aviation de transport allemand en Crête, maintenu la moitié des forces blindés allemandes à l’Ouest, maintenu l’Afrique et le Moyen-Orient libre et fourni à l’URSS des dizaines de milliers de tonnes d’aciers spéciaux et de machines-outils qui ont fait exploser sa production, de camions qui lui ont permis de motoriser ses armées et de lancer ses grandes offensives de 44-45 (tous les vétérans russes connaissent le sens de Studebaker), la moitié de la production soviétique de poudre etc etc

                  Le victoire contre l’Allemagne fut une victoire commune, que ni l’URSS ni les États-Unis n’auraient pu gagner facilement seuls.



                  • Dwaabala Dwaabala 2 février 2013 12:37

                    Merci à l’auteur de ce rappel, qui en d’autres lieux où on l’attendrait est complètement omis.
                    Quant aux balivernes des anticommunistes...


                    • Robert GIL ROBERT GIL 2 février 2013 13:01

                      De Gaulle aussi devait faire de la propagande pro-sovietique quand il declarait en 1966 : « Les français savent que la Russie Soviétique a joué le rôle principal dans leur libération »


                    • Yvance77 2 février 2013 13:39

                      Salut,

                      Il est évident que le mérite de la Russie dans la victoire finale contre l’Allemagne nazie est plus qu’immense.

                      Si les Américains sont venus avec du matos (beaucoup) et des hommes pour le coup de grâce, on ne peut pas passer sous silence, comme le firent nombre de politiques, historiens et autres... le rôle que joua l’armée de Staline et ses valeureux soldats durs au mal.

                      Il serait bon de réhabiliter leur mémoire dans nos livres d’histoire.


                      • easy easy 2 février 2013 14:00

                        Il y a les peuples et il y a leurs chefs

                        Le peuple Russe a la particularité démontrée de ne pas concevoir de collaboration avec un envahisseur qui le méprise. Il ne serait pas harcelé par une bureaucratie communiste, il ne chercherait pas à émigrer et il n’aurait pas été utile de l’enfermer derrière des barbelés électrifiés.
                        Lorsque le Rideau de fer est tombé, L’Occident s’était inquiété d’une énorme vague d’immigration russe.
                        Or les immigrés Russes post 1989, on n’en voit qu’en Autriche.
                        En dépit de leurs déconvenues sur le régime post soviétique, ils préfèrent rester chez eux. Il nourrissent l’idée de pouvoir émigrer, ils apprécient de disposer de cette liberté mais n’émigrent pas.


                        Cette crainte infondée d’une nouvelle vague d’émigration russe lors de la chute du soviétisme prouve que nous n’avons toujours pas compris l’âme de ce peuple. Il n’est donc pas étonnant que Hitler, qui n’avait eu que la Campagne de Russie comme référence antérieure pour s’en faire une idée, l’ait mal évaluée. Il faut dire, à sa décharge, que Napoléon n’avait pas fait une thèse objective sur sa défaite « Je n’ai commis qu’une erreur, je suis resté une semaine de trop à Moscou »


                        Un peuple aussi attaché à sa culture peut facilement accepter d’être mené par un chef paranoïaque qui sait pouvoir le sacrifier en masse. Il apprécie un chef qui l’envoie à des batailles monstrueuses mais ne supporte pas la privation de liberté

                        (Dans les deux camps, soviétique et nazi, on était condamné à mort si on reculait)


                        La bataille de Stalingrad (Qui a duré 8 mois à partir de juillet 42) oui, d’un point de vue d’anniversaire, on doit en parler mais je trouve qu’il aurait été plus éclairant de mentionner que depuis fin 41, 1600 km plus au nord, 3 millions de Saint Pétersbourgeois (Petrograd-Leningrad) résistaient à un siège qui les affamait. Cette résistance acharnée des Russes du Nord (mais aussi de ceux de Sébastopol) ne pouvaient qu’inciter ceux de Stalingrad-Volgograd à en faire autant
                         
                        Si Leningrad avait capitulé, Hitler aurait disposé de renforts pour Stalingrad.


                        Quoi qu’il en soit des traitrises, coups bas et paranoïas de Staline, le peuple Russe sacrifié en masse a éliminé 5 fois plus de soldats allemands que tous les anti Axe réunis et a donc clairement été le plus grand démolisseur des Nazis.


                        • ptimarc 2 février 2013 20:38

                          en 1917,en france,aussi,on a décimé pour refus de se battre,ce n’est pas uniquement propre aux allemands ou aux sovietiques.


                        • Robert GIL ROBERT GIL 2 février 2013 21:00

                          merci ptimarc pour cette piqure de rappel...


                        • Agoranymous443 2 février 2013 21:03

                          Yep et si il faut on décimera aujourd’hui tous les dominicais !


                        • Agoranymous443 2 février 2013 21:06

                          Putain de bordel de perde, enfin un peu de calme !


                        • easy easy 2 février 2013 15:05
                          ****Les Russes ont fait face parce qu’ils n’avaient pas le choix.****

                          Comme tous les peuples envahis par l’Axe, ils auraient pu rendre les armes dès les premières batailles perdues puis collaborer.
                          Les 21 millions de Russes qui ont été tués dans cette résistance jusqu’auboutiste y auraient gagné d’un point de vue physique.
                           


                        • heliogabale heliogabale 2 février 2013 19:08

                          Oui le capitalisme a choisit de soutenir le communisme plutôt que le fascisme.

                          Enfin, le nazisme c’est quand même autre chose que du fascisme. Un régime fasciste, c’est pas drôle, c’est brutal, meurtrier etc. Même si le fascisme est condamnable, on ne peut pas comparer Mussolini ou Franco à Hitler.
                          Le nazisme, c’est en premier lieu la profonde pathologie d’un homme . En fait, au lieu de nazisme on devrait parler d’hitlérisme. Ce mec était tellement déjanté qu’il était impossible de s’entendre avec lui. Les allemands ont mis au pouvoir (en fait les 44% qui ont voté pour lui en mars 1933) un malade mental, un psychopathe. Staline aussi criminel soit-il n’était pas un malade mental.


                        • louphi 3 février 2013 17:44

                          Teotl

                          « Dès décembre 1940 le programme de prêt bail de matériel militaire, financé par les banques américaines, à destination de l’URSS était mis en place, soit 6 mois avant l’attaque Allemande. »

                          Vous racontez des mensonges. Le programme de prêt-bail ou prêt-location (loi Lend-lease) avait été signé le 11 mars 1941 et non pas en 1940 (1), soit deux mois avant l’invasion allemande (opération BARBAROSSA). Et encore jusqu’au 22 juin 1941, début de l’invasion, l’URSS, considérée comme pays ennemi ne recevait aucune aide de la part des Etats-Unis d’Amérique. L’URSS ne faisait pas encore partie des alliés des Etats-Unis. Les USA et ses alliés, étant en accointance avec le régime nazi, voulaient lancer en premier ce dernier contre l’URSS. C’est d’ailleurs pour contrer ce plan des américains et leurs alliés que l’URSS s’est trouvée obligée de conclure un pacte de NON-AGRESSION mutuelle avec le régime nazie. Les Etats-Unis d’Amérique et ses alliés refusaient de signer un tel pacte de non-agression mutuelle avec l’URSS.

                          Deux facteurs ont forcé les USA et ses alliés à coopérer avec l’URSS. Le premier facteur est l’occupation de la totalité de l’Europe de l’Ouest à l’exception de l’Angleterre. En effet, au moment où l’opération nazie Barbarossa débute, toute l’Europe occidentale a capitulé sous la botte des nazis et de Mussolini. Le deuxième facteur est le succès, dans un premier temps, de l’invasion de l’URSS par le régime nazi. Cette invasion, si elle devenait définitive, signifiait sur le coup la perte de puissance des Etats-Unis en Europe et dans le monde. Le danger nazi pour les Etats-Unis était donc plus immédiat que celui du communisme. Voilà les deux facteurs déterminants qui ont forcé les USA et ses alliés à coopérer avec l’URSS contre l’Allemagne nazie.

                          « L’Amérique a envoyé pour 11 milliards de dollars de matériel militaire à l’URSS ».

                          Là aussi, c’est un mensonge. Mais un mensonge par omission. Vous oubliez de préciser que cette somme représente le montant global des fournitures militaires des USA à l’URSS de 1941 à 1945, c’est à-dire pour toute la guerre. Pour l’invasion elle-même, c’est-à-dire pour la période couvrant l’opération Barbarossa, du 22 juin 1941 à janvier-février 1942, le montant des fournitures américaines à l’URSS n’est pas connu. Il est certainement nettement moindre que le chiffre que vous avancez. En plus, ce sont des chiffres unilatéraux fournis par les occidentaux.

                          Quoi qu’il en soit, les fournitures militaires américaines à l’URSS n’étaient pas une aumône. Ces fournitures étaient achetées par l’URSS. En effet, comme il a été dit ci-dessus, l’invasion de l’URSS par l’Allemagne hitlérienne avait permis le réchauffement des relations entre , d’un côté, les Etats-Unis et ses alliés, et de l’autre, l’URSS. « Matérialisant ce réchauffement, le commerce soviéto-américain s’intensifia, tout en restant soumis à la loi du “cash and carry”. »  (2). Les fournitures de matériels de guerre à l’URSS n’étaient donc pas de l’aide philanthropique comme on sous-entend souvent. Loin de là, c’était du matériel acheté par l’URSS selon la loi du « cash and carry », c’est-à-dire « paye et transporte ». Voilà la vérité que vous essayez de dissimuler par ignorance ou par mauvaise foi !

                          ---------------------------------------------------------

                          (1) Universal Carrier URSS

                          (2) La politique étrangère soviétique avant Barbarossa et le prêt ...


                        • antyreac 2 février 2013 15:08

                          Pour Stalingrad il faut surtout louer le courage des soldats russes qui au moment suprême ont su se transcender et faire reculer les nazis 

                          Staline piètre commandant n’a fait qu’accentuer la souffrance de l’armée rouge

                          • kitamissa kitamissa 2 février 2013 16:05

                            De plus en plus chouette sur Agoravox.....l’histoire refaite à la sauce PCF .. 


                            ah tiens, l’auteur peut il nous faire un petit billet sur la fuite de la glorieuse armée Soviétique en Afghanistan ?

                            • Robert GIL ROBERT GIL 2 février 2013 16:35

                              Pour l’Afghanistan, voila : AFGHANISTAN TERRE DES TALIBANS


                            • lsga lsga 2 février 2013 18:17

                              Joli rappel tavarichi, l’URSS a écrasé le péril fasciste. C’est l’URSS qui a emporté la victoire contre les NAZI, en le payant cher en terme de destruction de son territoire (Stalingrad en est l’exemple le plus parfait). 


                              En parlant de NAZI, je voulais aussi rappeler que le seul parti politique à avoir proposé de légaliser la Gestion Par Autrui est le Front National de Marine Lepen, sous la forme de l’adoption prénatale

                              • heliogabale heliogabale 2 février 2013 19:15

                                Le Front National n’est pas un parti néo-nazi, c’est un parti néo-pétainiste. Le pétainisme si on fait abstraction de son implication dans la collaboration et dans la déportation des juifs, c’est la droite telle qu’elle était avant que le gaullisme ne lui ferme le clapet.

                                Le gaullisme a souvent été ébranlé par des résurgences pétainistes. Dès l’immédiate après-guerre, le parti de De Gaulle était infiltré par des nostalgiques de Pétain. Mais De Gaulle a su globalement tenir bon.

                                Depuis l’émergence de Sarkozy, le gaullisme est en voie de disparition... ce que l’on voit resurgir à droite ce sont les pétainistes, la droite traditionnelle et anti-révolutionnaire qui abhorrent la devise de la République. Ils veulent « travail famille patrie ».

                                Evidemment, il reste des gens de droite plus affairistes que traditionaliste. Ce sont les girouettes de l’UDI et d’une partie de l’UMP.


                              • lsga lsga 2 février 2013 19:59

                                apprend l’histoire de ton parti fifille :


                                Le Front National, comme toute l’extrême droite française, descend de l’Action Française de Charles Mauras.

                                Lors de la seconde guerre mondiale, l’AF va se diviser en 3 groupes : 

                                1. Ceux qui sont pétainistes (très majoritaires, dont Mauras). 
                                2. Ceux qui vont rejoindre la résistance (très minoritaires)
                                3. Ceux qui vont collaborer (assez minoritaires) : la Waffen SS Charlemagne 

                                A la libération, les anciens résistants et la majorité des pétainistes vont rejoindre De Gaulle. On en trouve une trace aujourd’hui dans des partis tels que ceux de NDA ou de de l’UPR, plus ou moins proche de l’UMP et des Gaullistes. 

                                En revanche, après la libération, les anciens de la Waffen SS Charlemagne restent des fidèles du projet NAZI de créer un Nouvel Ordre Mondial. Pour rappel, ce projet de Nouvel Ordre Mondial s’oppose au projet d’internationale socialiste des communistes. Au lieu d’une alliance mondiale du prolétariat, il propose une domination mondiale de la Race Blanche, du Christianisme et du Capitalisme. 

                                Ces anciens NAZI (anciens SS & co) vont donc logiquement créé un groupuscule nommé ORDRE NOUVEAU :

                                C’est ce parti qui va mettre à la mode la croix celtique en remplacement de la croix gammée (désormais illégale). Toutefois, ils sont trop ouvertement NAZI pour pouvoir se présenter aux élections. 

                                En 1972, ils vont donc créer le Front National, en référence au parti fasciste du même nom des années 30 :

                                En choissant la flamme tricolore comme logo en référence au parti NAZI italien MSI :

                                Ils placeront à sa direction Jean Marie Lepen, qui est alors un petit commerçant qui a fait fortune en commercialisant les chants de guerres NAZI :

                                Qui sera appuyé par d’anciens SS comme Leon Gaultier, ou d’ancien agents de la Gestapo comme Paul Malagutti. Les rares anciens résistants présents à la création du FN tels que Georges Bidault partiront au bout de à peine un mois en claquant la porte après avoir compris qu’ils mettaient les pieds dans un nid d’anciens NAZI.

                                Donc oui, disons le haut et fort, le Front National est un parti NEO-NAZI.



                              • juluch juluch 3 février 2013 13:28

                                Faut pas se moquer de Isga........


                                Il est simplement pas remit de la trahison et de la défaite de son ami Jean Luc.......il est sous traitement pour l’instant...

                                Faut lui laisser du temps.

                                D’ailleurs, ça va être l’heure de sa piqûre.

                                Pauvre garçon...... smiley

                              • Baasiste 2 3 avril 2015 22:41

                                isga faudra arrêter de nous faire chier avec les tous débuts du fn ets es 1ères années, le fn depuis s’est largement séparé des fachos et nazis qui l’ont fondé, jm le pen s’est détaché de leur influence.


                              • lsga lsga 3 avril 2015 23:17

                                ça doit te rendre triste d’ailleurs non ? Toi qui trouve qu’Hitler c’était tellement bien ^^


                              • lemouton lemouton 2 février 2013 18:34

                                Merci Robert Gil pour votre article de qualité...

                                mais si je comprends bien, car j’ai zappé pas mal de cours d’histoire....

                                Les Russes, tout seuls et pour la première fois de la guerre, ont stoppés l’avancée de l’armée allemande... 
                                ah oui... c’est pas rien...


                                • antyreac 2 février 2013 18:47

                                  Les russes ont stoppé l’avance nazi grâce à un immense apport matériel des alliées sans lequel les russes seraient écrasés par la logistique allemande.


                                • Robert GIL ROBERT GIL 2 février 2013 21:08

                                  avec l’aide oui mais pas « grace », cherchez et vous trouverez sans probleme la production russe pendant la guerre et l’aide des alliés, pour les avions par exemple l’aide fourni represente 12 % de la production sovietique. Ce qui a arreté les allemands c’est surtout la rage et le courage des russes, et si ils n’avaient pas « occupé » les trois quarts de l’armée allemande , le debarquement n’aurait jamais eut lieu. D’autre part les americains n’ont rien fournis gratuitement : biseness is biseness !

                                  voici une petite video tres instructive : LE MYTHE DE LA BONNE GUERRE


                                • Baasiste 2 3 avril 2015 22:49

                                  @ROBERT GIL
                                  12 % ça vient d’où ? en tous cas lend lease on voit les fournitures envoyées à l’urss elles furent gigantesques chacun s’en apercevra : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lend-Lease

                                  et même au pire 12 % c’est pas mal comme aide hein largement + plus de 20 % des tués militaires de l’axe par les occidentaux + les bombardements massifs de l’axe http://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardements_strat%C3%A9giques_durant_la_Seconde_Guerre_mondiale (allez aux stats) +  »Albert Kahn, l’architecte des sites industriels Ford, supervisera la conception de plus de cinq cents usines en URSS…« http://www.telerama.fr/scenes/de-henry-ford-a-steve-jobs-un-siecle-de-joyeuses-aventures-industrielles,101575.php#nav-left
                                   » In return, the USSR agreed to buy 72,000 unassembled Ford cars and trucks and all spare parts to be required over the following nine years, a total of some $30 million worth of Ford products. Valery U.«  http://www.history.com/this-day-in-history/ford-signs-agreement-with-soviet-union
                                   »At the time the U.S. government did not formally recognize the USSR in diplomatic negotiations, so the Ford agreement was groundbreaking. (A week after the deal was announced the Soviet Union would announce deals with 15 other foreign companies, including E.I. Du Pont de Nemours and RCA.)« 
                                   »To comply with its side of the deal, Ford sent engineers and executives to the Soviet Union.« 
                                   »The Soviet Union, which in 1928 had only 20,000 cars and a single truck factory, was eager to join the ranks of automotive production, and Ford, with its focus on engineering and manufacturing methods, was a natural choice to help. "
                                  bref tous ça = l’urss n’aurait pas pu s’en sortir seule 

                                • Irina leroyer Irina leroyer 2 février 2013 19:13

                                  article orienté « procommuniste » sinistre récupération du sang versé par le peuple russe !


                                  irina

                                  • lsga lsga 2 février 2013 20:02

                                    et dire que cette Irina en fait est un mec, qui a choisi une photo de pouf pour faire mousser...




                                  • antyreac 2 février 2013 20:08

                                    Il ne faut pas oublier l’indéfectible collaboration de l’urss avec l’allemagne nazi qui dura jusqu’à 22 juillet 19 41 date de l’attaque hitlérienne sur l’urss

                                    Jusqu’à cette date l’urss fournit toutes les matières premières que les nazis avaient besoin pour rendre son armée plus puissante

                                    • juluch juluch 2 février 2013 20:17

                                      Merci pour cet article Robert Gil.


                                      Effectivement, on doit beaucoup aux soviétiques pendant le deuxième guerre mondiale, ils ont supportés les pires exactions sur leurs territoire.

                                      Les 20 millions de morts ont été dépassé.....

                                      Le premier revers effectivement, fut celui de Moscou pendant l’hivers 41......lequel n’était pas vraiment un objectif prioritaire pour les Allemands......une belle erreur.

                                      le deuxième, Stalingrad.....nouvelle erreur stratégique.

                                      Si les nazis auraient eu des objectifs moins « Kollossals » en Russie, la guerre aurait durée plus longtemps et jamais les alliés n’auraient réussi un débarquement.

                                      L’essentiel des forces Allemandes étaient engagées à l’Est se qui laissait l’opportunité aux alliés.

                                      Ceci étant, hommage à tous les combattants de cette guerre.....

                                      • lsga lsga 2 février 2013 22:58

                                        juluch salut les combattants NAZI, tout est normal...


                                      • Agoranymous443 2 février 2013 23:00

                                        Yep, Isga, ça va pouvoir friter :p


                                      • juluch juluch 3 février 2013 13:25

                                        Tiens Isga........le retour du melanchoniste repentit !!


                                        Ah ! Ah ! Ah !

                                        On te vois plus sur Agoravoxtv mon pote......t’es fâché ??

                                        C’est pas beau et c’est pas bien !!

                                        On t’aimes bien au village mon petit Ravi......



                                      • COVADONGA722 COVADONGA722 2 février 2013 22:03

                                        yep comme souligné plus haut les russes l’appellent la grande guerre patriotique , j’ai vu il y 3 ans à Moscou un classe entiere de lyceen/etudiants se lever unanimement aux premieres mesures du chant Svyaschennaya voina « la guerre sacrée ».Il n’est pas indiférent que stalingrad soit le tournant de la « rerussification » de l’armée, rouge on réintroduit l’epaulette tsariste sur les uniformes on recrées les regiments de la garde « meme si elle est dite rouge » on fait appel aux grand defenseurs anciens de la Rodina ,Kotousof, Alexandre Nievsky on fait appel à toute l’imagerie « grand russienne » rien de plus nationaliste et de moins internationalistes que les chants entonné alors par le frontovik !

                                        Asinus : ne varietur


                                        • Dwaabala Dwaabala 2 février 2013 22:10

                                          La seconde guerre mondiale aurait pu prendre fin en 1943.

                                          http://fr.ria.ru/discussion/20050315/39934519.html



                                          • Robert GIL ROBERT GIL 2 février 2013 22:51

                                            merci Dwaabala, effectivement trés interressant.


                                          • Agoranymous443 2 février 2013 22:53

                                            Dwaabala,


                                            comme dans le Maître du haut château ?

                                          • titi titi 3 février 2013 00:50

                                            Article qui propose une thèse interessante...

                                            Sauf que les alliés n’on absolument pas attendu 1944 pour débarquer « sur le continent ».

                                            Puisqu’ils y ont débarqué en juillet 43 .. Alors ?


                                          • Robert GIL ROBERT GIL 3 février 2013 19:13

                                            titi,
                                            s’il te plait, on discute sérieusement, dans la semaine j’essayerais de publier un article dans la catégorie humour pour que tu te defoulles.......maintenant va manger et au lit !


                                          • titi titi 3 février 2013 23:38

                                            @Robert

                                            Puisque vous aimez l’humour...

                                            On apprend souvent à l’école que la Yougoslavie est le seul endroit de l’Europe occupée a avoir été « libérée » sans aide extérieure...

                                            Sauf qu’il y en a une autre : la Corse... libérée par l’armée de Vichy aidée de l’armée italienne.... amusant n’est ce pas....


                                          • david354 2 février 2013 22:12

                                            Fatiguant de voir comment certains refont l’histoire, l’immense majorité des historiens est quand même d’accord sur :
                                            - Le pacte Ribbentrop-Molotov est largement la conséquence du refus anglo-français d’une alliance avec l’urss.
                                            - Les allemands sont entrés en france avec du pétrole russe mais sont aussi entrés en russie avec des camions Renault.
                                            - Les premières livraisons du prêt-bail commencent en mai 42.
                                            - En décembre 41, la bataille de Moscou est perdue par les allemands, la guerre-éclair est terminée. La seule solution raisonnable était un compromis, ce que voulait Mussolini.

                                            Pour conclure, j’écoutais il y’a une semaine, un journaliste à propos de l’intervention française au Mali qui disait : « Nous envoyer seulement de la logistique, c’est vraiment insuffisant. Si l’on est les seuls à se faire casser la gueule... »


                                            • titi titi 3 février 2013 00:52

                                              « Les allemands sont entrés en france avec du pétrole russe, mais sont aussi entrés en russie avec des camions Renault »

                                              Avec quand même une grosse différence, c’est que les russes fournissaient ce pétrole dans le cadre d’une alliance, alors que la france se faisait piller.

                                              C’est pas tout à faire la même chose.


                                            • taktak 6 février 2013 16:00

                                              @ titi
                                              la collaboration économique des élites française vous connaissez ?

                                              Renault a été nationalisé au sortir de la guerre...


                                            • titi titi 3 février 2013 00:37

                                              @l’Auteur

                                              Vous avez fait un copier/coller d’un article de Mme Lacroix-Riz... le problème étant que cette personne est d’abord militante avant d’être historienne.

                                              Et qu’elle a la facheuse tendance à enjoliver les évènements historiques qui font la part belle à son idéologie. Et finalement, ce sont bien les russes qui ont le plus collaboré avec le régime nazi, et ce sont bien les russes qui ont le plus reculé pendant cette guerre.

                                              Ceci dit il est vrai qu’on se focalise un peu trop sur le débarquement de Normandie...
                                              Mais je dirai que c’est un défaut bien francais : on ne voit la deuxième guerre mondiale que du bout de se qui se passait en France.
                                              Du genre « ... envoyer seulement de la logistique, c’est vraiment insuffisant. Si l’on est les seuls à se faire casser la gueule... »
                                              Alors même que les américains combattent en Afrique où ils se font casser la gueule dès fin 42. Puis en Italie, où ils se feront casser la gueule de 43 à 45...
                                              Non !!! ne vous focalisez pas sur le 6 juin 44.

                                              L’Urss a une responsabilité dans le déroulement de la 2ème guerre mondiale.
                                              Qu’elle y ait payé en lourd tribu me chagrine beaucoup moins que celui payé par la Pologne (en proportion de la population), ou que la Chine (en valeur absolue).


                                              • david354 3 février 2013 09:40

                                                Bonjour,
                                                Ce qui compte vraiment dans ce genre de discussions, ce sont les chiffres.
                                                Dans les mots, un front compte pour un autre, une bataille pour une autre...
                                                Les troupes de Rommel comptaient 30 000 hommes, les unités allemandes sur le front de l’est 2 millions.
                                                Pourquoi les alliés ont choisi de débarquer en Sicile ? (Max Gallo en parlait d’ailleurs récemment...).
                                                Peut-on décemment parler de 2nd front à cet instant de la guerre ?
                                                Les russes ont reculé, c’est la vieille excuse française... Quand ils n’ont plus eu le choix (Léningrad, Moscou, Stalingrad), ils n’ont plus reculé, c’est là que les pertes ont été terribles...


                                              • titi titi 3 février 2013 23:46

                                                « Pourquoi les alliés ont choisi de débarquer en Sicile ? (Max Gallo en parlait d’ailleurs récement...). »
                                                Vraissemblablement pour « retourner » l’Italie... ce qui a réussi. Très bon choix stratégique donc.

                                                « Peut-on décemment parler de 2nd front à cet instant de la guerre ? »
                                                Vu les pertes des uns et des autres c’est une évidence.

                                                « Les russes ont reculé, c’est la vieille excuse française... Quand ils n’ont plus eu le choix (Léningrad, Moscou, Stalingrad), ils n’ont plus reculé, c’est là que les pertes ont été terribles... »
                                                Ce n’est pas une excuse.
                                                C’est un fait.
                                                C’est ce qu’on appelle « la profondeur stratégique ».


                                              • david354 4 février 2013 08:16

                                                Je me répète mais intéressez-vous plus aux chiffres, aux ordres de grandeur et moins aux effets de style sinon c’est opinion contre opinion, propagande contre propagande...
                                                - La Sicile comptait 90 000 soldats allemands qui d’ailleurs ont réussi massivement à être évacués par la suite. Les italiens qui faisaient le gros de troupe n’ont montré que peu de résistance.
                                                - Le débarquement sicilien a retourné l’Italie ? Késacko ? Une nouvelle théorie ? Quand Mussolini est arrêté en juillet 43, il n’y a pas un seul allié en Italie continentale !!!!
                                                - La « profondeur stratégique » comme vous dites, c’est surtout l’Ukraine qui était loin d’être hostile au début aux allemands. Cet avantage a été au début très mal utilisé par l’URSS (à l’ exception du déménagement des usines) : quel rôle pendant l’encerclement de Kiev, le siège de Léningrad ou Stalingrad ?
                                                - Par contre, les anglais et français n’ont pas beaucoup utilisé la « profondeur stratégique » de la France, se repliant vite sur la côte, évacuant par la suite 340 000 hommes !
                                                Churchill pouvait respirer, la guerre avec des débarquements en Af du Nord ou en Sicile, ça lui promettait moins de risques...


                                              • Robert GIL ROBERT GIL 4 février 2013 08:41

                                                il ont choisit de debarquer en sicile grace a un deal avec la mafia et a Luciano...sur ce coup le crime organisé c’est fait les couilles en or ! Biseness is biseness !


                                              • titi titi 5 février 2013 23:39

                                                @David

                                                « Le débarquement sicilien a retourné l’Italie ? Késacko ? Une nouvelle théorie ? Quand Mussolini est arrêté en juillet 43, il n’y a pas un seul allié en Italie continentale !!!! »

                                                La campagne d’Italie démarre en juin 43.
                                                Mussollini est arrêté en Septembre....pas en Juillet... donc révisez un peu avant de dire des bétises.
                                                Son arrestation correspond à la signature d’un armistice.

                                                Donc interessons nous aux chiffres...
                                                En 4 mois, les alliés mettent hors jeux le seul allié sérieux de l’allemagne.
                                                Ils neutralisent la plus importante flotte européenne après celle du royaume uni.

                                                « La « profondeur stratégique » comme vous dites, »
                                                Non pas « comme je dis »... « profondeur stratégique » tout court.

                                                « quel rôle pendant l’encerclement de Kiev, le siège de Léningrad ou Stalingrad ? »
                                                La « profondeur stratégique » ca sert a allonger les lignes de ravitaillement et de communication de l’ennemi. Ceci étant dit, vous comprenez la bétise de la question ?
                                                La « profondeur stratégique » ca sert également à encaisser les branlées.

                                                « Par contre, les anglais et français n’ont pas beaucoup utilisé la « profondeur stratégique » de la France, se repliant vite sur la côte, évacuant par la suite 340 000 hommes ! »
                                                S’agissant de troupes « débarquées », les anglais n’avaient aucune profondeur stratégique.
                                                En suite les lignes francaises ont été tournées par le sud.
                                                En gros un peu comme si les Allemands étaient apparus dans le Caucase pendant que les Russes défendaient l’Ukraine...
                                                Mais au fait ? l’Afrika Korps, il devait aller où après être arrivé au Caire ? Mais c’est secondaire...

                                                « Churchill pouvait respirer, la guerre avec des débarquements en Af du Nord ou en Sicile, ça lui promettait moins de risques... »
                                                Le débarquement en Afrique du Nord :
                                                - Termine les combats en Afrique du Nord justement... en 41 les Anglais se battent sur 4 fronts : en Europe, en Afrique du Nord, en Birmanie, en Nouvelle Guinée.
                                                - Le débarquement en Afrique du Nord « retourne » l’armée de Vichy. Là encore excellent résultat stratégique.


                                              • taktak 6 février 2013 17:47

                                                En gros un peu comme si les Allemands étaient apparus dans le Caucase pendant que les Russes défendaient l’Ukraine...
                                                @titi

                                                Vous ne croyez pas si bien dire. Avec le fait que est le Royaume Unis et la France ont refusé à plusieurs reprises une alliance avec l’URSS, c’est bien le front oriental avec le Japon qui explique la signature du pacte germano-soviétique.
                                                La guerre sovieto -japonaise est déclenchée de façon concomitante à la signature de ce pacte. Elle se traduit certes par la victoire de l’URSS, mais immobilise d’importantes troupes et surtout des troupes parmi les plus efficaces.

                                                www.cartage.org.lb/fr/themes/geohis/Histoire/.../390820a.HTM

                                                je note que vous n’apportez pas non plus de réponses aux arguments quantitatifs qui démontre la participation prééminente de l’URSS dans la victoire contre les nazis.

                                                S’agissant de profondeur stratégique, on peut également noter l’armistice collaborationniste de la france, alors que ses colonies lui donnait à l’époque une réelle profondeur stratégique. Souvenons nous du rôle trouble de weygan en afrique. Ce dernier avait par exemple préparé des plans d’attaques de l’URSS
                                                http://fr.wikipedia.org/wiki/Maxime_Weygand

                                                Vos arguments ne résiste pas à l’épreuve des faits.


                                              • titi titi 8 février 2013 01:21

                                                « je note que vous n’apportez pas non plus de réponses aux arguments quantitatifs qui démontre la participation prééminente de l’URSS dans la victoire contre les nazis »

                                                Désolé mais le fait d’avoir des pertes élevées de part et d’autre n’est absolument pas un preuve d’efficacité ni de participation prééminente. Les anglais ont su le démontrer lors de « la charge de la brigade légère ».

                                                D’autre part les pertes russes et allemandes sur le front de l’est sont alourdies par le fait que les uns comme les autres massacraient allégrement leurs prisonniers. Prisonniers qui n’avaient plus aucune participation prééminente sur le conflit. C’est le cas de 30 % des pertes soviétiques. A cela s’ajoute les pertes pour maladie : 66% des morts allemands pendant les 6 premiers mois du conflit.

                                                D’un point de vu militaire, l’offensive pendant laquelle l’armée rouge avance le plus rapidement c’est l’opération Bagration...
                                                Pendant cette offensive les Russes avancent plus en 2 mois qu’en 2 ans ? Quel evénement prééminent a-t-il pu désorganiser les défenses allemandes à ce point ? Une piste : l’opération Bagration commence le 22 juin 1944....


                                              • taktak 9 février 2013 22:45

                                                @ titi
                                                vous vous enfoncez.
                                                Quand je parle d’arguments quantitatifs, je ne parle pas que des pertes, mais sans doute et surtout des forces engagées.
                                                La quasi totalité des forces de l’allemagne nazi l’est contre l’URSS. C’est un fait et vous ne pouvez le nier. Et c’est bien l’URSS qui a du les affronter et les battres.

                                                L’effort de guerre américain est avant tout contre son concurrent japonais. C’est d’ailleurs la source de son implication militaire. Et la collaboration économique entre entreprises américaines et 3e Reich s’est poursuivie avant et pendant toute la guerre..


                                              • david354 10 février 2013 18:56

                                                Titi, documentez-vous un peu avant de sortir de telles inepties...
                                                - Mussolini est arrêté le 25 juillet 43.
                                                - L’opération militaire en italie CONTINENTALE commence bien en septembre 43.
                                                Mais bien avant cela, les italiens sentent que la guerre est perdue. Mussolini essaye d’ailleurs de pousser Hitler au compromis avec Staline.
                                                - Merci pour votre science sur la profondeur stratégique, ce sont des choses connues et rabâchées (avec le général Hiver) dont les russes ont bien sûr bénéficié mais à quel prix ?
                                                Les Alliés voulaient t’ils payer ce prix ?
                                                Pourquoi les franglais ne se sont-il pas repliés au Sud en 40 ? Pourquoi ne pas avoir défendu Paris ? Il me semble que certains généraux français le souhaitaient.
                                                - Dernier point, à propos des « 4 fronts » de l’Angleterre, la guerre, ce n’est pas tout à fait une partie de cartes, ou plutôt ça peut l’être quand ce n’est pas sur son sol.
                                                Vous ne m’avez pas répondu sur les chiffres : l’Africa Korps, c’était 30 000 hommes, la Silice 200 000 allemands qui en plus ont réussi à être évacués, le front de l’Est, c’était 2 000 000 d’allemands.


                                              • louphi 3 février 2013 07:55

                                                ROBERT GIL

                                                Votre article, apparemment une reprise de l’article d’Annie Lacroix-Riz, professeur émérite, université Paris 7 comme vous l’avez signalé, met à bas la propagande de l’impérialisme occidentale comme quoi le tournant de la guerre hitlérienne de 1939-1945, c’est l’entrée en guerre des Etats-Unis d’Amérique.

                                                Nul doute que chaque étape dans une guerre peut être interprétée comme étant un tournant. Mais il y a de ces tournants qui sonnent le début de la débâcle pour le camp adverse. Le tournant, c’est l’étape décisive qui apporte tout d’un coup l’espoir en ouvrant en même temps l’horizon de la victoire alors que tout semblait jusque-là perdu.

                                                Et pour cause, depuis son invasion de l’Autriche en mars 1938, l’Allemagne s’envolait de victoire en victoire dans ses attaques et invasions des pays voisins à l’Ouest. Dans cette promenade européenne, l’Allemagne fut rejointe par son allié l’Italie de Mussolini. En moins de deux ans, l’Europe de l’Ouest avait capitulé et s’était couchée devant Hitler sans opposer de résistance significative. Le monde entier était pétrifié par la BLITZKRIEG, la guerre éclair.

                                                En Europe de l’Ouest, seule l’Angleterre essayaient encore de se débattre pour survivre aux coups de griffes de l’Allemagne. La mort prochaine de l’Angleterre était programmée. Mais Hitler se ravisa et voulu d’abord consommer son plat de résistance à l’Est, en attaquant l’URSS en violation du pacte de NON-AGRESSION qu’il avait signé avec l’URSS. Nom de code de l’opération : BARBAROSSA. Ce fut pour lui un très mauvais calcul car c’est là qu’il commença à mordre la poussière et à se faire démembrer. C’est alors que le monde entier comprit que le monstre Hitlérien n’était pas invincible et commença à prendre courage pour l’affronter. C’est ce cuisant échec de la Wehrmacht face à l’URSS qui constitue le tournant décisif de la deuxième guerre mondiale, le Grand TOURNANT.

                                                L’article d’Annie Lacroix-Riz, ici publié par ROBERT GIL, décline ce GRAND TOURNANT en trois tournants que l’on peut qualifier d’étapes du GRAND TOURNANT.

                                                Ainsi, « Après l’attaque allemande du 22 juin 1941, le premier tournant militaire de la guerre fut la mort immédiate du Blitzkrieg. ». Ce fut la première étape du tournant de la deuxième guerre mondiale de l’impérialisme.

                                                Ensuite, « Le second tournant militaire de la guerre fut l’arrêt de la Wehrmacht devant Moscou, en novembre-décembre 1941, qui consacra la capacité politique et militaire de l’URSS, symbolisée par Staline et Joukov. ». Ce fut la deuxième étape du GRAND TOURNANT. Cette étape succéda à la foulée de la première. Elle se déroula

                                                La Bataille de Moscou fut la deuxième étape du grand tournant. La victoire de Moscou embraya immédiatement la troisième et dernière étape du grand tournant, celle de Stalingard, comme le précise toujours l’article  : « La victoire soviétique de Stalingrad, troisième tournant militaire soviétique, fut comprise par les populations comme le tournant de la guerre, si flagrant que la propagande nazie ne parvint plus à le dissimuler. L’événement posa surtout directement la question de l’après-guerre, préparé par les États-Unis enrichis par le conflit, contre l’URSS dont les pertes furent considérables jusqu’au 8 mai 1945. »

                                                A dire vrai, le GRAND TOURNANT de la Seconde guerre mondiale, ce n’est pas l’entrée en guerre des Etats-Unis d’Amérique suite à l’attaque nippone à Pearl Habor en décembre 1941, mais ce sont bien les revers infligés par l’URSS à la Wehrmacht, l’armée allemande, qui constituent le seul tournant de cette guerre, le GRAND TOURNANT, l’échec de l’opération BARBAROSSA.

                                                L’article publié ici par ROBERT GIL présente une autre pertinence et non des moindres. Cette deuxième pertinence, c’est la conséquence de la victoire de STALINGRAD, dernière étape du grand tournant. Ainsi, l’article ne manque pas de souligner que : «  L’événement posa surtout directement la question de l’après-guerre, préparé par les États-Unis enrichis par le conflit, contre l’URSS dont les pertes furent considérables jusqu’au 8 mai 1945. »

                                                (A suivre)


                                                • louphi 3 février 2013 07:58

                                                  ROBERT GIL


                                                  (Suite)

                                                  En effet, les Etats-Unis, sous couvert de neutralité, entendaient tranquillement s’enrichir de la guerre dans l’arrière-cour en vendant les armes aux belligérants de son choix. En fait :

                                                  « Les origines de cette politique remontent à la décision prise par les Etats-Unis en 1938 d’autoriser les ventes d’armes en gros à la Grande-Bretagne et à la France.

                                                  (…)

                                                  C’est ainsi qu’au cours de l’année 1940, par exemple, la France, la Grande-Bretagne et les pays du Commonwealth achetèrent près de 90% de la production d’avions américaine. Rien qu’en juin 1940, les Alliés furent livrés pour 43 millions de dollars de matériel militaire. » (1).

                                                  Ainsi, les Etats-Unis d’Amérique avaient placé l’URSS sous embargo militaire. C’est seulement en juin 1941, lorsque l’URSS fut envahie par l’Allemagne, que les Etats-Unis consentirent à vendre des fournitures militaires à l’URSS dans le cadre de la loi du Prêt-bail. Toute l’Europe de l’Ouest, sauf l’Angleterre, était alors désormais occupée par l’Allemagne hitlérienne et l’Italie de Mussolini coalisés avec le Japon appelée « l’Axe ». Les Etats-Unis, l’Angleterre, la France, et les autres pays occupés par l’Axe formaient la coalition des « Alliés ». La coalition de l’Axe autour de l’Allemagne hitlérienne ambitionnait de prendre sa revanche sur les Etats-Unis d’Amérique par rapport à la guerre impérialiste de 1914-1918. Cela signifie que si l’URSS était passée aussi sous la botte de l’Allemagne, celle-ci devenait maîtresse de toute l’Europe et s’en était fini avec la puissance des Etats-Unis d’Amérique.

                                                  Ainsi, l’invasion de l’URSS par l’Allemagne avait obligé les Etats-Unis et l’Angleterre à coopérer avec l’URSS contre l’Allemagne hitlérienne, selon le principe « les ennemis de mes ennemis sont mes amis ». L’invasion de l’URSS par l’Allemagne hitlérienne avait permis le réchauffement des relations entre la coalition des Alliés et l’URSS. « Matérialisant ce réchauffement, le commerce soviéto-américain s’intensifia, tout en restant soumis à la loi du “cash and carry”. » (2). Les fournitures de matériels de guerre à l’URSS n’étaient donc pas de l’aide philanthropique comme on sous-entend souvent. Loin de là, c’était du matériel acheté par l’URSS selon la loi du « cash and carry », c’est-à-dire « paye et part ».

                                                  Mais, jusqu’en 1942, bien que l’URSS fut envahie, les Etats-Unis d’Amérique suivaient toujours une politique mercantiliste et attentiste vis-à-vis de l’URSS. En décembre 1941, les Japonais bombardèrent la base militaire américaine de Pearl Harbor, dans l’océan Pacifique. C’est cette attaque seulement qui obligea les Américains à sortir de leur position attentiste et à entrer de pleins pieds dans la guerre. Mais, les carottes étaient déjà cuites pour les allemands du fait du Grand tournant imposé par l’URSS. Les Etats-Unis n’ont fait que prendre le train en marche.

                                                  Au sortir de la seconde guerre mondiale, Staline, critiquant les théories opportunistes de certains membres du Parti bolchevique prêchant le pacifisme béat du fait de la victoire sur le fascisme hitlérien, résume très bien l’absurdité du comportement des pays impérialistes par rapport à l’Allemagne dans l’entre-deux-guerres :

                                                  « Au lendemain de la première guerre mondiale, on considérait aussi que l’Allemagne avait été définitivement mise hors de combat, de même que le sont aujourd’hui, selon certains camarades, le Japon et l’Allemagne. A ce moment, on disait aussi et on proclamait dans la presse que les Etats-Unis d’Amérique avaient réduit l’Europe à la portion congrue ; que l’Allemagne ne pourrait plus se relever ; qu’il ne devait plus y avoir de guerre entre pays capitalistes. Mais, malgré cela, l’Allemagne s’est remise debout comme une grande puissance quinze à vingt ans après sa défaite ; elle s’est évadée de sa captivité et engagée sur le chemin de l’indépendance. Chose caractéristique, c’est que la Grande-Bretagne et les Etats-Unis d’Amérique ont aidé eux-mêmes l’Allemagne à se relever économiquement et à rétablir son potentiel économique et militaire. Sans doute qu’en aidant l’Allemagne à se relever économiquement, les U.S.A. et la Grande-Bretagne entendaient diriger l’Allemagne, une fois relevée, contre l’Union soviétique, l’utiliser contre le pays du socialisme. L’Allemagne cependant a dirigé ses forces, en premier lieu, contre le bloc anglo-franco-américain. Et lorsque l’Allemagne hitlérienne eut déclaré la guerre à l’Union soviétique, le bloc anglo-franco-américain, loin de se rallier à l’Allemagne hitlérienne, fut obligée, au contraire, de se coaliser avec l’U.R.S.S. contre l’Allemagne hitlérienne. » (Staline : Les problèmes économiques du socialisme – 1952).

                                                  Les théories opportunistes critiquées par Staline dans sa brochure ici citées sont justement les théories que le gang capitaliste anarcho-trotskiste khrouchtchevien mettra en avant à partir de mars 1953 pour justifier son putsch contre l’Etat Soviétique. C’est au cours de ce putsch que Staline fut assassiné. Le coup d’Etat anarcho-trotskiste-krouchtchevien en mars 1953 est le point de départ de la restauration de l’Empire capitaliste russe.

                                                  __________________________

                                                  (1) http://www.ushmm.org/wlc/fr/article.php?ModuleId=283

                                                  (2) La politique étrangère soviétique avant Barbarossa et le prêt ..


                                                  • titi titi 4 février 2013 00:19

                                                    « Sans doute qu’en aidant l’Allemagne à se relever économiquement, les U.S.A. et la Grande-Bretagne entendaient diriger l’Allemagne, une fois relevée, contre l’Union soviétique, l’utiliser contre le pays du socialisme »

                                                    Alors pour votre information, il est admis de tous (sauf sur AV), que c’est Herbert Hoover qui, en ordonnant le rapatriement des investissements américains à l’étranger, a provoqué l’effondrement de l’économie allemande.

                                                    Donc pour ce qui est d’aider le pays a se relevé, faudra repasser.

                                                    D’ailleurs quel pays s’enrichit le plus pendant la « grande dépression » ?
                                                    http://www.intellectualtakeout.org/library/chart-graph/world-gold-reserves-1925-1932?library_node=25155

                                                     


                                                  • Robert GIL ROBERT GIL 4 février 2013 08:42

                                                    Tout le monde connait le double jeu des USA...


                                                  • titi titi 5 février 2013 23:49

                                                    « Tout le monde connait le double jeu des USA... »

                                                    Alors que l’URSS, c’est bien connu ne jouait aucun double jeux....

                                                    Vous êtes attendrissant de naïveté.


                                                  • titi titi 5 février 2013 23:46

                                                    Revenons un peu en arrière.. La guerre de 100 ans.

                                                    La guerre de 100 ans débute avec les batailles de Poitier, Crécy, Azincourt.
                                                    A Azincourt, les francais perdent 6000 hommes. Les anglais 600.
                                                    L’armée francaise c’est l’armée de l’an Mille : des chevaliers qui chargent des archers anglais bien plus agiles qu’eux.

                                                    La guerre de 100 ans finit avec la bataille de Castillon.
                                                    A la bataille de castillon les francais utilisent l’artillerie contre les anglais.
                                                    Les francais perdent une centaine d’hommes. Les anglais 4000.

                                                    Moralité... derrière l’importance des pertes il y a de la bravoure et de l’héroisme. Mais il y a aussi de l’impreparation, de l’incompréhension et même de la connerie.
                                                    Mais surtout ce n’est pas un signe d’efficacité.


                                                    • Baasiste 2 3 avril 2015 22:22

                                                      « Ce n’est pas faire injure à l’histoire que de noter que les États-Unis, riches et puissants, maîtres des lendemains de guerre, ne purent vaincre l’Allemagne et gagner la paix que parce que l’URSS avait infligé une défaite écrasante à la Wehrmacht.  »

                                                      faux propagande communiste pour faire croire « les communistes seuls opposants au capitalisme, des super gentils héros » lol c’est faux : l’urss a eu de nombreuses usines pour produire des automobiles installées par ford, ford a envoyé une tonne d’automobiles en pièces détachés à l’urss, l’urss a signé des dizaines de contrats avec des entreprises étrangères. l’urss a été massivement fournie via le programme us lend lease http://fr.wikipedia.org/wiki/Lend-Lease et l’Angleterre était vs l’axe avant l’arrivée en guerre des us. je rappelle aussi que + de 20 % des tués militaires de l’axe (japon non inclus) furent causés par les occidentaux et les anglo-américains ont bombardé massivement l’axe en europe.

                                                      Henry Ford : ”Ni les Alliés, ni l’Axe ne devraient gagner la guerre. Les USA devraient fournir aux deux camps les moyens de continuer à se battre jusqu’à ce que tous deux s’effondrent.”

                                                      Le futur président Harry Truman, 1941 : ” Si l’Allemagne gagne, nous devons aider la Russie et si la Russie gagne, nous devons aider l’Allemagne, afin qu’il en meure le maximum de chaque côté.”


                                                      du pont aussi a été dans le coup avec l’urss uassi  »Albert Kahn, l’architecte des sites industriels Ford, supervisera la conception de plus de cinq cents usines en URSS…« http://www.telerama.fr/scenes/de-henry-ford-a-steve-jobs-un-siecle-de-joyeuses-aventures-industrielles,101575.php#nav-left

                                                       » In return, the USSR agreed to buy 72,000 unassembled Ford cars and trucks and all spare parts to be required over the following nine years, a total of some $30 million worth of Ford products. Valery U." http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.history.com%2Fthis-day-in-history%2Fford-signs-agreement-with-soviet-union&anno=2&sandbox=1


                                                      sans tous ça l’urss n’aurait jamais vaincu l’axe.

                                                      • Baasiste 2 3 avril 2015 23:09
                                                         » In return, the USSR agreed to buy 72,000 unassembled Ford cars and trucks and all spare parts to be required over the following nine years, a total of some $30 million worth of Ford products. Valery U.« http://www.history.com/this-day-in-history/ford-signs-agreement-with-soviet-union
                                                         »At the time the U.S. government did not formally recognize the USSR in diplomatic negotiations, so the Ford agreement was groundbreaking. (A week after the deal was announced the Soviet Union would announce deals with 15 other foreign companies, including E.I. Du Pont de Nemours and RCA.)« 
                                                         »To comply with its side of the deal, Ford sent engineers and executives to the Soviet Union.« 
                                                         »The Soviet Union, which in 1928 had only 20,000 cars and a single truck factory, was eager to join the ranks of automotive production, and Ford, with its focus on engineering and manufacturing methods, was a natural choice to help. "

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