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Accueil du site > Tribune Libre > Le capitaliste prévoyant

Le capitaliste prévoyant

Il est majoritairement accepté que l’égoïsme soit la qualité par excellence du capitaliste. Cependant, par une réflexion méthodologique, et par une approche systémique à l’échelle planétaire, il semblerait qu’à long terme cet égoïsme pourrait s’avérer bénéfique pour l’avenir de la planète et des générations futures.

Il convient de préciser de l’emblée qu’une telle perspective n’était pas envisageable à l’époque de Marx, ou encore à l’époque de Keynes. A l’époque de Marx la planète comptait à peine un milliard d’individus, et donc le rapport population/ressources naturelles était largement en faveur des ressources. De même à l’époque de Keynes, la planète comptait moins de trois milliards. Ce qui fait que dans les deux cas une meilleure redistribution des richesses était possible et souhaitable. Néanmoins, de nos jours, les choses sont plus complexes, car l’humanité dénombre sept milliards d’individus, pour une même planète qui n’a pas augmenté en taille, ou en quantité de ressources naturelles.

Evidemment, à l’encontre de notre pensée, de nombreuses voix se lèvent affirmant qu’il est toujours possible d’opérer une meilleure redistribution des richesses, voire même une allocation universelle à l’échelle planétaire. En effet, mais seulement dans une perspective purement théorique, ou plutôt mathématique, car dans la triste réalité ce sentier est une pure illusion. Il suffit de scruter les dernières sept décennies, pour constater que malgré les efforts consentis par les forces démocrates et par les Nations Unies, les inégalités socio-matérielles se sont accrues, tout à la fois à l’intérieur de chaque pays, qu’au niveau international.

Parmi les facteurs qui pourraient expliquer cette situation, il y a tout d’abord la corruption de certains dirigeants politiques, ainsi que de certains fonctionnaires d’état (tout pays compris, notamment les pays moins avancés, PAM). Il y a ensuite la raréfaction des ressources planétaires, dans un contexte d’explosion démographique, ce qui a porté sur une rude compétition autour de ressources disponibles, d’où les divers conflits politico-militaires à travers la planète. Il y a enfin, et surtout, la stratégie du capitaliste, dit-on égoïste, d’empêcher par tous les moyens la redistribution des richesses vers les catégories et les pays moins avancés.

Néanmoins, et à l’encontre de tout savoir de sens commun, il se pourrait que cette attitude inhumaine, méchante et égoïste de la part d’une poignée de riches, soit bénéfique pour l’avenir de la planète et pour les générations futures.

Notons à ce propos, que la perspective keynésienne d’une meilleure redistribution des richesses, traduite par une augmentation des revenus, est efficace de nos jours seulement à l’échelle régionale. Cependant, à l’échelle planétaire l’effectivité de cette politique économique finira par étouffer la planète. Car certes, l’augmentation des revenus stimulera la demande, donc la consommation et implicitement la production et la réduction du taux de chômage, mais pour satisfaire cette demande il nous faudra 5 à 6 planètes équivalentes à la terre.

Rappelons à ce titre, qu’en 2008 l’humanité avait consommé largement plus que la planète a pu produire pendant cette année-là. Selon le WWF, l'empreinte écologique de l'humanité en 2008 a été de 17,5 milliards d'hectares globaux, tandis que la biocapacité de la Terre est seulement de 13,7 milliards hag. Il a fallu donc à la Terre une année et quatre mois pour régénérer ce que l'humanité avait consommé cette année-là.

Or, en dépit de tous ses défauts, le capitaliste a la grande qualité d’être économe et rigoureux en termes de rationalisation et optimisation des ressources disponibles. Max Weber l’avait précisé déjà au 19ème siècle, « le capitaliste est hanté par l’esprit de l’épargne et par la rentabilisation des ressources », et cela n’a pas changé de nos jours. Dès lors, il semblerait qu’il avait profité de la crise des subprimes, pour imposer une politique d’austérité afin de ralentir la production dans les pays en voie de développement, et donc ralentir la consommation des ressources planétaires.

Cela explique que depuis la crise de 2008, le détenteur du capital est devenu beaucoup plus réticent lorsqu’il il s’agit de financer les projets de développement des pays moins avancés. Mêmes les pays émergeants subissent cette politique d’austérité de la part des Banques, dont les dirigeants ont remarqué qu’en finançant les projets de développement et de croissance économique dans tous les pays du monde, cela conduira inévitablement vers un blocage en termes de ressources naturelles, car ces investissements n’ont pas fait l’objet d’une optimale rationalisation.

Si cette nouvelle position prise par le monde capitaliste est très critiquée à juste raison, force est de reconnaître qu’elle a toutefois le mérite d’avoir arrêté les quelques « dérives » produites avant la crise de 2008.

Rappelons à ce titre, que depuis la chute du mur de Berlin, l’économie mondiale a connu un rebondissement grâce notamment à l’augmentation des échanges socio-économiques suite à la création de l’OMC. En parallèle, tout à la fois la construction européenne et la mondialisation économico-financière ont facilité les crédits et ont augmenté les investissements. Or, cette politique de relance a engendré de nouveaux capitalistes, particulièrement dans les pays émergents, qui n’ont pas fait preuve d’une véritable rationalisation et optimisation des ressources.

Si on prend les cas de l’Espagne par exemple, on constate que les investissements (dont la plupart européens) n’ont pas été utilisés de manière rigoureuse et rentable. D’une part, les infrastructures construites sont largement supérieures à la demande, d’où l’immensité de villes-fantômes, et les dizaines d’aéroports jamais fréquentés. D’autre part, les promoteurs immobiliers espagnols, dit-on « nouveaux capitalistes », ont fait venir travailler des étrangers, grâce à l’appui bienveillant de certains hommes politiques. Notons à ce propos, qu’entre 2002 et 2007 environ trois millions de roumains et deux millions de marocains ont rejoint le marché immobilier espagnol.

Cet exemple constitue une de grandes dérives de la politique européenne de relance. D’abord en termes d’optimisation des ressources humaines dans l’espace européen, sachant que le nombre de chômeurs espagnols était quand-même de 6,5 en 2007, ce qui signifie que le pays n’avait pas besoin d’autant d’étrangers, tandis qu’en Roumanie, le gouvernement a fait appel à son tour à des étrangers (chinois, pakistanais et moldaves) pour remplacer ceux qui sont partis pour Espagne. Ensuite en termes d’optimisation des ressources naturelles, sachant que ce boom immobilier espagnol a puisé dans les ressources planétaires sans aucune efficacité.

Depuis des siècles les capitalistes occidentaux ont agi selon une logique de rentabilisation des moyens, en les adaptant aux nécessités, c’est-à-dire relier l’offre à la demande. En Espagne les « apprentis capitalistes », ont avancé l’offre sans tenir compte de la demande. De même, les occidentaux ont toujours synchronisé l’investissement et la production, en investissant également dans les recherches d’ordre scientifique et technologique (R§D) afin de favoriser la production. Or, en Espagne, on a investi massivement dans une infrastructure qui n’a pas amélioré la production. Dès lors, la crise de 2008 a permis d’une manière directe ou indirecte d’estomper la dérive de ces nouveaux capitalistes.

Un autre exemple éloquent le constitue la Chine. A l’encontre de toutes les opinions qui soutiennent et admirent la croissance économique chinoise (vue comme un facteur positif pour l’économie mondiale) force est de l’affirmer que la production chinoise est très nuisible et contreproductive.

Il n’est pas un secret le fait que les produits chinois sont de mauvaise qualité, en termes de viabilité et de fiabilité. D’une part, la durée de vie d’un produit chinois est inférieure de trois, quatre, voire plus, que celle d’un produit occidental. D’autre part, la fabrication d’un produit chinois est plus couteuse en ressources naturelles que son équivalent occidental, car l’industrie et les technologies chinoises sont plus gourmandes en énergie. Ce qui fait que la production occidentale est préférable à la production asiatique, car à long terme elle est moins consommatrice en ressources naturelles.

En outre, notons que l’avènement économique de la Chine n’a pas produit des effets bénéfiques sur le plan social, car les inégalités sociales se sont accrues, tandis que la qualité de vie a plutôt baissé en raison de la pollution. Tout au contraire, cet avènement a créé de nouveaux capitalistes, dont les actions, tant en termes de rentabilisation des ressources, qu’en termes de rapports sociaux, sont peu orthodoxes, (notamment en Afrique où les investisseurs chinois se comportent en véritables spoliateurs). Dès lors, à multiples égards et à long terme, la crise économique mondiale qui a fait chuter la croissance économique chinoise semblerait plutôt bénéfique.

On peut citer comme exemple de dérive, également l’Inde, où les autorités se sont lancées dans des projets pharaoniques de construction d’autoroutes, dont jusqu’à présent les ressources consommées sont indirectement proportionnelles aux résultats obtenus.

De même, on peut citer Brésil, Russie, Indonésie, ainsi que certains pays d’Afrique, où les nouveaux capitalistes (formés soit suite à la spéculation, à la corruption ou au détournement de fonds) ont fait en seulement quelques années davantage de dégâts à l’environnement et de préjudices à leurs propres concitoyens, que le capitaliste occidental n’avait pas fait en trois siècles.

 

En somme, déclenchée intentionnellement ou non, la crise économique de 2008 a permis d’arrêter, ou du moins d’atténuer, les dérives des « capitalistes apprentis » dont les conséquences sur l’avenir de la planète et des générations futures sont de loin plus néfastes, que celles générées par les capitalistes traditionnels occidentaux. Il revient à dire que le capitaliste occidental est prévoyant, car en bloquant l’argent sur son compte, il évite indirectement l’émergence de nouveaux capitalistes, qui, comme on vient de le voir, sont encore plus dangereux que le capitaliste traditionnel. Egoïste, certes, mais toutefois prudent et prévoyant pour les générations futures, même si cela serait fait inconsciemment.


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17 réactions à cet article    


  • Hervé Hum Hervé Hum 11 avril 2016 13:29

    Dites, j’espère que vous êtes bien payé pour écrire de telles ineptie !

    Je me demande si vous faites un concours avec Didier Cosin et cie, pour savoir lequel sera le plus crétin et débitera le plus de connerie dans un seul article.

    En tous cas, le choix est difficile, tellement le niveau est élevé !


    • magatst 11 avril 2016 13:42

      Ras le cul de ces vidéos qui démarre automatiquement, c’est quoi ce bordel ... !!!


      • magatst 11 avril 2016 13:57

        Quand a cet article !!! un ramassis d’ineptie .


        • rimka 11 avril 2016 14:19

          Prévoyant, pour s’accaparer les richesses de la planète, au profit d’une minorité qui a su se maintenir grâce à ceux qui exécutent ses sales besognes. 


          • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 11 avril 2016 14:20

            « Evidemment, à l’encontre de notre pensée, de nombreuses voix se lèvent affirmant qu’il est toujours possible d’opérer une meilleure redistribution des richesses, voire même une allocation universelle à l’échelle planétaire. »

            Quid du Dividende Universel ?

            Au terme de 40 ans de chômage massif, il n’est plus temps de se concentrer sur la lutte contre le chômage mais de prendre en compte la réalité du déficit structurel d’emplois tout en imaginant le mieux pour sortir d’affaire les chômeurs, sans fermer la porte à un éventuel hypothétique retour au plein-emploi.

            Le Projet Socio-Économique ci-dessous bénéficie de
            l’accord intellectuel et du soutien moral de
            Jacques SAPIR,
            Économiste.

            Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

            INTRODUCTION :

            Depuis la fin des Trente Glorieuses, vers 1975, soit depuis 39 ans, nous avons dû nous accommoder du chômage massif.
            Il serait peut-être enfin temps de remettre en question notre paradigme sur le « Plein-Emploi » qui est devenu une sorte d’Arlésienne...
            Sans doute faut-il adopter un nouveau paradigme en la matière qui éradiquerait définitivement le concept même de chômage.

            ¿ Et si la majorité des Français(es) adoptait un paradigme SOCIO-ÉCONOMIQUE réellement innovant et véritablement progressiste ?

            Cependant, au
            Revenu de Base financé par la Fiscalité, sans Refondation du Capitalisme
            on peut préférer le
            Dividende Universel financé par l’Épargne, avec Refondation du Capitalisme

            ​​Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

            Lire le lien, SVP :

            Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel ​financées ​par l’Épargne.
            http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/40/47/56/Refondation_du_Capitalisme_et_Dividende_Uni versel_Sincerite.pdf

            Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

            RÉSUMÉ :

            Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.

            Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.

            Objectif Principal :
            Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique
            Par un effort préalable d’épargne soutenu, les « démunis » (par opposition aux « nantis ») acquerront collectivement des actions du capital des entreprises du secteur marchand, banques incluses.
            Cette participation au capital pourra être minoritaire (minorité de blocage) ou majoritaire.

            Objectifs Spécifiques :
            I)
            Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
            Les représentants des « démunis », démocratiquement élus, géreront ce patrimoine financier de manière à infléchir Recherche, Développement, Production & Commercialisation des entreprises contrôlées : Refondation du Capitalisme.
            II)
            Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage ainsi que celui de la « lutte des classes ».
            II.1)
            À terme, les profits des entreprises sous contrôle des « démunis » seront partiellement distribués à l’ensemble des « démunis » sous forme de Dividende Universel.
            II.2)
            a) Ceux qui le souhaiteraient pourraient s’arrêter de travailler et se satisfaire du Dividende Universel.
            b) Ceux qui souhaiteraient gagner plus que le seul Dividende Universel pourraient travailler dans l’économie marchande et, éventuellement, y gagner des rémunérations faramineuses sans plus jamais être accusés d’exploiter qui que ce soit.
            II.3)
            Si plus personne ne souhaitait travailler dans l’économie marchande, celle-ci s’effondrerait totalement et, avec elle, le patrimoine accumulé des « démunis » deviendrait stérile et interdirait le bénéfice du Dividende Universel (Auto-régulation automatique : Activité économique / Dividende Universel).

            ​On n’ose imaginer que l’Humanité serait si stupide pour se lancer dans cette dernière voie suicidaire ! ! !​

            = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = =

            L’addendum ci-dessous apporte la preuve, a contrario, de la pertinence du projet ci-dessus.

            ​Addendum :
            À partir de 1989, la Russie aurait pu mettre en œuvre le projet ci-dessus en s’évitant la phase d’épargne incluse dans cette proposition puisque tout le « capital social » des entreprises était depuis longtemps la possession de l’État et, donc, du peuple russe.

            Lire le lien, SVP :
            Pauvre peuple russe : Spolié en 1917 et en 1991 !
            http://www.sincerites.org/2014/08/pauvre-peuple-russe-spolie-en-1917-et-en-1991.html

             = = = = = = = =
            ​Post-scriptum :
            ​Fondation Capitaliste Virtuelle : Bilan 2001 - 2014

            http://www.sincerites.org/2015/02/fondation-capitaliste-virtuelle-bilan-2001-2014.html

            = = = = = = = =
            La chance de Cuba : son Économie d’État !
            http://www.sincerites.org/2015/05/la-chance-de-cuba-son-economie-d-etat.html


            • Chirita-Bobic Nicolae Chirita-Bobic Nicolae 11 avril 2016 14:39

              Bonjour,

              Il me semble que vous n’avez pas compris la substance de mon message.

              Pourtant il est simple : à l’échelle planétaire ( et non pas nationale) il ne sert à rien de distribuer les riches, car elles n’arrivent jamais aux pauvres. Tout au contraire, elles sont détournées et gaspillées irrationnellement par les « capitalistes intermédiaires ».

              Cordialement,


              • Inquiet 11 avril 2016 15:52

                Je n’ai juste que deux mots à écrire pour voir s’écrouler votre argumentaire :

                obsolescence programmée

                Si le « riche capitaliste » veut bien « raréfier la distribution » à aucun moment il ne veut (et ne peut -> cf baisse tendanciel du taux de profit) « diminuer la production ».

                Déjà qu’on produise ce que TOUT LE MONDE à BESOIN et UNIQUEMENT BESOIN pour que ça dure et on reparlera de cette ineptie de « main invisible du marché ».

                Pour cette auto-régulation du marché, on repassera. Avez-vous entendu parler de l’équilibre de Nash, parfois connu comme le « dilemme du prisonnier » ?
                -> en substance il démontre qu’en définitive les acteurs économiques finissent toujours par appliquer la même méthodologie économique non pas parce que c’est le meilleur choix, mais par blocage consenti entre les acteurs.

                https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89quilibre_de_Nash

                https://fr.wikipedia.org/wiki/Dilemme_du_prisonnier

                En conséquence, le marché (le Dieu Marché ?) est loin, voir très loin d’être une solution pérenne :)


                • Hervé Hum Hervé Hum 11 avril 2016 16:03

                  OAh bon, on a pas compris ce qui est écrit ?!

                  Je prend un paragraphe au hasard

                  "Depuis des siècles les capitalistes occidentaux ont agi selon une logique de rentabilisation des moyens, en les adaptant aux nécessités, c’est-à-dire relier l’offre à la demande. En Espagne les « apprentis capitalistes », ont avancé l’offre sans tenir compte de la demande. De même, les occidentaux ont toujours synchronisé l’investissement et la production, en investissant également dans les recherches d’ordre scientifique et technologique (R§D) afin de favoriser la production. Or, en Espagne, on a investi massivement dans une infrastructure qui n’a pas amélioré la production. Dès lors, la crise de 2008 a permis d’une manière directe ou indirecte d’estomper la dérive de ces nouveaux capitalistes.« 

                  Il vous échappe (en partant du principe que vous êtes sincère) , que les capitalistes occidentaux , comme partout ailleurs à quelques exceptions près, agissent dans le but d’accroitre leur capital et non pour répondre aux nécessités de la population.

                  Ils adaptent l’offre à la demande, selon la capacité des demandeurs non propriétaires économiques (aujourd’hui les salariés, qu’on peut aussi appeler prolétaires économiques) à imposer leur besoins en tant que personne humaine.

                  Autrement dit, leur adaptation à la demande est toujours contrainte, jamais volontaire. Leur volonté n’étant pas de répondre à la demande de la population dans son ensemble, mais uniquement à leurs demandes croisés, c’est à dire, seulement entre ceux qui ont la propriété de l’environnement économique. La demande des autres devant se limiter et fonction de leur capacité à être utile aux propriétaires économiques (ou les riches si vous préférez), soit pour leur savoir faire (intellectuel et artisanal), soit pour leur servilité (force de leur ordre). Ceux qui n’ont que leur force de travail manutentionnaire à offrir étant de plus en plus remplacé par la machine, devant être »euthanasié« . Non pas s’adapter, mais bel et bien éradiqué, car la machine fait que cette population ne sert plus à rien, car inutile pour la R&D, sauf pour servir de cobaye pour l’industrie pharmaceutique !

                  Après, il faut en tenir une sacré couche pour oser écrire que les capitalistes occidentaux sont moins nuisibles que les autres. Illustré par une conclusion des plus fumeuse.

                   »En somme, déclenchée intentionnellement ou non, la crise économique de 2008 a permis d’arrêter, ou du moins d’atténuer, les dérives des « capitalistes apprentis » dont les conséquences sur l’avenir de la planète et des générations futures sont de loin plus néfastes, que celles générées par les capitalistes traditionnels occidentaux. Il revient à dire que le capitaliste occidental est prévoyant, car en bloquant l’argent sur son compte, il évite indirectement l’émergence de nouveaux capitalistes, qui, comme on vient de le voir, sont encore plus dangereux que le capitaliste traditionnel. Egoïste, certes, mais toutefois prudent et prévoyant pour les générations futures, même si cela serait fait inconsciemment.« 

                  Bon, vous avez entendu parler de QE ? de la spéculation financière ? Des fonds d’investissements ? etc..

                  Bref, ce qui fait que l’argent placé en épargne est tout, sauf bloquée ! Ils l’a mette en épargne pour la faire »travailler", donc, pour circuler, même de manière artificielle et c’est cette épargne qui favorise le plus l’émergence de nouveaux riches et la prédation sur l’environnement social et écologique. Qui menace le plus les générations futures pour lesquelles vous semblez vous soucier. Sans cette épargne, il y aurait même très très peu de riches !

                  Tout votre article n’est constitué que de contresens et contrevérité. Donc, soit vous êtes vraiment très crétin, soit vous êtes payé pour écrire de telles inepties.


                  • sls0 sls0 11 avril 2016 18:14

                    Plus le capitalisme est présent plus la pente des courbes sont raides.
                    Le futur et les générations suivantes, le capitalisme n’y pense pas trop. Il n’y a que les dividendes qui comptent c’est tout et encore, quand on vous cette courbe ce n’est que de la spéculation.
                    Quand on voit ces autres courbes, quand j’entends que le capital sert pour l’économie, j’y crois plus trop. J’avais une station de trading qui me permettait d’avoir plus facilement accès à des données.
                    Je l’ai supprimé, si avant je pouvais en tirer des tendances, le trading haute fréquence biaise tout.


                    • Le421... Refuznik !! Le421 11 avril 2016 19:35

                      Je le dis et je le répète depuis longtemps !!
                      Il y a urgence à remettre le Zyklon B en production.
                      Quoique le sarin... C’est bien aussi ça, le sarin.
                      Un bon épandage par hélicoptère.
                      Dans le 9-3 ou sous les ponts de Paris.
                      A Calais aussi... Calais, c’est bien !!

                      Humour anthracite.


                      • Sozenz 11 avril 2016 20:20

                        MDR entre le macron , le saut de l ange et cet intro
                        "Il est majoritairement accepté que l’égoïsme soit la qualité par excellence du capitaliste. Cependant, par une réflexion méthodologique, et par une approche systémique à l’échelle planétaire, il semblerait qu’à long terme cet égoïsme pourrait s’avérer bénéfique pour l’avenir de la planète et des générations futures."

                        je trouve que nos auteurs ont de l humour en ce moment

                        allez je vais lire la suite . notre auteur va peut être prendre de la hauteur dans son argumentation . ne perdons pas Foi ^^
                        A tout de suite ( ou pas )


                        • mmbbb 11 avril 2016 20:49

                          ", en dépit de tous ses défauts, le capitaliste a la grande qualité d’être économe et rigoureux en termes de rationalisation et optimisation des ressources disponibles. Max Weber l’avait précisé déjà au 19ème siècle,«  Du grand n’importe quoi le pays capitaliste par nature les USA a impose son mode de production economique » multiplier l’offre. Exemple l agriculture ne me dites pas que l agriculture americaine est rationnelle, elle a pour but de faire « bouffer » les gens et par ailleurs ce mode de production est énergivore Ne parlons pas de l’impact ecologique et de l ’appauvrissement des terres arables qui deviennent des substrats morts De surcroit cette malbouffe coute quelques 200 milliards de dollars ( arret maladie soin) Rationnel ? Max Weber ne connaissait pas notre monde moderne evidemment sa theorie ne peut qu etre limite dans le temps Je sais que l’auteur ne daigne pas repondre mais lire de tel ineptie m irrite


                          • Sozenz 11 avril 2016 22:02

                            je n ai pas pu aller jusqu au bout. ...

                            sur la première partie j ai ri ...
                            puis , j ai fait Oo
                            en avant de pleurer sur autant de bêtises je me suis arrêtée pour ne pas devoir pleureur ^^

                            je donne un exemple d une logique aberrante :
                            "Notons à ce propos, que la perspective keynésienne d’une meilleure redistribution des richesses, traduite par une augmentation des revenus, est efficace de nos jours seulement à l’échelle régionale. Cependant, à l’échelle planétaire l’effectivité de cette politique économique finira par étouffer la planète. Car certes, l’augmentation des revenus stimulera la demande, donc la consommation et implicitement la production et la réduction du taux de chômage, mais pour satisfaire cette demande il nous faudra 5 à 6 planètes équivalentes à la terre.« 

                            il ne faut pas raisonner en temps que consommateur que vous etes ,
                             mais en temps que » consommateur « raisonnable .
                             c est a dire que chacun puisse avoir de quoi manger , se vêtir, et être à l abri des intempéries . déjà .
                             Et non la consommation qui est faite de toutes ces babioles inutiles , ou mème des objets qui peuvent être utiles qui sont fait pour être obsolètes rapidement pour entrainer une surconsommation. la pollution des terres et sa surexploitation
                            .OU encore de toute cette consommation industrielle de bouffe qui n apporte plus l énergie nécessaire , puisque la » bouffe actuelle , n ’est plus aussi nourrissante . de par leur perte de leur qualité nutritive : produits qui arrivent non mûres. produit à gros calories mais qui ne remplissent pas le ventre .
                            . dans le faire faire un travail a des personnes pour produire ces articles contre un revenu est il raisonnable ? ou ne vaut il pas mieux en faire beaucoup moins , rester sur l essentiel . et que tous puissent jouir et de temps et d un minimum.

                            si l humain avait ce temps et ce minimum, lui serait il nécessaire d avoir autant besoin de tout ses superflus compensateurs que l industrie cherche à lui vendre ? je ne crois pas ...

                            une personne qui est construite de l intérieur n en a pas besoin . par contre une personne a besoin d un minimum vital qui n est pas offert à tous . alors que la terre a été donnée pour tous , et qui accaparé par les " capitalistes , bienveillants selon vous .

                            enfin ..je pense. vous regardez sous un angle totalement subjectif et non réaliste.

                             


                            • Sozenz 11 avril 2016 22:10

                              quand vous parlez de la chone . vous savez quand meme que des produits brut sont exportés en chine pour leur transformation . que nous importons et que nous vendons des produits principalement chinois et ce de plus en plus . alors parler de l intelligence capitaliste française ..

                              comme lorsque nous voyons des produit qui sont traditionnellement cultivés en France et dans les pays des dom-tom . et que nous faisons importer des produits des états unis .

                              Stopppppppppppppp, arrêtons toutes les aberrations.
                              et après on parle d économie et d écologie ...STOPPPPPPPPPPPPPPPPPP.


                              • Chirita-Bobic Nicolae Chirita-Bobic Nicolae 12 avril 2016 09:33

                                Bonjour, 

                                Merci pour vos réactions.
                                En passage...je vois qu’il y a certains qui agissent à mon article, sans réfléchir à sa substance, sans le comprendre, sans même le lire entièrement. Evidemment, se sont les mêmes qui sont farouchement remontés contre le méchant « capitaliste ». Or, s’ils continuent dans cette superficialité et nonchalance, ils n’ont aucune chance de le vaincre. 
                                Car le capitaliste n’est pas superficiel. Il est minutieux dans son travail, il traite avec rigueur tous les détails d’une affaire, il ne s’arrête pas à mi-chemin, il anticipe et réfléchit avant d’agir....
                                Ce qui explique beaucoup de choses.
                                Cordialement, 

                                • Hervé Hum Hervé Hum 12 avril 2016 14:07

                                  @Chirita-Bobic Nicolae

                                  Salut,

                                  Certes, là, vous avez raison, cette capacité d’action et d’anticipation explique une bonne part de son succès. Doublé par son contrôle du temps de vie par la monnaie.

                                  Mais ici, c’est votre superficialité qui est mise en cause.

                                  Lisez donc mes articles et ensuite, venez me parlez de superficialité.

                                  Mais vous avez encore raison sur la superficialité des opposants aux capitalistes, se laissant mener par le bout du nez. Qui agissent peu (c’est à dire, sur la base de leur propre conviction), mais réagissent toujours à l’inverse du capitaliste (réactionnaires), même quand celui-ci a raison.

                                  Par exemple, le principe d’équité « à travail égal, salaire égal », est à la base du principe socialiste ou communiste, pourtant, ces derniers le combattent parce que c’est porté par la mondialisation capitaliste et parce que, dans les pays occidentaux, on veut bien être communiste ou socialiste chez soi, mais pas avec les autres. Car un communiste ou socialiste français aime aussi jouer les petits capitalistes dans les pays pauvres et faire l’aumône, tout comme un bon capitaliste aime donner la soupe populaire aux déshérités pour occuper sa femme (ou son homme !).

                                   Donc, une position intenable éthiquement et qui donne une longueur d’avance au capitaliste. Car si les communistes occidentaux refusent la mondialisation, c’est pour ne pas perdre cet avantage statutaire hérité du colonialisme et très peu par défense de la culture ou du travailleur au sens général, donc, sans frontière, mais en fonction de sa condition de prolétaire. Car ce n’est certes pas le capitaliste qui achète les produits chinois (non pas qu’il ne faille pas en acheter, mais pas aux conditions actuelles).

                                  Moi je veux bien croire que votre article est une caricature, mais je n’ai pas vu d’indice le laissant deviner !

                                  La mondialisation est la seule arme capable de mettre à bas le capitalisme, parce qu’elle ouvre la conscience à une conscience humaine universelle. Mais il lui faut un ingrédient indispensable pour y parvenir... La responsabilité comme substitut à la propriété !

                                  Voilà, maintenant, répondez pour voir si vous êtes le contraire du crétin que j’ai lu...

                                  cordialement !


                                • jocelyne 16 avril 2016 19:53

                                  oui bon, du claudec à la sauce friedmann , laissons les ....

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