Le coût de la guerre au Moyen-Orient remet en cause le fonctionnement de la démocratie américaine
Deux mille quatre cents milliards de dollars. C’est le coût pour les citoyens étasuniens, à l’échéance de 2017, de la guerre menée en Irak et en Afghanistan compte tenu des intérêts des emprunts. Ce montant ne tient pas compte des dépenses supportées par les pays de la coalition. Il représente le cinquième du PIB des USA, 8 000 dollars par Etasunien ou 24 000 dollars par Irakien et par Afghan. Face aux objectifs proclamés et aux résultats atteints, il convient de s’interroger sur les véritables bénéficiaires de cette somme. Ce ne sont pas les citoyens américains.
Les résultats attendus par les citoyens américains de l’intervention au Moyen-Orient, la restauration de la démocratie et la lutte contre le terrorisme, semblent désormais inaccessibles.
L’Irak a basculé dans une guerre civile et les actions terroristes ne cessent de se répandre comme un incendie, en Irak, en Afghanistan, ou en Turquie avec le PKK.
Que l’on ne me fasse pas ici le procès du cynisme qui consisterait à regretter que l’on dépense tant d’argent face à la nécessité d’instaurer la démocratie, d’éradiquer les actions terroristes et d’instaurer la paix sur la planète. Face à des enjeux aussi cruciaux, la question est au contraire de savoir si ces moyens sont employés de façon efficiente. En remettant le pouvoir à l’équipe Bush, l’électeur américain lui a donné les clés du coffre avec le mandat d’en faire bon usage, de lui assurer un meilleur confort de vie, une plus grande sécurité, dans le respect des valeurs démocratiques auxquelles il est attaché. Toutes ces choses constituent la quadrature du cercle électoral, défi auquel chaque candidat prétend savoir répondre. Les sommes engagées dans le conflit au Moyen-Orient, plus que tout autre indicateur, attestent que les objectifs réels divergent radicalement de ceux qui ont été proclamés.
Afin de faire face à ces dépenses, l’équipe au pouvoir aux Etats-Unis a refusé d’accorder le minimum de protection sociale demandée par les plus démunis de ses électeurs. Elle creuse les déficits publics, ce qui met en péril sa monnaie. Elle endette lourdement sa population. Asphyxiés par une économie de guerre et par l’augmentation des coûts de l’énergie qui en résulte, les Etats-Unis s’apprêtent à faire face à un accroissement important du nombre de faillites et donc du chômage.
Les libertés individuelles sont en recul. L’habeas corpus a été supprimé. Les citoyens peuvent être séquestrés sans jugement. Quarante-cinq mille personnes sont interdites de vol aux USA - pour nous, Français, comprendre TGV - et un nombre plus grand encore figure sur une liste des personnes à surveiller pour avoir mis en cause la politique actuelle. Une recherche sur Google avec les mots "watch list" est proprement édifiante. Il faut que la notion de démocratie américaine soit profondément gravée dans les esprits pour que l’idée de la mise en place d’une dictature ne puisse encore paraître acceptable. Comment appeler autrement cette dérive ? Qu’en serait-il de l’image d’un Chavez ou d’un Poutine si leur police interdisait le déplacement de ses citoyens et fouillait régulièrement les élus de l’opposition ?
Le mandat des électeurs américains à ses dirigeants comportait-il ces clauses ?
Le conflit au Moyen-Orient a déplacé et ruiné des millions d’Irakiens, provoqué une guerre civile qui a coûté la vie à des centaines de milliers de personnes. Il a relancé la production d’opium en Afghanistan jusqu’à constituer 60 % du PNB de ce pays. Cet opium revient en Occident détruire la santé mentale et physique de milliers de personnes. Les revenus qu’ils procurent sont considérables. À qui profitent-ils ?
Les électeurs américains étaient persuadés que l’intervention au Moyen-Orient ramènerait la démocratie et témoignerait de ses valeurs auprès des populations concernées. Le résultat obtenu est exactement inverse. Jamais l’image des Etats-Unis n’a été aussi basse dans la région occupée, et dans le monde en général.
Deux réunions internationales entre les pays limitrophes de la Caspienne puis les pays limitrophes de l’Irak les ont amenés à se prononcer contre l’utilisation de leur territoire pour la poursuite de cette offensive. Elles ont constitué un front anti-américain auquel Nasser lui-même n’aurait jamais rêvé. Cette coalition d’intérêts régionaux procure à la Russie et à la Chine, qui la favorisent, un poids diplomatique que ni la puissance soviétique, ni Mao Zedung n’ont pu obtenir dans cette partie du monde.
Chacun des 200 millions d’électeurs américains va payer 12 000 dollars pour entraîner sa nation dans un recul diplomatique sans précédent. Qui peut accepter que le produit de son travail soit dévolu à dévaloriser les valeurs qu’il tient pour essentielles ? Est-ce pour parvenir à ce résultat qu’ils ont porté l’équipe Bush au pouvoir ?
Sur le plan militaire, la déroute est totale. Des officiers généraux avouent en privé que l’Afghanistan est perdu. L’armée américaine subit l’humiliation de voir ses GI refuser de façon fréquente d’obéir aux instructions qu’ils reçoivent, réduisant leurs patrouilles à un stationnement dans un endroit tranquille.
La vulnérabilité des États-Unis en tant qu’hyperpuissance apparaît de jour en jour. En Irak, tuer du GI est devenu un sport national. Aux USA même, la révolte des états-majors ne cesse de s’amplifier. On leur attribue la destruction d’un satellite d’observation nécessaire aux opérations en Iran et l’échec du transfert de missiles armés de bombes nucléaires vers le théâtre des opérations. Le gouvernement des États-Unis a perdu la confiance de ses propres forces armées. Doit-on se réjouir que, par ces actes de désobéissance, l’armée américaine s’honore de répondre à l’aspiration du plus grand nombre de ses habitants de mettre fin à cette guerre absurde ? Elle témoigne de l’intervention nécessaire de l’armée dans le fonctionnement même de la démocratie !
Rares sont les précédents dans l’histoire où un aussi petit nombre d’hommes aura utilisé une aussi grande quantité d’argent pour des conséquences aussi déplorables !
Pour quel objectif ?
Si l’enjeu de ce conflit était de détruire des armes de destruction massive, ce à quoi plus personne ne croit, un renforcement des inspections ou le contrôle de forces de l’ONU n’aurait pas coûté plus du millième des sommes investies dans le conflit. Pourtant, l’argument a été repris envers l’Iran et justifie encore des menaces de guerre. (Notons en passant que l’opinion publique va devoir modifier ses croyances : cette rhétorique est de nouveau abandonnée.)
La lutte contre le terrorisme ne serait-elle pas infiniment plus efficace et moins coûteuse si elle s’employait à mettre hors d’état de nuire toutes les personnes et les organismes qui en assurent le financement ? À l’heure où toutes les transactions bancaires peuvent être suivies à la trace, remontant les filières du financement des attentats du 11 Septembre, la première des choses ne consisterait-elle pas à vérifier sérieusement pourquoi les services secrets d’un État effectuent des virements importants à d’obscurs étudiants ? L’efficacité de l’action des services spéciaux, infiniment moins gratifiante pour un gouvernement que des déclarations tonitruantes d’un président sur le pont d’un porte-avion, l’emporte sur le terrain à tout déploiement massif de forces armées. Les crédits affectés dans ce domaine sont autrement efficaces que l’emploi de troupes blindées ou de chasseurs supersoniques.
N’est-il pas également urgent de contraindre les paradis fiscaux, chambres officielles de blanchiment, à rendre des comptes ? Alors qu’aucune démocratie ne peut faire l’économie d’une surveillance efficiente des sommes circulant illégalement, jamais ces sommes n’ont été aussi importantes. En suivre le fil conduirait à dévoiler les collusions entre les services de renseignements engagés dans la déstabilisation des gouvernements, les trafics de drogue, les trafics d’armes et la corruption des hauts personnages des États dont l’Irangate représente l’archétype. L’absence de volonté à entreprendre un grand nettoyage dans ces écuries d’Augias mesure de façon certaine et inquiétante l’écart qui sépare l’idée que nous nous faisons d’une démocratie et la glauque réalité sur laquelle nous surnageons, faussement innocents. Le terrorisme armé est l’enfant caché du terrorisme financier qui règne en maître sur les transactions économiques.
Si l’enjeu de ce conflit est la maîtrise des sources et de l’approvisionnement de pétrole, nous sommes en droit de nous poser la question de la fonction même des traités internationaux. Qui peut prétendre honnêtement qu’un traité international coûte 2 500 milliards de dollars ? Pour négocier, il faut venir en position de force. À tout vouloir, les Américains se sont affaiblis au point de risquer maintenant de perdre leur prééminence au profit de la Russie et de la Chine qui se seraient contentées, il y a quelques années encore, d’une part du gâteau. Les dernières sanctions financières contre l’Iran amplifient encore ce risque.
Les Seigneurs de la guerre
Le dollar ne tient que par sa position de monnaie des transactions des matières premières. Le pouvoir US est tombé dans les mains des propriétaires des banques émettrices de dollars qui s’enrichissent de toutes les transactions, légales et illégales, effectuées dans cette monnaie. Les sommes englouties dans la guerre au Moyen-Orient ne sont pas perdues pour elles. Elles contrôlent le système militaro-industriel, et ne s’en cachent pas. Leur aventurisme militaire augmente notablement leur fortune, leur puissance, élargit leur influence dans la sphère politique. Qu’importe le chaos : il produit bien plus de richesses qu’un moulin à farine ! Le coût exorbitant de la guerre au Moyen-Orient n’est justifié qu’à travers l’appropriation de ces sommes par un très petit nombre de Seigneurs de la guerre.
Malgré les avertissements d’Eisenhower, le système électoral américain ne parviendrait-il plus qu’à porter au pouvoir tel ou tel chargé de représentation de leur commerce ? Dans ce cas, ces 2 400 milliards de dollars sont une taxe prélevée sur notre indigence, sur notre faiblesse, sur notre incapacité à admettre que ceux qui prétendent nous représenter nous utilisent pour assouvir leur volonté de puissance et sanctionnent notre aveuglement à ne pas le reconnaître.
Ne jetons pas la pierre aux électeurs d’outre-Atlantique : nous allons entériner un traité européen liant de façon irrémédiable notre diplomatie à celle de Washington par le biais de l’OTAN.
Avons-nous encore le courage de la démocratie ?
Renaud Delaporte
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Parmi les sources :
72 réactions à cet article
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« Les Etats-Unis sont une formidable démocratie »
Mister Mage, pourriez vous définir ce qu’est ou devrait être une démocratie à vos yeux ? La démocratie consiste-elle à juste tenir des élections ou est-ce plus complexe ? Et comment ?
Ensuite, une fois ce travaille d’étude effectué, qui vous instruira énormément au vu de vos sempiternels discours péremptoires, comparez les résultats avec le fonctionnement des sociétés américaines et françaises (enfin, si vous les connaissez).
Je serais très surpris que vous puissiez conclure affirmativement, sans bémol, que ces pays sont de pures démocraties.
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« La vie des êtres humains, fussent-ils irakiens, vaut davantage que tous les dollars du Monde »
Toujours Mage..... ah tient on bombarde et fait la guerre à un pays dans le but louable d’épargner les vies des citoyens de ce pays ?
Dites nous, combien de mort sous Saddam ? Combien actuellement ?
Et en synthèse, dissertez sur la validité de la comparaison du nombre de morts, amputés, blessés, réfugiés, emprisonnés pour définir du bien fondé d’une politique guerrière.
Montrez que vous avez un cerveau, nom de Dieu !
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@ arthure
Une democracy est dirigé par le peuple pour le peuple. Au election les americains ont voté massivement pour un retrait de l’irak ( prise du congré par les democrates ), aucun changement l’opinion americaine n’a pas etait ecouté. Elle ne le serat pas non plus a la presidentiel ( les principaux candidats democrates on refusé de promettre qu’il quitterait l’irak durant leur premier mandat ) Instalé une democracy en irak n’a jamais etait l’objectif pas plus que les armes de destructions masive il s’agit d’un pretexte. Si le bien etre des irakiens avait etait une préocupation jamais on aurait foutu sadam au pouvoir ( ni le shah en iran d’ailleur.
Cette propention des état unis a vouloir installer l’ordre et la democracy dans les pay producteurs de petrol est assez marquante . Ils semblent echouer regulierement mais c est l’intention qui compte.
-
L’Etat US ne roule pas pour un « capitalisme américain », mais pour la grande finance internationale. Comme il rencontre de plus en plus de difficultés, ces mêmes lobbies financiers nous préparent l’Europe militaire soutenue par toutes les chapelles politiques, à « droite » comme à « gauche ». Voir ces trois articles :
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=148
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=228
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=235
Ou encore :
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=118
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=182
On « comprend » que ni la « droite » ni la « gauche » n’aient envie de soumettre à référendum le nouveau projet de Traité européen dont les conséquences prévisibles seront sinistres.
Une donnée intéressante est la programme (et la « qualité » de la participation) à la dernière réunion de la Commission Trilatérale à Bruxelles en mars de cette année :
http://www.trilateral.org/annmtgs/programs/07brussels.htm
Program of the 2007 Annual Meeting
Brussels, Belgium-March 16-19, 2007
Conference Chairman : Peter Sutherland, European Chairman, Trilateral Commission ; Chairman, BP p.l.c., Chairman, Goldman Sachs International ; Special Representative of the United Nations Secretary-General for Migrations
Host Country Chairman : Daniel Janssen ; Chairman of the Board, Solvay, Brussels ; Honorary Chairman, Federation of Enterprises of Belgium
Friday, March 16
18:30
Opening cocktail reception at the Belgian Parliament
Welcome address : Herman De Croo, President, Chamber of Representatives, Minister of State
Saturday, March 17
9:00
Formal Opening by the Trilateral Chairmen
Peter Sutherland, European Chairman, Trilateral Commission ; Chairman, BP p.l.c., Chairman, Goldman Sachs International ; Special Representative of the United Nations Secretary-General for Migrations
Allan E. Gotlieb, Deputy North American Chairman, Trilateral Commission ; Senior Advisor, Bennett Jones LLP, Toronto, ON ; Chairman, Sotheby’s, Canada ; former Canadian Ambassador to the United States
Yotaro Kobayashi, Pacific Asia Chairman, Trilateral Commission, Chief Corporate Advisor, Fiji Xerox Co., Ltd., Tokyo
9:10 - 10:30
WHY BELGIUM MATTERS
Chairman : Maurice Lippens, Chairman, Fortis, Brussels
Panel :
Karel De Gucht, Minister of Foreign Affairs of Belgium
Jean-Luc Dehaene, Member of the European Parliament ; former Prime Minister of Belgium ; former Vice Chairman of the European Convention
Karel Van Miert, former Member, European Commission (Competition Policy)
10:45 - 12:45
EUROPE’S INTERNAL DYNAMICS
Chairman : Peter Sutherland
Moderator : Mario Monti, President and Professor Emeritus, Bocconi University, Milan ; Chairman, BRUEGEL and of ECAS, Brussels ; former Member of the European Commission (Competition Policy)
Panel :
Jean-Claude Trichet, President, European Central Bank, Frankfurt/Main ; former Governor, Banque de France
Ernest-Antoine Seillière, President, BUSINESSEUROPE, Brussels ; former President, MEDEF, France
Reiner Hoffmann, Deputy Secretary General, European Trade Union Congress (ETUC), Brussels
12:45 - 14:15
Luncheon
THE CHALLENGE OF CORRUPTION FOR INTERNATIONAL SECURITY AND DEVELOPMENT
Chair : Roger W. Ferguson, Jr., Chairman, Swiss Re America Holding Corporation, Washington, DC ; former Vice Chairman, Board of Governors, U.S. Federal Reserve System
Speaker : Paul A. Volcker, Honorary North American Chairman and former North American Chairman, Trilateral Commission ; former Chairman, Wolfensohn & Co., Inc., New York ; Frederick H. Schultz Professor Emeritus, International Economic Policy, Princeton University ; former Chairman, Board of Governors, U. S. Federal Reserve System
14:30 - 17:00
THE TRILATERAL COUNTRIES’ FOREIGN AND SECURITY POLICIES
Chair : Andrzej Olechowksi, Deputy European Chairman, Trilateral Commission ; Founder, Civic Platform ; former Chairman, Bank Handlowy ; former Minister of Foreign Affairs and of Finance of Poland, Warsaw
Panel :
Henry A. Kissinger, Lifetime Trustee, Trilateral Commission, Washington, DC ; Chairman, Kissinger Associates, Inc., New York, NY ; former U.S. Secretary of State ; former U.S. Assistant to the President for National Security Affairs
Javier Solana, Secretary General of the European Council and High Representative for EU Common Foreign and Security Policy
Sadako Ogata, President, Japan International Cooperation Agency (JICA), Tokyo ; former United Nations High Commissioner for Refugees
19:00 - 22:00
Reception and dinner at the European Parliament at the invitation of Hans-Gert Pöttering, President of the European Parliament
Welcome address : Kurt Lauk, Member of the European Parliament (EPP Group-CDU) ; Chairman, Globe Capital Partners, Stuttgart ; President, Economic Council of the CDU Party, Berlin ; former Member of the Board, DaimlerChrysler, Stuttgart
Speaker : José Manuel Barroso, President of the European Commission ; former Prime Minister of Portugal
Sunday, March 18
9:00 - 10:30
TRILATERAL TASK FORCE REPORT DISCUSSION ON ENERGY SECURITY AND CLIMATE CHANGE
Chair : Hartley Richardson, James Richardson & Sons, Ltd., Winnipeg, Canada
Task Force Authors :
John Deutch, Institute Professor, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, MA ; former Director of Central Intelligence ; former U. S. Deputy Secretary of Defense
Anne Lauvergeon, Chairman and Chief Executive Officer, Areva NC, and Chief Executive Officer of Areva, Paris
Widhyawan Prawiraatmadja, Head of Corporate Planning and Business Development, PT Pertamina (Persero), Jakarta
10:30 - 12:30
Sub-group discussions with Task Force Report authors
12:30 - 14:00
Luncheon
THE FUTURE OF AN OPEN WORLD TRADE SYSTEM
Chair : Peter Sutherland
Speaker : Peter Mandelson, Member of the European Commission (Trade), Brussels ; former Member of the British Parliament ; former Secretary of State to Northern Ireland and for Trade and Industry
14:15 - 16:45
AN EMERGING EAST ASIA COMMUNITY IN GLOBAL GOVERNANCE
Chairman : Yotaro Kobayashi, Pacific Asia Chairman, Trilateral Commission, Chief Corporate Advisor, Fiji Xerox Co., Ltd., Tokyo
Moderator : Jesus Estanislao, President and Chief Executive Officer, Institute of Corporate Directors/Institute of Solidarity in Asia, Manila ; former Minister of Finance of the Philippines
Panel :
Wu Jianmin, President, China Foreign Affairs University ; Executive Vice President, China National Association for International Studies ; President, International Bureau of Exhibition ; Under Secretary General and Spokesman, National Committee of the CPPCC
Han Sung-Joo, Chairman, International Policy Studies Institute of Korea ; President, Seoul Forum for International Affairs ; Professor Emeritus, Korea University, Seoul : former Korean Minister of Foreign Affairs ; former Korean Ambassador to the United States
Hitoshi Tanaka, Senior Fellow, Japan Center for International Exchange ; former Deputy Minister for Foreign Affairs
18:30 - 19:30
Reception at the Royal Palace at the invitation of H.M.H. the King of the Belgians
Welcome address : H.R.H. Prince Philippe of Belgium
20:00 - 22:00
Dinner at the Palais d’Egmont hosted by Karel De Gucht, Minister of Foreign Affairs of Belgium
Speaker : Anne-Marie Neyts, Member of the European Parliament ; former Federal Minister of Belgium
Monday, March 19
8:45 - 9:45
NATO AND THE TRANS-ATLANTIC RELATIONSHIP
Chair : Bill Graham, Member of the Canadian Parliament ; former Canadian Minister of Foreign Affairs and of National Defense
Speaker : Jaap de Hoop Scheffer, Secretary General, NATO
Respondent : Richard Holbrooke, Vice Chairman, Perseus, LLC, New York, NY ; Counselor, Council on Foreign Relations ; former U.S. Ambassador to the UN ; former U.S. Assistant Secretary of State for European and Canadian Affairs and for East Asian and Pacific Affairs ; former U.S. Ambassador to Germany
10:00 - 12:30
THE CHANGING CONTOURS OF THE MIDDLE EASTERN LANDSCAPE AND IMPLICATIONS FOR TRILATERAL COUNTRIES
Moderator and Trilateral Respondent : Richard N. Haass, President, Council on Foreign Relations, New York, NY ; former Director, Policy Planning, U.S. Department of State ; former Director of Foreign Policy Studies, The Brookings Institution
Speakers :
Adil Abd al-Mahdi, Vice President of the Republic of Iraq H.R.H. Prince El Hassan bin Talal, President, Arab Thought Forum, Jordan
12:00
Closing Chairmen’s Statements
END OF THE MEETING
(The 2008 annual plenary meeting will be held in Washington, D.C. on April 25-28)
[fin du programme]
Little Scarlet Pimpernel a raison d’écrire à ce sujet, dans un commentaire à un autre article :
« La question de l’énergie, indissociable d’ailleurs de la géopolitique du Moyen-Orient, a donc occupé une place de choix. A remarquer également la participation directe des pouvoirs politique, administratif et financier. L’ONG qu’est la Trilatérale est donc devenue, de fait, une institution quasi-officielle. »
Il faudrait sans doute aujouter que le Moyen-Orient a toujours été au coeur de lignes de commerce terrestre stratégiques. Comme la Yougoslavie, dépiécée par Clinton et Gore.
-
le 4eme pouvoir, dites-vous ??
il est ou ?, chez foxnews ??, ou bien chez les différents organes de presse qui, au nom de la liberté de la presse, se sont abstenu de faire la moindre enquête sur les mensonges de bush pour justifier la guerre contre l’irak (ADM, saddam=alquaida, et j’en passe)
« La justice non plus qui y fait trembler les dirigeants » ah oui c’est vrai cette fameuse justice qui a validé l’élection truquée de bush en 2000, et refuse toujours d’ouvrir une enquête sur les attentats du 11/09. Ou alors votre notion de justice se limite peut-etre aux dommages et interets exorbitants qu’elle accorde a tout citoyen neuneu incapable de lire une notice et qui aurait par mégarde mélangé du produit vaisselle dans le biberon du petit dernier
ou bien votre justice se limite-t-elle a ces lois fantaisistes (et surtout le plus souvent hypocrites) dont sont bourré les etats, lois qui peuvent par exempel interdire de boire dans la rue, et autoriser le port d’arme a des gamins de 16ans
ou encore adorrez-vous cette justice destinée aux seuls blancs, qui remplie les prisons de noirs, quand elle ne continue pas a condamner un noir assasiné dans le dos, pour port d’arme.
Mais peut etre est-ce cela que vous appelez « Les populations non européennes de souche sont aux Etats-Unis notablement plus impliquées dans la vie politique locale et nationale. »
quand a la politique... comment peut-on appeler un regime qui ne laisserait aux citoyen comme unique choix que Devillier ou Madelin. Moi je n’appel pas cela de la democratie, mais bien un regime a parti unique (celui du dollar).
mon cher Arthur, je vous ai connu plus ouvert
-
Le commentaire d’Universitaire de 14h45 était déjà « caché » avec du -13 à 15h40. Vu le faible taux de votes sur l’article (23) au moment où j’écris ce commentaire, avec un total de 30 commentaires, ce -13 constitue un chiffre parfaitement atypique par rapport à la « fréquentation » de l’article. Curieux, n’est-ce pas ? Même pour une « mobilisation » militante.. Et s’il s’agit d’une « oscillation de l’électronique », alors il faudrait mieux contrôler les compteurs ! Ce que seuls les propriétaires du site sont en mesure de faire.
Suit le commentaire d’Universitaire avec quelques notes de moi-même en italique.
C’est la stratégiqe du grand capital international
C’est évident. Il n’y a plus, à l’heure actuelle, de « capital national » à l’échelle de grande finance.
par Universitaire 1995 (IP:xxx.x2.38.221) le 29 octobre 2007 à 14H45
[Cacher le texte]
L’Etat US ne roule pas pour un « capitalisme américain », mais pour la grande finance internationale. Comme il rencontre de plus en plus de difficultés, ces mêmes lobbies financiers nous préparent l’Europe militaire soutenue par toutes les chapelles politiques, à « droite » comme à « gauche ». Logique, les intérêts des milieux financiers étant les mêmes des deux côtés de l’Atlantique. Voir ces trois articles :
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=148 Celui-ci contient un extrait fort instructif du rapport de l’ami de Clinton et Gore, John Deutch, à la réunion de mars 2007 de la Commission Trilatérale
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=228
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=235
Ou encore :
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=118
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=182
On « comprend » que ni la « droite » ni la « gauche » n’aient envie de soumettre à référendum le nouveau projet de Traité européen dont les conséquences prévisibles seront sinistres. A la place de : « Le coût de la guerre au Moyen-Orient remet en cause le fonctionnement de la démocratie américaine », on pourrait écrire une phrase analogue pour l’Europe militaire et les droits démocratiques et sociaux chez nous.
Une donnée intéressante est la programme (et la « qualité » de la participation) à la dernière réunion de la Commission Trilatérale à Bruxelles en mars de cette année :
http://www.trilateral.org/annmtgs/programs/07brussels.htm
C’est symbolique que cette réunion se soit tenue à Bruxelles, à la veille du coup fourré du nouveau Traité européen.
Program of the 2007 Annual Meeting
Brussels, Belgium-March 16-19, 2007
Conference Chairman : Peter Sutherland, European Chairman, Trilateral Commission ; Chairman, BP p.l.c., Chairman, Goldman Sachs International ; Special Representative of the United Nations Secretary-General for Migrations
Host Country Chairman : Daniel Janssen ; Chairman of the Board, Solvay, Brussels ; Honorary Chairman, Federation of Enterprises of Belgium
Friday, March 16
18:30
Opening cocktail reception at the Belgian Parliament
Welcome address : Herman De Croo, President, Chamber of Representatives, Minister of State
Saturday, March 17
9:00
Formal Opening by the Trilateral Chairmen
Peter Sutherland, European Chairman, Trilateral Commission ; Chairman, BP p.l.c., Chairman, Goldman Sachs International ; Special Representative of the United Nations Secretary-General for Migrations
Allan E. Gotlieb, Deputy North American Chairman, Trilateral Commission ; Senior Advisor, Bennett Jones LLP, Toronto, ON ; Chairman, Sotheby’s, Canada ; former Canadian Ambassador to the United States
Yotaro Kobayashi, Pacific Asia Chairman, Trilateral Commission, Chief Corporate Advisor, Fiji Xerox Co., Ltd., Tokyo
9:10 - 10:30
WHY BELGIUM MATTERS
Chairman : Maurice Lippens, Chairman, Fortis, Brussels
Panel :
Karel De Gucht, Minister of Foreign Affairs of Belgium
Jean-Luc Dehaene, Member of the European Parliament ; former Prime Minister of Belgium ; former Vice Chairman of the European Convention
Karel Van Miert, former Member, European Commission (Competition Policy)
10:45 - 12:45
EUROPE’S INTERNAL DYNAMICS
Chairman : Peter Sutherland
Moderator : Mario Monti, President and Professor Emeritus, Bocconi University, Milan ; Chairman, BRUEGEL and of ECAS, Brussels ; former Member of the European Commission (Competition Policy)
Panel :
Jean-Claude Trichet, President, European Central Bank, Frankfurt/Main ; former Governor, Banque de France
Ernest-Antoine Seillière, President, BUSINESSEUROPE, Brussels ; former President, MEDEF, France
Reiner Hoffmann, Deputy Secretary General, European Trade Union Congress (ETUC), Brussels
12:45 - 14:15
Luncheon
THE CHALLENGE OF CORRUPTION FOR INTERNATIONAL SECURITY AND DEVELOPMENT
Chair : Roger W. Ferguson, Jr., Chairman, Swiss Re America Holding Corporation, Washington, DC ; former Vice Chairman, Board of Governors, U.S. Federal Reserve System
Speaker : Paul A. Volcker, Honorary North American Chairman and former North American Chairman, Trilateral Commission ; former Chairman, Wolfensohn & Co., Inc., New York ; Frederick H. Schultz Professor Emeritus, International Economic Policy, Princeton University ; former Chairman, Board of Governors, U. S. Federal Reserve System
14:30 - 17:00
THE TRILATERAL COUNTRIES’ FOREIGN AND SECURITY POLICIES
Chair : Andrzej Olechowksi, Deputy European Chairman, Trilateral Commission ; Founder, Civic Platform ; former Chairman, Bank Handlowy ; former Minister of Foreign Affairs and of Finance of Poland, Warsaw
Panel :
Henry A. Kissinger, Lifetime Trustee, Trilateral Commission, Washington, DC ; Chairman, Kissinger Associates, Inc., New York, NY ; former U.S. Secretary of State ; former U.S. Assistant to the President for National Security Affairs
Javier Solana, Secretary General of the European Council and High Representative for EU Common Foreign and Security Policy
Sadako Ogata, President, Japan International Cooperation Agency (JICA), Tokyo ; former United Nations High Commissioner for Refugees
19:00 - 22:00
Reception and dinner at the European Parliament at the invitation of Hans-Gert Pöttering, President of the European Parliament
Welcome address : Kurt Lauk, Member of the European Parliament (EPP Group-CDU) ; Chairman, Globe Capital Partners, Stuttgart ; President, Economic Council of the CDU Party, Berlin ; former Member of the Board, DaimlerChrysler, Stuttgart
Speaker : José Manuel Barroso, President of the European Commission ; former Prime Minister of Portugal
Sunday, March 18
9:00 - 10:30
TRILATERAL TASK FORCE REPORT DISCUSSION ON ENERGY SECURITY AND CLIMATE CHANGE
Chair : Hartley Richardson, James Richardson & Sons, Ltd., Winnipeg, Canada
Task Force Authors :
John Deutch, Institute Professor, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, MA ; former Director of Central Intelligence ; former U. S. Deputy Secretary of Defense
Anne Lauvergeon, Chairman and Chief Executive Officer, Areva NC, and Chief Executive Officer of Areva, Paris
Widhyawan Prawiraatmadja, Head of Corporate Planning and Business Development, PT Pertamina (Persero), Jakarta
10:30 - 12:30
Sub-group discussions with Task Force Report authors
12:30 - 14:00
Luncheon
THE FUTURE OF AN OPEN WORLD TRADE SYSTEM
Chair : Peter Sutherland
Speaker : Peter Mandelson, Member of the European Commission (Trade), Brussels ; former Member of the British Parliament ; former Secretary of State to Northern Ireland and for Trade and Industry
14:15 - 16:45
AN EMERGING EAST ASIA COMMUNITY IN GLOBAL GOVERNANCE
Chairman : Yotaro Kobayashi, Pacific Asia Chairman, Trilateral Commission, Chief Corporate Advisor, Fiji Xerox Co., Ltd., Tokyo
Moderator : Jesus Estanislao, President and Chief Executive Officer, Institute of Corporate Directors/Institute of Solidarity in Asia, Manila ; former Minister of Finance of the Philippines
Panel :
Wu Jianmin, President, China Foreign Affairs University ; Executive Vice President, China National Association for International Studies ; President, International Bureau of Exhibition ; Under Secretary General and Spokesman, National Committee of the CPPCC
Han Sung-Joo, Chairman, International Policy Studies Institute of Korea ; President, Seoul Forum for International Affairs ; Professor Emeritus, Korea University, Seoul : former Korean Minister of Foreign Affairs ; former Korean Ambassador to the United States
Hitoshi Tanaka, Senior Fellow, Japan Center for International Exchange ; former Deputy Minister for Foreign Affairs
18:30 - 19:30
Reception at the Royal Palace at the invitation of H.M.H. the King of the Belgians
Welcome address : H.R.H. Prince Philippe of Belgium
20:00 - 22:00
Dinner at the Palais d’Egmont hosted by Karel De Gucht, Minister of Foreign Affairs of Belgium
Speaker : Anne-Marie Neyts, Member of the European Parliament ; former Federal Minister of Belgium
Monday, March 19
8:45 - 9:45
NATO AND THE TRANS-ATLANTIC RELATIONSHIP
Chair : Bill Graham, Member of the Canadian Parliament ; former Canadian Minister of Foreign Affairs and of National Defense
Speaker : Jaap de Hoop Scheffer, Secretary General, NATO
Respondent : Richard Holbrooke, Vice Chairman, Perseus, LLC, New York, NY ; Counselor, Council on Foreign Relations ; former U.S. Ambassador to the UN ; former U.S. Assistant Secretary of State for European and Canadian Affairs and for East Asian and Pacific Affairs ; former U.S. Ambassador to Germany
10:00 - 12:30
THE CHANGING CONTOURS OF THE MIDDLE EASTERN LANDSCAPE AND IMPLICATIONS FOR TRILATERAL COUNTRIES
Moderator and Trilateral Respondent : Richard N. Haass, President, Council on Foreign Relations, New York, NY ; former Director, Policy Planning, U.S. Department of State ; former Director of Foreign Policy Studies, The Brookings Institution
Speakers :
Adil Abd al-Mahdi, Vice President of the Republic of Iraq H.R.H. Prince El Hassan bin Talal, President, Arab Thought Forum, Jordan
12:00
Closing Chairmen’s Statements
END OF THE MEETING
(The 2008 annual plenary meeting will be held in Washington, D.C. on April 25-28)
[fin du programme]
Il y avait donc, côté européen, même Trichet, Barroso, Solana... sans oublier Seillère et d’autres magnats.
Little Scarlet Pimpernel a raison d’écrire à ce sujet, dans un commentaire à un autre article :
« La question de l’énergie, indissociable d’ailleurs de la géopolitique du Moyen-Orient, a donc occupé une place de choix. A remarquer également la participation directe des pouvoirs politique, administratif et financier. L’ONG qu’est la Trilatérale est donc devenue, de fait, une institution quasi-officielle. »
Il faudrait sans doute aujouter que le Moyen-Orient a toujours été au coeur de lignes de commerce terrestre stratégiques. Comme la Yougoslavie, dépiécée par Clinton et Gore.
Les trois rapports sur la question de l’énergie et sur le nucléaire planétaire, dont celui de John Deutch, présentés à la réunion de la Trilatérale, se trouvent en ligne en format .doc à l’adresse : http://www.box.net/shared/lumu4yt80h
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D’ailleurs, les trois rapports sur l’énergie présentés la réunion de mars dernier de la Trilatérale sont déjà annoncés sur le site de cette Commission :
http://www.trilateral.org/projwork/tfrsums/tfr61.htm
Energy Security and Climate Change
Task Force Report #61
The Trilateral Commission (2007)
John Deutch, Anne Lauvergeon, and Widhyawan Prawiraatmadja
ISBN-13 : 978-0-930503-90-1
91 pp./paper/$15.00 plus S&H
To order : (Brookings)
Preface : Energy Security and Climate Change
(pdf 172KB/2pp)
Table of Contents
* Preface
* The Authors
* Priority Energy Security Issues John Deutch
* Energy Security and Climate Change : A European View Anne Lauvergeon
* Pacific Asia Energy Security Issues Widhyawan Prawiraatmadja
Authors (titles at time of publication)
John Deutch, Institute Professor, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, MA
Anne Lauvergeon, chief executive officer, Areva Group ; chairman and chief executive officer, Areva NC Group, Paris
Widhyawan Prawiraatmadja, head of corporate planning and business development, PT Pertamina (Persero), Jakarta
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A propos du résumé :
« Deux mille quatre cents milliards de dollars. C’est le coût pour les citoyens étasuniens, à l’échéance de 2017, de la guerre menée en Irak et en Afghanistan compte tenu des intérêts des emprunts. Ce montant ne tient pas compte des dépenses supportées par les pays de la coalition. Il représente le cinquième du PIB des USA, 8 000 dollars par Etasunien ou 24 000 dollars par Irakien et par Afghan. Face aux objectifs proclamés et aux résultats atteints, il convient de s’interroger sur les véritables bénéficiaires de cette somme. Ce ne sont pas les citoyens américains. »
Il me semble que les conclusions à tirer des informations rappelées par Ingrid et Universitaire son très claires.
Ces guerres, et ces dépenses, n’ont jamais été faites pour le peuple des Etats-Unis. Pas plus que les envois de soldats qui ne sont jamais revenus ou qui sont revenus gravement blessés ou invalides. Le véritable bénéficiaire des guerres US était, et reste, la grande finance.
Depuis la fin des années 1960 avec l’évolution de la guerre du Viêt Nam, il était clair que les Etats-Unis n’allaient pas pouvoir jouer, seuls, le rôle de gendarme mondial au service du capitalisme et de l’impérialisme. C’est pourquoi David Rockefeller et ses amis ont fondé la Commission Trilatérale (à savoir, un rassemblement des puissances capitalistes de l’Amérique du Nord, de l’Europe et de l’Asie). A présent, comme l’Etat US n’en peut plus, il est urgent de créer un grand état européen militarisé et au service des mêmes lobbies financiers.
Qui sera le dindon de la farce ? Pas la peine d’en faire un dessin. Et comme les politiques n’ont pas envie de s’expliquer devant les citoyens, personne ne veut entendre parler d’un référendum sur le nouveau traité européen.
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Lire aussi :
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=169
Sarkozy, Royal, Kouchner, Bayrou, les « gauches » et l’euronationalisme consensuel
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=171
Sarkozy, opium du « peuple de gauche » : 3 - G8 et hallucinations de la « gauche à venir »
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Un sondage Zogby revele, aujourd’hui même, que 52% de la population américaine est favorable à une attaque contre l’Iran. Considerant que 26% seulement approuvent la politique en Irak, il faut penser que le sondage a été manipulé ou que les Américains ne comprennent vraiment RIEN.
http://nouvellesociete.org/H.html
Pierre JC Allard
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el bourrico 30 octobre 2007 11:09Régime mis en place et largement soutenu par ceux la même qui ont, entre autres, démocratiquement porté Pinochet au pouvoir, le Shah d’Iran, soutenu et financé les milices en Afghanistan, etc. Ah, quelle belle leçon de démocratie que voila.
Je pense dès lors qu’il est un peu facile de crier au loup quand on l’a soit même élevé et engraissé.
Et se féliciter de l’intervention US en Irak ? Bof, entre la Peste et le Choléra, je doute que la population y voit un réel avantage.
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Pourquoi cache-t-on les commentaires de Mage ou de Lerma ? Parce qu’ils n’expriment pas des opinions conformes au « spectre permis » dans Agoravox ? C’est honteux ! Une majorité d’électeurs effectifs aux Etats-Unis a voté pour Bush à deux reprises. S’ils voient la censure pseudo - « vox populi » qui se pratique ici, ça ne fera que les conforter dans leurs opinions et leur prouver que Bush n’est pas pire que les autres.
Pareil pour ces avalanches éclair de votes négatifs chaque fois qu’il y a un lien avec le blog de De ço qui calt ? , comme si les commentaires des autres internautes n’étaient pas pleins de liens.
Quant à cacher des commentaires qui renvoient à des informations sur la Trilatérale et d’autres cercles du même genre, c’est tout simplement vouloir occulter des informations.
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A l’heure ou les anti-Sarkozy continuent à faire du primaire avec un interview du président Sarkozy sur une chaine américaine dont 90% de la population de la planéte ne regardent pas ,il est temps de faire le bilan du « journalisme américain »
TOUS ,sans exception n’ont pas eu d’esprits critiques dans un pays de « liberté » ETONNANT !
TOUS,sans exception n’ont pas écrits à leurs lecteurs des articles objectifs sur les buts de guerre.
TOUS sans exception,se sont comportés comme des « vendeurs de papier » dont l’objectif était de vendre afin de gagner encore plus d’argent !
Le Monde entier à pu constaté l’echec de cette « démocratie de la presse » et l’echec de cette guerre.
Le Monde entier attendent encore l’esprit critique de cette guerre venant de ces « vendeurs de poudre aux yeux » et pouvons nous dire manipulateurs ????????
C’est le seul et vrai débat,car dans une démocratie qui se respecte,les journalistes doivent informer et aux USA ,aucun n’a fait son travail
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@ lerma
Non c est faux il y a des journaliste qui font leur travail. Si joint deux site d’information
c-span.org democracynow.org
C’est juste que personne ne les regarde
Mais sur ces sites il n’y a pas eu de french bashing et la menace representé par l’irak ou l’iran n’a jamais etait prise au serieux.
Ensuite meme le new york time et le washingtonpost ne peuvent etre prit au serieux.
A noté les journaux français me semble prendre la menace d’un missile nucleaire irannien comme credible. Quand meme les experts du pentagone reconnaissent que l’iran ne peut en avoir un avant 2015 ( et avec l’aide d’une puissance etrangére ) . Mais avec la monté du prix du baril la menace devient serieuse. Et le nombre d’article français preçisant que le president iranien n’a aucun pouvoir mais un role honorifique ?
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de toutes façons les « grands médias » occidentaux ne pourront pas tenir longtemps leur « omerta » sur le 11/09 et le délit d’initié des néo-cons,la marmite web va exploser ,la boule de neige 11/09 se transforme très rapidement en avalanche,gare aux retombées......
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C’est n’importe quoi !
Avant d’écrire sur la démocratie américaine, il faut en apprendre les rouages... c’est le minimum.
Surtout ne parlez pas de la guerre en cours entre l’islam politique et le reste du monde, surtout ne tirez pas les leçons du 11 septembre et le nécessité vitale pour les Occidentaux de se battre contre l’intégrisme au Myoen orient...
J’adore ces Français qui se moquent des Etats-Unis alors que le niveau intellectuel dans leur pays fait pitié.
Cet article en est une nouvelle preuve.
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@drzz
merci pour votre prose !
y a pas a dire, ca fait du bien de rire, et puis ca aide a la digestion
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« N’est-il pas également urgent de contraindre les paradis fiscaux, chambres officielles de blanchiment, à rendre des comptes ? »
C’est un point crucial de l’analyse. Merci à l’auteur de l’avoir introduit dans son article.
Suite aux attentats du 11/09, un des discours de Georges W BUSH (lui même) pointait le lien entre paradis fiscaux et financement du terrorisme. Il était question de s’organiser au niveau international pour faire pression sur ces paradis et briser les sources de financement du terrorisme (nerf de la guerre). La prise de position était forte et m’avait profondément marqué. Mais comme nous pouvons le constater rien n’a été fait à ce jour à ma connaisance et je n’ai jamais plus entendu Mr BUSH en parler depuis !
Deux auteurs ont creusé le sujet. Il s’agit de René PASSET et Jean LIBERMAN dans un livre très documenté : « Mondialisation financière et terrorisme ». Je conseille à tous ceux qui s’intéressent au sujet d’y jeter un coup d’oeil (surtout la première partie).
L’accélération des mouvements financiers liée à l’évolution technologique (Internet) et les paradis fiscaux sont deux facteurs essentiels pour comprendre les dysfonctionnements de l’économie mondiale : financement du terrorisme, spéculation financière et autre dissimulation/dilution de l’information (cacher le montal total de l’endettement d’un groupe par exemple en transférant des créances douteuses dans une multitude de sociétés créées pour cela dans les paradis fiscaux, cas d’ENRON).
Si des lecteurs ont d’autres références sur le sujet pour mieux comprendre ce phénomène et les solutions potentielles pour éviter ces dérives, je suis très intéressé. Merci d’avance.
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En conclusion, vous auriez aussi du rappeler que le Traité européen va faire rentrer la Turquie dans l’UE, va nous submerger sous des hordes de plombiers polonais et va interdire l’avortement.
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juste une petite remarque avant de lire totalement l’article : « étasuniens » n’est pas un beau terme, jamais utilisé, mis à part par les antiaméricains. On sent que l’auteur n’aime pas l’Amérique et ça nuit à la crédiblité de l’article. Maintenant, je vais le lire
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je pense qu’il faut arrêter de traiter d’anti-américanisme,le fait d’attaquer non pas l’Amérique mais la gouvernance obscène actuelle,c’est la pire que les US aient pu avoir,Abraham Lincoln doit se retourner dans sa tombe,voire pire en sortir....les ricains on les aime et les admire ,mais ils sont comme nous,médiatiquement manipulés ,mais je crois aussi que les temps changent et qu’une véritable prise de conscience a vraiment lieu,la vérité fera ,de toute façon son chemin......grace au web,et ce n’est pas quelques trolls comiques qui y changeront quelque chose.....
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Excellent article : un point de vu que je partage.
J’apprécie le passage « ces 2 400 milliards de dollars sont une taxe prélevée sur notre indigence, sur notre faiblesse, sur notre incapacité à admettre que ceux qui prétendent nous représenter nous utilisent pour assouvir leur volonté de puissance et sanctionnent notre aveuglement à ne pas le reconnaître. »
Que dire en France ?
C’est exactement la même chose, on martèle via médias, on se fait élire sur la peur et les promesses, on vide les systèmes de répartition, on aide les riches, on fait son business sur les armes, l’énergie, les banques et on fait en sorte de diviser les opposants pour ne jamais avoir à rendre des comptes.
Nous suivons les tristes pas des USA.
Notre aveuglement pour la superficialité, notre déficiente alternative, notre faible connaissance nous amène à cautionner ce pouvoir en place car nous n’avons pas le choix.
La question de fond est donc la suivante : sommes-nous encore capable d’imposer le choix de la raison ou bien sommes nous tous devenu tellement individualistes-résignés que l’on n’est plus capable de croire en autre chose ?
Sommes-nous capable de construire autrement qu’en faisant du « chacun pour soi et tous contre tous » ?
La politique de la terre brûlée finira vite par se payer au prix fort : certains peuples ne sont pas prêts d’oublier ce que « la coalition » leur a fait subir... Que ferions nous si nous avions été à leur place ?
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Merci pour cet article. Oui, ne jetons pas la pierre aux électeurs étasuniens, mais aidons-les à sortir de ce pétrin. A lendemain de la réélection de Bush, bon nombre d’entre eux avaient consacré un site à une demande de pardon au monde (un visiteur d’AgoraVox pourra peut-être nous donner le lien).
"Les revenus qu’ils procurent sont considérables. À qui profitent-ils ?
Certainement pas à la démocratie mais à un ordre (en devenir ?) pas moins mafieux que celui de la Maison Blanche.
Les électeurs américains étaient persuadés que l’intervention au Moyen-Orient ramènerait la démocratie et témoignerait de ses valeurs auprès des populations concernées.
Même si Bush se dit admirateur de Jésus Christ et inspiré par Dieu, même s’il évoque le nom de Dieu à chaque instant (il l’a encore fait récemment en Californie à la suite des incendies), il fait grand usage du principe selon lequel plus le mensonge est gros, mieux il passe. Triste réalité. Le sinistre moustachu du 3ème Reich avait écrit, dans « Mein Kampf » : « »Grâce à des mensonges adroits, répétés sans relâche, il est possible de faire croire aux gens que le ciel est l’enfer, et l’enfer le ciel. Plus grand est le mensonge, plus promptement il est accepté« , ou encore : »Il faut abaisser le niveau intellectuel de la propagande d’autant plus que la masse des hommes qu’on veut atteindre est plus grande« , et aussi : »Pour gagner les masses, il faut, en proportions égales, compter sur leur faiblesse et leur bestialité"....
Rappel : Discours de fin de mandat du président Eisenhower (anglais, allemand, espagnol, espéranto, français, italien, portugais) : http://www.esperanto-sat.info/article613.html
Autres documents :
http://questionscritiques.free.fr/Bush/Prescott_Bush_Hitler.htm
http://www.dailymotion.com/video/x2qw6k_hitler-inspire-par-la-bible-comme-b_news
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@ henri masson
Trés juste bush est le parfait exemple de la doctrine hitlerienne.
Rare est celui qui a perdu c’est bille en misant sur la connerie humaine.
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Encore un article de pure propagande islamiste.
Qui ne changera rien à la réalité du terrain. L’intervention est un succès, il faut être ni chiite, ni kurde irakien pour prétendre le contraire.
Les attentats contre les civils n’ont eu aucune influence sur la nouvelle situation politique en Irak et n’en auront jamais aucune :
Les chiites et les kurdes représentent 80% de la population irakienne et tiennent beaucoup à leur nouvelle liberté, pour laquelle ils font et continueront de faire les sacrifices qui sont nécessaires, avec un courage et un sens de la discipline qui force l’admiration.
Par ailleurs, la démocratie américaine se porte très bien et cette intervention a été décidée, votée et menée en accord complet avec la Constitution des USA, qui est, comme tout le monde le sait, la constitution la plus stable, la plus équilibrée dans sa balance des pouvoirs, et la plus démocratique du monde civilisé.
Seuls les fascistes crâchent sur la démocratie américaine, aujourd’hui comme hier. Il en a toujours été ainsi tout au long de l’Histoire.
Seuls les fascistes et leurs piteux kollabos.
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grrr !
qui est qui a encore ouvert la boite à neuneu ??
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Sur les institutions et la stabilité de la Constitution, vous avez raison mais comment nier aujourd’hui la manipulation et le mensonge d’Etat dans le cas de l’invasion de l’Irak (certains des faucons ont été « fired » non, donc même Bush l’a admis) largement diffusés et cautionnés par un média de masse tel que Fox News (ce n’est pas le seul mais c’était le plus actif)
Je vous demande si vous pensez qu’un peuple désinformé massivement peut légitement exercer ses droits de citoyen et par la même contribuer sainement à la vie d’une démocratie ?
Pensez-vous que dans une véritable démocratie, le mensonge d’Etat prouvé et connu de tous aujourd’hui doit rester impuni car une partie du peuple irakien se sent vraiment libérée d’un sauvage dictateur ?
SVP, pourriez-vous plutôt orienter vos pensées et analyses sur les moyens de corriger ces dérives (c’est ce que l’on appelle l’effet d’apprentissage) en vue d’améliorer encore une démocratie qui peut servir de modèle au monde entier ?
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« Encore un article de pure propagande islamiste ».
lol...n’importe quoi !et toi tu fais quoi ? de la propagande nazie ?
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le « grrrr » montre bien qu’on ne parle pas de réalité de terrain, mais d’opinion.
Il y a quantité de gens qui se foutent de la réalité mais qui espèrent la défaite. Désolé pour ces anarchistes, les victoires de cet été ont réellement infligé une lourde défaite aux terroristes et aux milices chiites, sans compter les Iraniens tués. Les Américains ont bien avancé, bravo à eux
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n’importe quoi. Les americains, qui sont aussi le fer de lance de lóccident, sont dans la merde par dessus la tete en Irak, sont paralysé, et par cela contribue a l’affaiblissement de l’occident, par leur pure betise et leur arrogance.
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je voulais écrire « les victoires de cet été ont réellement infligé de lourdes pertes aux terroristes », parce qu’une victoire qui inflige une défaite, ce n’est pas terrible comme tournure de phrase
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ouais on avait compris,t’es un « neneu »....lol.... de toute façon,ce que tu dis n’est pas intéressant (bêee bêêêee bêêee),retourne donc dans ta bergerie,petite brebis égarée....
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Bonjour ; j’apprécie votre article mais j’aimerai connaitre vos sources et votre mode de raisonnement pour affirmé ; que des Gi refusent de patrouiller en Afghanistan ? Ainsi que sur votre affirmation comme quoi des haut gradé en serait à un point de rebellion tel qu’ils auraient détruient eux même un satellite....
Je vous avous que je suis relativement surpris. Sur quoi vous basez vous pour ces infos ? Non pas que cela soit impossible ; je suis sur que les US sont un grand pays et qu’ils ne se laisseront pas voler leur démocratie si facilement que certains le pensent mais de la à ce que des militaires face un acte de haute trahison...
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Les pertes des terroristes sont très lourdes en effet.
Remarquons en passant que l’intervention en Irak aura eu le mérite de les attirer loin de chez nous, afin qu’ils puissent se faire tuer sans déranger trop de monde.
C’est la même tactique que celle qui avait été employée par Bertrand du Guesclin, qui avait emmené les « Grandes Compagnies » se faire zigouiller en Espagne.
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pas facile de s’élever contre la suprématie de bush et de ces potes les faucons quand on vient juste d’élire un président « fan de » bush et de sa bande de néocons servateurs...
difficile surtout d’imaginer les américains capables de rapatrier leurs hommes chez eux et de chercher une vraie solution au conflit irakien..
utopiste enfin de croire en un changement de mentalité dans un pays completement lobotomisé par une communication agressive servie à la population tous les soirs à coup d’annonces chocs et de titres racolleurs à la tv !
ce qui m’inquiète par dessus tout c’est qu’on peut coller tout çà très facilement à la masse populasse française tellement l’état et NS ont pris le pouvoir des médias chez nous... pour ceux qui en doutent aller simplement sur le site de feu l’émission « arrêt sur image » qui nous balancent les « oublis » des médias français demandés par la junte locale
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Etre un vulgaire kollaborateur et se faire appeler « superesistant » !
On se marre bien sur Agoravox !
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et je suis un collabo à quel niveau ?? parce que je ne suis pas d’accord avec vous ? mouai bon alors c darty j vais aller me faire raser le crâne vite fait vu vos commentaires aux relans d’outre tombe racistes...
partir de la lecture de cet article et le considèrer comme étant pro islamiste c’est quand même pas mal niveau raccourci intellectuel je trouve... niveau raccourci d’ailleurs vous achetez vos oeillères chez prada Lyon pour oser annoncer que certains irakiens sont heureux de la situation actuelle, à part ceux qui se font joyeusement sauter au beau milieu des marchés pour favoriser le culte de la terreur, je ne vois pas trop lesquels risquent d’êtrre de votre avis...
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le coût.... L’arsenal est déjà fabriqué et figure sur des budgets antérieurs.Les bombes les avions etc sont arrivés à bon port donc payés par l’Etat. Plus de bénéfices à en tirer ; il faut larguer le matos. Comme le vainqueur est toujours super gagnant après le conflit en dictant ses lois martiales les plues-values dureront quelques temps....
L"Indochine les Balkans WWII ont été rentables aux USA...
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24000 dollars par Irakien, je vous laisse le soin d’imaginer ce que cette somme aurait représenter pour aider ces gens. Je parle d’aider directement leur civilisation, enseignement, travail, santé etc... Les US seraient devenus un bienfaiteur, le voici devenu Satan ...
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Le raccolage islamiste à propos de l’Irak est à mourir de rire !
Qui se plaint de l’intervention des démocraties en Irak ?
Qui peut se sentir concerné par cette affaire irakienne, au point de vomir des kilomètres de prose anti-américaine ?
Cette affaire interesse-t-elle les français ?
Qui peut se sentir concerné à ce point, sinon des arabes sunnites qui pleurent sur la pendaison de leur coréligionnaire Saddam Hussein, le massacreur ?
Alors que les chiites et les kurdes ont bien été libérés. Je conseillerais à celui qui voudra aller annoncer aux chiites et aux kurdes irakiens qu’ils n’ont pas été libérés par l’intervention démocratique en Irak de ne pas oublier de se munir d’un gillet pare-balle.
Alors ?
Alors nous avons affaire à une minorité allogène, entrée en France sans autorisation, qui vient chez nous pour nous emmerder avec des conflits qui ne nous concernent pas et ne nous interessent pas davantage, et qui en profite pour cracher sur nos soldats et sur nos alliés !
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ben vous apparement qui devez avoir pas mal de connaissances chiites et kurdes pour avancer aussi doctement qu’ils sont super satisfaits de la situation actuelle...
alors allez donc aussi voir les irakiens et demandez leur s’ils apprécient leur condition de vie, et munissez vous de votre fleur au fusil, le gilet pare balle ne protegeant pas de votre connerie béante
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Toutes ces insultes contre les Américains... On dirait Gérard Jugnot, planqué sous sa couette, qui insulte Stallone qui se bat... Quelle rigolade. On a vraiment beaucoup de leçons à donner à ceux sur le front, nous les courageux Européens, planqués, très arrogants, très fiers, aucun courage, nous qui faisons hurler de rire les terroristes. On est vraiment crédibles. Paradoxalement, il paraît que notre légendaire lâcheté devrait être notre fierté. Quelle blague !
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Pour la faire plus courte, je dirai que « La guerre au Moyen-Orient remet en cause la démocratie américaine ».
Le coût n’est pas le même pour tout le monde : le formidable surplus budgétaire a été transformé en déficit abyssal en donnant un coup de pouce aux fameux « haves and have mores » de Dubya mais aussi et bien au-delà des lobbies économiques, aux marchands de peur qui font de la crise leur commerce, à commencer par les theocons à l’origine de la guerre.
On peut considérer cet « investissement » comme une forme de denier du faux culte.
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@ Renaud
Excellente analyse qui dépeint fort bien la réalité que vit au quotidien la population des États-Unis. Il ne faut pas oublier non plus les conséquences sur les pays, comme la France et le Canada, qui, en raison de cette politique extérieures des États-Unis, sont appelés à fournir une aide militaire soit en Afghanistan ou soit en Irak. J’inviterais par ailleurs l’auteur à venir débattre de son article même si parfois, cela peut représenter une marche dans le désert.
Pierre R. Montréal (Québec)
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On doit dire « système économique hyper-productif qui permet au pouvoir de redistribuer,de façon à maintenir cet édifice hautement instable », et pas démocratie (mot fait pour cacher à ceux qui ne les connaissent pas ,les terribles contraintes de ce modèle). Ne pas oublier le pillage des autres pays, qui a permis de construire chez nous ce système. Ex : les anglais ont pillé gratos le pétrole iranien pendant 60 ans !!!! Alors, votre « que l’on ne me fasse pas ici le procès du cynisme qui consisterait à regretter que l’on dépense tant d’argent face à la nécessité d’instaurer la démocratie » n’ a aucun sens.Ma lecture s’est arrêtée là, totalement écoeuré par tant de ...cynisme !
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Pour ce qui concerne la situation en Irak, n’étant pas sur place, je me réfère au témoignage de ceux qui en reviennent. Au vu de leurs déclarations, ils vont passer aux yeux de certains pour d’infâmes terroristes propagandistes islamophiles anti-américains primaires qui ne connaissent rien aux Etats-Unis. Comme ce Ricardo Sanchez, par exemple :
« Le général Ricardo Sanchez, ancien commandant des forces américaines en Irak, a violemment attaqué la stratégie de la Maison-Blanche, vendredi 12 octobre, la qualifiant notamment d’ »échec catastrophique« . Quant à la guerre que mène Washington depuis quatre ans et demi, elle s’apparente, à ses yeux, à un »cauchemar sans fin". Dans un exposé sans concession de la part d’un ancien haut responsable du Pentagone, le général Sanchez a également qualifié les leaders politiques américains, sans jamais les nommer, d’« incompétents », « corrompus » et « négligents dans l’accomplissement de leurs devoirs », à tel point qu’ils auraient, selon lui, été traduits en cour martiale s’ils avaient agi ainsi en étant militaires. « Nos dirigeants ont fait étalage d’une incompétence stratégique patente », a-t-il lancé à Arlington, en Virginie, devant des journalistes. « L’Amérique continue son combat désespéré en Irak, sans être capable d’élaborer une stratégie permettant d’aboutir à une ’victoire’ (...) ni même dans la lutte contre l’extrémisme », a-t-il poursuivi, critiquant la stratégie de renforcement militaire menée par George Bush. Cette « tentative désespérée menée par une administration qui n’a pas pris en compte la portée politique et militaire de cette guerre », fait dire à M. Sanchez que, désormais,« le mieux que nous puissions faire (...) est de conjurer la défaite ». « Il ne fait aucun doute que l’Amérique vit un cauchemar dont on ne voit pas la fin », a-t-il déploré. "
Ricardo Sanchez a dirigé les forces de la coalition en Irak de juin 2003 à juillet 2004.
Source : Le Monde
@casp La chute d’un satellite américain est rapportée sur un article d’AlterInfo
Je l’ai citée au conditionnel ( « attribué aux, et non abattu par ») La source russe citée en début d’article pourrait confirmer l’info, mais je n’ai pu la retrouver. L’incident, tel qu’il est rapporté, reflète la grande tension qui touche en ce moment toutes les informations en provenance du Pentagone, où tout ne tourne pas rond (voir sur ce sujet dedefensa.org).
Pour les cas de désobéissance, c’est là Des témoignages abondent sur le net concernant la complète démobilisation des forces sur place.
Aux croyances populaires exprimées ça et là : Il n’est plus de victoires là-bas qu’à la Pyrrhus. Chaque mort d’Irakien tué par un occidental motive d’autres Irakiens à rentrer dans la résistance.
@Ingrid du Midi
A la place de : « Le coût de la guerre au Moyen-Orient remet en cause le fonctionnement de la démocratie américaine », on pourrait écrire une phrase analogue pour l’Europe militaire et les droits démocratiques et sociaux chez nous.
Je vous plusse pour cette judicieuse remarque. Et je partage tout à fait l’analyse d’Universitaire 1995 (que j’avais plussée également) sur les ramifications financières qu’il évoque. Cela, vous me l’accorderez j’espère, n’enlève rien à mon analyse mais ne fait qu’apporter des références concernant l’ampleur des dégâts. Nous vivons, très chère, une folle époque mondialiste n’est-il pas ?
@ Goc Merci pour vos rires. Je vous donne procuration pour le faire à ma place : je n’y parviens plus.
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La prise de conscience n’en est qu’à ses débuts. J’espère que les états-uniens finiront par renverser ce dictateur. Ce n’est pas gagner. Quant à ceux qui applaudissent le travail des américains en Irak, il n’y a que 2 options : des malades mentaux, ou bien des marchands d’armes cyniques. Le net est assez rempli de témoignages pour ne pas douter de l’erreur monumentale de stratégie. Et si ce n’est pas une erreur, c’est encore plus grave et cela mérite la cour martiale.
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« Chaque mort d’Irakien tué par un occidental motive d’autres Irakiens à rentrer dans la résistance. »
Oui, à plus forte raison quand des civils et des innocents sont touchés.
Il n’est pas nécessaire d’être « anti-américain » pour se rendre compte que la politique des EUA est dirigée par des affairistes sans foi ni loi, qui ont réussi à placer au pouvoir un ex-alcoolique devenu illuminé — qui est donc passé à une autre forme d’ivresse autrement pire pour l’humanité —, que c’est une démocratie de façade.
C’est curieux que Bush, qui se dit admirateur de Jésus Christ et qui ne cesse d’invoquer le nom de Dieu, exporte sa « démocratie », sa « justice » et tout le tralala qui va avec à grands frais et à coup de B52 ou de Tomahawk alors que Jésus Christ avait dit, lorsque l’apôtre Simon-Pierre avait tenté de prendre sa défense : “Regaine ton glaive ; car tous ceux qui prennent le glaive périront par le glaive“.
Mais Bush est à l’abri, et la guerre est pour lui très confortable. Pas pour les soldats, souvent originaires de pays du Tiers Monde, qui espèrent ainsi gagner la nationalité étasunienne en tuant des gens qui sont dans la même détresse que les peuples dont ils sont issus.
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Bien que je sois d’accord avec vous, les guerres sont toujours un gaspillage de dernier recours, toujours trop chères, je n’ai pas bien compris, car vous ne le mentionnez pas, si ces chiffres incluent la reconstruction de l’Irak et de l’Afghanistan ? au quel cas ces chiffres seraient alors dérisoires en termes réels.
Ils sont également peu signifiant si, comme je le pense, il s’agissait d’abord pour le gouvernement américain, d’assurer ou de sécuriser autant que possible l’approvisionnement en pétrôle de l’occident. Près de tomber aux mains des Talibans, ou dépendant d’un fou comme Saddam. C’est l’occident qui aurait sombré dans la pire crise économique imaginable, ce qui aurait coûter bien plus que 2000 milliards.
Je rajouterais, que c’est finalement peu payer pour la chute d’un dictateur qui a fait 3 millions de morts, sauf que cela aurait dû être fait lors de la première guerre du Golf. Je rappellerai également que pendant ce temps, certains membres l’ONU ont bien dû encaissé 1000 millards de dollars en se sucrant sur l’échange pétrôle contre nourriture de l’époque.
Tout est relatif, et les USA sont finalement bien sympas d’assurer la sécurité d’approvisionnement de la France, entre autres, à leurs frais.
Wulf
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Un excellent article, très bien ficelé, bravo.
Il est certain que tout cet argent dépensé dans la guerre (meurtrière) sort de la poche des uns (les contribuables, les travailleurs, les acheteurs de tous poils) et va dans la poche d’autres (les seigneurs de la guerre et les planificateurs du Nouvel Ordre Mondial qui se frottent les mains devant cette manne sans fond, ce formidable tonneau des Danaïdes)...
Les peuples ont renoncé à leur souveraineté pour laisser les lobbies, les banquiers et les affairistes militaro-industriels s’occuper de leur avenir, par procuration : mal leur en a pris, car à laisser les autres faire à sa place, à vouloir se laver les mains des réalités de ce monde, le risque est grand qu’elles finissent par tremper au final dans des eaux très glauques et très acides.
Si les peuples redressent enfin la tête, ils pourront sans doute renverser la vapeur avant qu’il ne soit trop tard, mais sinon, le New World Order s’abattra sur eux comme une mauvaise prophétie...
Pour aller plus loin sur le Nouvel Ordre Mondial :
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@ Arthur Mage
Comme le dit zmed (IP:xxx.x00.204.141) le 29 octobre 2007 à 19H42 : « C’est pas possible de nier a ce point l’évidence !!!! »
Toutes vos interventions de ce jour sont surréalistes :
« En anéantissant la tyrannie de Saddam Hussein, à l’origine de plusieurs millions de morts (http://www.lemagazine.info/spi...), les démocraties coalisées sous l’égide des Etats-Unis on sans aucun contexte permit à l’Irak de quitter définitivement l’enfer, enfer qu’on ne quitte bien... »... Allez donc demander aux Irakiens s’ils ne vivent pas en enfer depuis mars 2003 !
« d’être partisan du moindre nombre possible de morts sur le long terme »... quelle sinistre comptabilité, surtout lorsque l’on ne se soucie que des morts parmi les soldats américains (autour de 3900 officiellement), qu’on occulte le nombre de leurs blessés et que l’on ignore celui des victimes civiles irakiennes ! Quant à « La violence en Irak à son plus bas depuis le déploiement de renforts américains » !!! ... vos sources d’information laissent à désirer, car je ne voudrais pas penser que vous êtes de mauvaise foi.
Ceci n’est qu’un aperçu de vos réflexions. Pour ma part j’ai apprécié l’analyse faite par Renaud Delaporte ainsi que ses réponses le 29 octobre 2007 à 19H15.
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@ frédéric lyon,
Il faut avoir beaucoup d’imagination mal orientée pour voir dans ce article : « Encore un article de pure propagande islamiste. » ! Quant au soi-disant : « Le racolage islamiste à propos de l’Irak est à mourir de rire ! »... Cela tourne à l’obsession !
Je ne sais pas où est la propagande, mais sûrement pas où vous l’imaginez.
Tout comme A Mage vous nagez en plein surréalisme.
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@ casp ( 29 octobre 2007 à 15H43 L’auteur cite ses sources !
@- drzz 29 octobre 2007 à 13H58 "C’est n’importe quoi ! Avant d’écrire sur la démocratie américaine, il faut en apprendre les rouages... c’est le minimum." Au sujet de la Démocratie américaine, il existe un livre excellent : « Une histoire populaire des Etats-Unis - de 1492 à nos jours » de Howard Zinn (professeur d’histoire et de sciences politiques à la Boston Univversity)... en particulier les pages concernant la Constitution américaine. On y apprend des choses assez étonnantes sur le fonctionnement de la « démocratie » américaine.
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@ Universitaire 1995,
Je n’ai pas compris pourquoi votre message :« C’est la stratégiqe du grand capital international », du 29 octobre 2007 à 14H45,a recueulli autant d’avis négatifs ! Bizarre ! Ingrid du Midi s’en étonne aussi. Je trouve vos informations très intéressantes et pertinentes complétant l’excellent article de Renaud Delaporte (Lyon) et ses remarques du 29 octobre 2007 à 19H15
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Mon cher arthur, vous avez la souffrance sélective
On ne peut nier que sous Saddam, le peuple irakien a souffert, mais cette situation a ete aggravée avec l’embargo US, embargo qui prétendait punir saddam alors que ces memes américains avaient laissé le dictateur régler ses « problèmes » internes. Donc c’est bien la coalition saddam-usa qui a fait le plus de mal
Alors soyez logique avec vous-meme, si vous considérez que ceux qui ont fait souffrir le peuple irakien, doivent etre punis, alors vous devez encore plus condamner les USA, et leur politique égoïste (politique qui continue toujours avec le vol du pétrole irakien)
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Arthur Mage « Etant entendu que je ne pense pas que vous en soyez un, c’est juste pour dénoncer ce type de comportement qui consiste à insulter ceux dont l’opinion diffère de la leur. »
C’est toi qui est entrain de nous insulter en niant la realité
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Espérons que le monde saura apprendre de ses erreurs. J’ai eu du plaisir à vous lire tous, malgré que cela devienne redondant. C’était écrit dans le ciel que les États-Unis ne se sortiraient pas seuls de ce bourbier. Encore que les turcs veulent semer la pagaille au Kurdistan irakien. Il y a des effets mathématiques là-dedans ; une fracture est en train de s’ouvrir dans cette région instable du monde. La fuite en avant des États-Unis vis-à-vis l’Iran en est la réponse la plus évidente. IL n’y a pas d’issu autre que le retour du messie. C’est bon de voir tous les liens que vous faites avec la finance internationale. Il n’y a aucun espoir de ce côté ; ces gens sont aveuglés par leurs visions réductrices du monde et de l’histoire.
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Avant de me reposer, je signale à tous que la France est le 4ème trafiquant d’armes au monde. (Il n’y a pas d’autre mot).
Les Etats Unis, en tête, nous prouvent chaque jour le bien fondé de cette position de N°1.
Faut-il tenir son rang dans cette sinistre compétition ?
100x non ! Et j’espère que la critique argumentée du gaspillage militaire (42 milliards d’€ par an en France !) continuera de croître au profit de la démocratie et de la poursuite d’objectifs humanistes : santé, éducation, création, entrepreneuriat, environnement... Il y a tant à faire !
Nous n’avons pas besoin des politiques. En tout cas pas de ceux-là, qui trahissent leur engagement envers le peuple (majorité des voix) et les lois fondamentales au profit de leurs amis (des groupes de « médiarmement », pétrole et autres cash-companies).
Nul cynisme de dénoncer cela, mais cynisme, oui à cautionner cet état de choses honteux.
Merci, Renaud Delaporte, pour cet article, et aussi à Ingrid pour le commentaire.
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Un coup immense pour avoir généré en Orient plus de tensions qu’auparavant ; avoir recrée des milices locales, méthodes classiques des américains, avec l’issue classique :
remontée à la surface de groupuscules peu ou plus présents dans le pays avant la guerre, lachage de dizaines de milliers de mercenaires surarmés et là pour casser du « barbu » dans la nature dont le QI doit etre encore inférieur à celui du président US himself...
et tout ceci, dans son propre pays pour ne pas assumer les sans abris après catastrophes style Louisianne ( censure étrange à ce sujet) ; et enfin non assistance à personnes surendettées en danger pour profit à certains groupes financiers couverts par le pouvoir !! minimas sociaux qui ne sont plus minima vitaux....
Alors après tout cela, et pendant que les petits collègues israeliens ratissent la bande de Gaaza... et que l’Egypte affiche tranquillement son programme nucléaire sans aucune réaction internationale....
Apprès tout cela, vouloir donner des leçons de démocratie, de morale, et precher en se réfugiant derrière la Bible, cela s’apparente plus à de la crétinerie, et cela prouve que notre cher, très cher président américain est tout sauf chrétien, ou peut etre qu’en amenant des problèmes aux autres, en dépensant de l’argent, il soigne sa névrose...
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Le raccolage islamiste à propos de l’Irak est à mourir de rire ! Qui se plaint de l’intervention des démocraties en Irak ?
Qui peut se sentir concerné par cette affaire irakienne, au point de vomir des kilomètres de prose anti-américaine ?
Cette affaire interesse-t-elle les français ?
Qui peut se sentir concerné à ce point, sinon des arabes sunnites qui pleurent sur la pendaison de leur coréligionnaire Saddam Hussein, le massacreur ?
Alors que les chiites et les kurdes ont bien été libérés. Je conseillerais à celui qui voudra aller annoncer aux chiites et aux kurdes irakiens qu’ils n’ont pas été libérés par l’intervention démocratique en Irak de ne pas oublier de se munir d’un gillet pare-balle.
Alors ?
Alors nous avons affaire à une minorité allogène, entrée en France sans autorisation, qui vient chez nous pour nous emmerder avec des conflits qui ne nous concernent pas et ne nous interessent pas davantage, et qui en profite pour cracher sur nos soldats et sur nos alliés !
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Vous n’avez pas l’étrange impression d’être minoritaire dans votre bulle sur Agoravox !! vous riez de votre bêtise...
Vous savez qu’il y a même aux états unis des acteurs, des hommes politiques, des écrivains, des intellectuels qui se mobilisent contre le pouvoir de la tribu Bush !! dans le lot certains acteurs connus "qui ont honte pour leur pays, pour l’image déplorable que donne le pouvoir américain, du gaspillage, de l’inefficacité, de la bêtise liée à la méconnaissance du monde musulman ; dans le lot d’acteurs mobilisés, on retrouve des acteurs mobilisés pour le Vietnam, qui ont honte que leur pays retombe dans les mêmes travers...
Preuve de l’arrogance, de la bêtise du pouvoir américain, qui engage des moyens énormes pour un résultat désastreux !! preuve d’un manque de lucidité, obnubilés par la fin de l’année sans résultats !! prônant le bouclier anti missile à l’est, l’attaque de l’Iran, et la à l’appel d’Israël, qui ne supporte pas qu’un pays arabe voisin s’équipe de la bombe, qui est le seul moyen de pression de l’état d’Israël actuel sur les pays arabes voisins ; puisque meme la guerre classique du Liban a mis à genoux une armée qui se disait jusque la invincible ; au Liban, ils sont tombés sur plus décidés qu’eux et plus organisés, sous une apparence de commando ou de forces éparpillées...
Quel cout pour les peuples locaux, et pourquoi une allocation spéciale votée par les EU, pour alimenter le budget militaire israélien... toujours cet obsession guerrière du pouvoir américain, qui conduit au pire avec toujours le gros bombardement massif, avant l’intervention au sol...ce qui fait que déjà en Normandie, il y avait beaucoup de victimes civiles et beaucoup de gens bombardés, déjà à cause des bombes massivement et grossièrement balancées par les américains...
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Sacré réquisitoire, mais le fait est que la situation que vous décrivez est bien celle des USA aujourd’hui.
L’idée en particulier qu’il aurait mieux valu affecter les crédits dépensés aux services de renseignement me paraît bien plus pertinente.
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el bourrico 30 octobre 2007 11:10Ca déconne, il place les commentaires ou il veut... tant pis.
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À tous.
Merci pour vos commentaires, si souvent constructifs.
Je suis comme Pierre JC Allard déçu que 52% des étasuniens approuve une guerre contre l’Iran. Déçu mais pas étonné.
L’information est devenu le 8e art, proche du cinéma. Les personnages sont posés, les scénarios écrits d’avance avec d’autant plus de facilité que la réaction de la foule n’a jamais cessé d’être analysée et décortiquée depuis la naissance de l’art théâtral.
Une fois posés le gentil et le méchant, le public, captivé, c’est-à-dire rendu captif, par une dose de sentimentalisme qui agit comme un anesthésiant, ne pourra plus changer d’avis tant que la fiction n’est pas terminée. Tant qu’en Irak, la fiction d’une libération de la population continuera à occuper le haut de l’affiche, il sera facile d’y armer des milices et de créer des ghettos. Ces murs, c’est notre liberté. Ces milices, c’est notre liberté. Comme 2 et 2 font 5.
Pourvu que l’on dispose d’un peu d’habilité, il est possible d’amener le public à creuser sa propre tombe en chantant.
Nous avons ici même un cas d’école : ce grand héraut de la démocratie qui s’oppose à un article dont le fond veut démontrer que l’on peut libérer les peuples de l’oppression par d’autres moyens que par la terreur. Le mage en vient au final à approuver la création de ghettos, murés, tenus par des miliciens armés. Comment parvient-on à retourner ainsi un raisonnement contre le postulat même sur lequel on prétend l’avoir fondé ? Simplement, en refusant de déroger à la règle impérieuse du scénario hollywoodien : le bon, le méchant, la larme à l’œil du spectateur qui pleure sur les malheureuses mais inévitables victimes de la guerre. Flanquez cela à l’écran et ils sont bons pour avaler du pop-corn. Mais ce n’est pas du pop-corn, bon sang, que l’on va s’apprête à nous faire avaler ! C’est notre bulletin de vote !
Arthur Mage et autres Frédéric lyon vous n’avez pas lu cet article. Ce papier ne contient aucune référence à l’islam ni à l’islamisme. Il ne s’oppose pas aux valeurs de la démocratie, américaine, bien au contraire. L’article dénonce de façon explicite des bandits qui sont entrain d’en détruire les fondements. Mais cela ne figure pas sur l’affiche du film « Guerre d’Irak II, le Fils de Bush ».Vous avez dans l’œil l’image du bon détruisant le méchant, et ne pouvez plus lire l’actualité qu’à travers votre persistance rétinienne. Tout ce qui vous écarte de cette lecture vous insupporte.
Goebbels et Walt Disney ont su tirer parti, chacun dans leur domaine, de leur grande connaissance des réactions du public. Ce n’est pas Walt Disney, hélas, à qui vous tracez la voie du pouvoir.
Renaud Delaporte
PS : Pendant que j’écrivais ces lignes, ce lien sur ma boîte aux lettres : Quinze années de conflit ont coûté 300 milliards de dollars à l’Afrique
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@ Frédéric lyon : Bis Repetita !
Très dôle, mais pas vraiment futé, que de reproduire textuellement le 30 octobre 2007 à 08H49, la même diatribe que le 29 octobre 2007 à 16H46 !!! Sans doute êtes-vous de ceux qui pensent, qu’en répétant des mensonges, on les transforme en vérités... c’est ce que font les propagandistes de tous bords !
Je ne sais quel racolage ( il n’y a qu’un c à ce mot ) vous tentez de faire ici, en prenant les internautes d’AgoraVox pour ce qu’ils ne sont pas, mais cela ne semble pas avoir grand succès ! Et c’est heureux... Cela ne risque pas de convaincre l’auteur de l’article, Christoff_M, joseW, Ingrid du Midi, Pierre R., Rage, Universitaire 1995 et de nombreux autres intervenants aux arguments plus pertinents !
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Notre petite clique se gendarme !
« Je suis comme Pierre JC Allard déçu que 52% des étasuniens approuve une guerre contre l’Iran. Déçu mais pas étonné »
Rien que cette phrase, écrite dans un dialecte barbare suffit à disqualifier son auteur. Un pâle comparse.
« Déçu, mais pas étonné » Quel est le sens de cette phrase sybilline ? L’auteur s’est-il vendu aux Iraniens contre quelques poignées de cacahouettes ? Une recrue de cette qualité ne vaut pas plus.
Les « étatsuniens » ? De qui s’agit-il ? Cette appellation alambiquée veut-elle être dérogatoire ? Est-elle la marque d’un certain mépris ?
L’auteur de cette amusante expression peut-il nous dire qui se cache derrière son pseudo, qui sent si bon la France profonde ?
Et ce Pierre C qui vient à la rescousse, toujours là quand il faut vomir sur ses prétendus voisins, d’où sort-il ?
Une propagande à deux balles écrite par des semi-analphabètes, qui rappelle la propagande vichyste sous l’occupation.
Des crétins, c’est le bon épithète.
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Et à part des insultes, vous avez quoi à nous dire concernant cet article, Môôssieur le génie ?
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Cette danse des antiaméricains, c’est vraiment pathétique. On dirait des milliers de puceaux boutoneux qui bavent devant la belle blonde américaine mais qui la traitent de « salope » parce qu’elle ne les regarde pas... Ah, la jalousie compulsive... On peut évidemment parler de guerres et de batailles, vu que les dernières guerres auxquelles la grandiloquente 7e compagnie a participé étaient l’Indochine et l’Algérie, deux plantées monumentales et ça ne date pas d’hier. Pour le reste, à part les patates épulechées pendant la guerre du Golfe et en Afghanistan (bien que j’aie le plus haut respect pour les soldats de toutes les nations libres, ça ne donne pas le droit aux Français d’insulter les Américains avec une participation militaire aussi ridicule), rien du tout.
Les fiers stratèges... qui ne font jamais la guerre. Les fiers gros bras antiterroristes qui ne combattent aucun terroriste. Les fiers services secrets qui sont présents entre la Bastille et Châtelet les Halles...
ça doit vraiment impressionner la belle blonde américaine, oh ça, oui !
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Prendre Custer, le tueur d’indien pour modèle, ça veut tut dire sur le personnage
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Jaloux d’un pays sur endetté en échec dans tous les domaines qui n’a qu’une issue depuis la guerre 45, provoquer des guerres pour faire marcher son industrie, l’empire fait bien pale figure et sous estime beaucoup l’ Europe et surtout la percée actuelle de la Russie et de la Chine, qui soutiennent l’IRAN et qui trouvent plus que limite le comportement des américains en IRAK...
Mr Bush ne maitrise même plus le comportement de la Turquie qui était un allié de toujours !! il faut dire que ses méthodes d’infiltration, de soutien systématiques à des mouvements d’opposition fantoches, pour finir par créer un chaos dans le pays, en exaspèrent plus d’un...
Après le Vietnam, la Corée, l’Amérique du Sud, l’Afghanistan, l’ Irak, il faut vraiment être niais pour supporter encore le clan Bush qui n’est au pouvoir que grâce aux lobbies militaires, pétroliers, armement et mouvements religieux intégristes qui ont du mal à cacher leur besoin d’une croisade anti-musulmans !! ce pays est quand même le comble du racisme, de l’esprit cow boy, et de tout les clichés sur les arabes et même des français...
Très dur pour la culture du Far West d’admettre que le monde a changé, que des pays pauvres émergents, que l’Amérique du sud se regroupe, que la Chine explose devenant leur banquier ; et que la Russie sous la patte de Poutine affiche une meilleure croissance, une santé oppulente, insupportable pour l’ex grande puissance !!
Preuve d’aigreur, discours ennervés, gestuelle saccadée, ceci transparait tous les jours dans les apparitions de Bush et de son emminence Condoleezza. Ils n’ont plus beaucoup d’échos lors de leur tournée VIP pour vendre leur bouclier anti missiles...
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lisez cette article :
http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20071102/twl-usa-irak-armes-38cfb6d_1.html
cela explique comment prendre les gens pour des cons...
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Juste une petite remarque : les citoyens américains sont loin d’être les seuls à payer pour cette politique criminelle : l’Iraq entre autres est littéralement pillé par les USA, ou plutôt leur complexe militaro-industriel, Halliburton , Carlisle, etc...qui se payent directement sur le pétrole Iraqien.
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