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Accueil du site > Tribune Libre > Le crash boursier est à nos portes et les experts radotent

Le crash boursier est à nos portes et les experts radotent

Aujourd’hui, travail d’apprentissage ardu. Il s’agit de lire à l’endroit un texte écrit à l’envers, aporie d’une star de l’économie qui pollue les ondes télé et radio, tout comme ses collègues encombrent les cahiers économiques des journaux qui chaque semaine vous abreuvent de leurs inepties alambiquées.

 Analysons l’économie politique contemporaine 

 Aujourd’hui, travail d’apprentissage ardu. Il s’agit de lire à l’endroit un texte écrit à l’envers, aporie d’une star de l’économie qui pollue les ondes télé et radio, tout comme ses collègues encombrent les cahiers économiques des journaux qui chaque semaine vous abreuvent de leurs inepties alambiquées (1) [Le blogue d’Olivier Berruyer http://www.les-crises.fr/]. Commençons notre décomposition analytique par le Tableau 1, explicite.

« Cinq ans après la faillite de Lehman Brothers, le capitalisme de connivence (sic) se porte comme un charme. Le 15 septembre 2008, faillite de Lehman Brothers, stupeur et tremblements. Gouvernements et banques centrales se précipitent pour sauver la finance et donc l'économie (sic). Le terme d'"économie irréelle", popularisé par le philosophe altermondialiste Patrick Viveret, se répand. ».

TABLEAU 1

 

2008

2012

Volume des produits dérivés négociés hors cote $

516 000 MM $

708 000 MM $

Endettement des pays de l'OCDE (les riches)

75%

105%

Déficit des pays de l'OCDE en % de leur PIB

3,5%

5,5%

Effet de levier des banques "too big to fail"

31 Lehman B.

De 13 à 85

Bilans des banques centrales Fed et BCE (créances pourries échangées contre de l'argent du néant)

900 MM$
1400 MM €

3 000 MM$
3 000 MM €

Taux de croissance des pays de l'OCDE

0,5 %

-,1 %

Taux de croissance mondiale

2,7 %

3,2 %

Taux de chômage des pays de l'OCDE

5,9 %

8 %

Réserves de change mondiales

4 000 MM $

11 200 MM $

Réserves de change de la Chine

1 900 MM $

3 500 MM $

 

MM = MILLIARDS

 Que signifient ces chiffres, demande l’expert ?

« Tous ces chiffres -(Tableau 1)- ces milliards et ces pourcentages - représentent-ils l'économie réelle ou l'économie irréelle ? La seule évolution positive serait la croissance mondiale, mais on sait que dans les chiffres du PIB rentre la dette. Cette croissance du PIB est-elle donc réelle ou illusoire ? »

 Où est l’erreur commise par l’économiste en herbe ? Simple, l’économie « irréelle » ça n’existe pas. C’est une métaphore colportée par les papagayos. Toute opération industrielle-commerciale-boursière-économique est réelle ou elle n’est pas. Pire, toute action-transaction est comptabilisée – créditée au vendeur et débitée à l’acheteur –. La marchandise quitte réellement le port de Shanghai et entre réellement au port de Los Angeles. Si l’économiste veut indiquer que le dollar américain, qui sert à payer cette transaction, ne vaut rien (dans le sens d’une monnaie de singe) alors qu’il le dise ainsi – ça ne constitue pas de l’économie « irréelle » mais du commerce frauduleusement réel, une arnaque, dont nous verrons tantôt l’inévitable conséquence.

 Monsieur l’expert a tout faux. Les politiciens et les technocrates sont totalement incapables d’influencer ce qu’il appelle l’économie réelle. Ils sont des pions entraînés malgré eux par les lois nécessaires du développement impérialiste. Sur ces lois personne n’a aucun pouvoir – le mode de production et les rapports de production capitalistes fonctionnent ainsi et dans leur course au profit maximum ils entrainent le système à sa perte inexorable. L’expert économiste poursuit…

« Depuis des années les pays développés importent des biens et services en provenance des pays dits émergents et exportent de la dette libellée dans leur monnaie. Ainsi le monde s'est divisé en pays chroniquement exportateurs qui détiennent des "réserves de change" en dollars et en euros et en pays chroniquement importateurs qui exportent de la dette. Les réserves de change des banquiers centraux ne sont pas des liasses de billets. Ce sont bien des titres de dettes libellées en dollars et en euros. ».

 Que voilà un récit précis ! Vous voyez bien que l’on traite d’économie réelle – l’expert est assez lucide pour convenir que le créditeur se retrouve avec des obligations, des lettres de change n’ayant aucune valeur car le débiteur le paie en monnaie de singe – qu’il n’honorera jamais puisqu’il est virtuellement déjà en faillite. Les USA avec leur immense dette (16 400 milliards seulement pour le gouvernement fédéral) ne pourront jamais rembourser car ils ne produisent pas suffisamment de marchandises ayant une valeur marchande (du temps de travail et de la plus-value cristallisée). Ce n’est pas de l’économie irréelle, c’est une arnaque bien réelle que de voir un emprunteur qui inonde ses créanciers de papier monnaie dévalué. 

« Nous avons donc d'un côté des pays émergents et des pays producteurs de pétrole. Ce côté a accumulé des créances = de l'argent en devenir si toutefois les crédits sont remboursés par leurs réputés riches clients. Nous avons de l'autre côté des pays réputés riches. Ce côté a accumulé des dettes - une promesse de payer un jour - contre de la consommation = du pétrole déjà brûlé, (…) ». 

 Encore une fois l’expert désigne le monstre mais il ne le démasque pas. Quelle sera la résultante de cet immense vol international ? La Chine, la Russie, l’Inde, le Brésil, les poches pleines de monnaie américaine et européenne sans valeur face aux États-Unis, l’Europe occidentale, le Japon redemandant sans cesse d’autres marchandises que ces anciennes puissances coloniales ne savent plus elles-mêmes produire, ayant délocalisé leur production vers les pays ateliers. Admirez le rire jaune de leurs créanciers nouveaux impérialistes floués, mais enchaînés au char des débiteurs endettés ? Il y a péril en la demeure.

 A qui profite ce système moribond ?

« Depuis 2008, le système s'est emballé. Mais dans ces échanges qui s'est enrichi ? Qui est le plus prospère ? Celui qui doit de l'argent, le débiteur ou au contraire celui à qui on en doit, le créancier ? Personne ne peut dire à qui ce système profite. Le débiteur a consommé mais le créancier verra-t-il son argent ? ». 

 Le lâche petit boursicoteur – assez prétentieux pour décrire le coup fourré mais trop lâche pour l’expliquer. À l’évidence les pays qui prêtent des milliards à des mendiants sont déjà floués. Quand pourront-ils recouvrer leurs deniers ? Jamais ! Personne ne profite de ce système financier-boursier-flibustier. Le créditeur et l’emprunteur sont filoutés. La seule différence étant que le débiteur (le pays impérialiste en déclin) consomment des marchandises qu’il ne paiera jamais, et les monopoles occidentaux empochent des profits (car 50% des exportations chinoises sont le fait d’entreprises occidentales installées en Chine) en monnaie de pacotille qu’ils ne verront jamais. Idem pour les pays impérialistes ascendants.

 Mais le pire dans tout ce processus où le voleur se dupe lui-même, c’est que nul n’y peut rien. C’est le mode de production capitaliste qui fonctionne ainsi et de plus on peut déjà percevoir le moment où cette non valorisation du capital – le capital devant impérativement s’investir pour se reproduire de manière élargie, c’est-à-dire produisant de la plus-value – la machine économique s’enrayera durablement parce qu’incapable de s’oxygéner de nouveaux capitaux valorisés.  

 La mystification ultime, « La cause profonde » de cette crise !!!

« La cause profonde de cette crise n'est pas à chercher dans des taux d'intérêt inadaptés ou une question de masse monétaire. Nous pensons que la cause profonde de cette crise est la "monnaie-dette" manipulée par les banques centrales. Si toutes les transactions passées avaient été effectuées avec de la "monnaie-marchandise", la réponse à ma question "qui est riche ?" serait simplissime. Ce serait sans hésitation celui qui détient la "monnaie-marchandise" car il aurait un stock de quelque chose qu'il serait certain de pouvoir utiliser un jour. Inversement, les pays de l'OCDE auraient eu à se préoccuper de se procurer de la "monnaie-marchandise" nécessaire aux échanges et pour cela se livrer à une activité véritablement productive. Mais qu'est-ce qu'une "monnaie-marchandise", vous demandez-vous ? L'or, l'argent, l'ambre, l'huile de baleine, le sel, choisissez... Tout ce qui possède une valeur intrinsèque et est facilement reconnaissable, fractionnable et échangeable. Les gens se sont assez souvent mis d'accord sur l'or et l'argent (…). ».

 Voici étalée dans toute sa vacuité, à travers une dense allégorie, toute la flagornerie de ces experts ignares en qui chaque lecteur du cahier économique de La Presse place sa complaisance. La « valeur intrinsèque » ça n’existe pas. En 1864, Marx, que d’aucuns disent dépassé, et que seul un dogmatique oserait encore évoquer, a démonté cette fourberie, bien avant que les pseudos-experts qui veulent l’enterrer ne soient nés. Le trader resquilleur propose tout simplement de revenir au troc – à l’échange de monnaie-marchandise contre de la monnaie-marchandise (du pain, des souliers, des automobiles, des haches, de l’essence). Ce fut le premier artefact du féodalisme dont se débarrassa le système mercantiliste précapitaliste que cette « monnaie-marchandise » impraticable.

 Vous vous voyez au dépanneur, quatre poulets à la ceinture, troquant une bouteille de liqueur et un sac de croustilles. Devant vous un homme portant un lot de planches négociant l’achat d’un carton de bière. Le système capitaliste a inventé UNE marchandise universelle – la péripatéticienne financière-la monnaie par excellence or, argent et papier, afin de faciliter les transactions commerciales et l’échange de toutes marchandises contre toute autre marchandise. La monnaie reconnaissable, fractionnable et échangeable, cette marchandise unique – étalon et entremetteuse – représentante de la valeur marchande. La monnaie marchandise existe déjà, monsieur l’analyste, et c’est elle qui sans le vouloir vous entraine vers le mouroir. Le manant ignorant poursuit son galimatias :

« Inversement, vous avez remarqué que la "monnaie-dette" doit avoir "cours légal". On vous force à accepter un bout de papier avec une marque d'un Etat dans un périmètre donné. Hélas pour nous, la "monnaie-marchandise" ne convient pas à un système capitaliste dévoyé, un capitalisme de copinage, de connivence, de manipulation ou d'Etat. La "monnaie-marchandise" pourrait appartenir à tout le monde, serait trop démocratique, pas facilement manipulable (…)  ».

 C’est qu’il est en colère le compère. La monnaie dette ça n’existe évidemment pas. Il y a la dette, libellée en devise, et la bonne fortune consiste à savoir quel est l’état de santé de l’économie qui est derrière cette monnaie (c’est-à-dire de savoir si dans cette économie les profits sont « valorisés » ou s’ils sont dilapidés ou encore thésaurisés, ce qui revient au même car du capital qui ne rapporte pas de profit est du capital mort, en putréfaction.

 Le voilà s’approchant de son objectif ultime, à pas comptés le petit commis – l’air effrayé d’imaginer la vérité dont il s’apprête à vous révéler la complexité. Si « L’économie » capitaliste ne fonctionne pas c’est la faute aux capitalistes roublards, filous, malhonnêtes, dévoyés et de connivence, rage-t-il. C’était donc là son secret de polichinelle ?

 L’Hypocrite petit complice. Le capitalisme ne peut fonctionner différemment que de la manière qu’il fonctionne. La finalité de ce mode de production n’est pas de distribuer de la richesse à tout vent et à tout venant et de provisionner chaque être humain des biens que ses besoins réclament. La finalité de ce système économique est de reproduire le capital enrichi – surmultiplié – riche – de nouvelles plus-values à faire fructifier, et la roue sempiternelle recommence. Elle fonctionne l’économie impérialiste, maître corsaire, cessez de la vilipender ; elle fonctionne très bien mais sa marche funèbre la dirige droit vers le cimetière. Ce système économique en crise systémique a livré ce qu’il pouvait en productivité et en marchandises dévaluées et aujourd’hui il est impératif, non pas de le RÉFORMER, ce qui est un vœu futile mais de le renverser.

 Un autre système économique ?

« Revenons donc à notre triste sort. Le pays qui a le plus à perdre avec l'aggravation de la crise est évidemment la Chine avec ses 3 500 milliards de dollars de réserves de change au 30 juin 2013. Ce n'est jamais plaisant de savoir qu'on s'est fait rouler pour une grande puissance armée. Au dernier G20, la Chine a lancé l'idée d'un fonds de réserve monétaire commun aux BRIC, pendant que les lobbyistes va-t-en-guerre contre la Syrie s'affairaient en espérant plus de déficits et de "monnaie-dette" pour faire tourner des usines d'armement et l'industrie bancaire. Brésil, Russie, Inde et Chine… Serait-ce le début d'un autre système ? » 

 Non ! Oh que non ! Ce n’est pas le début d’un « autre » système. La panacée a déjà été essayée et elle n’a jamais fonctionné (Banque Mondiale, FMI ça vous dit quelque chose monsieur l’économiste ?). Plus de crédit en monnaie frauduleuse et sans valeur, plus de mesures d’assouplissement quantitatif (QE) étasuniennes et européennes pour renflouer le bateau ivre de l’impérialisme donnera exactement le même résultat que précédemment. C’est-à-dire plus d’inflation monétaire et davantage de dévaluation des monnaies par lesquelles tous les petits épargnants, les retraités, et les ouvriers salariés sont floués chaque année, leur pouvoir d’achat s’asséchant comme du parmesan !

 L’affrontement inter impérialiste pendant le G20 paralysé

 De fait, ce G-20 (2013) fut effectivement fort intéressant mais pour des raisons très différentes que votre appétence pour les recettes économiques magiques, monsieur le gigolo. Ce G-20 fut le tout premier où l’alliance des puissances déclinantes (États-Unis, France, Royaume-Uni, Allemagne, Japon, Canada, Italie) de la face moribonde de l’impérialisme international s’est vue mettre en échec par l’alliance des puissances montantes (Chine, Russie, Brésil, Inde) et leurs affidés ? Ceux qui espèrent encore tirer leur épingle de ce jeu de poker menteur financier se leurres. Les États-Unis, le quêteux de service, mis hors service sur le plan économique, ne s‘intéressait pas aux propositions économiques avancées par la Chine, et jouait le matamore militaire – menaçant ignoblement de bombarder le peuple d’une néo-colonie de la Russie (Syrie) afin de bien démontrer à tous ses créanciers de quelle façon allait se terminer cette épopée de la ‘dette souveraine’ américaine que ces gueux de Wall Street ne veulent ni ne peuvent rembourser

 Quelle décision a fait tourner court aux menaces de bombardements ? Cette décision financière-boursière-monétaire s’est prise loin des caméras, à votre insu, mais elle a fait reculer le monstre étasunien et la France impudente.

 Concluons ce drame shakespearien. Le dernier G-20 (2013) nous fournit matière à réflexion. Les pays débiteurs ne peuvent rembourser. Les pays créanciers ne peuvent bombarder ces pays endettés pour les forcer à payer. Comme les États-Unis et la France et le Royaume-Uni l’ont démontré, ils sont déterminés à faire usage de la force (pour l’instant contre des tiers-parties comme la Syrie, mais demain ce sera directement contre les pays du BRICS) si ces pays tentent de les forcer à rembourser.

 Cependant, les endettés hésitent entre deux solutions drastiques. La première : lancer une offensive militaire après l’autre jusqu’à ce que la Chine, leur cible ultime, ait renoncé à son dû, ce qui de toute façon n’arrangera rien. De quoi sera fait le lendemain du Canossa chinois ?

 La seconde solution : chacune de ces jadis grande puissance se partage les activités économiques que les monopoles chinois accepteront de leur sous-traiter, tandis que les richesses immobilières étasuniennes, françaises, britanniques, italiennes, espagnoles, canadiennes, changeront de main, prochainement administrés par leurs nouveaux propriétaires chinois, indiens, iraniens et même qataris et saoudiens. Je ne saurais vous dire quelle option qu’ils choisiront.

 À Moscou en septembre 2013 le monde est entré dans une nouvelle période d’équilibre de la terreur. Non pas la terreur nucléaire, mais la terreur financière ou deux camps impérialistes dits « néo-libéraux », l’un endetté, désindustrialisé, décadent, armé jusqu’aux dents. Face à un monde impérialiste ascendant, créancier, où le capital produit de la plus-value ouvrière expropriée en grande quantité et qui entretient son ex- suzerain sous peine de s’effondrer avec lui. 

_____________________________________________________ 

  1. http://www.les-crises.fr/
  2. http://www.les-crises.fr/les-cinq-stades-de-l-effondrement/

Moyenne des avis sur cet article :  4.56/5   (45 votes)




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65 réactions à cet article    


  • alberto alberto 26 septembre 2013 17:06

    Tu veux savoir qui gagne dans ce bordel ?

    Toujours les mêmes : voir ici !


    • Alpo47 Alpo47 26 septembre 2013 17:22

      Très intéressante analyse.
      Juste un mot pour indiquer que le système capitaliste est conçu et gouverné pour servir les intérêts de 0,0001% d’entre nous et fait bénéficier (les miettes qui tombent de la table) environ 10% de la population.
      Les autres sont « la variable d’ajustement ».


      • appoline appoline 27 septembre 2013 12:06

        Dans des temps pas si reculés, il y avait toujours quelques poules sous la table pour ramasser les quelques miettes qu’on voulait bien leur laisser tomber. Cot cot cot, 


      • Buddha 26 septembre 2013 17:56

        question infecte mais diablement hyper réaliste..

        oui mais globalement n’a t’ on pas ,quasiment tous sauf exceptions, tous joué au même jeu de monopoly que les 0,0001, honnêtement moi c’est ce que j’ai vu ces 50 dernières années....sauf exceptions marginales, souvent très étonnantes et intéressantes...

        Alors il y a des gagnants et des perdants : oui et alors c’est normal non ? Le gagnant veut son lot ,c’est dire tout ce qu’il veut, ou est le problème,c’est ça la règle du jeu compétition..( pour moi c’est élimination en réalité) admise par quasiment l’humanité entière..sauf exceptions..

        faut plus jouer à ça du tout, faut arrêter ce jeu meurtrier et coopérer intégralement,c’est la seule issue intelligente mais ,faut faire un dessin ????.........

        en clair la haut au sommet de l’olympe, ils sont unis, ils se détestent comme nous mais eux sont unis sur un plan cacher (complot) pour voler les peuples....la seule différence vient de là...voila pourquoi les religions qui divisent, l’agent qui divise, la valeur à certains métiers plus que à d’autres qui divise, les notes à l’école qui divisent , les pseudo races qui divise, la location géographique aussi, les nationalités, les régions ,la ville ,le quartier ,l’étage, le pallier droit gauche, l’age, la couleur de peau , les partis politiques , etc etc etc ..le seul boulot vital des pseudo élites c’est d’essayer de maintenir cette division..en forçant les abrutis que nous sommes à se battre sur des différences qui a la base ne sont pas nécessairement conflictuelles à ce point ..la différence est la vie....mais ici elle est sournoisement utilisée pour créer de l’antagonisme par le biais : nous on est mieux.....ça marche bien comme business d’ailleurs...alors que en commun on a la possibilité de faire ensemble, par et pour tous selon compétence , possibilité de fabriquer gratuitement sans échange de monnaie tous les nécessités vitales par et pour tous......tout est gratuit si on coopère , mais en choisissant la compétition donc le combat, tout devient « payant » , le prix du sang en quelques sortes, argent moyen subtil de faire atterrir votre travail dans la poche de celui qui ne travaille pas productivement, voir pas du tout d’ailleurs...les professions parasites non productives ,que j’appelle profession de captage du travail des autres , cumulent les sommes d’argent faramineuses donc crée des trop pauvres,de la violence etc etc ...il ne s’agit pas de jalouser mais de comprendre ce que cela entraine pour la globalité des humains, comme toutes les guerres donc meurtres de masse sciemment organisés pour le pognon..

        avant de proposer un autre monde , il faut comprendre l’ignominie de celui ci d’abord.
        ...que ceci soit écrit , que ceci se réalise smiley


        • Buddha 26 septembre 2013 18:07

           .tout est gratuit si on coopère...dit le monsieur plus haut.

          ceci demande un « travail » intérieur de fond..alors que nous ne sommes concernés que par l’ extérieur car nous faisons tous la même chose, on pense envahir le monde pour se réaliser, pour atteindre, pour être le meilleur, alors que tel que il est possible de le voir à l’origine il s’agit en fait d’un mouvement de fuite totalement impossible de....................soi même !!! par ignorance totale de notre nature profonde endormie....ça a bien sur un rapport avec l’unité de l’univers..........

          Le drame est aussi que même la pseudo quête intérieure, religieuse ou autre, spirituelle donc est aussi,en général sauf exception un voyage de fuite de soi même.....fuite en gros de la souffrance de vivre...qui n’est pas comprise or cette « souffrance » qui a aussi des origines, doit être laissée libre et ne pas pas se fuir, on ne peut y faire face , ni l’affronter...on ne peut rien sauf être cette souffrance sans rien en attendre du tout (ceci est vital) .....le tournant est là, à chacun d’y aller ou pas , à chaque instant...prendre de chemin est là comme une possibilité pour tous..


        • Robert Bibeau Robert Bibeau 27 septembre 2013 00:59

          Il faut lire plus attentivement mon analyse sous forme de commentaires et réponses à un analyste bourgeois qui ne comprend rien à la crise et se mêle de donner des conseils

           

           

          Il est tout à fait faux de présenter le mode de production capitaliste comme un jeu de LOTO ou il y a des gagnants et des perdants - TRIPLE FAUX.

           

          Le mode de production capitaliste a remplacé le féodalisme parce que l’ancien système ne parvenais plus à régler ses contradictions inéluctables PAS PAR LA FAUTE DE LA MONARCHIE QUI n’y pouvait rien - les contradictions internes emportent le patient quoique vous fassiez.

           

          Aujourd’hui nous sommes au même point sauf que ce n’est pas le féodalisme qui est à bout de souffle  mais le capitalisme qui s’enraye sous ses contradictions internes - il ne parvient plus à produire toujours plus de profits pour une reproduction élargie. LES CAPITALISTES ( que vous croyez les gagnants ) n’y peuvent rien Ils aimeraient que la machine à profit fonctionne toujours (OUbliez la planche à billet qui produit de la monnaie pour jouer au Monopoly = sans valeur) 

           

          Tous sont perdants c’est ca la réponse à votre question. Le capitaliste essaie simplement de sauver ce qu’il peut de son lot en feu sous la monnaie qui s’envole sans valeur - Mais le capitaliste ne peut changer les règles du jeux il ne sait même pas qu’il est pris dans un engrenage suicidaire et l’ouvrier subit les déboires de son employeur et lui non plus n’y peut rien.

           

          SOLUTION  : Mettre fin à ce calvaire pour tous - à ce système moribond - le détruire sans compensation et construire une nouvelle société sur de nouvelles bases - sous la dictature du prolétariat.

           

          Robert


        • COLLIN 27 septembre 2013 06:20

          Permettez moi,monsieur Bibeau,une observation,sur la forme plutôt que sur le fond de votre article : vous citez dans le camp des puissances impérialistes « déclinantes » les États-Unis,le UK,la France,etc,ce que j’admets sans discuter,mais d’après vous,où se situe la Canada,et donc,le Québec,pays que vous semblez exclure de ce club très fermé ... ?


        • Buddha 27 septembre 2013 12:00

          salut robert

          tu dis :

          Tous sont perdants c’est ça la réponse à votre question. Le capitaliste essaie simplement de sauver ce qu’il peut de son lot en feu sous la monnaie qui s’envole sans valeur - Mais le capitaliste ne peut changer les règles du jeux il ne sait même pas qu’il est pris dans un engrenage suicidaire et l’ouvrier subit les déboires de son employeur et lui non plus n’y peut rien.

           

          SOLUTION : Mettre fin à ce calvaire pour tous - à ce système moribond - le détruire sans compensation et construire une nouvelle société sur de nouvelles bases - sous la dictature du prolétariat.

          Pourquoi pas bien sur. Mais c’est méconnaitre totalement les raisons profondes qui nous poussent à agir ainsi, car agir uniquement sur les effets extérieurs en superficie des choses donc, sans aussi toucher aux causes profondes dans la psyché des humains ,ce qui il faut le reconnaitre est un non sujet absolu pour l’humain d’aujourd’hui , sans aller dans ce sens, très vite les mêmes causes vont reproduisent les mêmes effets..cela n’implique pas de ne rien faire du tout bien sur, mais cela signale que , pour moi en tous les cas, nous sommes totalement ignorant de ce que nous sommes en profondeur..non sujet total..vivre c’est travailler point barre. ???..surement pas..mais on a réduit le fait de vivre à cela.....par pure ignorance...c’est pour cela que le troupeau est si facile domestiquer,car il est ignorant de lui même.....

          salutations..

           


        • Dominique 27 septembre 2013 14:26

          On a vu en Russie dés Lénine et Trotsky ce que résumer Marx à la seule dictature du prolétariat donne : la stalinisme comme système de pouvoir absolu d’une caste d’opportunistes du parti.

          Marx a écrit par ailleurs (dans l’idéologie allemande) que « Le rapport borné de l’homme envers la nature conditionne les rapports bornés des hommes entre eux. »

          Les anthropologues du XX siècle, comme par exemple Philippe Descola, lui ont donné raison en démontrant qu’il y a autant de formes du rapport de l’homme avec la nature que de formes de sociétés, et que c’est le rapport de l’homme avec la nature qui conditionne toute l’ontologie d’une société (sa vision du monde, son mode de vie et donc son évolution historique).

          Ceci montre que la forme fondamentale de respect, celle qui conditionne toutes les autres formes de respect, est le respect de la nature :

          « Un être humain qui ne respecte pas son environnement est incapable de respecter ses semblables. » Amérindien en train de se faire massacrer par des colons puritains qui massacraient aussi les bisons. Ils n’avaient jamais lu ni Marx ni Greenpeace, mais ils avaient compris le fondamental.

          Ceci montre aussi qu’un communisme dont le but soit de satisfaire tous les besoins humains commet la faute de croire que le saint esprit du marxisme devrait être plus capable que celui des lois du marché de nous rendre vertueux et respectueux de la nature. Malheureusement, s’il suffisait de résoudre le problème économique pour résoudre les problèmes de société, cela aurait été fait depuis longtemps.

          L’après capitalisme, quel qu’il soit, ne pourra exister, et nous avec, que s’il est capable de reconnaître que la Terre est notre seule source de vie car elle nous fourni l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, notre nourriture et toutes les ressources naturelles que nous utilisons pour nous vêtir, nous loger et travailler. A partir de ce constat, il s’agit de remplacer des dogmes superstitieux comme celui de l’immuable conflit du bien et du mal de la bible, celui de la complémentarité du yin et du yang de Confucius, et celui pseudo-biblique du rapport de l’homme avec la nature comme la lutte de l’homme contre la nature de Plekhanov, par un concept scientifique, le respect de notre seule source de vie.

          A partir de là, l’économie peut être considérée comme un outil et peut être soumise à un but raisonnable : la satisfaction des besoins humains dans la mesure où les besoins de la nature sont satisfaits.


        • millesime 26 septembre 2013 18:57

          Ce monde là (le monde occidental , le capitalisme occidental est à l’agonie) : lire le livre écrit par Paul Jorion publié en 2011 chez Fayard intitulé : le capitalisme à l’agonie
          une agonie lente et irréversible à présent, ce qui permet de comprendre les rugissements du lion qui ne veut pas « mourir ». Les rafistolages ne servent à rien !
          Madame Lagarde (FMI) le souligne elle-même, 0,5% de la population mondiale possède plus du tiers de la richesse mondiale. Une telle concentration fait qu’il n’y a plus de pouvoir d’achat dans le reste de la population.( et pourtant c’est sur ces gens là que l"on compte pour consommer.. !)
          http://millesime.over-blog.com


          • Dwaabala Dwaabala 26 septembre 2013 19:11

            Il manque aux puissances émergentes un élément essentiel pour qu’on puisse les opposer comme un impérialisme à l’impérialisme : le surarmement et les interventions guerrières pour aboutir à leurs fins.


            • Robert Bibeau Robert Bibeau 27 septembre 2013 01:04

               

              C’est que tu n’utilises pas une vision historique pour analyser. Puisque tu n’as pas encore vu les escadrons chinois - russes - indiens - brésiliens tu en déduis qu’ils n’existeront jamais...

               

              La Chine augmente rapidement ses dépenses militaires et elle construit le plus grand porte avion au monde et tu sais quelle est la différence avec les USA ? Eux ils ont lancé la construction de 3 nouveaux portes avions tous à la traine faute d’argent pour payer les ouvriers Idem pour leur avion furtif F-35 qui ne verra jamais le jour identique pour leur programme spatial - et le reste. Les USA sont des gueux qui vivent avec l’argent des autres le temps que ca durera


            • Croa Croa 27 septembre 2013 08:32

              Pas le « surarmement », un armement tout simplement. Mais ça vient tout naturellement et les derniers missiles chinois et indoux sont au top technologiquement. Manque encore une production de masse de ces armements dont le développement dérive logiquement des transferts de savoir faire récents et qui font, notamment de la Chine, la réserve industrielle du monde actuel.

              Le surarmement reste une spécificité US : Si un conflit majeur éclate aujourd’hui l’OTAN (USA et ses accessoires alliés) écrasera ses adversaires mais il ne faudra pas que la guerre dure longtemps : Un surarmement s’épuise vite !

              (à l’attention de ce qui ne comprendraient toujours pas précisons que le niveau des armements US est dors et déjà supérieur à ses moyens industriel : Ils sont donc surarmés.)


            • Doume65 27 septembre 2013 12:23

              " à l’attention de ce qui ne comprendraient toujours pas précisons que le niveau des armements US est dors et déjà supérieur à ses moyens industriel : Ils sont donc surarmés".

              Oui, et puis les USA comptent 5% de la population mondiale mais pas loin de la moitié des dépenses de défense (intérieure et extérieure).


            • Dominique 27 septembre 2013 16:27

              Si je suis bien d’accord que les escadrons russes, chinois, indiens et brésiliens existent, il ne faut pas oublier qu’un pays comme la Chine, même avec les augmentations les plus récentes de son budget d’armement, ne dépensent pour cela pas plus que deux pays européens réunis, la France et l’Allemagne. De plus, il ne faut pas oublier que la situation mondiale actuelle doit tout aux colonisations et la la néo-colonisation économique qui a suivit, et que par conséquent, une bonne partie des efforts des pays émergents et des pays pauvres consistent à se libérer de l’emprise de l’occident. Certains pays comme la Russie et la Chine y sont arrivés, beaucoup d’autres pas encore.

              Et même dans les pays émergents, il n’y a pas de consensus sur la voie existe. Si je prend l’Amérique latine, le Brésil ressemble beaucoup à nos socialistes, des belles paroles, mais quand il s’agit de la pratique, les peuples souffrent et la droite applaudi en coulisse. Quand au Vénézuéla, le mouvement bolivarien de Chavez et Maduro est partagé entre deux tendance, une réformiste à la Lula, une autre progressiste à la Chavez. Et les autres pays bolivariens suivent chacun leur propre voie, qui est encore différente.

              L’initiative la plus intéressante de ces pays est l’éco-socialisme, une synthèse du marxisme, de l’écologie et des mouvements progressistes comme le bolivarisme et le martisme. Je ne peux que leur souhaiter un plein succès sur cette voie, car notre époque montre bien que nous n’avons plus le choix et que l’humanité survive au chaos actuel, il est nécessaire qu’elle prenne en compte non seulement nos intérêts et nos besoins, mais aussi ceux de la planète.

              Le principal problème aujourd’hui est qu’en raison de leur puissance militaire et financière, ce sont encore les puissances occidentales qui mènent le bal. Il n’y a qu’à voir les guerres commises depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, elles sont impliquées de façon directe ou indirecte absolument dans toutes, et pour la plupart, elles en sont les instigatrices. De plus, des gens comme les Bush ont prévu le coup : ils ont des bunkers souterrains dans lesquels ils peuvent vivre 150 ans en autarcie complète et espérer ainsi passer l’hiver nucléaire qu’une troisième guerre mondiale ne manquerait pas de provoquer. Les survivalistes sont des doux rêveurs à côté de ces psychopathes là.

              Plutôt que de jeter le bébé avec l’eau du bain, il est nécessaire aujourd’hui dans nos pays, non seulement de nous opposés aux fantasmes guerriers et coloniaux de nos élites, mais également de soutenir des mouvements comme les révolutions bolivariennes ou l’alliance des peuples de la Terre mère. Dans l’histoire, les révolutions ne sont que des impulsions dans des contextes de fin d’une société et de naissance d’une autre. Plus nombreux seront les pays qui n’attendront pas une hypothétique révolution mondiale et se mettront à construire le monde de demain dans une perspective post-capitaliste, plus le changement se fera en douceur et plus il aura de chances de se faire avec nous.


            • mpag 26 septembre 2013 21:32

              je pense sincèrement que les « élites » par l’intermédiaire de cette compétition, on reproduit la nature même de la vie où seule le plus fort le plus malin le plus intelligent s’en sort par conséquent s’adapte à son environnement : Une sorte de nature artificielle avec a la place de l’argent à « chasser » à la place d’animaux....

              Le reste étant éliminé 
              ils n’ont pas vocation à rendre nos vies plus simples, plus joyeuses, tout simplement parce que le modèle économique n’est pas viable pour le monde entier, nous sommes bien trop nombreux.
              A mon avis ils en ont conscience seulement cela pose un autre problème la nature de l’homme
               : prédisposition à la violence, gout du risque, appât du gain, empathie pour son prochain,reproduction inapproprié à son environnement notamment 
              En clair ce qui nous a permis de survivre durant quelques millions d’années, 
              Nous avons évoluer trop vite technologiquement surement pas culturellement 
              On ne remplace pas 99.9999% de notre histoire avec simplement 150 à 200 ans d’age d’or de l’humanité où la recherche et les découvertes sont fantastiques, on se pose plus de question qu’on en résous (à une échelle de millions d’années, il s’agit d’une goutte d’eau.)

              Si par malheur un crack survins, j’ai bien peur que notre nature reprenne le dessus
              Car il ne s’agit pas que l’humanité se transforme comme par magie en une transcendance humanisme (concept nouveau dans l’histoire de l’humanité), et de paix (la guerre ne meure jamais, culturellement attaché à l’homme de par son histoire).

              Je pense également au risque de choquer que la compétition est profitable
              en tout cas elle l’a été jusqu’à maintenant, il s’agit bien de forcer l’homme à s’adapter, à découvrir, a rechercher ce qui lui sera plus profitable au détriment des autres pour négocier ce qui n’a pas arriver à faire : base du commerce et de l’échange RIEN N’EST GRATUIT excepté ce que l’on accepte de partager ou de perdre au choix....... 

              En conclusion, tout ce que j’espère c’est que le crack boursier est lieu et que l’humanité comme par magie se mue en merveille de la nature mais je sais que ça n’arrivera pas de part la nature de l’homme 
              Combattre ceci s’est combattre notre nature et malheureusement on a tout à y perdre
              Voltaire a raison : la raison du plus fort est toujours la meilleure 

              Un bon crack et de nouvelle opportunité apparaitront pour le meilleurs mais surtout dans un 1er temps pour le pire 

               

              • Buddha 27 septembre 2013 12:07

                ami neo con sioniste déguisé en mission et à bout de souffle,en tous les cas très ennuyeux , le message on connait merci..crevez tous peuples....il est heureux ou pas, pour toi que ta mère n’ai pas eux ces même préceptes...car dans ton monde un enfant n’est pas rentable sauf si on le vend..

                tout est absolument gratuit des que l’on coopère collectivement...l’argent n’est pas utile..tu représentes juste la classe des voleurs qui essayent leur échec et mat sur cette planète.....la fin du jeu approche....


              • Buddha 27 septembre 2013 12:37

                cela dit si tu as raison, alors il ne faut plus aucune loi , plus de critères d’aucune sorte, dépenaliser tous crimes ,tous vols, ne plus voir aucune législation, admettre le meurtre comme naturel, le vol aussi , le violence partout , , et finalement ne plus faire que la seule chose qui compte....se combattre tous.....c’est sur que l’univers a eu bien raison d’exister pour fabriquer cette sous espece...

                A ce rythme le suicide collectif sera pour dans environ une semaine...ami qui a perdu son cerveau envisage tu de te faire soigner ??


              • BA 26 septembre 2013 23:49

                A propos de la dette publique de l’Allemagne :

                 

                Le journal économique Handelsblatt a fait ses comptes : 7000 milliards d’euros en tout.

                 

                Lisez cet article :

                 

                L’énorme dette cachée de l’Allemagne : 7000 milliards d’euros en tout.

                 

                « La vérité », titre le Handelsblatt, qui coupe court à la présumée parcimonie de l’Etat allemand, des chiffres faramineux à l’appui. Officiellement, la dette allemande en 2011 est de 2 000 milliards d’euros. Mais ce n’est qu’une demi-vérité, car la majeure partie des dépenses prévues pour les retraités, les malades et les personnes dépendantes ne sont pas inclues dans le calcul.

                 

                D’après des nouveaux chiffres, la véritable dette se chiffre en 5 000 milliards d’euros supplémentaires. L’Allemagne serait donc endettée à hauteur de 185 % de son produit intérieur brut, et non pas 83 % comme officiellement annoncé.

                 

                Par comparaison, la dette grecque devrait être de 186% du PIB en 2012, et la dette italienne est actuellement de 120%. Le seuil critique au-delà duquel la dette écrase la croissance est de 90%. Depuis son arrivée au pouvoir en 2005, Angela Merkel, "a créé autant de nouvelles dettes que tous les chanceliers des quatre dernières décennies réunis", remarque l’économiste en chef du quotidien économique.

                 

                "Ces 7 000 milliards d’euros sont un chèque sans provision que nous avons signé et que nos enfants et petits-enfants devront payer."

                 

                http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief-cover/981331-l-enorme-dette-cachee-de-l-allemagne


                • Robert Bibeau Robert Bibeau 27 septembre 2013 01:12

                  La question la plus importante à se poser à propos des dettes souveraines pour savoir combien de temps cela pourra durer --- c’est à qui est-elle due ?

                  Aux emprunts extérieurs comme aux USA alors bientôt ton créancier viendra demander sa livre de chair et si tu ne peux rembourser ca deviendra une question de gros bras. Un petit mafiosi ne peur se faire rembourser par le parrain et ses ogives nucléaires. Alors la crise et la guerre de sourdine va durer

                   

                  L’Allemagne je crois vend ses obligations aux allemands - elle peut durer plus longtemps car elle ne les remboursera pas mais que pourront faire les détenteurs d’obligations allemandes -enchainés au char de leur FURER ou comme ces rameurs enchainés à leur galère ( smiley)

                   

                   

                   

                   


                • demosoluce 27 septembre 2013 15:44

                  Il y a un point faible dans votre raisonnement. Vous considérez les prêteurs comme des entités nationales. Or, je pense que vous vous trompez à ce niveau.

                  Ceux qui possèdent la dette sont les 1% et ceux là se foutent royalement de leurs concitoyens. En cela, ils sont déjà mondialisés (voir à ce sujet les derniers travaux des époux Pinçon-Charlot). Et, comme ils utilisent les effets de levier pour leur spéculation, autant qu’ils prêtent leurs avoirs, ils sont emprunteurs autant que créanciers. Ils ont donc tout intérêt à ce que le jeu continue. Et pour cela, ils ont trouvé un solution depuis la fin des années 70 : faire payer les 99%. La vraie valeur, celle des matières premières et du travail, ils se l’accaparent. Pour les matières premières, c’était assez facile, quelques guerres ethniques au Zaïre, la privatisation du vivant etc... Pour le travail, c’est ce à quoi on assiste aussi. Le crédit, la dette privée, a permis l’illusion aux peuples que leur pouvoir d’achat augmentait, alors qu’en fait, ce n’était qu’un pouvoir d’achat virtuel. Mais l’enchainement par la consommation/endettement lui est bien réel. Et le crédit ne concerne pas uniquement les pays de l’OCDE, demandez aux chinois qui se sont endettés pour acquérir leur logement dont la valeur, depuis, fond comme neige au soleil.

                  Donc, l’arrêt ne viendra pas du fait que les Etats Unis décideront ou non de faire défaut, ou que les émergents exigeront d’être payés. Le point de basculement se situe sur la résistance des peuples à cette pressurisation. Je pense que les 1% en sont totalement conscient et que des stratégies sont déjà en cours pour casser tout risque de remise en question (guerres, guerres civiles, enfermement matriciel via CHIP etc...)

                  Concernant vos opinions, je me suis déjà exprimé sur mon refus du dualisme esclavagiste entre le libéralisme et le Communisme. les 2 sont des utopies dont les contradictions propres expriment déjà leur échec. Ces 2 approches rejettent l’Homme tel qu’il est, ne peuvent fonctionner que sur une idéalisation d’un comportement théorique des gens. ceci entraine automatiquement la récupération de cette idéalisation par la minorité désirant servir ses intérêts personnels, ceux qui ont le moins de scrupule. Si vous mettiez en place la dictature du prolétariat, je vous parie qu’il ne se passerait pas 2 ans avant que vous, Robert, vous ne finissiez devant un tribunal populaire pour Trahison néobourgeoise et vos juges seront ceux qui auront le moins à foutre des intérêts du peuple, mais dénués de scrupules, ils auront su infiltrer efficacement le système et le retourner contre vous.


                • Robert Bibeau Robert Bibeau 27 septembre 2013 16:17

                  Vous vous trompez monsieur à mon endroit 

                   

                  Je ne considère pas les prêteurs comme des États. La machine va comme suit L’ÉTAT - appareil au service de la classe capitaliste monopoliste financière ouvre des lignes de crédits aux banques via LEUR FED ou BE ou Banque du Canada etc. 

                   

                  Les banques privés (pas les 1% d’individus - les institutions dont ces individus sont actionnaires propiétaires) développent du crédits à partir de ce crédit - 10 - 20 fois (moins de 8% des prêts courants sont couverts par des valeurs qui elle-même sont souvent des papiers à ordre donc du crédits )

                   

                  Ce n’est pas l’argent le problème c’est le système capitalistes qui obligent les capitalistes à agir ainsi pour écouler la marchandise en surproduction et sous-consommation mais la solution est pire que le mal et amènera l’effondrement mais le capitaliste n’y peut rien il est entrainé sur la pente de l’implosion.

                   

                   


                • demosoluce 27 septembre 2013 16:27

                  Mais non, ce ne sont pas les Etats qui ouvrent des lignes de crédit via leurs banques centrales (FED, BCE, BOE etc...) puisque ces banques sont indépendantes. C’est là, le coup maléfique. Et on vous vend cette indépendance comme bénéfique alors que rien n’est jamais indépendant. Elles sont uniquement indépendantes du peuple pour mieux être des outils des 1%. Les présidents US qui ont voulu avoir une banque centrale dépendante du peuple US sont tous morts violamment.

                  Sinon, je vous suis sur le fait que le Capitalisme ne peut que s’effondrer sur lui même, en raison de ses contradictions internes. Mais je ne vous suis pas sur vos solutions qui me semblent tout autant utopique et déjà vouées à l’échec.

                  Je vous le répète : adaptez votre raisonnement basé sur les contradictions internes et l’utopie de l’Homme nouveau au communisme comme vous le faiets avec le Capitalisme libéral, et vous arriverez à la même conclusion.


                • eau-du-robinet eau-du-robinet 27 septembre 2013 08:05

                  Bonjour Robert,

                  A qui profite ce système moribond ?

                  La bourse est le plus grande casino du monde ou sont mélangé les valeur réelles et valeurs dérivées.

                  La spéculation sur des valeurs dérivés (produits souvent sophistiques comme par exemple les hedge funds) à une répercussion sur les valeurs réelles et donc sur notre vie (les travailleurs ordinaires et la classe moyenne). C’est ainsi qu’il existe une bulle financière depuis bien plus de dix ans déjà qui gonfle de plus en plus, nouvellement alimenté par la planche à billet de la FED ($US).

                  La spéculation soulève de nombreuses critiques : elle permet au moins en apparence un enrichissement qui n’a pas de cause, seulement en apparence car en réalité la spéculation se fait au détriment des producteurs et donc des travailleurs. Les détracteurs, donc je fait partie, lui opposent « l’économie réelle » pour souligner son illégitimité !

                  Nous pourrions alors à juste titre nous demander si dans le système de la finance, le spéculateur ne jongle pas avec de pures abstractions détachées de la vie réelle.

                  Depuis de dizaines d’années il est connu que le $ (dollar US) est une monnaie de singe.

                  Plus de 75% de la monnaie mondiale sont des dollars !

                  Je signale au passe que cette information à été obtenue à partir d’un document (Eberhard Hamer) datent de 2005 !

                  La haute finance des Etats-Unis a obligé aussi les marchés des matières premières qu’elle contrôle à ne vendre leurs produits qu’en dollars. Qui ne vend pas son pétrole contre des dollars sans valeur est déclaré terroriste (Saddam).

                  Les banques centrales des autres pays ont été également forcées d’accepter des dollars comme réserves monétaires dans des proportions croissantes (plus de 90% dans le cas de la Banque centrale européenne). La valeur des autres monnaies – tel l’euro – découle donc à raison de plus de 90% de billets en dollars sans valeur, ne reposant que sur la puissance et la volonté de la haute finance américaine.

                  Donc si le $ plonge nous plongerons avec !!!

                  Toutefois, le débiteur que sont les Etats-Unis décide lui-même dans quelle mesure il plumera finalement ses financiers par une dévaluation officielle du dollar et se débarrassera de son endettement à leurs frais. L’étranger, qui détient 80% des dollars, subira surtout les effets de la dévaluation de cette monnaie. Le débiteur a toute latitude pour déterminer dans quelles proportions il dévaluera ses dettes et dépouillera ainsi ses créanciers.

                  Vous trouverais dans les lignes précédentes une partie de la réponse du début de mon message, c’est à dire la question qui été soulevé dans cet article.

                  Ce système profite donc essentiellement aux États-Unis mais pas seulement....

                  La crise financière et la politique de l’austérité qui nous sont imposé par le monde financier touche les travailleurs et la classe moyenne, mais pas les riches (millionnaires en $) et ultra-riches c’est à dire les milliardaires en $. Pour eux les riches tout vas de mieux en mieux ... Les boutiques de luxes se portent bien avec un croissance de +15% de ventes des dernières années.

                  Selon le classement du magazine américain Forbes, le monde n’a jamais compté autant de milliardaires : ils sont 1 426 cette année, 200 de plus que l’an dernier. Un record absolu depuis 30 ans. source


                  • Robert Bibeau Robert Bibeau 27 septembre 2013 16:21

                     

                    Vous avez totalement raison - les QE font leur ravage mais comme dit une pseudo experte - analyste à la Banque Paribas - Y a pas le choix... le système doit avancer même s’il se dirige vers le précipice.

                     

                    Soyez assuré que si ces gens avaient une solution pour ne pas foncer dans le mur ils l’utiliseraient - c’est ce que la dame soi-disant expert ne sait pas ou n’a pas le droit de dire = la crise - catastrophique est inévitable et elle est droit devant et le train accélère

                     

                    Il faut abattre ce système pour sauver notre peau voila tout

                     

                     


                  • eau-du-robinet eau-du-robinet 27 septembre 2013 17:12

                    Je suis 100% d’accord avec vous.

                    Abattons ce système d’esclavagistes corrompu ... et ne comptons pas sur les hommes politiques ... c’est aux peuples Européens de prendre leur destin en main pour nous libérer des griffes des lobbyistes de Bruxelles et des vautours de la finance . 

                    Quel pays Européen à le courage de se dresser en premier contre les oligarques et de couper le cordon avec Bruxelles ?


                  • Croa Croa 27 septembre 2013 08:50

                    ça fait un moment que le crash est à nos portes mais ça ne s’écroule toujours pas !

                    Que par l’amour du saint esprit ou l’acharnement d’une fuite frauduleuse il est patent que le système tient encore, ce qui n’est finalement pas une bonne chose car si les banques sont encore épargnées, les gens, eux, ne le sont guerre !  smiley 


                    • Denzo75018 27 septembre 2013 11:12

                      Le crash bousier est peut-être à nos portes, les experts radotent sûrement mais les journalistes sont à la solde de l’audimat et nous racontent que des conneries, en particulier ce pamphlet digne d’un tract à la CGT ou LO ou NPA.... un article qui manque de modération et surtout d’objectivité sincère !


                      • soi même 27 septembre 2013 11:15

                        A bon vous croies qu’ils radotent ? Je vois plus tôt, l’enfumage généralisé pour faire sortir l’épargne du bois !

                        Car le seul danger qui leurs restent, est l’épargne privé, les comptes offshores sont intouchables, ce sont les comptes des Brahmanes de la Finance. C’est ceux, qui va servir à relancer le nouveaux modèle économique qui est dans les cartons et pour cela, il faut asséchée l’eau vive des comptes épargnes pour tué dans l’œuf toute vélite de résistance économique !


                        • Karol Karol 27 septembre 2013 11:51

                          Bonjour,
                          Critique pertinente.
                          Pourriez-vous m’indiquez les références précises de vos citations et e particulier le titre de l’article du Blog de O. Berruyer. Merci.


                          • Jean-Fred 27 septembre 2013 11:59

                            Le capitalisme est au cerveau reptilien ce que le communisme est au cerveau néo cortex.

                            Il n’est pas né le système qui remplacera le capitalisme pour la simple et bonne raison qu’il est apparut de manière naturelle. Personne n’a théorisé le capitalisme ce qui n’est pas le cas du communisme.

                            Bref, remplacer de toute pièce un système que mère nature a mis en place ne sera pas chose aisée.

                            Vous avez tord de croire que les pays de l’OCDE ne rembourseront pas, les capitalistes n’ont pas de pays, ils sont apatrides. Regardez la Grêce ou plus récemment Chypre, la condition humaine ne les intéresse pas, peu importe si les populations doivent payer pendant 100 ans, l’important c’est qu’ils payent !!


                            • Buddha 27 septembre 2013 12:20

                              mère nature n’a rien mis en place de ce désastre,c’est nous les responsables.....les humains, et moi comme d’autres le savons par expérience directe, ont perdu une énorme partie de leur cerveau, il est là mais ne fonctionne plus. II le nous reste que la partie binaire outil, qui fonctionne de manière automatique,, mécanique et aléatoire sur l’analyse oui/non de sa propre mémoire et donc n’a absolument aucune conscience globale de quoi que ce soit..........ni de contact avec L’Univers, le Grand Tout des Indiens.la folie qui fait très mal quitte a massacrer tout le monde vient de là...on ne vit pas en fait, nous ne sommes plus que des machines aléatoires sans jamais meme le savoir..sauf exceptions....rien de neuf ,nous courrons juste apres quelque chose qui n’existe pas du tout....d’ou la folie...

                              en clair sans changement de parcours l’espèce qui est maintenant en phase de cancer rapide est condamnée à très court terme..élite ou pas n’a plus aucune importance,car il n’y a ps d’élites mais que des humains..sauf voyage intérieur..dans le futur très proche, le suicide global semble la seule option..elle est du à notre douleur de vivre ,à la fuite IMPOSSIBLE de celle ci sans rien y comprendre donc non seulement elle reste mais elle augmente ,et ces temps ci elle augmente à une vitesse démoniaque...,

                              salutations...........


                            • Croa Croa 27 septembre 2013 12:48

                              « peu importe si les populations doivent payer pendant 100 ans, l’important c’est qu’ils payent !! »

                              C’est pire que ça l’important c’est qu’ils payent éternellement ! D’ailleurs les banques ne souhaitent nullement être ’’remboursées’’, seul comptent les intérêts c’est à dire le racket qu’ils imposent aux populations-pigeons ! 


                            • Robert Bibeau Robert Bibeau 27 septembre 2013 16:25

                               

                               Thomas d’Aquin, Adam Smith, Ricardo, Proudhon, Galbraith, Keynes ont tous théorisés le capitalisme et bien d’autres penseurs pensus ( smiley 

                               

                              Ignorance oh ignorance quand tu affiches tu te ridiculises.

                               


                            • chantecler chantecler 27 septembre 2013 17:09

                              Jean Fred : je ne suis pas loin de penser comme vous .
                              Les utopies qui nous promettent le paradis sur terre je n’y crois pas trop .
                              L’homme n’est pas fondamentalement bon : piégé par ses instincts , ses peurs, ses frustrations etc, etc ...
                              D’ailleurs la mise en oeuvre de ces utopies se sont soldées souvent par des enfers .
                              Je pense que la loi et les réglements pour réguler le système sont nécessaires .
                              Et d’ailleurs cette crise comme celle de 29 est liée essentiellement aux déréglementations que des minorités prédatrices et dominatrices ont su imposer .
                              Avançant masquées , sous couvert de liberté (celle du renard dans le poulailler) elles ont réussi à aliéner un maximum de populations .


                            • Dominique 27 septembre 2013 18:02

                              Le capitalisme n’a pas été ,is en place par Mère nature mais par la négation de Mère nature. Pour le comprendre, il faut le remettre dans son contexte historique qui est celui d’une série de civilisations apparues avec ce que nous appelons la civilisation au début de l’antiquité. Le point commun de toutes ces civilisations est leur universalité qui consiste à rejeter l’autre, sa culture et sa société. C’est pour cela que nous apprenons que la civilisation est le début de l’histoire, et qu’aucune civilisation n’a réussit à développer de société durable.

                              Les seules sociétés durables sont des sociétés d’abondance dans lesquelles tous et chacun se partagent les ressources disponibles dans un contexte de respect de l’autre et de respect de la nature. Ces deux aspects, le respect de l’autre et le respect de la nature sont indissociables l’un de l’autre, et les seuls formes de sociétés ayant réussit à les mettre en oeuvre sont certains peuples d’avant l’antiquité, et elles sont tellement durables que malgré tous les efforts entrepris depuis le début des colonisations par notre civilisation capitaliste pour les anéantir et malgré leur niveau technologique rudimentaire, certains peuples des forêts humides résistent encore à la destruction d’un mode de vie qui a fait ses preuves autant sur le plan de sa durabilité, que sur le plan du partage des ressources et sur le plan qu’il contribuent à la biodiversité au lieu de la détruire.

                              Quand aux civilisations, dés la première, elles n’ont su que détruire. Ce merdier à commencé quand les plus vils d’entre nous ont pris le pouvoir par la force afin de contrôler les ressources. Ã cette époque, elles étaient peu nombreuses, tout au plus des bijoux rudimentaires et de la poterie, ainsi bien sur que les premiers ouvriers de l’histoire, les esclaves. Les premières guerres organisées de l’histoire furent de gigantesques parties de chasse à l’esclave. La Grèce importait des esclaves de Scandinavie et exportait des poteries. Un peu comme la Chine aujourd’hui avec la différence que ce pays a assez de main d’oeuvre locale bon marché pour ne pas avoir besoin d’en importer.

                              Or, dans toute forme de société, pour pouvoir exploiter et dominer son semblable, il est moralement indispensable de le rabaisser intellectuellement au préalable. Cette caution morale fut faite par les religions qui apparurent à cette époque. Nous retrouvons cela dans toutes les religions organisées actuelles. Les dogmes de base de ces religions commencent par attribuer aux choses des qualités superstitieuses comme le bien, le mal, le yin ou le yang. À partir de là, il est possible d’établir une première hiérarchie entre les dieux, les hommes et le reste de la création, ainsi qu’un deuxième hiérarchie entre les hommes, certains se retrouvant plus proches des dieux que les autres, ou plus égaux que les autres (version démocratique), ou plus riches que les autres (version capitaliste).

                              Les noms des premiers dieux grecs furent choisit parmi les noms des ancêtres des familles patriciennes de la Grèce antique. Cela leur permit de développer ce système politique remarquable, la démocratie, système dans lequel seul 10 % de la population sont des citoyens libres et tous les autres des esclaves. Ensuite avec la révolution française nous avons eu la démocratie pour les propriétaires fonciers. Ensuite le suffrage universel et la démocratie pour les riches. Enfin, même les femmes furent admises dans la démocratie pour les riches. Aujourd’hui, les riches sont moins de 1 % de la population mondiale, ce qui implique que notre société est encore pire que celle de la Grèce antique et son esclavagisme.

                              Ces dogmes religieux sont donc l’origine directe de toutes les formes de racisme institutionnalisé et d’exploitation de notre société. La première hiérarchie est la hiérarchie fondamentale. Elle permet de justifier la séparation de l’homme et de la nature, et donc l’exploitation, la pollution et la destruction de la nature. Elle permet aussi de justifier la séparation de l’esprit et de la chair, et d’introduire ainsi toutes sortes de tabous superstitieux qui, comme un des plus grand psychologues du XX siècle l’a démontré, William Prescott, sont à l’origine directe des frustrations qui transforment un être sociable et emphatique, l’être humain, en son contraire absolu, une créature incapable de maîtriser sa violence.

                              La deuxième hiérarchie est l’origine directe et la justification morale de toutes les formes de racisme et d’exploitation de l’homme par l’homme. Ce qui combiné aux effets funestes des tabous issus de la première hiérarchie, donne un cocktail dont nous n’avons pas fini de subir les conséquences criminelles.

                              Tout cela implique que pour développer une société capable de mettre fin au chaos actuel et de développer l’âge d’or de l’humanité sur Terre. il est indispensable de débarrasser la société de ces dogmes superstitieux pour les remplacer par un concept scientifique. La Terre est notre seule source de vie car elle nous fourni tout nos besoins : l’air, l’eau, notre nourriture, les ressources pour nous habiller, nous loger et faire la fête. La civilisation a remplacer la fête et les loisirs par le travail. Et avec toute notre technologie, nous ne savons pas faire mieux que des tribus à la technologie rudimentaire.

                              Cela vient uniquement du fait que nous avons perdu notre rapport avec la nature. La nature donne sans rien demander et nous la remercions en la détruisant et en transformant toutes ses ressources en sources de pollution. Le fait que nous nous entre-tuons pour des ressources qu’elle nous donne n’est que la conséquence logique de la perte de notre lien avec la nature.

                              Il faut donc remplacer ces dogmes superstitieux et anti-humain par le respect inconditionnel de la Nature. Ceci implique de subordonner l’économie non seulement à la satisfaction des besoins humains, mais aussi et surtout à la satisfaction des besoins de la nature. Nous ne sommes plus au temps d’Adam et d’Ève où il n’y avait qu’à recueillir les fruits et les manger. L’humanité est aujourd’hui une force tellurique de première importance, et si elle n’est pas capable de renouer avec ce qui a fait son succès de l’aube de l’humanité à l’antiquité, le respect de la Terre mère, elle va détruire les conditions nécessaires à la vie de haut niveau.

                              Le coté positif de notre époque est que nous n’avons plus le choix. Nous devons assumer nos responsabilités d’espèce dominante consciente ou disparaître. Pour cela, il est indispensable que les peules récupèrent le pouvoir des mains des plus vils d’entre nous. Ils ne vont pas se laisser faire, mais ce ne sont pas eux qui appuient sur la gâchette et ils le savent bien.


                            • soi même 27 septembre 2013 22:01

                              @ Dominique, c’est bien d’avoir une vision de la nature.
                               Mais vous oubliés une chose toute les civilisation jusqu’à la révolution industrielle vivaient en symbiose avec la nature. Et leurs attaquent vie à vis de la nature comme vous sembler le dire était très limité et n’a aucun rapport avec ce qui c’est produit depuis le début du 19 siècles.

                              Quand à ces phrases, je ne peu pas la cautionner car elle est tous simplement c’est une absurdité.
                              « Ces dogmes religieux sont donc l’origine directe de toutes les formes de racisme institutionnalisé et d’exploitation de notre société »

                              vous ne pouvez pas rejeter l’évolution humaine d’un revers de mains sous prétexte, que dans la genèse des différentes civilisations,il y a fatalement des faits que l’on juge avec notre entendement de notre époque et qui correspondait forcément à tous autre chose dans ses périodes antiques.

                              A se compte fait la hiérarchie social de l’Inde Antique devrait être condamné et pourtant elle reflétait une réalité qui était admise par tous, et c’est encore actuellement le cas.

                              Pour le racisme,c’est a une époque très précise que cela est apparue, c’est le jour où les Européens ont découvert l’Amérique, avant cela, on ne peut pas parler de racisme comme on l’entant actuellement.
                              Et il est vrai qui a été étroitement associer au commerce triangulaire avant de devenir un fait culturel tel que l’on le connaît aujourd’hui !

                              Et il est actuellement toujours sournoisement présent dans les pratiques commerciales avec les pays pauvres qui font toujours les frais de la cupidités de l’Occident Mondialisé.

                              Par votre remarque, vous mettez en évidence une chose, ce qui était juste à une époque donné ne peut pas se perpétué aujourd’hui, cela deviens inévitablement faux et mortifère.

                               


                            • jef88 jef88 27 septembre 2013 12:22

                              rien ne se crée (a part le dollar), rien ne se perd , tout se transforme !
                              Qu’est ce qui fait gagner de l’argent en bourse ?
                              Réponse : les fluctuations !
                              Alors une bonne crise, un bon crack  ?
                              C’est génial .......


                              • soi même 27 septembre 2013 12:35

                                Pourquoi actuellement, il semblerait que sa marche encore un peu, c’est simple ton distributeur de billet de ta banque est sous perfusion du Dollar US.

                                Plus de papier US de FEB, le Tinanic Mondial s’effondre !

                                Voilà la réalité d’aujourd’hui !

                                Tous se tiennent par la barbichette, car le premier qui lache, c’est la Total.


                              • soi même 27 septembre 2013 14:26

                                Dans cette affaire, il est entendue que les barbes doivent êtres solide, et qu’il n’est surtout pas de fausse barbes !


                              • Armelle ARMELLE 27 septembre 2013 12:37

                                Pour nous remonter le moral,

                                Ramenons nous aux propos souvent évoqués sur ce site par les grands naïfs, le club des bisounours d’Agoravox qui dans leur rêve digne d’un conte de Disney, crie haut et fort leur tranquillité à travers le pouvoir infini de leur ’’état providence’’ qui prétend garantir leur économies...La bonne farce !!!
                                Donc c’est parfait, tout va bien dans le meilleur des monde !!! 

                                • soi même 27 septembre 2013 12:46

                                  Bien voyons, tu critiques l’auberge espagnol, « . auberge espagnole, tout lieu ou situation, où chacun va trouver ce qui l’intéressera en fonction de ses envies, de sa culture ou de ses convictions  »  ?


                                • Chris De Baün 27 septembre 2013 13:38

                                  « Il faut être petit et minable quand on a le pouvoir pour ne pas s’en servir pour le bien-être du peuple et du pays et ne penser qu’à soi »
                                  (R, A-P, Louise mars-2012)

                                  « You learn at your expense as the shock wave is due to the butterfly effect »
                                  C.C.S.... 06-2012
                                   smiley


                                  • Dominique 27 septembre 2013 13:38

                                    Il ne faut pas oublier qu’il y a une grande nouveauté dans la crise actuelle : c’est la première qui est causée par l’épuisement des ressources naturelles. Dans une économie où tout va bien, une chaîne de Ponti comme celle de Madhof, ou de manière plus globale comme celle de la dette ne peut que prospérer : de nouvelles dettes viennent combler les anciennes et etc. Le problème survient quand l’économie réelle ralentit et que les créanciers demandent leur agent car cet argent n’existe pas et tout le système s’écroule. L’aventure de Madhof est un avant-goùt de ce qui va arriver au capitalisme mondial, c’est juste une question de temps, et de ressources naturelles.

                                    L’économie réelle a besoin de matières premières, donc de ressources naturelles, pour faire tourner ses industries. La première crise pétrolière des années 50 montrent bien ce phénomène à l’oeuvre. Les prix du pétrole ont pris l’ascenseur, et toute l’économie mondiale a éternué. Le fait que les raisons de cette crise ait été politique ne change rien au fait que le déclencheur fut l’augmentation des prix du pétrole. Nous observons le même effet et la même cause dans la crise actuelle. Ce qui a fait péter les bulles immobilières aux USA est le ralentissement de l’économie réelle, ralentissement causé lui par l’augmentation lente et continue des prix du brut pendant plusieurs années en raison du jeu de l’offre et de la demande. Finalement, cette augmentation s’est emballée, l’économie réelle à freiner, les spéculateurs qui ne spéculent jamais sur une valeur à la baisse en ont rajouté une couche en investissant (achetant) massivement du pétrole, ce qui a contribuer à accentuer les difficultés de l’économie réelle, ceci jusqu’au point où les bulles boursière se sont mises à péter et ce fut la panique.

                                    Comme l’économie réelle à freiné, les prix du brut se sont mis à redescendre, et l’économie réelle à pu entreprendre une cure pour se régénérer, cure loin d’être terminée aujourd’hui. De plus, il faut bien comprendre que le pic du pétrole, phénomène aujourd’hui bien connu, n’est pas le seul qui menace l’économie réelle. Toutes les ressources naturelles non renouvelables connaîtrons tôt ou tard un pic. Et au rythme où nous les extrayons de la Terre, ce sera plutôt tôt que tard.

                                    Les nouvelles technologies pourront sauver l’économie. Faux ! L’économie réelle est tributaire des ressources naturelles, et les nouvelles technologies ne pourront pas toutes les remplacer. Si cela était aussi simple de remplacer une matière première, il y a longtemps que les nouvelles technologies auraient trouvé le moyen de remplacer l’or et que nous serions tous riches. Plus sérieusement, les entreprises minières font parties des plus grandes multinationales de la planète et sont en plein expansion pour une raison très simple, léconomie réelle a un besoin avide et grandissant de ressources naturelles non renouvelables. Et quand il n’y en aura plus, ce n’est pas avec des cartes de crédit remplie de dettes pourries que les capitalistes vont pouvoir alimenter leurs usines en matières premières.


                                    • Dominique 27 septembre 2013 13:43

                                      Les communistes non plus, croire que le saint esprit du marxisme suffirait, dans une société soit de satisfaire les besoins humains, pour nous rendre vertueux et respectueux de la nature et de ses ressources est le même leurre que de croire que dans une société capitaliste, le sait esprit des lois du marché peut le faire. Dans les deux cas, nous nous retrouvons avec la même exploitation des ressources naturelles pour satisfaire nos besoins égoïstes.

                                      Ce qui implique que quelque soit la forme économique de l’après capitalisme, il faudra bien accepter de respecter la nature et ses ressources, ce qui impliquera de subordonner les besoins humains à ceux de la nature.


                                    • Buddha 27 septembre 2013 14:04

                                      Salut Dominique ,je trouve cela juste...
                                      -Ce qui implique que quelque soit la forme économique de l’après capitalisme, il faudra bien accepter de respecter la nature et ses ressources, ce qui impliquera de subordonner les besoins humains à ceux de la nature.

                                      pour le moment la nature soyons honnête n’existe pas ,sauf par profit. on a inversé ce « qui est »..pour le remplacer par une pensée illusoire issue de la parti du cerveau qui analyse...on a perdu une partie de notre cerveau......nos régressons en fait,tout en ayant l’impression de progrès...mais pour cette partie du cerveau qui analyse oui/non, la vérité n’est pas necessaire,parce que cette partie n’est que conceptuelle..
                                      salut..


                                    • soi même 27 septembre 2013 14:31

                                      Oui, vous avez tous à fait raison, c’est pour cela la théorie communiste est hors jeux car elle en tiens pas compte comme d’ailleurs presque tous les autres théories actuelles qui non qu’une vision cloisonner de ce qui est en train de se jouer !


                                    • Robert Bibeau Robert Bibeau 27 septembre 2013 16:32

                                      TOTALEMENT FAUX. Il n’y a pas d’épuisement de ressources naturelles - les ressources naturelles sont encore abondantes et quand une matière s’amenuise exemple le pétrole viendra à manquer mais déjà des solutions alternatives sont en développement.

                                       

                                      Le problème n’est pas là. Par ailleurs il est exact de dire que la course aux profits entrainent la destruction de la biosphère la pollution dégradante mais pour régler ce problème il faut que le système économique fonctionne selon d’autres principes - d’autres lois et ca il n’y a que le socialisme VÉRITABLE (pas les pseudos PS de France) peut apporter ces nouveaux principes de fonctionnement économique.

                                       

                                       



                                    • Dominique 27 septembre 2013 20:58

                                      Il y a 2 sortes de ressources naturelles, les renouvelables et les non renouvelables. Le nom des ressources non renouvelables dit bien ce qu’il en est : ces ressources ne sont pas épuisables, et à partir du moment où elles sont utilisées de façon constante, elles ne peuvent à terme que disparaître. De plus, avec l’industrialisation, leur exploitation à cesser d’être constante pour devenir exponentielle. La courbe d’exploitation de ces deux derniers siècles est exponentielle, mais si nous la replaçons dans une échelle de temps correspondant à celle de l’humanité, quelques millions d’années nous obtenons deux droites, une qui part des premiers hominidés et qui est quasiment horizontale, et une verticale qui correspond à aujourd’hui.

                                      De plus, si aujourd’hui, nous sommes capables de trouver des solutions alternatives, cela deviendra de plus en plus difficile au fur et à mesure que de plus en plus de ressources naturelles non renouvelables auront disparu. De nombreux géologues et d’aitres scientifiques ne cessent de nous mettre en garde, mais la presse dominante les ignore quand elle ne les ridiculise pas.

                                      Enfin, notre mode d’exploitation des ressources naturelles, avec son explosion exponentielle due à une industrialisation forcenée, cause un problème insoutenable à la Terre. Nous la polluons et la détruisons à tellement grande échelle que les conditions nécessaires à la vie commencent à disparaître, et que nous assistons aujourd’hui en direct à la plus rapide et la plus globale de toutes les extinctions massives d’espèce de l’histoire de la Terre. Cette extinction est d’ors et déjà la plus rapide de l’histoire, et comme si cela ne suffira pas à terme à faire disparaître le sommet de la chaîne alimentaire, l’humanité, ’est aussi la première qui touche aussi bien les espèces animales et végétales, ceci sur terre comme dans les océans.

                                      Certains croient que les nouvelles technologies pourront nous sauver, mais dans un contexte global, tout comme elles ne seront pas capable indéfiniment de palier à la disparition des ressources non renouvelables, elles ne font que rajouter des nouvelles sources d’exploitation de ces ressources ainsi que de nouvelles sources de pollution et donc de destruction de notre source de vie à celles existantes. Il arrive un moment où il faut dire stop à ces conneries. Et ce moment est maintenant. Vu les dégâts déjà causé à l’environnement, nous n’aurons pas d’autre chance.

                                      Les deux problèmes, exploitation et respect, sont indissociablement liés. De même que l’exploitation des ressources et la destruction de la nature. Croire qu’il serait possible de ne s’attaquer qu’au seul problème économique et que le saint esprit d’une forme d’économie, quelle qu’elle soit, serait capable de renverser la tendance actuelle et de rendre notre société respectueuse de la nature, est une erreur fondamentale. C’est le rapport de l’homme avec la nature qui conditionne le rapport économique et pas l’inverse, comme Marx le fait d’ailleurs très bien remarquer.

                                      Le manifeste communiste est très bien, mais il date d’une époque où personne n’avait compris à quel point les problèmes environnementaux allaient devenir aussi rapidement si importants qu’ils menacent aujourd’hui la survie de l’humanité en tant qu’espèce, ainsi que la survie de toutes les formes de vie supérieure non humaine de la planète.

                                      La seule solution est de revenir au fondamental de toute société, son rapport avec la nature, et d’accepter que la satisfaction des besoins humains ne peut être que subordonnée à la satisfaction des besoins de la Terre. De plus, je ne vois pas comment sans le respect, il serait possible d’obtenir la solidarité nécessaire pour faire une révolution qui ne soit pas un coup d’état d’une minorité d’opportunistes.


                                    • soi même 27 septembre 2013 21:23

                                      Un bon exposé de la situation, je vous encourage d’écrire un article, car malheureusement le sujet est exponentiel tant que le sujet est grave. Iil est évident qu’il y a qu’une solution globale qui puise répondre aux enjeux que pose notre société qui est en train de perdre tous ses repères !


                                    • Hervé Hum Hervé Hum 27 septembre 2013 16:17

                                      Il manque un détail à votre analyse ou plutôt un personnage important, central, celui qu’on nomme le « ploutocrate ». Or, c’est ce dernier qui ne peut réfréner ce qui le fait exister, sa cupidité. Tout comme c’est la cupidité des rois qui à précipité la chute des monarchies européennes, c’est cette même cupidité qui est en train de sonner la chute des ploutocrates.

                                      Si je ne conteste pas votre analyse, surtout concernant la monnaie, par contre je ne crois pas qu’il faille aujourd’hui raisonner à partir des Etats pour comprendre la guerre économique qui se livre actuellement. Ma petite analyse voit plutôt que derrière les dirigeants politiques de ces Etats se trouve la main de ces ploutocrates, dont l’idée maitresse après la chute de l’URSS, fut littéralement d’acheter les élites dirigeantes des pays de l’ex URSS et de la Chine en leur vendant leur dollar.

                                      Car pour cette élite, peu importe les frontières des Etats puisqu’ils se considèrent au dessus, mais pour organiser et installer leur suprématie mondiale il leur faut fédérer toutes les élites de tous les pays du monde. Or, ce qu’ils n’ont pas réussit à faire, c’est faire disparaître le nationalisme des élites politiques de ces pays là.

                                      Bref, ils ont tout misé sur le fait que l’attrait de richesses aurait raison des sentiments nationalistes, mais à priori, ils sont en train de perdre.

                                      De toute façon, ils (les ploutocrates) ont perdu d’avance, car la mondialisation ne peut être que sociale et fédératrice des peuples, en aucune manière elle ne peut exister et survivre dans un système basé sur la concurrence ou guerre économique. 

                                      En d’autres termes, soit nous allons vers la coopération sociale et économique, soit nous allons vers une troisième guerre mondiale.

                                      Quand à la monnaie, m’est avis que sa véritable vocation est d’être « la mesure de la valeur du temps travaillé », pour laquelle l’argent ne travaille pas car c’est du vol !


                                      • Hervé Hum Hervé Hum 27 septembre 2013 19:08

                                        Tiens, je vous donne ma petite formule préféré pour résumer le tout

                                        La liberté économique commence là où s’arrêtent les nécessités du contrat social et s’arrête là où commence les contraintes écologiques.

                                        Autrement dit, la liberté économique est la variable d’ajustement entre les nécessités du contrat social et des contraintes écologiques et non l’inverse !


                                        • Robert Bibeau Robert Bibeau 27 septembre 2013 20:42

                                           

                                          Je comprends que c’est votre vœu le plus cher mais j’ai le sentiment que votre pouvoir n’est pas suffisant pour l’imposer aux banquiers de wall Street et de Paris et de Berlin et de Tokyo et de Pékin et de ... 

                                           

                                           


                                        • Hervé Hum Hervé Hum 27 septembre 2013 20:55

                                          Je n’ai fait que résumer en une formule votre propre voeux !!!

                                          Sinon, mon voeux consiste plus à espérer que la mondialisation réussisse, pour les raisons cités dans mon commentaires précédents. Car dans le cas contraire, je crains qu’il n’y ait que le chaos en perspective.

                                          Car enfin, vous dite qu’il faut changer radicalement de système, mais croyez vous que ces mêmes gens de wall street seront d’accord pour aller vers le socialisme véritable que vous prônez ?

                                          Autrement dit, si vous ne croyez pas possible mon voeux, comment pouvez vous croire au votre ?


                                        • Dominique 28 septembre 2013 00:34

                                          Le Terre est notre seule source de vie. Si bien que parler de contraintes écologiques revient à dire que la vie est une contrainte. En fait, la vie est une fête, mais encore faut-il la respecter à sa juste valeur pour pouvoir la comprendre. Quand à la vie qu’on mènent, elle est la preuve que comme disait Einstein, la bêtise humaine est sans doute plus infinie que l’univers.


                                        • Hervé Hum Hervé Hum 28 septembre 2013 08:45

                                          Certes Dominique, mais le message s’adresse surtout à ceux qui en ont rien à foutre de la nature, qu’elle soit humaine ou écologique et donc à qui il faut imposer des règles et des limites. De manière à ceux que tous les autres puissent effectivement vivre la vie comme une fête sur une Terre elle même en fête.


                                        • Mowgli 28 septembre 2013 13:55

                                          La curiosité me poussant, j’ai demandé à Google « world debt » et Google m’a répondu (entre autres) http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_external_debt

                                          188 pays ont les honneurs de cette liste. Tous endettés. TOUS. Même l’Arabie Heureuse qui fluctuat nec mergitur sur pétrole à gogo. Kilukru ?

                                          Le grand gagnant : les USA avec 16.737 milliards de dettes.

                                          Un instant. Permettez, permettez... cela doit faire quelques petits millions de milliards de dette en tout. Il doit donc y avoir très exactement autant de petits millions de milliards de créance qui se baladent dans la nature, détenus par ces pays qui ne SONT PAS sur la liste des 188 endettés. J’ai cherché. Je n’ai trouvé que Monaco, Andorre, Saint Marin, le Vatican et, last but not least, la principauté de Hutt River (http://en.wikipedia.org/wiki/Principality_of_Hutt_River)

                                          Donc, soit la Terre entière doit quelques millions de milliards à ces cinq patelins gros comme des chiures de mouche sur la mappemonde, soit cette histoire de dette est du foutage de gueule rarement vu jusqu’ici.

                                          Entre les deux mon coeur balance.


                                          • Robert Bibeau Robert Bibeau 28 septembre 2013 16:18

                                            CE n’est as la bonne façon de comprendre l’histoire de la dette souveraine (et je ne parle ici que de la dette souveraine dette d’un État

                                            Cette dette prend diverses formes dont deux principalement

                                            Un État contracte une dette NOTAMMENT d la façon suivante

                                            1) il émet des obligations d’épargnes = Trois acheteurs-clients éventuels pour faire simple et rapide. A) Les citoyens de cet État via leur fonds de pension, leurs Hedge funds, leurs banques, leurs caisses d’épargnes etc. ICI la dette est interne des citoyens de l’État aux citoyens de l’État via l’État interposé (intérêt sera payé sur emprunt par les uns aux autres) c’est une façon de distribuer la plus-value ouvrière aux capitalistes nationaux.

                                            B) Le client acheteur d’obligations nationales peut être un pays étranger via des agences de placement internationaux, des gestionnaires de fonds - la banque centrale ou autre banque de l’État créditeur-acheteur ICI la dette est extérieure - Intérêt sera payé à cet État une façon d’exporter la plus value nationale de l’État emprunteur vers l’État prêteur (vous commencez à comprendre pourquoi la Chine qui possède 3,300 milliards de créances USA les tiens par les couilles ?)

                                             

                                            C) Mais les USA sont plus retors que cela - le troisième acheteur d’obligations étatiques peut être la Banque centrale du pays émetteur d’obligation. Un emprunteur se prête à lui-même avec intérêt. Contre ce papier OBLIGATION sans valeur réelle ( sans travail productif ayant engendré la création de valeurs réinvestissables) la Banque centrale émet du papier monnaie - des papiers à ordres - des créances - du crédit aussi sans valeur et L’ÉTAT emprunteur et l’ÉTAT prêteur (les même) se floue lui-même C’est le serpent qui se bouffe la queue.

                                             

                                            Mais ce faisant il dévalue l’ensemble de sa monnaie ce qui signifie qu’il vole de ce fait ses petits créanciers prêteurs - via les Hedges Funds (A) et ses créanciers extérieurs - étrangers (Chine, Corée, États pétroliers du Golfe, etc. )

                                             

                                            Notez que les PARTICULIERS - LES ROIS ET PRINCES SAOUDIENS OU QATARIS Peuvent à titre privé et les citoyens des pays tiers comme la France peuvent détenir des obligations américaines pendant que l’État France et les États du Golfe sont criblés de dette. C’est ce qui explique que tout le monde prête à tout le monde détient des créances alors que ces mêmes pays sont endettés - Il faut faire la distinction entre les particuliers - les corporations privées et les États - Banque centrale. 

                                             

                                            Autre élément à considérer EST_CE QUE LES CHIFFRES de dettes souveraines sont nette ou dettes brutes C’est-à-dire si l’Arabie a une dette souveraine - elle possède aussi des créances que je nommerai « souveraine » faute de mieux - les deux comparés donnent peut-être l’Arabie créditrice des USA d’une certaine façon

                                             

                                            Terminons. Il est évident que tout ceci est une arnaque. Imaginez que chacun d’entre vous aurait l’autorisation d’imprimer tout l’argent qu’il voudrait - chacun sa petite imprimante à la maison et on émet de la monnaie personnelle. 

                                             

                                            Que se passerait-il quand vous iriez chez votre marchand de voiture avec votre paquet de monnaie ? Le marchand refuserait votre monnaie n’est-ce pas ? Que vous resterait-il comme option ? Vous sortez votre arme et vous lui mettez dans le nez et il vous tendrait les clés. Si vous êtes le Capo di Capo régionaux - tout en resterait là. Si vous êtes monsieur Parenteau de la rue LOBO - vous serez pourchassé par les policiers jusqu’à ce que mort s’ensuive.

                                             

                                            Les États-Unis d’Amérique ( 16770 milles milliards de dette et émission de 85 milliards de fausses monnaies chaque mois) possède également 3 500 ogives nucléaires à têtes multiples et 11 porte-avions et 700 baes militaires à l’étranger - NOMMEZ-MOI le Capo di Capo de la politique internationale ?

                                             

                                             


                                            • Mowgli 28 septembre 2013 17:16

                                              J’en reviens à l’article cité : http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_external_debt

                                              J’y lis que « Norway, Luxembourg, Switzerland, China and others are net international creditors »

                                              Je retourne à la liste des 188 pays endettés. J’y cherche la Norvège. Elle ne devrait pas y être, puisqu’elle est « net international creditor ». Mais elle y est, avec $644,500,000,000 de dette, rien que ça.

                                              J’y cherche le Luxembourg. Il ne devrait pas y être. Mais il y est lui aussi, avec $2,146,000,000,000 de dette (excusez du peu !).

                                              Je ne suis pas expert comptable. Je ne suis pas grrrrand phynancier non plus. Je prétends seulement que deux et deux font quatre et que quand on ôte un ben... ça fait trois. Et que si je dois deux sous, en emprunte encore deux et en rembourse un ben... ça fait trois sous que je dois. Et que quiconque me soutient le contraire est un charlatan et qu’il est temps d’apporter les plumes et de faire chauffer le goudron.


                                              • millesime 29 septembre 2013 07:04

                                                Il est bon de ne pas confondre « épargne privée » (ce qui est en dépôt dans les banques) avec l’endettement public, de sorte que la Suisse, le Luxembourg etc..ont une dette « souveraine » et sont en même temps des « coffres » fort privé de par leur système bancaire.
                                                http://millesime.over-blog.com


                                              • Jean-Philippe 28 septembre 2013 22:42

                                                Bonjour l’auteur,

                                                Vous souffrez d’un manque de recul qui ne vous fait pas évaluer correctement la taille du problème. Ce n’est un crash boursier qui nous menace, c’est tout simplement la fin de la civilisation industrielle.

                                                Pour bien comprendre où nous en sommes, il faut être au clair sur trois dimensions :
                                                - la dimension physique,
                                                - la dimension économique et monétaire,
                                                - la dimension sociale.
                                                La dimension physique, elle revient à bien comprendre que tous les biens et services produits par nos économies le sont au moyen de matières premières, énergétiques ou minérales. La crise, la vraie, celle dont nous ressentons de plus en plus les effets, elle se situe ici, car nos capacités à disposer de toujours plus d’énergies et de matières premières s’essoufflent, or c’est la première condition à la croissance économique, sur l’utilité de laquelle je reviendrai ultérieurement. Sur ce sujet, je ne peux qu’inviter à lire de bout en bout le très didactique blog de Jean-Marc Jancovici : Manicore.
                                                La dimension économique et monétaire, elle traduit surtout notre aptitude à exploiter l’environnement (l’économie), la monnaie est elle un outil pratique, qui permet de tricher un peu, je préciserai plus loin.
                                                La dimension sociale est essentielle pour comprendre la situation : Pour des raisons inhérentes au fonctionnement humain, il faut une croissance d’environ 2% par an pour qu’une économie développée « fonctionne ». En dessous de ce niveau de croissance, le chômage a tendance à augmenter, et les tensions sociales avec, (recherche de boucs émissaires, les dirigeants, les étrangers ..., et donc radicalisation des votes ...).

                                                Que se passe-t-il donc ? Eh bien dans les années 50 à 70, notre disponibilité en matières premières était croissante, favorisée par des avancées rapides de la connaissance scientifique, en chimie notamment. Donc, croissance forte, pas de soucis, économie vertueuse.
                                                Depuis le début des années 70, des crises à caractère géopolitiques d’abord (sur le pétrole en particulier) ont secoué le bel édifice. Mais au-delà et surtout, la croissance mondiale a connu une décroissance régulière, passant de près de 5% par an à un peu plus de 2% durant la dernière décennie, et c’est ça qui est essentiel pour comprendre. Deux facteurs principaux ont généré ça : un accès plus difficile aux ressources (on a toujours commencé par les plus faciles à atteindre), et le ralentissement des progrès de la connaissance scientifique, d’autre part. Et au fur et à mesure que la croissance diminuait, les années basses augmentaient, et les bonnes diminuaient. Et durant les années basses, où la croissance avait tendance à passer sous les 2%, les états ont progressivement mis en places des stratégies de soutien à l’économie, en s’appuyant pour cela sur la fiscalité au moyen de l’emprunt. Et donc, vu la tendance relative à la croissance mondiale, l’endettement des états est allé croissant, jusqu’à un seuil remarquable : 2008. L’année 2008 a vu l’épargne disponible au niveau mondial ne plus suffire à alimenter les besoins en financement des états. Depuis cette date, les banques centrales interviennent en création monétaire, de plus en plus massivement, pour que le système continue à tourner.
                                                L’accès aux ressources physiques est très clairement le problème ; en ce qui concerne une des ressources essentielles, le pétrole, son prix est passé de 20 dollars le baril en 2002 à 100 dollars le baril en 2007, or nos économies ne peuvent encaisser un tel prix.
                                                On en est donc à la monétisation massive des banques centrales, qui sont désormais le dernier rempart avant le crash général. Elles le savent bien, et ce ne sont pas elles qui lâcheront. Mais la création monétaire a des limites, en particulier du coté de l’inflation, et les banques centrales incitent donc les états à la rigueur pour en user le moins possible, d’une part, d’où la crise actuelle, et de toutes façons l’inflation engendre le mécontentement social, et c’est de ce coté que ça risque de craquer brutal, dans les cinq à dix ans qui viennent vraisemblablement.

                                                Attention : le crash ne sera certainement pas que boursier !


                                                • Robert Bibeau Robert Bibeau 28 septembre 2013 23:49

                                                  Vous croyez que je manque de recul ? Vous vous trompez.

                                                   

                                                  Vous manquez de vision par contre. 

                                                   

                                                  Dans votre exposé vous faites comme si le monde économique, physique - financier - le mode de production et les rapports de production sociaux n’existaient pas.

                                                   

                                                  1) Le problème de l’immense crise qui EFFECTIVEMENT FERA S’EFFONDRÉ LA CIVILISATION -NON PAS INDUSTRIELLE - MAIS LA CIVILISATION CAPITALISTE-IMPÉRIALISTE - c’est que ce système ne peut plus ne parvient plus à exploiter de nouvelles forces de travail pour produire de la valeur - transformer les matières premières comme vous dites - pour en faire de la valeur = des salaires + de la plus-value + des profits.

                                                   

                                                  2) La première condition de la croissance économique en société capitaliste c’est que le capitaliste puisse générer de la plus-value par le travail ouvrier et que cette plus-value (ce temps de travail non-payé) distribuée à tous les segments de la bourgeoisies y compris le marchands, les banquiers, et l’industriels bien évidemment - fassent marcher la roue de l’économie . Sans profit plus d’investissement plus d’économie

                                                   

                                                  3) Janovici est de la même catégorie des ignares que je déculottes dans cet écrit - j’en prendrai la peine une prochaine fois c’est promis

                                                   

                                                  4) Je termine - Prenons simplement vos divagations à propos des crises « géopolitiques » autour du pétrole dans les années 1970 dites-vous

                                                  QUESTIONS D’où viennent ces soudaines crises « géopolitiques » et pourquoi autour du pétrole ? Qui menaient ces guerres de rapines et pourquoi autour du pétrole ? Pourquoi pas à propos du beurre d’arachide en Côte d’ivoire ? Pourquoi des crises géopolitiques n’y aurait-il pas eu moyen de négocier pour éviter toute turbulence préjudisciable à l’économie et aux profits ??

                                                   

                                                  5) Il n’y avait pas du tout un accès plus difficile aux ressources dans les années 1970 = le pétrole saoudien st encore aussi facile à obtenir en 2013 qu’en 1970 - la pression des nouveaux puits est excellente - le fer du nouveau Québec est plus abondant et de meilleures teneurs en minerais qu’a cette époque et pourtant les chinois viennent d’annuler un investissement de 1 milliards pas du tout parce que la ressources est difficile à atteindre etc. etc. etc. Idem pour le bois et le fer du Brésil et le beurre d’arachide de Cote d’Ivoire.

                                                   

                                                  6) Les États qui mettent en place des stratégies de soutien à l’économie (? ??) Des stratégies de transferts directs des crédits publics tirés des impôts et des taxes de plus en plus à la charge des ouvriers et de moins en moins à la charge des entreprises ce qui n’a pas empêché les entreprises de délocalisés vers la Chine voila la raison de la désinsdustrialisation de la France 

                                                   

                                                  Monsieur je vous invite à cesser d lire tous ces pseudos experts ignares incapables d.expliquer quoique ce soit en économie prenant des effets pour des causes et faisant de la description tout croche qui plus est - une science explicative - 

                                                   

                                                  Leur économie s’effondre et ils n’y peuvent rien alors s’ils étaient honnête et fier ils iraient se cacher et fermeraient leur gueule d’ignorant


                                                • Jean-Philippe 29 septembre 2013 14:20

                                                  Bonjour Monsieur,

                                                  Je ne crois pas que notre échange, au vu de l’usage que vous faites de mes arguments, puissent aboutir à quoi que ce soit de constructif.

                                                  Vos propres arguments ne m’inspirent qu’un conseil pour vous : Consultez un psychologue, que je crois pouvoir vous être utile en vue d’améliorer votre rapport à la réalité.
                                                  Bonne continuation.


                                                • daveds 12 novembre 2013 22:26

                                                  Bonsoir,

                                                  Sachez, Monsieur Bibeau, que dans la vie,personne n’a totalement raison, ni totalement tort. Vous pensez peut être détenir la science infuse concernant le système économique grâce à vos connaissances historiques et géopolitiques mais commencez par être un peu plus humble dans vos commentaires vis à vis d’autrui et surtout un peu moins susceptible. Les idées de chacun peuvent faire avancer la critique !!
                                                  merci
                                                  Rem : votre analyse recèle toutefois des idées très intéressantes tout comme monsieur Jean Philippe d’ailleurs !!

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