Le déterrage du blaireau : une méthode cruelle
Chaque année, environ 12.000 blaireaux sont tués en France par des chasseurs pratiquant la vénerie sous terre. Une pratique barbare, d'un autre temps, que dénonce les militants et associations animalistes.
Immédiatement reconnaissable aux bandes longitudinales noires (sur fond blanc) qu'il porte sur le museau, le blaireau est un animal fouisseur. Capable de déplacer des tonnes de terre pour creuser de nombreuses et profondes galeries (jusqu'à 4 mètres de profondeur), il est considéré, au même titre que le tatou géant et le castor, comme une espèce ingénieur. Choisissant généralement des endroits isolés, non inondables et des sols meubles (facilement travaillables), ce mustélidé (l'un des plus gros d'Europe) n'hésite pas à utiliser des terriers déjà construits (de renards) et accepte volontiers que d'autres espèces (chats forestiers, putois, lapins) utilisent le sien. Tous cohabitent en bonne intelligence.
Avec l'être humain c'est différent. Considéré comme une espèce nuisible (bien que non classé au titre du code de l'environnement), le blaireau fait l'objet de "campagnes de régulation" dans la plupart des départements de France. Celles-ci se déroulent de mi-septembre à mi-janvier et peuvent faire l'objet d'une ouverture anticipée (période dite "complémentaire") de mai à septembre. Soit 4 à 8 mois par an. Ces régulations répondent à une demande des agriculteurs, qui considèrent que les blaireaux causent des dégâts à leurs cultures et infrastructures, et sont réalisées par des équipages de vénerie. Ces derniers représentent quelques 10.000 chasseurs en France (répartis dans 1.500 équipages), la moitié chassant le blaireau, l'autre le renard.
Le principe de la vènerie sous terre, aussi appelée déterrage, est d'aller chercher l'animal dans les galeries qu'il occupe dans le sol. Pour ce faire, une meute de chiens est utilisée (3 à 15 généralement), laquelle a pour mission de repérer, poursuivre puis finalement acculer l'animal au fond de son terrier. Ayant suivi la chasse, oreille collée au sol (avec une sonde), les veneurs creusent alors une tranchée à l’endroit où l’animal chassé tient tête aux chiens. Ce dernier est alors extrait de son terrier à l'aide de pinces métalliques, puis, s’ils n’a pas encore été tué par les chiens, exécuté avec un fusil ou une arme blanche (voire parfois à coups de pelle).
D’après la charte de l’Association française des équipages de vénerie sous terre (AFEVST), ce mode de chasse se fait "dans le plus grand respect" de l’animal et a pour objectif, entre autres, "de participer aux travaux et recherches relatifs aux mustélidés". Il fallait oser. De son côté, le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire a publié le 11 février 2019 un projet d’arrêté (modifiant celui du 18 mars 1982) visant à "limiter la souffrance des animaux capturés". Comment ? En prévoyant des pinces "non vulnérantes" pour l'extraction, une arme dédié pour la mise à mort, et en interdisant d'exposer l'animal chassé "aux abois ou à la morsure des chiens avant sa mise à mort".
De l'aveu même des chasseurs, cet arrêté est inapplicable. D'abord parce qu'eux-mêmes ne maîtrisent pas ce qu'il se passe sous terre. Les animaux poursuivis endurent en réalité un stress immense (non pris en compte par l'arrêté), traqués pendant des heures, terrorisés au fond de leur terrier, mordus par les chiens, parfois même déchiquetés vivants pour les petits. Et puis, quid des contrôles ? Ceux de l'OFB (office français de la biodiversité) sont, on le sait, quasi-inexistants. La littérature/Internet regorge d'ailleurs d'exemples sordides : animaux déterrés violemment, déchiquetés par les chiens, assommés à coups de pelle ou bien encore noyés dans leur terrier. Des exemples de condamnation ?
Même chose concernant les autres animaux éventuellement présents dans le terrier (dont certaines espèces protégées comme le chat forestier, la chauve-souris ou la loutre) et que les chiens peuvent également blesser ou tuer. L'arrêté de 2019 stipule l'obligation d'arrêter la chasse dès lors qu'on sait la présence d'un animal protégé. Mais comment faire en pratique alors que seuls les chiens ont accès aux galeries (et donc, découvrent ce qu'il s'y trouve). Bref, un arrêté qui mise sur la comm', mais ne change pas grand chose en pratique.
Difficile d'imaginer qu'il puisse en être autrement, d'ailleurs, quand les services de l'État eux-mêmes dénient l'existence d'une souffrance chez l'animal. Lors de l'examen de pétitions contre le déterrage du blaireau à la commission des affaires économiques du sénat en avril de cette année, l'OFB a ainsi indiqué qu "il existait un nombre limité d’études sur le stress et l’éventuelle souffrance de l’animal chassé qui ne permettaient pas de dégager un consensus". Un animal poursuivi pendant des heures, acculé au fond d'un terrier, extirpé avec des pinces, mordu par des chiens et tué de façon plus ou moins directe (au bon vouloir des "passionnés" de la pratique) ... on manque d'études scientifiques. Ah, bon.
En réalité, les textes semblent taillés sur mesure pour répondre aux désidératas des agriculteurs et des chasseurs. Comme cet article du code de l'environnement (L. 424-10) qui prévoie normalement la protection des petits pendant la chasse, mais autorise des dérogations pour les "animaux susceptibles d’occasionner des dégâts" (avec un petit tour de passe passe puisque le blaireau ne figure même pas dans cette liste). Ou cet arrêté ministériel de 1987 qui classe le blaireau comme une espèce gibier (chassable) ... alors que celui-ci ne se mange pas ; une décision émanant d'une demande des véneurs sous terre qui ne voulaient pas voir la "gestion" du mustélidé leur échapper (en utilisant d'autres méthodes létales comme l'empoisonnement ou le gazage).
Comme dit précédemment, il y a en France deux périodes de chasse au blaireau : l'une fixe de septembre à janvier (dans tous les départements), l'autre optionnelle (correspondant à une ouverture anticipée) de mai à septembre. Cette dernière est soumise à consultation du public dans chaque département. Consultation seulement. En gros, cela ne change rien. Ainsi, bien qu'une majorité d'administrés se prononcent souvent contre, le préfet suit généralement l'avis de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage et proclame quand même l'ouverture anticipée (un exemple de compte rendu de consultation plus bas).
Il faut par ailleurs noter que la France contrevient à la convention européenne de Berne, laquelle n’autorise la chasse au blaireau (espèce protégée citée à l'annexe III) qu’en connaissant ses effectifs. Or, ceux-ci ne sont pas connus en France. En réalité, les dégâts causés par les blaireaux ne font l’objet d'aucun recensement (ni d'aucune évaluation chiffrée) parce qu'ils ne donnent lieu à aucune indemnisation de l' État (l'animal n'étant pas classé dans la liste des "espèces pouvant occasionner dégâts"). "Nuisible" pour la régulation mais pas pour l'indemnisation : un beau jeu d'équilibrisme législativo-administratif.
Autre argument avancé par les pro-régulation, celui de la tuberculose bovine. Maladie contagieuse semblable à la tuberculose humaine, elle peut toucher des troupeaux de bovins et mener à leur abattage (anticipé). Au sein de la faune sauvage, le blaireau peut être porteur de la maladie, au même titre (mais dans une moindre mesure) que le cerf ou le sanglier. La France a le statut de "pays indemne" depuis 2001 (moins de 200 bovins touchés par an), ce qui ne l'empêche pas de continuer à vouloir réguler le blaireau. Piégeage, tirs de nuit, et même déterrage, ce qui est absurde et même contrevient à l'arrêté ministériel du 7 décembre 2016 ...
Cet arrêté interdit en effet la pratique du déterrage partout où un animal sauvage infecté a été détecté ; et ce, en raison du risque de contamination des chiens (qui participerait à la propagation de la maladie). Donc d'un côté on préconise le déterrage pour limiter les risques de transmission de la tuberculose, d'un autre on l'interdit en cas de présence d'un animal malade. Lutter contre la maladie en tuant uniquement les animaux sains ? Hum. Précisons par ailleurs qu'une solution de vaccination existe, mais n'est actuellement pas encouragée par la France. Pourrait-on par ailleurs suggérer de remettre en cause l'élevage, et donc peut être aussi notre consommation de viande, lait (de vache) ... ? Sans doute trop extrême.
Les dégâts causés par le blaireau sont peu importants : quelques retournements de terre (à la recherche de campagnols), un peu de grignotage (jeunes pousses essentiellement) ; et essentiellement localisés en lisière de forêts. Ceux qu'on lui attribue sont souvent très exagérés et confondus à tort avec ceux du sanglier. Il faut par ailleurs savoir que le blaireau est un animal très utile (il participe au travail d’aération des sols, enrichit le sol en nutriments, dissémine les graines des fruits qu’il ingère ...) et que des méthodes d'éloignement existent (répulsifs, clôtures électriques, piégeage-relocalisation, terriers de substitution ...).
Alors que l'animal est protégé dans la plupart des pays d'Europe (Belgique, Irlande, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Hongrie, Danemark, Portugal, Espagne, Italie ...), la France, reste, avec l'Allemagne, le seul pays d’Europe de l’Ouest à autoriser son déterrage. En France, 83 % des personnes interrogées se prononcent contre cette pratique et 73 % ne savaient pas qu'elle existait encore (sondage Ipsos pour One Voice publié en 2018). La méthode est cruelle et des associations animalistes (ASPAS, AVES, One Voice ...) s'élèvent pour la combattre. Elles pèsent peu pour l'instant face au lobby des chasseurs, qui tiennent à leurs prérogatives. En l'espèce, continuer à torturer le blaireau ; ou "se reconnecter avec la nature" comme ils disent dans la pub.
Quelques références
Le blaireau : Mode de vie, alimentation, "dégâts"
Cohabitation entre blaireaux, agriculture et élevage
Dégâts aux récoltes, tuberculose bovine : le blaireau coupable ou victime ?
La pétition "Pour l’interdiction du déterrage des blaireaux" déposée par l'ASPAS sur le site du sénat atteint les 100.000 signatures (sept 2022)
Examen des pétitions au sénat contre le déterrage du blaireau et la vénerie
Liste des espèces "susceptibles d'occasionner des dégâts" au niveau national et départemental
Article L427-6 du code de l’environnement permettant au préfet d'ordonner la destruction d'espèces spécifiques dans son département (utilisé en routine pour réguler le blaireau)
Exemple de consultation du public pour une "ouverture anticipée" : 125 voix contre, 3 voix pour et ... l'ouverture anticipée est proclamée
L'infiltration d'un équipage de vénerie sous terre par One Voice
Des véneurs assomment un blaireau à coups de hache (images Pierre Rigaux)
Les français massivement contre la vènerie sous terre
51 réactions à cet article
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Bonjour, Jérôme
Ayant été sensibilisé jeune à l’existence et au mode de vie des blaireaux, je vous remercie sincèrement de contribuer à la lutte contre ces pratiques barbares à l’encontre d’un magnifique animal.
J’ai moi-même rédigé un article sur ce sujet en octobre 2021 : Halte à l’ignoble massacre des blaireaux !
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@Fergus
Bonjour Fergus, et merci pour votre article. Vous décrivez bien la cruauté de la vénerie sous terre. En lisant votre paragraphe sur l’agressivité des chiens, inhérente à la pratique, je repense à l’arrêté de 2019 du gouvernement Macron (un peu pressé sur la question du bien-être animal il est vrai) « interdisant d’exposer l’animal chassé aux abois ou à la morsure des chiens avant sa mise à mort ». Et je me dis qu’ils sont vraiment hors sol. Refuser d’interdire une pratique cruelle et parler en même temps de bien être animal, il fallait oser ... -
Bravo pour cet article qui éclaire sur des pratiques de chasse indignes. Il est effectivement important de dénoncer l’hypocrisie de l’Etat sur les sujets touchant à la biodiversité, où sont appliquées les mêmes méthodes que sur bien d’autres sujets, à savoir mensonges et désinformation. Le classement des animaux comme nuisibles, renommés ESOD avec une belle mauvaise foi, n’a aucune raison scientifique. Seul compte le plaisir de tuer par jeu des animaux, la chasse étant considérée comme un loisir. Réservé à des abrutis sanguinaires, dont un bon nombre chez nos élus, une belle démonstration du QI de certains de nos représentants. Donc très peu de chance de faire évoluer les lois par le chemin habituel, surtout avec un Macron ouvertement pro-chasse, ce qui en dit déjà long sur ce triste personnage. La chasse est une anomalie de notre société, injustifiable, qui mériterait un référendum national devant poser la question de son interdiction pure et simple, immédiate, sous toutes ses formes et peu importe l’impact économique, faible de toute façon, voire insignifiant ou profitable, d’autres secteurs économiques autrement plus importants ont été abandonnés avec moins de scrupules pour les victimes. Et les chasseurs peuvent sûrement trouver un loisir plus intelligent, avec un peu d’effort, et compenser le coût économique. D’ailleurs, existe-t-il des statistiques fiables sur le rapport entre les coûts directs et indirects de la chasse à l’échelle nationale et ses « apports » budgétaires ? J’en doute, le déficit est une évidence. C’est une fois de plus le contribuable qui finance. Et pour être emmerdé en plus, surtout les habitants des zones rurales, comme moi. Et qu’on ne me parle pas de traditions en plus, c’est d’un ridicule à gerber. Aucun argument n’est valable pour défendre la chasse telle qu’elle existe aujourd’hui, et surtout pas des soi-disant dégâts occasionnés à l’agriculture. Restons sérieux.
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@Com une outre
Commentaire nul et haîneux qui témoigne d’une évolution sociétale répugnante, celle de la volonté d’anéantissement du prochain dont on ne partage pas les idées ou activités
Et pourtant je n’ai jamais tenu un fusil de chasse dans mes mains. -
@Com une outre
Oui, la dérégulation, les « dégâts » et autres maladies sont des prétextes utilisés par les chasseurs pour justifier leur passion mortifère. -
je ne peux m’empêcher de penser à Cherbourg. Silence sur l’évènement... Un empalement... Faut-il en parler au risque d’une dérive raciale ? Ou se terrer au risque d’une surcharge de l’émotionnel qui un jour risque d’éclater... ?
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Parler de ce genre de crime, aussi barbare soit-il, c’est du racisme parraît-il, puisque le fils de pute qui l’a commis est « issu de l’immigration ».
Cette ordure d’Olivier Faure préfère parler de racisme plutôt que de la victime.
C’est ça l’Europe occidentale d’aujourd’hui. Il est plus grave de dénoncer un crime que de le commettre. Tous ceux qui dénoncent la politique d’immigration insensée à l’occasion de ce crime seront automatiquement traités de racistes.
C’est comme ça qu’on fait taire les gens...jusqu’au jour où il se rendront compte qu’il vaut mieux être traité de racistes que d’être des limaces impuissantes face aux manigances des crapules au pouvoir.
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@SilentArrow
Il ne s’agit pas de ça .
Les psychopathes apparaissent dans toutes les strates de la société ...Il y a des psychopathes légers , en nombre croissant , les petits escrocs , les mythomanes , les voleurs , les asociaux ,les dogués et dealers , qui font beaucoup de dégâts dans la société . et que la justice a du mal à sanctionner , faute de moyens , de place en prisons .
On rencontre aussi des psychopathes graves , qui n’ont aucune limite, qui commettent des crimes barbares de ceux qui alimentent les faits divers ,et font l’objet de films d’horreur bien répugnants .
Ceux là ont un avenir qui oscille entre la prison et l’hôpital de force psychiatrique , mais ils sont rétifs à tout soin et peuvent être assez malin pour ne pas se faire prendre et faire porter le chapeau à des innocents qui ont la malchance de les croiser ...
La seule parade , la seule défense pour la société est de mettre la main dessus pour les empêcher de nuire .Mais ils sont généralement intelligents, donc pas faciles à mettre hors circuit .
Et puis il y a toute la psychopathie en col blanc , délinquance financière , politique, postes de directions DRH,, etc où se planquent de véritables salopards qui s’épaulent et se protègent les uns les autres .
Certains trouvent une place , à se mettre à l’abri en s’engageant dans certains secteurs de l’armée , peuvent devenir des mercenaires ,où ils peuvent tuer , torturer , violer , pédo philer légalement et souvent impunément ..
Ils sont assez bien protégés .
Une source spéciale de ces psychopathes/ sociopathes provient aujourd’hui des nombreuses guerres où ils sont utilisés précocément comme les « enfants soldats » et qui n’ont connu que la haine , la violence , la brutalité , dans les milices , l’absence de cadre familial , l’absence de sentiments d’affects , d’émotions , de repères et de limites et autres expériences dévastatrices , épouvantables par rapport à leur âge mental , et à leur développement anormal , basés que sur la violence et la non importance de la vie humaine et animale ....
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@chantecler
Si on faisait un tri à l’entrée et renvoyait de force ceux qui sont refusés pour psychopathie ou autre tare, si on renvoyait brouter l’herbe du Sahara à ceux qui ont une double nationalité et récidivent après une première condamnation, je crois que la situation s’améliorerait. Il n’y aurait même pas besoin de construire de nouvelles prisons.
Il faudrait aussi sérieusement penser à rendre responsables au pénal et au civil les juges qui relâchent dans la nature des coupables qu’ils pourraient légalement garder en prison.
C’est bizarre d’abolir la peine de mort pour les crapules et de continuer à l’autoriser pour les braves gens victimes de criminels remis en liberté par des juges du mur des cons.
Je suis d’accord avec vous pour les criminels en col blancs et surtout les politiciens. Contre ceux-là, la justice ne peut rien. Il n’y a qu’une bonne purge à la Robespierre qui pourrait vous en débarrasser.
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Chanteclerc, bien sûr que la psychopathie est partout. Surtout les pervers narcissiques en cols blancs. Mais raison de plus pour en parler. Le silence sur cette affaire n’arrange rien. Bloquer les psychopathes aux frontières me semble AUSSI essentiel.
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@ SilentArrow
« Renvoyer chez eux » les délinquants possédant la double nationalité ne peut se faire qu’avec l’accord des pays d’où ils sont issus (en l’occurrence ni scandinaves ni germaniques, mais maghrébins et subsahariens si j’ai bien suivi votre regard).
Or, l’on ne voit pas pourquoi ces pays s’encombreraient de tels individus.
Certes, on pourrait les déchoir de leur nationalité française (un classique du RN), mais si la France s’engageait dans cette voie pour régler la question, nul doute qu’il en irait de même dans les pays en question qui, ce n’est pas de chance, procèderaient plus vite que nous à cette procédure de déchéance. Et c’est là que le bât blesse gravement : en droit international il est strictement interdit de rendre des individus apatrides, aussi dangereux soit leur profil.
Bref, voilà pourquoi les choses n’évoluent pas concernant les binationaux.En revanche, rien ne devrait s’opposer au renvoi chez eux des délinquants n’ayant pas la nationalité française. Quitte à engager un bras de fer avec les pays concernés pour que soient respectées sans délai les OQTF. Hélas ! ces pays sont aussi nos fournisseurs dans des domaines sensibles. Pas de chance !
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@Fergus
Beaucoup de pays n’ont pas ces pudeurs de jeune fille
Une expulsion en urgence c’est 48 h00 appel judiciaire compris, vol direct et débarquement sans que le pays d’origine puisse protester
Evidemment avec des procédures à rallonge et des quidams qui disparaissent dans la nature, aidés par des assocs complices c’est trop facile -
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Bonjour Mélusine,
Cherbourg n’est pas un fait divers , il est parfaitement anormal de taire ce qu’il s’est passé avec cette jeune femme qui a atteint aujourd’hui un coma « dépassé ». De même qu’il devient inconvenant de ne pas faire le lien avec l’immigration exponentielle et l’ensauvagement hallucinant qui frappe la France. Ils en parlent sur pas mal de médias, y compris en Espagne et en Angleterre. Je tiens à souligner que les espagnols sont sous le choc d’avoir appris cet indicible évènement en France, allez lire X, il y’a énormément de commentaires. Surtout que cinq touristes français d’origine marocaine en Espagne viennent également de violer sauvagement une jeune fille britannique....L’affaire de Cherbourg aurait évidemment du faire la Une de toute la presse en France. Les politiciens, qui ont fait une minute de silence pour l’ange récidiviste Nahel n’ont pas daigné parler du massacre de Cherbourg. C’est une honte.
Cette forme de censure est un aveu, et même une complicité. On ne bâillonne que la bouche qui dit vrai !
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Bonjour, jymb
« Une expulsion en urgence c’est 48 h00 appel judiciaire compris, vol direct et débarquement sans que le pays d’origine puisse protester »
Pour ce qui est des binationaux, certainement pas.
Pour les autres, effectivement certains pays sont beaucoup plus fermes et rapides que la France, mais peut-être ne sont-ils pas soumis à des chantages de nature économique... -
Et que dire de l’élimination systématique des renards, même au cas où le propriétaire des parcelles concernées n’a pas donné son autorisation en préfecture ?
Le dernier cas de rage vulpine avéré remonte à 1998, des campagnes de vaccination des renards par appâts on eu lieu, sans que cela entame l’instinct de tuer.
Le blaireau à quatre pattes est menacé, celui a deux pattes semble prospérer...
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@pasglop
Comment déterrer les blaireaux qui rôdent sur ce site ?Le blaireau à quatre pattes est menacé, celui a deux pattes semble prospérer...
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Bonjour, SilentArrow
Le problème est que chacun d’entre nous est le « blaireau » (ou le con) d’un autre. Eradiquer lesdits « blaireaux » reviendrait de facto à nous éliminer tous.
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@Fergus
Il resterait les rats.
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Ceci dit, le blaireau est entre autres le pire ennemi du hérisson. Il retourne la pauvre bête roulée en boule, lui plante ses longues griffes dans le ventre, l’ouvre comme une boite de conserve en arrachant la peau et commence son festin sous les hurlements de sa victime.
La cruauté est partout dans le monde animal. Sauf que, bien sûr, l’espèce humaine pourrait s’en dispenser, puisqu’elle se pense bien au-dessus des autres et qu’elle les moyens de faire autrement..
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Bonjour, ZenZoe
Sauf qu’il ne s’agit pas de ’« cruauté », la volonté du blaireau n’étant pas de faire souffrir le hérisson, mais de s’en repaître.
Le déterrage, tel qu’il est pratiqué le plus souvent, relève en revanche de la « cruauté ».
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@ZenZoe
le pire ennemi du hérisson est la voiture et la bétise de certains « jardiniers ». -
@Fergus
OK OK, remplaçons le mot par brutalité si vous préférez.... -
@jacques
Sans doute, mais le sujet de l’article est le blaireau, pas la voiture ni les jardiniers malfaisants. -
@Fergus Ce qui est assez paradoxal, car quand un humain montre un comportement cruel, on dit de lui qu’il est féroce... comme les animaux. Qui est cruel par instinct, en parlant des bêtes
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@ZenZoe
Comme le blaireau se nourrit de façon opportuniste, qu’il est omnivore, le hérisson n’est pour lui qu’une proie occasionnelle.Le hérisson a d’autres prédateurs, buse, chouette, renard, fouine,... et l’homme aussi, un repas traditionnel des Gens du voyage.
https://www.leparisien.fr/essonne-91/longpont-sur-orge-91310/le-herisson-repas-traditionnel-des-gens-du-voyage-06-11-2017-7376454.phpOn le trouve aussi en Afrique du nord où il est occasionnellement consommé. Un ami marocain m’a raconté que pour le cuire (une fois tué), ils font une glaise avec de la terre et de l’eau dont il recouvre le hérisson, puis ils creusent un trou peu profond dans lequel il place cette boule, qu’ils recouvrent de sable, ou de terre, et sur laquelle ils font un feu...
Au bout d’un certain temps de cuisson, ils retirent cette boule de terre cuite, qu’ils cassent, l’argile e gardent les épines et la chair du hérisson est prête à consommer.
On peut cuire des chèvres, moutons,... de la même manière, une sorte de cuisson à l’étouffée au dessus d’un grand feu. -
le hérisson n’est pour lui qu’une proie occasionnelle.
Faute de mieux ? allez savoir...
Que savons-nous au fond des attirances gustatives des animaux selon les espèces ?... car il leur faut aussi à chacune se nourrir pour simplement survivre.
Est-ce que (inconsciemment) nous ne transposons pas nos propres ressentis, nos habitudes alimentaires orientées suivant nos cultures sur celles de leur monde animal qui en serait dépourvu ?
J’ai juste l’impression que entre la proie et le prédateur, de l’un qui mangera l’autre, rôle qui peut s’inverser, cas du blaireau et du hérisson, c’est juste la nécessité de vie, ou de survie qui fait sa loi.
Et que nos émotions n’ont rien à faire dans leur univers.
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... Sans parler du fléau de la fameuse espèce Mustelidae Dieselicus, qui enfume gravement nos routes de campagne, clope au bec, et a pour seul ennemi le Bobo Caviaricus, mais là, nous sommes sur un tout autre sujet...
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@ZenZoe
La cruauté est un concept moral humain.
Les animaux, dans l’état actuel de la connaissance, n’ont pas de concepts moraux.
Donc, les animaux n’ont pas de cruauté. -
@pasglop
OK OK, j’ai déjà répondu à Fergus... Vous êtes comme lui, vous regardez le doigt et pas la lune. J’ai dit ce que j’avais vraiment à dire dans mon dernier paragraphe. -
@ZenZoe
Ne vous fâchez pas, aucune animosité ou cruauté de ma part... -
@pasglop
Sans compter que vous vous êtres trompé de commentaire là, ici on est sur le blaireau qui roule au diesel, pas l’autre. -
@ZenZoe
Pas fâchée, mais un peu agacée quand même par tous ces commentaires à côté de la plaque. Voilà ce que je veux dire, je le réécris ’’Sauf que, bien sûr, l’espèce humaine pourrait s’en dispenser, puisqu’elle se pense bien au-dessus des autres et qu’elle a les moyens de faire autrement..’’
Et oubliez le reste... -
Et je me suis sans doute mal exprimée, c’est un peu ma faute aussi...
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@ZenZoe
Je suis bien d’accord avec vous, mais je n’ai aucune influence là-dessus, sauf à mon tout petit, petit, petit niveau.
Y a-t-il une solution ? -
Au fait, j’ai tous les ans trois ou quatre jeunes hérissons chez moi, et pas particulièrement méfiants...
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C’est comme l’équarrissage du gilet jaune par les hordes satanique en uniforme ....
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Permettez que je ne lise pas cet article ; mais que je vous donne à lire un petit extrait d’un livre de Alain Chany :
"
Une histoire de blaireau
« J’aimerais être un blaireau...dans son trou.. Je sortirais mon museau du terrier et puis je reculerais si je vois quelque chose qui fait peur...Ça doit être bien d’être un blaireau...La nuit je chasserais, je grignoterais des racines...je poursuivrais mes femelles dans les ravins tapissés par les feuilles sèches des vieux fayards... Le jour, je me reposerais.. Qu’est-ce que tu aimerais être, toi ? »
Je lui réponds qu’en effet le blaireau c’est bien. Je lui rappelle pour mémoire que le blaireau est un animal qui travaille peu à l’édification du Socialisme mais ne se lance pas dans le commerce, dort quand il gèle trop fort, fait du gras en toute saison, ne supporte pas qu’on le réveille pour rien, est végétarien à 84% pour son foie mais se passe de yoga, est appareillé de membres courts mais suffisants pour fuir l’homme et les pare-chocs de ses nouveautés, de fortes griffes pour faire son trou, et d’un nez pointu pour sentir les choses qui viennent de loin. En outre il pue à volonté pour épouvanter l’huissier à tête de fox. Il nous surpasse sur toute la ligne ; quoiqu’il se rapproche, en certains points à remarquer, des paysans qu’on trouve encore dans les gorges de l’Allier.
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@alinea
Très beau texte, très bien écrit, merci pour l’extrait ! -
@alinea
Pour faire ma barbe
Je veux un blaireau,
Graine de rhubarbe,
Graine de poireau.Par mes poils de barbe !
S’écrie le blaireau,
Graine de rhubarbe,
Graine de poireau,Tu feras ta barbe
Avec un poireau,
Graine de rhubarbe,
T’auras pas ma peau.Robert Desnos
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dsl en voyant le titre j’ai cru à un article sur les trolls d’agoravox :)
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Sont-ce bien de véritables chasseurs qui pratiquent ce genre de saloperies ?
Que voulez-vous tant qu’il sera plus facile de faire souffrir un animal que de faire jouir une femme...
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comme disait Robert Hainard : le seul animal nuisible sur la planète, c’est l’humain
merci pour ton article
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@olivier cabanel
A se demander pourquoi les plantes et les animaux nous gardent en vie, car pas d’humains, pas de planète vivable.
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@Tzecoatl
’’A se demander pourquoi les plantes et les animaux nous gardent en vie, car pas d’humains, pas de planète vivable.’’
— >
vivable ?
un lapsus, peut-être ? -
Le blaireau prédateur de la guêpe
dans cette vidéo que je vous présente il manque bien sûr le blaireau mais on peut voir que l’écosystème régule pas mal de choses. En effet le blaireau est un grand prédateur de la guêpe germanique mais aussi du frelon quand il se trouve au sol, bien sûr, et en milieu sauvage. Le blaireau ne craint pas les piqûres de guêpes, sa peau, trop épaisse pour les dards, le protège, le veinard.
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Bonjour,
L’abruti que je suis en matière de vénerie était persuadé qu’il s agissait d’une pratique très locale du morceau de campagne française que je fréquente régulièrement dans l’Ouest de la France... Et non, apprends-je... ce que je sais en revanche et ce qui m’a déjà valu quelques prises de bec avec les chasseurs, c’est la barbarie de cette boucherie sans nom ! On y va en famille, avec les enfants, futurs chasseurs, déterrer les blaireaux et leurs petits ! La belle « futur génération » que voilà ! On les harponne au crochet et on les sort de là, du terrier, déchiquetés et sanguinolants !
Des voix locales s’élèvent cependant contre cette pratique cruelle... et inutile ! Le blaireau n’est pas un nuisible significatif ! Mais les chasseurs du cru ont toujours leurs démons... Ils furent le renard, ils sont aujourd’hui le blaireau et même le chat !
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C’est certes cruel mais la vérité prime et il est parfois nécessaire de déterrer un Trogneux... pardon, ou avais-je la tête, un blaireau.
Regardez des chasseurs à l’oeuvre :
En même temps, le blaireau n’avait pas à se faire passer pour une blonde... :)
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Faut interdire les Dachshund (teckel en français) qui sont des chiens de blaireaux comme leur nom l’indique. Et leur comportement proche de ce qu’ils chassent.
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Toute souffrance imposée doit être combattue.
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