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Accueil du site > Tribune Libre > Le nid de l’islam

Le nid de l’islam

Synthèse des derniers acquis en matière des origines de l’islam

 

Aussi surprenant que cela puisse paraître, Mahomet est absent du livre qu’on lui attribue. Il bénéficie pourtant d’un telle aura médiatique qu’on l’imagine facilement aussi présent dans le Coran que jésus dans évangile ou Moïse dans la Torah, mais il n’en est rien. En fait « Personne ne sait, en réalité, le nom du prophète de cette nouvelle religion. Hors des sources musulmanes, nous n’avons aucun témoignage direct, ni document, ni trace archéologique quelle qu’elle soit de l’existence de Mahomet. Rien sur sa personne, rien sur sa vie. Son nom lui-même, n’est pas présent dans le Coran. On y trouve seulement cinq fois, « MHMD » (les langues sémitiques anciennes, ne comportaient aucune voyelle ni accentuation). Ce n’est en aucune façon un prénom, encore moins un nom propre, c’est un adjectif « Le bien-aimé », que l’on pourrait attribuer à n‘importe qui. Laurent Lagartempe  Auteur du Petit Guide du Coran, publié aux Éditions de Paris. 

 « Comment ne pas être troublé par la grande similitude entre la doctrine et la personnalité de Mani (216-274) et celle de Mahomet, né environs 300 ans plus tard ? Mani ou Manes , en Perse, aurait reçu l’ordre, dès l’âge de 12 ans, d’un certain ange : At-tawm, de proclamer tout haut sa doctrine, et de se séparer de sa communauté. Il se présentait comme le dernier successeur d’une longue lignée de messagers célestes envoyés à l’humanité à partir d’Adam, Zoroastre, Jésus etc., dont il disait être le Sceau, l’envoyé suprême, l’Illuminateur parfait, le Paraclet (le Saint Esprit) promis. Alors que les enseignements de ses prédécesseurs n’auraient été que partiels et voilés, le message de Mani aurait été l’expression totale de la vérité, la glose plénière. Sa religion ne devra donc connaitre aucune limite à son expansion. Durant près de douze cents ans, du IIIau XIIIsiècle, la religion de Mani s’est déployée des rivages de l’Atlantique à ceux du Pacifique. Le manichéisme à joui d’une situation de faveur durant la période des Omeyades sous le califat de Walîd II (743-744) où les œuvres de Mani furent traduites en arabe. Il est fondamentalement « la religion du livre ». Mani a pris soin de consigner par écrit sa révélation et de canoniser ses écrits de son vivant. Après les ablutions, chaque jour, les élus étaient tenu de réciter les sept prières, et de pratiquer le jeûne de trente jours une fois par an selon le calendrier lunaire qui coïncidait avec la fête du Bêma, pour commémorer la passion de Mani et son ascension qui se situait au mois de mars. Quant à l’aumône, elle était réclamée pour le pardon des péchés. Les manichéens accusaient les chrétiens et les juifs d’avoir falsifié leurs écritures. Ils assuraient que Mani reviendrait à la fin des temps, pour conduire l’humanité vers le trône pour le jugement dernier qui consacrera les croyants dans la lumière ». Antoine Moussali. (Né au Liban. Directeur des établissements scolaires lazaristes de Damas. Il a publié plusieurs études théologiques et sociologiques en arabe. Prix 1998 de l’académie d’Education et d’Etudes Sociales pour La croix et le croissant. 

Patricia Crone, une universitaire danoise hautement graduée, professeur à Cambridge et à Princeton, aussi éloignée de la tradition musulmane que de celle des premiers chercheurs européens un peu candides, fut le premier expert à avoir entrepris l’inventaire et l’étude des textes extérieurs à l’islam dans l’optique d’une recherche de ses origines Dans son ample travail d’analyse et de synthèse des nombreuses chroniques syriaques, byzantines, arméniennes, juives, nestoriennes etc., sur les événements du VIIe siècle au Moyen Orient, en s’appliquant tout spécialement à élucider ce qui a conduit à l’émergence de l’islam, elle ne trouve nulle trace ni mention d’une ville pouvant correspondre à ce qui est devenu par la suite La Mecque. Cet auteur, en s’échappant du ghetto des sources arabes, a le grand mérite d’avoir fait éclater le champ des recherches sur les origines de l’islam en l’ouvrant aux sources documentaires externes abondantes et restées jusque là, sous exploitées. S’appuyant sur de grandes connaissances linguistiques, le professeur Crone s’attache systématiquement à retrouver les mentions des noms propres, de personnes et de lieux, cités par les auteurs arabes dans les chroniques des peuples voisins. Elle constate en premier lieu que le Hedjaz (région de La Mecque et de Médine) n’y joue aucun rôle et que La Mecque, à cette époque, n’existait pas. D’après Dan Gibson, un historien canadien spécialiste des Nabatéens, la ville des origines de l’islam ne serait pas La Mecque mais Pètra, en Jordanie. Il propose avec le documentaire « La Ville Sacrée » une présentation d’arguments archéologiques, photographiques, satellites, ou tirés de manuscrits anciens.

 Dans son récit de la prise de Jérusalem en 637, l’évêque Sophrome, qui ouvrit les portes de sa ville au deuxième calife Omar, pour éviter que ne se renouvelle le bain de sang de 614, ne parle pas plus de Muhammad que de Coran ou d’islam. Il faudra attendre le Xe siècle pour trouver, dans les textes des pays conquis, la première mention d'un prophète chef de guerre « Sarasçène » (Sarazin).

 « Les graffitis des parois rocheuses du désert du Néguev, qui datent du septième siècle, ne font aucune mention de Muhammad et ne contiennent aucun élément les rattachant à l’islam. Ce n’est qu’autour de 820 que les inscriptions rocheuses acquièrent clairement un caractère islamique ». Yehuda Nevo, Archéologue.

Ce vide inexpliqué d’environs 200 ans constitue un cas unique dans l'histoire universelle des hommes célèbres. C'est comme si l’on allait commencer à raconter la vie de Napoléon en 2032.

L’islam n’est pas né dans la pleine lumière de l’histoire, ce n’est pas en Arabie qu’il faut en aller chercher la trace. Il a commencé bien avant l’arrivée de Muhammad.

Vous n’êtes certainement pas sans avoir remarqué qu’un très grand nombre de traditions, de coutumes, de lois, et que tant et tant de prescriptions musulmanes sont identiques à celles des juifs ? Pas de vin, pas de porc, circoncision, jeûne, aumônes, ablutions, condescendances envers les femmes, lapidation, etc. Il n’est pas trop difficile, non plus, de s’apercevoir que bien des noms cités dans le Coran sont des adaptations phonétiques d’anciens noms juifs : Ibrahîm/Abraham, Moussa/Moïse, Dâwôud/David,Sulayman/Salomon, Maryam/Marie, Youssouf/ Joseph, Djibril/Gabriel etc. etc.

Les recherches contemporaines établissent facilement la présence des « Ebionites » ou « Nazaréens », (des Juifs hérétiques chassés de Jérusalem, établis en Syrie) comme transmetteurs de leurs croyances et de leurs espoirs, à leurs proches voisins arabes récemment christianisés. Ils leurs affirmèrent qu’en tant que descendants d’Abraham, (les juifs par Isaac, et les arabes par Ismaël), ils étaient cousins de sang, relevaient de la même Oumma, (de oum mère, la communauté musulmane qui transcende les frontières) et posséderaient donc les mêmes droits à la suprématie mondiale promise par les prophètes depuis les temps anciens. « Vous, arabes, vous devez donc nous faire allégeance, car nous sommes vos frères aînés dans la vraie religion. Ensemble nous pourrons sauver le monde en faisant revenir le messie sur terre par la reprise de Jérusalem, pour y éradiquer le mal à la tête de nos armées. Et son retour fera de vous les élus de son nouveau royaume. » Olaf d’après E.M. Galez dans Le Grand Secret de L’islam. N’avait-t-il pas été promis qu’ « Israël finira par l’emporter et qu’un jour, un messie viendra (une foi le temple rebâti !) pour faire régner Dieu sur le monde entier. » (Isaïe chapitre 60). Les prophètes avaient annoncé un sauveur qui réconcilierait les hommes avec Dieu, mais celui que les judéens attendaient fébrilement, procéderait à la mise au pas des royaumes de la terre et devrait les rétribuer grassement en pouvoir, en prestige, et en biens. D’après Charles de Foucault (Officier de l'armée française, explorateur, géographe, prêtre et martyre)Au XXsiècle les Touaregs du désert marocain espéraient toujours la même chose : « Tout musulman croit qu'à l'approche du jugement dernier le "Mehdi", surviendra, déclarera la guerre sainte, et rétablira l'islam sur toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué, définitivement, tous les non-musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l'islam comme sa vraie patrie et les infidèles destinés à êtres soumis, par lui ou ses descendants ; si c'est le contraire, c'est une épreuve passagère, il s'en sortira et triomphera à son tour. La sagesse l'engage à subir son épreuve avec calme. L'oiseau qui se débat au piège perd ses plumes et peut se casser les ailes. S'il se tient tranquille, il se retrouve intact au jour de sa libération.

 Les Ebionites se caractérisaient essentiellement par leur foi en Jésus considéré comme Christ fils de Marie, et non comme fils de Dieu. Leur point de vue consistait à croire en Jésus prophète, créé non pas engendré. Créé comme Adam mais de manière miraculeuse. C’est précisément ce que dit le Coran après eux (Co3, 43). Saint Irénée le confirme dans Contre les Hérésies (3-4), « Ils disent que c’est Jésus qui a été crucifié mais non pas le Christ qui l’a abandonné avant son exécution. » tandis que d’autres affirment qu’un sosie, Simon de Cyrène, lui a été subsisté et que Jésus a été élevé directement au ciel par Dieu.  Coran (4, 157-158).

 Les découvertes archéologiques contemporaines permettent de localiser des foyers d’habitats Ebionites (Naçaras en arabe) en Syrie. L’étude des toponymes y a conservé la mémoire de leurs anciens habitants, des noms encore en usage aujourd’hui comme « Nasiriyé », (Ansariyé), « Waldi an Nazara » (L’oued des Naçaras) ou « mont des Nozaïrï », indiquent leur présence ancienne. Les fouilles du village de Farj dans le Golan, révèlent dans son organisation, la cohabitation entre des groupes Judéo-Nazaréens et des groupes arabes nomadesLa tradition syrienne transparait facilement à travers plusieurs récits de caractère anecdotique du Coran. La sourate XVIII répercute la légende syrienne selon laquelle sept jeunes chrétiens persécuté au temps de l’empereur Décius, se seraient réfugiés avec leur chien dans une caverne du mont Pion, près d’Ephèse, et s’y seraient endormis pendant 200 ans. « Le mot Coran lui-même est une adaptation phonétique arabe « Qor’ân » du terme syro-araméen « Qeryân », lequel désigne un livre de prière syro-chrétien correspondant au lectionnaire de la liturgie romaine. Il n’est donc pas étonnant qu’ ‘Isä (Jésus) soit cité 25 fois dans le Coran et qu’il le soit 11 fois sous le nom d’Al Masï h. (le Messie). » Anne-Marie Delcambre (islamologue française.)

Attachés de façon intégriste à la loi mosaïque, les judéonazaréens s’estimaient supérieur à tous les autres hommes. Leur idéologie construite sous l’angle de l’affrontement des bons et des méchants prendra, peu à peu, une forme radicale et même monstrueuse. « Ces gens là considéraient de leur devoir d’éradiquer les mauvais de la terre et d’établir, dès maintenant, ou demain, un monde de bonheur définitif. Ils se regardaient comme les sauveurs appelés à relever le temple de Jérusalem, et ensuite, une fois le Messie revenu, à dominer le monde par la mise au pas des royaumes de la terre » E-M Galez  Docteur en théologie et histoire des religions de l'université de Strasbourg. La religion des judéonazaréens fondée sur le projet fou de parvenir à éradiquer les mauvais de la terre, était en lutte contre elle-même avant de le devenir contre le monde entier. (Qui est bon, qui est mauvais, et qui en juge ?)

L’accession des coalisés à la suprématie mondiale devait se réaliser quand ils auraient réussi à reprendre Jérusalem des mains des impies. En 637, après un premier échec, Jérusalem est enfin reconquise. Tout le monde attend les yeux rivés au ciel…. Mais le Messie ne revient pas… Les prêtres Nazaréens temporisent… le temps passe… et les arabes réalisent alors qu’ils se sont bel et bien fait avoir.

Pauvres gens que ces Judéo-Nazaréens, qui se sont trompé et qui ont trompé les autres, mais leur imposture est une petite ruse à coté de celle des califes résolut à tout pour récupérer le pouvoir vacant et prendre les commandes du religieux. Qui maîtrise les textes contrôle la religion et qui contrôle la religion manœuvre les masses. 

 « Les historiens disposent dorénavant de plusieurs types de sciences auxiliaires (archéologie, épigraphie, papyrologie, numismatique, méthodes philologiques d’étude des textes etc.), forgées pour donner une vision critique des littératures anciennes, y compris de la bible ! Depuis un bon siècle, on applique ces outils modernes à l’étude des débuts de l’histoire islamique, au Coran et aux déclarations attribuées à Mohamed. L’histoire islamique traditionnelle ne tient plus ». Rémi Brague. Spécialiste de la philosophie médiévale arabe et juive, et connaisseur de la philosophie grecque, il enseigne la philosophie grecque, romaine et arabe à l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et à la Ludwig-Maximilian Universität de Munich. Il est membre de l'Institut de France.

 C’est, l’homme fort du régime, Omar ibn al-Kahattâb qui gouvernait à l’ombre du premier calife Abû Bakr (632-634), qui est à l’origine de la décision de rassembler les fragments de textes anciens, épars dans tout l’empire, qui guidaient la pratique religieuse (notes, aides mémoire, prescriptions des prédicateurs précédant, feuillets des émigrés à Médine, ou textes restés en Syrie avant l’Hégire. Le tout avait été gravé sur des parchemins, des tessons de poteries, des bouts de bois ou des omoplates de chameaux etc.) On pourra ainsi sélectionner ce qui accrédite la nouvelle identité des arabes, et faire disparaitre tout ce qui pourrait contrevenir à la nouvelle logique de pouvoir. C’est ainsi que va se constituer peu à peu le proto-Coran, puis le Coran tel que nous le connaissonsLe chef des arabes prend le titre de « lieutenant de Dieu sur la terre », c’est à dire la place laissée vacante par le messie, ce qui lui donne les droits théoriquement absolus sur tout et sur tous, en particulier celui de sélectionner et de modifier les textes qui structurent la religion.

Il y aura forcément des contestations, des résistances, des incompréhensions et des oppositions internes. De nombreux corans se mettront à circuler, tous revendiqués pour être le vrai. Naitront alors, inévitablement, des dissensions sur l’authenticité de tel ou tel texte. La confusion s’installera. Chaque prétendant à la succession du Prophète tentera de justifier sa candidature. On commencera à soupçonner la possibilité de faux. Plusieurs de ces versions différentes, notamment chiites circuleront jusqu’au Xe siècle. Pour conjurer la multiplication des versions et supprimer les possibilités de division du peuple qui lui était soumis au nom de l’unique divinité, le troisième calife Othman (644-656) ordonne alors d’imposer un seul Coran, au prix de la mort de quiconque en posséderait un différent. Ce nouveau codex est obtenu par la fusion du nombre de ceux que le calife avait pu rassembler. Tous les écrits concurrents, tous les matériaux sur lesquels des extraits de la prédication avaient été portés du vivant du prophète furent brulés pour éradiquer la contestation et pour donner à son pouvoir, fraichement acquis toute la légitimité désirable, justifier la supériorité des arabes et leur domination comme voulue par Allah. Espoir vain, c’est le commencement de la fitna (guerre civile) qui a toujours ensanglanté l’islam. « La querelle du Coran a duré plus de trois siècles. La naissance de l’islam en proie à des luttes intestines pour la succession du pouvoir est un bain de sang. Aucun des premiers califes n’est mort dans son lit. D’autre part, des discordances s’étaient établies à cause des insuffisances du système d’écriture encore rudimentaire, qui était plus un guide pour la mémoire qu’un moyen de transcription phonème par phonème. » René Marchand (Essayiste et journaliste français, issu de l'École nationale des langues orientales.

 « Ce n’est finalement que sous le règne d’Abd Al-Malik (685-705) que fut entreprise la quatrième phase de la transcription du Coran, en améliorant l’orthographe et l’homogénéité du texte et en adoptant un seul système consonantique. ». Antoine Moussali. (Professeur d’arabe Libano- irakien, à Alger, et directeur de collège en Syrie profondément attaché aux relations entre croyants arabes et chrétiens.)

Le chercheur français Bruno Bonnet-Eymard, (orientaliste français et islamologue) blanchi sous le harnais de l’étude des textes anciens, est l’auteur d'une traduction entièrement nouvelle du Coran. Pour établir ce travail de manière véritablement scientifique, il décide de ne s'en tenir qu’au texte initial du Coran, qui fut rédigé en proto-arabe. Il prend le parti d'écarter l'utilisation de la Sirâ, écrite bien plus tard, puis de nettoyer les écrits des voyelles et des points diacritiques (les petits signes et points qui entourent les lettres arabes) dont l’écriture de cette époque, comme toutes les écritures sémitiques, étaient dépourvues, afin de retrouver le sens des mots par leurs racines hébraïques et Araméo-syriaques. Puis de comparer chaque passage avec la Bible ou d'autres textes antiques. Sans voyelles ni signes diacritiques impossible de distinguer les consonnes dont la graphie est identique, d’où la possibilité d’obtenir un grand nombre de lectures et d’interprétations d’un même mot. Avant la recension d’Omar, de nombreux Corans circulaient. Plusieurs de ces versions, notamment chiites circuleront jusqu’au Xsiècle. « Le texte officiel du Coran ne serait pour les Chiites qu'une version censurée, falsifiée et altérée de la véritable révélation faite au Prophète. Le Coran originel intégral, selon eux, n'aurait été en possession que d'Ali, héritier du Messager et successeur légitime. Cette révélation initiale aurait contenue en effet un grand nombre de versets dans lesquels Ali et les descendants du Prophète - notamment Fatima et les imams - étaient nommément cités comme des modèles et des guides par excellence de la communauté. Le chiisme ancien propose sa propre version de l'histoire du texte coranique. En même temps, il dote ses théories de l'imamat de fondements coraniques, tout en soulignant l'impiété et la violence de ses adversaires historiques »Odon Lafontaineécrivain et conférencier. « La faute en incombe aux dirigeants de cette masse, qui ont permis la falsification du Message divin et l'ont fait accepter, par force et par ruse, à la majorité des musulmans ». Al-Sayyed Al-Kadhim Al-Haeri, (Grand Ayatollah chiite, selon la monographie d'Al-Sayyari sur la falsification du Coran.) 

A partir de 847 le calife Al-Mutawakkil interdit définitivement toute discussion sur la nature du Coran, et toute remise en cause de la théorie du Coran « incréé », comme le soutiennent fermement chez les sunnites les quatre grandes écoles de droit musulman : malékite, hanafite, shafièite, hanbalite. 

Tous les manuscrits anciens sont devenus l’objet d’une certaine réserve depuis l’application aux « palimpsestes » des procédés d’investigations chimiques et physiques. Le mot grec signifie grattage à la ponce sur des pages de parchemins pour y remplacer une inscription par une autre. Autrefois le remplacement était invisible. Mais dorénavant les rayons synchrotrons ou ultraviolets ont redistribués les cartes, les textes originaux réapparaissent sous les rayons.


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42 réactions à cet article    


  • Clark Kent Clark Kent 24 juillet 2018 10:40

    « Patricia Crone, une universitaire danoise hautement graduée »


    Attention aux faux-amis !
    Quand on utilise un traducteur en ligne pour pomper des articles étrangers, il faut relire et avoir un minimum de connaissance de la langue traduite pour éviter ce genre de barbarisme.

    En Français, le mot « gradué » s’utilise pour les tubes à essais ou les thermomètres. Le mot anglais « graduate » se traduit par « diplômé ».

    • popov 24 juillet 2018 14:01

      @Clark Kent

       
      Bien observé. Ils y a d’autre fautes, mais bon, cela arrive même dans les meilleures familles, surtout de nos jours.
       
      L’essentiel, c’est le contenu.

    • Christian Labrune Christian Labrune 24 juillet 2018 14:45
      L’essentiel, c’est le contenu.
      ------------------------------------------
      @popov

      J’en tire la conclusion qu’on ne sait à peu près rien de sûr à propos de Muhammad. Bien qu’il vienne longtemps après Jésus de Nazareth, son existence historique ne paraît pas plus sérieusement attestée.

      Qu’en est-il cependant de l’ange Gabriel ? L’auteur de l’article n’en dit rien. J’espère quand même qu’il n’ira pas prétendre que l’ange Gabriel n’a jamais existé non plus, parce qu’à ce compte-là, on pourrait bien mettre en question aussi l’existence d’Allah. Or, Allah akbar !

    • popov 24 juillet 2018 15:40

      @Christian Labrune

       
      Heureusement qu’il ne s’est pas trompé le Gabriel : imaginez qu’il ait livré le coran à Marie et annoncé un enfant à Mahomet.

    • Jean Keim Jean Keim 24 juillet 2018 17:57

      @Christian Labrune
      Lisez le livre « Jésus » de Jean-Christian Petitfils chez Fayard, et si vous êtes honnête vous devriez revoir votre position sur l’historicité de cet homme, l’ouvrage est bien une enquête d’historien, n’ayez pas peur son but n’est pas de vous convertir.


      Une des meilleures preuves de l’existance de Jésus de Nazareth – il y eut d’autres Jésus à cette époque – est le fait que les rabbins du 1er siècle hostiles à son message n’ont pas affirmé qu’il n’avait pas existé.

    • Christian Labrune Christian Labrune 24 juillet 2018 22:33

      @popov


      Je me suis fait un devoir de regarder la petite video que vous nous proposez. Je vous le dis tout de suite : si Jean Yanne paraît être barbu à souhait, la barbe ne suffit quand même pas à faire un imam, et son discours sur la révélation coranique me paraît assez peu catholique. Beaucoup d’imams, dans une religion qui n’a pas à proprement parler de clergé se disent imam un peu à la manière des filles de Camaret parlant de leur vertu.

      Jean Yanne devait être de ceux-là. Il m’a même semblé quelquefois que son enseignement pourrait être fort mal reçu à Al-Azhar et y ressusciter de vieilles tendances takfiristes. Je n’irai certes pas jusqu’à dire qu’il était islamophobe, ce serait faire injure à la mémoire de ce saint homme, mais cette pensée, même si je l’ai tout de suite repoussée, m’aura quand même une ou deux fois traversé l’esprit.

      Espérons pour lui, puisqu’il est mort, et même s’il a pu se tromper quelquefois, qu’à l’heure actuelle il est au milieu des ruisseaux et des fleurs, entouré d’autant de jouvencelles qu’il en peut lutiner. Dieu est indulgent et miséricordieux.


    • Christian Labrune Christian Labrune 24 juillet 2018 22:46
      @Jean Keim

      Le dernier bouquin de Petitfils que j’aie lu, c’était sa biographie d’Athénaïs de Montespan, qui est fort bien faite et remarquablement documentée. C’est un très bon historien, Petitfils, Je sais bien par ailleurs qu’il est catholique. Et après ? Scarron était bossu et contrefait, lord Byron était pied-bot, et cela ne les aura pas empêchés pourtant d’être de grands écrivains. C’est très méchant de vous moquer ainsi d’une infirmité dont celui qui en est affecté ne peut pas être tenu pour responsable.

    • Christian Labrune Christian Labrune 25 juillet 2018 08:27

      @robert


      La question de l’islam ne me passionne pas. Comme toute le monde, j’ai lu et épluché le Coran, je connais par coeur quelques hadiths, et en particulier celui qu’avait déclamé il y a quelques mois tel imam de Toulouse dont la mosquée avait été fréquentée par l’assassin des enfants de l’école Ozar Hatorah et qui était cité à la fin de l’article 7 de l’ancienne charte du Hamas. Ce parfait salaud court toujours.

      Tout ce que je sais, c’est qu’Allah akbar : Pan pan pan, ou bien la gorge tranchée. Entre ces deux manifestations de la grandeur d’Allah, je n’en vois pas une qui soit préférable et il n’y en a pas d’autre s’il faut en juger par le verset 5 de la neuvième sourate.C’est à prendre ou à laisser. Je laisse.

      L’islam, si l’on admet son postulat débile de départ, à savoir que Dieu s’exprime pour l’éternité dans le Coran « incréé » (dont l’écriture aura quand même pris deux siècles !), c’est qu’il s’agit d’une religion d’assassins au service d’une divinité particulièrement crapuleuse et méprisable.

      Les autres religions monothéistes, après des siècles d’exégèse, ont versé tant de flotte dans le gros rouge de la révélation biblique qu’elle ne peut plus enivrer personne. Elles survivront comme un charmant folklore assez comparable au shintoïsme des Japonais auquel l’athée que je suis se convertirait sans difficulté. Après l’écrasement du Califat de Raqqa et surtout l’effondrement prochain de la théocratie iranienne, l’islam ne se relèvera pas. La plus récente des religions monothéistes sera aussi la première à disparaître. Elle laissera dans la mémoire des peuples le même souvenir atroce que les deux totalitarismes vaincus du siècle dernier.

    • Jean Keim Jean Keim 25 juillet 2018 10:49

      @Christian Labrune
      J’aime bien votre érudition et... assez votre humour.


      Il est préférable que personne ne se « convertisse » à une catéchèse chrétienne comme à n’importe quelle autre religion d’ailleurs, une telle décision ne génère que des problèmes sans en résoudre aucun, le sens du message de Jésus n’est pas religieux, bien que parfaitement encore maintenant adapté à notre monde, pour l’appréhender il faut faire table rase des croyances.

      Et au fait ! Si vous considérer JC Petitfils comme un bon historien bien que catholique (c’est un intellectuel) ce qui n’est pas rédhibitoire si l’écriture est honnête, alors lisez son livre et concluez.

    • Jean Roque Jean Roque 24 juillet 2018 11:08

       
      Si on avait dit aux français des années 60 que 50 ans plus tard on parlerait sans arrêt de barbus, mosquées, burkini...
       
      Ils auraient rigolé.
       
      C’est pour ça que démocratiquement les français ont voté oui au référendum sur leur glands remplacement.
       
       
       
      “Tous ceux qui ont voulu confiner l’islam à la religion ont été, en mille ans d’histoire, écrasés et vaincus” Rémi Brague


      • Jonas 27 juillet 2018 15:53

        @Jean Roque 

        Un ancien salafiste , résume l’abrutissement et le décervelage de cette religion , archaïque et rétrograde qui n’a pas sa place en Occident. 

        « On ne remet jamais rien en question tant qu’on reste dans le » cercle « Les débats théologiques contradictoires ? Impossible. Il faut appeler un savant ou parler directement avec l’imam. 
        L’endoctrinement est tel que vous ne pensez plus par vous - même.  Vous vous posez des questions ? C’est le waswas du Sheitan ( murmure du diable voulant vous éloigner d’Allah. 
        Avec le temps qui passe , vous ne vous rendez plus compte que vous faites un déni. Vous cachez les questions embarrassantes sous le tapis ou vous dites »Allah a’lam !Je suis un ignorant et Allah est plus savant.« 
        La Situation devient telle que vous fréquentez des schizophrènes ( d’ou la multiplication de déséquilibrés dans cette religions NDLR) Entre schizophrènes , vous vous rassurez mutuellement , vous êtes dans le vrai , vous êtes les bien guidés ( comme les assassins de l’Etat islamique , Al-Qaïda et les terroristes qui sillonnent le monde NDLR) Vous et vous seuls êtes les bien guidés parmi ce magma d’humanité promis Au feu de l’enfer ( djahanam) . On vous fait remarquez que vous avez toutes les caractéristiques d’une secte et êtes très marginaux ? Vous vous convainquez que plus il y a d’ennemis de l’islam , plus vous êtes dans le vrai. C’est justement le propre des prophètes , des pieux et des gens bien guidés. » 

        En langage clair les arabo-musulmans et musulmans non arabes provoquent et commettent des crimes, attentats , incendies, viols , massacres , persécutions etc pour être rejeter et rester dans le vrai , comme les prophètes les pieux et les gens bien guidés.

      • zygzornifle zygzornifle 24 juillet 2018 12:32

        Je vais demander ou il est a Mélanchon , il doit bien le savoir ....


        • zygzornifle zygzornifle 24 juillet 2018 12:35

          Mahomet est absent....


          Il était au club mohamed (pas encore de club med a l’époque)....

          • aimable 24 juillet 2018 23:57

            @zygzornifle
            s’il a existé , maintenant il doit bien rigoler de tout ce qu’on lui prête  smiley


          • zygzornifle zygzornifle 25 juillet 2018 08:37

            @aimable


             il s’est réincarné dans Ben-alla akbar....

          • JC_Lavau JC_Lavau 25 juillet 2018 09:10

            @Christian Labrune.

            Il n’a jamais été à la Mecque, et il n’avait rien à faire dans ce trou perdu et inutilisable.
            Son caravansérail d’origine est à présent englouti sous les eaux du lac de barrage Tishreen.


            • Zolko Zolko 24 juillet 2018 15:27

              « un très grand nombre de traditions [...] musulmanes sont identiques à celles des juifs ? »
               
              bien-sûr qu’on a remarqué ça. De même que la justification officielle pourquoi il fallait absolument prendre Jerusalem : car Mohamed avait fait un voyage aller-retour dans une seule nuit sur le dos d’un cheval ailé ... imaginez la scène : Mohamed se réveille le matin et dit à ses chefs de guerre qu’il faut envahir Jérusalem – à des milliers de km de là – car il avait fait l’aller-retour dans la nuit ... « vaz-y doucement sur la chicha Mohamed » lui aurait-on rétorqué, non ?


              • Oceane 25 juillet 2018 04:13

                @Zolko

                « un très grand nombre de traditions [...] musulmanes est identique à celle des juifs »

                Je rencontre des Européens, des Asiatiques, des Africains, des Arabes, des Amérindiens, mais pas - encore - de Juifs.



                • Decouz 24 juillet 2018 17:46

                  @Eschyle 49

                  Pour ce qui est des codes les réponses ne manqueraient pas, imaginez un dramaturge simplement humain (à ce qu’on dit) comme Shakespeare qui compose des dialogues répondant à des centaines de caractères différents, avec chacun leur rythme et leur couleur.
                  Allah aurait différents caractères, qui seraient reflétés par exemple par les entités angéliques qui traduiraient tantôt la rigueur, tantôt la miséricorde, ou tout point de vue possible selon les sensibilités humaines  ? C’est ce qui est dit par l’islam, mais pas que par l’islam
                  Pour rester dans le domaine profane, vous avez deux types d’auteurs ou de compositeurs, les uns font toujours dans le même style, d’autres innovent constamment dans leur forme sans que l’on ait affaire à des êtres différents.
                  La formule de l’unité (il n’y a pas de Dieu si ce n’est...) est fomulée 36 fois. Est ce à dire que chaque fois il y a un auteur différent qui de son point de vue particulier affirme l’unité au-delà des apparences ? Ou bien n’est ce pas plutôt le même auteur qui se place à des points de vue différents, selon les conceptions ou les imaginations des hommes.

                • docdory docdory 24 juillet 2018 17:42

                  @ Richard Deverdieux


                  Tout ceci me fait penser à cet intéressant débat : Mahomet est-il un personnage plus réel que Sherlock Holmes ?





                  • Oceane 25 juillet 2018 04:21

                    @docdory

                    Jésus est-il un personnage plus réel que Sherlock Holmes ?


                  • aimable 25 juillet 2018 07:16

                    @Oceane
                    ils ont certainement joué dans la même cour  smiley


                  • docdory docdory 25 juillet 2018 10:00

                    @Oceane

                    Il n’y a aucune preuve historique, selon l’acception actuelle du terme, de l’existence de Jésus, pas plus qu’il n’y a de preuves historiques de l’existence d’autres personnages mythologiques tels que Abraham, Moïse, Ulysse, Achille, Hercule, Gilgamesh (liste non limitative ).
                    Le problème des religions monothéistes est que leurs adeptes croient souvent dur com fer à l’existence réelle de leurs personnages mythologiques.

                  • Oceane 25 juillet 2018 23:01

                    @docdory

                    Bien d’accord.


                  • Oceane 25 juillet 2018 23:03

                    @aimable

                    Et dans le même bac sable.


                  • Pascal L 24 juillet 2018 19:21
                    Voici une synthèse tout à fait intéressante des dernières recherches sur le sujet. 

                    Je voudrais ajouter quelques points de détails sur l’historicité de Muḥammad. Il semble qu’il soit cité plusieurs fois par des historiens lors des batailles conduisant à la conquête de Jérusalem. En particulier à la bataille Gaza dont nous disposons de quatre citations. Ce qui fait que sa mort ne semble pas antérieure aux années 434-435. Abou Bakr n’a probablement jamais été calife. 
                    Par ailleurs, le sens de mḥmd semble avoir évolué dans la langue arabe. Selon la racine araméenne, il faudrait plutôt traduire par « le désiré » et non « le loué ». Qui pouvait alors être désiré à cette époque ? Il s’agit très certainement de ʿĪsā /Jésus dont le retour était attendu. C’est très certainement le sens des inscriptions mḥmd sur le dôme du rocher construit en 691 à Jérusalem. Pour que ce mot indique Muḥammad, il faudrait aussi doubler le m.
                    Les premières inscriptions portant le nom de Muḥammad datent de 684 environ et se retrouve sur des monnaies en Perse. Il s’agit probablement d’une revendication du pouvoir de la part du calife ʿAbd Allah ibn Al-Zubayr opposé au calife omeyyade ʿAbd Al-Malik. on peut supposer que c’est ʿAbd Al-Malik qui a fait de Muḥammad un prophète.
                    Mes sources sont tirées entre autres de la thèse de Leïla Qadr « Les trois visages du Coran ».
                    Par ailleurs, la thèse de Jean-Jacques Walter « Le Coran révélé par la théorie des codes » permet de trouver une cinquantaine de rédacteurs pour le Coran (avec certitude entre 30 et 100) par un procédé mathématique.

                    • [email protected] 25 juillet 2018 00:06
                      toutes les religions y compris le Christianisme sont des fables pour soumettre
                      pour creer une humanite il faudra deja s affranchir, donc etre libre, cela prendra plusieurs milliard d annees que l on a pas

                      • Adriencha 25 juillet 2018 09:11

                        Malgré quelques petites erreurs déjà signalées, ce texte est  très intéressant et amène de la réflexion.

                        Le seul reproche que je peux lui faire, c’est sur le fait que les textes coraniques ne parlent pas de Mahomet. Dans la « philosophie » du Coran actuel Mahomet n’est pas un messie comme Jésus, il est simplement le transmetteur de la parole divine alors que les évangiles par exemple ne sont que l’interprétation de la vie de Jésus par Marc, Luc….  Pour les Musulmans, dieu lui transmis les textes  pour rétablir la vérité déformée par Jésus et Moise, c’est pour cela qu’il n’est pas nommé dans le Coran.

                        Quant à l’existence de Mahomet je ne pense pas quel soit à remettre en cause, mais que ce soit un chef de clan sanguinaire qui tue, égorge femmes est enfants, pratique l’esclavage au nom de dieu est beaucoup plus probable que celle du simple messager de dieu. 

                        Le véritable problème aujourd’hui, c’est l’impossibilité de critique de l’islam de manière scientifique sans être soumis à une Fatwa comme Chritoph Luxenberg….


                        • Pascal L 26 juillet 2018 11:55

                          @Adriencha
                          « pour rétablir la vérité déformée par Jésus et Moise » Si Jésus et Moïse avaient déformé la réalité, ils ne pourraient pas être prophètes... En fait, l’affirmation de déformation est toujours ambigüe et mal fondée. Il s’agit soit d’une déformation du texte originel, soit d’une incompréhension. De toutes façons, cette accusation n’a jamais pu être démontrée.


                          « c’est pour cela qu’il n’est pas nommé dans le Coran »
                          Muḥammad est cité quatre fois dans le Coran (s3,144, s33,40, s47,2 et s48,29) et la sourate 47 porte le titre de Muḥammad. On trouve également d’autres termes tels que messager (s5,83 et s36,3), avertisseur (s35,42) ou serviteur que les Musulmans associent à Muḥammad. Dans une des traductions que j’utilise, le mot Muḥammad est utilisé une cinquantaine de fois entre parenthèses pour signifier qu’il s’agit bien de Muḥammad, mais ces citations ne sont pas dans le texte original ; il s’agit d’une interprétation du traducteur. de toutes façons ʿĪsā est cité beaucoup plus souvent avec en plus le titre de Messie qui ne signifie plus grand choses aux Musulmans contemporains. J’ai d’ailleurs du mal à associer ʿĪsā à Jésus, car ce n’est pas le même nom. ʿĪsā correspond à Esau et c’était une déformation des Juifs rabbanites pour ne pas prononcer « Dieu sauve » en parlant de Jésus !
                          Quand aux citations de Muḥammad, cela peut être soit des versets écrits après 684 (date de la première inscription incontestable de ce nom), soit la déformation du mot mḥmd qui peut signifier « le désiré » (et non « le loué » selon l’arabe moderne) tel qu’il aurait pu être écrit sur les textes primitifs. mḥmd sans m doublé (tel qu’il est écrit sur le dôme du Rocher construit en 691) semble confirmer cette hypothèse et qui pouvait être désiré à cette époque sinon Jésus qui devait revenir très rapidement après avoir été mis de côté par Allah lui-même ?

                          « c’est l’impossibilité de critique de l’islam de manière scientifique »
                          Depuis Christoph Luxenberg, il a plusieurs thèses de doctorat qui confirment ses hypothèses. Il ne se passe pas une année sans qu’une nouvelle thèse ajoute encore un pierre à la critique. Nous attendons toujours les thèses contradictoires. Il est certain que ce travail fera évoluer l’islam qui joue sa propre existence, même s’il faudra plusieurs siècles pour cela. En attendant, les musulmans contemporains ne sont pas responsables de ce qui s’est passé à la naissance de l’islam et nous ne pouvons leur en tenir rigueur. D’ailleurs, beaucoup d’interprétations du Coran qui ont cours aujourd’hui ont refusé de prendre en compte ce qui paraît insupportable aux non-Musulmans dans le Coran. C’est sans doute un réflexe de survie face à l’islam imposé par les colonisateurs arabes.

                        • genrehumain 25 juillet 2018 11:45
                          Einstein disait :

                          « Il est plus facile de briser l’atome que de détruire les préjugés.


                          Votre auteur devrait consulter entre autres, pour son information les travaux de l’éminent scientifique américain John William DRAPER (1811 - 1882) peut-être y trouvera-t’il des éléments de réponses à ses questions ?

                          John William DRAPER , a démontré dans son travail monumental, qu’une étude attentive et approfondie des récits historiques, a établi le fait, que  » la majeure partie de la civilisation de l’Europe vient de l’Islam « 

                          Voici ce qu’il dit aussi du Coran :

                           »Le Coran regorge d’excellentes recommandations et préceptes moraux, sa composition est si fragmentaire qu’on ne peut tourner une page sans trouver des maximes que tous les hommes doivent approuver. Cette construction fragmentaire génère des textes, des leitmotivs et des règles absolues en soi, qui conviennent à l’homme, quel qu’il soit, à tout moment de sa vie.« .

                          Un sage oriental appelé Abdu’l-Baha a dit à Paris en 1911 à propos des préjugés.

                          “ Il faut renoncer à tous les préjugés, qu’ils soient religieux, raciaux, nationaux ou politiques, parce qu’ils sont la cause des maux dont souffre l’humanité. C’est une maladie grave qui, si elle n’est pas stoppée, est capable de détruire la race humaine tout entière. Toutes les guerres désastreuses, avec leur cortège de misère et de carnage, avaient leur point de départ dans le préjugé ».




                          Ces mots malheureusement, sont toujours d’actualité aujourd’hui.

                          • popov 25 juillet 2018 12:58

                            @genrehumain

                             
                            la majeure partie de la civilisation de l’Europe vient de l’Islam
                             
                            L’islam n’est pas une civilisation, c’est tout le contraire : toutes les civilisations qui ont été conquises par l’islam ont été détruites. L’islam salit et casse tout ce qu’il touche.
                             
                            Le monde islamique a connu au cours de ses premiers siècles un engouement singulier pour la connaissance. Le rôle de l’islam s’est limité à mettre en contact des civilisations différentes en contact : le monde gréco-romain, la Perse, l’Inde, la Chine. Au début, il restait assez d’intellectuels ayant conservé leur culture pré-islamique. Dès que les mahométans ont été assez nombreux dans les pays conquis, l’islam a étouffé tout l’enthousiasme pour la recherche scientifique ou les travaux philosophiques.
                             
                            Ce mythe des Arabo-islamiques qui ont tout enseigné aux Européens a été réfuté depuis l’époque de ce grand naïf de Draper. Mais surtout ne vous gênez pas, continuez à y croire si cela vous fait du bien. Mais ne vous étonnez pas si cela nous fait rigoler.
                             


                          • Oceane 25 juillet 2018 23:11

                            @popov

                            Le monde est à feu et à sang. A cause de l’Islam ? Fais-moi rire.


                          • malik 26 juillet 2018 00:38

                            @popov

                            toujours à raconter tes conneries...


                          • popov 26 juillet 2018 05:28

                            @malik

                             
                            Le mythe de la « civilisation andalouse » a été démoli. Il s’agit d’une légende que les moustoufs se racontent entre eux pour compenser leur immense complexe d’infériorité.
                             
                            Voudriez-vous aujourd’hui, en France, être traité comme les paysans chrétiens étaient traités en Espagne islamique ? Si c’était bien pour les chrétiens de cette époque cela devrait être bien pour les moustoufs vivant aujourd’hui en Europe.
                             
                            Si vous voulez avoir une idée de ce que cela signifie, devenez copte et allez vivre en Égypte ou devenez hindou et allez vivre au Pakistan.
                             
                            Allez, une petite question : d’après vous, qu’est-ce que l’islam pourrait bien apporter de positif en Europe alors que pendant des siècles, il a maintenu les pays où il s’est incrusté dans une misère intellectuelle crasse, l’obscurantisme, la superstition et la tyrannie des barbus ?
                             
                            L’islam est une peste, allah c’est une idole fabriquée par des Bédouins arriérés et Mahomet était un imposteur, un voleur, un violeur, un menteur, un tortionnaire, un assassin, bref, un véritable trou de balle. Il n’y a vraiment que les imbéciles pour faire d’un trou de balle leur prophète. 

                          • popov 26 juillet 2018 05:46

                            @Oceane

                             
                            Le monde est à feu et à sang. A cause de l’Islam ? Fais-moi rire.
                             
                            Je suis contre les interventions occidentales dans les pays islamiques. Il vaut mieux les laisser mijoter dans leur merde verte sans interférer. 
                             
                            En contre partie, je suis contre la présence de l’islam en Europe. Cette secte arriérée ne peut rien apporter de bon.
                             
                            On peut avoir des relations commerciales avec les pays islamiques si les deux parties le souhaitent, mais sans plus. De toutes façons, sans la vente du pétrole, des pays islamiques comme l’Arabie Saoudite crèveraient de faim. Ils sont incapables de produire ne fût-ce qu’un clou.
                             
                            J’espère que ce commentaire aussi vous fera rire.


                          • malik 26 juillet 2018 16:59

                            @popov

                            le mythe de la civilisation andalouse tout comme celle de l,existence du prophéte mohamed .

                            de théories débile qui va à contre courant des faits historique évidente.

                            pour le reste meme si on t,apporte des preuves sur la réalité de l,islam tu continuera dans ta idiotie.


                          • popov 29 juillet 2018 02:08

                            @malik
                             

                            Eh bien j’attends, apportez-les ces preuves !

                          • Jonas 27 juillet 2018 15:09

                            Merci pour cet excellent article clair et bien documenté. 

                            Je retrouve beaucoup de l’enseignement  de mon ancien professeure Jacqueline Chabbi. spécialiste du monde musulman , du soufisme et des origines de l’islam. Son livre « Le Coran décrypté. Figures bibliques en Arabie.( Fayard. 2008)Livre où elle décrit parfaitement le début de l’islam par un homme , qui tout au début , se présentait comme un simple messager ( rasûl) entre une divinité qui n’était pas encore Allah et lui. Il ne se présentait pas encore  comme prophète . (Nabi) terme qui vient de l’hébreu. 

                            L’islam ne fait pas partie des gens du livre ( Ahl al-kitâb) pour la bonne raison qu’avant Mahomet , comme pendant son vivant et des décennies après sa mort , l’islam n’avait pas de livre. Ce sont les califes comme vous le mentionnez Omar et Uthman qui se sont attelés à la tâche. 

                             Le Coran a été transmit oralement , c’est un discours et non un écrit. Dans l’Arabie du 7e siècle , l’écriture n’était pas répandue. Si on fait de l’archéologie en effet rien n’existe du Coran, comme écrit. Le Coran est un discours de révélation divine inventée et imaginée. 
                            Comme le » voyage nocturne« de la ( sourate XVII , I) . Si le voyage nocturne appartient bien au Coran , le départ désigne la Mecque , lieu de séjour de Mahomet . Il en va tout autrement de la destination. Les commentateurs musulmans de la période classique y auraient vu d’emblée une ascension céleste. D’autres un voyage vers Jérusalem. Or du point de vue strictement historique et textuel , le Coran peine à permettre de soutenir un tel point de vue. Pour la bonne raison que la Mosquée Al-Aqsa n’existait pas . Comment un prophète guidé par Allah, peut-il se rendre de la mosquée de la Mecque à la mosquée de Jérusalem qui n’était même pas construite . On attribue sa construction à la fin du VIIe siècle au calife Abd al-Malik. Bien après la mort du prophète de l’islam. 

                            Toutes les religions se sont inspirées les unes des autres , l’Islam n’est pas sortie armé et casqué de la cuisse de Jupiter , il a lui aussi et même beaucoup plus que les autres » plagié «  pour parler en français moderne toutes les autres religions tout en les dénonçant . 

                            Le grand professeur d’islamomologie aujourd’hui décédé , Mohammed Arkoun, disait qu’un jour l’islam doit reconnaître les apports du Judaïsme et du Christianisme pour l’édification de cette religion.

                            En 1972, des ouvriers ont trouvé plusieurs milliers de fragments du Coran , lors des travaux pour la restauration de la mosquée de Sana’a. ( Yemen. ) » Le palimpseste de Sana’a "avait fait beaucoup de bruits. Les fragments du VIIe siècle qui ont échappé à la destruction montrent des contradictions et des erreurs nombreuses du Coran. Devant le tollé du monde musulman , pour qui il n’y a qu’un seul Coran incréé, les autorités ont arrêté les recherches et les traductions. 

                            • armand 27 juillet 2018 17:47

                              Richard Deverdieux, c’est un parent à Richard Coeur de lyon ?


                              • robert 28 juillet 2018 11:56

                                Je suis allé voir votre « site », un seul article (celui-ci) j’ai tenté une recherche sur « cassoulet » aucun résultat, donc bon.....

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