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Accueil du site > Tribune Libre > Le pouvoir du Moment Présent

Le pouvoir du Moment Présent

Ce texte est un rappel, il n'apprend rien de nouveau mais remémore les bases à nos esprits qui vagabondent et oublient parfois d'où ils viennent.

instant présent {JPEG} Le titre de ce livre d'Eckart Tolle est du pur génie, il arrive a intriguer notre égo avec ce mot "pouvoir" sur quelque chose qui est fait pour réduire, et même annihiler avec de l'entrainement méditatif, le pouvoir de l'égo sur nos vies.

Dans ce monde où de plus en plus de forces contraires s'élèvent préparant un cataclysme dont seule la folie humaine a le secret, les gens qui s'éveillent à la reconnaissance de l'illusion égotique, ou construction mentale, ont un rôle prépondérant à jouer en permettant le pardon mutuel aux différents partis.

Ce texte part du constat que fondamentalement chacun des partis est malheureux, les riches et les pauvre, l'un se vivant comme supérieur à l'autre et les pauvres se faisant avoir par les illusions des riches. Des exemples ridicule mais révélateurs ne manquent pas, l'exemple de Nabilla entre autre, comment cette femme qui se voyait ouvrir les portes du showbiz a-t-elle pu accomplir un tel acte de démence ? Comment notre président en est-il réduit à se cacher à scooter pour aller voir son amante ? le partenaire finnancier de DSK qui s'est donné la mort voyant que leur entreprise faisait faillite..

Nous avons créé un piège monstrueux dont nous sommes devenu tous prisonniers et ce piège c'est celui de notre propre égo qui accumulé à des millions d'autres égos qui souhaitent tous être plus réels les uns que les autres, ne permet plus à personne de respirer, ne permet plus à personne de prendre le temps de découvrir qui il est fondamentalement. La famille, l'achat d'une maison, le travail, les amis font partie des structures qui empêchent le plus les humains de se réaliser car la culpabilité de décevoir ou de tout perdre, les empêchent de prendre le temps de se libérer du temps et de devenir libre.

Ce serait déjà un pas important si notre pays prenait conscience de ce problème, que le problème fondamental de notre société vient des marchands d'illusions qui poussent les gens à se réaliser mais à travers quelque chose d'extérieur à eux, des projets, des biens matériels, des voyages.. toutes ces choses peuvent être très bien si elles sont reléguées en second plan, dérrière notre conscience intérieur.

L'espoir est là, en Inde, un pays où la culture du travail sur soi est importante, un ministère du Yoga a été créé pour pérenniser cette dimension que toute société sage doit se doter. Travailler notre conscience intérieur est le seul outil qui permettra à travers nos modes de consommations qui évolueront de faire émerger un monde qui s'occupera avant tout de la beauté de la vie, de la sauvegarde de la planête et des animaux. Nous ressentons tous qu'il y a un problème aujourd'hui, mais il est important de ne pas se tromper d'ennemi, en partant du principe que l'unique problème de l'humanité vient de l'illusion de l'égo individuel, nous permettons à tout le monde de se sauver et de nous pardonner mutuellement. La vérité peut être plus virale que l'illusion. Qu'importe la lourdeur de votre histoire, il vous est possible, maintenant, de stopper le malaise et la mainmise de l'égo sur vous.


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19 réactions à cet article    


  • macha macha 15 novembre 2014 11:06

    Chère Hachka


    Nos esprits se croisent, hier soir je lisais justement un livre sur l’Inde et des citations de grands maîtres, comme Tagore (grand poète), Krishnamurti...Ces écrits font du bien à l’âme humaine.

    « le désir d’avoir du prestige, d’être puissant et d’être reconnu tel par la société, est en somme un désir de dominer, ce qui est une forme d’agression. Quelle est la cause de cette agressivité ? La peur » dit Krishnamurti.

    Je pense que pour faire chavirer les puissants (la finance et les capitalistes débridés) il ne faut pas vouloir les ressembler (prestige, richesse, jalousie) c’est un piège qu’ils nous tendent, il faut les prendre au dépourvu, en n’étant plus comme eux.
    Il faut que nous soyons solidaires entre nous, tous les jours, en tous lieux, en nous respectant, avec ceux qui le veuillent évidemment. Et petit à petit, les élites et leurs bandes auront de moins en moins d’importance. 
    Car n’oublions que ces diables veulent nous diviser, nous rendre compétitifs entre nous, nous faire peur, nous déstabiliser, et du coup nous n’avons plus envie de parler/aimer/comprendre les voisins et les proches. Ils veulent nous désespérer des autres, car dans leur bêtise ils sont sûrs que nous voulons les mêmes choses qu’eux. Et bien, NON. L’orgueil ne nous intéresse pas. Et eux sont tellement orgueilleux !!


    • Hachka Hachka 15 novembre 2014 11:42

      Bonjour Macha,

      Je suis content que nos esprits se croisent :) Je ne crois pas que les riches nous tendent un piège, je pense qu’en agissant ainsi, il cherche à valider leur propre vision de la vie car nous n’existons qu’a travers du regard de l’autre, seul l’autre est le témoin de qui l’on Est quand dieux, ou l’être nous paraît absent. Je pense que les riches serait très heureux qu’on les aides a se sortir du piège qu’il se sont eux même tendu, rien n’est pire que celui qui a a quelque chose a perdre que se soit en richesse matérielle ou en lien affectif. Il faut apprendre aux homme à s’amuser avec les choses sans jamais les prendrent trop au sérieux, ainsi l’illusion ne prendrait jamais le pas sur la vérité. La paix, la bonté et l’amour émane de l’instant présent, il faut juste apprendre à l’homme a s’en saisir et a oser regarder.


    • niberta 15 novembre 2014 12:07

      La première Vérité qu’a enseigné le Bouddha est que la vie est souffrance, ce qui veut dire qu’il ne peut en être autrement, et que le chemin de la délivrance de la souffrance, qui aboutit à l’Eveil et au Nirvana, n’a pas pour ambition de rendre la vie meilleure ou plus agréable. Le monde appartient à l’ego, et il faut rendre à l’ego ce qui lui appartient. L’idée que par une réalisation massive de corps-mental à l’éveil pourrait rendre ce monde meilleure est une pure illusion, peut-être plus néfaste que celles qu’elle prétend vouloir combattre !


      • Hachka Hachka 15 novembre 2014 19:58

        Donc cela serait bon pour vous mais pas pour les autres  ?


      • Hachka Hachka 15 novembre 2014 20:57

        Le monde n’appartient pas a l’égo, si cela était le cas, l’éveil équivaudrait à la mort physique de ce monde or ce n’est pas ce qu’il se passe. Il y a un bonheur intrinsèque à être sur cette terre et il serait intéressant que vous m’expliquiez pourquoi vous penser qu’il y aurait un danger d’apprendre à nos enfants par exemple que ce chemin existe plutôt que celui du consumérisme ? 


      • Hachka Hachka 15 novembre 2014 21:07

        Votre texte m’inspire :) l’égo veut faire croire que le monde lui appartient mais celui-ci est bien au dessus de lui. il n’y a aucun écrit direct de Boudha, je crois qu’il est plus sage de regarder du côté des éveillés actuelles que faire parler ceux qui sont morts :) 


      • Hachka Hachka 15 novembre 2014 21:13

        Andrew Cohen : Souvent, le terme « éveil » est interprété comme la fin de la division au sein du moi et la découverte simultanée d’une perspective ou façon de voir qui est intégrale, complète, ou libre de la dualité. Certains, qui ont fait l’expérience de cette perspective, disent que la réalisation ultime est qu’il n’y a pas de différence entre le monde et Dieu ou l’Absolu, entre le Samsara et le Nirvana, entre le manifesté et le non-manifesté. Mais d’autres disent qu’en fait, la réalisation ultime est que le monde n’existe pas du tout, qu’il n’est qu’une illusion, vide de sens, de signification et de réalité. Dans votre expérience, le monde est-il réel ? Est-il irréel ? Ou les deux à la fois ?

        Eckhart Tolle : Même lorsque je rencontre des gens ou que je me promène dans la ville, faisant des choses ordinaires, le monde m’apparaît comme des frémissements à la surface de l’être. Au dessous du monde des perceptions sensorielles et de l’activité mentale, il y a l’immensité de l’être. Il y a une vaste étendue, une vaste immobilité, et une petite activité frémissante à la surface, qui n’est pas séparée, tout comme les vagues ne sont pas séparées de l’océan.
        Je ne perçois donc aucune séparation. Il n’y a pas de séparation entre l’être et le monde manifesté, entre le manifesté et le non-manifesté. Mais le non-manifesté est tellement plus vaste, profond et grand que ce qui se passe dans le manifesté. Chaque phénomène dans le manifesté est de si courte durée et si fugutif qu’effectivement, dans la perspective du non-manifesté qui est l’être ou la présence au-delà du temps, on peut presque dire que tout ce qui se produit dans le domaine du manifesté ressemble à un jeu d’ombres. C’est comparable à de la vapeur ou de la brume, où de nouvelles formes surgissent et disparaissent sans cesse. Pour celui qui est profondément enraciné dans le non-manifesté, le manifesté pourrait très facilement être qualifié d’irréel. Je ne le qualifie pas d’irréel car il ne m’apparaît pas comme étant séparé de quoi que ce soit.

        Hachka : Cette réponse de Tolle est en concordance avec mon expérimentation personnel. il n’y a aucune raison d’être résigné à la souffrance, l’égo veut le faire croire, l’égo veut faire croire que le monde lui appartient mais il n’en n’est rien :) 


      • niberta 16 novembre 2014 09:01

        Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire, je veux dire que cette démarche est individuelle et en faire un enjeu politique comme le ministère du Yoga me paraît dangereux. Sinon le Bouddha a dit : larges sont ouvertes les portes de l’Eternel.

        Bien à vous.


      • niberta 16 novembre 2014 09:06

        Le monde du savoir, du pouvoir et de l’avoir appartient à l’ego, c’est justement en réalisant l’illusion de ces mondes que l’on peut s’ouvrir à l’éveil

        Bien à vous..


      • niberta 16 novembre 2014 09:12

        Siddartha Gautama en tant que Bouddha est éternellement vivant, il est réincarné dans tous les éveillés.

        Bien à vous.


      • niberta 16 novembre 2014 09:20

        Merci pour votre article qui traite avec beaucoup de justesse un sujet important, même si nous avons quelques divergences.

        Bien à vous.


      • Frabri 15 novembre 2014 20:32

        Quand on est pas on est pas présent au présent, à la Présence, à Dieu, on est dans les ténèbres. Or Dieu est Lumière selon le premier épitre de Saint Jean, chapitre un, verset 5


        • Jean Keim Jean Keim 15 novembre 2014 22:22

          Ce qu’il apparaît dans tout ce que je lis articles et commentaire compris est que l’ego est perçu comme une espèce d’entité qui squatte les lieux et qui des a des ruses extraordinaires pour ne pas décamper et il y aurait donc un observateur « moi » qui dans des moments de conscience affûtée observe l’état des lieux, constate le cirque et qui se dit « si je suis fermement dans le présent le fameux ’’être ici et maintenant’’, l’ego sera débusqué et il sera annihilé ou muselé.

          Ce qui relie tout les éléments de ce tableau est le fait d’y penser, si le »moi" n’est pas préoccupé par le concept de l’ego, celui-ci en quelque sorte momentanément n’est pas présent, mais si quelqu’un m’agresse ou me complimente, je vais probablement réagir en conséquence et là l’ego réapparaît ou plutôt est de nouveau perceptible bien que je n’y pensait pas spécialement avant. 
          Si vous m’avez bien suivi dans mon exposé, il y a une évidence qui saute aux yeux, la pensée et l’ego sont une seule et même chose, c’est le même mouvement et pas conséquent le même processus.
          Seulement il y a encore un élément à percevoir, c’est l’illusion qu’il y a un penseur (ou un observateur) qui observe le déroulement des pensées, or avec de l’attention il est possible même brièvement de constater que la pensée est là en premier et qu’ensuite très vite le penseur s’installe sur le sujet des pensées et suivant leur déroulement, c’est la pensée par son contenu et les circonstances qui crée le penseur.
          L’ego, le je, la personnalité, le moi, le soi prenez le vocable que vous préférez n’existent pas, ce que nous littéralement pensons être n’est qu’un artefact. 
          Le problème est d’une simplicité déconcertante, l’ego n’existe pas oui mais ... seulement le fait de penser cela ne résout pas les problèmes, ensuite il faut laisser le temps que cette prise de conscience agisse en profondeur et notre rapport au monde ne peut que s’en trouver modifier.                      

          • prolog 16 novembre 2014 10:52

            Bonjour Jean,
            c’est toujours joli ce que tu écris.
            J’essaye de reformuler ce que tu racontes, dis-moi si je me trompe.
            Un être humain c’est un corps et une mémoire, différents d’un être à l’autre. Les processus de la vie sont interprétés par cette mémoire et en découlent des actions.
            Les réactions seraient donc mécaniques et sans possibilité de choix. Même si je ne le comprends pas vraiment, ca paraît logique.

            Maintenant, les machines en présence ont l’air programmées pour la survie et donc pour dépasser les autres machines (les critères importent peu).

            Du coup, même si l’égo est un ordinateur, il semble bien réel. La réussite de la survie, par rapport à celle des autres, semble être le critère principal d’évaluation pour l’égo.

            C’est sans doute pas clair, y a un truc qui me gêne mais je mets pas le doigt dessus. En gros, en quoi le fait que tout soit automatique/prédéterminé change quelque chose au truc ? En quoi l’absence de penseur changerait l’envie de dépasser l’autre ?

            Merci d’avance si tu passes quelques minutes à déchiffrer mon charabia.

             


          • Jean Keim Jean Keim 17 novembre 2014 16:58
            Bonsoir prolog,

            J’ai un peu tardé à répondre mais des vilains veulent sans raison couper des beaux arbres sur la commune de Bourges et nous essayons de repousser ce qui est probablement inéluctable. 

            Effectivement il y a quelque chose de pas clair dans tout cela. 
            Notre pensée dans son contenu (la mémoire/ savoir) nous est propre mais l’action de penser est commune à toute l’humanité, c’est d’ailleurs notre facteur commun qui commande la marche du monde. 

            Ce qui est en cause ce n’est peut être pas les processus de la vie tout au moins biologiques bien que nos pensées aient une influence sur notre corps et notamment notre santé mais les processus mentaux, nous sommes d’instant en instant ce que notre état mental produit, cela est facile à constater, je suis ce que je pense être.
            Effectivement comme tu le suggères, le processus du penser est mécanique et tourne à l’instar de programmes informatiques qui se sont mis en place au fur et à mesure de nos expériences, de nos conditionnements, bref de nos savoir emmagasinés dans nos mémoires. 
            Comment tout cela à commencer ? Sans doute quand les hommes anciens ont voulu exploiter leurs ressources mentales pour autre chose que le domaine pratique comme par exemple disserter sur la mort, la vie après la vie et sans doute plus tard Les dieux, Dieu, l’âme etc., ou quand ils ont désiré être autre chose en se projetant dans le futur à partir de l’expérience du passé ... Et cette tare c’est transmise aux générations qui ont suivi.
            Tout cela est la plupart du temps en mode automatique et il est à noter que l’attention à une action notable sur les pensées en les ralentissant, il y a là sûrement quelque chose à creuser.
            Tout cela est réel, c’est ce qui se passe dans nos têtes, c’est ce qui est vécu et on peut toujours dire que les pensées ne sont qu’illusions ... rien ne se passe d’autre que ce que la pensée vient de formuler, c’est là aussi que ce n’est pas clair, la compréhension intellectuelle n’est pas suffisants si elle n’est pas accompagnée de quelque chose en plus, une motivation, une démarche autre qu’un intérêt intellectuel, une profondeur ???
            De toute façon nous ne sommes pas des machines, un programme expert d’ordinateur peut évoluer, apprendre, faire preuve d’ingéniosité en combinant des données mais il ne peut au mieux que simuler la perception de la pensée. Un humain peut penser qu’il pense et puis il y a l’intelligence, ce mot et d’autres comme vie, conscience, esprit, sont difficiles à définir tant le sens est vague mais il n’y pas d’intelligence dans une mémoire de ... machine.

            Bon ceci dit ce qui n’est également pas clair est que si la pensée/ ego est une illusion à la persistance tenace, en quoi le comprendre présente un intérêt ou une utilité quelconque ?
            Chacun s’accommode à cette révélation comme il l’entend, comme il le veut, elle n’a pas forcément une utilité tout comme le savoir scientifique, seulement si la compréhension est effective, elle ne peut qu’avoir une action positive dans nos rapports avec les autres et le monde ne s’en portera que mieux.

            Si notre ego/ personnalité est inconsistant mais alors que sommes nous ? Autrement dit qui pose la question ? Chercher la réponse auprès d’une autorité, dans les livres ou ailleurs ne peut être qu’une démarche faussée, en quoi le hasard de ma recherche ou le choix d’une option plus qu’une autre aurait une valeur particulière.
            L’énergie suscitée par la question est en soi une démarche suffisante ne serait-ce que par le rejet de ce que nous ne sommes pas qu’elle entraîne, ce qui émane de la pensée, la mienne ou celle des autres ne peut-être la réponse. 
            La pensée ne peut que puiser dans un contenu connu et la réponse, si réponse formulée il y a, est du domaine de l’inconnu, répondre à une question « je ne sais pas » est une bonne réponse qui reste ouverte.

            • prolog 18 novembre 2014 10:30

              Merci beaucoup pour ta réponse.
              Il s’agit d’une démarche à l’envers par rapport à ce qu’on fait d’habitude. On part de ce qu’on voit et on démonte plutôt que d’essayer de construire un raisonnement en partant d’un objectif.
              Du coup, c’est logique que je ne voie pas ce que tu entends par attention (ça ralentit pas dans ma tête à première vue) et encore mois par intelligence.
              C’est comme tous ces gens qui parlent d’intuition comme s’ils étaient capables de distinguer les pensées mécaniques d’autres infos venues d’ailleurs... tant mieux pour eux, mais c’est pas mon cas.
              Ca reste toujours la même mécanique de toute façon. J’aimerais comprendre alors que rien ne prouve que c’est possible. J’aimerais que ce soit maintenant parce que je me dis qu’une fois que ce sera fait, je pourrai me reposer... Rien de neuf quoi, ca marche pareil avec le ménage de la case ou le bois pour l’hiver alors que les sujets ne sont pas vraiment comparables...
              Dans le cas du ménage, il y a vraiment repose après, quand c’est fait.
              Là, j’ai l’impression qu’il y a un truc à faire, je l’imagine sans doute, mais je ne le vois pas vraiment comme ca. Ca te parle ce genre de considération ? Tu gères comment ton impatience ?

              Bref, les arbres sont nettement plus importants et j’espère que vous réussirez à y faire quelque chose. J’ai beaucoup constaté professionnellement que de plus en plus, les végétaux c’est sale, dans la tête des gens... c’est assez mal barré du coup. Et je ne suis plus vraiment convaincu qu’on puisse combattre le bruit par plus de bruit. Bon courage en tous cas.


              • Jean Keim Jean Keim 18 novembre 2014 14:40

                Le truc c’est qu’il n’y a rien à faire, il n’y a attention que si il n’y a pas de réaction, dur dur car la réaction commence par la pensée et penser ça on le fait tout le temps, il faut un premier pas, un déclic, percevoir ce qu’est la pensée, percevoir le cirque et laisser l’intelligence faire le reste. 

                L’attention observe sans point dur, sans s’arrêter sur un détail quelconque et on constate que le flot des pensées ralentit et on se rend compte du phénomène ce qui ramène les pensées au grand galop et se réinvite l’attention et penser fait partie de l’ensemble du mouvement. Penser est du domaine de la densité et l’attention aère les méninges. 
                L’intuition c’est souvent une hypothèse qui s’avère exacte mais c’est aussi une fulgurance, un truc du genre « mais bon dieu mais c’est bien sur », une véritable intuition est perçue comme telle et le doute ne vient qu’après. 
                L’impatience je connais, parfois je suis une boule de nerf, si je suis impatient, je ne suis pas attentif à ce que je fait, c’est encore la même confusion mentale. je ne cherche pas à gérer, je constate simplement mon état d’être et voilà tout, il n’y a là encore rien à faire. 

                • prolog 19 novembre 2014 09:13

                  « Rien à faire »
                  plutôt logique mais tellement contre mes habitudes.
                  Et je suis même pas sur de trouver ça si logique d’ailleurs.

                  J’ai l’impression que la plupart (si ce n’est toutes) des souffrances viennent d’habitudes. Et que ces habitudes sont liées à un plaisir. En général, on veut garder le plaisir et virer la souffrance mais quand on voit que les deux côtés sont indissociables, on a une chance de laisser tomber le plaisir puis l’habitude.

                  Du coup, je reste persuadé qu’il y a quelque chose à faire, que c’est plutôt utile de réfléchir et qu’on obtient des résultats, l’objectif étant de virer cette boule au ventre.
                  Mais c’est une habitude... sacré désordre quand même.

                  Merci Jean


                • Hachka Hachka 22 novembre 2014 15:53

                  Je crois que ce que vous appelez intelligence, je l’appelle conscience :) le questionnement dont vous faite part fait parti intégrante du sytème de défense égotique. Là ou je diffère de votre conception est que la pensée serait la première arrivé suivi des actions hors d’après mon expérimentation de l’instant présent nous sommes et donc nous pensons, dansons, marchons, nous pouvons répondre instinctivement a des énergies sans passer nécessairement par la case pensée (cela dit cette case nous permet de nous organiser au mieux :) ) ; la pensée n’est pas Qui nous sommes mais juste une parti a laquelle nous accordons bien trop d’importance en espérant nous y trouver.. nous nous scindons de la vérité du vivant pour rentrer dans l’illusion du conceptuelle.

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