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Accueil du site > Tribune Libre > Le redoublement va-t-il disparaître ?

Le redoublement va-t-il disparaître ?

Ce week-end étaient publiées les conclusions du Haut Conseil de l’Évaluation de l’École (HCCE), 293 pages dirigées par Christian Forestier et Claude Thélot qui mettent notamment en cause le redoublement comme facteur de l’échec scolaire.

 

Et la première conclusion à retenir de ce rapport est l’inefficacité du redoublement. Celui-ci est même cité comme dangereux lorsqu’il est pratiqué à l’école primaire, voir au collège. Le fait pour un enfant de moins de dix ans de devoir laisser filer ses copains dans la classe supérieure n’invite pas à progresser scolairement, ce serait même plutôt l’inverse selon les experts. Si la menace du redoublement peut certes être un bienfait arrivé à un certain âge, elle serait déstabilisante pour un enfant de six ans. Et le rapport d’insister sur le fait que, sur 150 000 élèves qui quittent chaque année le système scolaire sans diplôme, la moitié a connu un redoublement durant les petites classes.

Supprimer le redoublement donc ? Pourquoi pas, avance le rapport. Il s’agirait d’encourager l’élève en difficulté et non le sanctionner dès la première alerte. Garder l’enfant dans un environnement connu et rassurant (mêmes camarades ,voir même enseignant sur plusieurs années) au lieu de soumettre le redoublant à un renouvellement complet de son entourage quotidien, au risque de le faire apparaître en intrus aux yeux des autres élèves et surtout de perturber l’équilibre psychologique de l’enfant.

Les auteurs du rapport citent en exemple les pays scandinaves. Finlande et Norvège ont presque supprimé le redoublement et apparaissent en haut des statistiques mondiales sur la réussite scolaire (étude Pisa). Dans ces pays un même groupe d’élèves conserve le même maître durant plusieurs années. Ainsi l’enfant en difficulté n’est pas privé de la compagnie de ceux de son âge, avec en contrepartie un soutien particulier dès le plus jeune âge. L’enfant est ainsi pris dans sa globalité ( psychologique, apprentissages etc..) les aides qui lui sont apportées le sont par des personnels formés spécifiquement pour trouver la cause des problèmes, y remédier et non infliger des séances de "soutien-ratrappage" en lecture ,math etc... comme il se fait actuellement en France, sans prendre en compte l’enfant avec toute son histoire.

Ce rapport paraît, alors qu’à l’heure actuelle tout le monde en France prône le soutien individualisé, experts et politiques étant en accord sur ce point. Serait-ce un premier pas ?

Remplacer le redoublement par un soutien individuel accru ? La parole des experts et l’exemple de nos voisins du nord y incitent. Lorsque l’on sait que les sans diplôme sont trop nombreux et qu’à l’inverse les "diplômés" (à partir de Bac +3) manquent (150 000 chaque année), cette hypothèse parait plausible. Si l’on ajoute que le rapport du HCCE montre que le redoublement coûte 2 milliards d’euros par an à l’État en augmentant artificiellement les effectifs de 20 à 30%, la question devrait en intéresser plus d’un.

 


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90 réactions à cet article    


  • . (---.---.133.77) 7 mars 2007 12:47

    completement idiot, redoubler est une chance que l on veut supprimer


    • Pallaké Pallaké 7 mars 2007 13:10

      Ce n’est pas ce que dit le rapport, un gamin de 14 ans peut comprendre quand on lui dit « si tu bosses pas tu vas redoubler » mais pas un gamin de 6-7 ans. Il ne comprendra pas la pression d’une part et cela entraine une perte d’estime de soit très destabilisante à un âge essentiel pour la formation de l’enfant.


    • Marvel (---.---.76.183) 7 mars 2007 13:13

      Ben non ce n’est pas idiot. L’article indique justement que le redoublement n’est pas une chance dans la plupart des cas, contrairement à ce que vous affirmez sans argument. Le redoublement est peut être une chance pour l’enseignant qui n’a pas d’autre élément pour gérer des élèves qui ont des comportements cognitifs non homogènes. Mais ce n’est peut être pas une chance pour l’enfant lui même. Marvel


    • Marvel (---.---.76.183) 7 mars 2007 13:20

      Il ne doit pas s’agir du « Haut Conseil de l’évaluation de l’école » puisque celui-ci a cessé ses fonctions en novembre 2005, suite à la création du « Haut conseil de l’éducation », institué par la loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école du 23 avril 2005. Ou alors ce sont des conclusions datant de 2 ans.

      marvel


    • . (---.---.100.99) 7 mars 2007 14:05

      bien, j argumente sur ce qui me semblait evident, dans le parcours scolaire d un enfant, il peut y avoir une annee a probleme. un de mes enfants a redoubler la 3, a ete moyen en 2 et plutot brillant an 1 S, bac obtenu. Si, on m avait empeche le redoublement, j aurais du mettre mon enfant dans une ecole privee , probleme et injustice supplementaire. En ce qui conxerne le redoublement pour les tous jeunes enfants. , je suis beaucoup plus sceptique, il est vrai que jeune enfant, on ne comprend pas pourquoi perdre ses amis pour son interet. J ajoute que lorsque mon enfant a redouble la 3, on m a bien fait sentir que c etait une chance et non un droit absolu , c etait du genre s il y a de la place


    • Pallaké Pallaké 7 mars 2007 16:34

      Merci d’argumenter, il est dit dans l’article que le redoublement ciblé par le rapport est celui effectué chez les plus jeunes, arrivé en 3e l’élève comprend parfaitement l’enjeu car il a atteind une maturité qui rend accemptable le redoublement d’une classe. Votre fils le prouve.


    • Pallaké Pallaké 7 mars 2007 16:40

      Effectivement il s’agit actuellement du HCE mais le rapport avait commencé sous le HCCE, c’est le même organisme.


    • . (---.---.244.137) 7 mars 2007 18:11

      oui , mais avec les problemes de la vie , mon fils aurait pu avoir a redoubler la 6, 5 ou 4. car, ayant la garde alternee il ne travaillait qu une semaine sur 2. Tout enfant est un cas, moi j etais obligee de me substituer professeur pour rattraper


    • Julot (---.---.208.241) 7 mars 2007 18:16

      Et revoilà les pays magiques du nord, ou tout est beau, tout est parfait...

      Le résultat de ces mesures suicidaires, c’est qu’on recrute en fnction du nom de l’école et plus des notes ou des diplomes.

      On ne peux pas virer la selection. Elle revient toujours sous une forme ou une autre.

      Quand un enfant ne sait pas lire, le passer quand même dans la classe du dessus c’est un crime. Ses camarades se foutent de sa gueule et de cette humiliation ressort une haine de l’école.

      C’est le nouveau crédo des socialistes : « Au danemark ils ont fait ci, en suède ils ont fait ca ». Comme à l’époque ou ils disaient « A cuba ils ont fait ci, en Chine ils ont fait ca ».


    • nasko (---.---.124.235) 8 mars 2007 01:25

      moi j’ai redoublé ma 5ème...cela m’a été très profitable. Je suis passé de 9 à 15 de moyenne. Pour ceux qui ne l’ont pas lu , je vous invite à découvrir « la fabrique de crétins » de je ne sais plus quel auteur. Et au passage : saviez vous que l’éducation nationale prévoyait dans son programme, dans les années 50, de ne pas apprendre plus de 800 mots aux élèves algériens ? L’école devait leurs servir à -1- comprendre les ordres -2- savoir à qui poser les questions en cas de problème -3- j’ai oublié tous comme le -4- et le -5-......Moi je trouve qu’éviter le redoublement est une très bonne mesure si on vise à disposer de personnel pas trop qualifié et donc, in fine, servile.


    • gedm (---.---.4.203) 7 mars 2007 13:28

      Je ne comprends pas bien...

      Ici (en Belgique), on avait supprimé le redoublement entre la 1è secondaire et la 2è secondaire (équivalents en Frence : 5è et 4è).

      Résultat : beaucoup d’élèves se fichent de réussir puisqu’ils allaient passer d’office. Et les profs se retrouvent avec des élèves de 2è à qui il manque des bases. C’est toute la classe qui finit par en pâtir puisque ces élèves contribuent à un certain nivellement par la bas...

      Laisser passer des élèves, oui mais s’il leur manque des bases... le soutien individuel, ce sont des cours privés financés par l’état pour tous les élèves en difficulté ????


      • roger le camionneur (---.---.161.74) 7 mars 2007 13:30

        redoubler n’est pas une sanction ! si un enfant n’a pas le niveau pour aller en classe supérieur, c’est stupide de le faire passer. A oui mais moins de redoublement, moins de temps passer à l’école, moins cher sur le budget de l’éducation... On entend parler partout de la baisse de niveau des éléves, des collegiens qui savent à peine lire et écrire en 6eme, du niveau d’orthographe et de la culture générale pitoyable... et on veux supprimer le redoublement smiley


        • Pallaké Pallaké 7 mars 2007 16:39

          Il ne s’agit pas juste de laisser passer un enfant même s’il a des difficultés mais de l’encourager (en le faisant passer) mais en lui donnant un soutien appuyé (par un personnel formé spécialement) et en recherchant la cause du problème (là aussi avec des personnels formés spécialement). donc pas de j’emnfoutisme ni de baisse de niveau. le système marche très bien dans les pays du nord et avec des résultats nationaux très supérieurs à la france.


        • Julien Alric 7 mars 2007 19:33

          L’échec scolaire n’est pas toujours du à un probléme de niveau et le redoublement n’est qu’un des outils disponibles parmis ceux qui devraient exister.

          Dans certains cas par exemple, des cours de rattrapage durant les grandes vacances seraient un moyen préférable à un redoublement strict.


        • Senatus populusque (Courouve) Courouve 7 mars 2007 19:47

          Il fut un temps où il y avait des examens de passage en septembre pour ceux qui avaient un niveau insuffisant en juin, mais cela a été supprimé.

          Même chose pour la session de septembre du bac.

          C’est comme si l’on faisait l’impasse sur la variable « travail » des élèves, et que l’on préférait désormais attribuer l’échec scolaire à toutes les causes extérieures possibles, plutôt qu’à la responsabilité de l’élève.

          Avant, il n’y a pas si longtemps, on enseignait, et les contrôles venaient ensuite (une composition par trimestre).

          Maintenant (depuis 1968) les contrôles continus (D.S.T.) sont quasi permanents, il y a des bacs blancs en terminale dès le premier trimestre, tout cela mord sur le temps d’enseignement qui s’en trouve très réduit, les contrôles finaux manquent d’efficacité (oral de rattrapage au bac, pour arriver aux 80 % souhaités)


        • parkway (---.---.18.161) 8 mars 2007 12:36

          a l’auteur,

          vous oubliez, cher monsieur, que la commission européenne voit d’un mauvais oeil l’accroissement du nombres de fonctionnaires.

          je ne vois pas comment vous allez trouver ces ’accompagnateurs’ ?

          ah ! si, bien sûr des privés qu’il faudra payer, enfin ceux qui pourront le faire...


        • Senatus populusque (Courouve) Courouve 7 mars 2007 13:31

          « le redoublement comme facteur de l’échec scolaire »

          N’est-ce pas confondre la cause et l’effet ?


          • MCM (---.---.121.69) 7 mars 2007 14:53

            Je propose une idée très simple : l’élève dès sa naissance se verra attribuer un doctorat, commme ça on lui évitera la douloureuse expérience de l’apprentissage !


          • statis (---.---.123.107) 7 mars 2007 13:55

            Très bon article. La solution nordique marche de façon incroyable. Espérons que l’éducation nationale changera dans le bon sens pour éviter enfin que 10% de nos jeunes en sortent sans aucun bagage.


            • (---.---.37.71) 8 mars 2007 00:38

              Les solutions nordiques auprés des noirs et des arabes...


            • Rinoa (---.---.35.52) 7 mars 2007 13:59

              « Les auteurs du rapport citent en exemple les pays scandinaves. Finlande et Norvège ont presque supprimé le redoublement et apparaissent en haut des statistiques mondiales sur la réussite scolaire (étude Pisa). »

              C’est facile de citer l’exemple des pays scandinaves mais là-bas les classes ne font pas plus de 20 élèves. C’est largement plus facile de passer plus de temps avec les élèves en difficulté quand ils ne sont pas 40 par classe.


              • gedm (---.---.4.203) 7 mars 2007 16:32

                Je crois qu’en effet, si l’exemple est édifiant, il n’est pas moins à considérer avec précaution.

                La différence de mentalité entre nous et les gens de pays scandinaves est énorme, et nous ne sommes peut-être pas prêts pour des « expériences » de ce type.

                Je ne développerai pas. Mais il faut quand même se dire que ce qui fonctionne avec une population peut s’avérer être un désastre avec une autre...


              • Pallaké Pallaké 7 mars 2007 16:44

                Pour le nombre d’enfants par classes/ nombre d’ensignants, c’est vrai, alors un vrai réforme digne de ce nom crérerait des postes et non en supprimerait comme on fait depuis plusieurs années (et comme l’encourage encore N.Sarkozy)


              • Pallaké Pallaké 7 mars 2007 16:46

                « La différence de mentalité entre nous et les gens de pays scandinaves est énorme, et nous ne sommes peut-être pas prêts pour des »expériences« de ce type. »

                Malheureusement les français ont une peur irrationelle de la solidarité nationale. Les grandes réformes sociales ont été faites là bas il y a 30 ans. Et maintenant tout fonctionne à merveille.


              • Senatus populusque (Courouve) Courouve 7 mars 2007 17:05

                @ l’auteur :

                « Pour le nombre d’enfants par classes/ nombre d’enseignants, c’est vrai, alors une vraie réforme digne de ce nom créerait des postes et non en supprimerait comme on fait depuis plusieurs années (et comme l’encourage encore N.Sarkozy) »

                Selon les « chiffres clé » disponibles sur le site du Ministère de l’Education, mis à jour fin 2006, il y a dans le public un taux d’encadrement d’un enseignant pour 13,6 élèves.

                La situation des effectifs dans les classes s’arrangera quand les élèves auront le même horaire hebdomadaire que les enseignants.

                Je sais que les profs ont du travail en dehors des heures de cours. Mais les élèves aussi !!


              • Rinoa (---.---.35.52) 7 mars 2007 17:23

                « Selon les »chiffres clé« disponibles sur le site du Ministère de l’Education, mis à jour fin 2006, il y a dans le public un taux d’encadrement d’un enseignant pour 13,6 élèves. » Et bien il doit y avoir un sacré écart-type smiley car, en primaire et au collège-lycée, j’ai toujours été dans des classes de 25 à 40 élèves. J’aimerais bien connaître ces endroits de France où il y a une dizaine d’élèves par classe.


              • Senatus populusque (Courouve) Courouve 7 mars 2007 17:36

                « J’aimerais bien connaître ces endroits de France où il y a une dizaine d’élèves par classe. »

                Il n’y en a pas. Ce taux d’encadrement global, résultant du quotient 10 086 700 élèves / 739 112 enseignants (dans le public), ne correspond pas à la situation dans les classes, les élèves ayant beaucoup plus d’heures de cours par semaine que les enseignants.


              • LE CHAT LE CHAT 7 mars 2007 14:05

                la norvège et la finlande ont des populations scolaires beaucoup plus homogènes que les notres et ne connaissent guère les problèmes de plus de 15 nationalités différentes dans une classe . de plus , elles ont nettement plus de blé à consacrer au soutien individuel alors que la france a des budgets rikikis surtout pour l’enseignement supérieur ! supprimer le redoublement serait un appel d’air pour les feignants qui ne font déjà même plus l’effort d’écrire correctement , la faute aux sms....


                • ZEN zen 7 mars 2007 14:21

                  « Garder l’enfant dans un environnement connu et rassurant (mêmes camarades ,voir même enseignant sur plusieurs années) au lieu de soumettre le redoublant à un renouvellement complet de son entourage quotidien, au risque de le faire apparaître en intrus aux yeux des autres élèves et surtout de perturber l’équilibre psychologique de l’enfant. »

                  C’est au nom de ce principe que j’ai vu,à partir des années 80, de plus en plus de jeunes en classes de terminale sachant à peine lire, comprendre un texte simple,l’énoncé d’un problème ,pratiquement sans culture...


                  • parkway (---.---.18.161) 8 mars 2007 12:46

                    je peux confirmer tes dires, zen, car les résultats de l’enquête IVA (insertion vie active) montre que trop nombreux sont les élèves de terminales qui ne savent pas bien écrire...


                  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 7 mars 2007 14:24

                    @ l’auteur

                    Je serais curieux de connaître les résultats à posteriori d’un redoublement. Quel est le taux de réussite des élèves - ayant redoublés - qui poursuivent et terminent leurs études ? Et quel est le pourcentage d’élèves qui redoublent plus d’une fois ? Dans le cas de ces derniers, y a-t-il lieu de soutenir autant de redoublements si ceux-ci dépassent, par exemple, une norme de deux fois ou plus ? Il me semble que de telles statistiques nous montreraient l’efficacité ou non de cette mesure.

                    Il doit certainement exister en France des mesures liées aux difficultés d’apprentissage d’un élève. j’imagine que nous n’avons pas affaires qu’à de jeunes cancres.

                    Pierre R.

                    Montréal (Québec)


                    • Pallaké Pallaké 8 mars 2007 10:31

                      Merci de cet intêret, les questions sont pertinentes, malheureusement je n’ai aps ces chiffres à ma dispositions, j’espère qu’elles seront dans le rapport (pas encore disponible en ligne).


                    • a.dartigues (---.---.181.100) 7 mars 2007 14:47

                      les rapports ressemblent aux sondages, il ne servent qu’à étayer des conclusions qu’on connait à l’avance, c’est pour cela qu’ils sont dangereux et qu’il faut nous en méfier

                      au piquet, messieurs les experts ! regardons autour de nous, tous les redoublants que nous connaissons ont-ils échoué, sont-ils si malheureux ?

                      soyons sérieux, comment gérer des enfants qui ne redoubleraient pas et accumuleraient un retard scolaire ?

                      quant au soutien scolaire, pourquoi pas, si nous en avons les moyens, pourquoi pas un élève pour un prof ? à quand une éducation nationale forte, enfin, de 3 ou 4 millions de fonctionnaires, seule condition pour obtenir des résultats satisfaisants ?

                      dites-moi que je rêve !


                      • Tiptop (---.---.178.220) 7 mars 2007 14:53

                        J’ai vécu un redoublement, et je suis assez d’accord avec l’article. Cela ne me semble pas avoir grand intérêt la plupart du temps, à part une année d’examen (bac).

                        Pour moi ce fut la classe de seconde, la deuxième année les résultats était bien sûr bien meilleur, mais vu le saut qu’il y’a de la seconde à la première cela ne m’a pas empêcher de rechuter dès mon entrée en première. Je regrette amèrement ce redoublement, car partir avec une année de retard sur les autres n’est pas facile à vivre. Et on vit plutôt ça comme une sanction sur le coup.


                        • MCM (---.---.121.69) 7 mars 2007 14:57

                          Oui c’est vrai on devrait vous donner votre bac d’office et refuser le bac à tout ceux qui le réussissent !


                        • Tiptop (---.---.198.113) 7 mars 2007 21:25

                          par MCM (IP:xxx.x8.121.69) le 7 mars 2007 à 14H57 Oui c’est vrai on devrait vous donner votre bac d’office et refuser le bac à tout ceux qui le réussissent !

                          - Jamais il n’a était question de donner le bac, on parle du redoublement, pas de donner les examens alors la prochaine fois abstient toi.


                        • Samourai (---.---.42.14) 7 mars 2007 14:59

                          Je viens d’une école (avec 2 classe 3-7 ans et 8-12ans de 30 élèves chacune) qui ne pratiquait pas le redoublement et tout le monde arrivait en 6eme au même age... J’ai peu suivit mes camarades, mais je sait que sur ma tranche d’age (8 personnes) tous on eu le BEPC (c’est le minimum) 7 un bac (général technique ou pro) et qu’on est 6 a avoir fait des études supérieurs et qu’on est 2 a avoir fait bac +5 ou plus... A vous de faire les conclusions (mais c’est dur de considéré un échantillons si particulier et si faible comme représentatif...)


                          • parkway (---.---.18.161) 8 mars 2007 12:51

                            samourai,

                            je ne voudrais pas me montrer méchant, mais on sent dans ta grammaire quelques lacunes...

                            j’ai compté 5 fautes en 2 phrases.

                            les causes, d’après toi ?


                          • Ben (---.---.57.232) 7 mars 2007 15:53

                            Rien de nouveau ! Je suis prof en collège et je peut te dire que ça fait des années qu’on nous bassine avec ça !

                            Résultats : 20%, parfois même plus, de nos élèves de 6° ne savent pas lire de façon correcte. Ils déchiffrent. Ils transforment, de façon très laborieuse, des symboles (l’écrit) en sons (l’oralité). Mais aucune représentation cognitive n’est associée aux mots et donc aucune compréhension. Dans ces conditions comment étudier ? Les sociétés humaines sont entrées dans l’Histoire avec l’invention de l’écriture. Hors aujourd’hui, les enfants ne maitrisent plus cette écriture ! Il me semble que cela est quand même assez inquiétant !

                            Le ministère tente d’imposer le socle commun des connaissances. Mais il omet (comme par hasard) de répondre à une question essentielle : que fait-on et avec quels moyens des élèves qui n’ont pas acquis ce socle ?

                            Petite analogie : Lequel d’entre nous irait travailler tous les jours si ce n’est pour son salaire ? Autrement dit pour augmenter son pouvoir d’achat (ou de troc) qui lui même lui sert à améliorer ses conditions de vie et à augmenter son pouvoir ou son influence sur le monde extérieur ...

                            Alors pourquoi et comment ne pas comprendre que pour travailler les enfants aussi ont besoin d’avoir une motivation ?

                            Aujourd’hui, un élève A qui ne fait strictement rien en classe et même qui par son comportement, rend tout travail impossible, peut avancer dans sa scolarité au même rythme que son camarde B, qui travaille avec sérieux. Dans ces conditions, comment s’étonner que la majorité des élèves choisissent de suivre l’exemple de l’élève A ?

                            Dans toute éducation il faut « un bâton et une carotte ». Le problème, c’est qu’aujourd’hui, il n’y a plus ni « bâton » ni « carotte » !

                            NB : Tous ces rapports sont rédigés par des gens qui ne mettent jamais les pieds dans une classe ! Ils auraient certainement un point de vue différent dans le cas contraire. Enfin, vous devez avoir conscience que la principale raison du combat contre le doublement est financière. Le ministère nous répète continuellement qu’un an de scolarité en collège pour un élève, c’est plusieurs milliers d’€uros. Alors pourquoi garder les élèves plus longtemps dans le système, si on sait qu’ils n’en profiterons pas ... Mais évidemment ce n’est pas un discours très « politiquement correct ». Donc il faut bien 1 ou 2 rapports « pseudo-pédago-socio-psycho-machinchose » pour justifier ces mesures ...


                            • Pallaké Pallaké 7 mars 2007 16:52

                              sur les rédacteurs du rapport : http://www.education.gouv.fr/syst/hce/biographie.htm

                              sur christian forestier plus spécifiquement : Christian Forestier Né le 8 décembre 1944, Christian Forestier est ingénieur électronicien de l’Institut national des sciences appliquées de Lyon, docteur es sciences et inspecteur général de l’Education nationale.

                              Professeur des universités associé à l’université de Marne-la-Vallée, il est également administrateur de l’Ecole nationale supérieure des Mines de Paris et président du conseil d’administration du Centre d’Etudes et de Recherche sur les Qualifications- CEREQ.

                              Au sein du système éducatif, Christian Forestier a exercé d’importantes fonctions de responsabilité : recteur d’académie (Reims, Dijon, Créteil, Versailles). Il a été directeur des lycées et collèges, directeur de l’enseignement supérieur, directeur de cabinet du ministre de l’Education nationale (2000-2002) et présidait depuis 2003 le Haut conseil de l’évaluation de l’Ecole.

                              n’a jamais mis les pieds dans une classe ?


                            • Erwan (---.---.245.53) 7 mars 2007 18:12

                              Effectivement non ! Avec toutes ses responsabilités diverses et variées, je ne vois effectivement pas quand il aurait eu le temps de mettre les pieds dans une classe (c.a.d : suivre un groupe d’élèves dans une classe tout au long d’une année ...)


                            • Julot (---.---.208.241) 7 mars 2007 18:20

                              Le SNES, syndicat marxiste (ils le revendique d’ailleurs), s’oppose à toute réforme.

                              Tant qu’on ne cassera pas le SNES en deux, on ne pourra rien faire pour sauver notre jeunesse.


                            • un_passant (---.---.91.242) 7 mars 2007 18:56

                              Effectivement, il est très probable qu’il n’ait JAMAIS été enseignant au collège ou lycée ou alors un très court laps de temps, à ces débuts, ce qui N’EST PAS SIGNIFICATIF.

                              De plus, son parcour laisse à penser que ça a été un bon élève du politiquement correct syndical qui gangrène l’éducation nationale.

                              Je me demande comment une telle chose peut vous (@l’auteur) avoir échappée lorsque l’on voit le nombre de livre écrit par des enseignants ; livres qui sont ni plus ni moins que des cris d’alarme contre la politique éducative que l’on subit depuis maintenant quelques décennies et qui transforme l’éducation nationale en usine à cancres.

                              On supprime les dictées parce que ça ennuie les élèves (Dieu sait à quel point maintenant je le déplore d’avoir subit cette politique), on allège le programme du bac S, notamment l’absence de démonstrations, alors qu’elles sont fondamentales si on souhaite suivre en université, etc.

                              Concernant le redoublement, mon vécu m’en donne une opinion négative, mais certaines en ont tiré un bénéfice, alors je suspend mon jugement. Il me semble par contre qu’il faudrait vraiment cesser de considérer l’école comme « un lieu d’épanouissement », mais comme un lieu d’instruction et d’apprentissage de la vie. L’école N’EST PAS un centre de vacances. Sinon autant supprimer l’école et créer de megacentres de loisirs...


                            • Jean Luc (---.---.16.215) 8 mars 2007 02:31

                              Aujourd hui meme un eleve serieux avec Bac plus.... n est pas sur d avoir un emploi a la sortie et sil en a un il est paye au smic meme avec bac plus 5 Allez dire aujourdhui a un jeune de faire des etudes serieusement et le plus loin possible pour trouver un emploi,est un reve..... JL


                            • parkway (---.---.18.161) 8 mars 2007 12:57

                              Ben,

                              je pense que vous êtes exactement dans le ton !

                              les 3 présidentiables principaux seront obligés de suivre les directives de la commission européenne et leurs diktats ;

                              Notamment, « il y a trop de fonctionnaires en france »

                              On ne sortira pas de cela si on vote pour les 3 connards.

                              P.S. : je ne suis pas politiquement correct et je ne m’en excuse pas.


                            • parkway (---.---.18.161) 8 mars 2007 13:00

                              travaillant moi-même dans un rectorat, je puis vous assurer que le recteur est aux ordres du préfet et suis, benoîtement, les directives gouvernementales.

                              Si un recteur était un défenseur de l’E.N., cela se saurait...

                              votre monsieur est un politique et rien d’autre.


                            • seb59 (---.---.180.194) 7 mars 2007 16:11

                              Pour avoir redoublé moi meme un classe, je sais que le redoublement est positif.

                              Car il permet de re-apprendre ce qui n’avait pas été compris.

                              Bien sur cela se fait dans la douleur : pas terrible pour l’ego, pas terrible pour les amis, la famille...

                              Souvenons nous que le but ,c’est d’aider l’enfant à apprendre.

                              L’ecole n’est pas une partie de plaisir, et l’enfant doit aussi connaitre le gout amer de l’ECHEC, car cela le motive à reussir.

                              Quand à savoir qu’il faut augmenter le nombre de diplomés (pour quoi faire ?) , je suis etonné de voir le faible niveau general des nouveaux diplomés de ma formation.


                              • agor (---.---.65.148) 7 mars 2007 16:39

                                C’est vrai que pour atteindre le bac, et ses 80% de succès, ca peut être long pour certains... autant proposer maintenant un tapis roulant pour y arriver.

                                Ainsi, l’examen, le controle, ne sert plus à rien, puisque sans redoublement, on peut dormir en paix, ca avance tout seul. Ainsi va la vie...

                                Je crois qu’on se prépare une fabrique à crétins tout à fait optimisée, plein de minutes de cerveaux totalement disponible, et une démocratie de moutons lobotomisés. Le meilleur des mondes quoi !

                                Mais quand comprendra-t-on que la fierté de soi vient des obstacles de toute taille que l’on a su passer, et qu’à tout canaliser ainsi, on détruit la capacité à se responsabiliser, on encourage la pensée que « c’est la faute de l’autre », qui détruit notre capacité à vivre ensemble.

                                Tous égaux, tous frustrés, tous envieux !


                                • (---.---.213.44) 7 mars 2007 16:46

                                  on ne redouble jamais et même si on ne sait pas lire compter cela n’est pas grave on arrive au college au lycee et comme on ne comprend plus rien à ce qui se passe, on fout le bordel dans la classe merci aux docteurs en sciences de l’éducation de continuer la démolition du systeme scolaire qui même s’il n’était pas parfait fonctionnait bien jusqu’à la fin des années 80 et permettait à des enfants de mileix modeste de faire de brillantes études ce qui est de moins en moins le cas aujourdhui


                                  • Pallaké Pallaké 7 mars 2007 16:56

                                    Encore une fois lisez mieux l’article, à croire que tous les commentateurs se limitent au titre ! Abandon du redoublement certes, mais soutien scolaire dès le plus jeune âge (maternelle) et apport de psychologues et autrespour trouver la cause du problème chez l’enfant et la résoudre, il ne s’agit pas de créer des générations de cancres voyons ! Les élèves en difficultés sont abandonnés en france par manque de moyens et de temps !!! C’est cela qu’il faut résoudre, supprimer le redoublement pour un élève un peu juste à la fin de l’année est un encouragement, rien d’autre !


                                  • seb59 (---.---.180.194) 8 mars 2007 12:10

                                    « soutien scolaire dès le plus jeune âge (maternelle) et apport de psychologues et autrespour trouver la cause du problème »

                                    Besoin de tout cela en maternelle et à l’ecole ?!

                                    La cause du probleme ne serait il pas un manque de travail et l’absence d’implication des parents ?

                                    Jusqu’à maintenant notre systeme scolaire fonctionnait à peu pret. En quoi l’arrivée de psy va t’il changer quelque chose ?


                                  • (---.---.75.49) 7 mars 2007 17:02

                                    Certains de nos députés sont des cancres car ça fait des décennies qu’ils redoublent dans les mêmes circonscriptions ! smiley


                                    • LE CHAT LE CHAT 8 mars 2007 08:33

                                      Cette citation est de moi , mais hier en fin d’après midi pas moyen de m’identifier


                                    • Calmos (---.---.107.34) 7 mars 2007 18:19

                                      Quand mon fils est arrivé en fin d"année scolaire dernière, pleurant les larmes de son corps ,en me disant qu’il redoublait ; j’aurais aimé pouvoir lui faire lire cet article...

                                      Comme il n’était pas parut....

                                      Je l’ai pris dans mes bras et je lui ai dit :

                                      << Ne pleure pas mon fils : ton bac...tu l’auras..c’est un avantage acquit....>>

                                      Il s’est arreté de pleurer et m’a dit :

                                      << Papa...quand j’aurais mon bac...je ferais politologue de Gauche... >>


                                      • Calmos (---.---.107.34) 7 mars 2007 18:21

                                        je ne sais pas ce qu’il c’est passé... ???

                                        Mon post est a moitié bouffé.....


                                      • Calmos (---.---.107.34) 7 mars 2007 18:25

                                        <p>

                                        << Ne pleure pas mon fils...ton bac ..tu l’auras : c’est un avantage acquis >>

                                        Il s’est arreté de pleurer et il m’a dit :

                                        << Papa quand j’aurais mon bac..je ferais politologue de Gauche >>


                                      • qwertyuiop (---.---.96.6) 7 mars 2007 20:03

                                        Supprimons le redoublement, arretons de donner des mauvaises notes aux cancres, et c’en sera fini de l’echec scolaire !


                                        • le furtif (---.---.102.5) 7 mars 2007 20:15

                                          Contre les accès de fièvre brisons les thermomètres...Encore un fabuleux plan des psycho peda...

                                          Laurent Lafforgue avait raison....

                                          Le furtif

                                          file :///d :/AgoraVox/Laurent%20Lafforguecourriel.html


                                          • Le furtif (---.---.102.5) 7 mars 2007 20:21

                                            Le Lien ne me semble pas top

                                            Voir l’article d’Altiplano du 9 fevrier 2006

                                            AgoraVox/Laurent%20Lafforguecourriel.html

                                            Je copierai le texte s’il est demandé

                                            Le furtif


                                            • Senatus populusque (Courouve) Courouve 7 mars 2007 20:23

                                              Site de Laurent Lafforgue :

                                              http://www.ihes.fr/ lafforgue/



                                            • Senatus populusque (Courouve) Courouve 7 mars 2007 20:27

                                              Raté.

                                              À partir du site obtenu, il faut cliquer sur « personnel et professeurs ».


                                            • gerald (---.---.134.133) 7 mars 2007 20:28

                                              le soutien individuel peut aider certains enfants mais ne peut pallier la moins bonne efficience intellectuelle . vouloir le bac pour 80% d’une tranche d’age revient à le donner à un qi de 70 . on provoque ainsi désillusion lorsque parait la réalité .

                                              par exemple , à l’école d’infirmières , nous n’avons que des bacheliers mais ils sont incapables pour un nombre certain de calculer des doses par calcul mental , provoquant ainsi de graves erreurs qui peuvent mettre en jeu la vie des patients ; leur réponse est c’est injuste on doit avoir droit à la calculatrice , ce qui est totalement inadapté aux vrais conditions de travail dans un service hospitalier avec parfois des urgences . on voit ainsi le décalage entre une revendication de reconnaissance d’un diplome et l’employabilité sur le terrain .

                                              un médecin parfois inquiet pour ces patients .


                                              • Le furtif (---.---.102.5) 7 mars 2007 21:44

                                                @l’auteur

                                                Le redoublement n’est pas un handicap pédagogique mais une chance pour l’élève. Le problème posé est économique.

                                                J’ai retrouvé la page de Altiplano. Cher auteur vous feriez bien d’y aller, les liens fonctionnent encore.

                                                http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=6821

                                                Vous êtes enseignant mais pour combien de temps encore ? En continuant à ramer dans le sens du courant nul doute que les comités truc ou les les bureaux machin vous attendent


                                                • Pallaké Pallaké 8 mars 2007 08:59

                                                  Lafforque ne parle pas du tout d’économie et dans son discours on a l’impression qu’il veut revenir à une école du début du siècle avec des tableaux à craies, des blouses et les voyelles de l’alphabet inscrite en permanence dans un coin. Sérieusement l’école d’aujourd’hui doit aussi être une école de la citoyenneté, bien sur il ne faut pas négliger le savoir (qui est la base de l’école) mais on ne peut mettre de côté la pédagogie, les apprantissages citoyens et moraux. On manque de temps de classe me direz-vous ? alors soutien individuel personnalisé pour tous ceux qui en ont le besoin.

                                                  et je ne suis pas enseignant mais étudiant et je n’ai aucun avenir dans l’éducation nationale.


                                                • Marvel (---.---.76.182) 7 mars 2007 22:04

                                                  Savez vous si on peut télécharger ce rapport quelque part ?

                                                  Marvel


                                                  • Senatus populusque (Courouve) Courouve 7 mars 2007 22:12

                                                    On devrait pouvoir le télécharger sur le site :

                                                    http://www.hce.education.fr/index.php?p=6&art_id=

                                                    mais il n’est pas encore disponible.


                                                  • Pallaké Pallaké 8 mars 2007 09:00

                                                    merci pour le lien.


                                                  • Le furtif (---.---.93.250) 8 mars 2007 09:47

                                                    Cela pourrait être risible.

                                                      • je ne suis pas enseignant mais étudiant et je n’ai aucun avenir dans l’éducation nationale.

                                                    Il n’empêche donc que sans en rien connaître vous avez les bonnes idées , celles qui vous conduiront là où il faut .....ahhh J’arrête d’expliquer à quelqu’un qui a vu de ses propres yeux la vérité....

                                                    La pedagogie malgré ce que vos semblables en ont fait

                                                    • ça sert à faire mieux le travail et non à être mis à la place.

                                                    Pour faire une image

                                                    La formation c’est comme une étape de montagne , quelque soient les trucs ou les encouragements ce sera toujours l’élève qui pédalera . Que vous le vouliez ou non , on ne fabrique pas un ingénieur ou un médecin comme une caissière ...

                                                    Une autre chose que vous ne voyez pas ou ne voulez pas voir

                                                    • le désintérêt de certaines familles qui se réveillent scandalisées le jour du passage refusé en seconde.

                                                    Le jour où les psychologues accepteront de reconnaître qu’ils ont autant de compétences pour parler de l’école que les enseignants en ont pour parler de psychologie...Nous aurons fait un grand pas

                                                    Le furtif


                                                    • Pallaké Pallaké 8 mars 2007 10:28

                                                      « Il n’empêche donc que sans en rien connaître vous avez les bonnes idées , celles qui vous conduiront là où il faut .....ahhh J’arrête d’expliquer à quelqu’un qui a vu de ses propres yeux la vérité.... » j’ai écrit cet article à partir du rapport, ce ne sont pas mes idées mais celle du rapport, je me devais de rester objectif dans l’article, après que je soutienne moi même ces thèses c’est autre chose, et je n’ai rien à voir vec l’éducation nationale si ce n’est de la famille proche, depuis quand doit-on être blamé pour proposer des solutions, vous qui savez à l’évidence mieux que moi, d’où tenez-vous cette science infuse ?

                                                      "La formation c’est comme une étape de montagne , quelque soient les trucs ou les encouragements ce sera toujours l’élève qui pédalera . Que vous le vouliez ou non , on ne fabrique pas un ingénieur ou un médecin comme une caissière ... par contre je m’y connais en vélo... bref vous parlez de formation, je vous parle de redoublement dans les petites classes, à part être pompier ou policier, vous croyez vraiment que les enfants à cet âge ont déjà un projet d’avenir ? Si vous avez des enfants demandez leur. Quand à la pédagogie je vous parlais d’éveil à la citoyenneté, au social ect... évidemment on en sort pas meilleur en maths mais ces heures là sont aussi nécéssaire que l’apprantissage de la lecture et autres... quand aux familles bien sûr qu’il y a une bonne proportion d’incapables et de j’emfoutistes, relisez l’article, il y est dit que les psy et autres ont une place aussi importante dans le soutien « scolaire » que les profs, pour réfléchir aux difficultés de l’enfant (pas seulement scolaires) et les résoudres, mieux faire le lien avec les familles...


                                                    • parkway (---.---.18.161) 8 mars 2007 13:06

                                                      je ne sais pas si vous êtes sincère M. PALLAKE, mais vos propos intéressent particulièrement les politiques d’aujourd’hui vu le soi-disant trop plein de fonctionnaires...

                                                      l’accompagnement coutera beaucoup trop cher ou alors seuls les nantis pourront se le payer...

                                                      si le prochain gouvernement parle de bien-être et non de rentabilité, alors on en reparlera.


                                                    • achyllus (---.---.193.53) 8 mars 2007 13:13

                                                      A ceux qui prennent en exemple les pays scandinaves, leur politique éducative fonctionne peut-être mieux en apparence, mais le niveau global des élèves au sortir du lycée là-bas est nivelé par le bas car la plupart des élèves ont les connaissances de bases requises pour les examens mais c’est tout, ils ont peu de culture générale. Je ne voudrais pas retrouver cette situation en France, mais il y a un point sur lequel on pourrait imiter les scandinaves : là-bas les enfants sont moins dissipés car encadrés avec plus de discipline et on leur demande beaucoup plus de travail personnel à la maison.

                                                      Pour revenir au sujet, bien sûr qu’il ne faut pas supprimer le redoublement car en plus de poser problème à l’élève qui s’il ne suivait pas une classe aura aucune chance de suivre la suivante s’il n’a pas acquis les connaissances (même avec une armée de profs de soutien et psychologues) mais surtout il continuera à freiner sa classe l’année d’après car le prof devra revenir sur lui sur tout ce qu’il n’a pas compris et tous les autres élèves en subiront les conséquences. Bref nivellement par le bas.


                                                      • TL (---.---.231.16) 8 mars 2007 13:16

                                                        ahaha

                                                        Mais foutez moi dehors tous ces pseudos-théoriciens de l’education !

                                                        Nos grand parents étaient ils malheureux à l’école ? Pas plus que nous. Car eux savaient que l’école était un lieu d’apprentissage de la vie et pas le club med. Qu’on regarde une fois la vérité en face ! Oui il faut travailler pour réussir. Oui les parents ont leur rôle à jouer !

                                                        En prépas, je me suis retrouvé en cours d’anglais à devoir apprendre des définitions par coeur, « comme un con » ai-je envie de dire. A chaque cour, nous avions un contrôle de connaissance qui portait sur les définitions du cour précédent. Et bien, il n’y a pas de secret, ça marche !

                                                        Aujourd’hui, il y a toujours « trop » :
                                                        - « trop » de chose a apprendre
                                                        - des choses « trop » dure (regarder l’état des capacités de calcul mental ! Quand je les compare à ceux de mes grands parents, ça m’inquiète vraiment)
                                                        - des programmes « trop » lourds

                                                        finalement « trop » de travail !

                                                        Allez hop, on tire au hasard dès l’enfance un diplôme et il le reçoit. Comme ça, d’un, on a plus d’échec scolaire, super !, et de deux, on a l’égalité parfaite des chances (à condition que la main qui tire les diplômes soit innocente bien sur)

                                                        Je suis scandalisé, déçu et inquiet...


                                                        • TL (---.---.231.16) 8 mars 2007 13:21

                                                          pardonnez toutes mes fautes d’orthographe lol... J’ai écrit tout ça en m’énervant, donc bon...

                                                          Et puis, ça prouve au moins que le système ne fonctionne pas !

                                                           smiley


                                                        • Sophie (---.---.143.12) 8 mars 2007 13:36

                                                          Du grand n’importe quoi !

                                                          Déjà, l’Education Nationale manque de moyen... Sur, avec 1,3 millions d’employés, l’EN manque de personnel... Une (la ?) des plus grosses structures au monde ? Et si on parlait de l’utilisation de ces moyens humains ? D’efficience ?

                                                          L’exemple des pays Nordique ? Chiche ! Plus de statut de fonctionnaire, plus de chefs d’établissement qui n’ont aucun pouvoir mais des chefs d’entreprise dirigeant des centres d’enseignement, chefs d’entreprise qui embauchent leur personnel enseignant comme bon leur semble, chefs d’entreprise qui suivent la production de leurs enseignants, à travers divers indicateurs quantitatifs et qualitatifs, enseignants payés en partie suivant leur résultat, et virés si ceux-ci sont insuffisant ? Chiche le modèle nordique ?

                                                          Faut arrêter de materné les jeunes (je ne parle pas de la maternelle, des premières années de primaire), plus de redoublement, plus de notes (ça stresse les jeunes, c’est humiliant, etc), plus de punitions, et lorsque ces jeunes maternés jusque la fac arriveront sur le marché du travail, il arrivera quoi selon vous ?

                                                          L’EN actuellement avec ces idées à la c.. se transforme en usine à chômeur.

                                                          Quant aux psyco à l’EN, déjà présent dans les structures d’orientation, c’est une catasptrophe ! Aucune compétence en matière d’orientation professionnelle, aucune connaissance du monde du travail, des entreprises... Oui, pour accompagner les jeunes aillant des PB psyco (anorexie, dépendances,violence diverses), non pour tout ce qui touche l’éducation.


                                                          • TL (---.---.231.1) 8 mars 2007 17:44

                                                            entièrement d’accord avec vous à propos des conseillères d’orientation.

                                                            Mais quelle blague cette histoire de centres d’orientation. il m’avait dit, « mais bien sur, tu veux des renseignements ? tiens, voia l’adresse des sites de l’Onisep et des fiches métiers de l’Etudiant ! »

                                                            Et que quelqu’un ose me dire qu’ils sont utiles. smiley


                                                          • reynald 9 mars 2007 10:32

                                                            LE REDOUBLEMENT N’EST PAS L’ECHEC DE L’ELEVE MAIS CELUI DES PROFESSEURS.

                                                            On prends donc le problème à l’envers comme d’habitude...


                                                            • reynald 9 mars 2007 10:38

                                                              En Scandinavie les enseignants font toutes les heures de travail (et plus de 35) à l’école...Commençont par faire faire travailler les profs... Ont-ils conscience de l’image qu’ils donnent aux enfants ?


                                                            • Pallaké Pallaké 11 mars 2007 10:02

                                                              Je crois que c’est vous qui prenez le problème à l’envers, une dent contre les fonctionnaires parcequ’ils ont plus de congés que vous ? Sérieusement, un élève entre la maternelle et la fin du collège va passer entre les mains de plus de 25 enseignants, s’il est en échec scolaire et quitte l’école avant le lycée ce serait la faute aux enseignants, sachant le nombre de ceux-ci dans le parcours de l’élève, alors il en faut une majorité de fautif, incapable et autre, donc selon vous une grande partie du corps enseignants devra être écrêmé. Avez-vous idée de ce que représente en comparaison une heure de travail avec des enfants et les multiples casquettes que cela suppose (enseignement, pédagogie, psychologie, gendarmerie...) et une heure de bureau « traditionelle » ? vraiment. Et vous pensez que les enseignants qui, après une journée de boulot, doivent encore bosser à la maison le font de gaité de coeur ? vraiment, réfléchissez avant d’accuser. Et si vous m’avancez le fait qu’occuper un poste à responsabilité dans telle ou telle entreprise est aussi contraignant, je vous dirais que quelle responsabilité est plus importante que l’avenir de nos enfants ?


                                                            • docdory docdory 9 mars 2007 11:13

                                                              @ l’auteur

                                                              J’ai dans mes patientes une jeune fille qui a arrêté le lycée au début de la seconde « car elle avait du mal à suivre » . Elle est venue me consulter « parce qu’elle avait un peu de mal à lire et à écrire » .

                                                              En l’examinant , j’ai constaté qu’elle ne savait écrire que son nom et son prénom , qu’elle était rigoureusement incapable d’écrire la phrase-test bien connue : « il fait beau dehors et je vais me promener » ( elle a écrit « lifé bo » en trois minutes et à renoncé à écrire la suite ! ) . Je lui ai ensuite montré un article du journal , puis une publicité , qu’elle a été totalement incapable de lire .

                                                              Ce qui est étonnant dans cette histoire , c’est qu’elle soit quand même arrivée jusqu’en seconde . Je veux bien qu’on soit contre le redoublement en primaire , mais à ce moment là , il faut qu’il y ait des collèges spéciaux , ou des classes spéciales , dans les collèges pour les élèves qui ne savent ni lire ni écrire , ni faire les quatre opérations , et même des classes spéciales en primaire de façon à ne pas ralentir inutilement la progression des élèves normalement doués .

                                                              Faire arriver en seconde de tels élèves est tout simplement du gaspillage de l’argent public !


                                                              • Pallaké Pallaké 11 mars 2007 10:23

                                                                L’exemple est impressionant en effet et les solutions que vous proposez sont intéressantes, sans doute pour des cas extrèmes mais n’est-ce pas encore plus humiliant d’être envoyé dans une « classe spéciale » (elles existent déjà de surcroit dès la primaire) que de redoubler. Il vaut mieux tenter le résoudre le retard de l’élève par un soutien scolaire éfficace car personnalisé (et non de bêtes heures « d’études » après la classe". Le problème posé par le rapport de l’HCE est celui du redoublement dans les petites classes, à partir du collège on peut penser que le redoublement est acceptable, s’il est bien encadré et non comme une sanction pure et dure.


                                                              • Krokodilo Krokodilo 9 mars 2007 15:16

                                                                L’article ne précise pas suffisamment si ce rapport envisage la suppression du redoublement à l’école primaire ou au secondaire.

                                                                Si au secondaire, ce serait très discutable, en tout cas un peu radical sans expérimentations, réflexions et aménagements, au primaire c’est tout à fait envisageable sans qu’il soit besoin de crier au nivellement par le bas, ou au renoncement et autres commentaires excessifs.

                                                                D’abord, c’est déjà rare au primaire, nombre d’instits sachant depuis longtemps que tous les experts ont conclu à son inefficacité, outre le choc psychologique pour de jeuens enfants qui perçoivent très bien ce qu’il peut y avoir d’humiliant, de différence entre les enfants « normaux » et les redoublants. Ensuite, je crois que les parents ont le droit de s’y opposer, du moins au sein d’un cyle (le primaire a été découpé en 3 cycles qui commencent à la grande section de maternelle). Et surtout, le primaire n’est pas encore un haut lieu de la sélection mais plutôt le temple de la découverte, de l’épanouissement, de l’initiation, de la polyvalence : initiation à la musique, bases du français et des maths, histoire, géo, sciences, informatique, arts plastiques, langues (en fait l’anglais...). de plus, les écoles prennent soin d’équilibrer leurs classes, de panacher leurs élèves : il est donc absurde de penser qu’arrêter les rares redoublements tirerait le niveau vers le bas en empêchant les « bons élèves » de poursuivre leur fulgurante ascension. toute classe comprend quelques élèves un peu justes qui nécessitent de toute façon toute l’attention du prof, une révision des acquis de l’année précédente, et d’ailleurs les programmes d’une année sur l’autre se chevauchent et sont repris en début d’année, pour voir. Quand je vois qu’au primaire, on note parfois en musique au demi-point près, en maths parfois au centième de point, je souris, car on pourrait très bien se satisfaire de noter par A,B,C,D,E. Il me semble que les pays nordiques cités souvent dans les commentaires et l’article ne notent pas au primaire.

                                                                Il me semble important de faire cette distinction primaire-secondaire, le choc du redoublement n’y est pas le même. En grandissant, les élèves comprennent très bien qu’on n’a pas tous les mêmes aptitudes (peut-on tous devenir Yannick Noah ou Einstein ?), ni les mêmes désirs. Ils savent qu’un conducteur d’engins aux USA peut gagner plus qu’un prof de fac (ou ils l’apprendront), que le bâtiment embauche en France, que les métiers dits manuels (où il faut savoir lire les manuels !) ne sont pas déconsidérés en Allemagne, et que la diversification des filières est logique.


                                                                • Pallaké Pallaké 11 mars 2007 10:30

                                                                  Merci c’est bon d’avoir quelqu’un de raisonnalbe ici. Le rapport porte davantage sur l’innéficacité du redoublement dans le primaire, sur le choc psychologique chez le jeune enfant ect... Il est plus acceptable au scondaire même si les enfants sont encore « fragiles » au début du collège.


                                                                • cestcurieux (---.---.237.128) 11 mars 2007 10:36

                                                                  Je réagis aux deux commentaires ci-dessus : ta définition du primaire est angélique car me semble t’il le CP est une classe fondamentale. Apprentissage de la lecture, de l’écriture et des bases de calcul...

                                                                  En ce qui concerne le redoublement, en effet les parents ont tout pouvoir pour le refuser, même si c’est une évidence pour le conseil des maîtres et qu’un temps incroyable a été pris pour monter le dossier.

                                                                  Il en est de même pour toute prise en charge réseau, CMP, CMPP, etc...

                                                                  Par contre que l’on impose à la demande des parents et par pression de l’administration « l’intégration » d’enfants autistes à certains enseignants, ce qui peut perturber et la classe et l’enseignant, cela ne semble poser de problème à personne.

                                                                  Même si l’école n’est pas un milieu de soins, et que la prise en charge de l’enfant se fasse dans de mauvaises conditions et même parfois catastrophiques(rien à l’extérieur).

                                                                  Mais cela est plus économique que les services de pédopsy et semble satisfaire l’égo des parents : « mon enfant est normal, il va à l’école ! »...


                                                                • Krokodilo Krokodilo 11 mars 2007 12:18

                                                                  Cestcurieux

                                                                  Les deux-tiers de votre message concernent le difficile problème de l’accompagnement médico-scolaire de certains enfants dont le retard est dû à un handicap médical. C’est une question importante et difficile, mais un peu à part, le débat sur le redoublement ne concerne pas ces enfants à mon avis.

                                                                  Pour le primaire, je ne crois pas être angélique : le fait que le CP concerne des bases, la lecture, le calcul, n’empêche pas que le primaire est l’âge de l’initiation large, non spécialisée : flûte, solfège, chant, poésie, sorties à la bibliothèque (pour le goût de la lecture), apprentissage basique de divers sports (ballons, piscines, gym, etc) et non pas « forcing » sur un seul, initiation aux sciences, à l’histoire, à la géo, etc. Aller voir ou faire venir un groupe local de théâtre qui raconte une histoire est aussi efficace pour donner le goût du français que la menace du redoublement. Le bâton n’est pas la seule méthode pédagogique au primaire, loin de là.

                                                                  Qu’il soit utile au secondaire, c’est probable.


                                                                • cestcurieux (---.---.237.128) 11 mars 2007 12:45

                                                                  @ Krokodilo : je pense qu’il y a un malentendu entre nous.Je n’amalgame pas les enfants handicapés à ceux qui ont des difficultés scolaires...Je suis d’accord avec l’ouverture que tu proposes et les enseignants n’y sont pas insensibles.

                                                                  Mais je pense que le CP est une classe trés importante pour les raisons que j’ai mentionnées. Je sais , il y la pédagogie de cycle, l’apprentissage en trois ans, et la pédagogie différenciée...Seulement quand tu as affaire à des classes double-niveau et chargées en effectif, tu ne peux te permettre de faire plus de trois ou quatre niveaux réels. Et encore faut-il que l’on t’accorde les outils (manuels) que tu désires.Ce qui devrait être évident mais qui ne va pas toujours de soi.

                                                                  Un gamin qui « rate »son CP, peut entrer dans des difficultés dont il aura du mal à venir à bout. Parfois, il s’agit de toute une classe. J’ai connu cela...Because oeillères supérieures.

                                                                  Le redoublement, quand il a été pesé ,n’est pas forcément une catastrophe surtout si l’élève a affaire à un autre enseignant, ou non d’ailleurs.

                                                                  Ce que je voulais pointer c’est souvent la « surdité » de certaines familles parfois « encouragées » par des assoc,( idem pour l’intégration des enfants lourdement handicapés), qui veulent aller à l’encontre d’un bon sens collectif, réfléchi, et supervisé par l’IEN.

                                                                  Je pense que les enseignants sont trés conscients de leurs responsabilités face aux élèves qui arrivent à « la grande école ».

                                                                  Bonne journée.


                                                                • Krokodilo Krokodilo 11 mars 2007 12:30

                                                                  Le furtif

                                                                  Je croyais que l’usage sur AV était de ne pas relever les fautes d’orthographe, compte tenu que pratiquement tout le monde en fait, ne serait-ce que des fautes de frappe.

                                                                  Vous avez mis des liens vers le site de Laurent Lafforgue, qui a participé au récent appel pour la refondation du primaire. Malgré tout le respect dû à une médaille Fields, il n’a pas forcément raison sur tout, notamment dans ce souhait de ne faire passer au primaire que les enfants ayant acquis tout ce qui concenre la classe précédente. C’est oublier la variabilité de progression au primaire, âge où dix mois d’écart entre des élèves (du fait des dates d’anniversaire) représente bien plus sur le plan neurologique que vers douze ans. Il serait d’ailleurs intéressant de savoir si la Finlande et les autres pays nordiques souvent cités en exemple font redoubler en primaire.

                                                                  Il existe aussi un contre-exemple, celui des classes uniques des coins ruraux ou isolés avec peu d’enfants : la notion de redoublement y est toitalement inconnue, l’instit adaptant son cours à plusieurs niveaux et plusieurs âges.

                                                                  Par contre, sa suggestion d’un examen d’entrée en 6e, avec un peu de cérémonial, pourquoi pas ?

                                                                  A noter aussi, que les signataires de cet appel ont soigneusement évité de critiquer l’obligation de l’anglais au primaire (dans la majorité des cas, sans choix possible), un temps forcément pris aux autres matières...


                                                                • Pallaké Pallaké 11 mars 2007 12:46

                                                                  Je n’en attendais pas moins de vous que de sauter sur mes fautes de frappes (oui je tape vite et ne me relis pas car j’en ai la flemme) si vous manquez à ce point d’arguments pour m’attaquer personnellement alors il vaut mieux que vous arrêtiez de débattre. Où alors je peux relever les votres : « Continuez à travailler su (il manque le R) Marcel Déat » « il est emps (il manque le T) que je concocte »

                                                                  bref, et revenons à la base, citoyen, je ne vois pas en quoi cela vous dérange que mes idées soient différentes des votres, à moins que vous ne vous voyiez vous même un avenir en dictateur, citoyen...

                                                                  et pour la motivation de l’article, j’ai trouvé la question intéressante, je crois l’avoir traité objectivement, avancant l’info de manière journalistique(en présentant les conclusions du rapport et non mes idées) après le débat des commentaires me permet en tant que citoyen d’apporter mes propres idées et d’en débattre avec d’autres... tel l’objectif de ce site non ?


                                                                • Pallaké Pallaké 11 mars 2007 12:49

                                                                  @ krokodilo la finlande ne fait presque pas redoubler le primaire. le soutien scolaire est appliqué dès la maternell ainsi qu’une aide psychologique visant à réduire les problèmes chez l’enfant (aussi bien familliaux que psychomoteurs ou simplement scolaires).


                                                                • cestcurieux (---.---.237.128) 11 mars 2007 15:07

                                                                  Ben oui, vu comme cela...« Ne fait presque pas... »

                                                                  Apporte un soutien dès la maternelle, etc...Vu sous cet angle, je suis Finlandais...

                                                                  J’suis aussi pour la flexsécurité...

                                                                  Seulement dans notre pays ,c’est souvent la moitié du programme qui est appliquée : la prévention : out ! Le suivi sur des effectifs à vingt ? Vous rigolez ? Les classes uniques en ZEP ???? Et puis quoi encore ? 28 double niveau en CM1/CM2 !!!! Et on ne discute pas ! Circulez, y’a rien à voir !....« fonctionnaire, va !, fainéant et toujours en grève ou en vacances !!!!! »

                                                                  La flexibilité : évidemment mais pour la sécurité, allez vous rhabiller !

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