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Accueil du site > Tribune Libre > Le syndrome de l’enfant roi

Le syndrome de l’enfant roi

Le député-maire de Villeneuve-sur-Lot, Jérôme Cahuzac, a mis deux claques à un jeune d'une vingtaine d'années qui lui manquait de respect et qui, visiblement, voulait en découdre.
Cette affaire est symptomatique d'un mal que j'appelle "le syndrome de l'enfant roi".

Je m'explique :
Théoriquement, les parents inculquent à leurs enfants les rudiments de la vie en société (la politesse, le respect des personnes et des règles...).
Cela passe par des discussions, mais également par des punitions (fessées, disputes...).

Les adultes de la famille (papa et maman) deviennent ainsi les premières personnes que l'enfant perçoit comme étant celles qui détiennent l'autorité.
Lorsque les chérubins intègrent la première "structure de société" (l'école maternelle), ils considèrent de facto la maîtresse ou le maître comme des adultes eux aussi détenteurs de l'autorité.

Ecole élémentaire, collège, lycée, club de sport, environnement familial... Jusqu'à l'âge adulte, l'enfant, puis l'adolescent grandit, s'affirme au contact d' adultes pour qui il a de l'admiration, du respect, de la crainte... Voilà comment devraient être les choses à mon sens.

Patatras... Les "spécialistes" de l'enfance ont déclaré que la fessée est à proscrire et que l'enfant (y compris le bébé) a une personnalité propre et doit comprendre les choses par la simple discussion.

D'où ces scènes surréalistes où l'on voit des bambins de 3 ou 4 ans hurler dans un lieu public avec, à leurs côtés, des parents complètement dépassés qui "expliquent" à leur progéniture en employant des mots d'adultes que ce n'est pas bien de crier... Ce qui, irrémédiablement, provoque encore plus de cris : l'enfant nargue, teste ses parents, c'est naturel.

Ce qui l'est moins, c'est qu'aucun acte ne vienne sanctionner ce comportement antisocial.

La nouvelle génération "d'enfants rois" n'a plus le repère familial de l'adulte = autorité. Du coup, l'ensemble du mécanisme éducatif est faussé : le professeur, le policier, l'entraîneur, l'éducateur sont perçus comme des ennemis qui "fatiguent" avec leurs règles.

D'où l'explosion des incivilités, de la violence chez les jeunes. Phénomène qui touche d’ailleurs l'ensemble des pays de la planète.

Aucune police de proximité, aucun enseignant ne pourra remplacer le travail des parents.

L'éducation avant tout doit être familiale... Ce n'est plus le cas.
Les solutions ne sont pas simples à mettre en œuvre.
Accepter cette réalité que je viens de vous décrire serait déjà un début.

salvatore pertutti


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41 réactions à cet article    


  • linus20024 linus20024 26 avril 2011 10:03

    Intéressant article.
    Pour compléter votre propos, regardez donc le reportage que France 2 et Pujadas ont diffusé hier sur cette affaire
    Un reportage pas du tout partial, façon URSS, où ce « jeune » (comprenez délinquant notoire connu des services de police) est présenté comme étant un pauvre petit nordiste prénommé Nicolas alors qu’on voit bien à son accent qu’il est du Sud de la France.
    La façon dont il est victimisé et excusé à outrance par les médias est tellement caricaturale que cela finit par en être ridicule. par ailleurs, les témoignages des commerçants et de M. Cahuzac ne sont pas recueillis. Bonjour L’impartialité...
    Et après on se demande béatement pourquoi le FN monte.
    Pauvre France..


    • NeverMore 26 avril 2011 14:34

      « qu’il est du Sud de la France »

      Vous voulez sans doute dire qu’il du Sud du Sud ...


    • Robert GIL ROBERT GIL 26 avril 2011 10:35

      le syndrome peut rapidement devenir un probleme... dans cet article humoristique lisez ce que certain ne feraient pas pour leurs « chers petits »

      http://2ccr.unblog.fr/2011/01/28/mes-chers-petits/


      • foufouille foufouille 26 avril 2011 10:50

        Patatras... Les « spécialistes » de l’enfance ont déclaré que la fessée est à proscrire et que l’enfant (y compris le bébé) a une personnalité propre et doit comprendre les choses par la simple discussion.

        c’est possible
        on peut etre autoritaire sans violence

        Aucune police de proximité, aucun enseignant ne pourra remplacer le travail des parents.

        eux aussi doivent montrer l’exemple
        ou alors faut expliquer aux momes que certains ont tous les droits


        • francemuslim 26 avril 2011 11:13

          Bien joué, Cahuzac

          les méthodes des pseudos-spécialistes en éducation ne font pas leurs effets et sont mêmes nuisibles... l’éducation des enfants relève d’une connaissance intuitive, non pas d’une connaissance abstraite ; sinon, à chaque nouvelle situation, irez-vous décrocher votre téléphone pour demander conseil ? c’est d’une stupidité et l’enfant le voit : il sait que vous n’êtes pas un parent mais un imbécile aisément manipulable, incapable d’éduquer. c’est cette idéologie qui est transmise par la culture notamment, où l’on voit systématiquement l’enfant en désaccord avec le ou les parents et, partant, c’est toujours de la faute de ces derniers..
          faut être un réel idiot pour suivre tous ces faux spécialistes qui vous disent qu’il faut négocier.. comme si parents et enfants étaient égaux ! chacun doit demeurer à sa place.


          • kitamissa kitamissa 26 avril 2011 11:38

            un bon coup de pied au cul ou une bonne claque au moment où il faut les donner ,c’est encore la meilleur façon de remettre les choses à leur place !


            les enfants Rois ! ça jamais !

            • NeverMore 26 avril 2011 15:01

              « un bon coup de pied au cul ou une bonne claque »

              C’est ce que je fais à ma voiture, que je respecte pourtant beaucoup plus que n’importe quel lardon.


            • frimouline 26 avril 2011 19:23

              il y a bien des prétendus responsables (responsables de quoi sinon d’empocher du fric ?) qui mériteraient bien des coups de pieds au cul, notamment chez tous ces politiques par exemple. pourtant personne n’oserait le faire. et si un citoyen lambda leur en foutait une ? vous trouveriez ça normal et très bien, là aussi ?

              ps : en France, à 20 ans, un être humain est considéré comme adulte, donc totalement responsable. il est donc l’égal de tout autre adulte. si un adulte de 20 ans est considéré comme enfant roi parce qu’il s’énerve, sarkozy est sans doute le plus dangereux enfant roi du pays. et dans ce cas c’est lui qui mériterait de vrais coups de pieds au cul


            • paul 26 avril 2011 12:04

              Un projet de loi anti-fessée est régulièrement relancé en France depuis quelques années parce lles pays nordiques et anglos-saxons l’ont adopté . Et c’est encore la Suède qui montre«  l’exemple » sur ce sujet depuis 30 ans, comme pour un projet de loi très contesté en ce moment, je n’insiste pas bien qu’il y ait des points communs .

              A l’origine d’une interdiction, il y a toujours une bonne raison invoquée, il s’agit d’éviter la maltraitance des enfants .Un thème fédérateur pour tous les moralistes .
              Et comme souvent, c’est réduit au débat binaire : si vous êtes contre, c’est que vous êtes pour la maltraitance .
              Mais introduire le puritanisme éducatif, et la surveillance de l’État dans la sphère privée ne semble pas réaliste car impossible à contrôler . Il faudrait alors ensuite s’occuper des violences verbales et psychologiques faites aux enfants, violences invisibles et très fréquentes , qui font bien plus de dégâts dans l’éducation .
              De là à encourager les pères fouettards, il y a bien sûr un grand pas à ne pas franchir .


              • frimouline 26 avril 2011 21:01

                Merci pour ce rappel sur la tyrannie des plus âgés en public


              • L’Ankou 26 avril 2011 12:59

                Merci pour tant de matière à débats...

                Vous placez les relations éducatives sous le signe des rapports d’autorité. Soit ! Napoléon et d’autres l’ont compris aussi : c’est en passant par une institutionnalisation de la famille comme relai d’autorité qu’on prépare la Nation à se soumettre à l’autorité de l’Etat (et de son chef, en l’occurrence). Ce n’est pas un hasard non plus, si la devise de Vichy s’articulait autour de la famille, du Travail et de la Patrie.

                Dans « patrie’ », d’ailleurs, on retrouve, étymologiquement, cette incarnation du père, du patriarcat. Un père potentiellement hermaphrodite, d’ailleurs, si l’on l’aborde dans l’expression « mère patrie » (à la fois nourricière et autoritaire).

                La même relation s’établit dans la racine du mot « autorité », qui recouvre la relation d’un « auteur » sur son œuvre ou sur sa création... Le père n’est-il pas l’auteur de nos jours ? Il y a fusion entre « autorité » et paternité... Et le lien se prolonge jusqu’à ce que recouvrent « les autorités » au sens policier du terme : des personnes auxquelles il faut se soumettre.

                Mais cela ne dit rien de la façon dont on exerce cette autorité. On peut exercer sont autorité. On peut aussi « faire autorité », à la manière de ceux qui sont reconnus pour leur savoir et la façon dont ils le partagent. Vous l’envisagez vous-même sous différents aspects, quand vous mentionner que l’enfant peut « reconnaître » une autorité à travers le sentiment qu’il nourrit envers elle, et qui peut être de la crainte ou de l’admiration, qui sont deux aspects possible du « respect » (mais souvent exclusifs l’un de l’autre, selon moi)..

                Tant que nous y sommes, rappelons aussi que « éduquer » signifie étymologiquement, « conduire au dehors ». Le projet éducatif parental doit effectivement conduire l’enfant à devenir autonome et à sortir de son cocon familial pour vivre sa vie en société, se préserver seul des dangers et ne pas en représenter un pour autrui. C’est là que l’éducation se charge de toutes les valeurs d’autonomie et de responsabilité, de sociabilité, d’adaptation au milieu et aux situations... de « normalité » au sens du respect des règles de vie en société.

                Sortons des considérations terminologiques, pour entrer dans le coeur du sujet : l’enfant est un adulte en formation, un citoyen qui se constitue, un futur membre de la communauté, de qui l’on attend qu’il acquiert les règles communes du « vivre ensemble ».

                L’obéissance et la transgression sont les faces d’une même pièce. L’enfant explore l’univers des possibles et prend des risques. L’adulte n’est pas nécessairement là pour empêcher l’exploration, mais pour limiter les conséquences néfastes pour l’enfant, et notamment les accidents domestiques. L’adresse, la coordination psychomotrice, la connaissance des dangers, tout cela s’acquiert par l’expérience. Les limites, les convenances, la décence, la politesse, la sociabilité, les codes sociaux, s’acquièrent également par l’expérimentation et le mimétisme. Il ne s’agit pas de règles naturelles, comme le fait que toucher un objet brûlant fait mal au doigt... Il s’agit de règles conventionnelles, qui nécessitent une observation, un mimétisme, et des transgressions qui donnent lieu à des corrections (pas nécessairement au sens de correction physiques, de celles qu’on administre avec plus ou moins de violence : reprendre une incorrection, expliquer et ajuster un comportement ont leur efficacité aussi).

                La fessée n’est qu’une modalité possible de la fameuse « autorité paternelle ». Comme toute violence, elle exprime souvent l’impuissance à expliquer avec des mots, à convaincre. 3la violence est le dernier refuge de l’incompétence« ... c’est une généralité (Merci Azimov) qui dépasse le contexte éducatif, mais qui s’y applique aussi. Ça ne proscrit pas nécessairement la fessée, mais ça peut la reléguer à un usage extrême, pour quand rien d’autre ne peut plus faire l’effet escompter. Mais c’est aussi un grave aveu d’échec de l’éducateur, une marque de ses limites, une reconnaissance de son impuissance. Je ne pense pas qu’il faille l’interdire, mais c’est un dernier recours. C’est un acte excessif. Il peut avoir son utilité dans un contexte excessif, et notamment dans certains cas de caprice caractérisé.

                Je ne sais pas ce que vous avez compris de l’éducation... Vous critiquez les spécialistes qui proscrivent la fessée et notamment lorsqu’ils déclarent que »l’enfant (y compris le bébé) a une personnalité propre et doit comprendre les choses par la simple discussion« .C’est caricatural : il est évident que le bébé n’est pas sensible à la discussion argumentée, à l’exercice de la raison et du langage... Il est tout aussi évident que lorsqu’un bébé pleure, le rôle de l’adulte est de chercher à en comprendre la cause, et à satisfaire le besoin que le bébé ne peut ni satisfaire lui-même, ni exprimer par des mots. Si la réponse est juste une fessée, administrée à un bébé, c’est une maltraitance caractérisée, qui n’intéresse pas seulement le »spécialiste« mais aussi le juge et les services sociaux !

                Je suis le premier, lorsque je vois des gamins piailler en public, à intervenir auprès des parents, voire directement auprès des enfants. Ca m’a conduit parfois à des discussions assez animées avec des parents sûrs, à tort, de leur qualités éducatives. Mais j’estime à la fois de mon droit et de mon devoir de faire savoir aux parents et aux enfants qu’une règle sociale commune a été franchie. Les parents gueulent, mais les premiers à se taire sont les enfants, tout à fait conscients que c’est eux qui ont déclenché l’esclandre. Je vous assure qu’ils retiennent la leçon. Ce qu’il me semble que ça prouve, c’est que le désaveu social et la désapprobation publique sont des humiliations auxquelles les enfants sont bien plus sensibles qu’aux fessées. Cela prouve aussi que cantonner le rôle éducatif et ne pas intervenir est aussi lâche que de ne pas porter assistance à personne en danger. Et je n’ai jamais eu à en venir aux mains, ni avec ces enfants bruyants, ni avec leurs parents...

                Il me semble en outre que si nous avons une génération (deux et demi, à mon avis), »d’enfants rois« , une part importante de la responsabilité en incombe aux modèles fournis à ces chérubins. L’éducation n’a peut-être pas fondamentalement changé, mais en revanche, beaucoup de choses ont changé dans le mode de vie et les influences reçues.

                Parmi ces influences, je dénoncerai la publicité, d’autant plus omniprésente qu’elle s’affiche sur les meurs, sur les écrans de télé, dans les radios, sur Internet, sur les smartphones, etc. Un enfant renverse sciemment sa crème, pour faire intervenir un éléphant. Un autre accuse son poisson d’avoir mangé sa mousse au chocolat. Une autre menace sa mère des mêmes punitions qu’elle lui inflige, à cause d’un porte-monnaie oublié... Comment voulez-vous que la publicité ait un message »éducatif« , alors que son rôle est de confiner le consommateur dans ses pulsions, de flatter l’égoïsme, de le forcer à céder à ses tentations, à se montrer envieux, jaloux, rusé, gourmand, paresseux (et dépensier).

                Mesurez, s’il vous plait, le temps d’exposition de nos chérubins à la publicité, et dites-moi s’il est réaliste de préférer le »spécialiste" et sa proscription de la fessée, comme bouc émissaire des maux de ce temps...
                Aucune police de proximité, aucun enseignant ne pourra remplacer le travail des parents.Je suis d’accord avec vous sur un point : c’est probablement aux parents d’adapter leur mode d’éducation à ces influences nouvelles pour en contrebalancer les effets... Mais c’est un effort qu’il faut promouvoir sur le mode d’une adaptation au présent et au futur, bien plus que sur celui d’un retour au passé et aux bonnes vieilles traditions de la fessée et à la gifle.

                Bien à vous,
                L’Ankou


                • Le printemps arrive Le printemps arrive 27 avril 2011 09:36

                  Bonjour,

                  merci à l’Ankou pour ce message, dont on repère une reflexion profonde.

                  Comme on en fait pas de la plomberie avec un seul outil, on n’éduque pas qu’avec la fessée.
                  La fessée est un outil aussi dépassé que d’utiliser un tuyau d’eau pour déterminer le niveau d’une surface.

                  Pour ma part, aux multiples causes des difficultés d’éducation j’ajouterai l’influence indirecte d’une alimentation malsaine et déséquilibrée. En effet, il est difficile de calmer un enfant qui a mal au ventre, à la tête ou ailleurs. Qu’on lui inflige une correction physique ou qu’on lui explique qu’il n’a aucune raison de pleurer cela ne résoudra pas ses douleurs.
                  D’ailleurs, l’idée de l’équilibre alimentaire est fortement influencée par.... la publicité !

                  Le cercle familial a aussi beaucoup évolué : d’un groupe éducatif large (parents+grandg-parents+oncles+tantes+cousins+institutions...) qui vivait dans un système où beaucoup se connaissaient et se voyaient quotidiennement, on est passé à un groupe éducatif restreint (parents+institutions) vivant dans un système anonyme où la moindre discussion éducative est vécue comme un jugement des capacités parentales (normal dans un monde où la compétition est une référence)
                  La jeune fille faisait ses premiers pas d’apprentissage de maman à l’arrivée des petits cousin(e)s (mimétisme).

                  Je remarque que les messages « les plus appréciés » sont ceux qui ne mettent en valeur que le facteur répressif dans l’éducation, il y a encore du boulot pour L’Ankou, Gaijin et les autres !

                  A bientôt.
                  Le printemps arrive !


                • zapfool 27 avril 2011 10:40

                  Bonjour l’Ankou,

                  « La fessée n’est qu’une modalité possible de la fameuse »autorité paternelle". Comme toute violence, elle exprime souvent l’impuissance à expliquer avec des mots, à convaincre. 3la violence est le dernier refuge de l’incompétence"... c’est une généralité (Merci Azimov) qui dépasse le contexte éducatif, mais qui s’y applique aussi. Ça ne proscrit pas nécessairement la fessée, mais ça peut la reléguer à un usage extrême, pour quand rien d’autre ne peut plus faire l’effet escompter. Mais c’est aussi un grave aveu d’échec de l’éducateur, une marque de ses limites, une reconnaissance de son impuissance. Je ne pense pas qu’il faille l’interdire, mais c’est un dernier recours. C’est un acte excessif. Il peut avoir son utilité dans un contexte excessif, et notamment dans certains cas de caprice caractérisé.« 

                  J’adhère complètement à cette réflexion. Ayant une fille de quatre ans avec un caractère bien trempé (quand elle n’avait seulement que quelques semaines, notre pédiatre nous a dit »vous, vous allez déguster« ), ni ma compagne ni moi n’avons jamais été amené à lui donner une fessée ou tout acte physique. Nous en sommes très fier car nous avons été plusieurs fois dans des situations où elle nous a poussé à bout.

                  Parfois, l’état de stress, de fatigue, le contexte, la goutte de trop nous font perdre ce précieux contrôle. J’ai déjà hurlé de toute mes forces (et j’ai du coffre) sur ma fille. Cuisant échec dans mon comportement, mais je ne suis pas parfait. Et cela n’a servi à rien.

                   »Je suis le premier, lorsque je vois des gamins piailler en public, à intervenir auprès des parents, voire directement auprès des enfantsé« 

                  Là je n’approuve pas du tout votre attitude. Je le prendrais très mal et serait d’une froideur voir d’un rude agressivité en vers vous. A moins que vous soyez directement impliqué/concerné dans le mauvais comportement de l’enfant, je trouve que vous devriez rester en-dehors de cela. C’est le rôle des parents, non d’adultes inconnus. Par contre, je comprendrais bien que vous fassiez vos remarques aux parents, mais pas aux enfants ni même en leurs présences. C’est affaiblir l’image des parents envers leurs propres enfants.

                  Vous me direz que bien des parents ne fixent pas bien les limites voir même n’en fixe pas. D’accord, c’est là le souci majeur de nos deux dernières générations. Vous pourriez vous concentrer à éduquer les parents. Un enfant sans limites donne à terme un enfant sans désirs et c »est la source de bien des dérives.

                  Bien à vous,
                  Zapfool.


                • gaijin gaijin 26 avril 2011 14:03

                  « La fessée n’est qu’une modalité possible de la fameuse »autorité paternelle". Comme toute violence, elle exprime souvent l’impuissance à expliquer avec des mots, à convaincre. 3la violence est le dernier refuge de l’incompétence« .
                  vous avez raison ce n’est qu’une modalité possible
                  pour moi il est néanmoins souhaitable que cela reste une modalité possible
                  En premier lieu parce que c’est efficace : ça peut vous paraitre obtus mais parfois l’impuissance des parents est réelle ( tous ne sont pas doctorants en psychologie ). Que proposez vous a la place ? l’échec grandissant d’un système scolaire malmené par réformes issues de l’union consanguine des experts et des technocrates ne parle pas en faveurs des méthodes modernes
                  En second lieu le fait que ça soit une modalité possible en rend dans la plupart des cas la matérialisation inutile

                  un des problèmes que rencontre l’éducation c’est que l’appel au sentimentalisme et au raisonnements théoriques empêche tout questionnement pragmatique

                  si on parle de l’autorité des parents
                   : Quand et comment les parents ont il appris a avoir de l’autorité et a la manifester de manière sereine ? dans une société qui leur dénie toute autorité sur leurs enfants en interdisant gifles et fessées ? dans un système ou toutes les théories psychologiques n’ont jamais rien fait d’autre que les culpabiliser sans leur apporter de solutions ?

                  Si on parle de la violence :
                  Quand a t’ on oublié que l’être humain est aussi a la base un animal comme les autres ? la violence comme la colère la joie, la tristesse, et la peur fait partie intégrante de notre potentiel ; nier cela au nom d’une non violence toute théorique ne suprime pas la réalité. l’ existence est violente et parfois nos actes entrainent des conséquences physiques immédiates combien »d’accidents « de la route ou autre sont la conséquence de l’ignorance de ce simple fait ?

                  Pourquoi feindre de na pas voir que la violence n’est pas que physique ? notre société qui réprime si vertueusement la violence physique est devenue de plus en violente dans les autres domaines comment les experts expliquent’ ils ça ? avec un effort ils devraient y arriver.

                  si on parle de culpabilité : la plupart des parents savent parfaitement en leur fort intérieur qu’ils sont dépassés par la situation a quoi bon en remettre sans cesse une couche ?
                  confondre systématiquement la gifle »éducative "( motivée et expliquée) avec la maltraitance causée par un adulte qui défoule ses propres frustrations sur un enfant n’est au mieux que de l’hypocrisie.

                  Bien sur je suis pour une société non violente ou les enfants pourraient être éduqués dans l’amour et l’harmonie et non pas dressés (cherchez la différence )
                  je ne suis sur que d’une chose : Ce n’est pas en niant les faits que nous y parviendrons

                  L’ankou
                  je suis désolé j’ai bien vu que votre post n’était pas si caricatural que les attitudes que j’ ai voulu pointer. J’ai seulement souhaité me servir de votre phrase pour rebondir et j’ai rebondit un peu plus haut que prévu.


                  • paul 26 avril 2011 14:06

                    Au sujet de la maltraitance, il serait légitime qu’un gouvernement inscrive cette question dans un contexte plus général qui concerne les personnes vulnérables , c’est à dire aussi les handicapés et les personnes âgées , que ces personnes soient en famille ou dans des institutions .

                    Il ne le fait pas parce que cela impliquerait que l’État se donne les moyens d’un contrôle, comme avec la DASS par exemple . Des contrôles auxquels il ne donne pas les moyens de fonctionner correctement .C’est pourquoi le sujet n’est pas abordé dans sa globalité .
                    Dans ce domaine comme dans d’autres, il est plus facile et moins couteux de surveiller et de pénaliser les individus . Politique hypocrite et inefficace .


                    • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 26 avril 2011 16:05

                      Les plus grandes violences faites aux enfants ne proviennent bien souvent pas de parents autoritaires, mais bel et bien d’autres enfants de leur âge, qui sans limites imposées par les adultes sont capables de bien des cruautés.


                      • rocla (haddock) rocla (haddock) 26 avril 2011 16:09

                        Un enfant roi est un pauvre type plus tard . Il battra sa mère et son père . 

                        Il est urgent de mettre les pendules à l’ heure . Les choses se méritent . La mentalité d’ ayant-droit donne les pires trouducs du monde .

                        • Le vénérable du sommet Le vénérable du sommet 26 avril 2011 16:39

                          J’étais marmot et on se promenait en Bretagne, je courrais dans tous les sens, je sautais, je criais, c’était super !!
                          La première fois, mon père m’a attrapé par le Colback à 10 cm de la falaise.
                          la deuxième fois, il m’a rattrapé à 3 cm.
                          La troisième fois, j’ai reçu une superbe torgnole.
                          Je suis encore vivant ... Merci papa !!! smiley


                          • frimouline 26 avril 2011 21:51

                            où est le rapport ?
                            dans une telle situation c’est compréhensible : il en va de la vie de la personne (de l’enfant qui a reçu une punition). mais je doute que le fait de tutoyer quelqu’un voire d’agresser verbalement un élu nous mène aussi fatalement à la mort. au fait, sarko est toujours vivant, non ? et son pote berlusconi aussi ? depuis le temps.... notons qu’il eût été effecitvement préférable que ces deux individus, entre autres, se soient écrasés au fond d’un ravin


                          • Spip Spip 26 avril 2011 17:16

                            Vaste sujet ! Comment éviter les prises de positions caricaturales (affectives) ? Vaste problème... Et tenter de comprendre ce qui se passe n’est pas excuser. J’ai trouvé intéressant le point de vue global de l’Ankou.

                            Tous les théoriciens ne sont pas à mettre dans le même sac, surtout quand leur discours est issu de la pratique. A ce titre, au travers de la notion d’incestuel (différent de l’inceste) le psychanalyste Paul Racamier pointait bien ce qui dysfonctionne dans certaines familles. A savoir, pour faire bref, que chacun n’est pas à sa place. Le parent ne se positionne pas comme parent (copain, etc.) et du coup l’enfant est inclus dans des positions adultes auxquelles il ne devrait pas être mêlé. Ca finit par donner une confusion des rôles et de la place de chacun avec les dégâts que l’on sait.

                            Ca, c’est pour le côté psy. Dans la vie de tous les jours, que peut-on voir ? En vrac : à la caisse du supermarché, des présentoirs de cochonneries au raz du nez du môme et là, c’est la première épreuve de force qui commence... Des pubs ciblées qui font de l’enfant un prescripteur d’achat pour la famille. La création d’une nouvelle entité, les ados et tout ce qui va avec et qui en vit. (l’adolescence a toujours existé, bien sûr, mais était considérée comme un état transitoire)

                            Comme il a été dit par ailleurs, l’enfant ne peux pas spontanément respecter le parent qui ne se respecte pas. Etant grand-père depuis peu, j’ai pu constater à quel point la génération de mes enfants a une vision assez « carrée » de son rôle de parents. Retour de balancier ?


                            • gaijin gaijin 26 avril 2011 19:00

                              « retour de balancier »
                              Bien sur les excès d’une certaine époque ont donné la réaction de mai 68 le doltoisme et autres il est interdit d’interdire
                              le n’importequoitisme ambiant amène a la prise de conscience que les limites et les cadres sont nécessaires au bon développement de l’individu
                              il reste a souhaiter que le balancier se calme et que l’on puisse enfin se poser sereinement la question de l’éducation


                            • Spip Spip 26 avril 2011 22:56

                              @ gaijin

                              Attention, ceux qui se sont réclamés de Françoise Dolto (ou d’autres) y ont puisé ce qui les arrangeait en oubliant le reste, comme d’hab.

                              Effectivement, il faudrait d’abord se calmer sur les références + ou - bien comprises. C’est la condition nécessaire à un comportement alliant le bon sens à la mesure.


                            • gaijin gaijin 26 avril 2011 23:18

                              Je suis d’accord le doltoisme est a dolto ce que le christiannisme est au christ
                              je suis également d’accord avec ce que vous dites plus haut tous les théoriciens ne sont pas nécessairement a mettre dans le même sac mais il y aurai là matière a un autre débat :
                              les avancées dans le domaine de la pensée, de l’apprentissage ou de l’éducation ne parviennent jamais au grand public.(même pas aux professionnels de l’éducation ) on est encore régit soit par des modèles du XIX éme siècle soit par des réactions a ces modèles.


                            • La râleuse La râleuse 26 avril 2011 17:23

                              Bonjour à l’auteur et bonjour aux lecteurs.

                              Comme je suis entièrement d’accord avec cet article, j’approuve forcément la plupart des commentaires (je n’ai jamais distribué autant de votes +).
                              C’est agréable de constater que la grande majorité de mes contemporains est composée d’êtres sensés.


                              • frimouline 26 avril 2011 19:17

                                c’est ce Cahuzac qui mériterait deux baffes. de quel droit cet irrespectueux fait-il justice lui-même ? à ce que je sache ce jeune ne l’a pas frappé, lui. aurait-il frappé de la même façon sarko ou de ses cons génères s’is s’étaient énervés eux aussi devant lui, ou simplement s’ils l’avaient tutoyés ? apparemment ce mec s’est juste énervé parce que ce jeune l’a tutoyé. sauf que lui-même l’a aussi tutoyé : ne lui a-t-il pas répondu « tu ne me tutoies pas ! » ? c’est le monde à l’envers : un élu se permet de frapper quelqu’un et on lui donne raison ? pourquoi ? parce que celui qui a reçu les baffes est un jeune de 20 ans ? si c’est là la vraie raison, alors c’est de la ségrégation : jeune ou vieux, tout le monde devrait avoir les mêmes droits. et j’ajoute que même si ce n’est pas toujours le cas, il est aussi des jeunes qui sont bien plus conscients du Monde que bien des « vieux ». n’oubliez donc jamais que ce sont les plus âgés qui ont d’abord foutu la vraie m...e sur Terre, et donc aussi en France. en 1990 ce jeune n’était même pas né. et aujourd’hui lui comme tous ceux de son âge ne font qu’hériter de toutes nos erreurs. ils paient les pots cassés par qui ? par les plus âgés. alors au lieu de jouer les papa capables de frapper, giffler ou même simplement sermoner des jeunes, ceux qui acquiècent cette attitude intolérable d’un « élu » feraient mieux plutôt de leur demander pardon pour leur irresponsabilité. je ne doute pas que beaucoup de personnes âgées ne seront pas d’accord avec ma conception des choses, mais cela ne signife pas pour autant qu’elles ont raison. peut-être cela ne fait-il simplement que prouver qu’on peut être âgé tout en étant (ou restant) stupide. j’espère qu’il existe encore des adultes réellement conscients de la bêtise de ces « bravos » face à l’idiotie d’un « élu ». en tous cas si ce jeune dépose plainte, il aura gain de cause, c’est certain. je lui souhaite donc vivement de voir un avocat réellement compétent


                                • Bilou32 Bibi32 26 avril 2011 19:56

                                  Et le respect des ainés vous en faites quoi ??? J’ai 52 ans, et je ne me permettrais jamais de tutoyer une personne de 75 ans que je ne connais pas personnellement ! Ce merdeux a pris deux baffes, il a eu ce qu’il méritait ! Même si l’on n’adhère pas a ses idées, un élu à droit au même respect que n’importe quel individu.


                                • frimouline 26 avril 2011 21:44

                                  « Et le respect des ainés vous en faites quoi ??? »

                                  si une personne plus âgée que moi de 20 ans voire plus me tutoie, j’estime avoir le droit de la tutoyer également : je ne suis pas inférieure à quelqu’un simplement parce qu’il a vécu des années de plus que moi. et si un plus jeune que moi me tutoie, cela ne me blesse pas du tout. simplement moi aussi je le tutoie en retour. et de toutes façons ce n’est pas l’âge qu’on devrait respecter mais la sagesse de la personne (quand elle existe).
                                  j’ai toujours pensé qu’un jeune de 20 ans qui a fait de la résistance pendant la seconde guerre mondiale, au risque de sa vie, méritait bien plus de respect qu’une personne âgée qui suivait les directives d’un régime fasciste. et je continue à le penser. si les humains fonctionnaient ainsi, on n’irait sûrement pas droit au mur, vers un régime mondial à l’extrême de l’extrême droite : le nouvel ordre mondial n’est pas qu’un simple fantasme : de nombreux politiques en parlent sans le cacher. regardez donc ce qui arrive déjà aux USA avec la nouvelle loi HR3200 (l’implantation obligatoire d’une puce RFID dans chaque citoyen américain à partir de 2013).
                                  personnellement je respecte un jeune de 20 ans autant qu’un vieux de 90 ans. et parfois celui qui a 20 ans peut m’en apprendre bien plus que celui de 90 ans, bourré de préjugés et de préceptes. ce n’est donc pas du tout l’âge qui compte. et encore une fois, notre monde d’aujourd’hui n’est que la conséquence des actes ou plutôt de l’état de semi-somnolence des plus âgés. même en entreprise ou ailleurs, j’ai toujours tutoyé mes supérieurs hiérarchiques lorsqu’eux-mêmes me tutoyaient. et l’âge là-dedans n’a aucune importance.


                                • gaijin gaijin 26 avril 2011 22:51

                                  le respect est une chose qui se mérite avant de se réclamer
                                  et c’est valable dans tout les cas de figure
                                  il est bien évident que le député a eut tort de perdre son sang froid et il est probable que le jeune n’avait pas volé sa paire de baffes ( je n’ai pas vu la scène )
                                  dans tous les cas cette anecdote est révélatrice du fait que la perte de sens est générale

                                  le respect manifesté aux anciens est une des composante de toute civilisation ( je précise que je n’en suis pas un ) ça n’a rien avoir avec le fait qu’ils aient raison ou non.
                                  Je trouve curieux que les jeunes qui sont les premiers a réclamer le respect soient les derniers a en manifester


                                • frimouline 26 avril 2011 23:22


                                  « le respect est une chose qui se mérite avant de se réclamer, et c’est valable dans tout les cas de figure »
                                  oui. on est bien d’accord. et ce n’est pas parce qu’on a 80 ans qu’on mérite ce respect. 80 ans de bêtises ne font pas une seule année de sagesse.

                                  « le respect manifesté aux anciens est une des composante de toute civilisation ( je précise que je n’en suis pas un ) ça n’a rien avoir avec le fait qu’ils aient raison ou non »
                                  les anciens étaient respectés dans les civilisations passées parce qu’ils étaient censés avoir plus d’expérience. aujourd’hui, c’est bien différent : une personne qui a 70 ans n’a pas automatiquement une réelle vue d’ensemble du Monde que les moyens techniques d’aujourd’hui permettent d’avoir. et de toutes façons, si cet ancien a réellement de la sagesse, il ne s’offusque pas d’être tutoyé. ou alors son comportement est encore totalement entaché de fierté primaire. et dans ce cas, c’est qu’il n’a rien appris de la vie.

                                  « Je trouve curieux que les jeunes qui sont les premiers a réclamer le respect soient les derniers a en manifester »
                                  une généralité ou plutôt un préjugé qui reste à démontrer : beaucoup de personnes « âgées » réclament aussi le respect, notamment envers les jeunes, et en manifestent guère envers ceux-ci.

                                  PS : je suis plus âgée que vous et je crois pourtant qu’un enfant de 10 ans peut parfois m’en apprendre bien plus qu’un ministre député quelconque qui ne pense qu’à son compte en banque et à celui de quelques unes de ses relations


                                • gaijin gaijin 27 avril 2011 09:14

                                  frimouline
                                  je suis globalement d’accord avec votre propos mais je ne comprends pas pourquoi vous faites une liaison systématique entre le respect et le savoir.
                                  un être humain peut être respectable a plus d’un titre quand bien il ne comprendrait pas avec finesse les relations diplomatiques entre le cambodge et la thailande et ne saurait pas faire du codage HTML
                                  bien sur les jeunes méritent le respect et peuvent aussi nous apprendre des choses mais la question n’est pas là. dans une société le respect de l’autre (même si par ailleurs on en pense pas grand chose de bon ) ne devrait pas être considéré comme une option. Que se passe t’ il si on tolère l’ irrespect ? si on commence par se cracher a la gueule au lieu de se souhaiter le bonjour ?
                                  tout le monde a le droit au respect même un vieux paysan même une caissière de supermarché même un homme politique et même un jeune con


                                • frimouline 27 avril 2011 13:42

                                  respecter ceux qui n’ont pas de respect ? non merci. giffler quelqu’un parce qu’il n’est pas d’accord avec vous et vous critique, ou, pire, simplement parce qu’il vous tutoie (ce qui a été le cas ici, apparemment), est-ce faire preuve de respect ? et lui-même l’a d’ailleurs aussi tutoyé. ce jeune homme aurait donc pu tout autant giffler ce clown politique, avant même que cet imbécile ne le fasse. en réalité ce n’est pas ici une question de respect, mais bien une question de relation dominant/dominé, de ségrégation : cet élu ne fait que se considérer comme supérieur. sans doute parce qu’il est « élu », mais aussi à cause de la différence d’âge. car jamais il n’aurait agi de la sorte avec un autre député, ministre ou président. et je doute qu’il ait aussi agi de la sorte si ça avait été un homme de 50 ans qui lui avait parlé comme lui a parlé ce jeune (il aurait eu trop peur d’en recevoir une vite fait en retour). en réalité, cet imbécile ne fait que considérer qu’il est supérieur à ce jeune homme qui, lui aussi, a le même droit de respect (c’est un adulte, et il a les mêmes droits, n’en déplaise aux plus âgés qui font dans la ségrégation sur l’âge). c’est pourquoi s’il dépose plainte il est certain de gagner. et je souhaite donc de tout coeur qu’il n’en reste pas là. surtout pas ! il doit répondre juridiquement


                                • suumcuique suumcuique 26 avril 2011 20:32

                                  Tenter de déplacer les problèmes est hypocrite. Le problème n’est pas tellement l’enfant-roi que la femme-reine. La seule raison pour laquelle l’enfant a pu devenir roi est que la femme est devenue reine. 


                                  Ouvrez les yeux : 90 pour cent des personnels enseignants dans le primaire sont des femmes et, plus il y a de femmes dans l’enseignement, plus les enfants deviennent des barbares ; plus il y a de femmes dans l’enseignement, plus les enfants sont des malotrus, de petits démons ; plus le personnel enseignant est féminin, plus il y a d’illetrés Comme Platon le disait si bien il y a vingt siècles, tout enfant mâle qui, passé 5 ans, est encore sous l’influence d’une femme deviendra lui-même une homme efféminé. Avec 90 pour cent d’institutrices, c’est plusieurs générations de garçons efféminés qui sont en train d’être produites.

                                  Par ailleurs, un certain nombre de parents - qui, en pratique, voient leurs enfants moins que ne les voient leurs « maîtresses - ne sont pas au courant de la »pédagogie« pratiquée dans les écoles primaires par les 90 pour cent de femmes qui officient dans les écoles primaires. Cette »pédagogie« est tout entière fondée sur des prémisses psychanalytiques importées des Eats-Unis - les catholiques appelent cela du satanisme. Par exemple, un petit enfant de 5 ans est invité à se rouler dans une boue fluorescente en pleine classe pour ensuite peindre un tableau excrémentiel sur un rideau blanc - puis, il est incité à s’ »exprimer« sur des rythmes vaudous, etc. 

                                  Naturellement, toutes ces »institutrices« sont des individus foncièrement détraqués, des malades en phase anale terminale et c’est précisément pourquoi elles sont recrutées par l’ »éducation nationale". 

                                  Envoyer son enfant dans une école de la République, qu’elle soit privée ou publique, c’est être certain d’en faire un malade.



                                  • gaijin gaijin 26 avril 2011 22:37

                                    franchement c’est de l’humour ?


                                  • Annie 26 avril 2011 22:45

                                    Mes deux fils sont fluorescents et je ne le savais pas. Mais au moins je peux les retrouver facilement.


                                  • gaijin gaijin 26 avril 2011 23:02

                                    http://www.youtube.com/watch?v=u2kaDQuJYl4
                                    a voir et revoir sans modération


                                    • johnford johnford 26 avril 2011 23:46

                                      cela est du à la féminisation du père, qui ne représente plus l’autorité, mais est devenu une deuxième mère.

                                      (Comme je le disais à d’autes, en faisant la promotion d’un gouvernement mondial vous allez ouvrir des portes à ceux qui ont vraiment les moyens d’en faire un et qui on de moins bonnes intentions que vous.. )


                                      • Raymond SAMUEL paconform 27 avril 2011 09:12

                                        Mais, John Ford, tu n’as donc pas consulté les études faites par des gens qui ne sont pas des féministes ultra, donc à peu près crédibles, qui disent que les violences sur les enfants (physiques et verbales) sont très nettement plus le fait des mères que des pères.
                                        Donc, si les pères se féminisent encore plus, ils vont devenir plus violents avec les enfants, ce qui infirme totalement ton affirmation.
                                        D’autre part, l’autorité des adultes, ce n’est pas d’être prêt à distribuer des tartes (selon la tendance de la quasi totalité des messages ci-dessus), mais l’aptitude à éviter que des tartes soient nécessaires.


                                      • suumcuique suumcuique 27 avril 2011 11:57
                                        La féminisation de l’homme est précisément due en partie au fait que, de 3 à 18 ans, de 8 à 17 heures cinq jours par semaine, un grand nombre d’individus mâles ne voient que des femmes, sous la forme de « maîtresses », d’« institutrices », de « professeuses », etc. Ce n’est pas simplement le fait que tous les programmes de l’école de la république sont basés sur les valeurs féminines de la démocratie, qu’elles sont par nature les mieux à même d’enfoncer dans le crâne de nos jeunes têtes blondes. C’est aussi et, peut-être même surtout, que, toujours par nature, la femme, plus ou moins inconsciemment, tend à vouloir tout féminiser, tout infantiliser. On a là, soit dit en passant, une des raisons principales pour lesquelles certains métiers furent interdits aux femmes dans le monde traditionnel. La femme, plutôt que prévenir (le bon vieux coup de règle sur les doigts, à l’effet tellement dissuasif que, dans les faits, une très faible proportion d’élèves en reçurent un, du temps où il était autorisé), plutôt, donc, que prévenir, préfère guérir. De là, aussi, la psychologisation de l’école et, au-delà, de la société tout entière. La psychologisation, le débat, la parlotte : l’absence d’action. Un bambin tague une salle de cours, il faut « expliquer » son geste, « en parler ». Un gosse fait l’idiot en classe, il faut « comprendre pourquoi », « en parler ». un multi-récidiviste tue de nouveau, il faut chercher dans son passé les raisons qui en ont fait un tueur. Un chauffard fauche un passant : peut-être a-t-il eu une enfance malheureuse...

                                        Il y aurait de quoi en rire, si tout cela n’avait pas des conséquences mortifères ; si les gris-gris théoriques qui servent de base à toute la pseudo-pédagogie actuelle ne dérivaient pas directement des travaux des sociologues de l’Ecole de Francfort et, en particulier, de « La Personnalité autoritaire » (1960), un ouvrage, co-écrit par Adorno et une de ses coreligionnaires, dont l’un des principaux objectifs est d’éliminer le racisme (et, donc, les racistes) et qui fait passer les Protocoles pour du pipi de chat, tellement ce qu’il exposait à la fin des années 1950 est devenu réalité entre-temps.

                                        Pour en revenir proprement à l’« enfant-roi », il est intéressant de constater que ce concept a commencé à émerger au milieu du « Moyen-Âge » sous l’impulsion de l’Église. Jusque-là, comme le rappelle G. Duby, la femme était considérée comme un enfant et l’enfant comme un petit animal par un peuple et des dirigeants qui n’étaient pas encore complètement christianisés et gardaient ainsi des valeurs qui, dans une mesure plus ou moins large, appartenaient à la conception européenne pré-chrétienne de la famille. Avec l’Église, voilà que l’image de l’enfant allait peu à peu se transformer ; de petit animal, il allait devenir petit ange, puis, quelques siècles plus tard, petit démon, mais plus au sens figuré.

                                        Notons aussi que, si l’Église médiévale provoquait ainsi et par d’autres voies encore l’amollissement général de la substance humaine de l’époque, certains ecclésiastiques, dans les hautes sphères para-vaticanes, se gardaient bien d’idéaliser l’enfant. Preuve en est l’éducation jésuite, une des plus dures, une des plus exigeantes, qui soient. Avec les résultats que l’on sait : 99 % des Jésuites occup(ai ?)ent des postes importants. 

                                        Plus l’Europe est mondialisée, plus elle est féminisée, plus l’enfant est primitivisé.





                                        • frimouline 27 avril 2011 13:49

                                          les blancs se considèrent supérieures aux noirs. les politiques se considèrent supérieurs au peuple. les riches se considèrent supérieurs aux aux autres. les plus âgés se considèrent supérieurs aux plus jeunes. mais tout cela n’est que balivernes. car si on veut un vrai monde meilleurs, nous devons déjà tous nous savoir égaux. et cet homme qui frappe quelqu’un mérite donc une vraie réponse juridique : un procès (ce jeune, lui, ne l’a pas frappé, il ne l’a que tutoyé).
                                          il serait bon de voir une vidéo de ce qui s’est passé


                                          • Talion Talion 27 avril 2011 16:18

                                            A voir comment nos responsables accumulent des lois sans queue ni tête et à chercher à excuser l’incivisme de jeunes délinquants n’ayant vraisemblablement pas pris assez de coups de pieds au cul de la part de leurs parents, on en viendrait à penser que leur but caché est de détruire la solidarité et la structure des cellules familiales...

                                            Rassurez-moi, je me plante, hein ?!...


                                            • suumcuique suumcuique 27 avril 2011 16:44

                                              Et, avec ça, sadique. Elle veut voir de ses yeux la baffe.

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